Module: Protection Des Végétaux Lutte-Biologique
Module: Protection Des Végétaux Lutte-Biologique
Module: Protection Des Végétaux Lutte-Biologique
Département d’agronomie
Exposé sur :
2. Définition
- Les pullulations spectaculaires d’un ravageur, si elles se traduisent par des pertes
de rendements trop importantes, nécessitent une intervention rapide. La mise en
place d'une opération de lutte biologique, souvent longue, ne peut alors se
concevoir que comme une méthode de lutte complémentaire.
5. Causes d’échecs de la protection biologique
Absence de désinfection
Présence de résidus chimiques non compatibles
Apports tardifs ou insuffisance d’auxiliaires
Traitements chimiques non compatibles
Apparition de nouvelles espèces de ravageurs
Depuis que l’homme a réalisé l’importance des ennemis naturels dans la lutte
aux ravageurs et qu’il a développé une certaine méthodologie, des essais de lutte
biologique ont eu lieu, fructueux ou non. Des recherches se font à chaque année et il
peut être difficile de suivre les plus récents développements. La présente section se
veut donc un aperçu des utilisations possibles, dans différents domaines, de cette
méthode, dont les applications sont presque infinies. Néanmoins, il est certain que
d’autres applications auraient mérité mention mais certains aspects de d’autres
applications seront utilisés dans la section 3 afin d’établir les avantages et
inconvénients de la lutte biologique. Cette section présente donc certaines
applications, passées, présentes et projetées de lutte biologique au Canada, au Québec
et dans le monde. Dans la mesure du possible, des projets variés seront présentés.
Cela signifie qu’il y aura moins un exemple pour chaque type d’agent et autant des
réussites que des échecs, considérant que les échecs ne sont pas tous nécessairement
très documentés (LAMBERT, 2010).
Une des utilisations les plus connues de lutte biologique est l’utilisation des
coccinelles contre les pucerons (voir figure 1). Les coccinelles sont des coléoptères de
la famille des Coccinelidés, prédateurs généralistes de plusieurs espèces de pucerons
et de cochenilles, entre autres. Par exemple, contre le puceron vert du pêcher (Myzus
persicae Sulzer) sur des plants de pomme de terre, deux espèces de coccinelles
(Coleomegilla maculata DeGeer et Coccinella septempunctata Linnaeus) ont réussi
à réduire les populations de 85 % (LAMBERT, 2010).
6.2. Une guêpe parasite contre les aleurodes dans les serres
La pyrale du maïs (Ostrinia nubilalis Hübner) est l’un des plus importants
ravageurs des cultures En Amérique du nord, il s’attaque à plusieurs cultures dont le
maïs sucré, le poivron, le pois mange-tout, la pomme de terre et la tomate
(LAMBERT, 2010).
Dans le maïs sucré, le papillon femelle pond ses œufs, une vingtaine à chaque
fois, sous la surface des feuilles, pour un total de 50 à 200 œufs par papillon. Lorsque
les œufs éclosent, les chenilles voraces mangent tout ce qui est à leur portée : feuilles,
tiges et épis, ce qui peut mener à la chute du plant. Les épis ainsi endommagés sont
impropres à la vente et, de plus, les chenilles attirent certains oiseaux, les quiscales,
qui les mangent et grignotent les épis (LAMBERT, 2010).
7. Conclusion
8. Références bibliographiques
BOISCLAIR ; J., ESTEVEZ ; B., 2006. Phytoprotection Lutter contre les insectes
nuisibles en agriculture biologique : intervenir en harmonie face à la complexité
Insect pest management in organic agriculture: acting in harmony with
complexity.p88.
LE RU ; B.P., 1990. Lutte biologique contre les ravageurs. Ministère des
enseignements secondaire et supérieur chargé de la recherche république populaire de
Congo.