Cours Exploitation Miniere Istl Dayda
Cours Exploitation Miniere Istl Dayda
Cours Exploitation Miniere Istl Dayda
On a :
Si le dossier de pré-faisabilité présente des arguments favorables, les corps minéralisés est
étudié plus finement et systématiquement. On resserre la maille, l’échelle, la surface du travail
et la durée est de 2ans.
Cette phase est techniquement et financièrement la plus importante. Elle peut durer 2 à 5
années.
Le site minier et métallurgique est installé. La vie d’un gisement en exploitation est de l’ordre
d’une dizaine d’années, ou plusieurs dizaines d’années.
8. Concession minière est un titre minier que le gouvernement offre à un sujet Congolais
ou Etranger afin d’exercer ces activités minières ;
9. Indice : En géologie ou prospection minière, un indice est, pour une substance
donnée, la révélation en un point, de quelques traces qui permettent d'envisager la
présence de cette substance en grande quantité dans un lieu proche ;
10. Mine : un endroit où se passe l’exploitation d'un gisement des minerais (par exemple :
d'or, de charbon, de cuivre, de diamant, de fer, d'uranium, etc.), que ce soit en travaux
de surface ou en souterrain ;
11. Exploitation recouvre l'ensemble des métiers d'extraction des matières premières
telles que le pétrole, le gaz naturel, et d'autres ressources naturelles, du sous-sol ;
12. Placer : est un dépôt alluvionnaire ou éluvionnaire de sable ou des graviers où
généralement on peut rencontrer une accumulation de minéraux exploitables (or,
pierres précieuses, monazite, cassitérite, ilménite, etc.) ;
13. Exploration : est une phase des recherches géologiques et minières.
14. Une ressource : sont de quantités et des teneurs estimées de minéralisation qui sont
potentiellement économiques sans tenir compte des études techniques et
économiques ;
15. Les réserves sont les parties des ressources mesurées ou indiquées qui peuvent être
exploitées et avoir des minerais économiquement rentables. Une ressource peut
devenir une réserve lorsque les études techniques et économiques ont été faites pour
démontrer qu’elle peut être exploitée ;
16. Les disséminations ou les imprégnations : est un type de minéralisation disséminée
formé par une concentration des inclusions ;
17. Les stockwerks : est une minéralisation disséminée se présentant sous forme d’un
réseau de veines enchevêtrées ou interconnectées contenant du minerai. Ce sont de
petites fissures bourrées de minerais ;
18. Minerais métalliques : les minerais de métaux ferreux (fer, manganèse, molybdène, le
tungstène et), les métaux de base (cuivre, plomb, zinc, étain etc.), les métaux précieux
(or, argent, les métaux du groupe du platine), et les minéraux actifs (uranium, le
thorium et le radium) ;
19. Minéraux non métalliques (aussi connu comme les minéraux industriels) : les non
combustibles, les minerais qui ne sont pas associés à la production de métaux. Ces
minéraux comprennent le phosphate, potasse, sel gemme, sable, gravier, le calcaire, le
soufre, et plein d'autres ;
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20. La gangue est un support pétrographique contenant les minéraux des valeurs. Elle peut
être constituée des minéraux sans valeur comme le quartz, calcite, feldspath et les
roches communes (grès, schiste, calcaire etc).
I.3. EXPLOITATION MINIERE
I.3.1. Introduction
L’exploitation minière consiste à extraire des minerais, c’est-à-dire des roches de la croûte
terrestre contenant des minéraux ou des métaux utiles en proportion suffisamment intéressante
pour justifier leur exploitation.
Depuis ces temps reculés, l’activité minière n’a cessé de progresser et de s’adapter aux défis
auxquels elle a dû faire face. Les méthodes d’extraction et de traitement des minerais n’ont
cessé d’évoluer, mobilisant pour ce faire toutes les ressources de la recherche et
développement.
Pour l’extraction des minerais, les deux principales techniques utilisées sont :
- La mine souterraine,
- et la mine à ciel ouvert.
Le choix du type de mine dépend de différents facteurs, tels que la profondeur du gisement, sa
géométrie, son contexte géologique et géomorphologique, son empreinte au sol et les coûts
d’extraction.
L’exploitation est l’ensemble des techniques et méthodes d’extraction des matières premières
telles que le cuivre, l’or, le pétrole, le gaz naturel et d’autres ressources naturelles de sous-sol.
Mais pour arriver à exploiter une mine, il y a la prospection géologique et l’évaluation du
gisement qui précèdent.
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II.1. INTRODUCTION
L’exploitation à ciel ouvert (MCO ou open pit) est la méthode privilégiée pour extraire le
minerai de gisements situés près de la surface (typiquement entre 0 et 400 m de profondeur) ;
le coût par tonne de minerai extrait est généralement inférieur à celui du minerai extrait en
recourant à des méthodes souterraines.
Les exploitations à ciel ouvert requièrent généralement le recours à des engins de chantier aux
gabarits « hors normes », comme ceux que l’on peut rencontrer dans certaines grosses
carrières ou exploitations de granulats (pelles hydrauliques, chargeuses de fort gabarit…).
La Figure 4 ci-après donne l’exemple d’une exploitation à ciel ouvert en fosse. Il s’agit de la
fosse Royal Hill de la mine d’or de Rosebel exploitée par IAMGOLD, au Suriname.
Le développement des exploitations à ciel ouvert s’explique par les avantages suivants :
Tous ces avantages conduit à des coûts d’exploitation par tonne faible.
Exemple :
Informatique.
- L’ouverture du gisement ;
- Le découpage du champ minier de la carrière et l’enlève des morts terrains (stériles) ;
- Les travaux d’exploitation pour l’enlever du minerai. L’inconvénient majeur dans les
travaux miniers à ciel ouvert est leurs dépendances aux conditions atmosphériques
(pluie, vent, neige, soleil……)
II.2.1.1. Introduction
Une méthode d’exploitation est une progression dans le temps de l’ensemble de gradins à
l’intérieur de la fosse ultime. Cette définition tient compte de la morphologie du gisement.
Les moyens mis en œuvre pour déplacer le stérile et le choix du matériel peuvent déterminer
la méthode d’exploitation.
- Les gisements en forme d’amas et de filon (dressant et semi dressants) : il s’agit soit
du gisement avec stériles juxtaposé et ayant des terrains durs, soit ayant des terrains de
recouvrement superficiels (cuivre, fer…)
- Les gisements subhorizontaux ou tabulaires (horizontal) : gisement sans stérile de
recouvrement qui affleurent (calcaire, porphyre), soit des gisements ayant des terrains
de recouvrement superficiels (lignite, charbon, …).
a) Méthode par fosses emboitées ou excavation
Cas des gisements en amas ou des filons : l’exploitation se développe verticalement en contre
bas par fosse successives comportant du minerai et du stérile que l’on est obligé d’excaver et
de déplacer au fur et à mesure de l’approfondissement des travaux d’exploitation.
