Djamila Djemoui

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N° d’ordre :

N° de série :
UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA

Faculte des Sciences et de la Technologie


et Sciences de la Matiere
Département des Sciences de la Matière

Mémoire
MASTER ACADEMIQUE

Domaine : Sciences de la Matière


Filière : Chimie
Spécialité : Chimie Appliquée

Presenté par : Djamila DJEMOUI

Thème

Contribution à l'étude de l’activité


antioxydante et antibactérienne de quelques
coumarines synthétisées

Soutenu le 27/06/2012

Devant le jury composé de :

Mr. Hocine DENDOUGUI Professeur,Univ.Ouargla Président

Melle. Zhour RAHMANI MA(A), Univ.Ouargla Examinateur

Mr. Md .Rida OUAHRANI Professeur,Univ.Ouargla Rapporteur

Melle Kendour ZAOUIA MA(A), Univ.Ouargla Co-Encadreur

2011-2012
‫اﻹﻫﺪاء‬
‫ﻳﺎ ﻣﻦ أﺣﻤﻞ اﺳﻤﻚ ﺑﻜﻞ ﻓﺨﺮ‬
‫ﻳﺎ ﻣﻦ أﻓﺘﻘﺪك ﻣﻨﺬ اﻟﺼﻐﺮ‬
‫ﻳﺎ ﻣﻦ ﻳﺮﺗﻌﺶ ﻗﻠﺒﻲ ﻟﺬﻛﺮك‬
‫ﻳﺎ ﻣﻦ أودﻋﺘﻨﻲ ﷲ أﻫﺪﻳﻚ ﻫﺬا اﻟﺒﺤﺚ أﺑﻲ رﺣﻤﻚ اﷲ‬

‫إﻟﻰ ﺣﻜﻤﺘﻲ ‪.....‬وﻋﻠﻤﻲ‬


‫إﻟﻰ أدﺑﻲ ‪........‬وﺣﻠﻤﻲ‬
‫إﻟﻰ ﻃﺮﻳﻘﻲ ‪ ....‬اﻟﻤﺴﺘﻘﻴﻢ‬
‫إﻟﻰ ﻃﺮﻳﻖ‪ ........‬اﻟﻬﺪاﻳﺔ‬
‫إﻟﻰ ﻳﻨﺒﻮع اﻟﺼﺒﺮ واﻟﺘﻔﺎؤل واﻷﻣﻞ‬
‫إﻟﻰ ﻛﻞ ﻣﻦ ﻓﻲ اﻟﻮﺟﻮد ﺑﻌﺪ اﷲ ورﺳﻮﻟﻪ أﻣﻲ اﻟﻐﺎﻟﻴﺔ‬
‫إﻟﻰ ﺳﻨﺪي وﻗﻮﺗﻲ وﻣﻼذي ﺑﻌﺪ اﷲ‬
‫إﻟﻰ ﻣﻦ آﺛﺮوﻧﻲ ﻋﻠﻰ اﻧﻔﺴﻬﻢ‬
‫إﻟﻰ ﻣﻦ ﻋﻠﻤﻮﻧﻲ ﻋﻠﻢ اﻟﺤﻴﺎة‬
‫إﻟﻰ ﻣﻦ أﻇﻬﺮوا ﻟﻲ ﻣﺎ ﻫﻮ أﺟﻤﻞ ﻣﻦ اﻟﺤﻴﺎة إﺧﻮﺗﻲ‬
‫إﻟﻰ ﻣﻦ ﻛﺎﻧﻮا ﻣﻼذي وﻣﻠﺠﺌﻲ‬
‫إﻟﻰ ﻣﻦ ﺗﺬوﻗﺖ ﻣﻌﻬﻢ أﺟﻤﻞ اﻟﻠﺤﻈﺎت‬
‫إﻟﻰ ﻣﻦ ﺳﺄﻓﺘﻘﺪﻫﻢ ‪ ......‬وأﺗﻤﻨﻰ أن ﻳﻔﺘﻘﺪوﻧﻲ‬
‫إﻟﻰ ﻣﻦ ﺟﻌﻠﻬﻢ اﷲ أﺧﻮﺗﻲ ﺑﺎﷲ ‪ ......‬و ﻣﻦ أﺣﺒﺒﺘﻬﻢ ﺑﺎﷲ‬
‫إﻟﻰ ﻣﻦ ﻳﺠﻤﻊ ﺑﻴﻦ ﺳﻌﺎدﺗﻲ وﺣﺰﻧﻲ‬
‫إﻟﻰ ﻣﻦ ﻟﻢ أﻋﺮﻓﻬﻢ ‪ ..........‬وﻟﻦ ﻳﻌﺮﻓﻮﻧﻲ‬
‫إﻟﻰ ﻣﻦ أﺗﻤﻨﻰ أن أذﻛﺮﻫﻢ ‪...........‬إذا ذﻛﺮوﻧﻲ‬
‫إﻟﻰ ﻣﻦ أﺗﻤﻨﻰ أن ﺗﺒﻘﻰ ﺻﻮرﻫﻢ ‪............‬ﻓﻲ ﻋﻴﻮﻧﻲ‬
Remerciements
Avant toute chose, je remercie Dieu, le tout puissant, pour m’avoir
donnée la force et la patience.

Le travail présenté dans ce mémoire a été réalisé au laboratoire de :


VPRS du l’université KASDI MERBAH OUARAGLA.

Il ne me serait pas possible de présenter ce mémoire sans témoigner


de ma profonde gratitude à M elle Kendour Zaouia de son aide
scientifique et de ses conseils.

Je tiens à remercier Monsieur le Professeur Med Ridha OUAHRANI et


je suis très sensible à l’honneur qu’il me fait en acceptant d’être
Rapporteur.

Je tiens à remercier Monsieur le professeur Hocine DENDOUGUI de


m’avoir fait l’honneur d’être président et de participer à ce jury.

Je suis agréable de remercier M elle Rahmani Zhour de m’avoir fait


l’honneur d’être Examinateur et de participer au jury de ce mémoire.

Mes sentiments de reconnaissance et mes remerciements vont


également à l’encontre de toute personne qui a participé de prés ou
de loi, directement ou indirectement à la réalisation de ce travail.

Je ne saurais remercier ici les personnes dont la collaboration a été


essentielle pour la réalisation de certaines étapes de ce travail sans
citer les noms.

Je remercie mes collègues et mes amis pour les sympathiques


moments qu’on a passé ensemble.

Enfin à mon frère Amar pour sa patience, son amour, son soutien et
surtout sa confiance inébranlable en moi.

Merci à toute ma famille pour leur soutien et leur amour qui m’ont
permis de devenir la personne que je suis...
‫ص‬ ‫ا‬

‫ص‬ ‫ول !‬ ‫نا‬ ‫ت‬ ‫ت ا ض ا وي‬ ‫ر ا و ر ت ن أھم‬


‫ل *) ( ر ض ا'دو ‪%‬‬ ‫رة‬ ‫أو ن طر ق ا ط ع ! أھ ‪ %‬و و ‪ %‬ا‪ ,‬د ‪%‬‬
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‫ر‬ ‫دة !'& " ‪$%‬ث " ! ت‬ ‫ة وا‬ ‫دة‬ ‫ا‬ ‫ا‬ ‫درا‬ ‫ا‬ ‫ر‬
‫‪Limoniastrum‬‬ ‫!& ا & ا "و * ) ا‬ ‫‪ ! " /‬ت ‪ ).‬ا &‪+,$-‬‬ ‫‪" 1‬ة * ‪ 0‬ر‬
‫‪guyonianum‬‬

‫&‪9 -‬‬ ‫ا " ‪) 7‬ب( وا " ‪ ) 7‬ا( وا‬ ‫&!"ة '‬ ‫ة‬ ‫دة‬ ‫اظ‪"+‬ت & ‪ 45‬ا ‪ 3‬ط ا‬
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‫‪ psendomonas‬و‪staph aureus‬‬ ‫<‬ ‫<‬ ‫" !ت‬ ‫اظ‪ "+‬ا@?&! ر < ا !'& " أن‬
‫< ‪E,coli‬‬ ‫‪C‬‬ ‫و‬
‫ر‬ ‫د‬ ‫دة ‪,‬‬ ‫د‬ ‫ـ ت ا دا ــ ‪ :‬و ر ن ‪,‬‬ ‫ا‬
Résumé
Les coumarines sont des plus importants produits secondaires métaboliques des plantes
peut être obtenue par l'extraction ou la préparation d'une grande importance économique
de la diversité biologique utilisé dans la préparation de certains médicaments et produits
pharmaceutiques
Nous nous sommes concentrés sur l'étude du travail dans chacun de l'efficacité des
composés antioxydant et antibactérien pour trois coumarines préparés par rapport aux
composés ont été extraits d'une plante Zeïta connue comme poison scientifiques
guyonianum Limoniastrum
Le test antioxydant a montré que les deux composés B, A et l’extrait ont une
activité importante par contre le composé C a une activité faible.
Le test antibactérienne a montr é que ces composés ont activité faible vis-à-vis
psendomonas et staph aureus, et a une activité importante sur E, coli
Mots clés: la coumarine, un antioxydant, antibactérien

