Compt Géné Version Enseignant
Compt Géné Version Enseignant
Compt Géné Version Enseignant
I. Les immobilisations
A. Définition
B. Classement comptable des immobilisations
C. Acquisition des immobilisations
D. Production des immobilisations par l’entreprise elle-même
A. Capitaux propres
B. Emprunts
C. Crédit-bail
III. Applications
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I- Les immobilisations
A. Définition
1. Immobilisations non financières
Les immobilisations non financières sont des biens ou des droits réels :
- identifiables ;
- dont l’entreprise est propriétaire ;
- et qui contribuent durablement à des recettes nettes au profit de l’entreprise (cf. Code de
commerce, art. D10 et PCG art. 211-1).
Les immobilisations non financières sont classées en immobilisations corporelles et
immobilisations incorporelles.
a- Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont des actifs physiques (immeubles, matériels, etc) :
- détenus pour les besoins de l’entreprise (pour produire, pour être loués ou pour son
fonctionnement interne) ;
- et qu’il est prévu d’utiliser au-delà de l’exercice en cours.
Comptes 23
CLASSE 2
Pour plus de détails, consulter la liste intégrale des comptes, éditions Foucher,
document autorisé aux examens et concours.
211. Terrains
212. Agencements des terrains Travaux mettant les terrains en état d'utilisation
(clôtures, fossés de drainage, etc.).
213 Constructions Bâtiments, ouvrages d'infrastructure et leurs
. installations, agencements et aménagements
Les aménagements et installations sont des travaux incorporés au bâtiment mais dont la durée de
vie est plus courte (ex. : ascenseurs, installation téléphonique, installation de chauffage, etc.).
215. Installations techniques , matériels et Machines, outillages, installations techniques
outillages industriels complexes.
218. Autres immobilisations corporelles
2181. Installations générales Installations et agencements incorporés dans des
agencements et aménagements immobilisations dont l'entreprise n'est pas
divers propriétaire.
2182. Matériels de transport
2183. Matériel de bureau et informatique
2184. Mobilier
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recherche et les frais liés à une commande précise
d'un client.
Ces frais sont, de préférence, inscrits en
immobilisations à la double condition que :
-les frais soient relatifs à des projets individualisés et
dont le coût est distinctement établi ;
-ces projets aient de sérieuses chances de réussite
(*) L’intitulé de ce compte est trompeur de recherche. technique et de rentabilité commerciale.
puisqu’il est interdit d’y enregistrer des
frais de recherche
205. Concessions, brevets, licences, Dépenses permettant d'obtenir la protection légale
marques, procédés, logiciels, droits et accordée à l'inventeur, à l'auteur ou au bénéficiaire du
valeurs similaires. droit d'exploitation d'un brevet, d’une licence ou d'une
marque.
Ceci inclus, entre autres, les licences d’exploitation
des logiciels.
4
206. Droit au bail Montant versé au locataire précédent en rémuné-
ration du transfert des droits résultant, tant des
conventions que de la législation sur les baux
commerciaux (droit au renouvellement du bail).
207. Fonds commercial Eléments incorporels du fond de commerce qui ne
sont pas évalués et comptabilisés distinctement.
Le fonds commercial représente la différence entre
le prix total d'acquisition du fonds de commerce et
la valeur des éléments identifiés de ce fonds
(matériel, stocks, brevets, licences, droit au bail).
Les éléments incol1'orels d'un fonds de commerce créé par le développement interne de l'entreprise
n'apparaissent pas en comptabilité.
Immobilisations financières
261. Titres de participation Actions ou parts d'une société dont la propriété
durable permet à l'entreprise de contrôler cette
société ou d'y exercer une influence.
27. Autres immobilisations financières
271. Titres immobilisés autres que les Actions et parts de sociétés conservés durablement
( droit de propreté) par l'entreprise généralement pour des raisons
juridiques (actions de garantie).
272. Titres immobilisés (droits de créance) (a) Titres représentatifs de prêts à long terme.
(En pratique, il s'agit d'obligations).
273. Titres immobilisés de l'activité de Actions ou titres convertibles en actions
portefeuille représentant des placements durables sans
intervention dans la gestion des entreprises dont les
titres sont détenus.
274. Prêts Prêts non représentés par des titres. Ils sont accordés
pour une longue durée.
275. Dépôts et cautionnements versés Dépôts de garantie versés lors de la conclusion d'un
contrat (abonnement à la fourniture d'électricité,
loyer d'avance donné en garantie, contrat sur un
marché financier à terme).
(a) Il existe, par ailleurs, des titres non immobilisés acquis pour placer des excédents temporaires de trésorerie.
Ils sont inscrits dans : classe 5
5
C. Acquisition des immobilisations
1. Valeur d'entrée de l'immobilisation
a. Coût d'acquisition
Les immobilisations acquises par l'entreprise sont comptabilisées à leur coût d'acquisition. Ce
dernier est déterminé par l'addition des éléments suivants :
-le prix d'achat hors TVA déductible (a) ;
-les frais accessoires liés à l'acquisition des immobilisations (ex. : frais de transport,
d'installation et de montage nécessaires à la mise en service du bien, droits de douane) ;
-moins les remises, rabais et escomptes obtenus.
(a)
Le prix hors TVA déductible se confond généralement avec le prix HT. Il y a cependant des exceptions ;
-la TVA sur les voitures de transport de personnes n'est pas déductible ; dans ce cas, le prix hors TVA
déductible se confond avec le prix TTC ;
-certaines entreprises ne sont pas autorisées à déduire la totalité de la TVA facturée par leurs fournisseurs
d'immobilisations. En pareil cas, le prix hors TVA déductible est égal au prix HT augmenté de la fraction non
déductible de la TVA.
EXEMPLE L'entreprise DUPONT a acheté des cloisons mobiles pour l'aménagement du magasin
dont elle est propriétaire :
Prix HT ……………………………... 10 000
TVA 20 % ………………………. 2 000
Total ………………………………… 12 000
Constructions 11 300
213
Etat – TVA déductible 2 260
4456 (2 000 + 160 + 100)
512 Banque 5 560,00
(12000/3 + 960,00 + 600 )
404 Fournisseurs d’immobilisations 8 000,00
(12 000 x 2/3)
A noter : la distinction prévue par le PCG entre les deux catégories de fournisseurs :
401. Fournisseurs et 404. Fournisseurs d'immobilisations.
Cette distinction facilite la comparaison entre les achats de marchandises, matières et services (comptes 60, 61 et 62) et
les dettes envers les fournisseurs de ces mêmes biens et services sans que les fournisseurs d'immobilisations viennent
interférer dans cette comparaison.
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b. Droits de mutation, honoraires, commissions et frais d'actes
Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d'actes, liés à l'acquisition, sont, au
choix de l'entreprise :
-soit inclus dans le coût d'acquisition de l'immobilisation ;
-soit comptabilisés comme charges.
COMPTE D'IMMOBILISATIONS
Classe 2
23. Immobilisations en cours, plus précisément :
238. Avances et acomptes versés sur commandes d'immobilisations corporelles
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Elles restent au débit de ce compte jusqu'à la facturation définitive de l'acquisition.
Remarque : - Les avances et acomptes à valoir sur le prix de l'achat d'un bien ou d'un
service non immobilisé (comptes 60, 61 ou 62) sont enregistrés au débit de :
COMPTE DE TIERS
Classe 4
409. Fournisseurs débiteurs
ou plus précisément : 4091. Fournisseurs -Avances et acomptes versés sur
commandes.
D. Production des immobilisations par l'entreprise elle-même
L'entreprise produit parfois elle-même certaines immobilisations corporelles ou incorporelles au
lieu de les acquérir à l'extérieur.
Les immobilisations produites par l'entreprise sont évaluées à leur coût de production qui
comprend :
-les charges directes (coût des matières et des fournitures consommées, coût de la main-d’œuvre)
affectées à cette production ;
- une quote-part de charges indirectes (frais généraux de production).
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La valeur du bien produit est inscrite au débit du compte d'immobilisations concernée (comme pour
une acquisition) .En contrepartie, le PCG prescrit de compenser globalement toutes les charges
constituant le coût de production en créditant :
COMPTE DE PRODUITS
Classe 7
72. Production immobilisée
EXEMPLE Une entreprise de travaux publics a construit un bâtiment pour y garer ses engins de
chantier. Ces travaux représentent 4 % de l'activité productive de l'année. Leur coût au 31 décembre
N est détaillé comme suit :
Matériaux de constructions ………………………………… 150 000
Main-d’œuvre………………………………………………. 600 000
Charges indirectes de production (4% de 6 250 000)………. 250 000
Total ………………………………………………………… 1 000 000
Ces charges ont été enregistrées dans le cours de l'exercice N au débit de divers comptes de la
classe 6 :
60. Achats 64. charges de personnel 65… Autres charges
150 000 600 000 250 000
Ces charges sont exactement équilibrées en fin d'exercice par une écriture globale au crédit du
compte 72. Production immobilisée. Soit l'écriture :
12/12/N
Constructions 1 000 000
213
Etat – TVA déductible 200 000
4456 Production immobilisée 1 000 000
72 Etat- TVA collectée 200 000
4457
Les fonds ayant servi à payer les investissements sont immobilisés pendant plusieurs années. Il est
donc de bonne gestion que les investissements soient financés par les capitaux propres (non
remboursables par nature) ou par des emprunts contractés pour une longue durée.
A. Capitaux propres
1. Cas de l'entreprise individuelle
Les capitaux propres proviennent des apports effectués par le propriétaire de l'entreprise ou des
bénéfices conservés dans l'entreprise.
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a. Origine du financement
Les apports de l'exploitant et ses bénéfices sont tous deux inscrits au crédit de :
COMPTE DE CAPITAUX
Classe 1
101. Capital individuel
EXEMPLE Lorsque Mme DUPONT a créé son commerce de cycles, le 2 janvier N, elle a apporté
un terrain dont elle était propriétaire, évalué à 20 000 €, ainsi que 10 000 € en espèce qu'elle a
déposée sur un compte en banque qu'elle a ouvert au nom de l’entreprise.
Soit l'écriture :
02/01/N
Terrains
211 20 000
Banque
512 10 000
Capital individuel
101 30 000
6. Charges 7. Produits
61 300 84 000
10
COMPTE DE CAPITAUX
Classe 1
108. Compte de l'exploitant
Enfin d'exercice, le compte 108 est soldé par le débit du compte 101. Capital individuel.
Ainsi, au début de l'exercice suivant, le capital individuel est majoré, au total, de la fraction du
bénéfice qui n'a pas été prélevée, soit 22 700 –18 000 = 4 700.
COMPTEDECAPITAUX
Classe 1
101. Capital social
Toute modification du capital social entraîne des formalités assez lourdes (assemblée générale
extraordinaire des associés, publicité légale).
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EXEMPLE MM A et B constituent la société AB le 10 mai N. Ils conviennent d'apporter chacun
500 000 € en espèces qu'ils versent immédiatement. Soit l'écriture :
10/05/N
512 Banque 1 000 000
101 Capital social 1 000 000
COMPTE DE CAPITAUX
Classe 1
106. Réserves
EXEMPLE Rappelons que, le 25 avril N + 1, les associés de la société AB ont décidé d'affecter
200000 € aux réserves. Ils décident en même temps de distribuer, pour leur usage personnel, le reste
du bénéfice (320000 -200000 = 120000).
Cette distribution de dividendes est constatée par l'écriture :
25/05/N+1
12 Résultat de l’exercice 120 000
512 Banque 120 000
Remarque. -La rémunération des associés ne se limite pas aux seuls dividendes. Les bénéfices mis en réserve
enrichissent la société. Cet enrichissement a pour effet d'augmenter la valeur marchande des parts de société détenues
par chaque associé. La plus-value des parts de société constitue une rémunération indirecte des associés.
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B. Emprunts
1. Origine du financement
Au moment où une entreprise contracte un emprunt, elle enregistre sa dette envers le tiers prêteur en
créditant :
COMPTE DE CAPITAUX
Classe 1
16. Emprunts et dettes assimilées
Remarques. -1. Le PCG qualifie de « comptes de capitaux », non seulement les comptes de capitaux propres mais
l'ensemble des comptes représentant des ressources stables.
-2. Les dettes contractées pour une échéance courte sont, au contraire, inscrites au crédit de : Classe 4-
Comptes de tiers (dettes envers les fournisseurs, dettes de cotisations envers les organismes sociaux, dettes d'impôts
envers l’Etat, dettes envers le personnel, etc.) ou de: Classe 5. Comptes financiers (découverts bancaires).
EXEMPLE L'emprunt de 58 000 a été contracté par Mme DUPONT sur 5 ans, au taux de 8 %,
auprès de la Banque de l'Ouest. Le plan de remboursement de cet emprunt est le suivant :
Après cette écriture, le solde créditeur du compte 16. Emprunts représente le montant de la dette
restant à rembourser :
Débit 16. Emprunts Crédit
31/01/N+1 (amortissement) 11 600 10/01/N (montant initial) 58 000
Soldes créditeur 46 400
C. Crédit-bail
1. Définition
Le crédit-bail est un contrat par lequel une société de crédit-bail (ou crédit-bailleur), propriétaire
d'un bien, loue ce bien à un locataire (le crédit-preneur).
Le crédit-bail est caractérisé par l'existence, en fin de contrat, d'une option d'achat au profit du
crédit-preneur
:.
Remarque. -C'est cette option qui distingue le crédit-bail de la location simple et de la location-vente. Cette dernière ne
comporte pas d'option : le bailleur s'engage à vendre le bien loué et le locataire s'engage à l'acheter.
Sur le plan financier, le crédit-bail s'apparente à un emprunt, effectué par le crédit-preneur auprès
du crédit-bailleur, afin de financer l'acquisition d'un bien. Le crédit-bailleur est garanti par la
propriété du bien qu'il conserve pendant la durée du contrat.
b. Rémunération du crédit-bailleur
Les redevances périodiques sont inscrites au débit de :
COMPTE DE CHARGES
Classe 6
61. Services extérieurs
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ou, plus précisément : 612. Redevances de crédit-bail.
c. Levée de l'option
La levée de l'option d'achat, à la fin du contrat, est comptabilisée comme une acquisition
d'immobilisation. Le prix d'exercice de l'option est considéré comme étant le prix d'acquisition.
