Mémoire Global Serre-ELM 2018
Mémoire Global Serre-ELM 2018
Mémoire Global Serre-ELM 2018
Thème
Etude d’un Système Automatisé
« Cas d’une Serre »
Présenté Par :
1) Mr BENDIDANI Sohbi
2) Mr MILOUD ABID Aboubakr Essedik
A toute ma famille,
Meilleurs moments.
Aboubaker
Dédicace
A mes chers parents, pour tous leurs sacrifices, leur amour,
A ma chère sœur ‘B. Saida ’et à tous mes frères pour leurs
parcours universitaire,
Sohbi
Remerciement
Tout d’abord, nous remercions Allah, le tout puissant qui nous a
donné la volonté, la force et la patience pour élaborer notre travail.
Chapitre I
Généralités sur les Serres
Chapitre II
Structure d’un Système Automatisé
1
II.6. Partie opérative .............................................................................................................. 21
II.6.1. Pré-actionneur ............................................................................................................ 22
II.6.2. Actionneur.................................................................................................................. 23
II.6.3. Capteurs ..................................................................................................................... 25
II.7. La partie relation (PR) ................................................................................................... 28
II.8. Conclusion ........................................................................................................................ 29
Chapitre III
Gestion du Climat d’une Serre
2
Chapitre VI
Simulation du Fonctionnement de la Serre
Bibliographie ............................................................................................................................ 78
Webographie ............................................................................................................................ 81
3
Liste des figures
4
Figure III. 11: Capteur DHT11 ............................................................................................................. 46
Figure III. 12: Capteur FC-28 ............................................................................................................... 47
Figure III. 13: Circuit associé à la LDR et Graphe de la résistance en fonction de l’illumination ....... 48
Figure III. 14: Schéma de principe ....................................................................................................... 49
Figure III. 15: Electrovanne ................................................................................................................. 49
Figure III. 16: Pompe à eau .................................................................................................................. 50
Figure III. 17: Extracteur ....................................................................................................................... 50
Figure III. 18: Vérin de la serre du LINS .............................................................................................. 50
Figure III. 19: Exemple de ventilateur ................................................................................................. 51
Figure III. 20: Exemple d’électrovanne - chauffage ............................................................................. 51
Figure III. 21: Exemple de radiateur - chauffage ................................................................................. 51
Figure III. 22: Exemple d’éclairage artificiel ....................................................................................... 52
5
Introduction Générale
6
Introduction Générale
Introduction Générale
Les premières tentatives pour cultiver des plantes sous couvert dateraient de l'époque
romaine. Tibère, empereur de 14 à 37 après J.-C., voulait manger des concombres à l'année,
chose impossible à Rome où la température peut descendre sous le point de congélation durant
l'hiver. On a donc essayé d'installer des plants de concombres sur des chariots de façon à rentrer
les plantes dans des remises quand il faisait trop froid. Mais si le froid durait, les concombres
mouraient faute de lumière. D'où l'idée de couvrir des structures non pas d'ardoise, mais de
plaques de sélénite, une roche transparente, pour laisser entrer le soleil. Ce fut la première serre
[W1].
Dès les années 1400, les techniques de fabrication des panneaux de verre s'étant beaucoup
améliorées, on a commencé à utiliser de la vitre pour recouvrir les serres. On a ainsi pu agrandir
les structures de façon considérable. C'était une grande période d'exploration et on rapportait
des plantes de lieux exotiques : Afrique, Moyen-Orient, Asie, etc. On hébergeait ces végétaux
dans des serres plus développées appelées orangeries, car on pouvait y rentrer jusqu'à des arbres
- orangers, citronniers, dattiers, etc. - pendant l'hiver. D'ailleurs, le mot serre vient de serrer,
dans le sens de « mettre à l’abri » [W1].
Aujourd’hui, les serres se trouvent partout et sont très utilisés pour la culture des plantes. Le
développement technologique a permis d’automatiser les serres et d’augmenter la production
en toute saison. Dans notre mémoire, nous allons essayer de comprendre le fonctionnement
d’une serre automatisée et de faire des simulations. Pour cela nous avons divisé notre travail en
quatre chapitres :
7
Chapitre I
Généralités sur les Serres
8
Chapitre I Généralités sur les Serres
Chapitre I
I.1. Introduction
La plupart des plantes qui poussent en plein air dans un jardin sont rustiques, c’est-à-dire
qu’elles sont adaptées au cycle des conditions météorologiques auxquelles on peut s’attendre
dans la région [01].
Quant à la serre, elle est destinée à fournir un milieu plus propice pour la culture des plantes
moins rustiques qui auraient du mal à se développer dans les conditions ambiantes locales
normales. Les plantes cultivées sous serre ou sous tout autre abri du même genre ne sont
généralement pas rustiques et leur réussite uniquement de la couverture de verre ou de plastique
et de la source de chaleur artificielle, faute de quoi elles mourraient. La différence essentielle
entre la culture en plein air et la culture sous abri repose donc sur une maitrise totale de
l’environnement [01].
Dans ce chapitre, nous allons définir ce qu’est une serre, présenter ses avantages et les
différents types et matériaux utilisés pour sa réalisation.
Une serre (figure I.1) est une structure qui peut être parfaitement close destinée en général à
la production agricole. Elle vise à soustraire aux éléments climatiques les cultures produites
pour l'alimentation ou le plaisir de l'homme pour une meilleure gestion des besoins des plantes
et pour en accélérer la croissance ou les produire en toute saison. La culture sous serre s'appelle
la serriculture [W2].
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Chapitre I Généralités sur les Serres
Elle est principalement destinée à protéger du froid les plantes non rustiques et à favoriser
la croissance des cultures (légumes, fleurs) en créant des conditions climatiques plus favorables
que le climat local, elle permet de palier les problèmes rencontrés lors d’une culture en plein
air, nous pouvons citer les avantages majeurs [02] :
Les serres sont de tailles, de forme et de type très divers. Pour répondre à tous les besoins, il
existe une multitude de modèle en fonction de la surface disponible au sol et du nombre de
plantes à mettre dans la serre. Dans cette partie nous allons présenter quelques modèles [W3],
[W4].
Les serres tunnel sont destinées avant tout à la production de plants, légumes, fruits, etc.
Elles sont proposées à des prix attractifs par rapport aux serres en verre.
Une alternative beaucoup plus abordable et efficace aux serres en verre est le wali Pini (un
mot indien Aymara, pour « lieu chaleureux »), également connu comme serre souterraine ou à
ciel. D'abord développé dans les années 1980 pour les régions montagneuses froides
d’Amérique du Sud, cette méthode permet aux producteurs de maintenir un potager productif
toute l’année, même dans les climats les plus froids.
La serre est creusée dans le sol, bénéficiant ainsi d'une bonne isolation thermique avec l'air
extérieur. Le toit de la serre est incliné perpendiculairement à la hauteur du soleil au solstice
d'hiver afin de maximiser l'apport de lumière en saison froide [W3], [W4].