C’est une méthode où des terrains en place qui recouvrent la couche minéralisée sont déplacés
et remis en arrière là où on a déjà enlevé du minerai. Cas des gisements subhorizontaux ou en
plateures. Cette méthode présente un avantage qui est la réduction de coût de transport.
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Les moyens mis en œuvre pour évacuer les stériles déterminent les principaux paramètres de
la méthode d’exploitation à ciel ouvert :
Nous avons 5 méthodes d’exploitations basées sur des déplacements des stériles au sein de la
carrière :
- Méthodes sans transport : cette méthode peut être soit simple, soit avec remaniement
des déblais ou terrils. Dans le premier cas, il s’agit de la mise en terril des déblais
directement par l’excavateur employé pour l’enlèvement des mots terrains. Tandis que
dans le second cas, il s’agit de la formation puissante de stérile.
- Méthodes avec emploi d’engins de transport : la méthode est employée lorsque les
déblais sont rejetés dans le terril intérieur au moyen d’engins de transport mobiles
(sauterelles et pont de transfert) et les matériels d’exploitation étant des excavateurs à
godets multiples. La méthode est utilisée lors de l’exploitation des couches
horizontales ou subhorizontales de recouvrement meuble et d’une grande épaisseur.
- Méthodes spéciales : est une méthode où les déblais sont évacués au moyen des engins
spécifiques (Grues, monitors, pompes…). Les Scrapers, monitors et pompes sont
utilisés lors de l’exploitation des couches horizontales et subhorizontales de
recouvrement tendre et meuble alors que les Grues et les remblayeurs sont utilisés
lorsque la couche minéralisée doit avoir un fort pendage et être incluse dans les
terrains durs.
- Méthodes avec transport des déblais : elle est utilisée dans toutes formes de gisements
et toute dureté de recouvrement en employant les excavateurs de tout type ;
- Méthodes mixtes : utilisée pour les couches horizontales ou peu inclinées avec de
recouvrement tendre, meubles ou de dureté moyenne. Les déblais provenant des
gradins supérieurs où l’on emploie les excavateurs de tout type sont transportés dans
les différentes unités de transport jusqu’au terril intérieur ou extérieur, tandis que les
déblais provenant des gadins inférieurs ou l’on utilise les excavateurs à organe de
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travail de grandes dimensions sont rejetés dans le terril intérieur au moyen des
excavateurs et dans le terril extérieur au moyen des engins de transport.
Selon l’ordre, la position des tranchées d’accès au front des carrières sur le niveau
d’exploitation. D’une façon générale, l’ordre de l’exploitation des matériaux suivant le front
de carrière d’un gradin quelconque est déterminé par les moyens d’excavation et le transport.
- Front unilatéral ;
- Front bilatéral ;
- Front central.
Types d’extractions :
Le stade principal en mine à ciel ouvert consiste à élargir petit à petit une tranchée de coupage
dont les parois sont taillées et prennent par la suite la forme d’un gradin.
II.2.4.1. Gradins
- Le front d’attaque ;
- Le talus du gradin.
- Toit du gradin ;
- Mur ;
- Talus ;
- Front d’attaque ;
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Nous signalons que la plate-forme inférieure du dernier gradin s’appelle le fond de la carrière.
Sont des surfaces latérales limitant les vides crées par l’exploitation. Ce sont des plates-
formes et des talus des gradins.
Le géoïde est le niveau de la mer par rapport à un milieu donné. A Lubumbashi le niveau de
la mer est 1200 et c’est le niveau de référence càd que la surface du sol est considérée à ce
niveau. Une fois descendre de 10m, nous avons successivement 1190 ; 1180m, 1170m, 1160
etc.
Représente une surface imaginaire passant par le contour supérieur et inférieur de la carrière.
II.2.5.1. Découverture
Est l’enlèvement du mort terrain qui recouvre un gisement dans le but de l’exploitation à ciel
ouvert. La découverture d’un gisement se fait par le creusement des tranchées principales qui
donnent accès à la couche minéralisée et des tranchées de découpage qui préparent le champ
de la carrière à l’exploitation.
Est le rapport entre la quantité de stérile et la quantité extraite simultanément dans un projet
ou phase d’exploitation.
II.2.5.3. Tempérament
C’est le rapport entre la quantité total des matériaux excavés (stérile et minerai), exprimé en
m3 et la quantité des minerais valorisables en tonnes sèches réalisée à un stade d’exploitation.
Est une distance fictive qu’aurait effectué une benne à une vitesse moyenne hors carrière sur
un plat horizontal pendant un temps égal à la moitié du temps de cycle sur circuit réel.
Le but est de résoudre certaines difficultés en ce qui concerne les évacuations de la population
et la comparaison de deux chantiers différents ou deux carrières ou de 2 époque différentes.
Une entreprise autonome dans le cadre duquel se réalise l’exploitation à ciel ouvert porte le
nom de la carrière ou découverture ou mine à ciel ouvert.
- L’abattage ;
- Le chargement des produits ;
- Le transport ;
- La constitution des terrils ainsi que la constitution des remblais en minerai ;
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De toute les façons, on peut parler aussi d’exhaure, de la stabilité des talus et des travaux de
terrassement.
II.2.5.6. Dispatch
a) Définition et rôle
Dispatching est défini comme un centre de commande qui assure le trafic jouant un grand rôle
dans l’exploitation et il a comme objectif, d’utiliser aux mieux les moyens de production.
- Contrôler les entrées des engins miniers sur le chantier, ainsi que leurs sorties vis-à-vis
de la maintenance ;
- Assurer la gestion des engins d’exploitation tels que pelles, scraper à roues,
chargeuses frontales, sondeuses, niveleuses ou graders, bulldozer, des camions-
bennes, des convoyeurs à bande, des locomotives etc. et du personnel en s’occupant de
la situation des opérateurs pelles, des conducteurs des engins miniers et des
chauffeurs ;
- Régulariser les alimentations des usines de traitement (concentrateur, laverie etc.) sur
base des teneurs renseignées sur différents remblais en minerais ou différents fronts
d’attaque ;
- Planifier la production selon les objectifs à atteindre en organisant des chantiers sur
base des performances des engins d’exploitation et aussi faire une exploitation selon
les priorités fixées.
- Les radio-motorola ;
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- Les ordinateurs ;
- Les cartes topographiques ;
- Les cartes géologiques du gisement etc.
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III.2.1. Généralité
L’exhaure ou l’épuisement des eaux d’une mine à ciel ouvert ou souterraine est l’action de
refouler vers la surface les eaux d’infiltration et souterraines retenues dans les roches.
Lorsque la nappe aquifère se trouve à faible profondeur, environ 10m, l’exhaure peut se faire
comme suit : on creuse généralement les tranchées drainant afin d’éviter les venues d’eau
météorique et de protéger en même temps le camp minier de la carrière contre la pénétration
des eaux souterraines.