EXEMPLE Les locaux commerciaux de l’entreprise DUPONT se sont révélés insuffisants pour
abriter le service après-vente. Mme DUPONT a décidé d'acquérir un atelier de réparation. Elle a
choisi la formule du crédit-bail pour financer cette acquisition.
Le 15 juin N+l, Mme DUPONT a conclu un contrat avec la Société financière de crédit (SFC), La
SFC met à la disposition de l’entreprise, pendant dix ans, un bâtiment à usage d'atelier d'une valeur
de 200 000. L’entreprise DUPONT versera à la SFC dix redevances annuelles égales chacune à
28 000 (plus TVA), la première à la conclusion du contrat et la dernière le 15 juin N+I0, l’entreprise
pourra acquérir le bien en toute propriété le 15 juin N + 11, moyennant le versement d'un prix égal à
5 % de la valeur initiale du bien (s'agissant d'un immeuble, il n'y a pas de TVA lors de l'exercice de
l'option),
Remarque, -Au contraire du PCG, la norme internationale IAS applique le principe de la prééminence de la réalité
d'une opération sur sa forme, Elle prescrit d'inscrire le contrat de « location-financement ».
Dans le bilan du crédit-preneur comme un actif (immobilisation) et un passif (dette d'emprunt) qui seront égaux au
début du bail
15
Applications
12 janvier
La société Airjet verse les droits d'enregistrement relatifs à l'acquisition du fonds de
commerce (hors marchandises), le 10 janvier: 1820 €
3 février
Versement d'une avance pour la commande d'une voiture
Particulière : 4 000 €
15 février
Acquisition d'un ensemble immobilier comprenant :
-Terrain …………………………………… 20 000 €
-Construction …………………………….. 42 000 €
-Droits de mutation*……………………… 11 284 €
-Honoraires du notaire* ………………….. 712 € HT
-TVA sur honoraires ……………………… 142,40 €
20 février
Achat d'une machine. La facture se détaille ainsi :
-Machine: prix HT ………………………... 24 680 €
-Frais de montage et d'installation HT ……. 320 €
-TVA 20 % de 25 000 ………………….. 5 000 €
-Total ……………………………………... 30 000 €
Règlement 50 % au comptant et 50 % à trois mois.
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22 février
Achat et paiement d'un matériel de bureau : 9 000 € HT plus TVA 2 000 €.
23 février
Achat et paiement de fournitures de bureau (papier, toner pour photocopieuse,
agrafes, etc.) : 524 € HT plus TVA 104,8 €.
10 mars
Réception et paiement de la voiture commandée le 3 février. Prix total 14 640 TTC.
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211 Terrains 20 000
213 Constructions 42 000
63 Impôts, taxes et versements assimilés 11 284
622 Rémunérations d'intermédiaires et honoraires 712
4456 Etat -TV A déductible 142,4
512 Banque 74 138.4
L'entreprise peut choisir entre deux
procédures pour comptabiliser les frais
d'acquisition de l'ensemble immobilier :
-soit enregistrer les dépenses dans les
comptes de charges appropriés à leur nature
(solution retenue ici) ;
-soit inclure ces frais dans les coûts d'entrée
respectifs du terrain et de la construction.
20/02
215
Installations techniques, matériels et 25 000
outillages industriels
(24680 + 320). Les frais de montage et
d'installation sont nécessairement inclus
dans le coût d'entrée de la machine.
44562 Etat -TVA déductible 5 000
512 Banque 15 000
404 Fournisseurs d'immobilisations 15 000
Achat d'une machine
22/02
2183
Matériel de bureau et matériel informatique 9 000
44562 Etat -TVA déductible 1 800
512 Banque 10 800
Achat d'un matériel de bureau
23/02
606
Achats non stockés de matières et fournitures 524
44566 Etat -TVA déductible 104,8
512 Banque 628,8
Il ne s'agit pas d'immobilisations
10/03
2182 14 640
Matériel de transport
238 Avances et acomptes versés sur commande
d'immobilisations corporelles 4 000
512 Banque 10 640
La TVA sur les voitures n'est pas déductible
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2 Acquisitions d'immobilisations financières -
Distinction entre immobilisations
et valeurs mobilières de placement
L'entreprise Genet a réalisé les opérations suivantes :
1er mars
Achat de 300 actions de la société anonyme Legrand au prix unitaire de 246 €. Ces actions
représentent 40 % du capital de la société Legrand et elles assurent à Genet une influence
notable dans la société Legrand. Les frais sur cette opération s'élèvent à 1 765,30 € dont
353,06 € de TVA. La société Legrand a choisi d'immobiliser ces frais.
3 mars
Achat de 500 actions de la SICAV Lion Monétaire au prix unitaire de 85 € pour placer un
excédent temporaire de trésorerie pendant trois semaines.
10 mars
L'entreprise Genet a prêté 10000 €, remboursables dans deux ans, à un membre du personnel
pour l'aider à acheter un logement.
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4 Capitaux propres d'une entreprise individuelle
a) Enregistrer dans le journal de l'entreprise Dusolier les écritures constatant ces événements.
15/04/N
205 Concessions et droits similaires, 12 000
brevets, licences, marques, procédés,
droits et valeurs similaires
2182 Matériel de transport 17 000
2183 Matériel de bureau et matériel
informatique 2 400
512 Banque 100 000
101 Capital individuel
131 400
53 caisse
8 mois de prélèvement 28800
Produits
7 356000
6 Charges 304000
12 Résultat de l’exerce 52000
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5. Capitaux propres d'une société
Pierre et Paul constituent, le 13 mars N, la société Pierre & compagnie.
Pierre apporte un fonds de commerce constitué de :
- marque……………………………………………………………………………… 123 000 €
- matériel industriel…………………………………………………………………... 285 000 €
- stock de matières premières………………………………………………………… 36 000 €
- créances sur les clients……………………………………………………………… 13 500 €
- dettes envers les fournisseurs……………………………………………………….. 57 500 €
a) Enregistrer dans le journal de la société Pierre & compagnie les écritures constatant ces
événements .
b) Donner le détail des capitaux propres après affectation du résultat de l’exercice N.
13/03/N
205 Concessions et droits similaires, 123 000
brevets, licences, marques, procédés,
droits et valeurs similaires
215 Installation technique 285 000
31 Stock de M.P 36 000
411 Clients 13 500
101 Capital 400 000
401 Fournisseur 57 500
101 Capital
500 000
Résultat
12 Réserves 405 000
106 Banque 225 000
512 180 000
22
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6 Emprunts
Le 15 septembre N, l'entreprise Pibaure a contracté un emprunt de 250 000 € auprès du Crédit
agricole. Cet emprunt, au taux de 7,5 %, est remboursable par cinq annuités constantes de 61 791, la
première le 15 septembre N+1, la dernière, arrondie à 61792 €, le 15 Septembre N+5 (voir ci-après
le tableau d'amortissement).
Echéance Dette Amortissement Intérêts Annuité
N+1 250 000 43 041 18 750 61 791
N+2 206 959 46 269 15 522 61 791
N+3 160 690 49 739 12 052 61 791
N+4 110 951 53 470 8 321 61 791
N+5 57 481 57 481 4 311 61792
15/09/N
512 Banque 250 000
16 Emprunts 250 000
15/09/N+1
661 Charges d’intérêts 18 750
16 Emprunts 43 041
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7. Crédit-bail
L’entreprise Vergèle envisage de s’équiper d’un ordinateur d’une valeur à neuf de 7 000 € HT
(TVA 20 %). Elle accepte une offre de financement par crédit-bail. Le contrat, d’une durée de
quatre ans, comporte le versement de 48 mensualités de 174 € HT et une option d’achat en fin de
contrat au prix de 100 € HT. La première mensualité est versée le 19 mai N, date de la souscription
du contrat.
Un dépôt de garantie de 400 € est versé à la souscription du contrat. Il est remboursable en fin de
contrat.
a) Enregistrer le dépôt de garantie dans le journal de l’entreprise Vergèle.
19/05/N
275 Dépôts et cautionnements versés 400
19/05/N
612 Redevances de crédit-bail 174
4456 Etat- TVA déductible 34 ,8
19/05/N+4
2183 Matériel de bureau et matériel
informatique 100,00
4456 Etat- TVA déductible 20 ,00
512 Banque 280,00
25
Chapitre 2 : acquisitions des titres
Une Directive Européenne a fait obligation aux Etats membres de l'Union d'adapter leurs
réglementations nationales en matière de services d'investissement. En France, une loi de « Sécurité
Financière» clarifie le rôle des différents acteurs, renforce les règles de sécurité, de protection des
épargnants, de transparence et développe la concurrence au bénéfice des investisseurs.
Le Trésor Public (TP) exerce une influence prépondérante de tutelle par sa présence au sein de
différentes instances et par l'établissement des textes règlementaires et législatifs.
L'Autorité des Marchés Financiers (AMF) (ex Commission des Opérations de Bourse (COB),
«le gendarme de la Bourse», veille à la régularité des opérations financières réalisées par les
investisseurs, au travers des contrôles qu'elle effectue lors d'une Offre Publique d'Achat (OPA),
de Vente (OPV), d'échange (OPE), ou de retrait (OPR). Elle détecte tout éventuel «délit d'initié».
C'est une «véritable magistrature financière» indépendante, dotée de la personnalité morale.
Objectifs de l'AMF :
Paris Bourse SA, entreprise de services, gère l'ensemble des marchés, décide de l'admission et de
la radiation des valeurs, organise les cotations, assure la sécurité des transactions et contribue au
26
développement et à la promotion des marchés.
les Membres du Marché, les intermédiaires financiers exécutent les ordres reçus (d'achat ou de
vente) de leurs clients ou des établissements collecteurs (banques, établissements financiers,
sociétés de bourse).
le Comité Consultatif du secteur financier,
Le Comité Consultatif de la Législation et de la Réglementation Financières
la Commission Bancaire
la Commission de contrôle des assurances, des mutuelles et des institutions de prévoyance.
le premier marché concerne les entreprises les plus importantes par leur taille et qui doivent
mettre au moins 25 % de leur capital à la disposition du public,
le second marché accueille les entreprises de taille plus modeste ou de taille moyenne mais
performantes et leur permet de faire appel au marché financier pour obtenir des financements.
Ces sociétés doivent mettre 10 % minimum de leur capital à la disposition du public,
le nouveau marché, inspiré du modèle NASDAQ (National Association of Securities Dealers
Automated Quotation) s'adresse aux jeunes sociétés innovantes à fort potentiel de croissance qui
ont des projets de développement et qui ont besoin de capitaux importants.
le marché libre, simplifié, non règlementé présente certains risques et nécessite vigilance et
prudence de la part des investisseurs. Il concerne les jeunes sociétés.
Quel que soit le marché, les valeurs cotées à la Bourse de Paris sont négociées au comptant.
Cependant, tout intermédiaire financier peut offrir à ses clients un Service de Règlement Différé
(SRD).
L'investisseur n'est livré et ne paie ou n'encaisse que le dernier jour ouvré du mois boursier (jour de
liquidation mensuelle). Ce service facultatif donne lieu à une commission.
Toutes les valeurs cotées (environ 1000) font l'objet de transactions effectuées au travers d'un
système de cotation assistée par ordinateur permettant l'accès instantané au marché et à
l'information des investisseurs pendant toute la journée. Les ordres d'achat et de vente sont exécutés
immédiatement et automatiquement en fonction du prix et de leur ordre d'arrivée.
A l'ouverture (9H) l'ordinateur détermine, par confrontation des ordres enregistrés le prix
d'équilibre pour l'échange d'un grand nombre de titres.
La publicité de la cotation est assurée par la Cote Officielle sous le contrôle de Paris Bourse SA
(accessible par Internet, par Télétexte, par Minitel, par la presse spécialisée quotidienne). L'indice
CAC 40 concerne les 40 valeurs françaises cotées en continu et représentant la plus forte
capitalisation boursière.
1°) des informations générales, à savoir : le sens de l'opération (achat ou vente), le nombre de titres
à négocier et leur nature (actions, obligations, droits), le numéro de code du titre coté,
2°) une limite de validité soit uniquement le jour, soit une date déterminée, soit jusqu'au dernier jour
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de cotation du mois (ordre à révocation) si l'investisseur n'a pas indiqué de date limite de validité.
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o F C P (Fonds Communs de Placements). L'investisseur en FCP, qualifié de porteur de
parts devient membre d'une copropriété de valeurs mobilières mais ne dispose d'aucun
des droits liés à la qualité d'actionnaire.
La distinction se fait en fonction des objectifs poursuivis (stratégie à moyen ou long terme,
participation à la gestion de sociétés, rentabilité à court terme, spéculation, diversification du
portefeuille de titres, ...). Ainsi, on distingue :
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269 Versements restant à effectuer sur T P non libérés (solde restant à payer)
271 Titres Immobilisés (TI, droit de propriété : actions)
272 Titres Immobilisés (TI, droit de créance : obligations)
273 Titres Immobilisés de l'Activité de Portefeuille (TIAP)
279. Versements restant à effectuer sur T 1 non libérés
50 Valeurs Mobilières de Placement (VMP)
o 503 Actions (cotées, non cotées)
o 506 Obligations (cotées, non cotées)
o 507 Bons du Trésor et bons de caisse
o 508 Autres VMP (bons de souscriptions, ...)
o 509. Versement restant à effectuer sur VMP non libérées
Les acquisitions de titres sont réalisées par l'intermédiaire d'établissements financiers, par des
ordres d'achat en Bourse, précisant les quantités et les cours d'achat.
Après exécution de l'achat, à l'entrée dans le patrimoine, les titres, toutes catégories confondues,
sont comptabilisés à leur prix d'achat, selon leur nature, au débit d'un des comptes :
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NB : Le prix d'acquisition des titres n'est pas soumis à la TVA.
Les frais d'acquisitions HT (commissions d'intermédiaires, droits d'entrée pour les SICAV, frais de
bourse) peuvent être comptabilisés sur option en charges et imputés aux comptes :
Ces frais d'acquisition HT (droits de mutations, honoraires ou commissions, frais d'actes) peuvent,
sur option être inclus dans le coût d'acquisition.
