POLYCOPIE - Production de Lénergie Électrique
POLYCOPIE - Production de Lénergie Électrique
POLYCOPIE - Production de Lénergie Électrique
Polycopié de Cours
Licence 2 ème Année
P P
Intitulé
2019 / 2020
Production de l’énergie électrique
AVANT-PROPOS
Ce polycopié est destiné à être utilisé comme un manuel par les étudiants en
deuxième année Electrotechnique dans le domaine de la production de l’énergie
électrique. Il a été rédigé dans le but de permettre d'avoir un outil de travail et de
référence recouvrant les connaissances qui leur sont demandés. Le manuscrit est
constitué de cours, il est conforme aux programmes agrée par le ministère. Sa
présentation didactique est le fruit de plusieurs années d’expérience pédagogique
par l’auteur. Son contenu résulte de la lecture de nombreux ouvrages et
documents dont les plus importants sont cités dans les références
bibliographiques.
Bien que l'élaboration de ce manuscrit ait été faite avec le plus grand soin, le
contrôle que nous avons pu faire de notre travail n'est pas absolu, et il serait
étonnant qu'il ne subsiste pas d'erreurs.
1. DEFINITION
L'énergie est définie en physique comme la capacité d'un système à produire
un travail, entraînant un mouvement ou produisant par exemple de la lumière, de
la chaleur ou de l’électricité. L’énergie ne disparaît jamais ; elle se transforme d’une
forme en une ou plusieurs autres. Elle s’exprime en joules ou en kilowattheure
(kWh).
2. LES SOURCES D’ENERGIE
On désigne par énergies primaires les formes d’énergie telles quelles sont
captées dans la nature.
Sont celles sous lesquelles apparaît l’énergie lorsqu’elle est utilisée. Si nous
nous référons à notre expérience quotidienne, nous pouvons distinguer quatre
formes d’énergie libre (directement perceptible).
Comme nous l’avons vu, les quatre formes d’énergie libre sont l’énergie
rayonnante, l’énergie thermique (ou chaleur), l’énergie mécanique (ou
cinétique) et l’énergie électrique. Cela fait douze transformations susceptibles
d’être réalisées : toutes sauf deux ont des applications dans la vie courante ou
dans l’industrie.
comètes est toujours à l’opposé du Soleil. La force de cette poussée est faible et
elle n’a pas trouvé d’application industrielle (peut-être sera-t-elle un jour
utilisée en astronautique).
Transformation de l’énergie rayonnante en énergie électrique: cela est réalisé
dans les convertisseurs photovoltaïques, par exemple les panneaux solaires
d’un satellite artificiel ou à usage domestique.
Transformation de l’énergie thermique en énergie rayonnante: c’est
l’incandescence, c’est-à-dire l’émission spontanée de rayonnement par les corps
à une température non nulle et cela d’autant plus que la température est élevée
; exemple: le rayonnement du Soleil, dont la surface est à environ 6 000 ºC.
Transformation de l’énergie thermique en énergie mécanique: c’est que ce
réalisent la machine à vapeur et, plus généralement, les turbines et moteurs
thermiques, tels ceux des voitures automobiles.
Transformation de l’énergie thermique en énergie électrique: cette conversion
directe est réalisée dans les convertisseurs thermoélectriques (par exemple, les
thermocouples utilisés pour des mesures de température) et thermoïoniques.
(Industriellement, on passe plus souvent par l’intermédiaire de l’énergie
mécanique, par exemple dans les centrales électriques classiques ou
nucléaires).
Transformation de l’énergie mécanique en énergie rayonnante : elle est
observée dans le bremsstrahlung (rayonnement de freinage ou rayonnement
synchrotron) utilisé dans des accélérateurs de particules pour créer un
rayonnement intense de photons, tel Soleil à Saint-Aubin (Essonne) ; mais cette
transformation n’a pas d’autre application industrielle.
Transformation de l’énergie mécanique en énergie thermique: cette
transformation est inévitable dans des frottements et des chocs ; elle est, par
exemple, observée dans les freins qui chauffent.
Transformation de l’énergie mécanique en énergie électrique : ce sont les
générateurs électriques (dynamos, alternateurs) qui réalisent cette
transformation.
Transformation de l’énergie électrique en énergie rayonnante : cela se produit
dans les décharges (étincelles, éclairs) et l’électroluminescence (par exemple, les
tubes à néon) ; on remarquera que dans les lampes les plus usuelles (à
incandescence), il y a un passage intermédiaire par la chaleur.
Transformation de l’énergie électrique en énergie thermique : c’est «l’effet Joule
», c’est-à-dire le dégagement de chaleur dans tout conducteur parcouru par un
courant électrique; cet effet correspond souvent à une perte, mais il peut aussi
être recherché (radiateur électrique).