Abstract
The coumarines of the most important secondary metabolic products of the plants can
be obtained through the extraction or preparation of great economic importance of
biological used in the preparation of some medicines and pharmaceutical products
We focused on the study of work in each of the effectiveness of anti-oxidant and anti-
bacterial compounds for three coumarines prepared compared with the compounds have
been extracted from a plant known as poison Zeïta scientific Limoniastrum
guyonianum
The test anti-oxidant proves that the compound ( b) and (a) ,and extracted has
a strength effectiveness Unlike compound ( c) , which showed the effectiveness
of the weak
The test against bacteria proves that the products has a weak effectiveness
against psendomonas and staph aureus,and it has a strength effectiveness aginst
E, coli

Key words: coumarine, an anti-oxidant, anti-bactériale


SOMMAIRE

Introduction générale 1
Chapitre I : les coumarines
I-1 Définition 2
I-2 Classification 2
I-2-1 Coumarines Simples 2
I-2-2 Furanocoumarines 3
I-2-3 Pyranocoumarines 4
I-2-4 Dicoumarines (coumarines dimériques) 5
I-2-5 Tricoumarines (coumarines trimériques) 5
I-3 Biosynthèse des coumarines 5
I-4 Propriétés physico-chimiques des coumarines 6
I-5 Intérêt des coumarines 6
Chapitre II : les antioxydants

II-1 Introduction 7
II-2 Radicaux libres 7
II-2-1 Définition des radicaux libres 7
II-3 Définition 8
II-4 Types d’antioxydants 8
II-5 Mode d’action des antioxydants 9
II-6 Les sources d’antioxydants 9
II-6-1 les antioxydants synthétiques 9
II-6-2 les antioxydants naturels 9
1 La vitamine C 10
2 La vitamine E 10
3 Les caroténoïdes 10
4 Les composées phénoliques 11
5 Le sélénium 13
6 Le zinc 14
Chapitre III : les antibactérienne
III Les infections bactériennes 15
III-1 Rappel sur les bactéries 15
III-2 la structure bactérienne 15
III-3 Classification des bactéries d’intérêt médical 15
III-4 Les infections bactériennes 16
III-5 Traitement des infections bactériennes par les 17
antibiotiques
III-5-1 Définition des antibiotiques 17
III-5-2 La source de l'antibiotique 17
III-5-3 Types d'antibiotiques 17
III-5-4 Mécanisme d’action des antibiotiques 18
III-5-5 Classifications des antibiotiques 18
Chapitre IV: partie expérimental
IV-2 Synthés des coumarines 21
IV-3 Extraction des coumarines naturelles 23
IV-3-1 Matériels et méthode 23
IV-5 Techniques d’évaluation de l’activité 25
IV-5- 1 Activités anti-oxydantes 25
IV-5-2 Activité antibactérienne 27
IV-5-3 Etude biologique 28
Chapitre V : Résultats et discussion
V-1 Rendement de l’extraction 30
V-2 Résultats d’antioxydant 30
V-2-1 Méthode de réduction de fer 30
V-3 Résultats d’antibactérienne 34
V-3-1 Résultats du test d’activité par la méthode des disques 34
Conclusion 40
Références bibliographique
Listes de tableau

Tableau Titre de tableau Page


I.1 Les génines 2
I.2 Les hétérosides 3
II.1 Mode d’action de quelques antioxydants 9
V.1 Les valeurs d’AEAC 33
V.1 Résultats du test antibactérienne de 3-acetyl-2H- 34
chromen-2-one

V.2 Résultats du test antibactérienne de méthyle 2-oxo-2H- 35


chromene-3-carboxylate

V.3 Résultats du test antibactérienne de méthyle 3-oxo-3- 37


(2-oxo-2H- chromen-3-yl) propaneperoxoate

V.4 Résultats du test antibactérienne de l’extrair de 38


limoniastrum guyanianum
Listes de figure

Figure Titre de figure Page


I.1 Structure de coumarine 2
I.2 Structures de quelques furanocoumarines 4
I.3 Structures de quelques Pyranocoumarines 4
I.4 Structures de quelques coumarines dimériques 5
I.5 Structure de quelques Tricoumarines 5
II.1 L’acide L-ascorbique (vitamine C) 11

II.2 Structure de ß-carotène 11

II.3 Structure de flavonoïde 12

II.4 Structure d’un lignan 12


II.5 Structure de coumarine 13
II.6 Structure de xanthone 13
II.7 Structure de Réservératrol 19
III.1 Structure de quelques antibiotiques antibactériens 20

III.2 Structure de quelques antibiotiques antibactériens 21

IV.1 Réaction de synthèse le composé A 22

IV.2 Réaction de synthèse le composé B 22


IV.3 Réaction de synthèse le composé C 30
V.1 Courbe de l’acide ascorbique 31
V.2 Courbe de 3-acetyl-2H-chromen-2-one 31
V.3 Courbe de méthyle 2-oxo-2H-chromene-3-carboxylate 32

V.4 Courbe de méthyle 3-oxo-3-(2-oxo-2H-chromen-3-yl) 32


propaneperoxoate

V.5 Courbe de l’Extrait de limoniastrum guyanianum 32

V.6 Histogramme de composé 1 35


V.7 Histogramme de composé 2 36
V.8 Histogramme de composé 3 38
V.9 Histogramme de l’Extrait de limoniastrum guyanianum 39
Introduction

Introduction :

La coumarine constitue l'une des grandes classes de composés d'origine naturelle, et


intérêt pour la chimie se poursuit sans relâche en raison de son utilité en tant que
biologiquement active agents. Il représente également la structure de base de plusieurs
molécules de produits pharmaceutiques importance.

La coumarine a été rapportée pour servir antibactérien, antioxydante, anti-


inflammatoire, anticoagulant et anti tumeur agents .

Ces propriétés pharmacologiques de la coumarine a suscité notre intérêt dans l'étude de


certains dérivés de la coumarine synthétases dans le but de tester leur activité
microbiologique et antioxydant .et compare avec un extrait chloroformique de la plante
Limoniastrum guyonianum Zeïta utilises dans la médicine traditionnelle

Dans notre travail qui sera présenté sous deux grands partis :

Une partie théorique qui renferme des données scientifiques classées en trois
chapitres, l’un sur les coumarines et deux autres sur les antioxydants et les
antibactériennes

Une partie expérimentale ou on a présenté le matériel utilisé, les méthodes


respectées puis les résultats obtenus suivis d’une discussion

Enfin, une conclusion générale vient notre travail.

1
Chapitre I les coumarines

I-1-Définition :
Historiquement le nom de coumarine vient de «cumaru» qui est le nom dans
une langue amazonienne, de l’arbre de tonka (dipteryx ordorata willd, fabaceae) dont
les fèves contiennent 1 à 3% de coumarine
Les coumarines ont été isolées pour la première fois en 1820.
Elles sont présentes en quantités plus faible dans plusieurs plantes comme le mélilot, la
sauge sclarée et lavande, On la trouve aussi dans le miel, le thé vert, etc. [1]
Les coumarines sont des substances naturelles connues, Il s’agit de composés à neuf
atomes de carbone possédant le noyau benzo (2 H)-1 pyrannone-2. Ce composé
dériverait de la cyclisation de l’acide cis cinnamique oxygéné en C-2. [2].

I-2-Classification :
Les coumarines sont substituées par un hydroxyle ou plus sur les six positions
disponibles.
La majorité des coumarines sont substituées en C-7 par un hydroxyle.
Les auteurs ont classé les coumarines selon la nature des substituant sur leurs
structures en cinq catégories :

I-2– 1 Coumarines Simples :


Les coumarines les plus répandues dans le règne végétal possèdent des
Substitutions (OH ou OCH3) en 6 et 7 [2].