Cette règle s'applique aux titres immobilisés ainsi qu'aux titres de placement.
L'option doit être exercée de manière globale et soumise au principe de permanence des méthodes
comptables.
Lors de la constitution du capital d'une société anonyme ou lors d'une augmentation de capital, il
n'est pas exigé de l'actionnaire souscripteur de verser immédiatement la totalité du prix de l'action.
En cas de souscription lors d'une augmentation de capital dans une SA, il est demandé de verser :
au minimum 25 % de la valeur nominale du titre,
la prime d'émission.
Un nouvel actionnaire peut avoir à acheter des droits préférentiels de souscription émis par la
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société. Le prix d'achat de ces droits s'ajoute au prix d'émission des actions nouvelles.
Les intérêts d'une obligation sont payés à date fixe (ou date de jouissance de l'emprunt), qui est bien
souvent la date d'anniversaire de l'emprunt.
Le cours d'acquisition ne tient pas compte des intérêts courus accumulés depuis le paiement du
dernier « coupon» (c'est à dire des intérêts) pour la période comprise entre la date de jouissance du
dernier coupon et la date d'acquisition du titre.
Lors de la transaction il faut évaluer les intérêts accumulés ou courus depuis le détachement du
dernier coupon, à la date de jouissance, et qui devront donc être versés au vendeur, par l'acquéreur.
3°) Valeur d'achat d'une obligation «coupon couru» :
Le traitement comptable des acquisitions de titres dépend de l'objectif poursuivi et de leur durée
probable de conservation.
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La Société JANUS a reçu de sa banque un avis de Débit suite à un ordre d'achat de titres :
Avis de débit
Banque Populaire
Acquisition de titres
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Totaux
1.1.3. Correction.
Bordereau de saisie
Date Comptes Intitulés Libellés Débit Crédit
15/11/N 261 Titres de participations 3 600.00
271 Titres immobilisés autres que les
titres immobilisés de l'activité de
porte -feuille (droit de propriété) 30 000.00
272 Titres immobilisés (droit de créance) Avis de débit 20 000.00
273 Titres immobilisés de l'activité de Banque Populaire
porte feuille Acquisition de 3 200.00
508 Autres valeurs mobilières de titres
placement et autres créances
assimilées 9 000.00
627 Services bancaires et assimilés 225.00
627 Services bancaires et assimilés 1 704.00
44566 TV A sur autres biens et services 378.08
512 Banques 68 107.08
Totaux 68 107,08 68 107.08
1.2.1. Principes.
Le prix d'achat total des titres doit être porté au débit des comptes de titres qu'ils soient entièrement
ou partiellement libérés (payés).
En contrepartie :
la fraction libérée est créditée dans le compte de trésorerie,
la fraction non libérée est imputée au crédit du compte :
269. Versement restant à effectuer sur titres de participations
ou 279. Versement restant à effectuer sur titres immobilisés ou
509. Versement restant à effectuer sur VMP
Le 14 avril N, la Société SHARK souscrit 1 000 actions de 100,00 € émises par la Société
SOPRECA dont le capital est de 800 000,00 € (8 000 actions de 100,00 €).
Les actions sont libérées de la moitié à la souscription par virement bancaire, le jour même.
Le 3ème quart est versé le 10 juillet N. Le 4ème et dernier quart est réglé le 15 décembre N.
1.2.3. Annexe.
Bordereau de saisie
Date Comptes Intitulés Libellés Débit Crédit
Souscription de 1000
actions SOPRECA
Actions SOPRECA
Libération du 3ème
quart
Actions SOPRECA
Libération du 4ème
quart
Totaux
1.2.4. Correction.
Bordereau de saisie
Date Comptes Intitulés Libellés Débit Crédit
14/04/N 261 Titres de participations 100 000.00
Souscription de 1000
269 Versements restant à effectuer
actions SOPRECA
sur titres de participation non 50 000.00
libérés
512 Banques 50 000.00
10/07/N 269 Versements restant à effectuer 25 000.00
Actions SOPRECA
sur titres de participation non
libérés Libération du 3ème quart 25 000.00
512 Banques
15/12/N 269 Versements restant à effectuer 25 000.00
Actions SOPRECA
sur titres de participation non
libérés Libération du 4ème quart 25 000.00
512 Banques
Totaux
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Section 5 : LES REVENUS DES TITRES
5.1. Rappels
Les créances en obligations ou bons bénéficient d'intérêts calculés sur la valeur nominale par
application d'un taux fixe, variable ou révisable.
Ces intérêts sont en général versés par année.
Lorsque la société émettrice des actions réalise des bénéfices, l'actionnaire perçoit une fraction des
bénéfices distribués : le dividende.
La loi fait obligation de les distribuer dans les 9 mois de la clôture de l'exercice comptable après le
vote en assemblée générale (approbation des comptes et décision d'affectation des bénéfices) qui
doit intervenir dans les 6 mois de la même clôture.
Les dividendes et intérêts constituent des produits financiers comptabilisés au moment de leur
encaissement dans des comptes spécifiques selon la nature des titres :
76 Produits financiers
761. Produits de participations
762.Produits des autres immobilisations financières
764. Revenus des V M P
Un avis de crédit bancaire, reçu de la Banque Populaire le 10/07 /N+ 1, informe la Société JANUS
qu'elle a perçu :
le 02/07/N+1, les intérêts relatifs aux 100 obligations ASF de 200,00 € de valeur nominale.
Taux 8 %.
le 05/07/N+1, les dividendes des actions :
o 10,00 € par action France Télécom (80 actions détenues),
o 5,00 € par action Prolog (200 actions détenues),
o 6,00 € par action Peugeot (500 actions détenues).
le 08/07/ N+1, les revenus des SICAV d'un montant de 600,00 €.
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TRAVAIL A FAIRE : en utilisant l'annexe ci-après :
5.3.2. Annexe.
Bordereau de saisie
Date Comptes Intitulés Libellés Débit Crédit
Avis de crédit
Banque Populaire
Revenus des titres
Totaux
5.3.3. Correction.
Bordereau de saisie
Date Comptes Intitulés Libellés Débit Crédit
10/07/N+1 512 Banques 7 000.00
7611 Revenus des titres de participation 1 000.00
7621 Revenus des titres immobilisés Avis de crédit 1 600.00
7621 Revenus des titres immobilisés Banque Populaire 800.00
7621 Revenus des titres immobilisés Revenus des titres 3 000.00
764 Revenus des valeurs mobilières de
placement 600.00
Totaux 7 000.00 7 000.00
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SYNTHESE.
Les frais d'opérations sur titres constituent des charges: services bancaires soumis à la TVA.
La TVA sur c es frais e st déductible.
Sur option, ils peuvent être inclus dans le coût d'acquisition, pour leur montant hors taxe s.
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40
Chapitre 3 Amortissements,
dépréciations et cessions des
immobilisations
I -Notion d'amortissement
A. Définitions
B. Quelles sont les immobilisations amortissables ?
C. Plan d'amortissement
D. Amortissement par composants
A. Notion de dépréciation
B. Conséquences de la dépréciation
C. Comptabilisation de la dépréciation
D. Ajustement de la dépréciation
IV -Cessions d'immobilisations
A. Interprétation économique
B. Comptabilisation de la cession
Applications
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I -Notion d'amortissement
A. Définitions
Les immobilisations qui ont une durée d'utilisation limitée, pour des raisons physiques, techniques
ou juridiques, sont des immobilisations amortissables.
Le montant amortissable d'une immobilisation est égal à sa valeur d'entrée (ou valeur brute)
diminuée de sa valeur résiduelle en fin d'utilisation par l'entreprise. Le plus souvent, la valeur
résiduelle est nulle. Dans ce cas, la valeur amortissable se confond avec la valeur d'entrée.
Le montant amortissable d'une immobilisation est systématiquement réparti sur les exercices
comptables pendant lesquels elle sera utilisée. L'objectif est d'imputer, chaque année, une fraction
du coût d'entrée sur le profit annuel que l'utilisation de l'immobilisation a généré. Cette répartition
est appelée amortissement.
La valeur nette comptable d'une immobilisation est le montant inscrit à l'actif du bilan. Elle est
égale à la valeur d'entrée, diminuée des annuités d'amortissement cumulées.
EXEMPLE L'ordinateur utilisé par L’entreprise DUPONT a été acquis au prix de 2000 € hors
taxes. Ce prix, hors taxes déductibles, est la valeur d'entrée (ou valeur brute) de cette
immobilisation.
Cet ordinateur a une durée d'utilisation de cinq ans. Il est amortissable. Dans cinq ans, l'ordinateur
ne vaudra plus rien. La valeur résiduelle sera zéro et le montant amortissable de l'ordinateur est égal
à sa valeur d'entrée, soit 2 000 €.
La valeur amortissable de 2 000 € est répartie sur les résultats des cinq exercices d'utilisation à
raison de 20 % par an. Les annuités d'amortissement sont égales à 400 €. Chaque annuité est une
charge de l'exercice qui vient en déduction du résultat de l'exercice considéré.
Si cet ordinateur avait été acquis, il y a trois ans, il y aurait déjà eu trois annuités d'amortissement.
La valeur nette comptable de cet ordinateur serait égale à:
Valeur d'entrée……………………………………………………………………………. 2 000
Moins trois annuités d'amortissement (400 x 3)………………………………………. 1 200
Valeur nette comptable………………………………………………………………… 800
Chaque annuité d'amortissement vient diminuer la valeur nette comptable du bien amorti.
Les charges d'amortissement sont qualifiées de (charges calculées) car le montant de chaque annuité
résulte d'un calcul forfaitaire qui n'est pas validé par une transaction avec l'extérieur. La seule
contrainte est que, sur toute la durée d'utilisation, le total des amortissements ne peut être supérieur
à la valeur amortissable du bien.
Amortissables
Nature des immobilisations
OUI NON
20. Immobilisations incorporelles
201. Frais d'établissement (a)
42
203. Frais de recherche et de développement (b)
205. Concessions, brevets, licences (c)
206. Droit au bail (d)
207. Fonds commercial (e)
21. Immobilisations corporelles
211. Terrains
212. Aménagements des terrains
213. Constructions
215. Installations techniques, matériels et outillages industriels
218. Autres immobilisations corporelles
23. Immobilisations en cours (f)
26/27. Immobilisations financières
C. Plan d'amortissement
Les normes comptables imposent d'établir un plan d'amortissement dès la mise en service de chaque
bien immobilisé. Le plan d'amortissement est un tableau prévisionnel de la répartition de la valeur
amortissable d'un bien, par tranches annuelles successives.
En principe, l'amortissement doit être fonction de la répartition dans le temps des avantages
économiques (marge bénéficiaire, réductions de coûts, etc.) attendus par l'entreprise de l'utilisation
de l'immobilisation.
Le mode d'amortissement linéaire est appliqué à défaut de mode mieux adapté. il consiste à calculer
les annuités d'amortissement au prorata du temps.
L'amortissement est calculé à partir de la date de mise en service du bien. La première annuité
d'amortissement doit être réduite au prorata du nombre de jours écoulés depuis la mise en service
jusqu'à la fin de l'exercice comptable.
EXEMPLE L'ordinateur a une valeur d'entrée : Ve = 2000, et une durée d'utilisation : n = 5 ans.
43
Le taux d'amortissement linéaire est t = 1/5 = 20 % et l'annuité d'amortissement linéaire est
L'ordinateur a été acquis le 12 janvier. Il a été livré le 7 février mais il n'a été mis en service
qu'après l'aménagement des locaux, soit le 13 mars.
(b) Lorsque la première annuité n'est pas complète, du fait d'une mise en service en
cours d'exercice, il est nécessaire d'ajouter une annuité supplémentaire au plan
d'amortissement du mode linéaire, pour parvenir à une valeur nette comptable qui
soit zéro.
EXEMPLE Un avion de ligne est utilisable pendant 20 ans. Ses moteurs sont remplacés tous les 5
ans et l'aménagement intérieur est refait tous les 10 ans.
L'avion complet coûte 5 000 000€. Les moteurs coûtent 1 500 000 € et l'aménagement intérieur
coûte 400 000 €.
On établit 3 plans d'amortissement :
-les moteurs ont une valeur d'entrée de 1 500 000 €, amortissable en 5 ans ;
-l'aménagement a une valeur d'entrée de 400 000 €, amortissable en 10 ans ;
-la structure a une valeur d'entrée égale à 5 000000 - 1 500000 - 400000
= 3 100 000 €, amortissable en 20 ans.
Remarque. -Les travaux périodiques de gros entretien ou grosses réparations (ex. carénage des
navires) peuvent, au choix de l'entreprise, être assimilés à des composants ou faire l'objet d'une
provision.
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II- Comptabilisation des amortissements
La valeur d'entrée des immobilisations est inscrite au débit des comptes 20.
Immobilisations incorporelles ou 21. Immobilisations corporelles. Le compte d'amortissements 28,
créditeur, vient en déduction de la valeur d'entrée. Les numéros de ses subdivisions sont formés à
partir des numéros des différents comptes 20 et 21. Ainsi, nous aurons :
2183. Matériel informatique
28183. Amortissements du matériel informatique
B. Présentation au bilan
L'actif du bilan comporte trois colonnes de chiffres, de façon à faire apparaître distinctement :
-la valeur brute des immobilisations (c'est-à-dire leur valeur d'entrée) ;
-le total des amortissements et dépréciations ;
-la valeur nette des immobilisations (calculée par différence).
EXEMPLE Le bilan se présente comme suit, à la clôture de l'exercice 3, pour ce qui concerne
l'ordinateur (à vérifier sur le plan d'amortissement de l'ordinateur).
Bilan au 31 décembre N+3
ACTIF PASSIF
Brut Amortissements Net
et dépréciations
………………………………….. 2 000 1 120 880
Autres immobilisations corporelles
45
…………….…………………….