Transformation de l’énergie électrique en énergie mécanique : c’est ce que
réalisent les moteurs électriques ; citons aussi la piézo-électricité qui est
l’apparition de charges électriques à la surface de certains cristaux mis sous
contrainte et, inversement, leur déformation sous l’action d’un champ
électrique: ce dernier effet est utilisé dans les montres à quartz.
Les premiers hommes ne pouvaient compter que sur leur force musculaire
pour se déplacer, chasser, façonner des objets et les transporter, construire leurs
abris.
Vers 400 000 avant notre ère, les hommes préhistoriques apprennent à
utiliser du bois pour faire du feu : ils peuvent désormais se chauffer, s’éclairer,
faire cuire leur nourriture et éloigner d’eux les bêtes sauvages ! Ce fut un progrès
fondamental pour l’évolution de l’humanité́.
Au Néolithique, entre 9000 et 3300 ans avant notre ère, les hommes
commencent à cultiver la terre et domestiquent des animaux qui, pour certains,
deviennent alors une source d’énergie pour tracter les charrues, transporter les
ressources... en facilitant ainsi le travail de tous les jours.
À la fin de cette période (3000 ans avant notre ère), une autre source
d’énergie, la force du vent, devient l’alliée des hommes : ils construisent les
premiers bateaux à voile, permettant des échanges fluviaux et maritimes de plus
en plus lointains et la découverte de nouveaux horizons.
C’est 200 ans avant notre ère que les premiers moulins à vent apparaissent
en Perse.
change radicalement le mode de vie des pays riches. Cela modifie également la vie
de nombreux hommes dans les pays qui possèdent des mines ou des gisements
dans leurs sous-sols. L’innovation et la recherche se poursuivent. En 1896, la
radioactivité́ naturelle est découverte sur des sels d’uranium par le physicien Henri
Becquerel. Les premières centrales nucléaires ouvrent dans les années 1950.
changement climatique.
1800 : Volta (Italien), invente la pile. Mais elle ne peut pas stocker de grosses
quantités d’électricité. La pile de Volta suscite un énorme intérêt dans le monde
scientifique car le courant électrique est alors un phénomène nouveau et
inattendu. Grâce à elle, les physiciens de l’époque peuvent entreprendre de
nombreuses recherches sur les propriétés du courant électrique et sur la
résistance électrique. Ces travaux sont à l’origine du transport d’électricité par
câbles.
1820 : Oersted (Danois), remarque qu’une aiguille aimantée placée à côté d’un fil
conducteur traversé par le courant est déviée.
1830 : Michael Faraday (Anglais), montre qu’un courant passe dans une bobine
lorsqu’on y introduit un aimant.
1. INTRODUCTION
L’énergie électrique est un facteur essentiel de développement économique,
dans tous les pays du monde. Son importance relative s’accroit avec les progrès
techniques, l’industrialisation et le besoin de confort moderne. L’augmentation de
sa production est synonyme d’amélioration de la qualité de vie et de création de
richesse. La production d’électricité, ramenée au nombre d’habitants, est donc un
bon indicateur permettant de mesurer les écarts de développement entre les
différentes régions de monde.
2. DEFINITIONS
La production de l’énergie électrique consiste en la transformation de
l’ensemble des énergies primaires en énergie électrique.
Une centrale électrique est un site industriel destiné à la production
d'électricité. Elle transforme diverses sources d'énergie primaire en énergie
électrique en établissant des chaînes énergétiques.
Tranche de production Elle correspond à l’unité de production standard d’une
centrale électrique. On parle généralement de tranche pour qualifier les unités
de production des centrales nucléaires ou des centrales thermiques, qui
peuvent contenir plusieurs tranches sur un même site.
Moyen de production « dispatchable » Ce terme désigne un moyen de
production d’énergie considéré comme flexible vis-à-vis du gestionnaire de
réseau. Les moyens de production « dispatchables » peuvent notamment réagir
de manière commandée à une sollicitation du gestionnaire de réseau en
injectant à la hausse ou à la baisse, ceci dans un temps imparti.
Moyens de production centralisé et décentralisé Les termes centralisé et
décentralisé rendent compte du niveau de dissémination d’un parc de
production d’énergie. Sans qu’il y ait de distinction univoque entre les deux
catégories, on parlera de moyens centralisés lorsque la production énergétique
est concentrée en quelques points du réseau (centrales nucléaires, centrale
thermique à flamme, etc.) et de moyens décentralisés lorsqu’il existe une
multitude de points d’injection avec des systèmes de tailles unitaires réduites
(éolienne, panneau solaire, etc.).
Pointe électrique Elle correspond à un maximum de puissance électrique sur
le réseau, et donc à un pic de consommation d’électricité. Les profils de
consommation d’électricité suivent une trame globalement périodique avec un
pas journalier, hebdomadaire ou saisonnier. Ainsi, on parlera de pointe
journalière pour désigner le maximum de puissance appelée sur une journée. Le
niveau de la pointe saisonnière, désignant le maximum de puissance appelée
sur une année, permet quant à lui de dimensionner en puissance le parc de
production d’électricité.