R1

R2 O O
R3

Figure I-1 : structure de coumarine

2
Chapitre I les coumarines
Les génines :

R1 R2 R3

Ombelliféracée H OH H
Esculétol OH OH H
Scopolétol OCH3 OH H
Herniarine H OCH3 H
Fraxétol OCH3 OH OH

Tableau I-1 : les génines

Les hétérosides :

R1 R2 R3
O-Glu OH H
Esculoside
(=Esculine)

Cichorioside OH O-Glu H
(=Cichorine)
Scopoloside OCH3 O-Glu H
(=Scopoline)
Fraxoside OCH3 O-Glu OH

Tableau I-2 : Les hétérosides

I-2-2-Furanocoumarines :
Les furocoumarines (appelées encore furanocoumarines) constituent une
famille de composés synthétisés par certaines espèces de végétaux supérieurs
Elles dérivent principalement de l’Ombelliféracée par condensation isopronoides
en C5, et souvent liposolubles. Le cycle furane peut être fusionné au cycle
benzénique dans deux positions linéaires (dérivant de la molécule de psoralène),
angulaire basées sur la structure de l’angélicine. De nombreux dérivés de ces
structures de base existent avec des ajouts de résidus sur les carbones des

3
Chapitre I les coumarines

positions 2, 5 et/ou 8. Ces résidus peuvent être assez simples, comme dans
les cas des hydroxypsoralènes et des méthoxypsoralènes, ou bien plus complexes
comme par exemple pour l’athamantine ou lacolumbianadine.
La plupart des furocoumarines ont cependant des dénominations reprenant le nom
des plantes dans lesquelles elles ont été décrites pour la première fois (le bergaptène
présent dans Citrus bergamia, la rutarétine ou la rutarine dans Ruta graveolens), ou
bien encore liées à leurs propriétés (la xanthotoxine pour sa couleur et son activité
biologique). On désigne dans certains cas l’isomère linéaire ou angulaire d’une
molécule par le préfixe iso- comme par exemple dans le cas de l’isopimpinelline [2].

O O O
O O O

psoraléne
Anégélicine

O O O
O O O
O Me
Me
Me O -isovaléryl
Me O Me
Me O -isovalér yl

columbianadine
Atham antine

I-2-structures de quelques furanocoumarines

I-2-3- Pyranocoumarines :
Composés formés par la fusion d'un hétérocycle pyrane avec la
coumarine
1- soit dans le prolongement (forme linéaire) : xanthylétine
2- soit latéralement (forme angulaire) : séseline, visnadine [2].

O O O
O O O

Xanthylétine
Séseline
I-3-structures de quelques Pyranocoumarines

4
Chapitre I les coumarines

I-2-4-Dicoumarines (coumarines dimériques) :

Ce sont des composés formés par la liaison deux unités coumarininques


simples, [2].

I-4-structures des quelques Dicoumarines

I-2-5-Tricoumarines (coumarines trimériques) :


Ce sont des composés issus de l’union de trois unités coumariques.

I-5-structures de quelques des Tricoumarines

5
Chapitre I les coumarines

I-3- Biosynthèse des coumarines :


Les coumarines appartiennent à la classe des composes phénoliques, elles
constituent, avec les flavonoïdes, les chromones et les isocoumarines, un très vaste
ensemble de substances, L’élément structural fondamental qui les caractérise est la
présence d’un noyau benzopyrane.
Les structues simples des coumarines dérivées de l’acide cinnamique via
l’acide aminé phénylalaanine comme l’ombelliferone sont trouvées dans plusieurs
plantes [3].

I-4-Propriétés physico-chimiques des coumarines:


Les coumarines libres sont solubles dans les alcools et dans les solvants
organiques tels que l’éther ou les solvants chlorés avec lesquels on peut les extraire .les
formes hétérosidiques sont plus ou moins solubles dans l’eau .les coumarines ont un
spectre UV caractéristique, fortement influencé par la nature et la position des
substituant, profondément modifié en milieu alcalin (KOH, NaOCH3), Examinées en
lumière ultra-violette [4].

I-5-Intérêt des coumarines :


Les coumarines manifestent diverses activités biologiques, qui varient selon la
substitution sur le cycl benzopyrone [1].
Les coumarines ont indiquées dans le cas de lymphoedéme du membre supérieure après
traitement radiochirugical du cancer du sein .concernant les dérivés coumariniques,
certains d’entre-deux possèdent des activités pharmacologiques, principalement
anticoagulantes.les plus connus sont le dicoumarol et l’esculosidetout deux
veinotoniques et vasculoprotecteurs [2].

6
Chapitre II Les antioxydants

II-1-Introduction :
L’oxydation est une des plus importantes manifestations à l’origine du vieillissement
des produits alimentaires et cosmétiques. Les dégradations oxydatives affectent les qualités
nutritionnelles et sensorielles des aliments et peuvent avoir des répercussions sur la santé du
consommateur.
Elles sont également mises en causes dans le vieillissement des tissus biologique et des
organismes ainsi que dans de nombreuses pathologies.
Les principaux agents oxydants sont les espèces réactives de l’oxygène, des enzymes
(lipoxygènase, peroxydase), des ions métalliques (Cu, Fe) et les peroxydes lipidiques, qui
concourent tous à la formation en chaîne de radicaux libres. Ceux-ci attaquent les protéines,
les acides nucléiques, les acides gras insaturés, les vitamines ou d’autres constituent.
L’homme et les animaux ont développé des systèmes de défense contre ces agressions:
Enzymes de détoxication (glutathion peroxydase, catalase, superoxyde dismutase, glutathion
réductase), complexation du fer et du cuivre par des protéines, agents antioxydants.
L’alimentation apporte une grande variété d’antioxydants: vitamine E et C, polyphénols,
pigments caroténoïdes.
Les études épidémiologiques soulignent l’intérêt d’une alimentation variée, riche en
fruits et légumes. Ainsi l’apport d’antioxydants dans les formulations alimentaires n’a plus
pour seul objet de préserver les qualités sensorielles du produit, mais également, espère-t-on,
de renforcer sa valeur nutritionnelles .
II-2-Radicaux libres :
II-2-1-Définition des radicaux libres:
Un radical libre se définit comme tout atome, groupe d’atomes ou molécule possédant
un ou plusieurs électrons non appariés dits célibataires sur l’orbitale externe. Cette
caractéristique rend les radicaux libres très électrophiles car ils vont tenter de ré-apparier leur
électron célibataire en agressant toute molécule susceptible de se faire arracher un électron;
leur durée de vie est ainsi très courte. L’espèce agressée est rendue à son tour radicalaire
initiant de cette façon un processus de réaction en chaîne [B]. Les radicaux libres sont des
composés caractérisés par une structure électronique déséquilibrée qui leur confère une
grande réactivité sur les constituants organiques et sur les structures cellulaires.

7
Chapitre II Les antioxydants

II-3-Définition des antioxydants :


Les antioxydants sont des composés très divers qui regroupent des protéines
à activité enzymatique (superoxyde dismutase, glutathion peroxydase,
catalase) et non enzymatique (séquestrant des métaux) et des petites molécules
liposolubles (vitamine E, β‐carotène) ou hydrosolubles (vitamine C, acide urique)
Une définition large du terme antioxydant donnée par B. Halliwel est« toute substa
nce qui, présente à faible concentration comparée à celle du substrat oxydable, retarde ou
prévient de manière significative l’oxydation de ce substrat».
En tant qu’additif alimentaire, un antioxydant est une molécule qui protège les aliments
contre les réactions d’oxydations qui accélèrent leur vieillissement.
Ceci est dû essentiellement à l’oxygène de l’air, la lumière, les traces de métaux et éventu
elleme certains enzymes. [7].
II-4-Types d’antioxydants :
Selon leur mode d’action, les antioxydants sont classés en deux catégories : [8]

un système de défense primaire : composé d’enzymes et de substances


antioxydants
le superoxyde dismutase (SOD) : diminue la durée de vie de l’anion superoxyde O-2
la catalyse : transforme le peroxyde d’hydrogène(H2O2) en simple d’eau
la glutathion peroxydase(GPx) : détruit le peroxyde d’hydrogène et les peroxydes
lipidiques
les molécules piégeurs : le gluthion(GSH), l’acide urique, les protéines à
groupement thiols, ubiquinone, ……etc.

un système de défense secondaire : composé d’enzymes protéolytiques, des


phospholipides, des ADN endonuclease et ligase, des macroxyprotéinases [9].

8
Chapitre II Les antioxydants

II-5-Mode d’action des antioxydants :

II-4-Tableau : Mode d’action de quelques antioxydants [8].