Lorsque la venue d’eau est normale, l’eau s’infiltre dans les galeries souterraines sous forme
de gouttes séparées ou des filets plus ou moins importants et est ensuite dirigée vers les
caniveaux, vers les puisards (décanteurs) situés à proximité du puits d’écoulement ou vers
l’orifice de la galerie du jour. Finalement l’eau est pompée soit dans les puits d’écoulement,
soit par la pompe sur le radeau dans les puisards de la carrière.
IV.1. Généralités
Dans la plupart des mines à ciel ouvert, l’accès au gisement est assuré par le creusement des
tranchées ou inclinées pouvant être soit extérieures, soit intérieures.
On classe les schémas d’accès dans une mine à ciel ouvert en quatre groupes qui sont :
- Accès au gisement par tranchées principales séparées càd chaque gradin est découvert
par une tranchée indépendante ;
- Accès au gisement par tranchées principales commune ;
- Accès au gisement par tranchées principales groupées ;
- Accès au gisement par tranchées principales couplées.
On a :
Les tranchées principales intérieures sont généralement situées sur les inexploités de la
carrière pour permettre une circulation facile des moyens de transport.
On a :
1. Généralités
Forage carotté : le but du sondage carotté est de découper en continuité sur toute la
longueur forée, mais par passes successives, une colonne de terrain ou roches puis de
la remonter à la surface du sol pour un examen géologique ou essai au labo.
Forage destructif : l’outil de forage arrage des fragments de roches par abrasion ou
percussion. Les débris de forage (cuttings) sont remontés à la surface soit à l’aide
d’une circulation forcée d’un fluide de forage qui est un mélange de différents produits
comme l’eau, l’huile, l’air, soit à l’aide du courant d’air.
2. Sondeuses à percussion
On distingue :
a) Câble churn-drill : Cette foreuse est engin de forage par battage qui comprend le
trépan, la tige de forage et le verrouillage du câble.
- Le trépan : est la partie principale de la sondeuse qui désagrège la roche sur le fond du
trou de forage, il est en acier spécial ;
- La tige de forage : sert à accroître le poids de l’outil de forage. C’est une barre pleine
en acier qui porte à une extrémité un filetage conique mâle d’assemblage avec le
verrou du câble, et à l’autre extrémité le filetage conique femelle d’assemblage avec
trépan.
- Verrouillage du câble : c’est un dispositif qui assemble le câble avec d’autres
dispositifs.
Dans ce type de machine, l’énergie y est utilisée pour 80% dans la rotation et 20% dans la
percussion. Ces sondeuses forent des trous de diamètre variant de 20 à 50 mm et même plus.
4. Sondeuses rotatives
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Dans les roches tendres et de durée moyenne, la percussion ne donne pas de bons résultats.
D’où l’utilisation des foreuses rotatives entraînées par l’énergie électrique ou pneumatolitique
et/ou hydraulique.
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- Couronnes diamantées : une couronne diamantée est un outil de coupe en acier en forme de
fût auquel on a fixé sous fortes pressions et hautes températures une matrice contenant des
grains en poudre de diamants. Les passages d’eau sont ménagés sur la face de la couronne
pour assurer le refroidissement et l’évacuation des matériaux détachés du terrain par
l’outil.
- Manchons aléseurs diamantés : les manchons aléseurs diamantés sont des outils qui relient
les couronnes diamantées aux tubes carottiers extérieurs ;
- Sabots de tubage : ils sont dans la formation à haut risque d’éboulement (formations
fracturés, morts terrains) dans lesquelles la mise en place du tubage doit impérativement se
faire ;
- Carrottiers : ce sont des tubes en aciers qui prolongent de la couronne et qui permettent la
récupération des échantillons sous leur forme naturelle et les transporte à la surface ;
- Tiges : ce sont des tubes en aciers, étirés sans soudure, destinés à transmettre la poussée et
les mouvements de rotation de la sondeuse (foreuse) à l’outil de forage et amener le fluide
d’injection au fond du trou de forage ;
- Tête d’injection : elle constitue la liaison entre les tiges de forage qui tournent et le reste de
l’installation qui reste fixe et permet ainsi l’injection du fluide de forage dans le train de
tiges ;
- Tubes : le tubage est un procédé par lequel le trou de forage est équipé de tubes (en acier
ou non) fileté, mâle et femelle aux deux extrémités ;
- Produits de forage : un fluide de forage est un mélange homogène de différents produits
(chimique ou non) dont l’eau, de l’huile ou de l’air ayant comme principales fonctions :
nettoyage du trou ; refroidissement et lubrification de l’outil ; la pénétration de l’outil…
1. Introduction
La connaissance du type de terrain est très nécessaire pour la fragmentation dans une mine à
ciel ouvert. Elle permet de déterminer les paramètres de forage (la maille de forage, la
profondeur et le diamètre des trous de mine) et de minage (charge spécifique d’explosif, la
hauteur du bourrage, le mode de raccordement, le mode d’initiation).
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2. Plan de sélectivité
Le salissage est l’addition du stérile au minerai au cours des diverses phases d’exploitation. Il
s’agit de toutes formes de dilution qu’un minerai peut subir par le mélange du minerai et du
stérile ou de deux minerais de natures minéralogiques différentes ne pouvant être valorisés
séparément.
Causes de la dilution :
b. Etablissement de sélectivité
Un lot de forage est un plan représentant les endroits prévus et précis où l’on doit forer. Son
implantation exige la connaissance du terrain (la direction des couches, la succession et leurs
pendages). La succession intervient parce que toute les couches ne sont pas minéralisées et
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que l’on doit s’arranger pour ne pas mélanger les minerais aux stériles lors du minage
primaire.
Dans un carré, la ligne de moindre résistance est la diagonale. En effet, lors du minage
primaire, les produits abattus auront tendance de fuir (se déplacer) suivant la diagonale.
Avec l’objectif de ne pas mélanger les produits, il suffit seulement de placer la diagonale
perpendiculairement à la direction des couches afin de répondre à ce besoin. Ce critère fait
que sur terrain, les trous de mine paraissent être placés en quinconce.
Maille de forage :
La maille de forage est définie par la surface de la maille de forage en m 2 , l’écartement entre
différentes rangées de trous de mine parallèle au front d’abattage et la distance entre deux
trous de mine voisins d’une même rangée (en m).
Les trous de mine étant en quinconce, leur disposition doit satisfaire aux conditions
suivantes :
- Pour éviter la dilution des minerais, l’écartement entre différentes rangées de trous de
mine parallèle au front d’abattage doit être parallèle à la direction des couches et la
distance entre deux trous de mine voisins d’une même rangée doit être perpendiculaire
à la direction des couches ;
- Pour abattre les produits selon la ligne de moindre résistance l’écartement entre
différentes rangées de trous de mine parallèle au front d’abattage doit être inférieure
ou égale à la distance entre deux trous de mine voisins d’une même rangée.