46
C. Amortissements dérogatoires
1. Définition
La charge annuelle d'amortissement est fiscalement déductible du bénéfice imposable de
l'entreprise. C'est pourquoi le code général des impôts et l'administration fiscale réglementent la
valeur amortissable, la durée de l'amortissement et le système de calcul des annuités
d'amortissement. De plus, une disposition légale interdit de déduire fiscalement un amortissement
qui n'aurait pas été comptabilisé. Or, les règles fiscales divergent, sur bien des points, des
définitions et des règles comptables exposées ci-dessus. C'est pour pallier cette contradiction qu'ont
été créés les amortissements dérogatoires.
Un amortissement dérogatoire est un amortissement comptabilisé uniquement pour bénéficier d'une
règle fiscale. Il est égal à la différence entre :
-l'annuité d'amortissement comptabilisée conformément aux dispositions fiscales et
-l'annuité d'amortissement conforme aux normes comptables.
2. Enregistrement comptable
On enregistre :
Une charge fiscalement Une variation opposée
déductible des capitaux propres
La charge calculée est inscrite au débit La contrepartie de la charge est inscrite
d'un compte de charges au crédit d'un compte de capitaux
COMPTES DE CHARGES COMPTES DE CAPITAUX
Classe 6 Classe 1
687. Dotations 145. Amortissements
aux amortissements dérogatoires
La diminution du résultat (élément des capitaux propres), induite par la charge, est exactement
compensée par la variation des capitaux propres, de sens opposé. La valeur comptable de
l'immobilisation n'est pas affectée.
EXEMPLE Supposons que, pour l'année 1, la loi fiscale permette de déduire une charge
d'amortissement de 700 € pour l'ordinateur. Rappelons que l'amortissement comptable n'est que de
320 € (voir le plan d'amortissement). Pour minimiser ses impôts, l’entreprise DUPONT doit
comptabiliser un amortissement dérogatoire égal à 700 -320 = 380 €.
31/12/1
687 Dotations aux amortissements 380
145 Amortissements dérogatoires
Pour porter l’amortissement fiscal à 700 € 380
Par la suite, quand les annuités d'amortissement comptable deviennent supérieures aux
annuités d'amortissement fiscal, on opère une reprise des amortissements dérogatoires.
La reprise constitue un produit pour l'entreprise, d'où :
47
COMPTES DE PRODUITS
Classe 7
787. Reprises sur amortissements
EXEMPLE Supposons que, pour l'année 3, la loi fiscale ne permette de déduire qu'une charge
d'amortissement de 295 € pour l'ordinateur. L'annuité d'amortissement comptable s'élève à 400 €
(voir le plan d'amortissement).
L’entreprise DUPONT doit comptabiliser une reprise d'amortissement dérogatoire égale à 400 –
295 = 105 €.
31/12/3
145 Amortissements dérogatoires 105
787 Reprise sur amortissements
Pour ramener l’amortissement fiscal à 295 € 105
A. Notion de dépréciation
Il arrive qu'un actif soit déprécié par suite d'événements non prévus à l'origine, lors de
l'établissement du plan d'amortissement. Sa valeur actuelle devient alors inférieure à la valeur nette
comptable inscrite au plan d'amortissement.
L'amoindrissement de la valeur d'un actif, non prévu dans le plan d'amortissement, est constaté par
une dépréciation.
Dépréciation = Valeur nette comptable -Valeur actuelle
EXEMPLE à la fin de l'année 3, l’entreprise DUPONT constate que son ordinateur est
techniquement dépassé et qu'il ne vaut plus que 150 €. Or, à cette date, sa valeur nette comptable est
de 880 € (voir le plan d'amortissement initial).
Il faut constater une dépréciation égale à 880 -150 = 730 €.
Remarque. -La notion de dépréciation concerne, non seulement les actifs immobilisés, mais
aussi les actifs circulants (stocks, créances, valeurs mobilières de placement)
B. Conséquences de la dépréciation
La dépréciation d'une immobilisation a pour effet :
-de réduire la valeur nette comptable ;
-de modifier le plan d'amortissement pour les exercices ultérieurs.
La nouvelle valeur amortissable est 150 €. Il reste 2 ans et 72 jours, soit 2,2 ans à
48
courir jusqu'à la fin des cinq ans d'utilisation. L'annuité d'amortissement est
donc égale à 150/2,2 = 68 €.
C. Comptabilisation de la dépréciation
Les dépréciations sont comptabilisées de manière analogue aux amortissements, à ceci près que les
comptes de dépréciations des immobilisations portent le numéro 29 au lieu du numéro 28. Par
exemple :
D. Ajustement de la dépréciation
Quand une dépréciation a été créée, il faut réexaminer la valeur actuelle de l'immobilisation à la
clôture des exercices suivants. La valeur actuelle doit à nouveau être comparée à la valeur nette
comptable pour vérifier si la dépréciation a toujours le même montant. S'il y a lieu, on augmente .la
dépréciation en enregistrant une dotation complémentaire ou on diminue la dépréciation en opérant
une reprise sur dépréciation.
49
EXEMPLE à la clôture de l'exercice 4, on se rend compte qu'on avait été pessimiste, un an plus tôt,
et que la valeur actuelle de l'ordinateur est maintenant de 300 €.
La valeur nette comptable est 82 € (voir le nouveau plan d'amortissement établi à la fin de l'exercice
3). La dépréciation est donc maintenant égale à 300- 82 = 218 € au lieu de 730 €.
Il faut pratiquer une reprise égale à 730- 218 = 512 €.
31/12/4
29183 Dépréciations du matériel informatique 512
781 Reprises sur amortissements et
dépréciations 512
Pour ramener la dépréciation à 218 €
Remarques
-Il faut établir un nouveau plan d'amortissement pour les exercices 5 et 6 sur la base d'une
valeur nette comptable de 300 €.
-En aucun cas, la reprise ne doit avoir pour effet de porter la valeur nette comptable à un
niveau supérieur à celui qu'elle aurait eu en l'absence de toute dépréciation. Ici, la valeur nette
comptable ne doit pas être supérieure à 480 € (voir le plan d'amortissement initial).
IV-Cessions d'immobilisations
A. Interprétation économique
1. Interprétation patrimoniale
La cession d'une immobilisation entraîne la sortie d'un bien du patrimoine de l'entreprise. Le bien
sortant du patrimoine est évalué à sa valeur comptable (définie comme la différence entre la valeur
d'entrée et les amortissements cumulés.)
EXEMPLE Supposons que le prix de cession de l'ordinateur soit de 100 € hors taxes.
B. Comptabilisation de la cession
1. Sortie du bien du patrimoine
La sortie du bien est constatée :
-en soldant le compte d'immobilisations (et, s'il y a lieu, le compte d'amortissement) représentatif de
l'élément sorti ;
-en portant la valeur comptable du bien cédé au débit du compte :
COMPTES DE CHARGES
Classe 6
67. Charges exceptionnelles
ou, plus précisément : 675. Valeurs comptables des éléments d'actif cédés. .
Remarques
-Il faut, au préalable, mettre à jour les amortissements en comptabilisant l'annuité partielle
pour la période allant du début de l'exercice à la date de cession.
-Si le bien cédé a fait l'objet d'une dépréciation ou d'amortissements dérogatoires, ceux-ci
doivent être repris.
51
La situation des comptes d'immobilisations est alors la suivante :
28183. Amortissements 29183. Dépréciations
2183. Matériel informatique du matériel du matériel
2 000 (1) 1 120 730
(2) 25
1 145 730
Valeur comptable des éléments cédés
2 000 – 1 145 = 855
COMPTES DE PRODUITS
Classe 7
77. Produits exceptionnels
ou, plus précisément : 775. Produits des cessions d'éléments d'actif.
il s'y ajoute une TVA collectée, calculée sur le prix de cession, de manière analogue à la TVA sur
les ventes de marchandises.
EXEMPLE L'encaissement du prix de l'ordinateur cédé le 10 mai de l'année 4, est enregistré
comme suit :
10/05/4
512 Banques 120,00
775 Produits des cessions d’éléments d’actif. 100,00
Etat-TVA collecté
4457 Prix de cession de l’ordinateur 20,00
Remarques
I. On utilise le compte 462. Créances sur cessions d'immobilisations lorsque le paiement du prix est différé.
2. La TVA sur les cessions d'immeubles suit un régime particulier.
52
APPLICATIONS
L'entreprise LACHAUME a acquis en janvier N une machine outil pour un montant de 28 000 €
HT. Cette machine sert exclusivement à fabriquer un produit p dont le cycle de vie est de cinq ans.
Les ventes prévisionnelles du produit p sont les suivantes :
Année N N+1 N+2 N+3 N+4 Total
Quantités vendues 1 000 5 000 5 000 3 000 2 000 16 000
Après cinq ans, on pense pouvoir revendre la machine pour 2 000 € L'entreprise répartit dans le
temps le montant amortissable au prorata de l'utilisation de la machine.
a) Quel est le montant amortissable de la machine ?
Le montant amortissable est la différence entre la valeur d'entrée (28 000) et la valeur résiduelle
(2000), soit 26 000 €.
b) Présenter le plan d'amortissement de cette machine.
Plan d'amortissement
Immobilisation : machine outil
Valeur d'entrée : 28 000 Durée de vie : 5 ans
Valeur résiduelle : 2 000
Date d'acquisition : 2/01/N Unité de production : 16 000
Exercices Taux Base Annuité VNC en fin d’exercice
N 1/16 26 000 1 625 26 375
N+1 5/16 26 000 8 125 18 250
N+2 5/16 26 000 8 125 10 125
N+3 3/16 26 000 4 875 5 250
N+4 2/16 26 000 3 250 2 000
53
3 Amortissements dérogatoires (suite de l'application précédente)
La machine utilisée par l'entreprise LACHAUME est admise au système fiscal de l'amortissement
dégressif. Le plan d'amortissement fiscal est le suivant :
8 175
687 Dotations aux amortissements
145 Amortissements dérogatoires 8175
31/12/N+1
111 8 125
681 Dotations aux amortissements
1
Amortissements des matériels et outil.
2815 111111111 8 125
industriels
1 +1
54
145 Amortissements dérogatoires 1 755
787 Reprises sur amortissements
1 755
55
Plan d'amortissement fiscal de la structure du camion
Immobilisation : camion (structure) Système linéaire
Valeur d'entrée : 45 000 Durée de vie : 4 ans
Date d'acquisition : 15/03/N
Prorata du temps : 9,5/12 Taux linéaire : 25 %
Exercices Base Annuité VNC en fin d’exercice
Rappelons que les amortissements comptables et fiscaux du composant moteur ne présentent pas de
différence.
d) Sachant que, le 15 mars N+3, le moteur est remplacé pour un coût de 18 000 € HT,
établir le plan d'amortissement du nouveau moteur.
Plan d'amortissement du 2e moteur
Immobilisation : camion (composant moteur)
Valeur d'entrée : 18 000 Durée de vie : 3 ans
Date d'acquisition : 15/03/N+3
Prorata du temps : 9,5/12 Taux linéaire : 33,33 1/3 %
Exercices Base Annuité VNC en fin d’exercice
N+3 18 000 4 750 13 250
N+4 18 000 6 000 7 250
N+5 18 000 6 000 1 250
N+6 1 250 0
56
15/03/N+3
681 Dotations aux amortissements 1 042
28182 Amortissements du matériel 1 042
de transport (composant moteur)
Complément d'amortissement du 1er moteur
d°
28182 Amortissements du matériel
15 000
de transport (composant moteur)
2182 Matériel de transport
15 000
Sortie du 1er moteur hors d'usage
d°
2182 Matériel de transport (composant moteur)
18 000
4456 Etat -TVA déductible
3 600
512 21 600
Banque
Achat du 2e moteur
31/12/N+3
681 9 750
Dotations aux amortissements
28181 Amortissements du matériel
de transport (composant moteur)
4750
28182 Amortissement du matériel de transport
5 000
(structure camion)
Amortissement du 2e moteur et de la
structure du camion
687 d°
6 250
Dotations aux amortissements
145 Amortissements dérogatoires
6 250
57
5 Dépréciation
La société Synthépharma produit des médicaments. Elle a développé un produit, le Synthélurel, qui
a une efficacité reconnue contre la maladie de Mycit. Une chaîne de production du Synthélurel a été
construite pour un coût de 500 000 €, au début de l'année N. La production est prévue pendant dix
ans et la chaîne sera amortie linéairement sur cette durée.
Au cours de l'année N+3, la société Glaxcom, concurrente de Synthépharma, lance sur le marché le
Teluglax, aussi efficace que le Synthélurel mais dépourvu d'effets secondaires. Ce nouveau
médicament rencontre un succès immédiat aux dépens des ventes de Synthélurel. La valeur d'usage
de la chaîne de production du Synthélurel, calculée en fonction des prévisions de vente du
Synthélurel, n'est plus que de 90 000 €. La valeur vénale de la chaîne a toujours été négligeable car
elle ne peut être est utile à rien d'autre qu'à produire le Synthélurel.
a) Présenter les quatre premières lignes du plan d'amortissement de la chaine
de production, établi en janvier N.
Plan d'amortissement
Immobilisation : chaîne de production du Syndtélurel
Valeur d'entrée : 500 000 Durée de vie : 10 ans
Date d'acquisition : 01/01/N Taux linéaire : 10,00 %
Exercices Base Annuité VNC en fin d’exercice
N 500 000 50 000 450 000
N+1 500 000 50 000 400 000
N+2 500 000 50 000 350 000
N+3 500 000 50 000 300 000
118 140
60
Chapitre 4 :
Valorisation des stocks
A. Inventaire physique
B. Variation des stocks de marchandises et d'approvisionnements
C. Variation des stocks de produits
A. Notion de dépréciation
B. Enregistrement dans les comptes
C. Présentation au bilan
Applications
61
I- Variation des stocks
A. Inventaire physique
Le calcul de la variation des stocks exige la connaissance précise de la valeur des biens dont
l'entreprise est propriétaire.
On procède, à cet effet, au recensement physique des stocks existant le jour de la clôture de
l'exercice. On avait procédé de même à l'ouverture de l'exercice (c'est-à-dire à la clôture de
l'exercice précédent).
