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Convention Internationale: Pour La Simplification Et L'Harmonisation Des Regimes Douaniers

Ce document présente la Convention internationale pour la simplification et l'harmonisation des régimes douaniers. Il définit les termes clés, décrit la structure et le champ d'application de la Convention, et établit un comité de gestion pour examiner sa mise en œuvre.

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Convention Internationale: Pour La Simplification Et L'Harmonisation Des Regimes Douaniers

Ce document présente la Convention internationale pour la simplification et l'harmonisation des régimes douaniers. Il définit les termes clés, décrit la structure et le champ d'application de la Convention, et établit un comité de gestion pour examiner sa mise en œuvre.

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CONVENTION INTERNATIONALE

POUR LA SIMPLIFICATION ET L'HARMONISATION


DES REGIMES DOUANIERS
(amendée)

Conseil de Coopération douanière


( Organisation Mondiale des Douanes )
Rue du Marché 30
B-1210 Bruxelles
CONVENTION INTERNATIONALE
POUR LA SIMPLIFICATION ET L’HARMONISATION
DES REGIMES DOUANIERS
(amendée)

PREAMBULE

Les Parties contractantes à la présente Convention élaborée sous les auspices du


Conseil de coopération douanière,

S’EFFORCANT d’éliminer les disparités entre les régimes douaniers et les pratiques
douanières1) des Parties contractantes, qui peuvent entraver le commerce international et
les autres échanges internationaux,

DESIRANT apporter une contribution efficace au développement du commerce et de


ces échanges en simplifiant et en harmonisant les régimes douaniers et les pratiques
douanières et en favorisant la coopération internationale,

NOTANT que les avantages significatifs procurés par la facilitation du commerce


international peuvent être obtenus sans porter atteinte aux normes régissant normalement le
contrôle douanier,

RECONNAISSANT que cette simplification et cette harmonisation peuvent être


accomplies notamment en appliquant les principes ci-après :

 la mise en oeuvre de programmes en vue de moderniser constamment les régimes et


pratiques douaniers et d’améliorer leur efficacité et leur rendement,

 l’application de régimes douaniers et de pratiques douanières de manière prévisible,


cohérente et transparente,

 la mise à la disposition des parties intéressées de tous les renseignements


nécessaires concernant les lois, réglementations, directives administratives, régimes
et pratiques de la douane,

 l’adoption de techniques modernes telles que les systèmes de gestion des risques et
les contrôles par audit, ainsi que l’utilisation qui soit la plus large possible de la
technologie de l’information,

 la coopération, lorsqu’il y a lieu, avec les autres autorités nationales, les autres
administrations des douanes et les milieux commerciaux,

 la mise en œuvre de normes internationales pertinentes,

 l’ouverture aux parties lésées de voies de recours administratives et judiciaires d’un


accès facile,
CONVAINCUES qu’un instrument international reprenant les objectifs et les principes
ci-dessus que les Parties contractantes s’engagent à mettre en oeuvre est de nature à
conduire au haut degré de simplification et d’harmonisation des régimes douaniers et des
pratiques douanières qui est l’un des principaux buts du Conseil de coopération douanière,
apportant ainsi une contribution majeure à la facilitation du commerce international,

Sont convenues de ce qui suit :

CHAPITRE I
Définitions
Article 1

Pour l'application de la présente Convention, on entend par :

a) “norme” : une disposition dont la mise en oeuvre est reconnue comme étant
nécessaire pour aboutir à l’harmonisation et la simplification des régimes douaniers et
des pratiques douanières;

b) “norme transitoire” : une norme de l’Annexe générale pour laquelle un délai de mise
en oeuvre plus long est accordé;

c) “pratique recommandée” : une disposition d’une Annexe spécifique reconnue


comme constituant un progrès dans la voie de l’harmonisation et de la simplification
des régimes douaniers et pratiques douanières et dont l’application la plus large
possible est jugée souhaitable;

d) “législation nationale” : les lois, règlements et autres mesures imposés par une
autorité compétente d’une Partie contractante et applicables sur l’ensemble du
territoire de la Partie contractante concernée, ou les traités en vigueur par lesquels
cette Partie est liée;

e) “Annexe générale” : l’ensemble de dispositions applicables à tous les régimes


douaniers et pratiques douanières visés par la présente Convention;

f) “Annexe spécifique” : un ensemble de dispositions applicables à un ou plusieurs


régimes douaniers et pratiques douanières visés par la présente Convention;

g) “Directives” : un jeu d’explications des dispositions de l’Annexe générale, des


Annexes spécifiques et des Chapitres de celles-ci, qui indique certaines des lignes de
conduite pouvant être suivies pour appliquer les normes, les normes transitoires et les
pratiques recommandées, et qui précise les pratiques conseillées ainsi que les
exemples de facilités plus grandes recommandées;
h) “Comité technique permanent” : le Comité technique permanent du Conseil;

ij) “Conseil” : l’organisation établie par la Convention portant création d’un Conseil de
coopération douanière, conclue à Bruxelles le 15 décembre 1950;

k) “Union douanière ou économique” : une Union constituée et composée par des


Etats, ayant compétence pour adopter sa propre réglementation qui est obligatoire
pour ces Etats dans les matières couvertes par la présente Convention et pour décider,
selon ses procédures internes, de signer ou de ratifier la présente Convention ou d’y
adhérer.

CHAPITRE II
CHAMP D’APPLICATION ET STRUCTURE
Champ d’application de la Convention
Article 2

Chaque Partie contractante s’engage à promouvoir la simplification et l’harmonisation


des régimes douaniers et, à cette fin, à se conformer, dans les conditions prévues par la
présente Convention, aux normes, normes transitoires et pratiques recommandées faisant
l’objet des Annexes à la présente Convention. Toutefois, il est loisible à toute Partie
contractante d’accorder des facilités plus grandes que celles que prévoit la Convention et il
est recommandé à chaque Partie contractante d’accorder de telles facilités dans toute la
mesure possible2).

Article 3

Les dispositions de la présente Convention ne font pas obstacle à l’application de la


législation nationale pour ce qui concerne, soit les prohibitions, soit les restrictions portant
sur les marchandises assujetties à un contrôle douanier1) 2) 3).

Structure de la Convention

Article 4

1. La Convention comprend un Corps, une Annexe générale et des Annexes


spécifiques.

2. L'Annexe générale et chaque Annexe spécifique de la présente Convention se


composent de Chapitres qui constituent une subdivision de l'Annexe et comprennent :

a) des définitions et

b) des normes, dont certaines, contenues dans l’Annexe générale, sont transitoires.
3. Chaque Annexe spécifique contient également des pratiques recommandées.

4. Chaque Annexe est accompagnée de Directives dont les textes ne lient pas les
Parties contractantes.

Article 5

Pour l’application de la présente Convention, les Annexes spécifiques et les Chapitres


de celles-ci en vigueur à l’égard d’une Partie contractante sont considérés comme faisant
partie intégrante de la Convention et en ce qui concerne cette Partie contractante, toute
référence à la Convention est considérée comme faisant également référence à ces
Annexes et Chapitres.

CHAPITRE III
GESTION DE LA CONVENTION
Comité de gestion
Article 6

1. Un Comité de gestion est créé pour examiner la mise en application de la présente


Convention et étudier toute mesure destinée à en assurer une interprétation et une
application uniformes ainsi que tout amendement proposé.

2. Les Parties contractantes sont membres du Comité de gestion.

3. L’administration compétente de toute entité qui, aux termes de l’article 8, remplit les
conditions pour devenir Partie contractante à la présente Convention ou de tout
Membre de l’Organisation mondiale du commerce, peut assister aux sessions du
Comité de gestion en qualité d’observateur. Le statut et les droits de ces observateurs
sont définis par une Décision du Conseil. Les droits visés ci-avant ne peuvent être
exercés avant l’entrée en vigueur de la Décision.

4. Le Comité de gestion peut inviter les représentants d’organisations internationales,


gouvernementales et non gouvernementales à assister aux sessions du Comité de
gestion en qualité d’observateurs.
5. Le Comité de gestion :

a) recommande aux Parties contractantes :

i) les amendements à apporter au Corps de la présente Convention;

ii) les amendements à apporter à l’Annexe générale, aux Annexes


spécifiques et aux Chapitres de celles-ci, l’adjonction de nouveaux
Chapitres à l’Annexe générale et,

iii) l'adjonction de nouvelles Annexes spécifiques et de nouveaux Chapitres


dans les Annexes spécifiques;

b) peut décider d’amender les pratiques recommandées ou d’insérer de nouvelles


pratiques recommandées dans les Annexes spécifiques ou Chapitres de celles-
ci, conformément à l’article 16;

c) envisage la mise en oeuvre des dispositions de la présente Convention


conformément au paragraphe 4 de l’article 13;

d) procède à la révision et à la mise à jour des Directives;

e) prend en considération toute autre question qui lui est soumise en rapport avec
la présente Convention;

f) informe le Comité technique permanent et le Conseil de ses décisions.

6. Les administrations compétentes des Parties contractantes communiquent au


Secrétaire général du Conseil les propositions visées aux alinéas a), b), c) ou d) du
paragraphe 5 de cet article et les raisons qui les motivent, ainsi que les demandes
d’inscription de questions à l’ordre du jour des sessions du Comité de gestion. Le
Secrétaire général du Conseil porte les propositions d’amendement à la connaissance
des administrations compétentes des Parties contractantes et des observateurs visés
aux paragraphes 2, 3 et 4 du présent article.

7. Le Comité de gestion se réunit au moins une fois par an. Il procède annuellement à
l'élection de son Président et de son Vice-Président. Le Secrétaire général du Conseil
distribue l’invitation et le projet d’ordre du jour aux administrations compétentes des
Parties contractantes et aux observateurs visés aux paragraphes 2, 3 et 4 du présent
article au moins six semaines avant la session du Comité de gestion.

8. Lorsqu’une décision ne peut être prise par voie de consensus, les questions soumises
au Comité de gestion sont mises aux voix des Parties contractantes présentes. Les
propositions faites au titre des alinéas a), b) ou c) du paragraphe 5 du présent article
sont approuvées à la majorité des deux tiers des voix émises. Le Comité de gestion
décide de toutes les autres questions à la majorité des voix émises.
9. En cas d’application de l’article 8, paragraphe 5 de la présente Convention, les Unions
douanières ou économiques qui sont Parties contractantes ne disposent, en cas de
vote, que d’un nombre de voix égal au total des voix attribuables à leurs Membres qui
sont Parties contractantes.

10. Le Comité de gestion adopte un rapport avant la clôture de sa session. Ce rapport est
transmis au Conseil ainsi qu’aux Parties contractantes et aux observateurs visés aux
paragraphes 2, 3 et 4.

11. En l’absence de dispositions spécifiques dans le présent article, le Règlement intérieur


du Conseil est applicable, sauf si le Comité de gestion en décide autrement.

Article 7

Aux fins du vote au sein du Comité de gestion, il est procédé séparément au vote sur
chaque Annexe spécifique et sur chaque Chapitre d’une Annexe spécifique.

a) Chaque Partie contractante est habilitée à voter s’agissant des questions relatives à
l’interprétation, à l’application et à l’amendement du Corps et de l’Annexe générale de
la Convention.

b) Pour ce qui concerne les questions relatives à une Annexe spécifique ou à un


Chapitre d’une Annexe spécifique déjà en vigueur, seules sont habilitées à voter les
Parties contractantes qui ont accepté cette Annexe ou ce Chapitre.

c) Chaque Partie contractante est habilitée à voter s’agissant des projets de nouvelles
Annexes spécifiques ou de nouveaux Chapitres d’une Annexe spécifique.

CHAPITRE IV
PARTIE CONTRACTANTE
Ratification de la Convention
Article 8

1. Tout Membre du Conseil et tout Membre de l’Organisation des Nations Unies ou de


ses institutions spécialisées peut devenir Partie contractante à la présente
Convention :

a) en la signant, sans réserve de ratification;

b) en déposant un instrument de ratification après l'avoir signée sous réserve de


ratification; ou

c) en y adhérant.
2. La présente Convention est ouverte jusqu’au 30 juin 1974 au siège du Conseil, à
Bruxelles, à la signature des Membres visés au paragraphe 1 du présent article. Après
cette date, elle sera ouverte à l’adhésion de ces Membres.

3. Toute Partie contractante précise, au moment de signer ou de ratifier la présente


Convention ou d’y adhérer, la ou les Annexes spécifiques ou le ou les Chapitres de
celles-ci qu’elle accepte. Elle peut ultérieurement notifier au dépositaire qu’elle
accepte une ou plusieurs autres Annexes spécifiques ou Chapitres de celles-ci.

4. Les Parties contractantes qui acceptent une nouvelle Annexe spécifique ou un


nouveau Chapitre d’une Annexe spécifique le notifient au dépositaire conformément
au paragraphe 3 du présent article.

5. a) Toute Union douanière ou économique peut, conformément aux dispositions des


paragraphes 1, 2 et 3 du présent article, devenir Partie contractante à la présente
Convention. Elle informe alors le dépositaire de sa compétence en relation avec les
matières couvertes par la présente Convention. Elle informe également le dépositaire
de toute modification substantielle apportée à l'étendue de sa compétence.

b) Les Unions douanières ou économiques Parties contractantes à la présente


Convention exercent, pour les questions qui relèvent de leur compétence, en leur nom
propre, les droits et s'acquittent des responsabilités que la présente Convention
confère aux Membres de ces Unions qui sont Parties contractantes à la présente
Convention. En pareil cas, les Membres de ces Unions ne sont pas habilités à exercer
individuellement ces droits, y compris le droit de vote.

Article 9

1. Toute Partie contractante qui ratifie la présente Convention ou y adhère est liée par
les amendements à la présente Convention, y compris l'Annexe générale, entrés en
vigueur à la date du dépôt de son instrument de ratification ou d’adhésion.

