ADPIC

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Master de recherche 

: commerce international

Rapport sur :

Accord sur aspects de droits de propriétés


intellectuelles liées au commerce

Réalisé par : ZINEB LARKEM

LAILA SAGGO
Table des matières :
Table des matières :...............................................................................................................................2
Introduction :.........................................................................................................................................2
I. Aspect des droits de propriété intellectuelle liée au commerce :..............................................4
A. Présentation générale :..........................................................................................................4
B. Droits de la propriété intellectuelle........................................................................................6
C. La mise en application des DPI:..............................................................................................8
II. L’importance des DPI pour les pays en développement.............................................................9
A. Répondre aux besoins des PMA.............................................................................................9
B. La gestion des dessins et modèles des PME d’Argentine et du Maroc.................................10
Conclusion............................................................................................................................................13
Bibliographie et webographie..............................................................................................................14
Introduction :
Les idées et les connaissances sont une partie de plus en plus importante d'une entreprise. La
valeur des nouveaux médicaments et autres produits de haute technologie réside
principalement dans les efforts d'invention, d'innovation, de recherche, de conception et
d'essai nécessaires à leur fabrication. Les films, les enregistrements musicaux, les livres, les
logiciels informatiques et les services en ligne sont vendus et achetés pour les informations et
la créativité qu'ils contiennent, plutôt que pour le plastique, le métal ou le papier utilisés dans
la production en général. De nombreux produits auparavant classés dans la catégorie des
marchandises sous-développées sont désormais largement attribués à l'invention et au design :
c'est le cas des vêtements de marque ou des nouvelles variétés végétales, par exemple.

Les créateurs peuvent obtenir le droit d'empêcher des tiers d'utiliser leurs inventions, dessins
ou autres créations, et négocier avec ce droit pour dédommager les autres pour leur utilisation.
Ces droits appelés « droits de propriété intellectuelle » se présentent sous de nombreuses
formes : droits d'auteur, tels que les droits d'auteur pour les livres, les peintures et les films ;
les brevets d'invention ; les marques telles que les noms de marque et les logos de produits. Le
gouvernement et le parlement accordent aux créateurs ces droits pour les inspirer à générer
des idées qui profitent à la société dans son ensemble. Le degré de protection et de respect de
ces droits varie d'un pays à l'autre ; la propriété intellectuelle jouant désormais un rôle de plus
en plus important dans le commerce, ces différences sont devenues une source de tension dans
les relations économiques internationales.

La formulation de nouvelles règles commerciales de propriété intellectuelle convenues au


niveau international est devenue un moyen d'améliorer l'ordre et la prévisibilité et de résoudre
les différends de manière plus systématique.

Le Cycle d'Uruguay a rendu ce résultat possible. L'accord de l'OMC sur la propriété


intellectuelle liée au commerce vise à réduire les différences dans les manières dont ces droits
sont protégés dans le monde et à les rendre conformes aux règles internationales communes. Il
stipule le niveau minimum de protection de la propriété intellectuelle que chaque
gouvernement doit fournir aux autres membres de l'OMC. Ce faisant, il équilibre les
avantages à long terme et les coûts à court terme qui peuvent être apportés à la société. Parce
que la protection de la propriété intellectuelle encourage la création et l'invention, la société
en tirera des avantages à long terme, en particulier lorsque la durée de protection expire et que
la création et l'invention la société en retire des avantages à long terme, en particulier lorsque
la période de protection arrive à expiration et que les créations et inventions tombent dans le
domaine public.

Problématique :