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Chapitre I Généralités sur les Serres
Les serres en verre demandent un budget plus important, du fait de leur matière et de certaines
options (portes coulissantes, ouvrants automatiques…) [W3].
11
Chapitre I Généralités sur les Serres
Les mini serres ont été inventés pour répondre aux besoins des logements modernes. Ne
disposant pas d’un jardin, on peut profiter des avantages d’une serre grâce à ces produits.
Très compactes, ces serres permettent tout de même en général de faire pousser différents
légumes (type tomates). Le plaisir du jardinage, même en appartement ! Souvent rehaussées,
elles permettent de travailler à hauteur.
De petite taille, la serre châssis sert à la levée des semis, à la culture de plantes aromatiques
ou encore pour la protection des fleurs. Elle est efficace contre les intempéries. Elle fait partie
des « serres froides », c’est-à-dire qu’on ne chauffe pas.
Les serres châssis sont généralement en bois ou en aluminium, avec des panneaux en verre
ou en polycarbonate. Leur couvercle se soulève pour accéder facilement au contenu de la serre,
mais également pour un renouvellement efficace de l’air. Ces serres sont non chauffées, mais
vous pouvez améliorer l’isolation et la protection en période très froide avec des paillasses, des
voiles d’hivernage ou encore des plaques de polystyrène
Généralement dédiées à la culture en pleine terre (le châssis recouvrant la zone de culture),
il existe également des serres châssis équipées d’un fond pour une utilisation sur un balcon ou
une terrasse, ou encore en intérieur en tant que décoratif [W4].
12
Chapitre I Généralités sur les Serres
Les serres de balcon ou serres de terrasses sont la plupart du temps de serres adossées. Elles
sont surtout destinées à la protection des plantes les plus frileuses en périodes froides.
Elles peuvent être souples, c’est-à-dire avec un film plastique, généralement transparent,
recouvrant une structure en acier à étages, ou plus solides avec une armature en aluminium ou
en bois, avec des panneaux de verre ou de polycarbonate. En cas de froid intense, il est possible
de chauffer l’intérieur de ces serres en utilisant des petits chauffages électriques [W4].
Les exploitants commerciaux utilisent des serres mobiles qui peuvent être déplacées au-
dessus des cultures sur un système de rails, cela facilite leur programme de rotation [01].
13
Chapitre I Généralités sur les Serres
• La serre froide : dont la température peut descendre jusqu’à 4°, à réserver aux plantes
non gélives.
• La serre tempérée : où l’on peut cultiver des espèces subtropicales non frileuses.
• La serre chaude : ou serre tropicale dont la température se situera entre 18 et 26° qui
permet de cultiver nombres d’espèces tropicales et autres plantes rarissimes.
Une fois le choix déterminé, il faut se pencher sur les matériaux. Il en existe quatre types pour
la structure : le bois, le PVC, l’aluminium, et l’acier.
• Le PVC est le moins cher de tous les matériaux, c’est en outre un bon isolant, qui limite
la condensation et permet des économies d’énergie, de plus, son entretien est aisé.
Cependant il faut savoir que le PVC ternit avec le temps, sa longévité est moindre par
rapport au bois ou à l’aluminium et il ne supporte pas un poids très élevé, ce qui l’écarte
pour la construction de grandes structures.
• L’aluminium est la structure la plus courante, elle apporte une grande résistance
notamment aux vents violents. Léger, il nécessite peu d’entretien et ne rouille pas. Les
14
Chapitre I Généralités sur les Serres
serres en aluminium haut de gamme peuvent avoir une durée de vie d’une centaine
d’années. Côtés inconvénients, l’aluminium n’est pas un très bon isolant.
• L’acier est idéal quant à lui, pour la construction de très grandes serres car il est souple
et résistant, il est rarement destiné à l’usage des particuliers et doit être galvanisé pour
éviter la rouille.
• Le verre plus lourd, est néanmoins plus translucide et meilleur vecteur de luminosité.
• Le polycarbonate alvéolaire plus léger et plus isolant, il est aussi plus résistant aux
chocs en cas de grêle. Mais il craint les vents violents et il faudra le changer au bout
d’une dizaine d’années car il a tendance à devenir opaque.
I.5. Conclusion
Après avoir défini le rôle de la serre et présenter les avantages et différents types, nous allons
mettre en évidence dans le chapitre qui suit les informations nécessaires au fonctionnement
d’un système automatisé ce qui nous permettra de commander une serre automatisée.
15
Chapitre II
Structure d’un Système
Automatisé
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Chapitre II Structure d’un Système Automatisé
Chapitre II
Structure d’un Système Automatisé
II.1. Introduction
Depuis toujours l'homme est en quête de bien-être. Cette réflexion (qui rejoint la notion de
besoin) peut paraître bien éloignée d'un cours de sciences industrielles, pourtant c'est la base de
l'évolution des sciences en général, et de l'automatisation en particulier. L'homme a commencé
par penser, concevoir et réaliser lorsqu'il a fallu multiplier le nombre d'objets fabriqués et
produire en plus grande quantité. L’un des premiers objectifs de l’automatisation est de
supprimer les tâches pénibles, diminuer l’effort et avec le temps dans les actions remplacer
l'homme, délicates ou répétitives. Dans ce chapitre, nous allons décrire les systèmes automatisés
en général [W6].
Les buts d'un système automatisé sont de réaliser des tâches complexes ou dangereuses pour
l'homme, effectuer des tâches pénibles ou répétitives ou encore gagner en efficacité et en
précision [W3]. Il présente plusieurs avantages et quelques inconvénients :
• Sécurité,
• Précision,
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Chapitre II Structure d’un Système Automatisé
• Maintenir la qualité.
• Consommation d’énergie,
Un système automatisé est toujours composé d’une partie commande (PC), et d’une partie
opérative (PO). Pour faire fonctionner ce système, l’opérateur (personne qui va faire
fonctionner le système) va donner des consignes à la partie (PC), celle-ci va traduire ces
consignes en ordres qui vont être exécuté par la (PO). Sur la figure II.1, on peut voir le schéma
de principe.
Une fois les ordres accomplis, la PO va le signaler à la PC (compte-rendu) qui va à son tour
le signaler à l’opérateur (poste de contrôle), ce dernier pourra donc dire que le travail a bien été
réalisé [05].
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Chapitre II Structure d’un Système Automatisé
Elle joue le rôle du cerveau du système, et pilote la partie opérative et reçoit des informations
venant des capteurs de la Partie Opérative (P.O), et les transmets vers cette même Partie
Opérative en direction des pré-actionneurs et actionneurs. La partie de commande est une unité
de traitement ou un automate programmable industriel [W7].
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Chapitre II Structure d’un Système Automatisé
Les API en boîtier étanche sont utilisés pour les ambiances difficiles (température, poussière,
risque de projection, ...) supportant ainsi une large gamme de température, humidité, etc.
