L'Écriture Dialogique de La Folie Dans Les Écrits Autobiographiques de Gérard de Nerval Avant Aurélia
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L'Écriture Dialogique de La Folie Dans Les Écrits Autobiographiques de Gérard de Nerval Avant Aurélia
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Armand Colin / Dunod | « Romantisme »
ISSN 0048-8593
ISBN 9782200926656
Article disponible en ligne à l'adresse :
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http://www.cairn.info/revue-romantisme-2010-3-page-111.htm
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dans les écrits autobiographiques
de Gérard de Nerval avant Aurélia
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préexistant. Le texte de départ est celui d’Hyppolyte Babou ; en 1850,
juste après la publication des Confidences de Nicolas. Histoire d’une vie
littéraire au XVIIIe siècle 7, Babou illustre le goût de Nerval pour le
XVIIIe siècle par une image séduisante : celle de la bibliothèque de l’oncle.
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L’enquête, 2010-3
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cite l’Éloge de la folie dans l’incipit : « tirer du fouillis des siècles quelque
figure singulière qu’on s’efforcera de rhabiller ingénieusement » et « tirer
même des folies 11 » quelque chose de raisonnable. L’acte de tirer fonctionne
en effet aux deux niveaux, matériel et psychologique. L’image des livres abî-
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Romantisme no 149
114 Hisashi Mizuno
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Dans la première moitié de la biographie, Janin présente la nature
extravagante et rêveuse de Nerval, certes pour suggérer l’origine de la
crise de folie qui a éclaté dans les rues de Paris, mais en la plaçant tou-
jours sous le signe de la poésie. Le prince de la critique traite le jeune
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L’enquête, 2010-3
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qu’il ait laissée après lui, un peu de gloire autour d’un nom. Nous les
connaissons trop ces aventuriers de France, qui se font passer pour des
poètes vivants ou morts, et s’introduisent ainsi dans nos cercles et dans
nos salons 20 ! »
Dans cette réponse à Janin l’ironie nervalienne est manifeste : il est
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connu, dit-il, dans « sa chère » Allemagne grâce à la biographie du critique,
et lui doit « un peu de gloire », expression qui mitige l’éloge excessif de
Janin 21. Si Nerval emboîte ironiquement le pas de celui-ci, c’est pour
s’ingénier à tirer quelque chose de raisonnable de cet article malveillant et
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épître à Janin Lettre d’un mort, après avoir été tué par l’article de ce der-
nier. Puis il met en scène le retour du prince défunt à Vienne après avoir
parcouru l’Afrique et l’Asie ; « par le fait, il avait traversé deux fois le lac
funeste de Karon 25 ». Comme le note Lieven D’hulst dans sa notice 26,
cette phrase annonce un vers du second tercet d’« El Desdichado », sur-
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tout dans la version dévoilée par Alexandre Dumas dans son
Mousquetaire : « Et j’ai deux fois vivant traversé l’Achéron 27. » Dans ce
sonnet aussi, au début, le prince est dépossédé, dans la nuit du tombeau,
puis il s’interroge sur son identité (« Suis-je Amour ou Phébus ? »). On
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voit que la lettre – préface adressée à Jules Janin préfigure déjà le scénario
initiatique qui sera celui du sonnet initial des Chimères.
En réalité, les récits de voyage recueillis dans Lorely sont de veine plu-
tôt positiviste et réaliste 28, et la fée du Rhin n’y apparaît que dans la pré-
face. C’est en réponse, tardive certes, à Jules Janin que Nerval évoque
cette figure particulièrement allemande du charme et du mensonge, qui
lui a fait subir un naufrage dans le fleuve de la vie. Depuis la fin de 1851
ou le début de 1852, il est en train de traverser à nouveau le fleuve
funeste 29. Dans la préface de Lorely, si Nerval expose sa propre folie en
citant Jules Janin, c’est pour superposer sa voix à la voix de l’autre. Dans
cette écriture dialogique, il cherche à expliciter le rapport entre sa créa-
tion poétique et ses expériences de naufragé psychique.