2. Toute Partie contractante qui accepte une Annexe spécifique ou un Chapitre de celle-ci
est liée par les amendements aux normes figurant dans cette Annexe spécifique ou
dans ce Chapitre entrés en vigueur à la date à laquelle elle notifie son acceptation au
dépositaire. Toute Partie contractante qui accepte une Annexe spécifique ou un
Chapitre de celle-ci est liée par les amendements aux pratiques recommandées qui y
figurent et qui sont entrés en vigueur à la date à laquelle la Partie contractante notifie
son acceptation au dépositaire, sauf si elle formule des réserves conformément à
l'article 12 de la présente Convention à l'égard d'une ou de plusieurs de ces pratiques
recommandées.
Application de la Convention
Article 10

1. Toute Partie contractante peut, soit au moment de la signature sans réserve de


ratification, de la ratification ou de l’adhésion, soit ultérieurement, notifier au
dépositaire que la présente Convention s’étend à l’ensemble ou à certains des
territoires dont les relations internationales sont placées sous sa responsabilité. Cette
notification prend effet trois mois après la date à laquelle le dépositaire la reçoit.
Toutefois, la Convention ne peut devenir applicable aux territoires désignés dans la
notification avant qu’elle ne soit entrée en vigueur à l’égard de la Partie contractante
intéressée.

2. Toute Partie contractante ayant, en application du paragraphe 1 du présent article,


notifié que la présente Convention s’étend à un territoire dont les relations
internationales sont placées sous sa responsabilité, peut notifier au dépositaire, dans
les conditions prévues à l’article 19 de la présente Convention, que ce territoire
cessera d’appliquer la Convention.

Article 11

Aux fins de l’application de la présente Convention, les Unions douanières ou


économiques qui sont Parties contractantes notifient au Secrétaire général du Conseil les
territoires qui constituent l’Union douanière ou économique, et ces territoires sont à
considérer comme un seul territoire.

Acceptation des dispositions et formulations des réserves


Article 12

1. Chaque Partie contractante est liée par l’Annexe générale.

2. Une Partie contractante peut accepter une ou plusieurs Annexes spécifiques ou


n’accepter qu’un ou plusieurs Chapitres d’une Annexe spécifique. Une Partie
contractante qui accepte une Annexe spécifique ou un ou plusieurs Chapitres de celle-
ci est liée par toutes les normes y figurant. Une Partie contractante qui accepte une
Annexe spécifique ou un ou plusieurs Chapitres de celle-ci est liée par l’ensemble des
pratiques recommandées figurant dans cette Annexe ou ce ou ces Chapitres, à moins
qu’elle ne notifie au dépositaire, au moment de l’acceptation ou ultérieurement, la ou
les pratiques recommandées pour laquelle ou lesquelles elle formule des réserves en
indiquant les différences existant entre les dispositions de sa législation nationale et
celles de la ou des pratiques recommandées en cause. Toute Partie contractante
ayant formulé des réserves peut, à tout moment, les lever, en tout ou en partie, par
notification au dépositaire en indiquant la date à laquelle ces réserves sont levées.
3. Chaque Partie contractante liée par une Annexe spécifique ou un ou des Chapitres de
celle-ci examine la possibilité de renoncer aux réserves formulées à l’égard des
pratiques recommandées aux termes du paragraphe 2, et notifie au Secrétaire général
du Conseil les résultats de cet examen à l’issue de chaque période de trois ans
commençant à partir de l’entrée en vigueur de cette Convention pour cette Partie
contractante, en précisant quelles sont les dispositions de sa législation nationale qui
s’opposent, selon elle, à la levée des réserves émises.

Mise en œuvre des dispositions


Article 13

1. Chaque Partie contractante met en application les normes de l'Annexe générale ainsi
que des Annexes spécifiques ou des Chapitres de celles-ci qu’elle a acceptés dans un
délai de 36 mois après que ces Annexes ou Chapitres sont entrés en vigueur à son
égard.

2. Chaque Partie contractante met en application les normes transitoires de l'Annexe


générale dans les 60 mois à partir du moment où l’Annexe générale est entrée en
vigueur à son égard.

3. Chaque Partie contractante met en application les pratiques recommandées des


Annexes spécifiques ou des Chapitres de celles-ci qu’elle a acceptés, dans un délai de
36 mois après que ces Annexes spécifiques ou Chapitres sont entrés en vigueur à son
égard à moins que des réserves n’aient été émises à l’égard d’une ou plusieurs de ces
pratiques recommandées.

4. a) Lorsque la période prévue au paragraphe 1 ou 2 du présent article pourrait, dans


la pratique, se révéler insuffisante pour une Partie contractante souhaitant mettre en
oeuvre les dispositions de l'Annexe générale, cette Partie contractante peut, avant la
fin de la période visée au paragraphe 1 ou 2 du présent article, en demander la
prolongation au Comité de gestion. Au moment d'introduire sa demande, la Partie
contractante indique la ou les dispositions de l'Annexe générale pour lesquelles une
prolongation du délai est demandée en précisant les motifs de cette demande.

b) Dans des circonstances exceptionnelles, le Comité de gestion peut décider


d'accorder la prolongation demandée. Toute décision du Comité de gestion visant à
accorder cette prolongation contiendra un énoncé des circonstances exceptionnelles
qui ont motivé sa décision et ce délai ne dépassera en aucun cas une durée d'un an.
A l'expiration du délai prorogé, la Partie contractante informe le dépositaire de l'entrée
en vigueur des dispositions à l'égard desquelles la prolongation a été accordée.
Règlement des
différends Article 14

1. Tout différend entre deux ou plusieurs Parties contractantes en ce qui concerne


l’interprétation ou l’application de la présente Convention est réglé, autant que
possible, par voie de négociations directes entre lesdites Parties.

2. Tout différend qui n’est pas réglé par voie de négociations directes est porté par les
Parties contractantes en cause devant le Comité de gestion qui l’examine et formule
des recommandations en vue de son règlement.

3. Les Parties contractantes en cause peuvent convenir d’avance d’accepter les


recommandations du Comité de gestion et de les considérer comme contraignantes.

Amendements à la Convention
Article 15

1. Le texte de tout amendement recommandé aux Parties contractantes par le Comité de


gestion conformément au paragraphe 5 a) i) et ii) de l’article 6 est communiqué par le
Secrétaire général du Conseil à toutes les Parties contractantes et aux Membres du
Conseil qui ne sont pas Parties contractantes.
2. Les amendements apportés au Corps de la Convention entrent en vigueur à l’égard de
toutes les Parties contractantes douze mois après le dépôt des instruments
d’acceptation par les Parties contractantes présentes à la session du Comité de
gestion pendant laquelle les amendements ont été recommandés, pour autant
qu’aucune des Parties contractantes n’ait formulé d’objection dans un délai de douze
mois à compter de la date de communication de ces amendements.
3. Tout amendement recommandé à l'Annexe générale, aux Annexes spécifiques et aux
Chapitres de celles-ci est considéré comme ayant été accepté six mois après la date
de communication de la recommandation d’amendement aux Parties contractantes, à
moins :

a) qu’une objection n’ait été formulée par une Partie contractante ou, dans le cas
d’une Annexe spécifique ou d’un Chapitre, par une Partie contractante liée par
cette Annexe spécifique ou ce Chapitre; ou
b) qu’une Partie contractante informe le Secrétaire général du Conseil que, bien
qu’elle ait l’intention d’accepter l’amendement recommandé, les conditions
nécessaires à cette acceptation ne se trouvent pas encore remplies.
4. Aussi longtemps qu’une Partie contractante qui a adressé la communication prévue
au paragraphe 3 b) du présent article n’a pas notifié son acceptation au Secrétaire
général du Conseil, elle peut, pendant un délai de dix-huit mois à partir de l’expiration
du délai de six mois prévu au paragraphe 3 du présent article, présenter une
objection à l’amendement recommandé.

5. Si une objection à l’amendement recommandé est notifiée dans les conditions


prévues aux paragraphes 3 a) ou 4 du présent article, l’amendement est considéré
comme n’ayant pas été accepté et reste sans effet.

6. Lorsqu’une Partie contractante a adressé une communication en application du


paragraphe 3 b) du présent article, l’amendement est réputé accepté à la plus
rapprochée des deux dates suivantes :

a) la date à laquelle toutes les Parties contractantes ayant adressé une telle
communication ont notifié au Secrétaire général du Conseil leur acceptation de
l’amendement recommandé, cette date étant toutefois reportée à l’expiration du
délai de six mois visé au paragraphe 3 du présent article si toutes les
acceptations ont été notifiées antérieurement à cette expiration;

b) la date d’expiration du délai de dix-huit mois visé au paragraphe 4 du présent


article.

7. Tout amendement réputé accepté concernant l'Annexe générale ou les Annexes


spécifiques et Chapitres de celles-ci entre en vigueur soit six mois après la date à
laquelle il a été réputé accepté, soit, lorsque l’amendement recommandé est assorti
d’un délai d’entrée en vigueur différent, à l’expiration de ce délai suivant la date à
laquelle il a été réputé accepté.

8. Le Secrétaire général du Conseil notifie, le plus tôt possible, aux Parties


contractantes à la présente Convention toute objection à l’amendement recommandé
formulée conformément au paragraphe 3 a) du présent article, ainsi que toute
communication adressée conformément au paragraphe 3 b). Il fait savoir
ultérieurement aux Parties contractantes si la ou les Parties contractantes qui ont
adressé une telle communication élèvent une objection contre l’amendement
recommandé ou l’acceptent.

Article 16

1. Indépendamment de la procédure d’amendement prévue à l’article 15 de la présente


Convention, le Comité de gestion peut, conformément à l’article 6, décider d’amender
toute pratique recommandée d’une Annexe spécifique ou d’un Chapitre de celle-ci ou
d’y insérer de nouvelles pratiques recommandées. Chaque Partie contractante est
invitée, par le Secrétaire général du Conseil, à prendre part aux délibérations du
Comité de gestion. Le texte de tout amendement et de toute nouvelle pratique
recommandée ainsi arrêté est communiqué par le Secrétaire général du Conseil aux
Parties contractantes et aux Membres du Conseil qui ne sont pas Parties contractantes
à la présente Convention.
2. Tout amendement ou adjonction de nouvelles pratiques recommandées qui a fait
l'objet d'une décision en application du paragraphe 1 du présent article entre en
vigueur six mois après que communication en a été faite par le Secrétaire général du
Conseil. Chaque Partie contractante liée par une Annexe spécifique ou un Chapitre
d'une Annexe spécifique faisant l'objet de tels amendements, adjonctions de nouvelles
pratiques recommandées est réputée avoir accepté ces amendements ou ces
nouvelles pratiques recommandées sauf si elle formule des réserves dans les
conditions prévues à l'article 12 de la présente Convention.

Durée de
l'adhésion Article
17

1. La présente Convention est conclue pour une durée illimitée. Toutefois, toute Partie
contractante peut la dénoncer à tout moment après la date de son entrée en
vigueur telle qu’elle est fixée à l’article 18 de la présente Convention.

2. La dénonciation est notifiée par un instrument écrit déposé auprès du


dépositaire.

3. La dénonciation prend effet six mois après la réception de l’instrument de


dénonciation par le dépositaire.

4. Les dispositions des paragraphes 2 et 3 du présent article sont également applicables


en ce qui concerne les Annexes spécifiques ou les Chapitres de celles-ci, à l'égard
desquels toute Partie contractante peut retirer son acceptation à tout moment après la
date de leur entrée en vigueur.

5. Toute Partie contractante qui retire son acceptation de l’Annexe générale, sera
réputée avoir dénoncé la Convention. Dans ce cas, les dispositions des paragraphes
2 et 3 sont également applicables.

CHAPITRE V
DISPOSITIONS FINALES
Entrée en vigueur de la Convention
Article 18

1. La présente Convention entre en vigueur trois mois après que cinq des entités
mentionnés aux paragraphes 1 et 5 de l’article 8 ci-dessus ont signé la présente
Convention sans réserve de ratification ou ont déposé leur instrument de ratification ou
d’adhésion.

2. La présente Convention entre en vigueur à l'égard de toute Partie contractante trois


mois après que celle-ci est devenue Partie contractante conformément aux
dispositions de l’article 8.

3. Les Annexes spécifiques de la présente Convention ou leurs Chapitres entrent en


vigueur trois mois après que cinq Parties contractantes les ont acceptés.

4. Après l'entrée en vigueur d'une Annexe spécifique ou d'un Chapitre de celle-ci


conformément au paragraphe 3 du présent article, cette Annexe spécifique ou ce
Chapitre entre en vigueur à l'égard de toute Partie contractante trois mois après que
celle-ci a notifié son acceptation. Toutefois, les Annexes spécifiques ou les Chapitres
n’entrent en vigueur à l’égard d’une Partie contractante que lorsque la Convention
entre elle-même en vigueur à l’égard de cette Partie contractante.

Dépositaire de la Convention
Article 19

1. La présente Convention, toutes les signatures avec ou sans réserve de ratification


et tous les instruments de ratification ou d’adhésion sont déposés auprès du
Secrétaire général du Conseil.

2. Le dépositaire :

a) reçoit les textes originaux de la présente Convention et en assure la garde;

b) établit des copies certifiées conformes des textes originaux de la présente


Convention et les communique aux Parties contractantes, aux Membres du
Conseil qui ne sont pas Parties contractantes et au Secrétaire général de
l’Organisation des Nations Unies;

c) reçoit toutes signatures avec ou sans réserve de ratification, ratifications ou


adhésions à la présente Convention, reçoit et assure la garde de tous
instruments, notifications et communications relatifs à la présente Convention;

d) examine si la signature ou tout instrument, notification ou communication se


rapportant à la présente Convention est en bonne et due forme et, le cas
échéant, porte la question à l’attention de la Partie contractante en cause;

e) notifie aux Parties contractantes, aux Membres du Conseil qui ne sont pas
Parties contractantes et au Secrétaire général de l’Organisation des Nations
Unies :

- les signatures, ratifications, adhésions et acceptations d’Annexes et de


Chapitres visés à l’article 8 de la présente Convention;
- les nouveaux Chapitres de l'Annexe générale et les nouvelles Annexes
spécifiques ou les nouveaux Chapitres de celles-ci que le Comité de gestion
décide de recommander d’incorporer à la présente Convention;
- la date à laquelle la présente Convention, l'Annexe générale et chaque
Annexe spécifique ou Chapitre de celle-ci entre en vigueur conformément
à l’article 18 de la présente Convention;

- les notifications reçues conformément aux articles 8, 10, 11, 12 et 13 de la


présente Convention;
- le retrait de l’acceptation des Annexes/Chapitres par les Parties
contractantes;

- les dénonciations reçues conformément à l’article 17 de la présente


Convention; et

- les amendements acceptés conformément à l’article 15 de la présente


Convention ainsi que la date de leur entrée en vigueur.