II-6- Les sources d’antioxydants :
II-6-1-les antioxydants synthétiques :
Dans l’industrie alimentaire, les antioxydants synthétiques sont utilisés pour empêcher
les aliments gras de rancir et pour protéger les vitamines liposolubles (A, D, E et K) contre
l’oxydation .Les esters d’acides galliques, le butylhydroxytoluene et le butylhydroxyanisole,
Appartiennent à cette catégorie. Les vitamines Cet E ont également des propriétés
antioxydants et ont l’avantage d’augmenter la valeur nutritive des aliments [10]
Ils sont généralement prépares en laboratoire, et principalement à partir de composants
chimiques.
Dans l’industrie alimentaire, l’ajout d’antioxydants naturels dans l’industrie, l’ajout
d’antioxydants naturels dans les aliments est une technique complètement nouvelle.
Depuis à peu prés 1980.Toutefois, le de trouver communément une substance dans un
aliment ne constitue pas une granite de son absence totale de toxicité.
Les antioxydants synthétiques ont été testés quant a leurs effets carcinogènes ou mutagènes,
mais de nombreux constituants naturels des aliments n’ont pas encore été testes. [11]

II-6-2-les antioxydants naturels :


Plusieurs substances peuvent agir en tant qu’antioxydants in vivo ont été proposé.
Elles incluent le béta carotène, l’albumine, l’acide urique, les œstrogènes, les polyamines, les
flavonoïdes, l’acide ascorbique, les composés phénoliques, la vitamine E….etc. Elles peuvent
stabiliser les membranes en diminuant leur perméabilité et elles ont également une capacité
de lier les acides gras libres [9]

9
Chapitre II Les antioxydants

1-La vitamine C
L’acide L-ascorbique ou vitamine C est considéré comme le plus important
antioxydant dans les fluides extracellulaires. C’est un piégeur très efficace des ions
. .
superoxydes O2 -, du peroxyde d’hydrogéne OH , des radicaux hydroxyles HO , et de
l’oxygène singlet O2, Le rôle antioxydant de la vitamine C est basé sur sa réaction avec les
radicaux peroxyles aqueux, le produit formé étant le radical ascorbyle.
En piégeant les radicaux peroxyles dans la phase aqueuse avant qu’ils initient la peroxydation
lipidique, la vitamine C protège les biomembranes et les lipoprotéines. [12]

L’acide L-ascorbique (vitamine C)


2- La vitamine E
Est un antioxydant important qui protège les cellules contre les
dommages associés aux radicaux libres et par conséquent, prolonge la vie cellulaire tout en
ralentissant le processus de vieillissement. et la diminution de l’athérosclérose
La vitamine E joue un rôle important dans l'agrégation de la β-amyloide (Aβ), d'ailleurs, les
données cliniques ont prouvé que les patients d'Alzheimer obtiennent des avantages
remarquables au traitement par la vitamine E. Il a été déterminé que la vitamine E naturelle,
semble être deux fois plus bio disponible que la vitamine E synthétique.
La vitamine E est rencontrée surtout dans les huiles végétales, les noix et les germes de
diverses graines. [9]
3- Les caroténoïdes
Les caroténoïdes sont des constituants membranaires des chloroplastes et forment un
groupe de pigments liposolubles. Ils contribuent à la coloration jaune, orange ou rouge des
fruits et légumes. Ils sont souvent retrouvés dans les plantes alimentaires.
Les caroténoïdes réagissent avec l’oxygène singlet, les radicaux peroxyles et
alkyles en capturant les radicaux libres. [6]

10
Chapitre II Les antioxydants

ß-carotène
4-Les composées phénoliques
Les polyphénoles végétaux regroupent une grande variété de composées comportant
entre autres les flavonoïdes, les tanins,… On trouve parmi leurs nombreux intérêts potentiels.
De plus, une synergie peut être observée entre leur action et celle de la vitamine C [13]
Les flavonoïdes
Les flavonoïdes agissent
ent par deux mécanismes d’action :
• soit par chélati
élation des métaux (quercétine, catéchine)

• soit par capture


captu des radicaux hydroxyles, superoxyydes, alkoxyles et
peroxydes
On retrouve dans les fruits, les légumes, le thé…..et
thé….. [13].
Elles contribuent aussi à l’inhibition de l’oxydation des lipoprotéines de faible densité (LDL)
qui sont impliquées dans l’athérogenése, [6]

les tanins
Les tanins inhibent la peroxydation lipidique des mitochondrie
ondries du foie et des
microsomes mais aussi l’oxyd
xydation de l’acide ascorbique et du linoléate Lors de la
peroxydation les tannins donnent des protons face aux radicaux libres,
Et ainsi des radicaux tanniques stables sont formés. Ce qui permet de stopper
stoppe la réaction en
chaîne de l’auto-oxydation lipidique [5]. [6].

11
Chapitre II Les antioxydants

Les lignanes
Les lignanes les plus étudiés du point de vue de leur activité anntioxydant sont les
dérivés bifuranyles des graines
graine de sésame (Sesamum indicum DC., Pedaliaceae).
Pedaliaceae
La forte résistance à la détérioration oxydative de l’huile de sésamee a suscité depuis
plusieurs années de nombreuses
nombreu recherches sur les graines de sésame.
Les lignanes diarylfuranofuraniques
diarylfuranofuraniqu tels que le sésaminol, ont démontré des
propriétés antioxydants expliquant ainsi la stabilité de cette huile. [6]

Les coumarines
Les coumarines sont capables de prévenir la peroxyd
oxydation des lipides
membranaires et de capter les radicaux hydroxyles, superoxydes et peroxyle
roxyles.
Les conditions structurale
urales requises pour l’activité antioxydant des coumarines sont
similaires à celles signalées pour les flavonoïdes [6]
Les xanthones
Les propriétés pharmacologiques reconnues des xanthones sont l’inhibition de la
monoamine oxydase, leur activité antimicrobienne, et leur cytotoxicité.
cytotoxicité
La manguiférine est une xanthone qui possède la propriété d’inh
nhibition envers la
peroxydation des lipides ainsi que des propriétés de capteur
ur de radicaux libres contre les
anions superoxydes [6]

12
Chapitre II Les antioxydants

les dérivés d’acide phénolique


On retrouve dans de nombreux fruits, légumes, le café, les prune
unes, les myrtilles, le
raisin et les pommes. Les composés
compo possédant les activités antioxydants et anti radicalaires
sont l’acide caféique, l’acide gallique et l’acide chorogénique
La plupart de ces composés sont
so issus de l’acide hydrox cinnamique, de l’’acide coumarique,
De l’acide caféique, de l’acide férulique et de l’acide chlorogénique.
Il ne faut cependant pas ignorer leur propriété antitumorale car ils ont la capacité de bloquer
la nitrosation des amines. Cette nitrosation se fait par réduction du nitrite en oxyde nitrique
ou encore par formation des
de dérivés C-nitroso. linoléique et la peroxydation
perox lipidique
microsomale. Il inhibe ausssi la peroxydation lipidique dépendante du fer dans les
mitochondries et possède une forte capacité de capter le radical libre DPP
PH.
Comme exemple de dérivés phénoliques
p possédant une activité antioxydante,
ante, le réservératol
est le plus cité.
Ce stilbène qu’on retrouve dans le raisin, inhibe le développementt des lésions pré-
néoplasiques de la souris et est connu comme agent chimio préventif potentiel
p chez l’être
humain [5]

5-Le sélénium
Le sélénium (Se) joue un rôle clé dans la protection des cellules et de leurs
constituants contre l’attaque radicalaire. Cette fonction est due à sa présence dans le site actif

13
Chapitre II Les antioxydants

des glutathions peroxydases sélénodépendantes, et à l’activité biologique anti radicalaire des


scléroprotéines. [12]

6-Le zinc
Le zinc (Zn) joue un rôle antioxydant indirect en assurant la stabilisation de la Cu-Zn
SOD
le zinc inhibe la production des espèces radicalaires de l’oxygène ERO par les métaux
de transition, en entrant en compétition avec le fer et le cuivre
le zinc protège les groupements thiols (SH) des protéines contre l’oxydation induite
par le fer, en empêchant la formation de ponts disulfure intramoléculaires.
l’activité antioxydant du zinc pourrait également passer par l’induction de
metallothionéines pouvant piéger les ERO. [12]

14
Chapitre III Les antibactériennes

III-Les infections bactériennes :


