Questions de Cours (Exam)
Questions de Cours (Exam)
Questions de Cours (Exam)
1) Quelles sont les méthodes de lissage de séries temporelles que vous connaissez ?
3) C’est quoi un corrélogramme et pourquoi et comment est-il utilisé pour une certaine
série temporelle ?
9) Quelle est la raison, pour laquelle, on a proposé des modèles ARCH et GARCH ?
10) Comment peut-on savoir si une modélisation adéquate de données est ARCH ou bien
GARCH ?
Bonne chance !
1
Corrections
…
2) Un processus stochastique est parfaitement caractérisé lorsque l’on peut déterminer les
fonctions de distribution conjointe pour chaque ensemble fini de variables du
processus, c’est-à-dire pour chaque nombre fini “n” de variables aléatoires.
Dans une distribution de probabilité, on peut calculer les moments de différents ordres,
même si les moments de premier et de second ordre sont les plus utilisés.
Le concept d’ergodicité sera examiné d’une forme intuitive. Lorsqu’il y a une forte
corrélation entre les valeurs d’une série temporelle éloignées dans le temps, c’est-à-dire Rk
garde des valeurs très élevées pour un k assez grand, il arrive que lorsque on augmente la
taille de l’échantillon, il y a peu d’information nouvelle qui s’ajoute. La conséquence de
ce fait est que l’augmentation de la taille de l’échantillon n’aura pas d’utilité, puisqu’il
2
faudra calculer un nombre élevé d’autocovariances pour bien caractériser le processus.
Lorsque la propriété d’ergodicité est vérifiée, on peut caractériser le processus par ses
moments de premier et de second ordre.
Lorsqu’un processus est stationnaire –et aussi érgodique- tout le problème de l’inférence
se simplifie d’une façon remarquable.
• Par la suite, on désignera par εt une variable aléatoire qui a les propriétés vues
précédement.
• Comme il n’existe pas de relation entre des valeurs prises dans différents instants de
temps, le “bruit blanc” est loin du concept intuitive de processus stochastique.
• Autrement dit, pour utiliser des variables aléatoires du type de εt, on n’a pas besoin de
la théorie des processus stochastique.
• Certes! Mais le “bruit blanc” est indispensable pour l’élaboration des modèles de
processus stochastiques très complexes comme les modèles de la classe AR (Auto-
regressive) et les modèles de la classe MA (Moyennes mobiles; Moving-average) que
nous allons voir.
3
6) Pour qu’un modèle ARMA(p,q) soit stationnaire et inversible, il faut que les racines de
l’équation polynomiale
Ф(L)=1- θ1L- θ2L2-…- θqLq=0
tombent en dehors du cercle unité.
• En effet, le processus
wt=Yt-Yt-1=ΔYt
Donc wt=ΔYt=εt
c’est-à-dire, le processus transformé –obtenu en prenant les différences
premières dans le processus original- est exactement le « bruit blanc »
4
• Considérons, maintenant, le cas inverse, c’est-à-dire comment obtenir Yt à partir du
processus wt.
• Pour cette raison, on dit que la « marche aléatoire » appartient à la classe des modèles
intégrés.
• Cette classe est constituée par tous les modèles qui peuvent être transformés en des
modèles stationnaires en prenant des différences d’un ordre déterminé, ou autrement
dit, les modèles intégrés sont ceux qui peuvent être obtenus par une somme ou une
intégration d’un processus stationnaire.
• On appelle ces modèles aussi des modèles non stationnaires homogènes et ils étaient
étudiés par Tintner (1940), Tintner et Rao (1963), Yaglom (1955) et finalement par
Box et Jenkins (1976) qui ont largement contribué à leur divulgation.
9) Quelle est la raison, pour laquelle, on a proposé des modèles ARCH et GARCH ?
Les modèles classiques de prévision fondés sur les modèles ARMA supposent des
séries temporelles à variance constante (hypothèse d’homoscédasticité).
Cette modélisation néglige donc, éventuellement, l’information contenue dans le
facteur résiduel de la série.
Les séries financières sont caractérisées par des périodes de forte spéculation
(variabilité élevée) suivie de périodes d’accalmie (variabilité faible).
5
Les modèles de type ARCH (AutoRegressive Conditional Heteroscedasticity) permettent
de modéliser les séries financières qui ont une volatilité (ou variance ou variabilité)
instantanée qui dépend du passé.
Il est ainsi possible d’élaborer une prévision dynamique de la série en termes de moyenne
et de variance.
Présentés initialement par ENGLE (1928), les modèles ARCH ont connu des
développements et des applications très importants durant la dernière décennie.
10) Comment peut-on savoir si une modélisation adéquate de données est ARCH ou bien
GARCH ?
Dans le cas d’une hétéroscédasticité conditionnelle supposée, on ne peut tester une
spécification de type ARCH que contre une spécification de type GARCH.
Le test porte sur l’hypothèse nulle H0 d’une erreur ARCH(p) contre l’hypothèse H1
d’une erreur GARCH(p,q). On va donc tester l’hypothèse H0 que les βj sont nuls.
H0: βj=0, j=1,…,q;
contre l’hypothèse H1: il existe au moins un βj non nul.
Le test le plus approprié est celui du multiplicateur de Lagrange: nR2 ~>χ2(q) (q=degré de
liberté) où R2 est le coefficient de détermination obtenu dans la régression par les MCO
dans l’équation
Si nR2 > χ2(q) lu dans la table à un seuil de confiance (en général 0,05) et q degrés de
liberté alors on rejette l’hypothèse H0. Les erreurs obéissent à un processus GARCH(p,q).