3. Lorsqu’une divergence apparaît entre une Partie contractante et le dépositaire au sujet


de l’accomplissement des fonctions de ce dernier, le dépositaire ou cette Partie
contractante doit porter la question à l’attention des autres Parties contractantes et des
signataires ou, selon le cas, du Comité de gestion ou du Conseil.

Enregistrement et textes faisant foi


Article 20

Conformément à l’article 102 de la Charte des Nations Unies, la présente Convention


sera enregistrée au Secrétariat des Nations Unies à la requête du Secrétaire général du
Conseil.

En foi de quoi les soussignés à ce dûment autorisés ont signé la présente Convention.

Fait à Kyoto, le dix-huit mai mil neuf cent soixante-treize, en langues française et
anglaise, les deux textes faisant également foi, en un seul exemplaire qui sera déposé
auprès du Secrétaire général du Conseil qui en transmettra des copies certifiées conformes
à toutes les entités visées au paragraphe 1 de l’article 8 de la présente Convention.

x x
ANNEXE GENERALE
ANNEXE GENERALE

TABLE DES MATIERES

CHAPITRE 1 PRINCIPES GENERAUX.............………………………………………… 1

CHAPITRE 2 DEFINITIONS……………………………………………………………….. 2

CHAPITRE 3 FORMALITES DE DEDOUANEMENT ET AUTRES FORMALITES


DOUANIERES....................................................................................... 5

CHAPITRE 4 DROITS ET TAXES............................................................................... 17

A. LIQUIDATION, RECOUVREMENT ET PAIEMENT DES DROITS ET


TAXES……………………………………………………………………………. 17

B. PAIEMENT DIFFERE DES DROITS ET TAXES...………………………….. 19

C. REMBOURSEMENT DES DROITS ET TAXES...…………………………… 20

CHAPITRE 5 GARANTIE............................................................................................. 22

CHAPITRE 6 CONTROLE DOUANIER....................................................................... 24

CHAPITRE 7 APPLICATION DE LA TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION............ 26

CHAPITRE 8 RELATIONS ENTRE LA DOUANE ET LES TIERS.............................. 27

CHAPITRE 9 RENSEIGNEMENTS ET DECISIONS COMMUNIQUES PAR LA


DOUANE................................................................................................ 29

A. RENSEIGNEMENTS DE PORTEE GENERALE.....………………………… 29

B. RENSEIGNEMENTS SPECIFIQUES........…………………………………... 29

C. DECISIONS.........................…………………………………………………… 30

CHAPITRE 10 RECOURS EN MATIERE DOUANIERE............................................... 31

A. DROIT DE RECOURS...……………………………………………………….. 31

B. FORMES ET MOTIFS DU RECOURS..……………………………………… 32

C. EXAMEN DU RECOURS...........………………………………………………. 33
1. Annexe générale/Chapitre 1

CHAPITRE 1

PRINCIPES GENERAUX

1.1. Norme

Les définitions, normes et normes transitoires de la présente Annexe s'appliquent aux


régimes douaniers et pratiques douanières couverts par celle-ci et, dans la mesure où ils
s'appliquent, aux régimes et pratiques couverts par les Annexes spécifiques.

1.2. Norme

Les conditions à remplir et les formalités douanières à accomplir aux fins des régimes
et pratiques couverts par la présente Annexe et par les Annexes spécifiques sont définies
dans la législation nationale et sont aussi simples que possible.

1.3. Norme

La douane institue et entretient officiellement des relations d'ordre consultatif avec le


commerce afin de renforcer la coopération et de faciliter la participation, en établissant, en
fonction des dispositions nationales et des accords internationaux, les méthodes de travail
les plus efficaces.

x x
2. Annexe générale/Chapitre 2

CHAPITRE 2

DEFINITIONS

Pour l’application des Annexes de la présente Convention, on entend par :

F1./ "assistance mutuelle administrative" : les mesures prises par une administration
E21. douanière pour le compte d’une autre administration douanière ou en collaboration
avec celle-ci, en vue de l’application correcte de la législation douanière et de la
prévention, de la recherche et de la répression des infractions douanières;

F2./ "bureau de douane" : l’unité administrative compétente pour la réalisation des


E11. formalités douanières ainsi que les locaux et autres emplacements approuvés à cet
effet par les autorités compétentes;

F3./ "contrôle de la douane" : l’ensemble des mesures prises par la douane en vue
E7. d’assurer l’application de la législation douanière;

F4./ "contrôle par audit" : les mesures grâce auxquelles la douane s’assure de
E3. l’exactitude et de l’authenticité des déclarations en examinant les livres, registres,
systèmes comptables et données commerciales pertinents détenus par les
personnes concernées;

F5./ "date d’échéance" : la date à laquelle le paiement des droits et taxes est exigible;
E15.

F6./ "décision" : l’acte particulier par lequel la douane règle une question relative à la
E13. législation douanière;

F7./ "déclarant" : toute personne qui fait une déclaration de marchandises ou au nom de
E14. laquelle cette déclaration est faite;

F8./ "déclaration de marchandises" : l’acte fait dans la forme prescrite par la douane,
E19. par lequel les intéressés indiquent le régime douanier à assigner aux marchandises
et communique les éléments dont la douane exige la déclaration pour l’application de
ce régime;

F9./ "dédouanement" : l’accomplissement des formalités douanières nécessaires pour


E5. mettre des marchandises à la consommation, pour les exporter ou encore pour les
placer sous un autre régime douanier;
3. Annexe générale/Chapitre 2

F10./ "douane" : les services administratifs responsables de l’application de la législation


E6. douanière et de la perception des droits et taxes et qui sont également chargés de
l’application d’autres lois et règlements relatifs à l’importation, à l’exportation, à
l'acheminement ou au stockage des marchandises;

F11./ "droits de douane" : les droits inscrits au tarif des douanes et dont sont passibles
E8. les marchandises qui entrent sur le territoire douanier ou qui en sortent;

F12./ "droits et taxes" : les droits et taxes à l’importation ou les droits et taxes à
E16. l’exportation ou les deux à la fois;

F13./ "droits et taxes à l’exportation" : les droits de douane et tous autres droits, taxes
E18. ou impositions diverses qui sont perçus à l’exportation ou à l’occasion de
l’exportation des marchandises, à l’exception des impositions dont le montant est
limité au coût approximatif des services rendus ou qui sont perçues par la douane
pour le compte d’une autre autorité nationale;

F14./ "droits et taxes à l’importation" : les droits de douane et tous autres droits, taxes
E20. ou impositions diverses qui sont perçus à l’importation ou à l’occasion de
l’importation des marchandises, à l’exception des impositions dont le montant est
limité au coût approximatif des services rendus ou qui sont perçues par la douane
pour le compte d’une autre autorité nationale;

F15./ "examen de la déclaration de marchandises" : les opérations effectuées par la


E4. douane pour s’assurer que la déclaration de marchandises est correctement établie,
et que les documents justificatifs requis répondent aux conditions prescrites;

F16./ "formalités douanières": l’ensemble des opérations qui doivent être effectuées par
E9. les intéressés et par la douane pour satisfaire à la législation douanière;

F17./ "garantie" : ce qui assure, à la satisfaction de la douane, l’exécution d’une obligation


E26. envers celle-ci. La garantie est dite "globale" lorsqu’elle assure l’exécution des
obligations résultant de plusieurs opérations;

F18./ "législation douanière" : l’ensemble des prescriptions législatives et réglementaires


E10. concernant l’importation, l’exportation, l'acheminement ou le stockage des
marchandises que la douane est expressément chargée d’appliquer et des
réglementations éventuellement arrêtées par la douane en vertu des pouvoirs qui lui
ont été attribués par la loi;

F19./ "liquidation des droits et taxes" : la détermination du montant des droits et taxes à
E2. percevoir;

F20./ "mainlevée" : l’acte par lequel la douane permet aux intéressés de disposer des
E24. marchandises qui font l’objet d’un dédouanement;

F21./ "omission" : le fait pour la douane de ne pas agir ou ne pas prendre dans un délai
E22. raisonnable les mesures que lui impose la législation douanière sur une question
dont elle a été régulièrement saisie;
4. Annexe générale/Chapitre 2

F22./ "personne" : une personne physique aussi bien qu’une personne morale, à moins
E23. que le contexte n’en dispose autrement;

F23./ "recours" : l’acte par lequel une personne directement concernée qui s’estime lésée
E1. par une décision ou une omission de la douane se pourvoit devant une autorité
compétente;

F24./ "remboursement" : la restitution, totale ou partielle, des droits et taxes acquittés sur
E25. les marchandises et la remise, totale ou partielle, des droits et taxes dans le cas où
ils n’auraient pas été acquittés;

F25./ "territoire douanier" : le territoire dans lequel la législation douanière d’une Partie
E12. contractante s’applique;

F26./ "tiers" : toute personne qui, agissant pour le compte d’une autre personne, traite
E27. directement avec la douane en ce qui concerne l’importation, l’exportation,
l’acheminement ou le stockage des marchandises;

F27./ "vérification des marchandises" : l’opération par laquelle la douane procède à


E17. l’examen physique des marchandises afin de s’assurer que leur nature, leur origine,
leur état, leur quantité et leur valeur sont conformes aux données de la déclaration
de marchandises.
5. Annexe générale/Chapitre 3

CHAPITRE 3

FORMALITES DE DEDOUANEMENT ET AUTRES FORMALITES DOUANIERES

Bureaux de douane compétents

3.1. Norme

La douane désigne les bureaux de douane dans lesquels les marchandises peuvent
être présentées ou dédouanées. Elle détermine la compétence et l’implantation de ces
bureaux de douane et en fixe les jours et heures d’ouverture, en tenant compte, notamment,
des nécessités du commerce.

3.2. Norme

Sur demande de l'intéressé pour des raisons jugées valables par la douane, cette
dernière s’acquitte des fonctions qui lui incombent aux fins d’un régime douanier ou d'une
pratique douanière en dehors des heures d’ouverture fixées par l’administration ou dans un
lieu autre que le bureau de douane, dans la mesure des ressources disponibles. Les frais
éventuels à percevoir par la douane sont limités au coût approximatif des services rendus.

3.3 Norme

Lorsque des bureaux de douane sont situés au même point de passage d'une frontière
commune, les administrations des douanes concernées harmonisent les heures d’ouverture
ainsi que la compétence de ces bureaux.

3.4. Norme transitoire

Aux points de passage des frontières communes, les administrations des douanes
concernées effectuent, chaque fois que possible, les contrôles en commun.
6. Annexe générale/Chapitre 3

3.5. Norme transitoire

Lorsque la douane souhaite établir un nouveau bureau de douane ou transformer un


bureau existant à un point de passage commun, elle collabore, chaque fois que possible,
avec la douane voisine en vue d’établir un bureau de douane juxtaposé permettant de
faciliter les contrôles communs.

Le déclarant

a) Personnes pouvant agir en qualité de déclarant

3.6. Norme

La législation nationale stipule les conditions dans lesquelles une personne est
autorisée à agir en qualité de déclarant.

3.7. Norme

Toute personne ayant le droit de disposer des marchandises peut agir en qualité de
déclarant.

b) Responsabilité du déclarant

3.8. Norme

Le déclarant est tenu pour responsable envers la douane de l’exactitude des rensei-
gnements fournis dans la déclaration de marchandises et du paiement des droits et taxes.
7. Annexe générale/Chapitre 3

c) Droits du déclarant

3.9. Norme

Avant le dépôt de la déclaration de marchandises et dans les conditions fixées par la


douane, le déclarant est autorisé :

a) à examiner les marchandises, et

b) à prélever des échantillons.

3.10. Norme

La douane n’exige pas que les échantillons dont le prélèvement est autorisé sous son
contrôle fassent l’objet d’une déclaration de marchandises distincte, à condition que lesdits
échantillons soient repris dans la déclaration de marchandises relative au lot de
marchandises dont ils proviennent.

La déclaration de marchandises

a) Formule et contenu de la déclaration de marchandises

3.11. Norme

Le contenu de la déclaration de marchandises est déterminé par la douane. Les


déclarations de marchandises établies sur papier doivent être conformes à la formule-cadre
des Nations Unies.

S’agissant de la procédure de dédouanement informatisée, la formule de déclaration


de marchandises déposée par voie électronique doit être établie selon les normes
internationales régissant la transmission électronique des données, comme indiqué dans les
Recommandations du Conseil de coopération douanière relatives à la technologie de
l’information.
8. Annexe générale/Chapitre 3

3.12. Norme

La douane doit limiter ses exigences, en ce qui concerne les renseignements qui
doivent être fournis dans la déclaration de marchandises, aux renseignements jugés indis-
pensables pour permettre la liquidation et la perception des droits et taxes, l’établissement
des statistiques et l’application de la législation douanière.

3.13. Norme

Le déclarant qui, pour des raisons jugées valables par la douane, ne dispose pas de
tous les renseignements nécessaires pour établir la déclaration de marchandises, est
autorisé à déposer une déclaration de marchandises provisoire ou incomplète, sous réserve
qu’elle comporte les éléments jugés nécessaires par la douane et que le déclarant s’engage
à compléter la déclaration de marchandises dans un délai déterminé.

3.14. Norme

L’enregistrement par la douane d’une déclaration de marchandises provisoire ou


incomplète n’a pas pour effet d’accorder aux marchandises un traitement tarifaire différent de
celui qui aurait été appliqué si une déclaration de marchandises établie de façon complète et
exacte avait été déposée directement.

La mainlevée des marchandises n’est pas différée à condition que la garantie


éventuellement exigée ait été fournie pour assurer le recouvrement des droits et taxes
exigibles.

3.15. Norme

La douane exige le dépôt de la déclaration de marchandises originale et le nombre


minimum d’exemplaires supplémentaires nécessaires.
9. Annexe générale/Chapitre 3

b) Documents justificatifs à l'appui de la déclaration de marchandises

3.16. Norme

A l’appui de la déclaration de marchandises, la douane n’exige que les documents


indispensables pour permettre le contrôle de l’opération et pour s’assurer que toutes les
prescriptions relatives à l’application de la législation douanière ont été observées.

3.17. Norme

Lorsque certains documents justificatifs ne peuvent être présentés lors du dépôt de la


déclaration de marchandises pour des raisons jugées valables par la douane, cette dernière
autorise la production de ces documents dans un délai déterminé.

3.18. Norme transitoire

La douane permet le dépôt des documents justificatifs par voie électronique.

3.19. Norme

La douane exige une traduction des renseignements figurant sur les documents justi-
ficatifs uniquement lorsque cela s’avère nécessaire pour permettre le traitement de la
déclaration de marchandises.