III-1-Rappel sur les bactéries :
Une bactérie est un microbe formé d’une seule cellule, visible au microscope,
appartenant à une zone de transition entre le règne animal et le règne végétal.
Comme toute cellule, les bactéries sont constituées d’un noyau, isolé ou diffus, un
protoplasme contenant des granulations et des vacuoles, une paroi parfois d’une
capsule.
Certaines bactéries sont mobiles grâce à des cils vibratiles. Selon leur mode de
nutrition et leur comportement vis-à-vis de l’oxygène, les bactéries sont classées en
aérobies et en anaérobies.
Les bactéries se reproduisent selon deux modes :
la division simple ou scissiparité
la sporulation, la spore représentant la forme de résistance et de dissémination
du germe.
Pour croître, les bactéries doivent trouver dans le milieu extérieur des conditions
physico- chimiques favorables qui leur sont nécessaires et les aliments couvrant leurs
besoins énergétiques élémentaires et spécifiques. Sur le plan pratique, ces besoins
sont satisfaits dans des milieux élaborés par l’homme en vue d’étudier les bactéries et
sont appelés de ce fait, milieux de culture. [6]

III-2 - la structure bactérienne : [14]


Une bactérie est composée :
d’un noyau, contenant dans un seul chroosome, le patrimoine génétique de la
cellule
d’un cytoplasme, contenant des ribosomes, siège des protéiques et
éventuellement des plasmides
d’une paroi, ou membrane, lui donnant sa forme, sa rigidité et ses antigènes, le
constituant essentiel d’une paroi bactérienne est mucopeptid
III-3-Classification des bactéries d’intérêt médical :
III-3-1- Bactéries en forme de sphère : les coccies :
III-3-1-1-Coccies Gram positif :
Nous avons les genres Staphylococcus, Streptococcus, Micrococcus,
Pneumococcus, Enterococcus.
III-3-1-2- Coccies Gram négatif Nous avons le genre Neisseria.

15
Chapitre III Les antibactériennes
III-3-2- Bactéries en forme de bâtonnet : les bacilles
III-3-2-1-Bacilles Gram positif
Nous avons les genres Listeria, Erysipelothria, Bacillus, Cynetobacter,
Actynomyces.
III-3-2-2 Bacilles Gram négatif
Nous avons les genres Enterobacter, Pasteurella, Haemophilus, Bordetella,
Brucella, Francisella, Pseudomonas, Acinetobacter.
III-3-2-3 Bacilles acido-alcoolo résistants (BAAR)
Ici, nous retrouvons le bacille de la tuberculose et celui de la lèpre.
III-3-3-Bactéries en forme de spirale : les spirochètes
Nous avons les genres Treponema, Leptospira, Borrella, Spirilum.
III-3-4- Flore bactérienne anaérobie
III-3-4-1 Gram positif
Nous avons les genres Clostridium, Peptococcus Peptostreptococcus,
Propionobacterium.
III-3-4-2 Gram négatif
Nous avons les genres Veillonella, Fusobacterium, Bacteroides. [6]
III-4- Les infections bactériennes :
Une infection bactérienne est un ensemble de troubles qui résultent de la
pénétration d’une bactérie pathogène dans un organisme.
Elle peut être :
locale, lorsqu’elle se manifeste uniquement au niveau où les germes ont pénétré.
générale, lorsqu’un germe franchit les barrières opposées par l’organisme à son
entrée
(Peau, muqueuses) ou au niveau des ganglions, il pénètre dans le sang et se
dissémine par celui- ci dans tout l’organisme.
focale : c’est l’infection en foyer dans les tissus ou organes où les germes sont
apportés par la circulation sanguine. [6].

16
Chapitre III Les antibactériennes

III-5-Traitement des infections bactériennes par les antibiotiques :


III-5-1 Définition des antibiotiques :
On appelle « Antibiotique »toute substance naturelle d’origine biologique
élaborée par un organisme vivant, substance chimique produite par synthèse ou
substance semi synthétique obtenue par modification chimique d’une molécule de base
naturelle ayant les propriétés suivantes :
Activité antibactérienne
Activité en milieu organique
Une bonne absorption et bonne diffusion dans l’organisme
Les antibiotiques ont la propriété d’interférer directement avec la prolifération des
micro-organismes à des concentrations tolérées par l’hôte. [15 ,16 17]
III-5-2 La source de l'antibiotique :
Les Organismes sont les principaux producteur des antibiotiques (plus de 85%
des antibiotiques connus qui ont été transpiration le composant, produite par des
microbes propos genre bactérien Ketanomitiet et est une forme linéaire, tels que les
champignons et des bactéries et est produite à partir d'un champignon et le reste
provenant d'autres organismes
III-5-3 Types d'antibiotiques :
Les bactéricides, qui détruisent les germes comme : phénicole
Les bactériostatiques qui inhibent les germes comme : ampécilline, pénicilline,
géntamicine [31] .
III-5-4 Mécanisme d’action des antibiotiques :
Les antibiotiques agissent sur les micro-organismes selon plusieurs
mécanismes dont certains Sont connus:

a- Action sur la paroi bactérienne : la synthèse des mucopeptides de la paroi


bactérienne est perturbée par l’inhibition de certains enzymes : peptido-glycane
synthétase, traspeptidase. Les β-lactamines, la cyclosérine, la bacitracine, la
vancomycine, la fosfomycine, agissent par ce mécanisme, de préférence sur les
bactéries jeunes dont la paroi est en cours d’édification.
Les bactéries Gram positif dont la paroi est riche en mucopeptides sont les plus
sensibles.

17
Chapitre III Les antibactériennes
b - Action sur la membrane cytoplasmique et la membrane extérieure des
bactéries Gram négatif : certains antibiotiques se fixent sur les phospholipides de la
membrane cytoplasmique, entraînant une altération de la perméabilité de cette
membrane Ils opèrent comme des agents tensioactifs cationiques. Les constituants
cellulaires s’échappent du cytoplasme bactérien, ce qui provoque la mort cellulaire. La
gramicidine et la tyrocidine agissent par ce mécanisme.

c- Action sur la réplication de l’ADN : certains antibiotiques perturbent la réplication


de l’ADN. Il s’agit des quinoléines.
d - Action sur la traduction de l’ARN m : l’ARN m et l’ARN t sont les cibles des
antibiotiques et les mécanismes de traduction de l’ARN m sont troublés, Certains
antibiotiques se fixent sur la sous unité ribosomale 30 S, d’autres interviennent de
diverses manières sur la sous unité ribosomale 50 S. Nous retrouvons ici les
aminosides, les macrolides, les lincosamides, les streptogramines, les cyclines, les
phénicolés, l’acide fusidique. [18,19,20,21]

III-5-5- Classificationsdes antibiotiques :


La classification des antibiotiques peut se faire selon :
• Origine : élaboré par un organisme (naturel) ou produit par synthèse
(synthétique ou semi synthétique)
• Mode d’action : paroi, membrane cytoplasmique, synthèse des protéines,
synthèse des acides nucléiques
• Spectre d’activité : liste des espèces sur lesquelles les antibiotiques sont actifs
(spectre étroit ou large)
• Nature chimique : très variable, elle est basée souvent sur une structure de base
(ex : cycle β lactame) sur laquelle il y a hémi synthèse [31] .

18
Chapitre III Les antibactériennes

19
Chapitre III Les antibactériennes

III-5-6--Structure de quelquess antibiotiques antibactériens

20
Chapitre V Résultats et discussion

V-1-Rendement de l’extraction :
L’extraction de plante de limoniastrum guyanianum a été faite à l’aide de la
méthode de macération à froid, et le calcul des rendements selon la formule :

R (%) = [MHR /Mv].100

Résultats :

Poids du végétal utilisé : Mv = 40 g


Poids de l’extrait récupérée : MHR = 0,2361 g

Par l’application directe de la formule, on trouve que R =0,2361/40×100

R = 0,59025 %

V-2-Résultats d’antioxydant :

V-2-1-Méthode de réduction de fer :


Le pouvoir réducteur présente l’aptitude d’une substance à Transfer un électron
sur une autre substance et à prévenir de la sort le phénomène de peroxydation des
lipides, jouant ainsi le rôle d’antioxydant, de nombreux autres considèrent la capacité
réductrice d’un composé comme un indicateur de son activité antioxydant.

1,2
R² = 0,998
L'absorbance en 700 nm

0,8

0,6

0,4

0,2

0
0,00E+00 1,00E-04 2,00E-04 3,00E-04 4,00E-04 5,00E-04 6,00E-04

Concentration molaire mol/l

Figure V-2-1 : Courbe de l’acide ascorbique

30
Chapitre V Résultats et discussion

Résultats et discussion :

On remarquée expérimentalement, lorsqu’on additionne une concentration défini


l’augmentation, ainsi la solution change de couleur instantanément de la jaune pale au
vert foncé.