Réactivité La réactivité d’un moyen de production d’énergie qualifie sa
capacité à répondre plus ou moins vite à une consigne de fonctionnement. La
définition précise d’un indicateur de réactivité dépend du type de consigne
Dr. TEBANI Hocine Page 9
Production de l’énergie électrique
1. INTRODUCTION
Dans une centrale thermique, une chaudière chauffe de l'eau et la transforme
en vapeur. L'énergie calorifique est obtenue en brûlant le plus souvent du charbon,
du pétrole ou du gaz.
La chaleur dégagée par la combustion vaporise l'eau qui atteint alors une très
haute température.
Cette vapeur se détend progressivement dans les corps haute, moyenne et
basse pression de la turbine avant de se liquéfier dans le condenseur et d'être
renvoyée dans le générateur de vapeur.
L'énergie mécanique engendrée par la vapeur circulant dans la turbine,
entraîne l'alternateur qui la transforme en énergie électrique.
Les centrales thermiques produisent l’électricité à partir de la chaleur qui se
dégage de la combustion du charbon, du mazout ou du gaz naturel. La plupart ont
une capacité comprise entre 200 MW et 2000 MW afin de réaliser les économies
d’une grosse installation. On la trouve souvent près d’une rivière ou d’un lac, car
d’énormes quantités d’eau sont requises pour refroidir et condenser la vapeur
sortant des turbines.
En fonctionnement nominal, le rendement de ces centrales se situe entre 40
et 42%. Leur minimum technique est de l’ordre de 20 %. Elles peuvent participer
au réglage primaire et secondaire de la fréquence.
tubes.
4. Turbine moyenne pression (MP) semblable à la turbine HP sauf qu’elle est plus
grosse pour permettre à la vapeur de ce détendre davantage.
5. Turbine basse pression (BP) à double carter qui enlève le reste de l’énergie
thermique disponible dans la vapeur, permettant à cette dernière de se détendre
dans un vide presque complet à l’intérieur du condensateur.
6. Condensateur qui provoque la condensation de la vapeur, grâce à la circulation
d’eau froide venant de l’extérieur et circulant dans des tubes S 4 . Une pompe
R R
7. Réchauffeur. Dans cet échangeur de chaleur, une partie de la vapeur qui est
passée par la turbine HP réchauffe l’eau d’alimentation, après quoi, la vapeur se
condense aussi dans le condensateur. Les analyses thermodynamiques
prouvent que le rendement ainsi obtenu est meilleur que si la vapeur dérivée
dans le réchauffeur allait aux turbines MP et BP en passant par le réchauffeur
S3.
R R
Si l’on doit installer une tour de refroidissement, elle doit évaporer une
quantité d’eau égale à : 2 % × 14.4 = 0.288 m3/s
1. INTRODUCTION
Les centrales à gaz sont basées sur la combustion du gaz naturel ou fioul
dans de l’air sous pression et sur la détente des gaz chauds brules dans une
turbine couplée à un alternateur.
La turbine est l’élément de base d’une centrale électrique. C’est un moteur
rotatif qui convertit l’énergie de vapeur ou de gaz en énergie mécanique. Plus
généralement, c’est un organe permettant la détente d’un fluide en recueillant son
énergie sous formes mécanique. On distingue les turbines hydrauliques, les
turbines à vapeur et les turbines à gaz.
2. TURBINES À COMBUSTION (TAC)
Les turbines à gaz (turbines à combustion) sont plus généralement connues
pour leur application dans le domaine de l’aéronautique, mais elles ont également
utilisées pour la propulsion ferroviaire et marine. Aujourd’hui, les générateurs à
turbine à gaz produisent la plus grande partie de l’énergie électrique dans le
monde.
Le système d’une turbine à gaz est composé principalement d’un
compresseur (généralement à plusieurs étages), d’un système de combustion
(plusieurs chambres de combustion), d’une turbine à plusieurs étages, un
dispositif de démarrage et quelques auxiliaires.
Dans sa forme la plus simple et la plus répandue, une turbine à combustion
est composée de trois éléments :
Un compresseur, centrifuge ou plus généralement axial, qui a pour rôle de
comprimer de l'air ambiant à une pression comprise aujourd'hui entre 10 et 30
bars environ ;
1. INTRODUCTION
La recherche continue pour améliorer le rendement thermique qui a donné
lieu à des modifications plutôt innovantes aux centrales électriques
conventionnelles. La modification la plus populaire implique le cycle à gaz qui
surmonte un cycle de vapeur, qui est appelé le cycle combiné gaz-vapeur, ou
simplement le cycle combiné.
2. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Les centrales à cycle combiné (CCC) sont de grandes centrales thermiques
utilisant le gaz naturel comme combustible pour produire de l'électricité sur deux
cycles successifs. Le premier cycle est semblable à celui d'une TAC : le gaz brûlé en
présence d'air comprimé actionne la rotation de la turbine reliée à l'alternateur.