Dépôt, enregistrement et examen de la déclaration de marchandises

3.20. Norme

La douane permet le dépôt de la déclaration de marchandises dans tous les bureaux


désignés.
10. Annexe générale/Chapitre 3

3.21. Norme transitoire

La douane permet le dépôt de la déclaration de marchandises par voie électronique.

3.22. Norme

La déclaration de marchandises doit être déposée pendant les heures fixées par la
douane.

3.23. Norme

Lorsque la législation nationale prévoit que la déclaration de marchandises doit être


déposée dans un délai déterminé, elle fixe ce délai de façon à permettre au déclarant de
compléter la déclaration de marchandises et d’obtenir les documents justificatifs requis.

3.24. Norme

Sur demande du déclarant et pour des raisons jugées valables par la douane, cette
dernière proroge le délai fixé pour le dépôt de la déclaration de marchandises.

3.25. Norme

La législation nationale prévoit les conditions du dépôt et de l’enregistrement ou de


l’examen de la déclaration de marchandises et des documents justificatifs avant l’arrivée des
marchandises.

3.26. Norme

Lorsque la douane ne peut enregistrer la déclaration de marchandises, elle indique au


déclarant les motifs du rejet.
11. Annexe générale/Chapitre 3

3.27. Norme

La douane permet au déclarant de rectifier la déclaration de marchandises qui a été


déposée, à condition qu’au moment de l’introduction de la demande, elle n’ait commencé ni
l’examen de la déclaration de marchandises ni la vérification des marchandises.

3.28. Norme transitoire

La douane permet au déclarant de rectifier la déclaration de marchandises s’il en fait la


demande après le début de l’examen de la déclaration de marchandises, si les raisons
invoquées par le déclarant sont jugées valables par la douane.

3.29. Norme transitoire

Le déclarant est autorisé à retirer la déclaration de marchandises et demander


l’application d’un autre régime douanier à condition que la demande soit introduite auprès de
la douane avant l’octroi de la mainlevée et que les raisons invoquées soient jugées valables
par la douane.

3.30. Norme

L’examen de la déclaration de marchandises est effectué au même moment que son


enregistrement ou dès que possible après celui-ci.

3.31. Norme

La douane limite ses opérations en vue de l’examen de la déclaration de marchandises


à celles qu’elle juge indispensables pour assurer l'application de la législation douanière.
12. Annexe générale/Chapitre 3

Procédures spéciales pour les personnes agréées

3.32. Norme transitoire

Pour les personnes agréées qui remplissent certains critères fixés par la douane,
notamment du fait qu’elles ont des antécédents satisfaisants en matière douanière et
utilisent un système efficace pour la gestion de leurs écritures commerciales, la douane
prévoit :

- la mainlevée des marchandises sur la base du minimum de renseignements


nécessaires pour identifier les marchandises et permettre l’établissement ultérieur
de la déclaration de marchandises définitive;

- le dédouanement des marchandises dans les locaux du déclarant ou en tout autre


lieu agréé par la douane;

et, de plus, dans la mesure du possible, d’autres procédures spéciales telles que :

- le dépôt d’une seule déclaration de marchandises pour toutes les importations ou


exportations effectuées pendant une période déterminée, lorsque ces opérations
sont réalisées fréquemment par la même personne;

- la possibilité pour les personnes agréées de liquider elles-mêmes les droits et taxes
en se référant à leurs propres écritures commerciales, sur lesquelles la douane
s’appuie, le cas échéant, pour s'assurer de la conformité avec les autres
prescriptions douanières;

- le dépôt de la déclaration de marchandises au moyen d’une mention dans les


écritures de la personne agréée à compléter ultérieurement par une déclaration de
marchandises complémentaire.

Vérification des marchandises

a) Délai pour la vérification des marchandises

3.33. Norme

Lorsque la douane décide de soumettre les marchandises déclarées à une vérification,


celle-ci intervient le plus tôt possible après l’enregistrement de la déclaration de
marchandises.
13. Annexe générale/Chapitre 3

3.34. Norme

Lors de la planification des vérifications des marchandises, la priorité est accordée à la


vérification des animaux vivants et des marchandises périssables et des autres marchan-
dises dont le caractère urgent est accepté par la douane.

3.35. Norme transitoire

Lorsque les marchandises doivent être soumises à un contrôle par d’autres autorités
compétentes et que la douane prévoit également une vérification, cette dernière prend les
dispositions utiles pour une intervention coordonnée, et si possible simultanée, des
contrôles.

b) Présence du déclarant lors de la vérification des marchandises

3.36. Norme

La douane prend en considération les demandes du déclarant qui souhaite être


présent ou être représenté lors de la vérification des marchandises. Ces demandes sont
acceptées, sauf circonstances exceptionnelles.

3.37. Norme

Lorsque la douane le juge utile, elle exige du déclarant qu’il assiste à la vérification des
marchandises ou qu’il s’y fasse représenter, afin de fournir à la douane l’assistance néces-
saire pour faciliter cette vérification.

c) Prélèvement d’échantillons par la douane

3.38. Norme

Les prélèvements d’échantillons sont limités aux cas où la douane estime que cette
opération est nécessaire pour établir l’espèce tarifaire ou la valeur des marchandises
déclarées ou pour assurer l’application des autres dispositions de la législation nationale.
Les quantités de marchandises qui sont prélevées à titre d’échantillons doivent être réduites
au minimum.
14. Annexe générale/Chapitre 3

Erreurs

3.39. Norme

La douane n'inflige pas de lourdes pénalités en cas d'erreurs lorsqu'il est établi à sa
satisfaction que ces erreurs ont été commises de bonne foi, sans intention délictueuse ni
négligence grave. Lorsqu'elle juge nécessaire d'éviter toute récidive, elle peut infliger une
pénalité qui ne devra cependant pas être trop lourde par rapport au but recherché.

Mainlevée des marchandises

3.40. Norme

La mainlevée est accordée pour les marchandises déclarées dès que la douane en a
terminé la vérification ou a pris la décision de ne pas les soumettre à une vérification, sous
réserve :

- qu’aucune infraction n’ait été relevée;

- que la licence d’importation ou d’exportation ou les autres documents nécessaires


aient été communiqués;

- que toutes les autorisations relatives au régime considéré aient été communiquées;
et

- que les droits et taxes aient été acquittés ou que les mesures nécessaires aient été
prises en vue d’assurer leur recouvrement.
15. Annexe générale/Chapitre 3

3.41. Norme

Lorsque la douane a l’assurance que toutes les formalités de dédouanement seront


remplies ultérieurement par le déclarant, elle accorde la mainlevée, sous réserve que le
déclarant produise un document commercial ou administratif acceptable par la douane et
contenant les principales données relatives à l’envoi en cause, ainsi qu’une garantie, le cas
échéant, en vue d’assurer le recouvrement des droits et taxes exigibles.

3.42. Norme

Lorsque la douane décide que les marchandises nécessitent une analyse d’échantil-
lons en laboratoire, une documentation technique détaillée ou l’avis d’experts, elle accorde la
mainlevée des marchandises avant de connaître les résultats de cette vérification, à
condition que la garantie exigée le cas échéant ait été fournie et après s’être assurée que les
marchandises ne font l’objet d’aucune prohibition ou restriction.

3.43. Norme

Lorsqu’une infraction a été constatée, la douane accorde la mainlevée sans attendre le


règlement de l’action administrative ou judiciaire sous réserve que les marchandises ne
soient pas passibles de confiscation ou susceptibles d'être présentées en tant que preuves
matérielles à un stade ultérieur de la procédure et que le déclarant acquitte les droits et
taxes et fournisse une garantie pour assurer le recouvrement de tous droits et taxes
supplémentaires exigibles ainsi que de toute pénalité dont il pourrait être passible.
16. Annexe générale/Chapitre 3

Abandon ou destruction des marchandises

3.44. Norme

Lorsque des marchandises n’ont pas encore obtenu la mainlevée pour la mise à la
consommation ou qu'elles ont été placées sous un autre régime douanier et qu’aucune
infraction n’a été relevée, la personne intéressée est dispensée du paiement des droits et
taxes ou doit pouvoir en obtenir le remboursement :

- lorsqu’à sa demande et selon la décision de la douane, ces marchandises sont


abandonnées au profit du Trésor public ou détruites ou traitées de manière à leur
ôter toute valeur commerciale sous le contrôle de la douane. Tous frais y relatifs
sont à la charge de la personne concernée;

- lorsque ces marchandises sont détruites ou irrémédiablement perdues par suite


d’accident ou de force majeure, à condition que cette destruction ou cette perte soit
dûment établie à la satisfaction de la douane;

- lorsqu'une partie des marchandises est manquante pour des raisons tenant à leur
nature, à condition que ce manque soit dûment établi à la satisfaction de la douane.

Les déchets et débris résultant, le cas échéant, de la destruction, sont assujettis, en


cas de mise à la consommation ou d’exportation, aux droits et taxes qui seraient applicables
à ces déchets et débris s’ils étaient importés ou exportés dans cet état.

3.45. Norme transitoire

Lorsque la douane procède à la vente de marchandises qui n’ont pas été déclarées
dans le délai prescrit ou pour lesquelles la mainlevée n’a pu être accordée bien qu’aucune
infraction n’ait été relevée, le produit de la vente, déduction faite des droits et taxes
applicables ainsi que de tous autres frais ou redevances encourus, est remis aux ayants
droit ou, lorsque cela n’est pas possible, tenu à la disposition de ceux-ci pendant un délai
déterminé.

x x
17. Annexe générale/Chapitre 4

CHAPITRE 4

DROITS ET TAXES

A. LIQUIDATION, RECOUVREMENT ET PAIEMENT DES DROITS ET TAXES

4.1. Norme

La législation nationale définit les conditions dans lesquelles les droits et taxes sont
exigibles.

4.2. Norme

Le délai accordé pour la liquidation des droits et taxes exigibles est précisé dans la
législation nationale. La liquidation est établie dès que possible après le dépôt de la
déclaration de marchandises ou à partir du moment où les droits et taxes deviennent
exigibles.

4.3. Norme

Les éléments qui servent de base pour la liquidation des droits et taxes et les
conditions dans lesquelles ils doivent être déterminés sont énoncés dans la législation
nationale.

4.4. Norme

Les taux des droits et taxes sont repris dans les publications officielles.

4.5. Norme

La législation nationale stipule le moment à retenir pour déterminer le taux des droits et
taxes.
18. Annexe générale/Chapitre 4

4.6. Norme

La législation nationale désigne les modes de paiement qui peuvent être utilisés pour
le paiement des droits et taxes.

4.7. Norme

La législation nationale précise la ou les personnes responsables du paiement des


droits et taxes.

4.8. Norme

La législation nationale détermine la date d’échéance ainsi que le lieu où le paiement


doit être effectué.

4.9. Norme

Lorsque la législation nationale précise que la date d’échéance peut être fixée après la
mainlevée des marchandises, cette date doit être située au moins dix jours après la main-
levée. Aucun intérêt n’est perçu pour la période écoulée entre la date de la mainlevée et la
date d’échéance.

4.10. Norme

La législation nationale fixe le délai pendant lequel la douane peut poursuivre le


recouvrement des droits et taxes qui n’ont pas été payés à la date d’échéance.

4.11. Norme

La législation nationale détermine le taux des intérêts de retard et les conditions dans
lesquelles ils sont appliqués lorsque les droits et taxes n’ont pas été payés à la date
d’échéance.
19. Annexe générale/Chapitre 4

4.12. Norme

Lorsque les droits et taxes ont été payés, une quittance constituant la preuve du
paiement est remise à l’auteur du paiement, à moins que le paiement ne soit prouvé d’une
autre manière.

4.13. Norme transitoire

La législation nationale fixe une valeur minimale ou un montant minimal de droits et


taxes ou les deux à la fois, en deçà desquels aucun droit ni taxe n'est perçu.

4.14. Norme

Lorsque la douane constate que des erreurs commises lors de l'établissement de la


déclaration de marchandises ou lors de la liquidation des droits et taxes occasionneront ou
ont occasionné la perception ou le recouvrement d'un montant de droits et taxes inférieur à
celui qui est légalement exigible, elle rectifie les erreurs et procède au recouvrement du
montant impayé. Toutefois, lorsque le montant en cause est inférieur au montant minimal
prescrit par la législation nationale, la douane ne procède pas à sa perception ou à son
recouvrement.

B. PAIEMENT DIFFERE DES DROITS ET TAXES

4.15. Norme

Lorsque la législation nationale prévoit le paiement différé des droits et taxes, elle
précise les conditions dans lesquelles cette facilité est accordée.

4.16. Norme

Le paiement différé est accordé, dans la mesure du possible, sans exiger des intérêts.

4.17. Norme

Le délai accordé pour le paiement différé des droits et taxes est d'au moins quatorze
jours.
20. Annexe générale/Chapitre 4

C. REMBOURSEMENT DES DROITS ET TAXES

4.18. Norme

Le remboursement est accordé lorsqu’il est établi que la prise en compte excédentaire
des droits et taxes résulte d’une erreur commise lors de la liquidation.

4.19. Norme

Le remboursement est accordé pour les marchandises importées ou exportées dont il


est reconnu, qu'au moment de l'importation ou de l'exportation, elles étaient défectueuses
ou, pour toute autre cause, non conformes aux caractéristiques prévues et sont renvoyées
au fournisseur ou à une autre personne désignée par ce dernier, à condition que :

- les marchandises soient réexportées dans un délai raisonnable, sans avoir fait
l'objet d'aucune ouvraison ni réparation et sans avoir été utilisées dans le pays
d'importation;

- les marchandises soient réimportées dans un délai raisonnable, sans avoir fait
l'objet d'aucune ouvraison ni réparation et sans avoir été utilisées dans le pays vers
lequel elles avaient été exportées.

Toutefois, l'utilisation des marchandises n'interdit pas le remboursement lorsqu'elle a


été indispensable pour constater leurs défauts ou tout autre fait motivant leur réexportation
ou réimportation.

Au lieu d’être réexportées ou réimportées, les marchandises peuvent être, selon la


décision de la douane, abandonnées au profit du Trésor public, ou détruites ou traitées de
manière à leur ôter toute valeur commerciale sous contrôle de la douane. Cet abandon ou
cette destruction ne doit entraîner aucun frais pour le Trésor public.