L'environnement industriel se présentent sous trois formes :
• Pollution chimique ;
Son rôle consiste donc à fournir des ordres à la partie opérative en vue d’exécuter un travail
précis comme par exemple la sortie ou la rentrée d’une tige de vérin, l’ouverture ou la fermeture
d’une vanne. La partie opérative lui donnera en retour des informations relatives `a l’exécution
du dit travail.
• Une mémoire ;
• Un processeur ;
• Des interfaces d’Entrées/Sorties ;
• Une alimentation (240 Vac → 24 Vcc).
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Chapitre II Structure d’un Système Automatisé
Ces quatre parties sont reliées entre elles par des bus (ensemble câblé autorisant le passage
de l’information entre ces 4 secteurs de l’API). Ces quatre parties réunies forment un ensemble
compact appelé automate.
Chaque automate possède son propre langage. Mais par contre, les constructeurs proposent
tous une interface logicielle répondant à la norme CEI1 1131- 3. Cette norme définit cinq
langages de programmation utilisables, qui sont :
Elle exécute les ordres qu’elle reçoit de la partie commande grâce aux ACTIONNEURS et
possède des CAPTEURS qui permettent de recueillir des informations. Elle reçoit des messages
et envois des consignes vers la partie commande et comporte les éléments suivants :
21
Chapitre II Structure d’un Système Automatisé
II.6.1. Pré-actionneur
C’est un constituant dont le rôle est de distribuer, sur ordre de la partie commande, l'énergie
utile aux actionneurs. Les pré-actionneurs les plus utilisés sont les contacteurs (pour les moteurs
électriques) et les distributeurs (pour les vérins pneumatiques et hydrauliques) [W7]. Il existe
différents types.
• Le nombre de position
• Le nombre d’orifice
• La commende
• Le débit.
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Chapitre II Structure d’un Système Automatisé
Comme son nom l’indique, il sert en tout premier lieu à « relayer », c'est-à-dire à faire une
transition entre un courant faible et un courant fort. Mais il sert également à commander
plusieurs organes simultanément grâce à ses multiples contacts synchronisés. Il permet
également la transition entre deux sources différentes en isolant ces dernières. Il autorise des
temporisations, des verrouillages, des impulsions, etc. [W6]
II.6.2. Actionneur
Les actionneurs qui ont pour rôle d’exécuter ces ordres. Ils transforment l’´énergie
pneumatique (air comprimé), hydraulique (huile sous pression) ou électrique en énergie
mécanique ; (vérins, moteurs, vannes) [W7].
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Chapitre II Structure d’un Système Automatisé
Les actionneurs pneumatiques les plus répandus sont les vérins hydrauliques. Ils
transforment l’énergie pneumatique (pression, débit) en énergie mécanique (effort, vitesse).
C’est un composant monostable (Stable dans une seule position). Ce type de vérin ne peut
produire un effort significatif que dans un seul sens, le rappel de tige est assuré par un ressort
(voir figure II.07).
Le vérin double effet est un composant bistable (Stable dans deux positions). Ce type de
vérin peut produire un effort significatif dans les deux sens, le rappel de tige est obtenu par
inversion de l’alimentation des deux chambres (voir figure II.08) [W6].
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Chapitre II Structure d’un Système Automatisé
II.6.3. Capteurs
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Chapitre II Structure d’un Système Automatisé
• Etendue de mesure : c'est la différence entre le plus petit signal détecté et le plus grand
perceptible sans risque de destruction pour le capteur.
• Sensibilité : c'est la plus petite variation d'une grandeur physique que peut détecter un
capteur.
Les capteurs fonctionnent selon deux principes de base suivant l'origine du signal électrique
de sortie. On distingue :
Dans les capteurs actifs, une partie de l'énergie physique prélevée sur la mesurande est
transformée directement en une énergie électrique qui constitue le signal de sortie.
26
Chapitre II Structure d’un Système Automatisé
Ce signal est un courant, une tension ou une quantité d'électricité. Les signaux de sortie
délivrés par les capteurs actifs sont de très faible puissance, ils doivent être amplifiés pour
pouvoir ensuite être transmis à distance. Exemple : Thermocouple, Capteur piézoélectrique,
Pour les capteurs passifs, c'est l'impédance du capteur qui est sensible aux variations de la
mesure. Ces variations d'impédance ne sont mesurables que par l'intermédiaire d'un circuit
électronique de pré conditionnement. Les capteurs passifs doivent être alimentés par une source
d'énergie électrique extérieure. Exemple : Potentiomètre, Jauges extension métriques, etc.
On peut effectuer une première classification des capteurs par la nature des signaux
transmis :
• Capteur logique
Ils délivrent une sortie logique de type TOR (Tout ou Rien). Ils sont en général appelés
détecteurs car ils servent surtout à prélever l’information "présence" ou "proximité" d’un objet.
• Capteur analogique
Ils délivrent un signal De sortie sous la forme d’une tension ou d’un courant variant
continument. Sur les capteurs industrielles les plages de variation courantes sont ± 50 mV,
± 1 V, ± 10 V pour les tensions et 0-20 mA, 4-20 mA pour les courants. De tels signaux
nécessitent un traitement particulier (conversion analogique-numérique) pour être exploitables
par les API ou micro-ordinateur.
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Chapitre II Structure d’un Système Automatisé
• Capteur numérique
Ils délivrent un signal de sortie sous la forme, soit d’un train d’impulsions dont le nombre
ou la fréquence est l’image de la grandeur d’entrée, soit d’un code numérique binaire. On trouve
parmi les principaux capteurs numériques industriels, les capteurs de positions angulaires
incrémentaux, les codeurs absolus, les lecteurs de code à barres et les lecteurs de pistes
magnétique.
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Chapitre II Structure d’un Système Automatisé
II.8. Conclusion
29
Chapitre III
Gestion du Climat d’une
Serre
30
Chapitre III
III.1. Introduction
L’utilisation d’un calculateur numérique pour gérer les paramètres climatiques devient de
plus en plus indispensable. Elle permet de les maintenir aux voisinages des consignes en
s’affranchissant des paramètres climatiques externes. Ces consignes sont définies pour atteindre
les deux objectifs suivants : maximiser la production sous serre et protéger la culture sous abri
contre les maladies fortuites lors de sa croissance [09].
La maitrise du climat est la raison d'être des serres ; on peut créer un environnement idéal
pour la croissance des plantes. Sa gestion est souvent confiée à automate programmable
industriel (API).
III.2.1. Température
La température sous serre est le paramètre le plus important pour la production des cultures
sous serre [11]. Il se décompose en trois types :
• Température de la plante,
Elle a une grande influence sur la croissance végétative. En effet, elle intervient dans
beaucoup de phénomènes biologiques tels que la photosynthèse et la respiration. La vitesse de
réaction augmente facilement avec la température ambiante. Citons par exemple la
photosynthèse qui se multiplie presque en deux lorsque la température augmente de 10 °C [12].
Sachant que la température monte et descend dans la serre, on doit utiliser le chauffage pour
la chauffer et la ventilation pour le refroidissement (système d'ouverture du toit pour une
ventilation naturelle).