Dans le second cycle, la chaleur récupérée en sortie de la TAC alimente un circuit
vapeur qui produit également de l'électricité avec une turbine dédiée.
Un mélange de gaz naturel et d’air comprimé est brûlé dans une chambre à
combustion (C), à une température d’environ 1300 degrés. En augmentant de
volume, les gaz chauds issus de la combustion actionnent une turbine (T1) qui,
reliée à un alternateur (A1), permet de produire de l’électricité.
Le rendement de cette turbine à gaz simple n’est pas très élevé, entre 35 et
38%, car une grande partie de l’énergie est perdue sous forme de chaleur dans les
gaz d’échappement. La meilleure solution pour augmenter ce rendement consiste
à récupérer la chaleur des gaz d’échappement, pour le chauffage ou la production
de vapeur.
Au sortir de la première turbine, les gaz d’échappement sont encore
suffisamment chauds pour produire de la vapeur. Dans une centrale à cycle
combiné, cette vapeur sert à actionner une deuxième turbine (T2), reliée à un
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Production de l’énergie électrique
CENTRALE NUCLEAIRE
1. INTRODUCTION
Les centrales nucléaires produisent l’électricité à partir de la chaleur libérée
par une réaction nucléaire. Ce phénomène est provoqué par la division du noyau
d’un atome, procédé que l’on appelle fission nucléaire.
Une centrale nucléaire est identique à une centrale thermique à vapeur, sauf
que la chaudière est remplacée par un réacteur contenant le combustible nucléaire
en fission.
Une telle centrale comprend donc une turbine à vapeur, un alternateur, un
condenseur, etc. comme dans une centrale thermique conventionnelle. Le
rendement global est semblable (entre 30 % et 40 %) et l’on doit encore prévoir un
système de refroidissement important, ce qui nécessite un emplacement près d’un
cours d’eau ou la construction d’une tour de refroidissement. A cause de ces
similitudes, nous nous limiterons à l’étude du principe de fonctionnement et des
caractéristiques du réacteur lui-même.
2. COMPOSITION DU NOYAU ATOMIQUE
Le noyau d’un atome est composé de protons et de neutrons, il existe des
éléments appelés « isotopes » contenant un ou quelques neutrons en surplus par
rapport au nombre habituel.
L’uranium 238 est très répondu tandis que l’uranium 235 est rare. En effet
les gisements naturel de l’Uranium (𝑈𝑈3 𝑂𝑂8 ) contiennent 99.3 % d’atomes 238𝑈𝑈 et
235
0.7 % de l’isotope 𝑈𝑈.
235
L’Uranium 𝑈𝑈 est l’eau lourde sont essentielles pour le fonctionnement des
réacteurs.
4. REACTION EN CHAINE
La fission d’un atome 235𝑈𝑈 dégage une énergie de 218 Mev sous forme de
chaleur. La fission s’accompagne de l’éjection de 02 ou 03 neutrons à hautes
vitesses qui peuvent entrer à leurs tours en collision avec d’autres atomes (Principe
de la bombe atomique).
Du combustible nucléaire
Tout comme la fission d’un noyau lourd provoque une diminution de masse,
la fusion de deux noyaux légers pour former un seul noyau occasionne une
diminution semblable. Ainsi, une grande quantité d’énergie est libérée lorsqu’un
atome de deutérium 2 H fusionne avec un atome de tritium 3 H. Cependant, à cause
P P P P
de la forte répulsion électrique qui s’exerce entre ces deux noyaux (de même
polarité), on réussit à provoquer leur fusion seulement lorsqu’ils s’approchent à
des vitesses énormes, correspondant à une température de plusieurs millions de
degrés. Si la concentration d’atomes est suffisante et si leur vitesse est assez
élevée, il se produit une réaction en chaine. Mentionnons, en passant, que le
soleil produit son énergie par un processus semblable.
On réussit ainsi à produire des explosions et c’est sur ce principe que repose
la bombe à hydrogène (bombe H). Cependant, on heurte à de grandes difficultés
pour contrôler cette réaction de fusion et l’exploiter dans un réacteur nucléaire
commercial. En effet, on n’a pas encore réussi à cerner des particules qui se
déplacent à ces vitesses effarantes sans, en même temps, leur faire perdre leur
énergie.
7. AVANTAGES ET INCONVENIENTS
7.1 AVANTAGES
CENTRALE HYDRAULIQUE
1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Les centrales hydroélectriques convertissent l’énergie de l’eau en mouvement
en énergie électrique. L’énergie provenant de la chute d’une masse d’eau est tout
d’abord transformée dans une turbine hydraulique en énergie mécanique. Cette
turbine entraine un alternateur dans lequel l’énergie mécanique est transformée
en énergie électrique.