4.20. Norme transitoire

Lorsque la douane autorise que les marchandises qui ont été initialement déclarées
pour un régime douanier avec paiement de droits et taxes soient placées sous un autre
régime douanier, le remboursement est accordé pour les droits et taxes qui constituent une
prise en compte excédentaire par rapport au montant dû dans le cadre du nouveau régime.
21. Annexe générale/Chapitre 4

4.21. Norme

La décision concernant la demande de remboursement intervient et est notifiée par


écrit à la personne intéressée dans les meilleurs délais, et le remboursement de la prise en
compte excédentaire est effectué le plus tôt possible après que les éléments de la demande
ont été vérifiés.

4.22. Norme

Lorsqu’il est établi par la douane que la prise en compte excédentaire résulte d’une
erreur commise par la douane lors de la liquidation des droits et taxes, le remboursement est
effectué en priorité.

4.23. Norme

Lorsqu’il est fixé des délais au-delà desquels les demandes de remboursement ne sont
plus acceptées, ces délais doivent être suffisants pour tenir compte des circonstances
particulières aux différents cas dans lesquels le remboursement des droits et taxes est
susceptible d’être accordé.

4.24. Norme

Le remboursement n'est pas accordé lorsque le montant en cause est inférieur au


montant minimal fixé par la législation nationale.

x x
22. Annexe générale/Chapitre 5

CHAPITRE 5

GARANTIE

5.1. Norme

La législation nationale énumère les cas dans lesquels une garantie est exigée et
détermine les formes dans lesquelles la garantie doit être constituée.

5.2. Norme

La douane détermine le montant de la garantie.

5.3. Norme

Toute personne tenue de constituer une garantie doit pouvoir choisir l'une des formes
de garantie proposées, à condition qu'elle soit acceptable par la douane.

5.4. Norme

Lorsque la législation nationale le permet, la douane n’exige pas de garantie lorsqu’elle


est convaincue que l’intéressé remplira toutes ses obligations envers elle.

5.5. Norme

Lorsqu’une garantie est exigée pour assurer l’exécution des obligations résultant d’un
régime douanier, la douane accepte une garantie globale, notamment de la part de tout
déclarant qui déclare régulièrement des marchandises dans différents bureaux du territoire
douanier.
23. Annexe générale/Chapitre 5

5.6. Norme

Lorsqu’une garantie est exigée, le montant de cette garantie est aussi faible que
possible et, en ce qui concerne le paiement des droits et taxes, n’excède pas le montant
éventuellement exigible.

5.7. Norme

Lorsqu’une garantie a été constituée, la décharge de cette garantie est accordée le


plus rapidement possible après que la douane a estimé que les obligations qui ont nécessité
la mise en place de la garantie ont été dûment remplies.

x x
24. Annexe générale/Chapitre 6

CHAPITRE 6

CONTROLE DOUANIER

6.1. Norme

Toutes les marchandises, y compris les moyens de transport, qui sont introduites sur le
territoire douanier ou quittent celui-ci sont soumises au contrôle de la douane, qu’elles soient
passibles ou non de droits et taxes.

6.2. Norme

Les contrôles douaniers sont limités au minimum nécessaire pour assurer l’application
de la législation douanière.

6.3. Norme

Pour l’application des contrôles douaniers, la douane fait appel à la gestion des
risques.

6.4. Norme

La douane a recours à l’analyse des risques pour désigner les personnes et les
marchandises à examiner, y compris les moyens de transport, et l’étendue de cette
vérification.

6.5. Norme

La douane adopte, à l’appui de la gestion des risques, une stratégie qui consiste à
mesurer le degré d’application de la loi.
25. Annexe générale/Chapitre 6

6.6. Norme

Les systèmes de contrôle de la douane incluent les contrôles par audit.

6.7. Norme

La douane cherche à coopérer avec les autres administrations douanières et à


conclure des accords d’assistance mutuelle administrative pour améliorer les contrôles
douaniers.

6.8. Norme

La douane cherche à coopérer avec le commerce et à conclure des Protocoles


d’accord pour améliorer les contrôles douaniers.

6.9. Norme transitoire

La douane fait appel, dans toute la mesure possible, à la technologie de l’information et


au commerce électronique pour améliorer les contrôles douaniers.

6.10. Norme

La douane évalue les systèmes commerciaux des entreprises qui ont une incidence
sur les opérations douanières afin de s’assurer qu’ils sont conformes aux prescriptions
douanières.

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26. Annexe générale/Chapitre 7

CHAPITRE 7

APPLICATION DE LA TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION

7.1. Norme

La douane utilise la technologie de l’information à l’appui des opérations douanières


lorsque celle-ci est efficace et rentable tant pour la douane que pour le commerce. La
douane en fixe les conditions d’application.

7.2. Norme

Lorsque la douane adopte des systèmes informatiques, elle utilise les normes
pertinentes acceptées à l’échelon international.

7.3. Norme

La technologie de l’information est adoptée en concertation avec toutes les parties


directement intéressées, dans la mesure du possible.

7.4. Norme

Toute législation nationale nouvelle ou révisée prévoit :

- des méthodes de commerce électronique comme solution alternative aux


documents à établir sur papier;

- des méthodes d’authentification électronique ainsi que méthodes d’authentification


sur support papier;

- le droit pour la douane de détenir des renseignements pour ses propres besoins et,
le cas échéant, d’échanger ces renseignements avec d’autres administrations
douanières et avec toute autre partie agréée dans les conditions prévues par la loi
au moyen des techniques du commerce électronique.
x

x x
27. Annexe générale/Chapitre 8

CHAPITRE 8

RELATIONS ENTRE LA DOUANE ET LES TIERS

8.1. Norme

Les personnes intéressées ont la faculté de traiter avec la douane, soit directement,
soit par l’intermédiaire d'un tiers qu’elles désignent pour agir en leur nom.

8.2. Norme

La législation nationale précise les conditions dans lesquelles une personne peut agir
pour le compte d’une autre personne dans les relations de cette dernière avec la douane et
énonce notamment les responsabilités des tiers vis-à-vis de la douane pour ce qui est des
droits et taxes et des irrégularités éventuelles.

8.3. Norme

Les opérations douanières que la personne intéressée choisit d’effectuer pour son
propre compte ne font pas l’objet d’un traitement moins favorable, et ne sont pas soumises à
des conditions plus rigoureuses que les opérations qui sont effectuées par un tiers pour le
compte de la personne intéressée.

8.4. Norme

Toute personne désignée en qualité de tiers a, pour ce qui est des opérations à traiter
avec la douane, les mêmes droits que la personne qui l'a désignée.

8.5. Norme

La douane prévoit la participation des tiers aux consultations officielles qu’elle a avec le
commerce.
28. Annexe générale/Chapitre 8

8.6. Norme

La douane précise les circonstances dans lesquelles elle n’est pas disposée à traiter
avec un tiers.

8.7. Norme

La douane notifie par écrit au tiers toute décision de ne pas traiter avec lui.

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29. Annexe générale/Chapitre 9

CHAPITRE 9

RENSEIGNEMENTS ET DECISIONS COMMUNIQUES PAR LA DOUANE

A. RENSEIGNEMENTS DE PORTEE GENERALE

9.1. Norme

La douane fait en sorte que toute personne intéressée puisse se procurer sans
difficulté tous renseignements utiles de portée générale concernant la législation douanière.

9.2. Norme

Lorsque des renseignements déjà diffusés doivent être modifiés en raison


d'amendements apportés à la législation douanière ou aux dispositions ou prescriptions
administratives, la douane porte les nouveaux renseignements à la connaissance du public
dans un délai suffisant avant leur entrée en vigueur afin que les personnes intéressées
puissent en tenir compte, sauf lorsque leur publication anticipée n'est pas autorisée.

9.3. Norme transitoire

La douane utilise la technologie de l'information afin d'améliorer la communication des


renseignements.

B. RENSEIGNEMENTS SPECIFIQUES

9.4. Norme

A la demande de la personne intéressée, la douane fournit, de manière aussi rapide et


aussi exacte que possible, des renseignements relatifs aux points particuliers soulevés par
cette personne et concernant la législation douanière.
30. Annexe générale/Chapitre 9

9.5. Norme

La douane fournit non seulement les renseignements expressément demandés, mais


également tous autres renseignements pertinents qu'elle juge utile de porter à la
connaissance de la personne intéressée.

9.6. Norme

Lorsque la douane fournit des renseignements, elle veille à ne divulguer aucun


élément d’information de caractère privé ou confidentiel affectant la douane ou des tiers, à
moins que cette divulgation ne soit exigée ou autorisée par la législation nationale.

9.7. Norme

Lorsque la douane n’est pas en mesure de fournir des renseignements gratuitement, la


rémunération exigée est limitée au coût approximatif des services rendus.

C. DECISIONS

9.8. Norme

A la demande écrite de la personne concernée, la douane communique sa décision


par écrit, dans les délais fixés par la législation nationale. Lorsque cette décision est défavo-
rable à l’intéressé, celui-ci est informé des motifs de cette décision et de la possibilité
d’introduire un recours.

9.9. Norme

La douane communique des renseignements contraignants à la demande des


personnes intéressées, pour autant qu’elle dispose de tous les renseignements qu’elle juge
nécessaires.

x x
31. Annexe générale/Chapitre 10

CHAPITRE 10

RECOURS EN MATIERE DOUANIERE

A. DROIT DE RECOURS

10.1. Norme

La législation nationale prévoit un droit de recours en matière douanière.

10.2. Norme

Toute personne directement concernée par une décision ou une omission de la


douane dispose d’un droit de recours.

10.3. Norme

La personne directement concernée par une décision ou une omission de la douane


est informée, après qu'elle en a fait la demande à la douane, des raisons ayant motivé ladite
décision ou omission dans les délais fixés par la législation nationale. Elle peut alors décider
d’introduire ou non un recours.

10.4. Norme

La législation nationale prévoit le droit de former un premier recours devant la douane.

10.5. Norme

Lorsqu’un recours introduit devant la douane est rejeté, le requérant a le droit


d’introduire un nouveau recours devant une autorité indépendante de l’administration des
douanes.
32. Annexe générale/Chapitre 10

10.6. Norme

En dernière instance, le requérant dispose d’un droit de recours devant une autorité
judiciaire.

B. FORME ET MOTIFS DU RECOURS

10.7. Norme

Le recours est introduit par écrit; il est motivé.

10.8. Norme

Un délai de recours contre une décision de la douane est fixé et ce délai doit être
suffisant pour permettre au requérant d’étudier la décision contestée et de préparer le
recours.

10.9. Norme

Lorsqu’un recours est introduit auprès de la douane, celle-ci n’exige pas d’office que
les éléments de preuve éventuels soient déposés au moment de l’introduction du recours,
mais elle accorde, lorsqu’il y a lieu, un délai raisonnable à cet effet.
33. Annexe générale/Chapitre 10

C. EXAMEN DU RECOURS

10.10. Norme

La douane statue sur le recours et notifie sa décision au requérant par écrit, dès que
possible.

10.11. Norme

Lorsqu’un recours adressé à la douane est rejeté, cette dernière notifie également au
requérant, par écrit, les raisons qui motivent sa décision, et l’informe de son droit d’introduire
éventuellement un nouveau recours devant une autorité administrative ou indépendante, en
lui précisant, le cas échéant, le délai avant l’expiration duquel ce nouveau recours doit être
introduit.

10.12. Norme

Lorsqu’il a été fait droit au recours, la douane se conforme à sa décision ou au


jugement des autorités indépendantes ou judiciaires dès que possible, sauf lorsqu’elle
introduit elle-même un recours à l’égard de ce jugement.

x x
ANNEXES SPECIFIQUES
ANNEXES SPECIFIQUES

TABLE DES MATIERES

Annexe A Arrivée des marchandises sur le territoire douanier


Chapitre 1 Formalités douanières antérieures au dépôt de la déclaration de marchandises
Chapitre 2 Dépôt temporaire des marchandises

Annexe B Importation
Chapitre 1 Mise à la consommation
Chapitre 2 Réimportation en l'état
Chapitre 3 Admission en franchise des droits et taxes à l'importation

Annexe C Exportation
Chapitre 1 Exportation à titre définitif

Annexe D Entrepôts de douane et zones franches


Chapitre 1 Entrepôts de douane
Chapitre 2 Zones franches

Annexe E Transit
Chapitre 1 Transit douanier
Chapitre 2 Transbordement
Chapitre 3 Transport de marchandises par cabotage

Annexe F Transformation
Chapitre 1 Perfectionnement actif
Chapitre 2 Perfectionnement passif
Chapitre 3 Drawback
Chapitre 4 Transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation

Annexe G Admission temporaire


Chapitre 1 Admission temporaire

Annexe H Infractions
Chapitre 1 Infractions douanières

Annexe J Procédures spéciales


Chapitre 1 Voyageurs
Chapitre 2 Trafic postal
Chapitre 3 Moyens de transport à usage commercial
Chapitre 4 Produits d'avitaillement
Chapitre 5 Envois de secours

Annexe K Origine
Chapitre 1 Règles d'origine
Chapitre 2 Preuves documentaires de l'origine
Chapitre 3 Contrôle des preuves documentaires de l'origine
Annexe spécifique A

Arrivée des marchandises sur le


territoire douanier
Annexe spécifique A

Chapitre 1

Formalités douanières antérieures au


dépôt de la déclaration de
marchandises
A.1/1. Annexe spécifique A/Chapitre 1

Annexe spécifique A

Chapitre 1

Formalités antérieures au dépôt de la déclaration de marchandises

Définitions

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "déclaration de chargement" : les renseignements transmis avant ou au moment


E1. de l’arrivée ou du départ d’un moyen de transport à usage commercial, qui
contiennent les données exigées par la douane en ce qui concerne le chargement
introduit sur le territoire douanier ou quittant celui-ci;

F2./ "formalités douanières antérieures au dépôt de la déclaration de


E3. marchandises" : l’ensemble des opérations à effectuer par la personne intéressée
et par la douane depuis l’introduction des marchandises sur le territoire douanier
jusqu’au moment où elles sont placées sous un régime douanier;

F3./ "transporteur" : la personne qui transporte effectivement les marchandises ou qui


E2. a le commandement ou la responsabilité du moyen de transport.

Principes

1. Norme

Les formalités douanières antérieures au dépôt de la déclaration de marchandises sont


régies par les dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure où elles s’appliquent, par
les dispositions de l’Annexe générale.
A.1/2. Annexe spécifique A/Chapitre 1

2. Pratique recommandée

Les formalités douanières antérieures au dépôt de la déclaration de marchandises


devraient être appliquées sans égard au pays d’origine ou de provenance des
marchandises.