Le chauffage permet d'adapter les apports thermiques aux besoins de la culture et d'éliminer
l'humidité de l'air. Il fonctionne également sur la mesure de température. L'intensité du
chauffage peut dépendre de l'éclairage avec peu de lumière solaire et vice versa.
Émissions d'air chaud : Selon le produit d'une unité autonome générant de l'air chaud, ou d'un
appareil de chauffage utilisant de l'eau chaude produite à partir d'une chaudière.
Les émissions d'eau chaude sont envoyées dans des tubes métalliques répartis dans la serre.
Les deux principaux types d'émissions sont caractérisés par des températures basses et élevées
soutenues par la culture (émergence classique, condensation, brûleur, etc.).
32
Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
III.2.1.b. Ventilation
Le traitement de l’air a une fonction tout aussi importante que la lumière lorsque la culture
est dans un espace clos. Un ventilateur permet de renouveler l’air et d’apporter aussi le CO 2
nécessaire à la photosynthèse tout en garantissant une régulation de la température et de
l’hygrométrie. Le mouvement horizontal de l’air offre plusieurs avantages. Plus
particulièrement, il réduit sensiblement les gradients de la température dans la serre et enlève
l’humidité dans le reste de la serre, ce qui favorise une grande homogénéité du climat sous serre
[06]. Cette ventilation est considérée comme un refroidisseur mécanique (forcé).
Ce système considéré comme ventilation naturelle travaille sur l'échange d'air de l'extérieur
par un capteur de température, qui est lu par un circuit électronique, et décide jusqu'à quelle
température il doit être maintenue ouvert (grâce à un petit moteur et un mouvement de rotation).
Une fois que le capteur de température atteint le maximum (imposé par l'utilisateur), elle
conduit à ouvrir les engrenages de moteur à commande de toit pour ventilation des gaz à effet
de serre, à une certaine température (réglée par l'utilisateur) supprime le signal pour fermer le
toit.
Pendant la nuit : Les serres étant généralement fermées, l'humidité relative est élevée. Au
cours de la nuit, la température baisse. Il se produit fréquemment des condensations sur les
parois et les gouttes condensées peuvent tomber sur la végétation (conditions favorables au
développement de certaines maladies, etc.).
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
III.2.2.a. Humidification
Plusieurs techniques d’humidifications permettent de faire augmenter l’humidité :
• Brumisateur : Fait augmenter l’humidité dans la serre. Il consiste à atomiser l’eau en fines
particules (d’environ 10 µm). Ensuite un système à haute pression d’air les disperse dans
le climat sous serre. Il s’agit d’un système qui produit de la brume sans laisser de
gouttelettes sur les plants afin de ne pas favoriser le développement de maladies fongiques.
L’augmentation de l’humidité dans la serre provoquée par le système de brumisation, peut
entraîner une diminution de la température puisque l’eau nécessite de l’énergie pour qu’il
s’évapore.
• Arrosage des allées : Cette méthode, peu coûteuse, permet d’augmenter l’humidité de l’air
mais de manière ponctuelle. Les effets bénéfiques de l’arrosage sur l’humidité se font sentir
sur une très courte période.
III.2.2.b. Déshumidification
L’humidité de l’air est généralement exprimée en humidité relative ou déficit hydrique. On
constate que la technique de déshumidification traditionnellement employée par les producteurs
combine l’aération et le chauffage. Le chauffage permet d’une part de diminuer l’humidité
relative de l’air en augmentant la pression de vapeur saturante, d’autre part de faciliter
l’évacuation de l’air chaud chargé en humidité grâce à l’aération. Cette technique entraîne une
perte d’énergie puisqu’une partie de l’énergie dégagée par le chauffage est évacuée par
34
Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
III.2.3. Éclairage
35
Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
des craquelures et sous forme de radiation de grande longueur d’onde à travers les murs en dur
et le bâti.
En pénétrant dans une serre en feuilles de polyéthylène, les radiations se diffusent et les
rayons de grande longueur d’onde qui se forment ne sont pas piégés.
L’échauffement de la serre donne naissance à des courants de convection et l’air chaud entre
en un mouvement cyclique qui varie légèrement avec la forme et la taille de la serre ainsi
qu’avec l’ampleur de l’aération, en théorie les courants de convections chauffent tout l’espace
intérieur mais, en fait, il subsiste généralement de petites poches d’air froid et d’air chaud [01].
L’irrigation est une opération qui consiste à apporter artificiellement de l’eau à des végétaux
cultivés pour augmenter la production, et permettre leur développement normal en cas de déficit
d'eau induit par un déficit pluviométrique, un drainage excessif ou une baisse de nappe, en
particulier dans les zones arides.
• Le pompage de l'eau
• Le traitement de l’eau
Une pompe électrique est utilisée pour pomper l'eau du réservoir et la stocker dans le
réservoir, ce dernier ayant un pressostat qui contrôle la pompe électrique, ce qui signifie que la
pompe démarre automatiquement lorsque la pression est inférieure à celle indiquée par
l'utilisateur.
36
Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
A la sortie du ballon, l'électrovanne (un pouce) 24 VAC ou tout ce qui est connecté à l'unité
de commande programmable a été fixée. Pour commander l'électrovanne, il faut choisir un
capteur d'humidité.
• Par micro aspersion, semblable à la précédente mais plus localisée donc plus économe en
eau.
• Par micro irrigation ou goutte à goutte, technique économe en eau et qui permet d'éviter le
ruissellement, mais présente le grave inconvénient de charger à la longue les sols en sels
qui en modifient les caractéristiques.
Pour ombrager une serre, il y a deux moyens fondamentaux : peindre les vitres ou y
pulvériser un liquide, ou bien utiliser des stores. L’inconvénient majeur de l’emploi des liquides
pour ombrager est que, pendant les inévitables périodes de temps gris et frais de l’été, Les
plantes souffrent d’un manque de lumière et de chaleur, juste au moment où elles en auraient le
plus besoin, c’est pourquoi les stores sont préférables car plus efficaces, les stores a rouleau se
fixent indifféremment à l’extérieur sont les plus efficaces car ils évitent l’accumulation de la
chaleur, les stores montés à l’intérieur des vitres empêchent la lumière d’atteindre les plantes
mais la chaleur traverse le vitre et chauffe la serre comme elle le ferait sans store, il vaut donc
mieux, en général, monter les stores à l’extérieur, mais en tenant compte des intempéries,
surtout des vents violents, on peut éventuellement les enrouler en hiver pour obtenir une
certaine protection contre les gelées.
Les meilleurs stores sont ceux à lattes de bois ou de plastique car ils sont solides et
s’enroulent et se déroulent facilement. Ils laissent passer un peu de lumière mais les plantes
37
Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
individuelles ne sont pas lésées car l’angle du soleil se modifier lentement au cours de la
journée. Les stores en plastique blanc diffusant et les stores vénitiens donnent aussi de bons
résultats. Il est préférable, surtout pour les propriétaires de serre qui sont absent toute la journée,
que les stores à rouleau soient automatisés, le mécanisme de déroulement étant relié à un œil
électronique ou à un thermostat
III.3.1.a. Thermocouple
Entre ces 2 points, il se crée une force électromotrice dite FEM, qui augmente à mesure que
la température croit. Elle est spécifique à chaque type de thermocouple [17].