2. PUISSANCE DISPONIBLE
La puissance P que met en jeu une chute d’eau, d’une hauteur h et d’un débit
q est donnée par :
Hauteur de chute en m
P = 9,81.q.h
Puissance en KW
Débit en m3/s
A cause des pertes, la puissance mécanique que l’on peut recueillir sur l’arbre
de la turbine est inférieure à la puissance fournie par l’eau. Cependant, le
rendement des turbines hydrauliques est élevé : de l’ordre de (80 à 94)% pour les
grosses unités. Dans les alternateurs, la transformation de puissance se fait à un
rendement de (97 à 98.5)%.
Turbine Pelton
Elles sont situées en moyenne montagne. L’énergie produite par ces centrales
sert à la régulation quotidienne ou hebdomadaire de la production. Elle utilise des
turbines de types Francis
Turbine Francis
On les appelle aussi centrales au fil de l’eau. Elles sont caractérisées par une
faible chute, et un débit important. Ces centrales fournissent de l’énergie en
permanence. Elles utilisent des turbines de type Kaplan
Turbine Kaplan
Ces centrales sont équipées de deux bassins. Aux heures de pointe, l’eau
passe du bassin supérieur au bassin inférieur entraînant au passage en rotation
une turbine couplée à un alternateur. Pendant les heures creuses, l’eau du bassin
inférieur est pompée vers le bassin supérieur pour y être de nouveau stockée.
5.1 BARRAGE
Les barrages de retenue sont établis en travers du lit des rivières ils servent à
concentrer les chutes près des usines et à former des réservoirs d’emmagasinage.
On peut ainsi créer des réserves d’eau pour compenser l’insuffisance de débit
pendant les périodes de sécheresse et assurer à l’usine une alimentation en eau
plus uniforme.
Après être passée dans les turbines, l’eau retourne dans la rivière par la
conduite d’échappement. Cette dernière comporte une cheminée de succion et un
canal de fuite qui peut être le lit même de la rivière.
6. AVANTAGES ET INCONVENIENTS
6.1 AVANTAGES
1. PRINCIPE
Transformer le rayonnement solaire en électricité à l’aide d’une cellule
photovoltaïque.
L'ECLAIREMENT OU IRRADIANCE (G) est défini comme une puissance reçue par
une surface. Il s'exprime en Watt/m 2 . Le S.I. (système international d’unités)
P P
Lorsqu'un photon de la lumière arrive, son énergie crée une rupture entre un
atome de silicium et un électron, modifiant les charges électriques. Les atomes,
chargés positivement, vont alors dans la zone P et les électrons, chargés
négativement, dans la zone N. Une différence de potentiel électrique, c'est-à-dire
une tension électrique, est ainsi créée. C'est ce qu'on appelle l'effet photovoltaïque
A la surface, le contact électrique (électrode négative) est établi par la grille
afin de permettre à la lumière du soleil de passer à travers les contacts et de
pénétrer dans le silicium.
Les cellules solaires sont recouvertes d’une couche antireflet qui protège la
cellule et réduit les pertes par réflexion. C’est une couche qui donne aux cellules
solaires leur aspect bleu foncé.
La mise en série des cellules peut être dangereuse lorsque l’une d’entre elles
se retrouve à l’ombre. Elle va s’échauffer et risque de se détruire.
En effet, une cellule "masquée" voit l'intensité qui la traverse diminuer. De ce
fait, elle bloque la circulation de l'intensité "normale" produite par les autres
modules. La tension aux bornes de cette cellule "masquée" augmente, d’où
apparition d’une surchauffe.
C'est l'effet d'autopolarisation inverse. Une telle cellule est appelée "Hot spot".
d’ombrage.
Il faut également installer des diodes ou des fusibles en série sur chaque
chaîne de modules.
Ces protections sont utiles pour éviter qu’en cas d’ombre sur une chaîne, elle
se comporte comme un récepteur et que le courant y circule en sens inverse et
l’endommage.
3. LES DIFFERENTES INSTALLATIONS PHOTOVOLTAÏQUES
3.1 LES INSTALLATIONS SUR SITE ISOLE
L’énergie produite doit être directement consommée et/ou stockée dans des
accumulateurs pour permettre de répondre à la totalité des besoins.
Les panneaux photovoltaïques produisent un courant électrique continu.
Le régulateur optimise la charge et la décharge de la batterie suivant sa
capacité et assure sa protection.
L’onduleur transforme le courant continu en alternatif pour alimenter les
récepteur AC.
Les batteries sont chargées de jour pour pouvoir alimenter la nuit ou les
jours de mauvais temps.
Des récepteurs DC spécifiques sont utilisables. Ces appareils sont
particulièrement économes.
3.2 LES INSTALLATIONS RACCORDEE AU RESEAU DE DISTRIBUTION PUBLIC
Cellule
et module
ENERGIE EOLIENNE
Ec = ½ M V P
2
P où M est la masse du vent et V sa vitesse.