Introduction des marchandises sur le territoire douanier

a) Lieux d’introduction des marchandises sur le territoire douanier

3. Norme

La législation nationale désigne les lieux d’introduction des marchandises sur le


territoire douanier. La douane désigne les itinéraires à suivre pour acheminer les
marchandises directement au bureau de douane ou dans tout autre lieu désigné par elle,
uniquement lorsqu'elle l'estime nécessaire pour les besoins du contrôle. Pour déterminer
ces lieux et itinéraires, il est tenu compte notamment des nécessités du commerce.

Cette norme ne s’applique pas aux marchandises transportées par des navires ou des
avions qui empruntent le territoire douanier sans faire escale dans un port ou un aéroport du
territoire douanier.

b) Obligations du transporteur

4. Norme

La douane confie au transporteur la responsabilité de s’assurer que toutes les


marchandises sont reprises dans la déclaration de chargement ou sont signalées à
l’attention de la douane de toute autre manière autorisée.
A.1/3. Annexe spécifique A/Chapitre 1

5. Norme

L’introduction de marchandises sur le territoire douanier comporte pour le transporteur


l’obligation de les conduire directement, en empruntant, le cas échéant, les itinéraires
déterminés, et sans retard, à un bureau de douane ou en un autre lieu désignés par la
douane, sans rompre les scellements douaniers et sans modifier la nature ou l’emballage
des marchandises.

Cette norme ne s’applique pas aux marchandises transportées par des navires ou des
avions qui empruntent le territoire douanier sans faire escale dans un port ou un aéroport du
territoire douanier.

6. Norme

Lorsque le transport des marchandises du lieu de leur introduction sur le territoire


douanier au bureau de douane ou en un autre lieu désignés est interrompu par suite
d’accident ou de force majeure, le transporteur est tenu de prendre toutes les dispositions
raisonnables pour éviter que les marchandises ne circulent dans des conditions non
autorisées et d’informer les autorités douanières ou les autres autorités compétentes de la
nature de l’accident ou des autres circonstances qui ont interrompu le transport.

Présentation des marchandises à la douane

a) Documentation

7. Pratique recommandée

Lorsque le bureau de douane auquel les marchandises doivent être présentées n’est
pas situé au lieu d’introduction des marchandises sur le territoire douanier, la douane devrait
exiger le dépôt des documents auprès de la douane de ce lieu uniquement lorsqu’elle
l’estime nécessaire aux fins des contrôles.
A.1/4. Annexe spécifique A/Chapitre 1

8. Norme

Lorsque la douane exige un document pour la présentation des marchandises à la


douane, elle accepte que ce document ne contienne pas d’autres renseignements que ceux
qui sont nécessaires pour identifier les marchandises et le moyen de transport.

9. Pratique recommandée

La douane devrait limiter les renseignements exigés à ceux figurant dans les
documents habituels du transporteur et devrait s’appuyer, à cet égard, sur les exigences
prévues par les accords internationaux pertinents en matière de transport.

10. Pratique recommandée

La douane devrait normalement accepter la déclaration de chargement comme seul


document exigé pour la présentation des marchandises.

11. Pratique recommandée

Le bureau de douane responsable de l’acceptation des documents exigés pour la


présentation des marchandises devrait également être habilité à accepter la déclaration de
marchandises.

12. Pratique recommandée

Lorsque les documents présentés à la douane sont établis dans une langue dont
l’utilisation n’est pas admise à cet effet ou dans une langue qui n’est pas une langue du pays
où les marchandises sont introduites, la douane ne devrait pas systématiquement exiger une
traduction des mentions portées sur ces documents.
A.1/5. Annexe spécifique A/Chapitre 1

b) Arrivée en dehors des heures de service

13. Norme

La douane précise les dispositions que le transporteur doit prendre, en cas d’arrivée au
bureau de douane en dehors des heures de service, pour éviter que les marchandises ne
circulent dans des conditions non autorisées sur le territoire douanier.

14. Pratique recommandée

A la demande du transporteur, et pour des raisons jugées valables par la douane,


celle-ci devrait, dans la mesure du possible, permettre que les formalités douanières
antérieures au dépôt de la déclaration de marchandises soient accomplies en dehors des
heures d’ouverture fixées par l’administration des douanes.

Déchargement

a) Lieux de déchargement

15. Norme

La législation nationale détermine les emplacements où le déchargement est autorisé.

16. Pratique recommandée

A la demande de la personne intéressée, et pour des raisons jugées valables par la


douane, celle-ci devrait permettre que le déchargement soit effectué en dehors des
emplacements autorisés à cet effet.
A.1/6. Annexe spécifique A/Chapitre 1

b) Commencement du déchargement

17. Norme

Le commencement du déchargement est autorisé le plus tôt possible après l’arrivée du


moyen de transport au lieu de déchargement.

18. Pratique recommandée

A la demande de la personne intéressée, et pour des raisons jugées valables par la


douane, celle-ci devrait, dans la mesure du possible, autoriser le déchargement en dehors
des heures d’ouverture fixées par l’administration des douanes.

Frais

19. Norme

Les frais à percevoir par la douane en ce qui concerne :

- l’accomplissement des formalités antérieures au dépôt de la déclaration de


marchandises en dehors des heures d’ouverture fixées par la douane;

- le déchargement des marchandises en dehors des emplacements autorisés à cet


effet; ou

- le déchargement des marchandises en dehors des heures d’ouverture fixées par


la douane;

se limitent au coût approximatif des services rendus.

x x
Annexe spécifique A

Chapitre 2

Dépôt temporaire des marchandises


A.2/1. Annexe spécifique A/Chapitre 2

Annexe spécifique A

Chapitre 2

Dépôt temporaire des marchandises

Définitions

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "déclaration de chargement" : les renseignements transmis avant ou au moment


E1. de l’arrivée ou du départ d’un moyen de transport à usage commercial, qui
contiennent les données exigées par la douane en ce qui concerne le chargement
introduit sur le territoire douanier ou quittant celui-ci;

F2./ "dépôt temporaire des marchandises" : le stockage temporaire des


E2. marchandises sous le contrôle de la douane, dans des locaux et des
emplacements clôturés ou non, désignés par la douane (ci-après dénommés
dépôts temporaires), en attendant le dépôt de la déclaration de marchandises.

Principes

1. Norme

Le dépôt temporaire des marchandises est régi par les dispositions du présent
Chapitre et, dans la mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.

2. Norme

La douane autorise la création de dépôts temporaires des marchandises lorsqu’elle les


juge nécessaires pour répondre aux besoins du commerce.
A.2/2. Annexe spécifique A/Chapitre 2

3. Pratique recommandée

Le dépôt temporaire devrait être autorisé pour toutes les marchandises, quels que
soient leur quantité, leur pays d’origine ou leur pays de provenance. Toutefois, les
marchandises qui présentent un danger ou sont susceptibles d’altérer les autres
marchandises ou exigent des installations particulières, ne devraient être admises que dans
les dépôts temporaires spécialement équipés et désignés par les autorités compétentes pour
les recevoir.

Documentation

4. Norme

Le seul document à exiger pour placer les marchandises en dépôt temporaire est le
document descriptif utilisé lorsqu’elles sont présentées à la douane.

5. Pratique recommandée

La douane devrait accepter la déclaration de chargement ou un autre document


commercial comme seul document exigé pour placer les marchandises en dépôt temporaire,
à condition que toutes les marchandises mentionnées sur cette déclaration de chargement
ou cet autre document commercial soient placées en dépôt temporaire.

Gestion des dépôts temporaires

6. Norme

Les exigences relatives à la construction, à l’aménagement et à la gestion des dépôts


temporaires, les dispositions applicables au stockage des marchandises et à la tenue des
inventaires et de la comptabilité ainsi que les conditions dans lesquelles s’exerce le contrôle
de la douane sont fixées par la douane.
A.2/3. Annexe spécifique A/Chapitre 2

Opérations autorisées

7. Norme

Les opérations normalement requises pour conserver en l’état les marchandises


placées en dépôt temporaire sont autorisées par la douane, pour des raisons jugées
valables par cette dernière.

8. Pratique recommandée

Les marchandises placées en dépôt temporaire devraient pouvoir, pour des raisons
jugées valables par la douane, faire l’objet des opérations usuelles destinées à faciliter leur
enlèvement du dépôt temporaire et leur acheminement ultérieur.

Durée du séjour en dépôt temporaire

9. Norme

Lorsque la législation nationale prévoit un délai limite pour le dépôt temporaire, ce délai
doit être suffisant pour permettre à l’importateur d’accomplir les formalités nécessaires au
placement des marchandises sous un autre régime douanier.

10. Pratique recommandée

A la demande de la personne intéressée, et pour des raisons jugées valables par la


douane, celle-ci devrait proroger le délai fixé initialement.
A.2/4. Annexe spécifique A/Chapitre 2

Marchandises détériorées ou endommagées

11. Pratique recommandée

Les marchandises détériorées, avariées ou endommagées par suite d’accident ou de


force majeure avant leur sortie du dépôt temporaire, devraient pouvoir être dédouanées
comme si elles avaient été importées dans l’état où elles se trouvent, à condition que les
faits soient dûment établis à la satisfaction de la douane.

Sortie du dépôt temporaire

12. Norme

Toute personne ayant le droit de disposer des marchandises peut les retirer du dépôt
temporaire, sous réserve qu’il soit satisfait aux conditions et formalités applicables dans
chaque cas.

13. Norme

La législation nationale fixe la procédure à suivre dans les cas où les marchandises ne
sont pas retirées du dépôt temporaire dans le délai prescrit.

x x
Annexe spécifique B

Importation
Annexe spécifique B

Chapitre 1

Mise à la consommation
B.1/1. Annexe spécifique B/Chapitre 1

Annexe spécifique B

Chapitre 1

Mise à la consommation

Définitions

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "marchandises en libre circulation" : les marchandises dont il peut être disposé
E2. sans restrictions du point de vue de la douane;

F2./ "mise à la consommation" : le régime douanier qui permet aux marchandises


E1. importées d'être mises en libre circulation dans le territoire douanier lors de
l'acquittement des droits et taxes à l'importation éventuellement exigibles et de
l'accomplissement de toutes les formalités douanières nécessaires.

Principe

1. Norme

La mise à la consommation est régie par les dispositions du présent Chapitre et, dans
la mesure où elles s'appliquent, par les dispositions de l'Annexe générale.
B.1/2. Annexe spécifique B/Chapitre 1

Documentation

2. Pratique recommandée

La législation nationale devrait prévoir que les marchandises peuvent être déclarées
sous une forme autre que la déclaration de marchandises de modèle standard, à condition
qu'elle contienne les données requises afférentes aux marchandises destinées à être mises
à la consommation.

x x
Annexe spécifique B

Chapitre 2

Réimportation en l'état
B.2/1. Annexe spécifique B/Chapitre 2

Annexe spécifique B

Chapitre 2

Réimportation en l'état

Définitions

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "marchandises en libre circulation" : les marchandises dont il peut être disposé
E4. sans restrictions du point de vue de la douane;

F2./ "marchandises exportées avec réserve de retour" : les marchandises qui sont
E3. désignées par le déclarant comme devant être réimportées et à l’égard desquelles
des mesures d’identification peuvent être prises par la douane en vue de faciliter
leur réimportation en l’état;

F3./ "mise à la consommation" : le régime douanier qui permet aux marchandises


E1. importées d'être mises en libre circulation dans le territoire douanier lors de
l’acquittement des droits et taxes à l’importation éventuellement exigibles et de
l’accomplissement de toutes les formalités douanières nécessaires;

F4./ "réimportation en l’état" : le régime douanier qui permet de mettre à la


E5. consommation, en franchise des droits et taxes à l’importation, des marchandises
qui ont été exportées, à condition qu’elles n’aient subi à l’étranger aucune
transformation, ouvraison ou réparation et à condition que toutes les sommes
exigibles en raison d’un remboursement, d’une remise ou d’une suspension des
droits et taxes ou de toute subvention ou autre montant accordé à l’occasion de
l’exportation, soient acquittées. Les marchandises qui peuvent bénéficier d’une
réimportation en l’état peuvent être des marchandises qui se trouvaient en libre
circulation ou constituaient des produits compensateurs;
B.2/2. Annexe spécifique B/Chapitre 2

F5./ "produits compensateurs" : les produits résultant de la transformation, de


E2. l’ouvraison ou de la réparation des marchandises pour lesquelles l’utilisation du
régime du perfectionnement actif a été autorisée.

Principe

1. Norme

La réimportation en l’état est régie par les dispositions du présent Chapitre et, dans la
mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.

Champ d'application

2. Norme

La réimportation en l’état est accordée même si une partie seulement des


marchandises exportées est réimportée.

3. Norme

Lorsque les circonstances le justifient, la réimportation en l’état est accordée même si


les marchandises sont réimportées par une personne autre que celle qui les avait exportées.

4. Norme

La réimportation en l’état n’est pas refusée pour le motif que les marchandises ont été
utilisées, endommagées ou détériorées pendant leur séjour à l’étranger.
B.2/3. Annexe spécifique B/Chapitre 2

5. Norme

La réimportation en l’état n’est pas refusée pour le motif que les marchandises ont subi
pendant leur séjour à l’étranger, des opérations nécessaires à leur maintien en bon état de
conservation ou à leur entretien, à condition toutefois que leur valeur ne soit pas devenue,
du fait de ces opérations, supérieure à celle qu’elles avaient au moment de leur exportation.

6. Norme

La réimportation en l’état n’est pas réservée à des marchandises qui sont importées
directement de l’étranger, mais elle est également accordée à des marchandises déjà
placées sous un autre régime douanier.

7. Norme

La réimportation en l’état n’est pas refusée pour le motif que les marchandises ont été
exportées sans réserve de retour.

Délai pour la réimportation en l'état

8. Norme

Lorsqu'un délai est fixé, au-delà duquel la réimportation en l'état n'est plus susceptible
d'être accordée, ce délai doit être suffisant pour tenir compte des circonstances particulières
propres à chaque cas.