38
Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Les RTD fonctionnent sur le principe des variations de résistance électrique des métaux purs
et se caractérisent par une modification positive linéaire de la résistance en fonction de la
température. Concrètement, une fois chauffée, la résistance du métal augmente et inversement
une fois refroidie, elle diminue [W14].
Les thermistances, comme les capteurs de température à résistance (RTD), sont des
conducteurs thermosensibles dont la résistance varie avec la température. Les thermistances
sont constituées d’un matériau semi-conducteur d’oxyde métallique encapsulé dans une petite
bille d’époxy ou de verre. En outre, les thermistances présentent généralement des valeurs de
résistance nominale plus élevées que les RTD (de 2 à 10 MΩ) et peuvent être utilisées pour de
plus faibles courants [W13].
39
Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Ce sont des capteurs à base de circuits intégrés, et il existe deux catégories de capteurs de
température, à savoir les capteurs analogiques (sortie tension ou courant, etc.) et les capteurs
numériques (train d'impulsions, code numérique binaire, bus de terrain, etc.).
Ce type de capteur est très utile vu qu’il fournit un signal linéaire avec une grande sensibilité,
une miniaturisation et un faible coût [17].
L'humidité exprime la présence d'un mélange d'air sec et de vapeur d'eau dans l'air ambiant.
En générale, quand on parle de mesure d'humidité, on fait allusion au « taux d’humidité »
exprimé en % qui est en fait l'humidité relative. La détermination de cette mesure est complexe,
car elle est étroitement liée à d'autres grandeurs physiques, telles que la température et la
pression.
40
Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Représentant la majeure partie des systèmes dotés d’un capteur d’humidité, ils sont basés
sur la variation de capacité d’une couche diélectrique exposée à un changement du taux
d’humidité.
• Avantages :
• Inconvénients :
✓ Une exposition prolongée à l'humidité relative de plus de 85% peut provoquer des
inexactitudes dans les lectures.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Les capteurs résistifs sont basés sur le changement d’impédance d’une couche sensible après
absorption d’humidité. Trois types de matériaux sont généralement utilisés : céramiques,
polymères et électrolytes.
• Avantages :
• Inconvénients :
La surveillance de l'humidité du sol est la clé pour apporter la bonne quantité d'eau aux
cultures, au bon moment. Pour gérer cette humidité, un apport, au moment opportun, de la
bonne quantité d'eau d'irrigation peut procurer :
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
L'efficacité de l'utilisation de l'eau et des éléments nutritifs est optimale quand l'irrigation
fournit à la culture tout juste la quantité d'eau dont elle a besoin et que le sol est à même de
retenir. Quand on considère la durée des opérations d'irrigation, il est logique de prendre le
temps de mesurer l'humidité du sol dans le but d'améliorer les décisions d'irrigation.
Différents instruments de mesure de l'humidité du sol peuvent servir à recueillir des données
précises. Il s'agit de choisir l'instrument qui répond le mieux aux besoins de l'exploitation [19]
[18].
Comme exemple de capteur d’humidité de sol on peut définir le tensiomètre (voir figure
III.7), il lit la tension ou la succion de l'eau dans le sol. Plus la tension est élevée, plus le sol est
sec.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
• Avantages :
✓ Faible coût.
✓ Sensibilité élevée.
• Inconvénients :
✓ Sensibilité thermique.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
• Avantages :
✓ La réponse spectrale de 190 nm à 1100 nm (silicium), avec des longueurs d'onde plus
longues avec d'autres matériaux semi-conducteurs.
✓ Faible bruit.
✓ À bas prix.
✓ Compacte et léger.
• Inconvénients :
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
• Avantages :
✓ Bonne marché.
• Inconvénients :
Généralement, le choix se portera sur le capteur DHT11. Ce capteur est très répandu dans le
contrôle de climatisation, il est constitué d’un capteur de température à base de NTC (Négative
Température Coefficient) et d’un capteur d’humidité résistif, un microcontrôleur s’occupe de
faire les mesures, les convertir et de les transmettre. Ce capteur est calibré en usine et ses
paramètres de calibration sont stockés dans la mémoire interne.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
• Caractéristiques du capteur :
Le capteur d’humidité du sol généralement utilisé est le FC-28, ce capteur mesure l’humidité
du sol à partir des changements de conductivité électrique de la terre (la résistance du sol
augment avec la sècheresse), il est composé d’une platine qui constitue le conditionnement et
une fourche résinée qui protègent contre l'oxydation et se plante verticalement dans la terre.
Le fonctionnement électrique de ce capteur est basé sur l'immersion des deux tiges, qui en
contact avec le sol permettent la circulation d'un courant, ce qui permet la lecture du niveau
d'humidité par rapport à la résistance. Plus y’a d'eau dans la terre, plus la conduction de courant
entre les tiges est meilleure, en raison de la faible résistance, ce qui permet à la tension au niveau
du capteur d’approcher 5V. Alors que la conductivité d’un sol sec est faible en raison d’une
résistance élevée, résultant en un signal proche de 0V.
Le branchement du capteur se fait comme suit : On relie la broche VCC au 5V, GND à la
masse et la sortie à une entrée analogique du microcontrôleur, c’est cette dernière qui nous
permettra de recueillir l’information (variation de la tension). Il existe une sortie numérique
active quand un seuil réglable est dépassé.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Plus le flux lumineux sera intense, plus le nombre d’électrons disponibles pour assurer la
conduction sera grand. Ainsi la résistance de la LDR est inversement proportionnelle à la
lumière reçue, augmente ou diminue selon le niveau d’intensité lumineuse.
La détection de niveau concerne le réservoir d’eau, pour le maintenir toujours rempli, parce
que c’est un élément important dans l’irrigation.
Utilisions des capteurs dont le principe de détection par sondes de conductivité, Ce dispositif
n'est utilisable qu’à la seule condition que le liquide dont on souhaite détecter le niveau soit
conducteur. Le principe est très simple, plusieurs sondes sont placées horizontalement aux
niveaux seuils souhaités. Lorsque le niveau monte, le liquide arrive en contact avec la sonde,
un courant électrique s'établit alors, indiquant que le liquide vient d'arriver au niveau seuil.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
• Avantages :
• Inconvénients
✓ Les conditions d’utilisation de cette technique dépendent du produit qui doit être :
III.4.1. Electrovanne
Une électrovanne est un robinet électrique à deux positions servant uniquement à ouvrir et
fermer l’arrivé d’eau. Son rôle est de gérer la distribution de l’eau.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
III.4.3. Extracteur
C’est un dispositif qui nous permet de réguler la température et contrôler l’humidité dans la
serre.