L’examen des résultats de ce test montre une fois encore que nos composés présentent
des activités réductrices tout importantes à l’encontre de l’ion fer, L’évaluation
antioxydant de nos composés est déterminée par rapport à la vitamine C. Nous avons
tracés les courbes les représentants la variation du pouvoir réducteur exprimée en
absorbance en fonction de concentration molaire.

0,4
R² = 0,999
0,35
L'absorbance 700nm

0,3
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,001 0,0012
Concetration molaire (mol/l)

Figure V-2-2 : Courbe de 3-acetyl-2H-chromen-2-one


0,9
0,8 R² = 0,995
L'absorbance 700 nm

0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0,00E+00 5,00E-04 1,00E-03 1,50E-03 2,00E-03

Concentratration molaire(mol/l)

Figure-2-3 : courbe de méthyle 2-oxo-2H-chromene-3-carboxylate

31
Chapitre V Résultats et discussion
Figure-2-3 : courbe de méthyle 2-oxo-2H-chromene-3-carboxylate

0,16

L'absorbance en 700 nm
R² = 0,999
0,14
0,12
0,1
0,08
0,06
0,04
0,02
0
0,00E+00 2,00E-04 4,00E-04 6,00E-04 8,00E-04 1,00E-03 1,20E-03
Concentration molaire (mol/l)

Figure V-2-4 : courbe de méthyle 3-oxo-3-(2-oxo-2H-chromen-3-yl)


propaneperoxoate

0,6

R² = 0,999
0,5
l'absorbance700nm

0,4

0,3

0,2

0,1

0
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1

l'inverse du nombre de délutions

Figure V-2-5 : courbe de l’Extrait de limoniastrum guyanianum

Les pentes calculées de ces droites, nous aide à déterminer un paramètre appelé AEAC
(acide Ascorbique Equivalant Antioxydant Capacité), Ce paramètre et nécessaire pour
estimer le pouvoir réducteur des composés étudiés par rapport à la vitamine C qui est
pris comme antioxydant de référence .

Les résultats obtenus sont donnés dans le tableau suivant :

32
Chapitre V Résultats et discussion
Composés étudies AEAC (m molaire)
Composé de 3-acetyl-2H-chromen-2-one 1,93
Composé de méthyle 2-oxo-2H- 4,60

chromene-3-carboxylate
Composé de méthyle 3-oxo-3-(2-oxo-2H- 0,767
chromen-3-yl propaneperoxoate

de l’Extrait de limoniastrum 2,75


guyanianum

Tableau V-2-6 : les valeurs d’AEAC

Les résultats d’activité réductrice exprimés en AEAC, montrent clairement que


le Composé de méthyle 2-oxo-2H-chromene-3-carboxylate Présente le pouvoir de
réduire l’ion Fe+ 3le plus intéressant (le potentiel antioxydant le plus fort), par contre le
composé de 3-acetyl-2H-chromen-2-one et l’Extrait de limoniastrum guyanianum
montrent un pouvoir réducteur mois fort.par contre le composé de méthyle 3-oxo-3-(2-
oxo-2H-chromen-3-yl) propaneperoxoate présente le pouvoir de réduire le plus faible .

Ces résultats pourront expliqués que le composé de méthyle 2-oxo-2H-


chromene-3-carboxylate présentant un pouvoir réducteur important renferme des
molécules ayant un potentiel réducteur donneur d’électron plus fort, tandis que les
autres composés qui ont montré un pouvoir réducteur moins fort peuvent renfermer des
substances à potentiel réducteur donneur d’électron aussi moins fort.

Les valeurs des AEAC augment progressivement avec l’augmentation des valeurs de
l’activité antioxydant [30]

33
Chapitre V Résultats et discussion

V-3- Résultats d’antibactérienne :

V-3-1 Résultats du test d’activité par la méthode des disques :

V-3-1-1 compose de: 3-acetyl-2H-chromen-2-one A :

Le composé A
Les souches utilisées
0,01 0,03 0,05

13mm 15mm 23mm


Staph aureus L M S
Psendomonas 11mm 14mm 20mm
L L M
E.coli 11mm 18mm 25mm
L M S

Tableau V-3-1-1 : résultats du test antibactérienne de 3-acetyl-2H-chromen-2one


Le tableau suivant résume les résultats du test d’activité antibactérienne exprimés par
les diamètres de la zone d’inhibition en mm

Ou : M : sensibilité moyenne (14< Φ> 20) , S : très sensible (Φ > 20)

L : sensibilité limité (0< Φ> 14)

A l’aide des résultats mentionnés dans le tableau précédent, on a pu tracer les


histogrammes de comparison suivants :

34
Chapitre V Résultats et discussion

V-3-1-1 -histogramme de composé A

Nous constatons, d’un part que quelque soit la souche bactérienne considérée, le
composés étudie est active lors qu’elle est concentrée, plus elle diluée, moins elle active
donc l’activité est inversement proportionnelle à la dilution. D’autre
D’autr part, pour les
bactéries ; Psendomonas semble être la plus résistante suivi de Staph aureus,
par contre E. coli est la plus Sensible a ce composé.

V-3-1-2 : compose : méthyle 2-oxo-2H-chromene-3-carboxylate


carboxylate B :

Le composé B
Les souches
utilisées 0,02 0,05 0,08

10mm 15mm 2mm


22mm
Staph aureus L M S
Psendomonas 09mm 12mm 24mm
L L S
E.coli 10mm 16mm 2mm
22mm
L M S

Tableau V-3-1-2 : résultats du test antibactérienne de méthyle 2-oxo-2H-


2
chromene-3-carboxylate
carboxylate

35
Chapitre V Résultats et discussion
Le tableau suivant résume les résultats du test d’activité antibactérienne exprimés par
les diamètres de la zone d’inhibition en mm

Ou : M : sensibilité moyenne (14< Φ> 20) , S : très sensible (Φ


( > 20)

L : sensibilité limité (0< Φ> 14)

A l’aide des résultats mentionnés dans le tableau précédent, on a pu tracer les


histogrammes de comparison suivants :

V-3-1-2 -histogramme de composé C

Nous constatons, d’une coté que quelque


quelque soit la souche bactérienne, est plus active lors
qu’elle est concentrée, plus elle diluée, moins elle active donc l’activité est inversement
proportionnelle à la dilution.

D’autre part, pour les bactéries ; Psendomonas est toujours la plus résistante suivi de
Staph aureus par contre E. coli est la sensible a ce composé.

36
Chapitre V Résultats et discussion

V-3-1-3 compose : méthyle 3-oxo-3-(2-oxo-2H-chromen-3-yl)


propaneperoxoate C :

Le composé C
Les souches
utilisées 0,01 0,02 0,04

12mm 18mm 24mm


Staph aureus L M S
Psendomonas 11mm 14mm 18mm
L L M
E.coli 16mm 18mm 24mm
M M S

Tableau V-3-1-3 : résultats du test antibactérienne de méthyle 3-oxo-3-(2-oxo-2H-


chromen-3-yl) propaneperoxoate

Le tableau suivant résume les résultats du test d’activité antibactérienne exprimés par
les diamètres de la zone d’inhibition en mm

Ou : M : sensibilité moyenne (14< Φ> 20) , S : très sensible (Φ > 20)

L : sensibilité limité (0< Φ> 14)

A l’aide des résultats mentionnés dans le tableau précédent, on a pu tracer les


histogrammes de comparison suivants

37
Chapitre V Résultats et discussion

V-3-1-3 -histogramme de composé C

Nous constatons, d’un part que quelque soit la souche bactérienne considérée, le
composés étudie est active lors qu’elle est concentrée, plus elle diluée, moins elle active
donc l’activité est inversement proportionnelle à la dilution.
dilution. D’autre part, pour les
bactéries ; Psendomonas semble être la plus résistante suivi de Staph aureus ,

Par contre E, coli est la plus Sensible a ce composé.