Bureaux de douane compétents

9. Norme

La douane exige la présentation des marchandises réimportées en l'état au même


bureau de douane que celui par lequel elles ont été exportées uniquement lorsque cette
présentation est susceptible de faciliter la réimportation.
B.2/4. Annexe spécifique B/Chapitre 2

Déclaration de marchandises

10. Norme

Aucune déclaration de marchandises écrite n’est exigée pour la réimportation en l’état


des emballages, des conteneurs, des palettes et des moyens de transport à usage
commercial qui sont en cours d’utilisation pour le transport international de marchandises,
sous réserve qu’il soit établi à la satisfaction de la douane, que les emballages, les
conteneurs, les palettes et les moyens de transport à usage commercial se trouvaient en
libre circulation lors de l’exportation.

Marchandises exportées avec réserve de retour

11. Norme

La douane autorise, à la demande du déclarant, que les marchandises soient


exportées avec réserve de retour et prend les mesures nécessaires en vue de faciliter leur
réimportation en l’état.

12. Norme

La douane fixe les conditions à remplir aux fins de l’identification des marchandises
exportées avec réserve de retour. A cet effet, elle tient compte de la nature des marchan-
dises et de l’importance des intérêts en jeu.

13. Pratique recommandée

Les marchandises exportées avec réserve de retour devraient bénéficier de la


suspension des droits et taxes à l’exportation éventuellement applicables.
B.2/5. Annexe spécifique B/Chapitre 2

14. Norme

A la demande de la personne intéressée, la douane permet que l’exportation avec


réserve de retour soit convertie en une exportation définitive, pour autant qu’il soit satisfait
aux conditions et formalités applicables dans ce cas.

15. Pratique recommandée

Lorsqu’une même marchandise est destinée à être fréquemment exportée avec


réserve de retour et réimportée en l’état, la douane devrait permettre, à la demande du
déclarant, que la déclaration d’exportation avec réserve de retour qui est déposée lors de la
première exportation, soit rendue valable pour couvrir les réimportations et les exportations
ultérieures de la marchandise pendant une période déterminée.

x x
Annexe spécifique B

Chapitre 3

Admission en franchise des droits et


taxes à l'importation
B.3/1. Annexe spécifique B/Chapitre 3

Annexe spécifique B

Chapitre 3

Admission en franchise des droits et taxes à l'importation

Définitions

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "admission en franchise des droits et taxes à l’importation" : la mise à la


E2. consommation de marchandises en exonération des droits et taxes à l’importation,
indépendamment de leur classement tarifaire normal ou du montant des droits et
taxes dont elles sont normalement passibles, pour autant qu’elles soient importées
dans des conditions déterminées et dans un but défini;

F2./ "mise à la consommation" : le régime douanier qui permet aux marchandises


E1. importées d'être mises en libre circulation dans le territoire douanier lors de
l’acquittement des droits et taxes à l’importation éventuellement exigibles et de
l’accomplissement de toutes les formalités douanières nécessaires.

Principe

1. Norme

L’admission en franchise des droits et taxes à l’importation des marchandises


destinées à la mise à la consommation est régie par les dispositions du présent Chapitre et,
dans la mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
B.3/2. Annexe spécifique B/Chapitre 3

Champ d'application

2. Norme

La législation nationale énumère les cas dans lesquels l’admission en franchise des
droits et taxes à l’importation est accordée.

3. Norme

L’admission en franchise des droits et taxes à l’importation n’est pas limitée aux
marchandises qui sont importées directement de l’étranger, mais est également autorisée
pour des marchandises déjà placées sous un autre régime douanier.

4. Pratique recommandée

L’admission en franchise des droits et taxes à l’importation devrait être accordée sans
égard au pays d’origine ou de provenance des marchandises, sauf lorsque des instruments
internationaux prévoient une clause de réciprocité.

5. Norme

La législation nationale énumère les cas dans lesquels l’admission en franchise des
droits et taxes à l’importation est subordonnée à une autorisation préalable et désigne les
autorités habilitées à délivrer cette autorisation. Ces cas sont aussi peu nombreux que
possible.

6. Pratique recommandée

Les Parties contractantes devraient accorder l’admission en franchise des droits et


taxes à l’importation aux marchandises visées dans les instruments internationaux, dans les
conditions qui y sont prévues, et devraient examiner attentivement la possibilité d’adhérer à
ces instruments internationaux.
B.3/3. Annexe spécifique B/Chapitre 3

7. Pratique recommandée

L’admission en franchise des droits et taxes à l’importation, sans prohibition ni


restriction de caractère économique, devrait être accordée aux marchandises ci-après, dans
les conditions indiquées et sous réserve du respect de toute autre prescription prévue à cette
fin par la législation nationale :

a) substances thérapeutiques d'origine humaine et réactifs pour la détermination des


groupes sanguins et tissulaires, lorsqu’ils sont destinés à des organismes ou à des
laboratoires agréés par les autorités compétentes;

b) échantillons sans valeur commerciale qui sont considérés par la douane comme
étant de valeur négligeable et qui ne sont utilisés que pour rechercher des
commandes de marchandises du genre de celles qu’ils représentent;

c) biens mobiliers, à l’exclusion des matériels de caractère industriel, commercial ou


agricole, destinés à l’usage personnel ou professionnel d’une personne ou des
membres de sa famille, qui sont amenés dans le pays en même temps que cette
personne ou à un autre moment aux fins du transfert de sa résidence dans ce
pays;

d) biens recueillis par voie de succession par une personne ayant, à la date du décès
du défunt, sa résidence principale dans le pays d’importation, à condition que ces
biens aient été affectés à l’usage personnel du défunt;

e) cadeaux personnels, à l’exclusion de l’alcool, des boissons alcoolisées et des


tabacs, dont la valeur ne dépasse pas une valeur totale fixée par la législation
nationale sur la base des prix de détail;

f) marchandises telles que denrées alimentaires, médicaments, vêtements et


couvertures qui constituent des dons adressés à des organismes charitables ou
philanthropiques agréés et qui sont destinés à être distribués gratuitement par ces
organismes ou sous leur contrôle à des personnes nécessiteuses;

g) récompenses décernées à des personnes ayant leur résidence dans le pays


d’importation, sous réserve du dépôt des documents justificatifs jugés nécessaires
par la douane;

h) matériels destinés à la construction, l’entretien ou la décoration de cimetières


militaires; cercueils, urnes funéraires et objets d’ornement funéraires importés par
des organisations agréées par les autorités compétentes;

ij) documents, formulaires, publications, rapports et autres articles sans valeur


commerciale désignés par la législation nationale;

k) objets religieux utilisés dans l’exercice du culte; et


B.3/4. Annexe spécifique B/Chapitre 3

l) produits importés en vue de subir des essais, à condition que les quantités ne
dépassent pas celles strictement nécessaires aux essais et que les produits soient
entièrement consommés au cours des essais ou que les produits non consommés
soient réexportés ou traités, sous le contrôle de la douane, de manière à leur ôter
toute valeur commerciale.

x x
Annexe spécifique C

Exportation
Annexe spécifique C

Chapitre 1

Exportation à titre définitif


C.1/1. Annexe spécifique C/Chapitre 1

Annexe spécifique C

Chapitre 1

Exportation à titre définitif

Définition

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "exportation à titre définitif" : le régime douanier applicable aux marchandises


E1. en libre circulation qui quittent le territoire douanier et qui sont destinées à
demeurer définitivement en dehors de celui-ci.

Principe

1. Norme

L'exportation à titre définitif est régie par les dispositions du présent Chapitre et, dans
la mesure où elles s'appliquent, par les dispositions de l'Annexe générale.

Documentation

2. Pratique recommandée

La législation nationale devrait prévoir que les marchandises puissent être déclarées
sous une forme autre que la déclaration de marchandises de modèle standard, à condition
qu'elle contienne les données requises afférentes aux marchandises à exporter à titre
définitif.
C.1/2. Annexe spécifique C/Chapitre 1

Preuve de l'arrivée à destination

3. Norme

La douane n'exige pas systématiquement une preuve de l'arrivée des marchandises en


pays étranger.

x x
Annexe spécifique D

Entrepôts de douane et
zones franches
Annexe spécifique D

Chapitre 1

Entrepôts de douane
D.1/1. Annexe spécifique D/Chapitre 1

Annexe spécifique D

Chapitre 1

Entrepôts de douane

Définition

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "régime de l'entrepôt de douane" : le régime douanier en application duquel les


E1. marchandises importées sont stockées sous contrôle de la douane dans un lieu
désigné à cet effet (entrepôt de douane) sans paiement des droits et taxes à
l'importation.

Principe

1. Norme

Le régime de l'entrepôt de douane est régi par les dispositions du présent Chapitre et,
dans la mesure où elles s'appliquent, par les dispositions de l'Annexe générale.

Catégories d'entrepôts de douane

2. Norme

La législation nationale prévoit des entrepôts de douane ouverts à toute personne qui a
le droit de disposer des marchandises (entrepôts de douane publics).
D.1/2. Annexe spécifique D/Chapitre 1

3. Norme

La législation nationale prévoit des entrepôts de douane réservés à l'usage exclusif de


certaines personnes déterminées (entrepôts de douane privés) lorsque les nécessités
particulières du commerce le justifient.

Etablissement, gestion et contrôle

4. Norme

La douane fixe les exigences relatives à l'établissement, à la conception et à la gestion


des entrepôts de douane ainsi que les mesures prises en vue du contrôle de la douane.

Les mesures prises en matière de stockage des marchandises dans les entrepôts de
douane, d'inventaire et de comptabilité sont soumises à l'agrément de la douane.

Admission des marchandises

5. Pratique recommandée

Devraient être admises dans les entrepôts de douane publics, les marchandises
importées de toute espèce, passibles de droits et taxes à l’importation ou soumises à des
prohibitions ou restrictions autres que celles :

- fondées sur des considérations de moralité ou d’ordre publics, de sécurité publique,


d’hygiène ou de santé publiques ou sur des considérations d’ordre vétérinaire ou
phytosanitaire, ou

- se rapportant à la protection des brevets, marques de fabrique et droits d’auteur et


de reproduction,

quels que soient leur quantité ou leur pays d’origine, de provenance ou de destination.

Les marchandises qui présentent un danger, sont susceptibles d’altérer les autres
marchandises ou exigent des installations particulières ne devraient être admises que dans
des entrepôts de douane spécialement aménagés pour les recevoir.
D.1/3. Annexe spécifique D/Chapitre 1

6. Norme

La douane désigne les catégories de marchandises pouvant être admises en entrepôt


de douane privé.

7. Pratique recommandée

Les marchandises qui, du fait de leur exportation, bénéficient du remboursement des


droits et taxes à l’importation, peuvent être admises en entrepôt de douane en vue de
bénéficier immédiatement de ce remboursement, à condition qu’elles soient destinées à être
exportées ultérieurement.

8. Pratique recommandée

Les marchandises qui ont été placées sous le régime de l'admission temporaire
peuvent être admises en entrepôt de douane, en suspension ou en apurement de ce régime,
en vue de leur exportation ultérieure ou de toute autre destination admise.

9. Pratique recommandée

Lorsqu’elles sont destinées à l’exportation, les marchandises qui sont passibles de


droits ou de taxes internes ou qui les ont supportés, peuvent être admises en entrepôt de
douane afin d’obtenir l’exonération ou le remboursement de ces droits et taxes internes, à
condition que ces marchandises soient destinées à être exportées ultérieurement.
D.1/4. Annexe spécifique D/Chapitre 1

Opérations autorisées

10. Norme

Toute personne ayant le droit de disposer des marchandises entreposées est


autorisée, pour des raisons jugées valables par la douane :

a) à les examiner;

b) à en prélever des échantillons moyennant paiement, le cas échéant, des droits et


taxes à l’importation;

c) à effectuer les opérations nécessaires pour en assurer la conservation; et

d) à effectuer toute autre manipulation normale nécessaire pour améliorer leur


présentation ou leur qualité marchande ou les conditionner pour le transport, telles
que la division ou la réunion de colis, l’assortiment et le classement des
marchandises, le changement d’emballage.

Durée de séjour

11. Norme

La douane fixe la durée maximale d'entreposage en fonction des besoins du


commerce et, dans le cas de marchandises non périssables, ne fixe pas de délai inférieur à
un an.

Cession

12. Norme

Les marchandises entreposées doivent pouvoir faire l'objet de cessions.


D.1/5. Annexe spécifique D/Chapitre 1

Détérioration des marchandises

13. Norme

Les marchandises détériorées ou avariées par suite d'accident ou de force majeure


pendant qu'elles se trouvent sous le régime de l'entrepôt de douane doivent pouvoir être
déclarées pour la mise à la consommation comme si elles avaient été importées dans l'état
où elles se trouvent, à condition que la détérioration ou l'avarie soit dûment établie à la
satisfaction de la douane.

Retrait des marchandises

14. Norme

Toute personne ayant le droit de disposer des marchandises est autorisée à les retirer
de l'entrepôt de douane en tout ou en partie, pour les transférer dans un autre entrepôt de
douane ou les placer sous un autre régime douanier, sous réserve qu'il soit satisfait aux
conditions et formalités applicables dans chacun de ces cas.

15. Norme

La législation nationale fixe la procédure à suivre dans les cas où les marchandises ne
sont pas retirées de l'entrepôt de douane dans le délai prescrit.

Fermeture d'un entrepôt de douane

16. Norme

En cas de fermeture d’un entrepôt de douane, les personnes intéressées doivent


disposer d’un délai suffisant pour transférer leurs marchandises dans un autre entrepôt de
douane ou les placer sous un autre régime douanier, sous réserve qu’il soit satisfait aux
conditions et formalités applicables dans chacun de ces cas.

x x
Annexe spécifique D

Chapitre 2

Zones franches
D.2/1. Annexe spécifique D/Chapitre 2

Annexe spécifique D

Chapitre 2

Zones franches

Définition

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "zone franche" : une partie du territoire d'une Partie contractante dans laquelle les
E1. marchandises qui y sont introduites sont généralement considérées comme n'étant
pas sur le territoire douanier au regard des droits et taxes à l'importation.

Principe

1. Norme

Les prescriptions douanières applicables aux zones franches sont régies par les
dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure où elles s'appliquent, par les dispositions
de l'Annexe générale.

Etablissement et contrôle

2. Norme

La législation nationale précise les conditions dans lesquelles les zones franches
peuvent être créées; elle détermine les catégories de marchandises susceptibles d’y être
admises et précise la nature des opérations auxquelles les marchandises peuvent être
soumises pendant leur séjour en zone franche.
D.2/2. Annexe spécifique D/Chapitre 2

3. Norme

La douane énonce les conditions d'exercice du contrôle de la douane, y compris les


exigences en matière de conception, construction et aménagement des zones franches.