Or la masse instantanée du vent qui traverse la surface balayée par les pales
d'une éolienne vaut : M = A ρ V où A est la surface balayée par les pales, ρ la densité
de l'air et V sa vitesse.
Type Darrieus
Figure 1: Eolienne à axe vertical
Générateur au sol
Structure / construction simplifiée
Peu bruyantes, plus petites et esthétiques
Résistance forte aux variations climatiques
Démarrage à faible vitesse (Savonius)
Rendement faible
Masse non négligeable
Stabilité de la structure
Bon rendement
Bruyantes, peu esthétiques
et du nombre d'unités.
Ils incluent la présence d'un vent régulier et diverses conditions telles que :
présence d'un réseau électrique pour recueillir le courant,
absence de zones d'exclusion (dont périmètre de monuments historiques,
sites classés..),
terrain approprié, etc.
L'efficacité d'une éolienne dépend de son emplacement.
Les sites sont d'abord choisis en fonction de la vitesse et la fréquence des
vents présents.
Un site avec des vents d'environ 30 km/h de moyenne sera environ huit fois
plus productif qu'un autre site avec des vents de 15 km/h de moyenne.
Une éolienne fonctionne d'autant mieux que les vents sont réguliers et
fréquents.
Un autre critère important pour le choix du site est la constance de la vitesse
et de la direction du vent, autrement dit la turbulence du vent.
En règle générale, les éoliennes sont utilisables quand la vitesse du vent est
comprise entre 10 et 30 km/h,
Des valeurs excessives conduiraient à la destruction de l'éolienne ou à la
nécessité de la « débrayer » (pâles en drapeau) pour en limiter l'usure.
La vitesse du vent doit donc être comprise le plus souvent possible entre ces
deux valeurs pour un fonctionnement optimal de l'éolienne.
De même, l'axe de rotation de l'éolienne doit rester la majeure partie du temps
parallèle à la direction du vent.
Même avec un système d'orientation de la nacelle performant, il est donc
préférable d'avoir une direction de vent la plus stable possible pour obtenir un
rendement optimal.
Certains sites proches de grands obstacles sont à éviter car le vent y est trop
turbulent (arbres, bâtiments, escarpements complexes, etc.).
De manière empirique, on trouve les sites propices à l'installation d'éoliennes
en observant les arbres et la végétation.
Les implantations industrielles utilisent des cartes de la vitesse des vents des
atlas éoliens (là où ils existent) ou des données accumulées par une station
météorologique proche.
La mer et les lacs sont aussi des emplacements de choix : il n'y a aucun
obstacle au vent, et donc, même à basse altitude, les vents ont une vitesse plus
importante et sont moins turbulents.
D'autres critères sont pris en compte pour le choix du site.
La nature du sol : il doit être suffisamment résistant pour supporter les
fondations de l'éolienne.
5. AVANTAGES ET INCONVENIENTS
5.1 AVANTAGES
ENERGIE DE LA BIOMASSE
1. INTRODUCTION
La gazéification des matières organiques solides (tels les résidus de bois) est
un procédé thermochimique qui transforme la biomasse en un gaz de synthèse
combustible, appelé syngas (un mélange de deux gaz combustibles : le
monoxyde de carbone (CO) et l’hydrogène (H2)). Il s’agit d’un procédé à
30T 30T
Nos besoins en énergie sont devenus vitaux, tout comme l’est l’exploitation
durable de nos ressources naturelles. Le développement des bioénergies permet de
concilier les deux: une production énergétique locale via la valorisation de matières
organiques recyclables. Une fois transformées, certaines matières retournent à la
terre sous forme de fertilisants. Ceci permet de diminuer le recours aux engrais de
synthèse dont la fabrication est fortement dépendante des ressources fossiles.
C'est le cas notamment de la biométhanisation qui produit, en plus du biogaz, du
digestat qui est utilisé comme fertilisant naturel. Cette technologie présente ainsi
une double valeur ajoutée et constitue un parfait exemple de l’économie circulaire.
1. Chambre de
combustion
2. Chaudière
3. Turbine à
Vapeur
4. Cogénérateur
5. Condenseur
5. AVANTAGES ET INCONVENIENTS
5.1 AVANTAGES
ENERGIE GEOTHERMIQUE
1. INTRODUCTION
Actuellement, le développement durable s'intéresse à d'autres filières
énergétiques, plus respectueuses de l'environnement et quasiment inépuisables
pour l'homme, comme la géothermie.
L’énergie géothermique est un mot composé (du grec géo = la terre et thermie
= la chaleur) qui désigne l’énergie provenant de la chaleur naturelle présente dans
la croûte terrestre et dans les couches superficielles de la terre.
2. ORIGINE DE LA GÉOTHERMIE
La chaleur de la Terre provient essentiellement (90%) de la désintégration
d’éléments radioactifs (uranium, thorium, potassium) présents dans les roches et
du noyau terrestre qui génère un flux de chaleur vers la surface.