Le plan représentatif du lot de forage à une échelle bien déterminée sur papier se fait en
fonction de la nature de terrain à forer (direction et pendage des couches) et la maille de
forage.
Ce plan est matérialisé sur terrain par les topographes par des coordonnées géodésiques et la
détermination du champ à forer à l’aide des plaques établissant la maille de forage ; cette
opération s’appelle piquetage.
C’est en fonction des types de terrains qu’on tient compte du surforage pour élimer les pieds
de butte après le minage. Le surforage permet une bonne sortie du pied du gadin en vertu de la
progression, et il est fonction de la dureté du terrain. Plus le terrain est dur plus le surforage
est grand afin d’éviter la formation des pieds de butte qui seront difficiles à évacuer avec un
excavateur.
Le diamètre des trous de mine est un des paramètres de base à tout calcul de fragmentation.
Les dimensions de la maille de forage augmentent avec les diamètres de trous de mine.
Paramètre de minage
Mode de raccordement
Il existe plusieurs modes de raccordements réalisés dans une mine à ciel ouvert en fonction
des contraintes du lieu et des résultant attendus : pendage des couches, puisards, matériaux à
sauvegarder comme câbles électriques, pompes….
Mode d’initiation : il se fait par électrique ou par feu (au moyen d’une mèche lente et d’un
détonateur ordinaire).
3. Minage (tir)
Le choix de la méthode d’abattage est généralement guidé par la dureté des roches à excaver.
L’abattage à l’explosif est indispensable dans les roches semi dures et dures.
Il existe quatre méthodes bien distinctes d’abattage à l’explosif dans l’exploitation à ciel
ouvert :
- L’abattage des trous de mine ordinaires de petit diamètre (40 à 50mm) : elle s’impose
lorsque certain nombre de bandes de roches de compositions différentes que l’on ne
doit pas mélanger et elle est aussi utilisée en minage secondaire des gros blocs. La
profondeur des trous de mine varie avec l’épaisseur des bancs à exploiter et ne dépasse
habituelle 3m (jusqu’à 5m). Avantage : les matériaux sont bien fragmentés ;
- L’abattage des trous de mine de grand diamètre (200 à 400mm) et de grande
profondeur : Cette méthode utilise une sondeuse puissante permettant de forer dans
tous le sens (horizontal, vertical et incliné) ;
- L’abattage par trous de mine pochés : Elle consiste à élargir peu à peu le trou de mine
à sa base en faisant exploser au fond du trou primaire sous un légère bourrage une
petite quantité d’explosifs brisant pour créer une cavité permettant de concentrer une
plus forte charge d’explosifs ;
- L’abattage par trous grand fourneau de mine : la méthode est utilisée lorsqu’il est
nécessaire d’enlever des morts terrains de dureté excessive pour des gradins de grande
hauteur (30m ou plus).
Le but du minage :
Désagréger les terrains présentant une certaine durée afin de faciliter le travail des
engins de chargement ;
Réduire ensuite les dimensions des gros blocs pour être chargés ensuite dans les unités
de transport, ainsi que les blocs dépassant les dimensions des mailles du concasseur à
l’usine de traitement.
- Préparation du coup de mine
La préparation du coup de mine est une opération qui consiste au chargement des trous de
mine jusqu’à la mise au feu. Le chargement de trous de mine se fait soit par cartouches
cylindriques, soit à l’aide des explosifs en grains (ANFO), soit enfin au moyen d’explosifs
sous forme d’émulsion.
- Le curage : il se fait pendant et après le forage de la profondeur projetée (par jet d’air
comprimé ou par jet d’eau). Cette opération se fait également à la veille d’un minage
primaire en découvert ;
- Amorçage et chargement d’explosif : l’amorçage est la période technique durant
laquelle l’énergie circule des explosifs d’initiation sensibles et puissants utilisés en
quantité faible vers les explosifs relativement sensibles utilisés en quantité importante
en vue de la désagrégation du massif rocheux. On a quelques artifices d’amorçage
comme : cordeau détonant, Tube Nonel
- Bourrage : il se fait après la pose de la charge explosive dans le trou de mine. Ce
bourrage se fait soit au moyen des cuttings de forage, moyen de stériles ou soit encore
au moyen des sacs de sable ;
- Maître cordeau ou cordeau principal : Après avoir fait le bourrage, on découpe le
cordeau dérivé ou secondaire sortant du trou d’une longueur de 0,5m. toutes les
extrémités des cordeaux dérivés sont alors raccordées au maître cordeau ou cordeau
principale qui est déroulé en suivant le schéma prévu pour la mise à feu. Cordeau
principal est déposé en évitant les coudes brusques. Tous les cordeaux dérivés sont
fixés sur le maître cordeau soit à l’aide ;
- Nettoyage du chantier : on concentre tous les cartons et papiers qui contenaient les
explosifs en un lieu qui ne sera pas perturbé par les tirs. Ce tas sera brûlé après le
minage ;
- Sécurité de minage : avant la mise à feu, on déplace tout engin minier à une distance
d’environ 200m ;
- Mise à feu : L’explosion de la charge peut être réalisée avec du feu ou du courant
électrique.
Toute préparation du coup de mine doit commencer par l’élaboration d’un plan de tir dont les
éléments principaux sont :
Le plan de minage et la détermination des conditions de succès d’un tir sont soigneusement
liés aux exigences des résultats de la foration primaire qui sont :
Ces exigences complètent les conditions de réussite d’un tir qui reposent principalement sur le
respect de la banquette, du bourrage, de la maille de forage, de l’amorçage et la séquence
d’initiation de tir.
Les schémas de tirs couramment utilisés tiennent compte des contraintes du lieu où on se
trouve et des résultats escomptés :
4. Débitage secondaire
Les gros produits par des tirs primaires que les unités de transport et excavateurs ne peuvent
enlever directement sont chose courante dans les découvertes ou carrières et présentent un
problème qui préoccupe souvent les exploitants. Il en est de même lors de l’existence des
pieds de butte et des bosses après le minage secondaire. Ainsi, les gros, les pieds de butte, les
bosses après le tir primaire nécessitent l’exécution du débitage secondaire pour améliorer la
fragmentation.
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1. GENERALITE
L’exploitation d’une mine souterraine consiste à extraire le minerai d’un gisement à partir de
puits et de galeries créés sous la surface du sol, sans qu’il soit nécessaire d’enlever
l’intégralité des matériaux stériles qui le surmontent. Dans les mines souterraines, on pratique
une extraction plus sélective comparativement à celle opérée dans les mines à ciel ouvert, le
rapport entre le volume de stériles et le volume de minerai extrait y est d’ailleurs beaucoup
moins élevé.
Les stériles sont souvent utilisés en tant que matériau de remblayage pour servir au
renforcement des parois et plafonds des excavations souterraines. Les stériles qui ne servent
ni à la construction ni au remblayage sont remontés à la surface pour y être entreposés.