V-3-1-4 Extrait de limoniastrum guyanianum :

Extrait
Les souches
utilisées 0,125 0,16 0,25

24mm 15mm 10mm


mm
Staph aureus S M L
Psendomonas 20mm 14mm 08mm
8mm
S L L
E.coli 23mm 09mm 09mm
mm
S L L

Tableau V-3-1-4: Résultats du test antibactérien Extrait de limoniastrum guyanianum

Le tableau suivant résume les résultats du test d’activité antibactérienne exprimés par
les diamètres de la zone d’inhibition en mm

38
Chapitre V Résultats et discussion
Ou : M : sensibilité moyenne (14< Φ> 20) , S : très sensible (Φ
( > 20)

L : sensibilité limité (0< Φ> 14)A l’aide des résultats


mentionnés dans le tableau précédent, on a pu tracer les histogrammes de
comparions suivants

V-3-1-4-h
histogramme d’Extrait de limoniastrum guyanianum

Nous constatons, d’une coté que quelque soit la souche bactérienne, est plus active lors
qu’elle est concentrée, plus elle diluée, moins elle active donc l’activité est inversement
proportionnelle à la dilution.

D’autre
utre part, pour les bactéries Psendomona semble être la plus résistante suivi de
Staph aureus, Par contre E. coli est la plus Sensible a ce composé.

Après les résultats on constate, que le composé A présente la activité plus intéressent,

Suivie par le composé B, par contre le composé C et l’extrait présentent une activité
moins forte.

Parce que la différence dans le Ddabaktiria efficacité par des véhicules du type de
bactéries utilisées pour la nature de la composition structurelle
Quant à la structure moléculaire des composés étudiés

39
Chapitre IV Partie expérimental

IV-1-Introduction :
Au sien de laboratoire de France a été préparé les composés coumariques,
respectivement :

• Compose de 3-acetyl-2H-chromen-2-one
• Compose de méthyle 2-oxo-2H-chromene-3-carboxylate
• Compose de méthyle 3-oxo-3-(2-oxo-2H-chromen-3-yl) propaneperoxoate
En vue d'une thèse de doctorat par le professeur Omar Djemoui
Nous saurons l'efficacité biologique qui peut être possédé par ces composés
Donc, nous avons étudié l'efficacité de tous les composés antibactériens et antioxydant
par rapport à une norme

IV-2-Synthés des coumarines :


IV-2-1 synthèse de compose : 3-acetyl-2H-chromen-2-one (A)

1) Principe de réaction :

Figure IV-1 : réaction de synthèse le composé A

2) Mode opératoire:
Dans un ballon de 100ml on met O,hydroxy (3g, 1eqg, 27mmol) avec 30ml
de éthanol puis on ajout aux mélange le méthyle 3-oxobutanoate (3.10g, 1eqg,
27mmol) avec 6 goutte de pipéridine et on laisse le mélange sous agitation à
température ambiante pendant 3h

3) Analyse instrumentale :
RMN1H (300 MHz, CDCl3): 8.45 (s, 1H), 7.86-7.61 (m, 4H), 2.32 (s, 3H).
RMN 13C (75 MHz, CDCl3): 197.9, 160.1, 153.9, 137.8, 131.5, 127.4, 126.0,
125.2, 118.1, 116.7, 30.2.

21
Chapitre IV Partie expérimental

Le point de fussion :
111 Co-118 Co
IV-2-2-synthèse de compose : méthyle 2-oxo-2H-chromene-3-carboxylate (B) :

1) Principe de réaction :

IV-2 réaction de synthèse le composé B


2) Mode opératoire:
Dans un ballon de 100ml on met O,hydrrxy (3g, 1eqg, 27mmol) avec 30ml de
éthanol puis on ajout aux mélange le diméthyle malonate (3.54g, 1eqg, 27mmol) avec 6
goutte de pipéridine et on laisse le mélange sous agitation à température ambiante
pendant 3h.

3) Analyse instrumentale :

RMN1H (300 MHz, CDCl3): 8.56 (s, 1H), 7.86-7.61 (m, 4H), 3.78 (s, 3H).
13
RMN C (75 MHz, CDCl3): 166.3, 159.9, 153.2, 128.3, 127.9, 125.4, 118.1, 117.5,
116.0, 114.1, 51.9.

Le point de fusion :
108 Co-118 Co

IV-3-3-synthèse de compose : méthyle 3-oxo-3-(2-oxo-2H-chromen-3-yl)


propaneperoxoate (C) :
1) Principe de réaction :

Figure IV-3 : réaction de synthèse le composé C

22
Chapitre IV Partie expérimental

2) Mode opératoire:
Dans un ballon de 100ml on met O,hydrrxy (3g, 1eqg, 27mmol) avec 30ml de
éthanol puis on ajout aux mélange le diméthyle 3-oxopentanedioate (3.54g, 1eqg,
27mmol) avec 6 goutte de pipéridine et on laisse le mélange sous agitation à
température ambiante pendant 3h.

3) Analyse instrumentale :
RMN1H (300 MHz, CDCl3): 8.45 (s, 1H), 7.86-7.61 (m, 4H), 3.94 (s, 2H), 3.72 (s,
3H).
RMN 13C (75 MHz, CDCl3): 197.9, 167.41, 160.2, 153.3, 137.4, 128.5, 127.9, 125.4,
118.3, 116.1, 51.6, 42.1.
Le point de fusion :
120Co-130Co

IV-3 Extraction des coumarines naturelles :


IV-3-1- Matériels et méthode :
IV-3-1-1- choix de matériel végétal :
Place dans la systématique
Espèce en démique du Sahara septentrional (Algérie, Tunisie) dans les sols salés
des grands chotts. Taille: 50 cm à 1, 50 mètre Arbustre très rameux gris-vert. Les
branches ont souvent de grosses galles. Longues feuilles linéaires ou presque
cylindriques coriaces à extrémité un peu pointue. Les feuilles comportent des
incrustations calcaires et sont couvertes de dépôts de sel.

Noms Vernaculaires: Zeïta (Region), Zita (Region),


Synonymes: Limoniastrum guyonianum
Forme biologique: Arbuste
Nature: Naturelle Endemique
Description:

Arbuste élevé de 5-10 dm, à tige très rameuses, portant des feuilles allongées,
étroites et épaisses. Fleurs violettes (roses purpurines) à cinq pétales. C'est une espèce
halophile.

23
Chapitre IV Partie expérimental

Classification :
Règne: Végétal (Végétal)
Embranchement: Spermatophytes
Sous Embranchement: Angiospermes
Classe: Dicotylédones
Ordre: Plumbaginales
Famille: Plumbaginaceae
Genre: Limoniastrum
Nom Latin: Limoniastrum guyonianum [31]

IV-3-2 Verreries et produits utilisés :


3-2-1 Appareillage
Balance électriques
Etuve
Rota vapeur
Spectrophotomètre UV-VIS

3-2-2 Verrerie
Fioles, tube à essais, entonnoirs, pipette pasteur, bécher
Ampoule à décanter 250 ml
Ballon
Burette graduée
boites pétri

3-2-3 Produits chimiques


Méthanol (CH3-OH)
Chloroforme (CHCl3)
Acétone (CH3COCH3)
TCA ou acide trichloracétique(CCl3COOH)
Acide gallique monohydrate (C7H6O5H2O)
Potassium ferricyannate K3Fe(CN) 6
Sulfate de sodium anhydride Na2SO4
Chlorure ferrique FeCl 3
Di sodium hydrogène ortho phosphate (HNa2O4P, 12H2O)

24
Chapitre IV Partie expérimental

Sodium phosphate monobasique hydrogène (H2NaO4P ,12H2O)


solution physiologique
3-2-4 Milieux de culture
la gélose Mueller Hinton

IV-4-Extraction par solvant :


Les composes chimiques apolaires ont la propriété d’être soluble dans des
solvants organiques, particulièrement les hydrocarbures aliphatiques (pentane, hexane)
ou aromatique (benzène).

Extraction :
Après séchage dans un endroit sec et aéré, à l’abri de la lumière du soleil, la
plante est broyée entièrement.

La matière végétale obtenue est mise à macérer dans un mélange hydro alcoolique
Méthanol + Eau (80%, 20% V / V). Cette macération est répétée 2 fois avec
renouvellement du solvant, elle dure dans chaque fois 24 heures puis on filtre.

Après filtration, le filtrat obtenu est concentré à l’évaporation sous vide est
réalisée (Rota vapeur) à 50 °C, la solution a subi des extractions successives de type
liquide-liquide en utilisant le solvant de chloroforme, l’extraction est répétée trois
fois. Les phases organiques obtenues sont séchées sur sulfate de sodium anhydride
Na2SO4 pour éliminer toutes les traces d’eau.