Comment peut-on répondre aux besoins des pays les moins avancés dans le domaine de
propriété intellectuelle ?
I. Aspect des droits de propriété intellectuelle
liée au commerce :
A.Présentation générale :
Dans le cadre du GATT plusieurs cycles de négociations internationales ont visé à harmoniser
et à faciliter le commerce mondial. L’Accord sur les aspects des droits de propriété
intellectuelle qui touchent au commerce est l’un des aboutissements du Cycle d’Uruguay.
L'Accord de l'OMC sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au
commerce (Accord sur les ADPIC) est l'accord multilatéral le plus complet concernant la
propriété intellectuelle. Il joue un rôle central pour faciliter le commerce dans le domaine de
la connaissance et de la créativité, pour résoudre les différends commerciaux relatifs à la
propriété intellectuelle, et pour assurer aux Membres de l'OMC la marge de manœuvre
nécessaire afin d'atteindre leurs objectifs de politique intérieure. Il encadre le régime de
propriété intellectuelle en termes d'innovation, de transfert de technologie et de bien-être
public. L'Accord reconnaît sur le plan juridique l'importance des liens entre la propriété
intellectuelle et le commerce, ainsi que la nécessité d'un régime de propriété intellectuelle
équilibré.
L’Accord ADPIC couvre, en principe, toutes les formes de propriété intellectuelle et vise à
harmoniser et à renforcer les normes de protection, et à assurer leur mise en vigueur efficace à
l’échelon aussi bien national qu’international. Il traite de l’applicabilité de principes généraux
du GATT ainsi que des dispositions incluses dans les accords internationaux concernant la
propriété intellectuelle (Partie I). Il établit des normes concernant l’existence, la portée,
l’exercice (Partie II), les moyens de faire respecter (Partie III), l’acquisition et le maintien
(Partie IV) des droits de propriété intellectuelle. En outre, il traite de la prévention et du
règlement des différends (Partie V). Des dispositions officielles sont énoncées dans les Parties
VI et VII de l’Accord où figurent respectivement des mesures transitoires et institutionnelles.
1. Objectifs et principes:
La Partie I de l’Accord contient des dispositions générales et des principes fondamentaux.
L’Article 1 présente le cadre de mise en œuvre de l’Accord à l’intention des Etats Membres.
Les Etats s’engagent à appliquer des normes minimales dont le respect est obligatoire. Ils sont
libres d’étendre la protection des droits de propriété intellectuelle (DPI) ou d’adapter ces
derniers à leurs propres systèmes et pratiques juridiques, à condition que cette protection ne
contrevienne pas aux dispositions de l’Accord.
L’Accord vise à promouvoir l’innovation technologique et le transfert et la diffusion de la
technologie, à l’avantage mutuel de ceux qui génèrent et de ceux qui utilisent des
connaissances techniques et d’une manière propice au bien-être social et économique, et à
assurer un équilibre de droits et d’obligations.
Les objectifs généraux de l'Accord sur les ADPIC sont notamment de réduire les distorsions
et les entraves dans le commerce international, de promouvoir une protection efficace et
adéquate des droits de propriété intellectuelle et de faire en sorte que les mesures et les
procédures visant à faire respecter les droits de propriété intellectuelle ne deviennent pas
elles-mêmes des obstacles au commerce légitime
L'article 8, intitulé "Principes", reconnaît les droits des Membres d'adopter des mesures pour
des raisons de santé publique et d'autres raisons d'intérêt public, et pour éviter l'usage abusif
des droits de propriété intellectuelle, pour autant que ces mesures soient compatibles avec les
dispositions de l'Accord sur les ADPIC.
2. Le principe de la nation la plus favorisée (NPF) et du traitement national
Un principe clé de l'OMC est celui de la non-discrimination. Il s'applique au commerce des
marchandises, au commerce des services et aux droits de propriété intellectuelle. Il comporte
deux volets: le traitement national et le traitement de la nation la plus favorisée (NPF). En ce
qui concerne les droits de propriété intellectuelle, les règles fondamentales relatives au
traitement national et au traitement NPF pour les ressortissants étrangers figurent dans les
articles 3 à5 de l'Accord sur les ADPIC. Ces règles sont communes à toutes les catégories de
la propriété intellectuelle couvertes par l'Accord. Ces obligations couvrent non seulement les
normes fondamentales de protection, mais aussi les questions concernant l'existence,
l'acquisition, la portée, le maintien des droits de propriété intellectuelle et les moyens de les
faire respecter, ainsi que les questions concernant l'utilisation des droits de propriété
intellectuelle dont cet accord traite expressément. La clause du traitement national interdit la
discrimination entre les ressortissants d'un Membre et les ressortissants d'autres Membres,
tandis que la clause NPF interdit la discrimination entre les ressortissants d'autres Membres.
L'article 3de l'Accord sur les ADPIC, qui porte sur le traitement national, exige de chaque
Membre qu'il accorde aux ressortissants des autres Membres un traitement non moins
favorable que celui qu'il accorde à ses propres ressortissants en ce qui concerne la protection
de la propriété intellectuelle. Pour ce qui est de l'obligation de traitement national, les
exceptions autorisées dans le cadre des quatre traités de l'OMPI préexistants (Paris, Berne,
Rome et IPIC) sont également autorisées dans le cadre de l'Accord sur les ADPIC.