Pour une exploitation souterraine, une quantité minimale de morts-terrains est donc enlevée
pour accéder au gisement ; elle correspond aux travaux d’ossature, par exemple, des rampes,
des descenderies, des galeries, des puits…
Ces derniers permettent d’accéder au minerai et de mettre en place toutes les infrastructures
nécessaires pour assurer l’aération, l’exhaure, l’accès du personnel et l’évacuation du minerai.
La Figure ci-dessous présente une coupe transversale typique d’une mine souterraine.
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Les fondations du chevalement du puits principal reposent sur les morts-terrains, il abrite le
skip qui sert de monte-charge. Le fond du puits sert de puisard.
À différentes profondeurs de la mine, des galeries horizontales sont creusées qui permettent
d’atteindre la zone minéralisée ou d’accéder aux chantiers.
Des rampes d’accès sont utilisées pour atteindre les différents niveaux d’exploitation. Le
minerai peut être envoyé vers un concasseur souterrain pour y être fractionné, avant d’être
stocké dans la trémie à minerai. Des galeries d’exploration sont creusées pour échantillonner,
à l’aide de forages, les zones minéralisées se situant plus en profondeur.
Un taux de roche excavée souvent moindre que pour une mine à ciel ouvert ;
Une teneur de la minéralisation variant de modérée à très haute ;
Une profondeur allant de 200 à 3 000 m (voire plus) ;
Un investissement généralement plus élevé que celui nécessaire dans les mines à ciel
ouvert ;
Une étendue de l’opération en surface plus faible (d’où une réduction de l’impact
environnemental) ;
Une récupération possible de la roche stérile pour servir au remblayage souterrain (une
diminution des rejets à la surface) ;
Des coûts de production à la tonne généralement plus élevés que ceux des mines à ciel
ouvert ;
Un échéancier de mise en production plus long ;
Des risques plus élevés.
Définition des concepts :
PUITS
Constitue une voie d’accès importante pour les personnels, les minerais et les autres activités
minières (aération, exode, électricité, matériels. Les puits bornes sont des puits qui n’arrivent
pas au jour ou à la surface.
Fonçage de puits
La où les méthodes pour creuser les puits dépendent de la forme de la taille, de la profondeur
maximale à atteindre, de la consistance des roches à traverser, les venues des eaux. La vitesse
de fonçage dépend de la nature de la roche.
GALERIE
Forme :
Forme trapézoïdale et circulaire : elles supportent bien la charge qui vient de l’extérieur. La
paroi déterminant la forme d’une galerie s’appelle parement. Les galeries les plus courantes
ont un 1.5-3m en général et 2m de haut.
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SOUTENEMENT :
- Bois : n’est pas résistant, s’altère facilement par l’eau, pourri facilement mais présente
un avantage qui est : le prix est moins chère, peut être réemployé mais est une
méthode ancienne ;
- Métal : Il est résistant et peut être utilisé plusieurs fois mais présente un inconvénient
qu’il se rouille dans l’eau ;
- La maçonnerie (béton armé) : il est solide, résistant mais coûte trop chère.
L’ABATTAGE
Il se fait à l’explosif en recourant aux produits chimiques qui ont un pouvoir détonnatif.
CHEVALEMENT
C’est une super structure qui peut être en métal ou en béton armé, il protège le puits contre les
intempéries. On le construit surtout là où il ya une topographie élevée pour éviter le dommage
des biens en cas d’inondation.
ELECTRIFICATION DE LA MINE
Elle est importante surtout dans la qualité des travaux et pour éviter les accidents, elle facilite
un bon rendement lors de la production.
TRANSPORT
LE GRISOU (méthane)
Origine : il est produit par la matière organique et il est à la base de nombreux dégâts surtout
si celui-ci est concentré. Le dégât dû au grisou s’appelle grisoutage.
Le grisou provoque des dommages instantanés et pendant l’exploitation il faut éviter les
poussières qui provoques une asphyxie lorsque l’air contient 6% de CH 4, il devient explosif.
Le grisoumètre est appareil qui permet de contrôler le pourcentage de grisous dans un
périmètre donné.
- Etincelle à l’allumette ;
- Moteur à combustion ;
- Frottement des machines ;
- Les explosifs etc ; les causes d’inflammation sont diverses.
- Dimensions du gisement ;
- Configuration du gisement (géométrie : pendage) ;
- La valeur des minerais ;
- Composition du minerai ;
- La résistance et la stabilité du massif rocheux etc.
38
39
Elle s’applique aux gisements horizontaux, subhorizontaux et pentés. Et surtout pour les
roches sédimentaires. Elle est couramment utilisée pour l’exploitation des charbons.
L’abattage du minerai se fait par tir de mines horizontale en avançant sur plusieurs fronts. Le
minerai extrait, laisse des vides « chambres », ces dernières sont séparées entre elles par des
piliers de minerais laissé en place pour empêcher les toits de s’effondrent.
Cella implique une étude approfondie de la résistance des roches, de la portée de la couche
supérieure et d’autres facteurs comme la fissuration….
Pour rendre ces piliers encore beaucoup plus solides, on recourt aux boulons d’encrage. Les
chambres servent de fois des voies de roulage donc pour l’évacuation jusqu’au silos. Cette
méthode est très bénéfique car elle permet de récupérer l’ensemble de minerais et comme
danger chute des blocs et circulation du matériel.
2) Chambres magasins
C’est méthode d’exploitation classique répandue. Elle s’applique bien sur le gisement à forme
régulière fortement penté (incliné).
Principe : la plus grande partie du minerai abattu est provisoirement laissée sur place et
utilisée comme plancher du travail et comme soutènement provisoire d’apparemment.
Lorsqu’on abat, l’augmentation est ± de 60% et c’est 40% qui doit être exploité. Le minerai
stocké est soutiré à la fin de l’exploitation minière. Cette méthode est difficile de la mécaniser
car chaque fois qu’on progresse, on laisse le minerai.
Inconvénient :
Elle s’applique pour le gisement fortement incliné et doit être contenue dans un massif
rocheux de bonne stabilité. Le minerai est abattu et déblayé par tranche horizontale et en
montant.
Au fur et à mesure où on avance avec l’exploitation, on recouvre le vide par le stérile et cela
pour la garder la stabilité. Les remblais (stérile) proviennent de fonçage des galeries.
Principe : on prend une tranche subdivisée en sous tranches ; on prend trois tranches où on
choisi les vides. La moitié de minerai est récupérée par effondrement.
Le gisement est découpé en panneau ± 100m de hauteur dans lequel sont tracés les spous-
niveaux. Les panneaux sont ensuite subdivisés en chambres et piliers. Elle permet un très fort
taux de récupération des minerais. La méthode est relativement sûre par ce que le minerai est
récupéré par un point de soutirage. Les mineurs ne sont pas exposés aux chutes du bloc.