Les résidus sont repris dans de méthanol pur et conserve à 4Co

IV-5- Techniques d’évaluation de l’activité :

IV-5- 1-Activités anti-oxydantes :

Des nombreuses méthodes sont utilisées pour l’évaluation de l’activité


antioxydant des composés phénoliques purs ou des extraits. La plupart de ces méthodes
sont basées sur la coloration ou la décoloration d’un réactif dans le milieu réactionnel.
Dans notre étude nous avons utilisé le test ferric Reducing / Antioxydant Power Assay
qui mesure le pouvoir de réduction des ions de fer. [24]

25
Chapitre IV Partie expérimental

IV-5-1 -a-Méthode de réductions de fer(FRAP) :

Ce test est découvre par Oyaizu 1896.Ce test est considéré comme un test
direct et rapide dont est utilisé pour mesurer le pouvoir des antioxydants non
enzymatiques, et utiliser pour déterminer l’activité antioxydant des extraits étudies dans
un milieu neutre.

Ce test est basé sur la réduction des ions [Fe (CN)6]3- à des ions de [Fe (CN)6]4- qui
donne dans la présence des ions Fe3+ un coloration bleu clair, qui peut être mesurer leur
absorbance à longueur d’onde λ= 700 nm , cela par le mécanisme réactionnel suivant

L’activité antioxydant est mesuré avec un nouveau terme appelé AEAC : qui présente
l’activité antioxydant en équivalant de l’acide ascorbique des extraits étudies
(Ascorbique Acide Equivalent Antioxydant Capacity).

L’évolution de l’activité antioxydant de nos extraits est comparée par rapport à l’acide
ascorbique (vitamine C) et cela en traçant une courbe d’étalonnage de ce dernier. [24]

IV-5-1-b- Courbe d’étalonnage :

On prépare des solutions d’acide ascorbique (vitamine C) de concentration de


0.01 jusqu'à 0.1 g/l. 1 ml de chaque solution ont été introduits à l’aide d’une pipette
dans des tubes à essai, suivis de l’addition de 2.5 ml d’une solution K3Fe(CN) 6 (1%),
2.5 ml de solution tampon phosphaté. Les solutions ont été secouées immédiatement et
bien mélangées, puis ils sont maintenus dans un bain marie pendant 30 minutes à une
température de 50 °C. En suite, on ajoute 2.5 ml de l’acide trichloracétique (TCA 10%).
On prend de chaque tube 2.5 ml et on introduit dans un autre tube à essai et on ajoute
2.5 ml de l’eau distillé, 0.5 ml de solution de FeCl3 (0.1 %) [24].

L’absorbance de chaque solution a été déterminée à 700 nm contre un blanc. Les


lectures de la densité optique à700 nm, des solutions ainsi préparées ont permis de
tracer la courbe détalonnage de l’acide ascorbique (Vitamine C) [25][26]

26
Chapitre IV Partie expérimental

IV-5-2-Activité antibactérienne :

C’est une méthode de mesure in- vitro du pouvoir antibactérien


des composées .la technique utilisée est la technique de contact direct qui compte deux
méthodes, la méthode des puits et la méthode de diffusion, nous avons adopté la
dernière, qui est vieille méthode, mais toujours d’actualité puisqu’elle est encore utilisée
fréquemment dans les laboratoires de bactériologie pour la mesure du pouvoir
antibactérien des antibiotiques de synthèse. [27]

IV-5-2-a préparation de l’inoculum :

Ensemencement en stries des bactéries dans la gélose nutritive introduite dans


les boites pétri pour obtenir des colonies bien isolées après une incubation de 24h à 37
Co. Les conditions de stérilisation doivent être respectées, à savoir : ne pas dépasser les
20 cm autour du bec bunsen et utiliser du matériel stérile (pipettes pasteur, tubes à vis,
boîtes pétri …) [28]

IV-5-2-b Méthode des disques :

C’est une vieille méthode pour mesurer le pouvoir antibactérien des


antibiotiques de synthèse .la méthode est appelée aromatogramme par référence à
l’antibiogramme, la seule différence est quel ‘antibiotique est remplacé par les
composés étudies:(l’aromatogramme est à la phytothérapie ce que l’antibiogramme
décrit par la pharmacopée française des antibiotiques est à la médecine) [29]

Inspiré de la méthode de SHROEDER et MESSING (1949), l’aromatogramme consiste


à utiliser des disques de papier filtre imprégnés dans les solutions et placés à la surface
des géloses ensemencées. Après incubation, les diamètres d’inhibition sont mesurés en
mm ; ils correspondent aux zones ou les germes avaient été inhibés ou détruits par la
diffusion de composés.

La sensibilité d’un germe est nulle quand le diamètre est inférieur ou égal à 8
mm (N). Elle est limitée pour un diamètre compris entre 8et 14 mm (L) et moyenne
pour un diamètre entre 14 et 20 mm (M) .Pour un diamètre supérieur ou égal à 20 mm,
le germe est très sensible (S) [28]

27
Chapitre IV Partie expérimental

IV-5-3-Etude biologique

1-Cueillette des souches teste :

Les effets de l’activité biologique des plantes sont étudiés sur les souches
bactétériennes Escherichia coli, Staph aureus, Psendomonas, provenant de l’institut
Pasteur d’Alger.

Les tests d’activité biologique sont réalisés au niveau du laboratoire de l’hôpital


« Mohammed Boudiaf » d’Ouargla.

2-Préparation des solutions tests :

Pour la préparation des solutions de différentes concentrations, on a utilisé DMF


comme solvant de dilution pour les Composés et l’eau distillée comme solvant de
dilution pour les extraits

3-Préparation des disques :

Cette préparation se fait à partir du papier wathman n°3 qui est découpé en
disques de 06 mm de diamètre, Ces disques seront placés dans un tube à vis pour
stérilisation à l’étuve pendant 30 mn à 130°C.

4-2-Milieux de culture :

Cette étape consiste à faire couler les boites de pétri avec le milieu chaud
Mueller Hinton pour les souches bactériennes, l’épaisseur de la gélose doit être de
4mm.

4-3-L’ensemencement :

L’ensemencement se fait par inondation de façon à recouvrir entièrement la


surface gélosée. L’excès est ré aspiré. Les boites ainsi ensemencées sont mises à sécher
15 Mn à 37°C.

4-4-Application des disques :

Les disques chargés de principe actif a testée sont dépéposés a l’aide d’une pince
a la surface du milieu gélosés, préalablement ensemencé a 15 Mm du bord de la boite de
pétri.

Ils doivent être parfaitement appliqués à plat sans glissement en appuyant légèrement
sur la surface de la gélose.

Il est important d’observer une pré diffusion du principe actif de 30 mn a température


ambiant avant de porter les boites a l’étuve a 37°C, pendant 18 heures pour les souches
bactériennes.

28
Chapitre IV Partie expérimental

4-5-Lecture :

Après la culture, la lecture s’effectue en mesurant sur chaque disque le diamètre


d’inhibition du principe actif. Cette distance millimétrique est ensuite reportée sur
l’échelle de concordance afin que la souche soit interpréte en sensible, intermédiaire ou
résistante vis-à-vis de principe actif étudié.

29
Conclusion

Conclusion :
Dans le cadre de ce travail, nous avons étudié l’activité biologiques de quelques
composés coumariques synthèses par deux méthodes l’un l’activité antioxydant et
l’autre l’activité antibactérienne. Par la comparaison avec l’extrait de zeita.

Dans un premier temps de cette étude nous avons évalué les l’activité antioxydant par
méthode de réduction de fer, elle montre clairement que notre composés présentent une
pouvoir antioxydant très important.

Le test antibactérienne a montré que ces composes ont une activité faible vis-à-vis
Psendomonas suivie par Staph aureus, et une activité important sur E, coli

Fabrication des composés organiques d'une grande importance dans de nombreux


domaines de cela est de l'intérêt pour les chimistes
Depuis les temps anciens

40
Liste d’abréviation

Liste d’abréviation
Mg/g : milligramme par gramme.

℅ : pourcentage.

M : la masse molaire.

µg/ml : microgramme par millilitre

g/mol : gramme par mole

Tmax : température maximal

Min : minute

Nd : nombre d’élution

UV-Visible : Ultra Violet visible

AND : acide Désoxyribonucléique.

ERO : espèce réactive d’oxygène.

SODS : super oxyde dismutases.

GPX : glutathion peroxydases.

ADN : acide désoxyribonucléique.

SOD : peroxyde dismutases

FRAP : Ferric Reducing antioxidant Power.

ADP : Adénosine di-phosphate

GSH : Glutathion réduit.

RL : Radicaux Libres.

RMN :

IR : infrarouge

DPPH : 2,2-diphényl-1-pcrylhydrazyl.
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