B.Droits de la propriété intellectuelle


1. La protection du droit d’auteur
En vertu de l’Accord, la protection du droit d’auteur s’étendra aux expressions et non aux
idées, procédures, méthodes de fonctionnement ou concepts mathématiques en tant que tels.
Le droit d’auteur est accordé aux œuvres littéraires, musicales, théâtrales, à la peinture et à la
sculpture, à l’architecture, à la danse, aux œuvres graphiques, au cinéma, aux enregistrements,
à l’audiovisuel, aux programmes informatiques, etc. Le détenteur d’un droit d’auteur a le droit
d’interdire à d’autres de reproduire, distribuer, préparer des œuvres dérivées; exécuter,
exhiber ou utiliser l’ouvrage protégé par le droit d’auteur pendant une période de temps
déterminée. Le droit d’auteur repose sur l’originalité, c’est-à-dire que le titulaire ou le
déposant de demande d’un droit d’auteur doit être le créateur de l’œuvre. Cependant, une
œuvre originale ne doit pas être nécessairement innovatrice. La loi sur le droit d’auteur
n’impose pas la nouveauté, elle se borne à exiger que la personne qui revendique un droit
d’auteur n’ait pas reproduit une œuvre existante.
La Section 1, Partie II de l’Accord se reporte à la Convention de Berne pour la protection des
œuvres littéraires et artistiques de 1971 et établit que les Membres devront se conformer aux
Articles 1 à 21 et à leur appendice2. Ils sont tenus de fournir des procédures de mise en
application pour protéger lesdits droits.
3. Marques de fabrique ou de commerce
Tout signe ou combinaison de signes, propre à distinguer les produits ou les services d’une
entreprise de ceux d’autres entreprises pourront constituer une marque de fabrique ou de
commerce, et sera susceptible d’être enregistré comme telle. Le titulaire d’une marque de
fabrique ou de commerce aura le droit exclusif d’empêcher les tiers de faire usage de cette
marque.
En vertu des dispositions établies dans la Convention de Paris pour la protection de la
propriété industrielle, l’Accord définit les critères de signes nécessaires pour avoir droit à la
protection des marques de fabrique ou de commerce ou de service, et établit les
caractéristiques déterminant l’attribution et l’étendue de la protection, et l’exploitation des
droits assignés.
4. Dessins et modèles industriels
En vertu de la Partie II, Section 4 de l’Accord,
les Membres prévoiront la protection de dessins et modèles industriels créés de manière
indépendante et qui sont nouveaux ou originaux.
En vertu également de la Convention de Paris, mais la transcendant, l’Accord prévoit que la
protection de dessins et modèles industriels aura une durée d’au moins dix ans, ce qui permet
au détenteur du droit d’empêcher des tiers agissant sans son consentement de fabriquer,
vendre ou importer des articles portant ou comportant un dessin ou modèle protégé, lorsque
ces actes sont entrepris à des fins de commerce.
5. Indications géographiques
Les indications géographiques sont des indications qui servent à identifier un produit comme
étant originaire du territoire d’un Membre ou d’une région ou localité de ce territoire, dans les
cas où une qualité, réputation ou autre caractéristique déterminée du produit peut être
attribuée essentiellement à cette origine géographique.
De fait, plusieurs produits commerciaux proviennent traditionnellement d’une région
géographique définissable. Lorsqu’à ces produits sont assignés des critères spécifiques
attribuables essentiellement à leur origine géographique, l’indication géographique devient,
dans les échanges commerciaux, le «vecteur» fiable des caractéristiques propres du produit.
Aux indications géographiques sont alors attribuées la fonction et l’importance de marques de
fabrique ou de commerce et, partant, le droit à la même protection juridique.
En vertu de l’Accord, les pays membres s’engagent à adopter une législation qui empêche
l’utilisation d’indications susceptibles d’induire le public en erreur quant à l’origine
géographique d’un produit ou qui constitue un acte de concurrence déloyale. Les Membres
devront refuser ou invalider l’enregistrement d’une marque de fabrique ou de commerce qui
contient une indication géographique ou est constituée par une telle indication pour des
produits qui ne sont pas originaires du territoire indiqué, si l’utilisation de cette indication