III.4.5. Vérin
Il nous permet d'ouvrir et de fermer le volet pour le renouvellement de l'air et maintenir la
température.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Contrôle l’eau circulant dans les radiateurs, l’eau est produite par une chaudière à gaz.
III.4.6. Radiateur
Le radiateur est utilisé dans le refroidissement de l’eau qui passe par l’ouverture de
l’électrovanne de chauffage pour produire de la vapeur d’eau pour chauffer la serre.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Eclairage artificiel est un éclairage qui consomme de l’énergie, il est utilisé pour l'éclairage
les plants en cas de besoin.
III.5. Conclusion
Dans ce chapitre, on a exposé un bref aperçu sur le microclimat des serres. Il englobe les
paramètres comme la température, l’humidité atmosphérique et du sol, l’irrigation, et
l'éclairage. Aussi, on a présenté les différents capteurs, actionneurs et pré actionneurs utilisés,
lesquels sont contrôlés par l’API pour sa simplicité. Après cette étude, nous pouvons maintenant
passer à la programmation et la simulation d’une serre automatisée.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Chapitre VI
Simulation du
Fonctionnement de la Serre
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Chapitre VI
Simulation du Fonctionnement de la Serre
VI.1. Introduction
Après avoir défini dans le 3ème chapitre les différents éléments utilisés pour la gestion
climatique d’une serre (capteurs, actionneurs et pré actionneurs), nous allons dans ce chapitre
présenter le logiciel SIEMENS LOGO que nous utiliserons pour simuler la commande de la
serre. Ces simulations concernent la gestion de la température et de l’éclairage.
LOGO (voir figure VI.1) nous permet d'exécuter des tâches dans la technique domestique et
d'installation (notamment l'éclairage des cages d'escalier, l'éclairage extérieur, les stores, les
volets roulants, l'éclairage des devantures et bien d'autres choses). Dans la construction des
armoires de commande, des machines et des appareils (par exemple, les commandes des portes,
les installations de ventilation, les pompes d'eau industrielle et bien d'autres choses). LOGO
permet d'économiser 50% des coûts de réalisation en remplaçant les appareils traditionnels, en
utilisant des coffrets plus petits et en diminuant les frais de maintenance. Aussi, il nous fait
économiser 70% de votre temps en réduisant le câblage, en proposant des programmes type
gratuits.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Depuis des années, LOGO est le premier module logique qui résout les tâches simples
d'automatisme dans les domaines tertiaires, résidentiels et 'industriels. Sa modularité permet de
s'adapter à toutes les applications, et son logiciel « LOGO Soft confort » facile à utiliser avec
un choix de 36 fonctions intégrées. Le contrôle et la commande s'effectuent grâce à un écran
intégré rétroéclairé.
Les modules de base existent avec ou sans écran pour 8 entrées et 4 sorties. Les modules
d'extension permettent des configurations jusqu'à 24 entrées, 16 sorties et 8 entrées analogiques.
La mise en réseau peut se faire sur AS-i (Actuators Sensors Interface, interface actionneurs
capteurs), Eib (European Installation Bus) et LON [W21]. Le logiciel permet l'utilisation de 8
fonctions de base et 26 fonctions spéciales. La cartouche mémoire permet de sauvegarder les
programmes.
Dans cette partie, nous allons donner quelques notions de base sur les langages utilisés dans
notre mémoire à savoir le langage LADDER et GRAFCET.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
facilement compréhensible. LADDER est le mot anglais pour échelle, la figure IV.2 présente
un exemple de programme avec le langage LADDER.
L'idée initiale du LADDER est la représentation de fonction logique sous forme de schémas
électriques. Cette représentation est originalement matérielle, quand l'automate programmable
industriel n'existait pas, les fonctions sont réalisées par des câblages. Par exemple pour réaliser
un ET logique avec des interrupteurs, il suffit de les mettre en série et pour réaliser un OU
logique avec des interrupteurs, il faut les mettre en parallèle. Partant de ce principe LADDER
a été créé et normalisé dans la norme CEI 61131-3. Il est très utilisé dans la programmation des
Automates Programmables Industriels (API).
Un programme LADDER se lit de haut en bas et l'évaluation des valeurs se fait de gauche
vers la droite. Les valeurs correspondent en fait, si on le compare à un schéma électrique, à la
présence ou non d'un potentiel électrique à chaque nœud de connexion. En effet, LADDER est
basé sur le principe d'une alimentation en tension représentée par deux traits verticaux reliée
horizontalement par des bobines, des contacts et des blocs fonctionnels, d'où le nom LADDER.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Ce contact est fermé lorsque la variable booléenne associée est vraie, sinon, il est ouvert.
Ce contact est ouvert lorsque la variable booléenne associée est vraie, sinon il est fermé.
Si cette bobine est soumise à un potentiel, c'est-à-dire qu'il existe un circuit fermé reliant
cette bobine des deux côtés du potentiel, alors la variable booléenne associée est mémorisée à
'vraie', sinon elle est mémorisée à 'fausse'.
Si cette bobine est soumise à un potentiel, c'est-à-dire qu'il existe un circuit fermé reliant
cette bobine des deux côtés du potentiel, alors la variable booléenne associée (X ici) est
mémorisée à 'fausse', sinon elle est mémorisée à 'vraie'.
Comme dit précédemment, les fonctions logiques sont dérivées de leurs réalisations
électriques. Donc chaque fonction logique ( AND, OR,XOR, NAND, NOR, NOT) à une
représentation qui correspond à son équivalent électrique.
✓ Équivaut à X AND Y
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
✓ Équivaut à X OR Y
Lorsque le mot GRAFCET (en lettre capitale) est utilisé, il fait référence à l’outil de
modélisation. Lorsque le mot GRAFCET est écrit en minuscule, il fait alors référence à un
modèle obtenu à l’aide des règles du GRAFCET. Présent sous forme d’organigramme, son but
est la description du fonctionnement de l’automatisme contrôlant le procédé. C’est tout d’abord
un outil graphique, puissant, directement exploitable, car c’est aussi un langage pour la plupart
des API existants sur le marché.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Le GRAFCET est un graphe constitué de séquences d'étapes et de transitions reliées par des
liaisons orientées (Figure VI.3).
• Étape : L'étape représente un état dans lequel l'automatisme est invariant vis à vis de
ses entrées/sorties. Elle peut être active ou inactive. L'état du GRAFCET est défini, à
un instant donné, par l'ensemble de ses étapes actives.
• Transition : La transition traduit la possibilité d'évolution d'un état vers un autre. Cette
évolution est la conséquence du franchissement de la transition. Une transition est
validée si toutes ses étapes immédiatement amont sont actives
• Liaison orientée : Une liaison orientée relie une étape à une transition et inversement.
Elle indique les configurations atteignables à partir d'un état donné.
• Les actions : L'action spécifie ce qui doit être fait lors de l'activation de l'étape. Une
action peut être interne (compteur, armement de temporisation) ou externe (sortie de
l'automate).