Les quantités en stock sont valorisées en les multipliant par un coût unitaire qui est :
-le coût d'acquisition, pour les marchandises et les approvisionnements,
-le coût de production, pour les produits fabriqués par l'entreprise.
C'est le coût d'acquisition des marchandises vendues au cours de l'exercice qui constitue le
deuxième terme de la détermination du résultat sur ventes.
Coût d'acquisition des marchandises vendues au cours d'une période
= achats + frais d'achat de la période -escomptes obtenus +
(Stock initial- stock final)
La variation des stocks définie comme la différence : stock initial –stock final, est une charge qui
intervient dans la détermination du résultat au même titre que les achats et les frais-
62
Si le stock a diminué (stock initial- stock final > 0), la variation des stocks est positive ; elle
s'ajoute aux autres charges.
Si le stock a augmenté (stock initial- stock final <0), la variation des stocks est négative ; la
charge est soustraite des autres charges.
63
Variation du stock positive Variation du stock négative
SI – SF >0 SI – SF <0
Diminution
du stock
Augmentati
-on du stock
Coût
d’acquisition
des Ventes de Coût
Achats de marchandis d’acquisition
marchandis- -es
la période
es vendues Achats de des
la période
marchandis- Ventes de
marchandis
es vendues -es
Marge
commerciale
Marge
commerciale
65
Ou, plus précisément: Ils sont crédités pour solde à la fin de
6031. Variation des stocks de matières l'exercice.
premières (et fournitures)
6032. Variation des stocks des autres
approvisionnements
6037. Variation des stocks de marchandises
b. Stocks finals
La valeur des stocks initiaux est inscrite La valeur des stocks finals est. inscrite
au débit de: au crédit de :
COMPTES DE STOCKS COMPTE DE CHARGES
Classe 3 Classe 6
31. Matières premières 603. Variation des stocks
32. Autres approvisionnements (approvisionnements
37. Stocks de marchandises et marchandises)
La valeur des stocks finals est ainsi Le solde du compte 603 représente
substituée à la valeur des stocks ini- alors la différence: stock initial- stock
tiaux final
-solde débiteur => diminution du stock
-solde créditeur => augmentation du stock
Le compte de charges 603. Variation des stocks présente un solde créditeur de 2700-3420 = -720 €.
Ce solde représente l'augmentation de la valeur du stock. C'est une charge négative qui contribue à
majorer le résultat de l'exercice.
66
Dans les entreprises industrielles comme dans les entreprises de services, l'essentiel du résultat est
constitué par la marge sur coût de production, c'est-à-dire la différence :
ventes de produits -coût de production des produits vendus
= ventes de produits -(charge de production de la période + stock initial -stock final)
= ventes de produits + (stock final -stock initial) -charges de production de la période.
La variation des stocks de produits, définie comme la différence: stock final-stock initial(a)
constitue un élément du résultat qui s'ajoute aux ventes.
(a) Remarquer que le sens de la différence est à l'opposé de ce qui est retenu
pour définir la variation des stocks de marchandises et d'approvisionnements.
Si le stock a augmenté (stock final- stock initial > 0), la variation des stocks est positive; elle
s'ajoute aux autres produits de la classe 7.
Si le stock a diminué (stock final- stock initial < 0), la variation des stocks est négative; il y
a déstockage ; le produit comptable est soustrait des autres produits de la classe 7.
2. Valeur de la production
La production d'une entreprise industrielle n'est pas toujours vendue en totalité. Une partie peut être
stockée. Dans le cas le plus général, la valeur de la production est le cumul de :
-la production vendue, compte 70,
-la production immobilisée, compte 72,
-la production stockée (compte 71).
La notion de « production stockée » est synonyme de la « variation des stocks de produits » définie
comme ci-dessus : stock final -stock initial.
Remarque. -L'évaluation comptable de la production n'est pas homogène ; la
production vendue est évaluée au prix de vente tandis que la production immobilisée
et la production stockée sont évaluées au coût de production.
3. Constatation comptable de la variation des stocks de produits
a. Stocks initiaux
La valeur du stock initial est inscrite, à La valeur du stock initial figure, depuis
la fin de l'exercice, au débit de: le début de l'exercice, au crédit de :
COMPTES DE PRODUITS COMPTES DE STOCKS
Classe 7 Classe 3
71. Production stockée 35. Stocks de produits
ou son synonyme: il est crédité pour solde à la fin de
713. Variation des stocks (produits). l'exercice.
b. Stocks finals
La valeur du stock final est inscrite au La valeur du stock final est inscrite au
débit de: crédit de :
COMPTE DE STOCKS COMPTE DE STOCKS
Classe 3 Classe 7
35. Stocks de produits 71. Production stockée
67
EXEMPLE La SFCC, fabricant de cycles fournisseur de l’entreprise DUPONT, avait en stock :
-31/12/N : 4500 bicyclettes au coût unitaire de 150 €………………………… 675 000
-31/12/N+1 : 4800 bicyclettes au coût unitaire de 144 €……………………… 691 200
A la clôture de l'exercice N+ 1, la variation du stock de produits finis est constatée par les écritures :
31/12/N+1
713 Variation des stocks 675 000
Stocks de produits 675 000
35 Annulation du stock initial
d°
35
Stocks de produits 691 200
713 Variation des stocks
Stock final constaté par l'inventaire physique 691 200
Le compte de produits 713. Variation des stocks présente un solde créditeur de 691 200- 675000 =
16200 €. Ce solde représente l'augmentation de la valeur du stock. C'est un produit qui contribue à
majorer le résultat de l'exercice.
A. Notion de dépréciation
1. Définition
Rappelons qu'une dépréciation constate la perte de valeur d'un actif par suite d'événements non
prévus à l'origine.
.Comme les amortissements des immobilisations, ces dépréciations :
-sont soustraites de la valeur nette comptable d'un actif ;
-sont calculées approximativement ; la dépréciation est une charge calculée.
.Contrairement aux amortissements :
-l'actif déprécié peut être, non seulement une immobilisation, mais aussi un titre, un stock ou une
créance ;
-la dépréciation n'est pas irréversible. ,
1. Constatation de la dépréciation
La dépréciation est estimée par comparaison entre deux valeurs :
-le coût d'acquisition ou de production du stock concerné ;
-la valeur actuelle du stock à l'inventaire.
L'enregistrement d'une dépréciation constate :
Une charge calculée La perte de valeurs d'un actif
La charge est inscrite au débit du La dépréciation est inscrite au crédit du
même compte de charges que pour les compte d'actif concerné, avec un
amortissements: chiffre 9 en deuxième position dans le
COMPTES DE CHARGES numéro de compte.
Exemple :
Classe 6
68. Dotations aux amortissements, COMPTES DE STOCKS
aux dépréciations et aux provision 31. Matières premières
391. Dépréciations des matières
avec :
681. Dot. aux dépréciations -Charges premières .
(a)
d'exploitation 35. Stocks de produits
686. Dot. aux dépréciations -Charges 395. Dépréciations des stocks de
financières(b) produits
687. Dot. aux dépréciations -Charges 37. Stocks de marchandises
exceptionnelles 397. Dépréciations des stocks de
exceptionnelles marchandises
Autres exemples :
261. Titres de participation
2961. Dépréciations des titres de participation
50. Valeurs mobilières de placement
590. Dépréciations des valeurs mobilières de placement
(a) Les dotations aux dépréciations des stocks sont des charges d’exploitation.
(b) Les dotations aux dépréciations des titres sont des charges financières.
EXEMPLE Les bicyclettes en stock chez l’entreprise DUPONT à la fin de l'exercice N+1 sont d'un
modèle déclassé par la sortie d'un nouveau modèle de bicyclette présentant des innovations exigées
désormais par les cyclistes. L'ancien modèle doit être soldé à un prix qui ne peut être supérieur à
170 €. La valeur du stock à l'inventaire est donc: 170 x 18 = 3 060 €. Le stock, dont la valeur
d'entrée était 3 420 €, doit être déprécié de 3 420 -3 060 = 360 €.
31/12/N+1
69
681 Dotations aux dépréciations
Charges d’exploitation 360
397 Dépréciations des stocks de 360
marchandises
2. Réduction de la dépréciation
Les dépréciations ne sont pas irréversibles. Il arrive donc que, lors d'un inventaire ultérieur, on
constate qu'une dépréciation est devenue trop élevée ou même qu'elle n'est plus justifiée.
La réduction d'une dépréciation est constatée par :
-une inscription au débit du compte de dépréciation qui est naturellement créditeur ;
-l'annulation de la charge calculée correspondante par une inscription au crédit de :
COMPTES DE PRODUITS
Classe 7
78. Reprises sur dépréciations
avec :
781. Reprises sur dépréciations -Produits d'exploitation
786. Reprises sur dépréciations -Produits financiers
787. Reprises sur dépréciations -Produits exceptionnels
Le compte de reprise utilisé est le correspondant du compte de dotation qui avait été employé lors
de la création de la dépréciation.
EXEMPLE Le 31 décembre N+2, les bicyclettes en stock un an plus tôt ont toutes été vendues. La
dépréciation qui avait été enregistrée est devenue sans objet.
D'où l'écriture :
31/12/N+2
397 Dépréciations
des stocks de marchandises 360
781 Reprises sur dépréciations 360
Produits d'exploitation
C. Présentation au bilan
L'actif du bilan comporte trois colonnes de chiffres, de façon à faire apparaître distinctement :
-la valeur brute des actifs (c’est-à-dire leur valeur d'entrée) ;
-les amortissements et les dépréciations ;
-la valeur nette des actifs (calculée par différence).
EXEMPLE Le bilan se présente comme suit, à la clôture de l'exercice N+1, pour ce qui concerne le
stock de marchandises de l’entreprise DUPONT.
Bilan au 31 décembre N+1
ACTIF PASSIF
Brut Amortissements et Net
dépréciations
…………………………………
stocks de marchandises 3 420 360 3 060
…………………………………
70
Applications
1 Marge commerciale et variation des stocks
de marchandises
Les établissements « Au chic parisien » vendent des vêtements en détail. Juste avant la clôture de
l'exercice, le 30 juin N, un extrait de la balance des comptes présente les soldes suivants :
307. Stocks de marchandises…………………………………………... 139 000
607. Achats de marchandises…………………………………………… 853 720
6097. Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats de marchandises... 24 626
765escompte obtenu………. 17 074
616367. Assurance-transport sur achats de marchandises………………….. 750
62217. Commissions et courtages sur achats de marchandises……………. 8 537
62417. Transports sur achats de marchandises…………………………….. 3 960
707. Ventes de marchandises……………………………………………. 1 193 150
Par ailleurs, l'inventaire physique au 30 juin N a constaté que le coût d'acquisition du stock de
marchandises s'élevait à 261 570 €.
a) A combien s'élève le coût d'acquisition des marchandises de l'exercice ?
Achats de marchandises ……………………………………………………... 853 720
Assurance-transport sur achats de marchandises…………………………….. 750
Commissions et courtages sur achats de marchandises………………………. 8 537
Transports sur achats de marchandises……………………………………….. 3 960
moins Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats de marchandises …… -24 626
moins Escomptes obtenus…………………………………………………….. -17 074
Coût d'acquisition des marchandises……………………………………… 825 267
71
2 Consommation et variation des stocks d'approvisionnements
Les soldes suivants ont été relevés dans la balance des comptes de l'entreprise Zitaco, juste avant la
clôture de l'exercice, le 31 mars N :
31. Matières premières……………………………………………. 442 460
32. Autres approvisionnements…………………………………… 72 810
35. Stocks de produits……………………………………………... 262 700
601. Achats stockés -Matières premières…………………………… 1 430 758
602. Achats stockés -Autres approvisionnements…………………... 250 630
701. Ventes de produits finis………………………………………... 1 702 760
72. Production immobilisée………………………………………... 62 000
Par ailleurs, le relevé de l'inventaire physique indique les valeurs suivantes au 31 mars N :
-Coût d'acquisition des matières premières en stock……………………. 502 230
-Coût d'acquisition des autres approvisionnements en stock……………. 56 930
-Coût de production des produits finis en stock…………………………. 245 300
a) Présenter les écritures comptables au 31 mars N concernant les stocks
d'approvisionnements et de produits finis.
31/03/N
603 Variation des stocks 515 270
31 Matières premières 442 460
32 Autres approvisionnements 72 810
annulation des stocks MP et appro
d°
713
Variation des stocks 262 700
35 Stocks de produits 262 700
Annulation des stocks
d° de PF
72
3 Dépréciations des stocks
d°
73
392
Dépréciations des autres approvisionnements 2 200
395 (25 600- 23 400)
Dépréciations des stocks de produits 10 450
(2 243 000- 2 232 550)
781 Reprises sur dépréciations - 12 650
Produits d'exploitation
Reprise des provisions constituées le
31/12/N. il n’y avait pas eu de provisions
sur tes matières premières et les
marchandises car la valeur vénale n'était pas
inférieure à la valeur d'entrée.
N+1
681 Dotations aux dépréciations - 116 660
Charges d'exploitation
391 Dépréciations des matières premières 1 620
(726 920- 725 300)
395 Dépréciations des stocks de produits 115 040
(2428600 -2313560)
Provisions sur les stocks au 31/12/N+1.
A cette date, il n’a pas de dépréciations sur
les autres approvisionnements et sur les
marchandises.
74
Chapitre 5 :
A. Constitution de la dépréciation
B. Ajustement de la dépréciation
A. Règles d’évaluation
B. Différences de change
IV. Provisions
Applications
75
76
I- Dépréciations des créances
A. Constitution de la dépréciation
Une dépréciation doit être constituée si l'on craint de ne pas recouvrer une créance parce qu'il y a un
risque sérieux que le débiteur soit insolvable. Le montant de la dépréciation doit être égal à la perte
probable.
Une chance doit cependant subsister de recouvrer au moins une fraction de la créance. Une
dépréciation ne doit pas être créée s'il est certain que la créance ne sera pas recouvrée (voir ci-après
II -Créances irrécouvrables).
C'est à la clôture de l'exercice que l'on fait l'inventaire des créances dont le recouvrement est peu
probable et que l'on estime le montant de la dépréciation nécessaire.