dans la marque de fabrique ou de commerce est de nature à induire le public en erreur quant
au véritable lieu d’origine.
6. Les brevets accordés aux inventeurs
Un brevet est un DPI accordé aux inventeurs. L’inventeur, en tant que détenteur du brevet, a
le droit d’empêcher toute autre personne de fabriquer, utiliser, vendre ou importer l’invention
objet du brevet pour une certaine période de temps dans un territoire donné.
Avant l’adoption de l’Accord, les pays pouvaient déterminer librement les conditions de
brevetabilité, les droits conférés aux détenteurs de brevets et la durée de la protection
accordée. Les pays étaient aussi libres d’établir les domaines de non-brevetabilité. Il n’est pas
étonnant que les lois sur les brevets conçues dans ces conditions étaient faites pour
correspondre aux intérêts économiques d’un pays donné. D’où l’application de normes parfois
contradictoires par les différents Membres relativement à cette question, ce qui ne manquait
pas de créer d’inévitables tensions dans les échanges commerciaux internationaux.
Fondée en partie sur la version la plus récente de la Convention de Paris, la Section 5 établit
des normes minimales pour la loi sur les brevets au niveau international dans l’intention de
résoudre le problème qui oppose de longue date les Membres du GATT.
Conformément aux dispositions de l’Accord, les Membres sont convenus qu’un brevet pourra
être obtenu pour toute invention, de produit ou de procédé, dans tous les domaines
technologiques, sans discrimination quant au lieu d’origine de l’invention ou au fait que les
produits sont importés ou sont d’origine nationale, à condition qu’elle soit nouvelle, inventive
et susceptible d’application industrielle. Les conditions d’application obligatoires établissent
que l’invention doit être divulguée de manière suffisamment claire et complète quant à la
méthode d’utilisation et à la production.
7. Les schémas de configuration des circuits intégrés
Dans la Partie II, Section 6, de l’Accord, les Membres conviennent d’accorder la protection
des schémas de configuration (topographies) de circuits intégrés.
Le consentement du détenteur du droit est nécessaire pour importer, vendre ou distribuer de
toute autre manière, à des fins commerciales, un schéma de configuration protégé, un circuit
intégré dans lequel un schéma de configuration protégé est incorporé ou un article incorporant
un tel circuit intégré, uniquement dans la mesure où cet article continue de contenir un
schéma de configuration reproduit de façon illicite.
En ce qui concerne le Traité sur la propriété intellectuelle en matière de circuits intégrés,
l’Accord ADPIC prévoit une protection supplémentaire dans ce domaine, c’est-à-dire une
protection minimale de dix ans, et établit des sanctions à appliquer aux cas de contrefaçons.
8. Les secrets d’affaire
Reconnaissant la valeur commerciale des secrets d’affaire et de «savoir-faire» non
brevetables, l’Accord impose aux parties contractantes de formuler une législation nationale
visant à empêcher que ces renseignements soient divulgués à des tiers ou acquis ou utilisés
sans leur consentement et d’une manière contraire aux usages commerciaux honnêtes. Pour
obtenir une telle protection, les renseignements devront être secrets, avoir une valeur
commerciale parce qu’ils sont secrets et faire l’objet de dispositions raisonnables destinées à
les garder secrets.
Ces mesures s’appliquent aussi, dans des cas particuliers, aux informations communiquées
aux pouvoirs publics (tests non divulgués ou autres données soumises pour obtenir
l’autorisation à commercialiser des produits pharmaceutiques ou chimiques pour l’agriculture)
pour assurer que les données sont protégées contre l’exploitation déloyale dans le commerce.
9. Transfert de technologie 
Les pays en développement, en particulier, considèrent que le transfert de technologie fait
partie du marché dans le cadre duquel ils sont convenus de protéger les droits de propriété
intellectuelle.  L'Accord sur les ADPIC comprend un certain nombre de dispositions à ce
sujet.  Par exemple, il exige que les gouvernements des pays développés offrent des
incitations à leurs entreprises pour encourager le transfert de technologie vers les pays les
moins avancés.