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
• Les réceptivités : La réceptivité est une expression booléenne qui peut prendre les valeurs
vraies ou fausses en fonction de l'état ou des changements d'état des variables qui la
composent. La réceptivité conditionne le franchissement de la transition. Une variable
peut être interne (état d'étape, temporisation) ou externe (entrée de l'automate). Elle est
active soit sur un niveau soit sur un front.
L'aspect dynamique est défini par les cinq règles d'évolution suivantes :
• Franchissement d'une transition : une transition est dite validée lorsque toutes les
étapes amont de cette transition sont actives. Le franchissement d'une transition est
effectif lorsque la transition est validée et lorsque la réceptivité associée est vraie.
Notre étude concerne l’automatisation d’une serre. Cette serre est particulièrement réservée
à la culture des fruits (exemple : fraises).
Ce fruit se plante dès la fin de l’été et à l’automne, c’est ainsi la garantie d’avoir des fraises
dès le printemps suivant. Septembre est souvent indiqué comment étant le meilleur mois de
plantation [W23]
Afin d’obtenir une production de fraises plus importante et répartie sur toute l’année, les
producteurs optent pour une culture en serres chauffées. En effet, la culture en sol en extérieur,
ne produit abondamment que 3 semaines dans l’année, au mois de mai, ce qui peut engendrer
des problèmes d’écoulement. Grâce à la culture en serre, les plants de fraises sont introduits en
décembre, et sont récoltés de mars à novembre (jusqu’au gelées), avec une courbe de production
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
importante en avril et mai. Ce système de production a permis d’étaler sur plusieurs mois la
production et la consommation de fraises [W24].
La température minimale est de 5 °C et les températures optimales pour les fraises en serre
sont comprises entre 10 et 13°C la nuit et 18 et 22°C pendant la journée.
• Par aspersion, pour la reprise des plants : Elle permettra d’augmenter l’hygrométrie de l’air
et de baisser la température au niveau des plants, tout en maintenant l’humidité du sol. Il
faudra arroser régulièrement pendant les 15 premiers jours, aux heures chaudes de la journée.
• Par goutte-à-goutte, pour l’irrigation fertilisante à l’automne et au printemps. La technique
de la Fert irrigation consiste en l’apport des substances nutritives (engrais solubles, le plus
souvent azote, phosphore et potassium) nécessaires à la plante sous forme dissoute dans l’eau
d’irrigation. Cette solution nutritive est distribuée dans la culture à chaque arrosage par le
réseau d’irrigation [W24].
Une fois que le plant est bien installé, le goutte à goutte prend le relais. Il faut éviter les excès
d’eau à l’automne et au printemps (outils de contrôle sondes Watermark). En effet, avant et
pendant la récolte, les excès d’irrigation pénalisent la qualité du fruit.
Besoins totaux en eau entre 300 et 400 mm sous climat humide et entre 600 et 850 mm sous
climat plus sec.
Les serres de fraises sont généralement des serres tunnels ou multi-tunnels dans la région
Méditerranéenne, car l’ensoleillement naturel apporte une quantité importante de lumière et
chaleur. Leur hauteur permet une bonne ventilation, grâce à des aérations latérales très hautes,
et une excellente luminosité. Elles permettent aux producteurs une culture diversifiée [W24].
Il est important de bien aérer les tunnels tôt le matin pour ne pas dépasser 30°C sous les
abris, même par temps couvert ou pluvieux, et ouvrir les chenilles ou bâches de protection
temporaire si la température est supérieure à 15°C. Le taux d’humidité doit être compris entre
70 et 80% [W24].
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Dans la figure VI.4, on peut voir les éléments essentiels pour la commande d’une serre
automatisée. Elle comprend :
Le GRAFCET que nous allons présenter indique la coordination des tâches principales pour
satisfaire la fonction globale. Dans notre cas instauré un climat adéquat dans une serre pour la
bonne croissance des plantes (fraises), ce GRAFCET est constitué de trois séquences
principales fonctionnant en parallèle.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Les plantes choisies, poussent aux températures qui doivent être entre : 15 et 30 °C avec une
marge β de ± 2°C. Pour cela on utilise un GRAFCET à choix de séquence.
Ce système de refroidissement reste enclenché tant que la température désirée n’est pas
atteinte.
63
Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Pour une bonne croissance, les plantes choisies ont besoin de 10heures d’éclairage par jour.
L’utilisation d’une minuterie est nécessaire. A 6h du matin, l’éclairage artificiel est déclenché
et fonctionne tant que les capteurs de lumière nous donnent un faible courant. (Voir
figure VI.7).
Si l’intensité du courant délivrée par les capteurs est grande (un certain seuil), l’éclairage
artificiel est arrêté laissant place à l’éclairage naturel (pour des raisons d’économie).
64
Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Pour ce point, un capteur d’humidité est utilisé (Capteur d’Humidité du Sol - CHS). Si
l’humidité du sol est très faible (sol sec), le système d’électrovanne est actionné et l’irrigation
des plantes est déclenché pendant une certaine durée avec un débit d’eau donné (Voir
figure VI.8).
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Siemens LOGO Soft est un outil permet d'optimiser les performances de système et
d'économiser le temps de développement de projet.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Barre d'outils "Standard"2 : Cette barre nous permet d'accéder directement aux principales
fonctions de LOGO Soft Confort.
Fenêtre d'infos 4 : Les informations et des remarques seront affichées dans la fenêtre d'infos.
Les modules LOGO qui nous avons proposées via la fonction comme modules éventuels pour
notre programme de commande, sont également mentionnes dans la fenêtre d'infos.
Barre d'état 5 : Elle fournit les indications sur l'outil actif, l'état de programme, le facteur de
zoom, la page du schéma de raccordement et le module LOGO.
6 : La présente les constantes et bornes de connexion, en plus les fonctions de base (uniquement
éditeur LOG) et des fonctions spéciales.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
Barre d'outils "Outil"7 : Ces icônes nous permettent de passer entre les différents modes
d'édition afin de créer ou d'éditer facilement et rapidement un programme de commande.
Afin de faire la simulation par le logiciel LOGO, nous avons traduit en langage LADDER
les programmes établis en langage GRAFCET (§ VI.4.1) pour l’automatisation de la serre. En
général, on doit passer par 08 étapes de la création d’un projet jusqu’à son test.
• Etape n°1
Lorsque nous démarrons LOGO Soft Confort V6.0, l'interface utilisateur de LOGO Soft
Confort s'affiche. On crée un nouveau projet en accédant au menu fichier, ensuite on choisit
l'éditeur de programmation par schéma à contacts (CONT) (Voir figure VI.10).
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
• Etape n°2
• Etape n°3
On passe à la barre d'outils, puis on choisit l'icône de fonction spéciale pour placer les
blocs d'E\S comme le bloc de bornes constante, le bloc de temporisation comme bloc d'un
générateur d'impulsions asynchrone, bloc compteur\ décompteur le bloc texte de message
et le registre de décalage dans l'interface de programmation (voir figure VI.11).