Remarques. -1. La dépréciation est limitée au montant hors TVA de la créance. En effet, la
TV A collectée sur la créance sera remboursée par l'Etat si la créance devient définitivement
irrécouvrable. La peine probable ne concerne donc pas la TVA. -2. Si le débiteur est un
client, le montant total (TVA comprise) de la créance doit être transféré dans un compte de
clients particulier : 416. Clients douteux ou litigieux.
EXEMPLE L'entreprise DUPONT établit, le 31 décembre N, un état des créances impayées par les
clients et dont le recouvrement est douteux :
Créance Perte probable
Client TVA Créance HT
TTC % Montant
M. Petit 360,00 60,00 300 100% 300
Société Legros 432,00 72,00 360 60% 216
Total 792,00 516
Aucune dépréciation n'avait encore été constituée pour la perte des créances clients. Une
dépréciation doit donc être créée pour le montant de la perte probable. Ceci est traduit en
comptabilité par les deux écritures qui suivent :
31/12/N
416 Clients douteux ou litigieux 792,00
(Petit et Legros)
411 Clients (Petit et Legros) 792,00
Montant TTC des créances douteuses
31/12/N
516,00
681 Dotations aux provisions -
Charges d'exploitation
491 Provisions pour dépréciation des comptes 516,00
clients
Perte probable sur les créances clients.
B. Ajustement de la dépréciation
Chaque année, à la clôture de l'exercice, l'état des créances doureuses,est mis a jour. Ceci entraîne
un ajustement de la dépréciation qui tient compte de la modification de la perte globale sur les
créances.
77
SUITE DE L’EXEMPLE Un an plus tard, le 31 décembre N+l, l’entreprise DUPONT établit un
nouvel état des créances clients dont le recouvrement est douteux :
II -Créances irrécouvrables
Les pertes certaines sur les créances peuvent résulter de la disparition du débiteur, de l'échec des
poursuites contre le débiteur insolvable ou de la renonciation à poursuivre (cas des petites factures
ne justifiant pas le coût d'une procédure).
La perte résultant de l'impossibilité de recouvrer la créance est enregistrée au débit de :
78
COMPTE DE CHARGES
Classe 6
SUITE DE L’EXEMPLE La liquidation judiciaire de la société legros est prononcée par le tribunal
de commerce, le 16 avril N+2, et Dupont perd définitivement sa créance de 432,00 € TTC. L’
entreprise DUPONT impute la TVA correspondant à cette perte (72,00 €) sur la TVA collectée du
mois. D'où l'écriture:
16/04/N+2
654 Pertes sur créances irrécouvrables 360,00
4457 Etat -TVA collectée 72,00
416 Clients douteux ou litigieux 432,00
Pour solde du compte Société legros
insolvable.
Remarque. -La dépréciation sur ce client est devenue sans objet. Elle sera ajustée, en même
temps que les dépréciations sur les autres clients, à la clôture de l'exercice N+2.
A. Règles d'évaluation
Les créances et les dettes en monnaies étrangères naissent du fait d'opérations (achats, ventes,
emprunts, prêts, etc.) qui sont libellées en monnaies étrangères ou qui doivent être réglées en
monnaies étrangères.
1. Lors de la naissance de la créance ou de la dette
79
Les créances et les dettes sont converties et comptabilisées sur la base du cours de change en
vigueur à la date de l'opération qui est à l'origine de la créance ou de la dette.
Remarque. -La TVA est payée séparément en monnaie française au service des douanes.
2- A la clôture de l'exercice
Les créances et les dettes non encore réglées sont converties, comptabilisées et inscrites au bilan sur
la base du cours de change en vigueur à la date de clôture de l'exercice.
B. Différences de change
Les différences de change résultent de la comptabilisation des dettes et des créances avec un taux de
change différent de celui qui avait été utilisé pour comptabiliser initialement l'opération.
1. la clôture de l'exercice
La différence de change concerne les créances et les dettes non encore réglées. Elle représente la
différence entre les contre-valeurs en euros à la date de l'opération et à la clôture de l'exercice.
Suivant le sens de l'évolution du taux de (change, la différence représente, soit un gain latent, soit
une perte latente.
Remarque. -Le gain (ou la perte) est latent car il ne sera acquis qu'au moment du paiement.
Différences de conversion
Selon le PCG, les gains (ou les pertes) de change latents ne doivent pas être inclus dans les produits
(ou les charges) de l'exercice. Pour éviter que l'application de cette règle ne déséquilibre le bilan,
ces gains (ou pertes) sont enregistrés dans un compte transitoire qui est :
Pertes de change latentes Gains de change latents
Au débit de: Au crédit de :
47. Comptes transitoires 47. Comptes transitoires
ou d'attente ou d'attente
ou, plus précisément, ou, plus précisément,
476 .Différences de conversion -Actif 477. Différences de conversion -Passif
Remarque. –L’usage des comptes de différences de conversion est une spécificité française. Au contraire, la
norme internationale IAS 21 et les principales normes comptables étrangères prévoient d'enregistrer les
différences de change, même latentes, dans les produits ou les charges de l'exercice.
2. A la date du paiement
Le gain (ou la perte) de change est alors certain. Il est enregistré dans un compte de produits (ou de
charges) :
Perte de change certaine Gain de change certain
Au débit de: Au crédit de :
COMPTE DE CHARGES COMPTE DE CHARGE
Classe 6 Classe 7
66. Charges financières 76. Produits financiers
ou, plus précisément, ou, plus précisément,
666. Pertes de change 766. Gains de change
SUITE DE L’EXEMPLE Le 31 janvier N+1, le cours du dollar est 1,18 €. L’entreprise DUPONT
fait un virement bancaire de I 580 $ au bénéfice de son fournisseur taïwanais.
La banque débite de l’entreprise DUPONT de la contre-valeur en euros de ce virement, soit :
1 580 x 1,18 = 1 864,40 €.
La dette de 1 580 $ est éteinte. Le compte fournisseur doit donc être soldé. La différence avec le
montant payé est une perte de change certaine.
L'écriture dans le journal de l’entreprise est :
31/01/N+1
401 Fournisseurs (Chang) 1 738
666 Pertes de change 126,40
512 Banque 1864,40
Virement de 1 580$ au cours de 1,18 €.
81
IV -Provisions
A. Définition
Si, à la clôture de l'exercice, une obligation envers un tiers est certaine alors que le montant ou
l'échéance n'est pas fixé de façon précise, la dépense probable doit être imputée sur le résultat de
l'exercice.
Les comptes utilisés ne sont cependant pas les mêmes que s'il s'agissait d'une charge certaine avec,
en contrepartie, une dette précise.
La perte probable est inscrite au débit La dette probable est inscrite au crédit
De : de :
COMPTE DE CHARGES COMPTE DE CAPITAUX
Classe 6 Classe 1
68. Dotations aux amortissements, 15. Provisions
aux dépréciations Pour le détail des provisions, consulter la liste
et au provisions intégrale des comptes, éditions Foucher, document
autorisé aux examens et concours.
Quand l'entreprise n'a plus d'obligation ou que la dépense n'est plus probable, la provision doit être
annulée. Elle est débitée pour solde et, en contrepartie, on crédite le compte de produits : 78.
Reprises sur provisions.
Remarque. -Les produits probables (mais non certains) ne sont pas enregistrés en comptabilité; le principe de
prudence interdit en effet d'inclure dans le résultat un gain non encore acquis.
Les provisions susceptibles de concerner des créances ou des dettes sont les provisions pour litiges
et les provisions pour pertes de change.
EXEMPLE L'entreprise DUPONT est en procès avec une cliente, Mlle Lamy, qui s'est blessée lors
d'un accident de bicyclette. Mlle Lamy prétend que l'accident est dû à un vice de construction de la
bicyclette que lui avait vendue l’entreprise DUPONT et elle demande une indemnité de 20 000 €.
L'avocat de l’entreprise DUPONT a fait savoir, le 16 mai N + I, que l'entreprise risque d'être
condamnée à payer la moitié de la somme demandée. La fin de l'exercice N+l, le litige n'est encore
pas jugé, d'où l'écriture :
31/12/N+1
687 DAP–charges exceptionnelles 10 000
82
Remarque. -La dotation est classée dans les charges exceptionnelles car ce genre de litige est
exceptionnel.
d°
686 Dotations aux provisions - 200
Charges financières
1515 Provisions pour pertes de change 200
Remarque. -La dotation est classée dans les charges financières comme les pertes de change
certaines.
Applications
83
Créance Créance initiale Provision au Encaissé et
Client Observations
initiale TTC HT 31/12/N-1 enregistré en N
Albert 120 000 100 000 20 000 Perte probable 50%
du solde
Gérard 240 000 200 000 180 000 Règlement probable
de 75%
Par ailleurs, de nouveaux incidents de paiement concernant trois clients sont intervenus dans le
cours de l'exercice N :
Client Créance TTC Créance HT Observations
Jérôme 108 000 90 000 On pense perdre 30% de la créance.
Irène 264 000 220 000 Procès en cours. On pense récupérer 40% de
la créance moins les frais de justice évalués à
25 000 €
Lucienne 11280 9 400 Totalement irrécouvrable.
84
b) Enregistrer les écritures nécessaires dans le journal de Chabrol le 31 décembre N.
31/12/N
416 Clients douteux ou litigieux 372 000
Clients
411 Nouveaux clients douteux : 372 000
Jérôme (108 000) + Irène (264 000)
d°
654 Pertes sur créances irrécouvrables 326500
(David : 500 + Hubert : 300 000 + Boris:
4457 26000)
Etat -TV A collectée 65 300
(David : 100 + Hubert : 60 000 +Boris 5200)
416 Clients douteux ou litigieux 391800
(David + Hubert + Boris)
Anciennes créances devenues irrécouvrables
d°
Pertes sur créances irrécouvrables 9 400
654 Etat -TVA collectée 1 880
4457
Clients
411 Nouvelle créance : Lucienne irrécouvrable 11 280
d°
681 Dotations aux dépréciations - 33 000
Charges d'exploitation 33 000
491 Dépréciations des comptes de clients
Pour porter la dépréciation de 280 000
à 313 000
d°
687 Dotations aux provisions - 25 000
Charges exceptionnelles 25 000
1511 Provisions pour litiges des comptes de clients
Frais de justice probables
85
14/10/N 27/10/N 10/11/N 25/11/N 31/12/N 31/01/N+1 28/02/N+1 31/05/N+1
Dollar 1,04 1,04 1,03 1,05 1,06 1,03 1,07 1,08
Franc suisse 0,63 0,62 0,62 0,63 0,61 0,64 0,65 061
31/12/N
411 Clients 1 012
477 Différence de conversion-Passif 1 012
Gain latent de 50 600 $ x (1,06 -1,04).
d°
476 Différence de conversion-Actif 142
411 Client 142
Perte latente de 14 200 FS x (0,62-0,61)
d°
476 Différence de conversion-Actif 3 750
404 Fournisseurs d'immobilisations 3 750
Perte latente de 125 000 $ x (1,06 – 1,03).
86
401 31/12/N 192
Fournisseurs 192
477 Différence de conversion-Passif
Gain latent de 9 600 FS x (0,63- 0,61).
d°
686
Dotations aux provisions 3 892
Charges financières 3 892
1515 Provisions pour pertes de change
Perte latente sur franc suisse : 142,
sur dollar : 3 750
Remarque. -Il serait possible de compenser les gains et les pertes dans la même monnaie et à
des échéances voisines pour estimer la provision nécessaire :
-le risque de perte sur le franc suisse (142 € serait entièrement couvert par le gain de 192 €
et il n'y aurait pas à la provisionner ;
-le risque de perte sur le dollar s'établirait à 3 750 -1 012 = 2 738 € et la provision serait
limitée à ce montant.
1/01/N+1
477 Différences de conversion -Passif 1 012
411 Clients 1 012
d°
404 d 3 750
Fournisseurs d'immobilisations 3 750
476 Différences de conversion -Actif
d°
477 d 192 192
Différences de conversion -Passif
401 fournisseurs
87
512 Banque 9 088
411 Clients 8 804
766 Gain de change 284
Reçu 14 200 FS au taux de 0,64.
28/02/N+1
3-Provisions
Le comptable de la société Gardel a relevé les faits suivants, lors de l'inventaire de fin décembre N :
1. Un client, l'entreprise Somal, a engagé en mars dernier une action contre Gardel devant le
tribunal de commerce. Il réclame 55 000 € de dommages et intérêts pour un retard dans une
livraison que lui a faite Gardel. L'avocat de Gardel estime que Somal aura satisfaction pour 60 % de
sa demande.
2. La société Gardel envisage la réparation d'une toiture l'an prochain. Le coût des travaux est
estimé à 35 000 € HT .Le gérant de Gardel souhaite étaler l'imputation de cette charge par moitié
sur les exercices Net N + 1.
Valorisation des créances et des dettes ...
3. Le coût des réparations à effectuer au titre de la garantie d'un an sur les appareils vendus aux
clients s'élève en moyenne à 4 % du chiffre d'affaires, répartis par moitié entre l'exercice de la vente
et l'exercice suivant. Le chiffre d'affaires de l'exercice N est égal à 32 500 000 €. Aucune provision
à ce titre n'avait encore été constituée.
4. La société Gardel a subi un contrôle fiscal ; elle estime à 51. 000 € le redressement qui risque
d'être opéré dont 21 000 de pénalités.
5. La société Gardel doit verser une indemnité à ceux de ses salariés qui prennent leur retraite. Les
engagements à ce titre s'élevaient à 290 000 € au 31 décembre N-I et ils atteignent 325 000 €
maintenant.
Le 31 décembre N+I, le comptable relève les faits suivants :
1. Le tribunal de commerce a condamné Gardel a payé 32 500 € à Somal. Gardel a effectué ce
paiement le 21 novembre N+1.
2. Les travaux de réparation de la toiture ont coûté 38 000 E HT qui ont été payés en octobre N + 1.
3. Le chiffre d'affaires de l'exercice N+ I est égal à 33 000 000 €.
4. L'avis de redressement du service des impôts s'élève à 45 000 € dont 15 000 € de pénalités qui
ont été payés en mars N+1.