La chaleur produite par les réactions nucléaires varie avec la composition
chimique des roches mais aussi selon l'âge des roches, raison pour laquelle les
gradients géothermiques sont plus élevés dans les plates-formes jeunes.
Plus la profondeur est grande et plus la chaleur est élevée, elle augmente en
moyenne de 3,3 °C tous les 100 m, mais ces valeurs peuvent être nettement
supérieures dans certaines zones instables du globe et même varier de façon
importante dans des zones continentales stables.
3. LE GRADIENT GÉOTHERMIQUE
Le Gradient géothermique ou accroissement de la température avec la
profondeur varie avec:
La composition chimique des roches (proportion en éléments radioactifs),
Le contexte géodynamique,
La convection, si présence d’eau.
La variation de conductivité thermique (capacité à transférer la chaleur par
conduction thermique) des couches sédimentaires.
4. LE FLUX GEOTHERMIQUE
Le Flux géothermique ou flux de chaleur est la quantité d'énergie évacuée par
la Terre, exprimée par unité de surface et par unité de temps.
Le flux thermique en un point donné est obtenu en multipliant la
conductivité thermique et le gradient thermique. Il dépend de la radioactivité des
roches et du refroidissement de la chaleur initiale de la terre par cristallisation du
noyau terrestre et il est variable suivant le contexte.
5. CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DE LA GÉOTHERMIE
La géothermie est la seule énergie renouvelable qui s’adresse aux deux
grandes filières énergétiques comme illustré sur la figure 1.
production de chaleur
Dr. TEBANI Hocine Page 48
Production de l’énergie électrique
production d’électricité
Il existe trois types d’exploitation de la géothermie :
La géothermie très basse température : exploite des réservoirs situés à moins
de 100 m et dont les eaux ont une température inférieure à 30 °C ; on l’utilise pour
le chauffage et la climatisation grâce à une pompe à chaleur.
La géothermie basse énergie : utilise des aquifères à des températures
comprises entre 30°C et 100°C, on l’exploite dans des réseaux de chaleur pour le
chauffage urbain ou dans le cadre de procédés industriels.
La géothermie moyenne et haute énergie (jusqu’à 250°C) : est utilisée
pour produire de l’électricité via des turbines
7. AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS
7.1 AVANTAGES
Seules les régions volcaniques sont pour l'heure concernées par la géothermie
moyenne/haute température
Le coût des forages très élevé
Les forages doivent être bien réfléchi pour préserver la ressource en eau
souterraine et ne pas la polluée.
LA PILE A COMBUSTIBLE
1. PRESENTATION GENERALE
Une pile à combustible (PAC) permet de convertir directement de l’énergie
chimique de combustion (oxydo-réduction) en énergie électrique, en chaleur et en
eau. Les PAC sont constituées d’un assemblage de cellules électrochimiques, d’où
l’appellation « pile ». La tension aux bornes d’une cellule est souvent de l’ordre de
0,7 V. L’association d’un certain nombre de cellules permet d’obtenir des tensions
et courants électriques adaptés aux besoins.
Le cœur d’une PAC est constitué de trois éléments, dont deux électrodes : une
anode oxydante (émettrice d’électrons); une cathode réductrice (collectrice
d’électrons) séparées par un électrolyte.
L’électrolyte a la propriété de conduire directement d’une électrode à l’autre
des molécules ionisées et de faire barrage aux électrons en les obligeant à passer
par le circuit extérieur de la pile ou leur énergie électromotrice peut être exploitée.
L’alimentation d’une PAC se fait par injection continue de combustible à
l’anode, généralement de l’hydrogène, et à la cathode, généralement le dioxygène
(oxygène dans le langage courant) de l’air ou l’air lui-même. Une énergie électrique
continue est alors disponible aux bornes de la pile.
Historiquement, la première pile à combustible datant de 1839 a été inventée
par William Robert Grove. Dès 1932, ses travaux furent repris par Francis Thomas
Bacon, qui mit au point les premiers prototypes de piles à dihydrogène capables de
produire une énergie électrique. Les premières utilisations concrètes concernent
les missions spatiales dont Apollo, Gemini, et les navettes spatiales. Plus
récemment, les piles à combustible ont connu un regain d’intérêt et ont été
perfectionnées.
Dans cette pile, le dihydrogène arrive au niveau de l’anode, et est ionisé selon
la réaction d’oxydation:
𝐻𝐻2 → 2𝐻𝐻 + + 2𝑒𝑒 −
Les électrons sont captés par l’électrode et injectés dans le circuit électrique.
L’anode constitue la borne négative.
Les protons, quant à eux, passent à travers la membrane constituée par
l’anode. Ils vont migrer à travers l’électrolyte jusqu’à atteindre la cathode.
Avec les électrons incidents à la cathode et l'arrivée de dioxygène, les protons
participent à la réaction de réduction:
4𝐻𝐻 + + 4𝑒𝑒 − + 𝑂𝑂2 → 2𝐻𝐻2 𝑂𝑂
La cathode est la borne positive.