Elle s’applique au gisement moyennement à fortement incliné, surtout pour les exploitations
très profondes. Elle s’applique aussi lorsque le minerai se fragmente à l’explosif en blocs.
Cette méthode entraine l’effondrement du toit et l’affaissement de la surface de terrain de
couverture.
Inconvénient :
Principe : le gisement est divisé en panneau puis en sous niveau. Les trous de mine sont forés
en éventail, puis on change avec la poudre il y a foudroyage.
41
Dans la masse on a le minerai et le stérile. Ce qui est difficile de faire la sélectivité : c’est un
autre inconvénient.
En général, les premiers matériaux évacués sont essentiellement constitués des minerais qui
diminuent au fur et à mesure qu’on avance et on aura beaucoup de stérile qui conduira
l’opérateur à l’abandon de l’endroit.
Elle s’applique au massif des grandes dimensions dont le réserve peut contenir 10 8 tonnes. Le
minerai doit se désagréger facilement en fragment et on peut extraire par an 10 à 30 millions
des minerais.
Le gisement est découpé en unité de grande dimension, càd en blocs dont l’exploitation peut
s’étaler sur plusieurs années. Le foudroyage des blocs est provoqué en pratiquant une saignée
horizontale des blocs à sa base, ce qui provoque des tensions et la dislocation des blocs en
fragments de taille permettant leur passage vers le point de soutirage. Parfois le mineur peut
intervenir pour morceler les fragments plus gros.
Inconvénient : la difficulté réside dans l’exécution des travaux préparatoires causant des
délais importants avant le début de la production. Délais qui peut avoir un effet négatif sur les
projections financières des investissements.
Remblayage
Est l’opération minière qui consiste à remplir le vide causé par l’exploitation minière. Les
matériaux qui sont utilisés, peuvent provenir de la mine ou de l’extérieur.
- Dans les mines, ces matériaux proviennent du traçage des galeries, du puits, … qui ont
été stockés ;
- A partir de la surface, après les étendues, ces matériaux répondant à certaines
caractéristiques géomécaniques sont transportés pour être utilisés dans la mine.
42
43
L’importance de remblayage :
Engins
Il correspond à la fosse optimale qui donne la plus grande marge bénéficiaire, c'est-à-
dire un profit maximum.
En effet, le profit est la différence entre la recette totale (Ret) et le coût total
d’exploitation (Cte).
I.4.1 Définition du rapport « Cash flow brut/ Recette » d’un projet d’exploitation
Le cash flow brut Cfb d’un projet d’exploitation est défini par
Avec :
Ctmp : coût se rapportant aux dépenses consenties dépuis l’extraction minière jusqu’à
l’opération de mise sur le marché des métaux récupérés dans un projet d’exploitation
Cstp : le coût d’enlèvement et de mise en terril du cubage de stériles contenus dans un
projet d’exploitation ;
Rep : les recettes réalisées par les tonnes métal récupérées du tonnage du minerai tout-
venant extraits dans un projet d’exploitation
Le cash flow brut (Cfb) relatif à une phase d’exploitation :
Est la différence entre (Rép) la recette correspondant au tonnage du minerai tout venant
(ΔTmin) contenu dans la phase d’exploitation étudié ou considéré et (le Ct) le coût total
d’exploitation comprenant les dépenses de production de tonnes métal marchandes, des frais
de transport et de mise sur le marché de ces dernières ainsi que les dépenses d’exploitation
minières, de mise en terril et de constitution de remblais à minerai.
L’une des règles américaines (G. PANOU 1991) de bonne pratique spécifie que : « une
entreprise est viable lorsque le cash-flow brut est égal ou supérieur à 40 % des recettes ».
Une exploitation minière à ciel ouvert par la méthode des fosses emboîtées est viable lorsque
le cash-flow brut est égal ou supérieur à 30 % des recettes et que chacune des fosses
successives d’exploitation est bénéficiaire (c'est-à-dire entre la profondeur optimale et la
profondeur limite) », soit Kcr ≥ 30%.
On arrête l’exploitation à ciel ouvert lorsque le prix de revient total d’une tonne de minerai
extraite à ciel ouvert devient supérieur au prix de vente d’une tonne de minerai tout venant ou
traité.
48
La hauteur du gradin
La largeur de la plate-forme de travail
La banquette de sécurité
La largeur minimum de l’exploitation
L’angle de talus du gradin
L’angle de talus de bords de la mine à ciel ouvert et de talus de liquidation
La largeur des pistes ou inclinés
La pente des pistes ou inclinés
1. Dans les roches tendres, enlevées sans travaux de tir : la largeur d’une plate-
forme est donnée par la somme de parties intégrantes sur la figure ci-après :
Soit:Bs= A+ S 1+ Bt + S 2(m)
49
La banquette de sécurité est une plate-forme que l’on laisse à chaque gradin et sur les
bords inexploités ou les bords de la fosse ultime pour améliorer la stabilité des flancs ou des
buttes. Elle varie habituellement entre 20 et 50 % de la hauteur des gradins suivant la nature
de terrain.
BTS =Hg¿
Avec :
II.1.6 Angles de talus des bords de la mine à ciel ouvert et de talus de liquidation
L’angle de talus des gradins, la largeur de la plate-forme de travail et la largeur de la
banquette de sécurité étant déterminés, on procède à l’établissement des angles de talus de
bords de la mine à ciel ouvert.
50
1. Pour une route de deux bandes, ridelles et drains compris, la largeur minimum de la route
doit être quatre fois la largeur de la benne
2. il faut laisser à gauche et à droite de la benne la moitié de sa largeur pour une route ayant
une seule bande de transport
Nota bene : Une étude faite par Skelly et Coy par le bureau des mines des USA a
établi les largeurs suivantes des routes en courbe pour les bennes de 100 tonnes et 170 tonnes.
A ces valeurs, il faut ajouter 5 mètres pour la ridelle et le drain.
Par ailleurs, cette largeur doit être suffisante pour permettre les manœuvres des engins
et répondre en même temps aux impératifs de sécurité du personnel et du matériel minier.
51
La configuration du fond doit être autant que possible arrondie en épousant le contour
du gisement exploité, ce qui diminue les travaux de découverture.
Pour déterminer les paramètres du champ miniers, on utilise la méthode analytique, graphique
et numérique.
En se basant sur le tonnage métal produit et planifié aux usines de traitement, tout exploitant
d’une mine à ciel ouvert peut estimer le tonnage de minerai tout venant à alimenter aux usines
de traitement.
Hg
2 1
1: Réserves prêtes
3 2: Réserves préparées
3+2+1 : réserves découvertes
Figure 2.12. Trois catégories de réserves pour planifier l’exploitation à ciel ouvert
52
a. réserves découvertes : Il s’agit des réserves mises en évidence après l’achèvement des
travaux de prospection et l’évaluation du gisement
b. Réserves préparées : ce sont les réserves pour lesquelles tous les travaux préparatoires
(enlèvement des morts terrains, assèchement préalable du champ minier) sont terminés et qui
pourraient être mises en exploitation sous certaines contraintes.