C.La mise en application des DPI:


La protection complète des droits de propriété intellectuelle n’aura aucun effet, cependant, il
est peu probable que le titulaire du droit revendique les droits et si les contrevenants ne
peuvent pas être poursuivis.
Ces questions ont été examinées dans la Partie III de l'Accord, qui engage les Membres à
établir dans leurs mesures pour faire respecter les droits de propriété intellectuelle dans les
droits nationaux et étrangers
Les procédures d'application des droits de propriété intellectuelle doivent comprendre des
mesures efficaces, justes et équitables contre les infractions, ne doivent pas être inutilement
compliquées ou coûteuses et ne doivent pas entraîner de retard, déraisonnable ou injustifié.
Il n'est pas nécessaire d'établir un système judiciaire autre que les lois nationales générales, et
les membres doivent accorder aux autorités judiciaires la possibilité de réviser les décisions
administratives définitives et les décisions judiciaires préliminaires.
D'autres dispositions stipulées dans la troisième partie comprennent les procédures civiles et
administratives et les recours liés aux preuves, aux injonctions, aux dommages et autres
mesures correctives, y compris le pouvoir des autorités judiciaires d'ordonner le rejet ou la
destruction de biens qui, selon elles, portent atteinte aux droits. porter atteinte aux droits
Lorsque le titulaire cause un dommage irréparable ou qu'il existe un risque évident de
destruction de preuves, ces autorités devraient également avoir le pouvoir d'ordonner des
mesures temporaires efficaces. Enfin, les membres devraient prévoir des procédures pénales
et des sanctions qui s'appliquent au moins à la contrefaçon délibérée ou au piratage à échelle
commerciale. Les sanctions comprendront des peines d'emprisonnement et des amendes.

II. L’importance des DPI pour les pays en


développement
A.Répondre aux besoins des PMA
Les pays développés devraient fournir une coopération technique et financière sur demande et
aider les pays les moins avancés à mettre en œuvre l'accord conformément aux modalités et
conditions mutuellement convenues (article 67). Par conséquent, l'ensemble du processus est
axé sur la demande et se concentre sur l'identification des besoins réels de chaque pays les
moins avancés. Ceci est conforme à la politique générale de l'OMC consistant à fournir une
assistance uniquement sur demande. Les pays les moins avancés participent activement à la
promotion de ce processus, qui exige de leur part une orientation continue tant
individuellement que collectivement. La décision d'extension de 2013 a reconnu que les pays
les moins avancés ont encore besoin d'une coopération technique et financière pour atteindre
leurs objectifs de développement, de développement et d'autres objectifs nationaux dans le
cadre. Système de propriété intellectuelle équilibré.
En d'autres termes, le but de la coopération ne devrait pas être seulement de traduire les
dispositions de l'Accord sur les ADPIC dans le droit interne ; le plus important est d'ajuster et
d'appliquer au mieux les connaissances de manière judicieuse, en tenant compte des objectifs
de développement, des priorités politiques et des conditions nationales de chaque PMA Le
mécanisme des droits de propriété pose également problème.

Afin d'atteindre cet objectif dans la pratique, il est nécessaire de déterminer les besoins et les
intérêts prioritaires de chaque pays les moins avancés. Il est généralement admis que cela est
essentiel pour garantir que l'assistance fournie par les partenaires est complète et coordonnée
et directement ciblée sur la situation nationale de chaque pays concerné.