Voilà la descente aux enfers – en réponse à Alexandre Dumas
Le rappel que Nerval fait de l’article de Janin de 1841 ne déclenche
pas tout de suite chez lui l’écriture d’un récit autobiographique
concernant sa folie. En mai 1852, Théophile Gautier constate que
l’état mental de Gérard est peu rassurant au moment du départ pour
le voyage en Hollande. Mais ensuite, cet état semble rester assez
stable 30, et Nerval aborde le thème de la folie prudemment et furtive-
25. Lorely, Pl. III., p. 11.
26. Pl. III., p. 965.
27. Dumas, « Causeries avec mes lecteurs », éd. citée, p. 376-379. C’est moi qui souligne.
28. Voir G. Séginger, « L’Allemagne nervalienne, terre du feu et terre des Lumières », dans
L’Image du Nord chez Stendhal et les romantiques, Orebrö University Presse, 2004, t. I, p. 171-
179, et M. Brix, « Mortifère Allemagne », Plaisance, nº 7, Anno 3º, numéro spécial « Gérard de
Nerval et la mort », 2007, p. 47-56. La distribution des récits de voyage nervaliens dans le
Voyage en Orient et Lorely est due à la division faite en 1840 au moment de la parution des huit
récits dans La Presse sous les titres : « L’Allemagne du midi (De Paris à Vienne) » et
« L’Allemagne du nord (De Paris à Francfort) ». La première série va à l’Orient sous la couleur
plus ou moins mythologique et mythique, la seconde va aux pays du Nord sous la couleur réa-
liste et descriptive. Voir mon étude, Nerval. L’écriture du voyage, Champion, 2003, p. 47-72.
29. En septembre 1851, il est victime d’une chute à Montmartre chez Rigot ; au début de 1852,
l’arrêt de la représentation de sa pièce faustienne, L’Imagier de Harlem, lui donne un choc psycho-
logique. Le 23 janvier Nerval entre à la maison de santé municipale qu’on appelle la maison
Dubois. Pour les faits biographiques, voir C. Pichois et M. Brix, Gérard de Nerval, Fayard, 1995.
Pour ce qui est des faits pathologiques, voir L. Murat, La Maison du docteur Blanche, Lattès, 2001.
30. « Chronologie », Pl. II., p. XLIII et Pl, III., p. XXX.
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Dans les Petits Châteaux de Bohême, parus à la fin de 1852, en utili-
sant l’expression : « château du diable », il fait une allusion très sub-
tile à son état d’esprit en 1841, au moment de la composition des
sonnets regroupés sous le titre « Mysticisme », qui sont conçus « dans
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d’écrire dans son journal. Le Père Jean Guillaume a prouvé que cela a
joué pour Nerval un rôle d’incitation à rédiger Pandora, récit sur les trois
jours passés à Vienne. Chose importante, la fin de Pandora se passe à
Bruxelles, et elle sera reprise dans un manuscrit d’Aurélia 37 : « Ce fut en
1840 que j’ai reçu la première atteinte de ma cruelle maladie. Je me trou-
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vais alors à Bruxelles 38 […]. » C’est ici la genèse discrète d’un livre entiè-
rement consacré à l’histoire de sa folie.
De son côté, dans son Mousquetaire du 10 décembre 1853, Alexandre
Dumas publie une causerie sur la maladie de Nerval. Il cite « El
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un littéraire, le Nerval fou est « tout simplement plus conteur, plus rêveur,
plus spirituel, plus gai ou plus triste que jamais 41 ». Et il avance une théo-
rie, qu’il qualifie d’impossible, d’après laquelle l’imagination nervalienne
amène le narrateur à s’identifier avec le personnage de son histoire. Remar-
quons que cette identification littéraire était déjà présentée par Nerval lui-
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même dans sa biographie de Cazotte recueillie dans Les Illuminés : Cazotte
est celui qui « s’est laissé aller au plus terrible danger de la vie littéraire,
celui qui prend au sérieux ses propres inventions 42 ». Dumas applique une
théorie identique au cas de Nerval conteur :
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Tantôt il est le roi d’Orient Salomon, […] tantôt il est le sultan Ghera-
Ghera 43, comte d’Abyssinie, duc d’Egypte, baron de Smyrne. […] Un
autre jour il se croit fou, et il raconte comment il l’est devenu, et avec un
si joyeux entrain, en passant par des péripéties si amusantes, que chacun
désire le devenir pour suivre ce guide entrainant dans le pays des chimères
et des hallucinations […] ; tantôt, enfin, c’est la mélancolie qui devient
sa muse 44 […].
Ici, la folie de Nerval est définie comme un problème d’identité ; le
fou a perdu sa propre identité et, dès lors, s’identifie à tous. Et c’est aussi
la clé de sa création ; son identification lui permet de raconter les histoires
de ses personnages. En fait, dans le monde déployé par la folle du logis,
ce serait possible ; le lecteur serait charmé par ses visions chimériques. À
la suite de cette présentation de l’aliénation de Nerval, Dumas dévoile
une version d’« El Desdichado », en disant à ses lecteurs : « Jugez-en ».