88
5. Les engagements au titre de l'indemnité de départ à la retraite s'élèvent à 320 000 €.
a) Enregistrer les écritures nécessaires au 31. 12.N.
1
687 Dotations aux provisions - 33 000
Charges exceptionnelles
1511 Provisions pour litiges 33 000
2
La réparation de la toiture ne crée pas d'obligation envers un tiers tant qu'un contrat n'est pas conclu
avec une entreprise de couverture. La constitution d'une provision est donc interdite.
3
681 Dotations aux provisions - 650 000
Charges d'exploitation 650 000
1512 Provisions pour garanties
données aux clients (32500 000 x 2 %).
4
681 Dotations aux provisions - 30 000
Charges d'exploitation
687 Dotations aux provisions - 21 000
Charges exceptionnelles
155 Provisions pour impôts 30 000
1514 Provisions pour amendes et pénalités 21 000
5
681 Dotations aux provisions - 35 000
Charges d'exploitation
Provisions pour pensions et obligations 35 000
153 similaires (325 000 - 290 000).
1
1511 Provisions pour litige 33 000
787 Reprises sur provisions -
Produits exceptionnels 33 000
2
3
681 Dotations aux provisions - 660 000
Charges d'exploitation 660 000
1512 Provisions pour garanties
données aux clients
33 000 000 x 2 %
4
89
155 Provisions pour impôts 30 000
1514 Provisions pour amendes et pénalités 21 000
781 Reprises sur provisions -
787 Produits d'exploitation 30 000
Reprises sur provisions -
Produits exceptionnels 21 000
5
153 Provisions pour pensions et obligations 5 000
similaires
781 Reprises sur provisions -
Produits d'exploitation 5 000
(325 000 - 320 000)
90
Chapitre :
A. Charges à payer
B. Produits à recevoir
Applications
A. Charges à payer
Les charges à payer sont des charges imputables sur le résultat de l'exercice alors qu'elles ne seront
enregistrées qu'au cours de l'exercice suivant.
EXEMPLE L’entreprise DUPONT a reçu en décembre N une livraison de bicyclettes d'un montant
hors taxes de 2 000 €. La facture du fournisseur SFCC n'avait pas encore été reçue à la clôture de
l'exercice, le 31 décembre N. Elle n'est parvenue que le 12 janvier N+l. Cet achat est imputable sur
le résultat de l'exercice N.
91
31/12/N
607 Achats de marchandises 2 000
4458 Etat -TV A à régulariser 400
408 Fournisseurs -Factures non parvenues 2 400
Marchandises reçues en décembre.
Remarque. –L’entreprise DUPONT ne peut déduire la TVA tant qu'il ne dispose pas
de facture justificative. il aurait donc été prématuré de débiter le compte. « 4456.
Etat -TV A déductible »
Le PCG prescrit d'utiliser des comptes de dettes spéciaux pour enregistrer les charges à payer. Leurs
numéros se caractérisent par le chiffre 8 en troisième position.
Le tableau ci-après présente quelques-uns de ces comptes de dettes ainsi que les comptes de charges
qui leur correspondent habituellement.
Cas particulier
Rappelons que le compte 609. Rabais, remises et ristournes obtenus est un compte soustractif de
charges qui est normalement crédité. Les régularisations le concernant se font donc dans le sens
opposé à celles des autres charges.
92
Les écritures de fin d'exercice concernant les charges à payer doivent être contre-passées à
l'ouverture de l'exercice suivant.
SUITE DE L’EXEMPLE
Le 1er janvier N+l, l’entreprise DUPONT contre-passe l'écriture concernant les achats à payer du
31 décembre N :
01/01/N+1
408 Fournisseurs -Factures non parvenues 2 400
607 Achats de marchandises 2 000
4458 Etat -TV A à régulariser 400
Contre-passation de l'écriture d'inventaire
du 31/12/N
Figure 12.1- Transfert d'une charge à payer, de l'exercice N+1 vers l'exercice N
Malgré les différences relevées ci-dessus, les charges à payer et les provisions ont ceci de commun
qu'elles ne seront enregistrées définitivement que dans l'avenir.
Dans les cas limites, il est difficile de distinguer entre une charge dont le montant et l'échéance sont
presque certains et une charge dont le montant et l'échéance sont très probables ; la distinction
comporte une part d'arbitraire.
Remarque. -Le PCG désigne également les charges à payer sous l'intitulé de « dettes
provisionnées », ce qui met en évidence la ressemblance entre les charges à payer et les
provisions.
B. Produits à recevoir
Il s'agit de produits inclus dans le résultat de l'exercice alors qu'ils ne seront enregistrés qu'au cours
de l'exercice suivant.
Afin d'équilibrer le débit et le crédit, la différence entre le montant TTC de la créance et le montant
HT du produit, est inscrite au crédit de :
4457. Etat -TVA collectée ou 4458. Etat –TVA à régulariser
suivant qu'il s'agit d'une livraison de bien (la TVA est collectée dès la livraison) ou d'une prestation
de services (la TVA ne sera collectée que lors de l'encaissement du prix).
94
EXEMPLE L’entreprise DUPONT a livré le 31 décembre N une bicyclette d'un montant hors-taxes
de 240 €. La facture de vente n'a été établie que le 2 janvier N + 1.
31/12/N
4181 Clients -Factures à établir 288,00
707 Ventes de marchandises 240,00
4458 Etat –TVA à régulariser 48,00
Livraison du 31 décembre.
Remarque-
.L'enregistrement de la TVA des charges à payer et des produits à recevoir est
conforme à la règle habituelle applicable à toutes les charges et à tous les produits.
.L'enregistrement TVA comprise des dettes et des créances qui leur servent de
contrepartie est, lui aussi, conforme à la règle normale pour toutes les dettes et toutes
les créances.
Cette procédure permet de procéder ultérieurement à des analyses financières
significatives puisqu'elles portent sur des ensembles de charges et de produits, de
dettes et de créances, comptabilisés de façon homogène.
SUITE DE L’EXEMPLE Le 1er janvier N+1, DUPONT contre-passe l'écriture concernant les ventes
à recevoir du 31 décembre N :
1/1 /N+1
707 Ventes de marchandises 240,00
4458 Etat -TVA à régulariser 48,00
4181 Clients- Factures à établir 288,00
Contre-passation de l'écriture du 31
décembre N.
Il arrive qu'une pièce de base soit enregistrée avant que le bien soit livré ou que le service soit
rendu. Cette éventualité est beaucoup plus rare que les cas opposés qui ont été étudiés dans les
pages précédentes.
A. Charges constatées d'avance
La pièce de base a été enregistrée avant la clôture de l'exercice, alors qu'elle concerne une livraison
ou une prestation de services devant intervenir au cours de l'exercice suivant.
.Le compte de charges approprié à la nature de la charge est crédité de manière à réduire le montant
hors taxe des charges de l'exercice.
.Un « compte de régularisation » est débité du même montant hors taxe pour équilibrer l'écriture :
48. Comptes de régularisation
ou, plus précisément : 486. Charges constatées d'avance.
95
Remarque. -Le compte 48. Comptes de régularisation a une simple fonction d'équilibre
arithmétique entre l'actif et le passif du bilan et il n'est pas utilisé par l'analyse financière. On
y porte le montant hors taxes des charges et des produits constatés d'avance ; c'est plus
simple et cela ne présente pas d'inconvénient.
EXEMPLE L’entreprise DUPONT a payé et comptabilisé, le 1er avril N, 80€ d'abonnement à une
revue professionnelle, pour un an (du 1er avril N au 31 mars N+1). Trois mois d'abonnement (du 1 er
janvier au 31 mars N+1) sont imputables sur le résultat de l'exercice N+1 : La charge
correspondante, soit 80 x 3/12 = 20 €, doit être retranchée des charges de l'exercice N.
31/12/N
486 Charges constatées d'avance 20
618 Services extérieurs divers (documentation)
Abonnement pour la période du 01/01/ 20
N+1 au 31/03/N+1.
96
1/1/N+1
487 Produits constatés d'avance 260
707 Ventes de marchandises
Contre-passation de l'écriture du 31 260
décembre N.
97
Applications
31/12/N)
607 Achats de marchandise 42 000
4456 Etat -TVA déductible 8 400
4081 Fournisseurs -Factures non parvenues 50 400
La facture étant datée en décembre,
la TVA est déductible au titre. du mois de
décembre.
2
Fournisseurs débiteurs -Rabais, remises et 10350
4098 ristournes à obtenir et autres avoirs non
parvenus
6097 Rabais, remises et ristournes obtenus sur 10350
achats de marchandises (345 000 x 3 %)
98
3
3
486 Charges constatées d'avance 360
606 Achats non stockés de matières et fournitures 360
4
486 Charges constatées d'avance 11 250
616 Primes d'assurance (15 000 x 9/12). 11 250
5
99
8
4282 Personnel-Dettes provisionnées pour congés 3 780 000
à payer
4382 Organismes sociaux -Charges sociales sur 1 701 000
congés à payer
64 Charges de personnel. 5 481 000
100
Redevances pour concessions, 22 000
751 brevets, licences, marques, procédés
(24 000 x 11/12) 22 000
487 Produits constatés d'avance.
5
63,33
Prêts -Intérêts courus
2768
(4000 x 3,80% x 5/12)
Produits financiers.
76 63,33
5
76 Produits financiers 63,33
2768 Prêts -Intérêts courus. 63,33
101
Chapitre 7 :
A. Inventaire extra-comptable
B. Inventaire comptable
III. Applications
102
103
I- Les travaux d'inventaire
Les travaux d'inventaire ont pour objet de déterminer le résultat et la valeur des actifs et des passifs
à la clôture de l'exercice comptable. On distingue deux catégories de travaux d'inventaire: les
travaux extra-comptables et les écritures
comptables d'inventaire.
A. Inventaire extra-comptable
L'inventaire extra-comptable consiste à recenser les éléments existants et à les évaluer. Il comprend
essentiellement l'inventaire physique des stocks (voir chapitre 10) mais aussi l'inventaire des
créances et des dettes (voir chapitre 11) et l'inventaire des immobilisations ( voir chapitre 9).
B. Inventaire comptable
Les écritures d'inventaire ont pour objet :
-de reporter dans les comptes les conséquences des évaluations extra-comptables, compte tenu des
principes et des normes comptables ;
-de rattacher les charges et les produits à l'exercice qui convient.
Le point de départ de l'inventaire comptable est la balance des comptes « avant inventaire ». Cette
balance récapitule la situation des comptes telle qu'elle résulte de l'enregistrement des opérations
que l'entreprise a réalisées dans le cours de l'exercice.
Les écritures d'inventaire comprennent notamment :
-la comptabilisation des variations des stocks ;
-l'enregistrement des amortissements, des dépréciations (voir chap.9, 10 et 11 et des provisions
(voir chap. 11) ;
-l'ajustement des charges et des produits (voir chap. 12).
Elles conduisent à la balance des comptes « après inventaire » qui est à la base de l'établissement du
compte de résultat et du bilan.
Remarques. -1. Dans les entreprises individuelles, les écritUres d'inventaire comprennent
l'écriture de regroupement du compte 108. Compte de l'exploitant
dans le compte 101. Capital individuel (voir chap. 8).
-2. Dans les sociétés assujetties à l'impôt sur les sociétés (sociétés anonymes, sociétés à
responsabilité limitée, etc.), les travaux d'inventaire component la détermination de l'impôt
sur les bénéfices et l'enregistrement de cet impôt dans un compte de charges et un compte de
dettes :
31/12/N
695 Impôts sur les bénéfices X
444 Etat -Impôt sur les bénéfices. X
- 3. Les entreprises comptant au moins 50 salariés sont légalement tenues d'attribuer aux salariés
une participation aux bénéfices. Les travaux d'inventaire component la détermination de la
participation et son enregistrement dans un compte de charges et un compte de dettes (charges à
payer) :
31/12/N
691 Participation des salariés aux résultats.' X
428 Personnel -Charges à payer. X
104
105
Durée de l’exercice Clôture de l’exercice
Compte de
Inventaire extra- résultat
comptable
Normes et principes
comptables
Balance Balance
Opérations Inventaire
de l’exercice comptable
Bilan
Actif Passif
Les écritures d'inventaire sont enregistrées dans le journal et dans les comptes sous une date de
principe qui est celle de la fin de l'exercice. En fait, les travaux d'inventaire ne peuvent commencer
au plus tôt que le lendemain. Ils se prolongent en pratique pendant plusieurs semaines après la fin
de l'exercice. Pendant cette période, deux comptabilités distinctes (avec journaux et comptes
distincts) coexistent dans l'entreprise :
-la comptabilité de l'exercice N pour les travaux d'inventaire ;
-la comptabilité de l'exercice N+l pour l'enregistrement des opérations courantes.
106
Remarque. -En dépit de son nom officiel, le document de synthèse dit « compte de
résultat. n'est pas un compte: les sommes qui y figurent ne sont pas enregistrées
parallèlement dans le journal; on n'y enregistre pas d'opération ni d'ajustement
d'inventaire ; on n'y distingue pas toujours un débit et un crédit (voir la présentation
en liste).
Il existe, par ailleurs, un vrai compte 12. Résultat de l'exercice où sont virés les
soldes de tous les comptes des classes 6 et 7, tout à la fin des travaux d'inventaire,
après que le document de synthèse dit « compte de résultat » a été établi (voir ci-
après au paragraphe III, Clôture des comptes de charges et de produits).
Le PCG offre le choix entre deux tracés pour ce document: la présentation sous forme de «compte »
et la présentation en liste.
Dans les deux tracés :
-charges et produits sont groupés en trois rubriques principales: charges et produits d'exploitation,
charges et produits financiers, charges et produits exceptionnels ;
-le document (comme les autres documents de synthèse) est agencé pour faciliter la comparaison
des chiffres de l'exercice avec ceux de l'exercice précédent.
1. Présentation en tableau
Les charges sont à gauche et les produits sont à droite. Le bénéfice ou la perte ressort, par
différence, au bas du document.
2. Présentation en liste
Les produits et les charges sont groupés de manière à faire ressortir trois résultats partiels: résultat
d'exploitation, résultat financier et résultat exceptionnel. En outre, les deux premiers de ces résultats
partiels sont additionnés sous le nom de résultat courant avant impôts. La notion de résultat courant
s'oppose à celle de résultat exceptionnel.