Pendant que le chargement des produits abattus se fait dans la zone des réserves
prêtes, la foration des trous de mine se fait dans la zone des réserves préparées, tandis que les
travaux de découverture se font dans la troisième zone afin d’accéder aux réserves
découvertes.
On entend par réserves de minerai dites normatives une partie du gisement complètement
préparée pour extraire du minerai qu’elle contient durant une période fixe (quelques mois
d’habitude). Autrement dit, les réserves de minerai normatives appartiennent à la catégorie
des réserves prêtes.
53
Htr
A’
Bt
Le volume d’une tranchée d’accès incliné peut être calculé à l’aide de la formule ci-
dessous :
54
Htr 2 Bt Htr
Vt =
i [ +
2 3 tan α ]
(m3)
Avec :
Bt 2 φ . Bt
Vt =φ (Htr− ) (m3)
2i 3
Avec :
tan α . tan δ 1
φ= Ou φ=
tan α −tan δ cot δ −cot α
Htr
Bt
Vt =¿
Htr
A
L Bt
Le volume total d’un ensemble des tranchées principales d’une mine à ciel ouvert
quelconque représente le facteur très important qui intervient en premier lieu dans le choix de
la comparaison des schémas d’accès. En effet, il détermine dans une mesure considérable le
montant des investissements primaires.
Le volume total des morts terrains qui doit être enlevé pour découvrir une bande de
réserves normatives représente la deuxième partie intégrante des travaux préparatoires. On dit
que c’est un volume primaire de l’enlèvement des morts terrains ou des stériles.
B C
Hg Ts Bs
A D
Hg’
β
?
Bt Am
:
Figure 3.8. Coupe verticale montrant le volume primaire d’enlèvement des morts-
terrains (méthode d’exploitation par tranchées successives)
Tous les calculs relatifs au choix du schéma d’accès rationnel sont précédés de
l’établissement des éléments de base de l’exploitation à ciel ouvert et des dimensions du
champ minier.
Hg
Figure 3.9. Coupe verticale et vue en place montrant le profil et le plan du tracé des
tranchées principales
59
Une approche par formule empirique établie essentiellement sur base des
« essais « ou des « expériences ». Cette approche quoique donnant des résultats
proches de la réalité dans certains cas, ne peut être généralisée car limitée par « les
hypothèses de travail ».
Une approche analytique basée sur une formulation à partir des lois physiques et
un raisonnement analytique sur le phénomène.
IV.1.1 Méthodes empiriques
Lorsque l’abattage des roches se fait par des travaux de tirs, le problème principal des calculs
technologiques consiste à déterminer « la ligne de moindre résistance » au pied du gradin Wp.
Mais avant toute chose, il convient de justifier l’inclinaison des trous de mine (trous de mine
verticaux ou trous de mines inclinés).
Le choix sur l’inclinaison ou non des trous de mine étant fait, on détermine la ligne de
résistance au pied du gradin compte tenu des conditions géologiques et technologiques ; à
savoir :
Figure 4.4. Schéma de mise à feu des trous de grands diamètres et des tranches à abattre de
grande épaisseur
1. dans les mines importantes, on fait exploser 100 000 à 300 000 tonnes de minerai
par jour correspondant à 20 à 70 tonnes d’explosifs par jour. Ceci constitue de
petits séismes journaliers.
2. le délai de mise à feu améliore l’efficacité de minage
3. il donne un temps nécessaire à chaque nouvelle face libre de se créer avant la
rangée suivante
Un bon minage évite d’une part la fragmentation inégale de la roche et d’autre part les
gros blocs, les bosses ou les pieds de butte obtenus après un minage primaire occasionnant
toujours des frais supplémentaires lors du minage secondaire.
62
Le rendement des excavateurs à godet unique est en réalité, plus faible du fait que le
godet ne se remplit pas complètement, car il reste en dedans des vides entre les fragments des
roches.
D’autre part, la durée effective du cycle est plus grande que la durée théorique. Et ceci
à cause des divers retards dus à l’intervention de plusieurs facteurs aussi bien d’origine
technique que humaine :
Le rendement théorique horaire des excavateurs à godets multiples est définit par
l’expression suivante :
60 ×Cg × N × Kr
Rth=
f
Avec
IV.3. Transport
Rappelons que la distance standard représente une distance fictive qu’aurait effectuée une
benne ou un camion à une vitesse moyenne hors mine à ciel ouvert sur un plan horizontal
pendant un temps égal à la moitié du temps de cycle sur un circuit réel. Distance réelle
entre les points de chargement et de déchargement.
Il s’agit de faire un aperçu des généralités sur l’exploitation des mines à ciel
ouvert en parlant des travaux préliminaires, des quatre opérations technologiques à ciel ouvert
(fragmentation, chargement, transport et mise en terril et constitution des remblais à minerais.
Cette partie a pour but d’évaluer économiquement toutes les dépenses à consentir pour
l’exploitation minière, le traitement (minéralurgique ou métallurgique), les frais de transport
et de la mise sur le marché des tonnes métal produites en s’appuyant sur la planification pour
arriver en fait à la rentabilité de ce projet sous deux scénarios, soit la vente des produits sous
formes des concentrés. Soit sous formes des tonnes métal produites.
Il est également intéressant d’envisager une étude de sensibilité qui tiendra compte
des diverses variations de la rentabilité (VAN) en fonction des cours (des concentrés ou des
métaux produits), des rendements de récupération (minéralurgique ou métallurgique) et du
taux d’actualisation.
a) La morphologie du gisement
L’examen morphologique du gisement permet à l’exploitant de faire le choix du mode et
de la méthode d’exploitation du gisement étudié.
b) La stratigraphie
Il s’agit de donner l’ordre normal de superposition des couches du gisement
65
c) La minéralisation
Il faut décrire les minerais qui se caractérisent par les associations minérales :
L’oxyde dolomitique ou siliceux
Les mixtes
Les sulfures
Il est également nécessaire de donner les teneurs de minerais à exploiter
d) La tectonique
Il faut connaître l’ensemble des déformations des terrains sous l’effet des forces internes,
postérieurement à leur mise en place.
e) Les réserves
Les réserves géologiques ou probables sont celles qui sont évaluées lors de la prospection
semi-détaillée ou semi-systématique grâce aux travaux miniers (puits, tranchées) et des
sondages ;
Les réserves exploitables sont celles qui sont évaluées au cours de la prospection
systématique ou détaillée. Elles sont plus précises et tiennent compte de pertes en
minerais résultant soit de la sécurité ou l’accessibilité difficile à certaines zones
minéralisées pour déterminer les réserves certaines du gisement étudié.