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
• Etape n°4
On passe à la barre d'outils puis on choisit l'icône d'un connecteur pour faire la
liaison entre les blocs dans l'interface de programmation comme il est monté dans la figure
VI.12.
• Etape n°5
• Etape n°6
• Etape n°7
70
Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
• Etape n°8
Dans cette partie de ce chapitre, nous présentons les simulations relatives à la gestion de la
température et de l’éclairage.
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
• Affichage (Q1),
• Ventilation et ouverture du toit pour les températures supérieures à (30 ± β) °C (M1 et
M3),
• Chauffage pour les températures inférieures à (15 ± β) °C (M2).
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
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Chapitre IV Simulation du Fonctionnement de la Serre
VI.5. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons établi les différents programmes qui gèrent la température,
l’éclairage et l’irrigation de la serre. Ces programmes écrits sous le langage GRAFCET ont été
traduits en langage LADDER (sauf pour l’irrigation) et introduits dans le logiciel LOGO Soft.
Ceci nous a permis de faire des simulations et vérifier le bon fonctionnement des programmes.
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Conclusion Générale
Conclusion Générale
Conclusion Générale
Dans le premier chapitre de cette étude, nous avons identifié le rôle de la serre et présenté
les avantages et les différents types de serres. Puis dans le chapitre II, nous avons fourni des
informations générales sur la structure des systèmes de production automatisés et sur les
principaux dispositifs liés à ces systèmes de communication, à la distribution d'énergie et à la
protection des dispositifs.
Ensuite dans le chapitre III, nous avons fait un bref aperçu du climat local des maisons
protégées qui incluent des paramètres tels que la température, l'humidité atmosphérique de l'air
et le sol, l'irrigation et l'éclairage. En outre, nous avons introduit des différents capteurs,
actionneurs et pré actionneurs, qui sont contrôlés par API pour sa simplicité.
Enfin dans le dernier chapitre, nous avons élaboré des programmes relatifs à la commande
de la température, de l’éclairage et de l’irrigation en langage GRAFCET puis converti en
LADDER et introduit dans LOGO Soft ce qui nous a permis d'effectuer des simulations et de
vérifier le bon fonctionnement des programmes.
76
Bibliographie
77
Bibliographie
Bibliographie
[04] - DILMI Mohamed Lamine, « Contribution à la modélisation des systèmes automatisés par
un outil graphique », mémoire de Master à l’Université de Sétif, Département
d’Electrotechnique, Spécialité : Commande des processus industriels, Soutenu le
24/06/2014.
[08] - P. JARGOT. « Langage de programmation pour API ». Norme CIE 1131–3. Techniques
de l’Ingénieur, S 8030, 23 pages, 1999.
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Bibliographie
[12] - H. AIT BOUH. « Conception, développement et mise en place d’un système de pilotage
automatique du climat et de la Fert irrigation goutte à goutte sous Serre », Thèse de
Doctorat, Faculté des Sciences Meknès (2003).
[13] - ELAFOU Youssef, « contribution au contrôle des paramètres climatiques sous serre »,
Docteur en Sciences, Discipline : Physique, Spécialité : Automatique, Soutenue
publiquement le 16 juin 2014, Université lille1, 16 juin 2014.
[16] -Dominique LABORDE « Technologies pour les agrosystèmes durables », Ed. Cemagref,
Hors-série de la revue Ingénieries - eau, agriculture, territoires,2003.
[19] - LUDURCZAK, Willy., « Capteur d’humidité en Si poreux pour la fiabilité des systèmes
in Package », thèse de doctorat, université de Bordeaux 1, 2008.
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Webographie
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Webographie
Webographie
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[W2] - http://www.95collegiens.sitew.com/Le_Projet.B.htm#Le_Projet.B
[W3] - https://blog.jardincouvert.com/serres-aluminium/differents-types-serres/
[W4] - https://www.ma-serre-de-jardin.com/content/33-une-serre-a-quoi-ca-sert-quels-
sont-les-differents-types-de-serres
[W5] - https://fr.wikipedia.org/wiki/Serre
[W6] - http://www.technologuepro.com/cours-automate-programmable-industriel/Les-
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[W7] - http://www.techno-logique.com/AUT-systemes-automatiques.shtml
[W9] - https://reporterre.net/Qu-est-ce-qu-une-serre-aquaponique
[W10] - https://www.emg61.fr/automatisme.html
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[W16] - http://encyclopedia.che.engin.umich.edu/Pages/ProcessParameters/
[W17] - https://www.leroymerlin.fr/v3/p/produits/radiateur-chauffage-central-double-
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Webographie
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poussiere.html
[W22] - https://tel.archives-ouvers.fr/ter-00169964/document
[W23] - https://www.jardiner-malin.fr/fiche/fraisier.html
[W24] - https://caldor.fr/cultures/fraise/
[W25] - https://220volt.com.ua/logicheskij-modul-siemens-logo-basic-230rc-6ed1052-
1fb00-0ba8/
82
ملخص
يقوم هذا النظام.العمل المنجز في هذه المذكرة هو دراسة ومحاكات نظام اآللي الذي يمكننا من التحكم في الدفيئة
التهوية والتسخين أوتوماتيكيا، اإلضاءة، حيث يتم التحكم في نظام الري،بالعديد من العمليات دون تدخل اإلنسان
. والحساسات و المشغالت مع مراعاة الظروف المناخية المالئمة لنمو النباتات،باستعمال اآللية البرمجية الصناعية
وإدخالها في برنامجLADDER وGRAFCET قمنا بإنشاء برامج باستعمال لغات، للتحكم بهذه الدفيئة آليا،كذلك
. نتائج دراستنا كانت مقنعة ويمكن استغاللها في إنجازات عملية. للقيام بمحاكاتLOGO Soft
Résumé
Le travail effectué dans ce mémoire est l'étude et la simulation d'un système automatisé
qui permet de commander une serre. Ce système effectue plusieurs opérations sans
intervention humaine, il commande les systèmes d'irrigation, d'éclairage, la ventilation et
le chauffage automatiquement en utilisant l'automate programmable industriel, les
capteurs et actionneurs, en prenant en considération le climat adéquat pour la croissance
des plantes. Ainsi, pour commander cette serre automatique, nous avons établi des
programmes en langages GRAFCET et LADDER et introduit ces derniers dans le logiciel
LOGO Soft pour faire les simulations. Les résultats de notre étude ont été satisfaisant et
peuvent être exploités pour des réalisations la pratique.
Abstract
The work done in this graduation memory is the study and simulations of an automatic
system that allows to command a greenhouse. This system performed several operations
without human intervention, it controls the irrigation, lighting, ventilation and heating
systems automatically with the PLC, sensors and actuators, taking into consideration the
proper climate for plants growth. Also, to control this automatic greenhouse, we have
established programs in GRAFCET and LADDER languages and introduced these in the
software LOGO soft for the simulation. The results of our study have been satisfactory
and can be exploited for practical achievements.