Le bénéfice ou la perte sont obtenus par cumul des résultats partiels.
107
Remarque. - Les impôts sur les bénéfices et la participation des salariés sont des
prélèvements sur le résultat global. Ils sont en dehors du calcu1 des résultats partiels.
108
Exercice N Exercice N-1
Produits d’exploitation 70 à 75 781
Remarque. -La présentation en liste est la plus usitée par les entreprises car c'est celle qui a
été adoptée sur les imprimes fiscaux.
(a) La variation des stocks est précédée du signe + si le compte 603 est débiteur (c.-à-d. de
même sens que les autres charges). Elle est précédée du signe –dans le cas opposé.
b. Charges financières
c. Charges exceptionnelles
110
111
2. Produits
a. Produits d’exploitation
b. Produits financières
c. Produits exceptionnelles
Le compte 12. Résultat de l'exercice est ainsi substitué à l'ensemble des charges et des produits.
EXEMPLE la fin de l'exercice N, DUPONT avait réalisé un bénéfice de 22 700 € (produits: 84 000
et charges: 61 300) .
Soit l'écriture :
31/12/N
707 Ventes de marchandises 84 000
etc 607 ………………………………………. 61 300
etc. Achats de marchandises 22 700
12 ……………………………………….
Résultat de l'exercice
Les écritures de clôture des comptes de charges et de produits, effectuées à la fin d'un exercice (N),
préparent ces comptes en vue de l'exercice suivant (N+1).
.Au début de l'exercice N+1, toutes les charges et tous les produits doivent avoir un solde égal à
zéro. Ainsi, le résultat qui se fom1era au cours de l'exercice N+ 1 sera-t-il indépendant du résultat
de l'exercice N.
.Au cours de l'exercice N+1, une écriture doit constater l'affectation du résultat de l'exercice N (voir
chap. 8). Il est nécessaire, au préalable, que ce résultat soit inscrit dans un compte unique.
Remarque. -Le document de synthèse. compte de résultat. doit être établi avant de passer ces
écritures. La connaissance des soldes des charges et des produits est en effet indispensable
pour établir ce document. Il est trop tard quand les soldes ont été ramenés à zéro. Cette
règieest impérative quand la comptabilité est infannatisée ce qui est pratiquement toujours le
cas.
Le bilan est le document qui fait apparaître la situation patrilnonia1e active et passive de
l'entreprise à la date de clôture de l'exercice. C'est l'un des trois documents de synthèse formant un
tout indissociable prévus par le Code de commerce.
A. Structure du bilan
Le bilan est établi à partir des soldes des comptes « de bilan » (classes 1 à 5) figurant dans la
balance après inventaire (après regroupement des charges et des produits dans le compte 12) .
La figure 5 montre la structure du bilan. On y distingue trois rubriques à l'actif et quatre au passif (il
s'y ajoute un poste d'écarts de conversion, tant à l'actif qu'au passif).
A l'actif, trois colonnes: brut- amortissements et dépréciations -net, montrent les valeurs brutes et
nettes des postes qui sont affectés par des amortissements et des dépréciations.
Le bilan (comme les autres documents de synthèse) est agencé pour faciliter la comparaison des
chiffres de l'exercice avec ceux de l'exercice précédent.
113
Comptes groupés ACTIF PASSIF Comptes groupés
dans les rebiques dans les rebiques
N N-1 N N-
1
Brut Net Net
Comptes
Classe 2 Actif immobilisé Capitaux propres 10 et 12
Provisions pour
Compte 15
Classe 3
risques et charges
Classe 4 Compte 16
et 5 Actif circulant
débiteurs Dettes Classe 4 et
5 créditeurs
Classe 2
Compte 487
Total Total
Le PCG fixe une relation entre chaque compte des classes 1 à 5 et un poste du bilan. L'essentiel de
ces relations est résumé dans les tableau ci-après.
1. Actif
a. Actif immobilisé
114
b. Actif circulant
c. Autres postes
2. Passif
a. Capitaux propres
b. Provisions
Comptes Postes du bilan
151. Provisions pour risques Provisions pour risques
Autres comptes 15. Provisions Provisions pour charges
115
c. Dettes
IV -L' annexe
A. Conception de l'annexe
L'annexe est le troisième des documents de synthèse indissociables formant le comptes annuels.
Elle complète et explique les informations fournies par le bilan et le compte de résultat.
La présentation de l'annexe et la forme des informations à fournir ne sont pas réglementées.
Néanmoins, les entreprises doivent s'efforcer de :
-rédiger l'annexe de façon claire et succincte; seules les informations ayant une importance
significative doivent y figurer; une information est significative si elle est susceptible d'influencer le
jugement des tiers cancernant l’entreprise;
-donner toutes les informations ayant une importance significative.
116
B. Contenu de l'annexe
Les informations, qui doivent figurer dans l'annexe, dès lors qu'elles sont significatives, sont
énoncées par le code de commerce et le PCG (art. 531-1 et suiv.).
1. Informations « obligatoires »
Les informations obligatoires concernent notamment :
a. Les règles et méthodes comptables
-Application d'une prescription comptable ou dérogation à l'application d'une prescription
comptable lorsque cette prescription est impropre à donner une image fidèle ;
-Changements comptables affectant la présentation des comptes annuels et les méthodes
d'évaluation.
EXEMPLE cautionnement accordé à un tiers (le débiteur principal) .Le cautionnement ne produira
d'effets que si le débiteur principal ne paie pas sa dette.
-en matière de crédit-bail (valeur du bien lors de la signature du contrat, redevances à verser,
amortissements qui auraient été la propriété de l'entreprise).
-Précisions sur cenains comptes (frais d'établissement et frais de recherche et de développement,
production immobilisée, stocks de produits, charges à payer et produits
à recevoir, écarts de conversion).
c. Des infonnations à fournir sous fonne de tableaux
-Tableau des immobilisations avec indication des entrées et sorties.
-Tableaux des amortissements, des dépréciations et des provisions.
-Etat des créances et des dettes classées selon la durée restant à couvrir jusqu'à l'échéance.
2. Informations significatives laissées à l'appréciation de l'entreprise
Les dirigeants de l'entreprise ont la responsabilité de mentionner dans l'annexe toutes les
informations qu'ils estiment nécessaires à l'obtention d'une image fidèle, même si les textes
réglementaires ne les citent pas expressément.
EXEMPLE
-biens loués affectés à l'exploitation,
-engagements reçus,
-garanties personnelles ou réelles données par l'exploitant,
-ventilation du chiffre d'affaires par nature d'opération,
-détail des charges et produits relatifs aux exercices antérieurs.
117
Applications
118
7. La situation des titres est la suivante:
Titres de participation
Date Prix d’achat valeur d’utilité au
Actions Quantité
d’acquisition unitaire 31/12/N
Actions A 27/06/N 1 000 32 38,40
Actions B 30/08/N-6 2 000 57 41,00
Valeurs de placement
Date Prix d’achat Cours moyens de
Titres Quantité
d’acquisition unitaire décembre N
SICAV 13/05/N 100 30 30,60
FCP 16/09/N 200 65 64
119
Concessions et droits similaires, brevets, licences. 7 000,00
Terrains 84 600,00
Constructions 500 000,00
Matériel de transport 46 000,00
Matériel de bureau et matériel informatique 18 000,00
Mobilier 3 200,00
Titres de participation 146 000,00
Dépôts et cautionnements versés 640,00
Amortissements des frais d'établissement 45 000,00
Amortissements des concessions, brevets, licences. l 000,00
Amortissements des constructions 400 000,00
AmortIssements du matenel de transport 3 450,00
Amortiss. du mat. de bureau et matériel informatique 3 592,00
Amortissements du mobilier 1 920,00
Dépréciations des titres de participation 10 000,00
Stocks de marchandises 625 260,00
Dépréciations des stocks de marchandises 230,00
Fournisseurs 208 000,00
Fournisseurs d'immobilisations 51000,00
Clients 346 463,00
Clients douteux ou litigieux 7 534,80
Sécurité sociale et autres organismes sociaux 26 800,00
Etat- Impôts sur les bénéfices (b) 48 200,00
Etat -TVA à décaisser 31200,00
Dépréciations des comptes de clients 3 400,00
Valeurs mobilières de placement 16 000,00
Banque 13 316,80
Concours bancai1:es courants 33 200,00
Caisse 588,40
Achats de marchandises 1 876551,00
Achats non stockés de matières et fournitures 19 760,00
RRR obtenus sur achats de marchandises, 64 200,00
Redevances de crédit-bail 74 400,00
Locations 3 255,60
Entretien et réparations 7 955,80
Primes d'assurance 20480,00
Publicité, publications, relations publiques 2 422,00
Transports àe biens 13 550,00
Frais postaux et frais de télécommunications, 6 894,00
Impôts, ta-xes et versements assimilés 8 420,00
Rémunérations du personnel 524 680,00
Charges de sécurité sociale et de prévoyance, 322 420,00
Charges d'intérèrs 5 788,00
Escomptes accordés 4 056,00
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion 1 390,00
Valeurs comptables des éléments d'actif cédés 89 500,00
Dotations aux amortissements -Charges d'exploitation (c) 3 166,60
Ventes de marchandises 3 160 414,40
Produits des activités annexes 3 370,00
RRR accordés sur ventes de marchandises 30 724,00
Escomptes obtenus 2 182,00
120
Produits des cessions d'éléments d'actif 72 000,00
.Amortissements et provisions
31/12/N
681 Dotations aux amortissements,
dépréciations et provisions -Charges 55 239,50
d'exploitation 18 000
2801 Amortissements des frais
d'établissement (90 000 x 20 %)
2801 Amortissements des concessions, 700
brevets... (7 000 x 10 %) 25 000
2813 Amortissements des constructions
(500 000 x 5 %} 7 937,50
28182 Amortissements du matériel
de transport (28 000 x 25 % + 18 000 x 25
% x 75/360) 3 382
28183 Amortissements du matériel
de bureau et matériel informatique
(3 000+ 282) (a) 320
28184 Amortissements du mobilier (3200 x 10
%).
122
7
Dotations aux amortissements,
686 22 200
dépréciations et provisions -Charges
financières
2961 22 000
Dépréciations des titres de participation
Actions B [2000 x (57- 41)]........... 32 000
Dépréciations existantes..................10 000
Dotation.......................................... 22 000
590 Dépréciations des valeurs mobilières
de placement
FCP[200x (65-41)]…………………. 200
200
d°
80 000
Dotations aux amortissements,
681
dépréciations et provisions -Charges
80 000
d'exploitation
1572
Provisions pour gros entretien
2e annuité de constitution de la provision
pour l'entretien à effectuer en N+4
123
Charges constatées d'avance
486 Achats non stockés de matières et 5 866,80
606 fournitures
Primes d'assurance 282
616 (11 169,60 x 10/12) 9 308
d°
Etat -TVA collectée
4457 (Pour solde: 372,40- 490) 117,60
Etat -TVA à décaisser 117,60
4455 La TVA collectée ( et la TV A déductible,
sil y a lieu) est virée en fin de mois
au compte TVA à décaisser
126
(4) Achats non stockés……………………………………………………………… 29 478,00
Redevances de crédit-bail…………………………………………………………… 74 400,00
Locations……………………………………………………………………………. 3 255,60
Entretien et réparations……………………………………………………………… 7 955,80
Primes d'assurance…………………………………………………………………... 11. 172,00
Publicité……………………………………………………………………………… 2 422,00
Transports de biens…………………………………………………………………... 13 550,00
Frais postaux et de télécommunications…………………………………………….. 17 494,00
159 727,40
(5) Pertes sur créances irrécouvrables
(6) Escomptes obtenus
(7) Charges d'intérêts………………………………………………………………… 12 988,00
Escomptes accordés…………………………………………………………………. 4 056,00
17 044,00
(8) Produits des cessions d'éléments d'actif
(9) Valeurs comptables des éléments d'actif cédés
127
d) Présenter le bilan.
Bilan au 31 décembre N
Brut Amort. Et Net Net
dépréc
ACTIF IMMOBIliSE CAPITAUX PROPRES
Immobilisations incorporelles Capital social 500 000,00
Frais d’établissement 90 000,00 63 000,00 27 000,00 Réserves 141 257,60
Concessions, brevets 7 000,00 1 700,00 5 300,00 Résiltat de l’exercice (6) 4 740,30
Immobilisations corporelles
Terrains 84 600,00 84 600,00 TOTAL i 688 658,90
Constructions 500 000,00 425 000,00 75 000,00 PROVISIONS
Autres (1) 67 200,00 20 501,50 46 698,50 Provision pour risques
Immobilisation financières Provisions pour charges
Participations 146 000,00 32 000,00 114 000,00 TOTAL II
Autres (2) 640,00 640,00 160 000,00
TOTAL I
895 640,00 542 201,50 353 238,50 160 000,00
ACTIF CIRCULANT DETTES
Stocks et en-cours Dettes financières
Marchandises 597 480,00 168,60 597 311,40 Emprunts auprès des
Créances d’exploitation établissements de crédits
Créances clients et comptes (a) (7) 160 400,00
rattachés (3) 354 715,40 3 746,00 350 969,40 Dettes d’exploitation
Autres (4) 12 284,25 12 284,25 Dettes fournisseurs et
Créances diveres comptes rattach és(8)
Valeurs mobilières de 16 000,00 200,00 15 800,00 Dettes fiscales et
vplacement 13 905,20 13 905,20 sociales (9) 232 922,25
Dispônobilité (5) Dettes diverses 58 117,60
Dettes sur
COMPTES DE immobilisations et
REGULARISATION comptes rattachés 51 000,00
Charges constatées d’avance 9 590,00 9 590,00 Dettes fiscales ( impôts
sur les bénéfices ) 2 000,00
TOTAL II COMPTES DE
REGULARISATION
Produits constatées
d’avances
TOTAL III
130
à plus de cinq ans (emprunt)……………………………………………………………... 20 000
Total des dettes…………………………………………………………………………… 504 440
131