Le processus d'identification, de communication et de réponse aux besoins prioritaires des


pays les moins avancés pour les aider à mettre en œuvre l'Accord sur les ADPIC au sein de
leurs systèmes nationaux de propriété intellectuelle se déroule actuellement sans heurts.
La décision d'extension en 2005 a facilité ce processus. Elle a appelé les pays les moins
avancés à déterminer leurs besoins prioritaires en matière de coopération technologique et
financière. Les pays développés sont également tenus de contribuer à répondre aux besoins
identifiés conformément à leurs obligations au titre de l'Accord sur les ADPIC. Enfin, la
décision appelle l'OMC à renforcer sa coopération avec l'Organisation mondiale de la
propriété intellectuelle (OMPI) et d'autres organisations internationales compétentes. Les
deux organisations coopèrent désormais plus étroitement dans ce domaine, comme cela a été
demandé et sur la base de l'accord de coopération adopté en 1995 et de l'initiative conjointe
des petits pays pour la coopération technique. Pays les moins avancés, lancé en juin 2001.

D.La gestion des dessins et modèles des PME d’Argentine


et du Maroc
Les chefs d’entreprise désireux d’exploiter le potentiel de leur société en matière de dessins et
modèles doivent toutefois oser investir dans ceux-ci et surtout, dans le savoir-faire nécessaire
pour protéger leurs précieux actifs de propriété intellectuelle et en tirer parti sur les marchés
locaux et internationaux.
Dans nombre de pays en développement et moins avancés, l’énorme potentiel des dessins et
modèles pour l’économie et l’innovation reste inexploité, et ils ne sont pas placés au centre de
la réflexion.  C’est la raison pour laquelle, en 2014, l’OMPI organisation mondiale de la
propriete inetellectuelle, faisant suite à une proposition émanant de la République de Corée, a
lancé un projet pilote sur la propriété intellectuelle et la gestion des dessins et modèles pour le
développement des entreprises dans les pays en développement et les pays les moins avancés
(PMA), en collaboration avec l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) en
Argentine et avec l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC). Le
projet vise à promouvoir la connaissance et l’application de stratégies axées sur les dessins et
modèles et fondées sur les droits de propriété intellectuelle par les petites et moyennes
entreprises (PME). Nul n’ignore le rôle des PME, moteurs de la croissance économique,
créatrices de richesse et d’emplois, non plus que leur capacité d’innovation et de création.

L’Argentine et le Maroc se prêtent idéalement au projet.  Les PME représentent plus de 99%