Cette invitation au jugement laisse en suspens celui de Dumas lui-même,
de telle manière qu’on ne sait pas s’il se moque ou non du tempérament
de Nerval et de sa création poétique. J’en veux pour preuve un mot que
Nerval adresse dans une lettre à Georges Bell : « Dites à Dumas que je
pense à lui. Je le remercie de l’article bien qu’un peu excentrique 45. »
Dans l’introduction aux Filles du feu, Nerval s’adresse directement à
Dumas 46. Après avoir cité les lignes de Dumas, il poursuit : « Je vais
essayer de vous expliquer, mon cher Dumas, le phénomène dont vous
avez parlé plus haut. Il est, vous le savez, certains conteurs qui ne peuvent
41. « Causerie avec mes lecteurs », éd. citée, p. 376-377.
42. Pl. II., p. 1083.
43. Quand Nerval cite ce passage, il effectue certaines transformations, dont celle du sultan
Ghera-Gherai en sultan de Crimée. Quant à leur signification, voir la notice de « À Alexandre
Dumas », Pl. III, p. 1188.
44. « Causeries avec mes lecteurs », éd. citée, 377.
45. Lettre datée du 14 décembre 1853, Pl. III., p. 837.
46. Voir une analyse de veine psycho-médicale de J. Rigoli, ouvr. cité, p. 517-570. Comme le
dit J. Rigoli, « l’expérience pathologique de Nerval, inscrite dans l’œuvre, est nécessairement pré-
sente en elle à l’un ou à l’autre niveau » (p. 518). Mais ce fait n’est pas incompatible avec la relec-
ture de Nerval dans l’institution littéraire, relecture lancée surtout par J. Bony et G. Chamarat
Malandain. La folie et la poésie vont ensemble surtout dans les derniers textes de Nerval.
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mène métaphysique et littéraire. À partir de ce constat, Nerval présente
une première conclusion :
Ce serait le songe de Scipion, la vision du Tasse, ou La Divine Comédie du
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versé l’Achéron/Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée/Les soupirs de
la sainte et les cris de la fée 51. » Dans le parcours initiatique de l’écriture
poétique, le ténébreux nervalien devient un vainqueur des enfers.
Il est intéressant de remarquer que, dans l’esprit de Nerval, la descente
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la mode ; on ne parlait dans la société que d’esprits élémentaires, de
sympathies occultes, de charmes, de migrations des âmes, d’alchimie et
de magnétisme surtout 59. » Dans la biographie de Cagliostro, le même
terme est associé « aux imaginations rêveuses et délicates, comme à
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vue de la poésie moderne 64, certes. Mais pour Nerval que la découverte
de l’éloge de Goethe en 1850 a dû réhabiliter dans la vie littéraire, la
parole du poète de Weimar peut servir de justification pour ses créations
poétiques conçues ou/et réalisées durant ses périodes de confusion.
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VERS LA FIN IMPOSSIBLE DU LIVRE INFAISABLE
nière phrase contient une allusion explicite à la descente aux enfers 65.
Après une réflexion sur l’éloge de la folie dans « La Bibliothèque de mon
oncle » d’après le texte d’Hyppolite Babou, après le détournement de la
nécrologie anticipée de Jules Janin pour évoquer la mort et la création, et
après l’élucidation du titre « la descente aux enfers » sur la base de l’épi-
taphe de son esprit par Alexandre Dumas, Gérard de Nerval en vient à
« transcrire les impressions d’une longue maladie qui s’est passée tout
entière dans les mystères de [son] esprit 66 » dans son œuvre ultime. Mais
comme on le sait aussi, avant la publication de sa « Seconde partie »,
Nerval a coupé le fil de sa vie sans pouvoir mettre le point final à l’his-
toire de sa folie. En fait, l’œuvre est restée inachevée :
Mais pour une telle œuvre, si vaste, si puissante, si impossible, – ce mot
qui n’est plus français est peut-être encore resté allemand, – il eût fallu
que l’auteur n’eût pas attendu ses dernières années 67.
Dans la notice de sa traduction de 1850, Nerval a exprimé cette pen-
sée à propos de l’auteur de Faust. Peut-on y voir également une prophétie
concernant son destin personnel ?
64. Voir G. Séginger, ouvr. cité, p. 39-41 et D. Wieser, Nerval : Une poétique du deuil à
l’âge romantique, Droz, 2004, p. 302-308.
65. « […] je compare cette série d’épreuves que j’ai traversées à ce qui, pour les anciens,
représentait l’idée d’une descente aux enfers » (Aurélia, Pl. III., p. 750). Pour la lecture d’Auré-
lia, je me permets de renvoyer à mon article, « “Tout vit, tout agit, tout se correspond”. La folie
poétique dans Aurélia de Gérard de Nerval », RHLF, mai 2010, p. 333-349.
66. Pl. III., p. 695.
67. Faust, 1850, p. 7. Pl.I., p. 1699.
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