L'équation globale de la réaction est:
𝑂𝑂2 + 2𝐻𝐻2 → 2𝐻𝐻2 𝑂𝑂
Elle est exothermique c'est-à-dire qu'il y a dégagement de chaleur au sein de
la pile (pouvant dépasser exceptionnellement 100 °C!). La vapeur d’eau produite
sort de la pile en emportant une part de l’énergie thermique. Cette chaleur peut
être mise à profit : chauffage, source d’eau chaude.
Au niveau des deux électrodes, les demi-réactions sont catalysées (le platine
est le plus fréquent des catalyseurs).
Dans la pile vue précédemment, les protons migrent entre les électrodes. Ici,
ce sont des ions hydroxydes (𝐻𝐻𝐻𝐻− ) qui se déplacent dans un électrolyte constitué
d’une solution basique (d’où le terme « alcalin »), comme par exemple l’hydroxyde
de potassium (𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾− ).
l’anode avec de l’eau son oxydation catalytique produit des ions H + et du gaz P P
− Les SOFC (Solid Oxyde Fuel Cell) exploitent un électrolyte solide (zircone
dopé aux terres rares) pour produire des ions O 2- . P P
3. AVANTAGES ET INCONVENIENTS
3.1 AVANTAGES
1. INTRODUCTION
Puis. Puis.
Région Localité Type Région Localité Type
(MW) (MW)
ALGER PORT TG FIXE 2x36 El oued EL OUED TG MOBILE 8x23
HAMMA 2 TG FIXE 2x209 TIGHEMT 1 TG FIXE 2x100
Laghouat
BAB EZZOUAR TG FIXE 4x27 TIGHEMT 3 TG FIXE 3x197
ALGER
HAMMA TG MOBILE 2x24 Hassi R’Mel H.RNORD TG FIXE 4x22
SABLETTE TG MOBILE 2x25 GHardaia GHARDAIA TG FIXE 2x8.5
BARAKI TG MOBILE 3x24 Béchar Béchar TG FIXE 4x6
3x15+2x
LARBAA TG FIXE 4x140 ADRAR TG FIXE
20+4x25
BOUFARIK 1 TG FIXE 4x24 ADRAR TG MOBILE 2x23
BOUFARIK 2 TG FIXE 3x235 KABERTENE TG MOBILE 2x23
Blida Adrar
4x23+
BOUFARIK 3 TG MOBILE 2x24 Z.KOUNTA TG MOBILE
4x25
2x23+
BENI MERED TG MOBILE 2x24 TIMIMOUN TG MOBILE
2x25
Tipaza AHMER EL AIN TG MOBILE 3x24 H.M.NORD 1 TG FIXE 5x24
Boumerdes RAS DJINET TV 4x168 H.M.NORD 2 TG FIXE 2x100
AMIZOUR TG MOBILE 8x23 H.M.NORD 3 TG FIXE 3x220
2x16+
IGHIL EMDA TH 2x12 Ouargla H.M.S TG FIXE
Bejaia 2x20
DARGUINAH TH H.M.ouest TG FIXE 4x123
MARSAT TV TV 5x168 H.M.Ouest TG MOBILE 4x23
RAVIN BLANC TV 1x73 OUARGLA TG MOBILE 4x24
IN SALAH
ORAN EST TG FIXE 2x40 ANCENNE TG FIXE 2x3.5
Oran
CENTRALE
Tamanrasset
IN SALAH
MARSAT TG FIXE 8x23 NOUVELLE TG FIXE 4x23
CENTRALE
Relizane RELIZANE TG FIXE 3x155 Biskra OUMACHE 2 TG FIXE 457
TIARET 1 TG FIXE 4x30 Khenchela LABREG TG FIXE 3x140
Tiaret
TIARET 2 TG FIX 3x100 M’SILA1 TG FIXE 2x23
Naama NAAMA TG FIXE 8x23 M’SILA2 TG FIXE 3x100
JIJEL TV 3x196 M’SILA M’SILA3 TG FIXE 2x215
ERRAGUENE TH 1x14.4 M’SILA4 TG MOBILE 12x24
JIJEL
MANOURIAH TH 2x50 AIN DJASSER 1 TG FIXE 2x126
Annaba ANNABA TG FIXE 2x36 Batna AIN DJASSER 2 TG FIXE 2x132
Skikda SKIKDA TV 2x131 Batna AIN DJASSER 3 TG FIXE 277.5
Pour le pôle In Salah – Adrar - Timimoun, le parc sera renforcé avec plus
de 320 MW sur la période 2018-2025.
A noter que 320 MW (16 TG mobiles) ont déjà été installés au niveau du PIAT
: 02 groupes à Adrar, 04 groupes à Timimoun, 08 groupes à Zaouiet Kounta et 02
groupes à Kabertene.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Bruxelles.