du secteur des entreprises de chaque pays et emploient 60% et 21,6% de leur main-d’œuvre
respective.  Le potentiel économique de ces entreprises, qui ont une médiocre connaissance de
la propriété intellectuelle, est toutefois peu exploité et ne demande qu’à être développé.
Les projets DiseñAr en Argentine et Namadij au Maroc :
Pour faire mieux connaître et comprendre les avantages d’une réflexion centrée sur les dessins
et modèles et fondée sur l’utilisation efficace des droits de propriété intellectuelle, le projet a
adopté une nouvelle approche holistique et intégrée qui fait appel à toutes les parties
prenantes.  Un programme accompagné d’une plateforme unique de partenariat public-privé a
été mené à bien dans chaque pays – DiseñAr en Argentine et Namadij au Maroc – ou 68
bénéficiaires Sur plus de 3600 entreprises de ces deux pays, ont été sélectionnées pour 2015:
42 en Argentine et 26 au Maroc.
Ce projet a été accompagné d’une plateforme unique de partenariat public-privé qui a été
mené à bien dans chaque pays – DiseñAr en Argentine et Namadij au Maroc.
Le projet Namadij vise surtout à pérenniser le cadre d’accompagnement de ces entreprises
dans l’exploitation appropriée des outils de la propriété industrielle, notamment les dessins et
modèles industriels. Un important levier de compétitivité pour les entreprises
Par le biais d’harmonisation de tous les éléments institutionnels, réglementaires et pratiques
des parties prenantes, l’Amélioration continue des outils de l’OMPI pour la protection
stratégique des dessins et modèles, Recrutement d’experts nationaux dans les domaines du
design et du droit de la propriété, Suivi et évaluation de projets de coopération internationale
intellectuelle, et cela afin d’atteindre les objectifs nationaux en matière d’innovation et de
Définition de projets nationaux durables.
Ces plateformes permettent aux administrations chargées de la propriété intellectuelle et aux
entreprises de se rencontrer, de faire en sorte que les systèmes nationaux de propriété
intellectuelle évoluent et répondent aux besoins des entreprises.  Elles aident aussi les
entreprises à se renseigner sur les avantages des services qui leur sont proposés en matière de
propriété intellectuelle et sur la manière de les utiliser pour valoriser leurs actifs de propriété
intellectuelle. Par le biais d’harmonisation de tous les éléments institutionnels, réglementaires
et pratiques des parties prenantes, l’Amélioration continue des outils de l’OMPI pour la
protection stratégique des dessins et modèles, Recrutement d’experts nationaux dans les
domaines du design et du droit de la propriété, Suivi et évaluation de projets de coopération
internationale intellectuelle, et cela afin d’atteindre les objectifs nationaux en matière
d’innovation et de Définition de projets nationaux durables.
D’après le PDG de la société Puzzellige,  Driss Benchekroun affirme que la participation au
projet lui a permit de comprendre les aspects juridiques liés à la protection de leurs
produits au cas où ils seraient copies. Et l’importance d’adopter une approche axée sur
l’anticipation en matière d’enregistrement des dessins et modèles et des brevets. 
1. Résultats de l’enquête
Il ressort d’une enquête que le projet pilote a eu un impact significatif sur les petites
entreprises des deux pays qui font un usage intensif de dessins et modèles.  En
novembre 2015, les entreprises avaient enregistré (ou étaient en train d’enregistrer)
117 dessins et modèles industriels, 29 marques et plusieurs brevets.  Il convient surtout de
noter que 95% des entreprises interrogées ont exprimé leur volonté de continuer à rechercher
une protection stratégique de leurs dessins et modèle.  Conscientes des avantages pouvant
découler d’une utilisation efficace des droits de propriété intellectuelle, elles ont également dit
qu’elles allaient continuer à renforcer leurs capacités afin d’exploiter et d’intégrer pleinement
les droits de propriété intellectuelle dans leurs plans d’activité.
Le projet Namadij a donc pour finalité d’inculquer aux PME marocaines une culture du
design dans les domaines de la créativité et de l’innovation. Mais il vise surtout à pérenniser
le cadre d’accompagnement de ces entreprises dans l’exploitation appropriée des outils de la
propriété industrielle, notamment les dessins et modèles industriels. Un important levier de
compétitivité pour les entreprises

Conclusion
L’établissement de l’Accord de l’OMC sur les ADPIC (aspect des droits de propriété
intellectuelle qui touchent au commerce) en 1995 a changé la physionomie du droit
international de la propriété intellectuelle et de l’élaboration des politiques en la matière. Les
négociateurs de l’Accord sur les ADPIC savaient que les insuffisances et incohérences en
matière de protection de la propriété intellectuelle pouvaient entraîner une distorsion des
échanges et empêcher d’en tirer profit. L’Accord sur les ADPIC contribue à apaiser les
tensions commerciales relatives aux questions de propriété intellectuelle tout en laissant une
grande marge de manœuvre aux Membres de l’OMC pour mener des politiques nationales
diverses.
L’augmentation de l’activité législative dans le domaine de la propriété intellectuelle et
l’assimilation rapide de l’utilisation des droits couverts par l’Accord sur les ADPIC, en
particulier dans les pays en développement, confirment l’importance de l’Accord sur les
ADPIC dans le système commercial multilatéral. La propriété intellectuelle est au cœur des
efforts déployés pour tirer profit des avantages de l’innovation et de la créativité dans
l’économie mondiale actuelle et l’Accord sur les ADPIC continue de jouer un rôle
fondamental s’agissant de faciliter le commerce des connaissances, de régler les différends
commerciaux relatifs à la propriété intellectuelle et de faire en sorte que les Membres de
l’OMC aient la possibilité d’atteindre leurs objectifs nationaux.

Bibliographie et webographie
https://www.wipo.int/edocs/pubdocs/fr/copyright/891/wipo_pub_891.pdf

https://www.wipo.int/wipo_magazine/fr/2016/03/article_0002.html
https://www.wto.org/french/thewto_f/20y_f/trips_brochure2015_f.pdf

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