Il faut affecter à ces réserves un coefficient de récupération minière pour tenir compte de
certaines contraintes liées aux difficultés éventuelles qu’on peut rencontrer en cours
d’exploitation. Pour les mines à ciel ouvert, on considère un coefficient de récupération
minière de 0,95.
f) L’hydrogéologie
Il s’agit d’une science de la géologie qui s’occupe de la recherche et du captage des eaux
souterraines.
La présence de l’eau dans une mine à ciel ouvert cause :
L’instabilité des flancs ;
Le risque éventuel d’éboulement ;
Le risque de noyage.
La base indispensable de la gestion de l’eau souterraine repose sur l’identification des
aquifères par leur structure, leur configuration et leur comportement. De ce fait, la gestion
des aquifères en ce qui concerne le rabattement, le drainage des eaux dans les mines à ciel
ouvert et le captage des quantités d’eau importantes pour les besoins industriels et
domestiques repose sur la connaissance précise des paramètres hydrogéologiques.
66
a) Première étape
Elle consiste à l’enlèvement de tous les obstacles aussi bien du genre naturel qu’artificiel qui
s’opposent à l’exécution des travaux miniers dans l’enceinte ou dans le champ de
l’exploitation à ciel ouvert. Il s’agit :
a) Deuxième étape
Elle consiste à l’assèchement du champ minier de la mine à ciel ouvert et la prise des
mesures contre les venues d’eaux météoriques et souterraines.
Par des moyens mécaniques en utilisant comme engins miniers : des sondeuses, des
excavateurs (à godet unique ou à godets multiples), des camions bennes, des bulldozers, des
niveleuses ou graders, des scrapers à roue ou motoscrapers.
Par des moyens hydromécaniques de deux façons :
a) Dans les roches tendres avec comme équipement principale : le monitor et les pompes
b) Dans le gisement se trouvant soit dans les régions fortement marécageuses, soit au
fond des cours d’eau, soit dans le lac avec comme équipement principale : les dragues, en
particulier par les draglines.
Dans certaines conditions, on utilise le procédé manuel pour extraire du minerai du sous-
sol :
Dans les pays à mains d’œuvres chère, on exploite des petits gisements riches ;
Dans les pays à mains d’œuvre moins chère, on exploite des gisements erratiques
(irréguliers)
Dans le procédé mécanique d’un gisement exploité par la méthode de fosses
emboîtées, l’exploitation du gisement consiste à une combinaison d’une suite des techniques
et opérations minières (abattage, chargement, transport, mise en terril, constitution des
remblais de minerais, reprise de stock de minerais, terrassement).
Faisons remarquer que :
Terrassement, est une opération minière qui vise :
Le traçage des pistes ou des routes d’accès
Le maintient en bon état des pistes et des remblais
Le soulagement de travail des excavateurs
La préparation des futurs champs miniers
68
Avant de parler de toutes ces contraintes, nous allons parler des concepts de base ci-
dessous :
Dilution ;
Teneur de coupure ;
Rapport de découverture ;
Tempérament ;
Distance standard.
V.3.2.1. Concepts de base
V.3.2.1.1. Dilution
Notons que la dilution entraîne inévitablement une diminution de la teneur du minerai
abattu par rapport à celle du minerai en place.
Cette dernière est due aux phénomènes suivants :
Naturels tels que :
La présence des stériles intercalaires
La faible puissance du gisement
L’absence d’une séparation nette entre le gisement et les terrains de recouvrement et
encaissant.
tp−ta
D=100 〔%〕
tp
Avec D : dilution en %
tp : teneur du minerai en place
ta : teneur du minerai abattu
70
Dans les deux approches, mais surtout dans celle de Lane, deux autres facteurs
importants viennent influencer la détermination de la teneur de coupure :
Les attentes concernant l’évolution du prix des métaux
La capacité technologique de récupérer ultérieurement le minerai à plus faible teneur
laissé sur place.
Pour le premier facteur, considérons ce qui se produit lorsque le prix du métal
diminue, théoriquement, il faut exploiter à une teneur de coupure plus élevée pour compenser
les coûts d’exploitation. Ce comportement est correct si l’on prévoit que le prix du métal
n’augmentera pas dans un avenir proche. Si au contraire, on prévoit une hausse à court ou
moyen terme (disons sur un horizon de 1 ou 2 ans), alors, il serait plus rentable d’écouler
maintenant du minerai plus pauvre et de conserver le minerai plus riche pour plus tard (les
gains futurs compensant pour les pertes actuelles). Evidemment, il est extrêmement difficile
de prévoir les prix des métaux même sur un horizon de deux ans et l’exercice demeure
périlleux.
Concernant la capacité technologique de récupérer du minerai délaissé, ce facteur
dépend en grande partie du mode d’exploitation de la mine et du traitement de minerai. Si l’on
peut récupérer le minerai délaissé, alors on peut se permettre d’appliquer plus facilement une
haute teneur de coupure. S’il est impossible de récupérer du minerai délaissé, alors la teneur
de coupure sera nécessairement revue à la baisse (et il sera impossible d’appliquer
directement l’approche de Lane).
b) Teneurs de coupure limite
Les teneurs de coupure ne peuvent être choisies entièrement librement, elles doivent
tenir compte de la capacité des installations et du marché. Si l’on choisit une très forte teneur
de coupure par exemple, il faut être en mesure d’exploiter suffisamment du minerai riche pour
pouvoir alimenter le concentrateur. De même plus le concentré sera produit et l’on doit
s’assurer que l’usine métallurgique pourra traiter ce concentré. Plus de métal sera obtenu et
des débouchés doivent exister pour ce produit.
Taylor et Lane reconnaissent trois facteurs limitatifs importants. Pour chacun,
correspond une teneur de coupure limite :
Limite de la mine (exploitation minière) ;
Limite de traitement du minerai (concentrateur)
Limite du marché (contrats de vente)
72
Fv
tc 1=
ρc ( p−k )
Avec
On notera que le facteur temps intervient dans la détermination de la teneur de coupure par
la présence des coûts d’opportunité.
73
Par ailleurs, les frais fixes sont ouverts par le minerai traité au concentrateur.
Les différents symboles ( Fv , ρc , p, e, k, Cop et Qt) ont la même signification que dans
les deux formules précédentes.
Dans ce cas, les frais fixes doivent être supportés par la quantité de métal produite.
Faisons remarquer que la détermination de trois teneurs de coupure limites ne demande pas de
connaître la distribution des teneurs du gisement.
V.3.2.1.4. Tempérament
saturation en eau des flancs permettent de définir les angles de talus (de gradin et de
liquidation).
La stabilité de talus dans l’exploitation des mines à ciel ouvert joue le rôle très
important : d’une part, il est nécessaire et impératif de réduire les dépenses de découverture
(angle de talus élevé) et d’autre part, on doit assurer simultanément la sécurité du personnel et
du matériel (angle de talus faible) ; c’est ainsi qu’il est toujours recommandé de rechercher
l’angle de talus optimal.