4. Norme

La douane a le droit d'effectuer à tout moment un contrôle des marchandises détenues


dans une zone franche.

Admission des marchandises

5. Norme

L'admission de marchandises dans une zone franche est autorisée non seulement
pour les marchandises qui sont introduites directement depuis l'étranger mais également
pour les marchandises qui proviennent du territoire douanier de la Partie contractante
concernée.

6. Pratique recommandée

L'admission dans une zone franche de marchandises en provenance de l'étranger ne


doit pas être refusée pour la raison que les marchandises à introduire sont soumises à des
prohibitions ou restrictions autres que celles :

- fondées sur des considérations de moralité ou d'ordre publics, de sécurité publique,


d'hygiène ou de santé publiques ou sur des considérations d'ordre vétérinaire ou
phytosanitaire, ou

- se rapportant à la protection des brevets, marques de fabrique, et droits d'auteur et


de reproduction,

quels que soient leur pays d'origine, de provenance ou de destination.

Les marchandises qui présentent un danger, sont susceptibles d'altérer les autres
marchandises ou exigent des installations particulières ne devraient être admises que dans
des zones franches spécialement aménagées pour les recevoir.
D.2/3. Annexe spécifique D/Chapitre 2

7. Norme

Les marchandises admissibles dans une zone franche qui, du fait de leur exportation,
bénéficient de l'exonération ou du remboursement des droits et taxes à l'importation,
bénéficient de cette exonération ou de ce remboursement immédiatement après qu'elles ont
été introduites dans la zone franche.

8. Norme

Les marchandises admissibles dans une zone franche qui, du fait de leur exportation,
bénéficient de l'exonération ou du remboursement de droits ou de taxes internes, bénéficient
de cette exonération ou de ce remboursement après qu'elles ont été introduites dans la zone
franche.

9. Pratique recommandée

La douane ne devrait pas exiger de déclaration de marchandises pour les marchan-


dises introduites dans une zone franche directement depuis l'étranger, si les renseignements
nécessaires figurent déjà sur les documents accompagnant lesdites marchandises.

Garantie

10. Pratique recommandée

La douane ne devrait pas exiger de garantie pour l’admission de marchandises dans


une zone franche.
D.2/4. Annexe spécifique D/Chapitre 2

Opérations autorisées

11. Norme

Les marchandises admises dans une zone franche doivent pouvoir faire l’objet
d'opérations nécessaires pour en assurer la conservation et de manipulations usuelles
destinées à améliorer leur présentation ou leur qualité marchande ou à les conditionner pour
le transport, telles que la division ou la réunion de colis, l’assortiment et le classement des
marchandises, le changement d’emballage.

12. Norme

Lorsque les autorités compétentes acceptent que des opérations de perfectionnement


ou de transformation soient effectuées dans une zone franche, elles indiquent expressément
à quelles opérations les marchandises peuvent être soumises, soit en termes généraux, soit
sous forme détaillée, soit encore en combinant ces deux possibilités, dans un règlement
applicable sur toute l’étendue de la zone franche ou dans l’autorisation délivrée à l’entreprise
qui effectue ces opérations.

Marchandises consommées à l'intérieur de la zone franche

13. Norme

La législation nationale énumère les cas dans lesquels les marchandises qui sont
consommées à l’intérieur des zones franches peuvent être admises en franchise des droits
et taxes et fixe les conditions qui doivent être remplies pour bénéficier de cette franchise.

Durée de séjour

14. Norme

Sauf circonstances exceptionnelles, la durée du séjour des marchandises dans une


zone franche n’est pas limitée.
D.2/5. Annexe spécifique D/Chapitre 2

Cessions

15. Norme

Les marchandises admises dans une zone franche doivent pouvoir faire l’objet de
cessions.

Retrait des marchandises

16. Norme

Tout ou partie des marchandises admises ou produites dans une zone franche doivent
pouvoir en être retirées et transférées dans une autre zone franche ou placées sous un
régime douanier, sous réserve qu’il soit satisfait aux conditions et formalités applicables dans
chacun de ces cas.

17. Norme

A la sortie d’une zone franche, seule la déclaration de marchandises normalement


exigée pour placer lesdites marchandises sous le régime douanier qui leur est assigné est
requise.

18. Pratique recommandée

Lorsqu’un document doit être présenté à la douane pour les marchandises qui, à la
sortie d’une zone franche, sont acheminées directement à destination de l’étranger, la
douane ne devrait pas exiger davantage de renseignements que ceux figurant déjà sur les
documents accompagnant lesdites marchandises.
D.2/6. Annexe spécifique D/Chapitre 2

Liquidation des droits et taxes

19. Norme

La législation nationale fixe le moment à prendre en considération pour déterminer la


valeur et la quantité des marchandises qui peuvent être mises à la consommation à la sortie
d’une zone franche, ainsi que les taux des droits et taxes à l’importation ou des droits et
taxes internes, selon le cas, qui leur sont applicables.

20. Norme

La législation nationale précise les règles à appliquer pour déterminer le montant des
droits et taxes à l’importation ou des droits et taxes internes, selon le cas, applicables aux
marchandises mises à la consommation après avoir subi divers traitements ou opérations de
perfectionnement dans une zone franche.

Fermeture d'une zone franche

21. Norme

En cas de fermeture d’une zone franche, les personnes intéressées doivent disposer
d’un délai suffisant pour transférer leurs marchandises dans une autre zone franche ou les
placer sous un régime douanier, sous réserve qu’il soit satisfait aux conditions et formalités
applicables dans chacun de ces cas.

x x
Annexe spécifique E

Transit
Annexe spécifique E

Chapitre 1

Transit douanier
E.1/1. Annexe spécifique E/Chapitre 1

Annexe spécifique E

Chapitre 1

Transit douanier

Définitions

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "bureau de contrôle" : le bureau de douane auquel sont rattachés un ou


E3. plusieurs "expéditeurs agréés" ou "destinataires agréés" et exerçant à ce titre une
fonction de contrôle particulière pour toutes les opérations de transit douanier;

F2./ "bureau de départ" : tout bureau de douane où commence une opération de


E6. transit douanier;

F3./ "bureau de destination" : tout bureau de douane où prend fin une opération de
E7. transit douanier;

F4./ "destinataire agréé" : la personne habilitée par la douane à recevoir des


E1. marchandises directement dans ses locaux sans devoir les présenter au bureau
de destination;

F5./ "expéditeur agréé" : la personne habilitée par la douane à expédier des


E2. marchandises directement de ses locaux sans devoir les présenter au bureau de
départ;
E.1/2. Annexe spécifique E/Chapitre 1

F6./ "opération de transit douanier" : le transport de marchandises en transit


E5. douanier, d’un bureau de départ à un bureau de destination;

F7./ "transit douanier" : le régime douanier sous lequel sont placées des
E4. marchandises transportées sous contrôle douanier d’un bureau de douane à un
autre bureau de douane;

F8./ "unité de transport" :


E8.
a) les conteneurs d’une capacité d’un mètre cube ou plus, y compris les
carrosseries amovibles;

b) les véhicules routiers, y compris les remorques et semi-remorques;

c) les wagons de chemin de fer;

d) les allèges, péniches et autres embarcations; et

e) les aéronefs.

Principe

1. Norme

Le transit douanier est régi par les dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure
où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
E.1/3. Annexe spécifique E/Chapitre 1

Champ d’application

2. Norme

La douane autorise le transport en transit douanier, sur son territoire, de


marchandises :

a) d’un bureau d’entrée à un bureau de sortie;

b) d’un bureau d’entrée à un bureau intérieur;

c) d’un bureau intérieur à un bureau de sortie; et

d) d’un bureau intérieur à un autre bureau intérieur.

3. Norme

Les marchandises transportées en transit douanier ne sont pas assujetties au


paiement des droits et taxes, sous réserve de l’observation des conditions fixées par la
douane et à condition que la garantie éventuellement exigée ait été constituée.

4. Norme

La législation nationale désigne les personnes responsables vis-à-vis de la douane de


l’accomplissement des obligations découlant du transit douanier, afin d’assurer notamment la
présentation des marchandises intactes au bureau de destination conformément aux
conditions fixées par la douane.

5. Pratique recommandée

La douane devrait accorder aux personnes le statut d’expéditeur ou de destinataire


agréé lorsqu’elle est assurée que les personnes concernées remplissent les conditions
fixées par la douane.
E.1/4. Annexe spécifique E/Chapitre 1

Formalités au bureau de départ

a) Déclaration de marchandises pour le transit douanier

6. Norme

Tout document commercial ou document de transport donnant clairement les


renseignements nécessaires est accepté comme constituant la partie descriptive de la
déclaration de marchandises pour le transit douanier, et cette acceptation est annotée sur le
document.

7. Pratique recommandée

La douane devrait accepter comme déclaration de marchandises pour le transit


douanier tout document commercial ou de transport relatif à l’envoi en cause qui répond aux
conditions fixées par elle. Cette acceptation est annotée sur le document.

b) Scellement et identification des envois

8. Norme

La douane du bureau de départ prend toutes les mesures nécessaires pour permettre
au bureau de destination d'identifier l'envoi et de déceler, le cas échéant, toute manipulation
non autorisée.

9. Pratique recommandée

Sous réserve des dispositions d'autres conventions internationales, la douane ne


devrait pas exiger de manière générale que les unités de transport aient été agréées
préalablement pour le transport des marchandises sous scellement douanier.
E.1/5. Annexe spécifique E/Chapitre 1

10. Norme

Lorsqu’un envoi est acheminé dans une unité de transport et que des scellements
douaniers sont requis, ceux-ci sont apposés sur l’unité de transport à condition que cette
dernière soit construite et aménagée de telle façon :

a) que les scellements douaniers puissent y être apposés de manière simple et


efficace;

b) qu'aucune marchandise ne puisse être extraite des parties scellées de l'unité de


transport ou y être introduite sans laisser de traces visibles d'effraction ou sans
rupture du scellement douanier;

c) qu'elle ne comporte aucun espace caché permettant de dissimuler des


marchandises; et

d) que tous les espaces capables de contenir des marchandises soient facilement
accessibles pour les visites douanières.

La douane décide si les unités de transport sont sûres aux fins du transit douanier.

11. Pratique recommandée

Lorsque les documents d’accompagnement permettent une identification sûre des


marchandises, le transport devrait être effectué en général sans scellement douanier.
Toutefois, le scellement douanier peut être exigé :

- lorsque le bureau de douane de départ l’exige, compte tenu de la gestion des


risques;

- lorsque l’opération de transit douanier s’en trouve facilitée dans son ensemble; ou

- lorsqu'un accord international le prévoit.


E.1/6. Annexe spécifique E/Chapitre 1

12. Norme

Si un envoi doit en principe être acheminé sous scellement douanier et que l’unité de
transport ne peut pas être scellée de manière efficace, l’identification est assurée et les
manipulations non autorisées rendues aisément décelables par :

- la vérification complète des marchandises avec mention du résultat de la vérification


sur le document de transit;

- l'apposition de scellements douaniers sur chaque colis;

- la description exacte des marchandises en se référant à des échantillons, plans,


dessins, photographies ou tout autre moyen similaire, qui sont joints au document
de transit;

- la fixation d’un itinéraire et de délais stricts; ou

- le transport sous escorte douanière.

La décision de dispenser l'unité de transport du scellement est toutefois du ressort


exclusif de la douane.

13. Norme

Lorsque la douane fixe un délai pour le transit douanier, celui-ci doit être suffisant aux
fins de l’opération de transit.

14. Pratique recommandée

Sur demande de l'intéressé et pour des raisons jugées valables par la douane, cette
dernière devrait proroger le délai initialement fixé.

15. Norme

La douane impose les mesures suivantes uniquement dans les cas où elle les juge
indispensables :

a) obligation de transporter les marchandises suivant un itinéraire déterminé; ou

b) obligation d’acheminer les marchandises sous escorte de douane.


E.1/7. Annexe spécifique E/Chapitre 1

Scellements douaniers

16. Norme

Les scellements douaniers utilisés pour le transit douanier doivent répondre aux
conditions minimales prescrites dans l'Appendice du présent Chapitre.

17. Pratique recommandée

Les scellements douaniers et les marques d'identification apposés par la douane


étrangère devraient être acceptés aux fins de l'opération de transit douanier, à moins :

- qu'ils ne soient jugés insuffisants;

- qu'ils n'offrent pas la sécurité voulue; ou

- que la douane procède à la vérification des marchandises.

Lorsque des scellements douaniers étrangers ont été acceptés sur un territoire
douanier, ils devraient bénéficier sur ce territoire de la même protection juridique que les
scellements nationaux.

18. Pratique recommandée

Lorsque les bureaux de douane concernés vérifient les scellements douaniers ou


examinent les marchandises, ils devraient consigner les résultats de ces vérifications sur le
document de transit.
E.1/8. Annexe spécifique E/Chapitre 1

Formalités en cours de route

19. Norme

Un changement de bureau de destination est accepté sans notification préalable sauf


lorsque la douane a spécifié qu’un accord préalable était nécessaire.

20. Norme

Les marchandises peuvent être transférées d’un moyen de transport à un autre sans
autorisation de la douane à condition que les scellements douaniers éventuellement
présents ne soient pas rompus ou manipulés.

21. Pratique recommandée

La douane devrait autoriser le transport des marchandises en transit douanier dans


une unité de transport contenant également d'autres marchandises, dans la mesure où elle
est assurée de pouvoir identifier les marchandises en transit douanier et sous réserve que
les autres conditions fixées par la douane soient remplies.

22. Pratique recommandée

La douane devrait exiger que la personne concernée signale rapidement les accidents
ou autres événements imprévus affectant directement l’opération de transit douanier au
bureau de douane ou aux autres autorités compétentes les plus proches.
E.1/9. Annexe spécifique E/Chapitre 1

Apurement du transit douanier

23. Norme

Pour l’apurement d’une opération de transit douanier, la législation nationale ne prévoit


aucune condition autre que la présentation des marchandises et de la déclaration de
marchandises correspondante au bureau de destination dans le délai éventuellement fixé à
cet effet, les marchandises ne devant avoir subi aucune modification, ni avoir été utilisées, et
les scellements douaniers ou les marques d’identification devant être demeurés intacts.

24. Norme

Dès que les marchandises sont placées sous son contrôle, le bureau de destination
prend sans délai toutes les mesures nécessaires pour l’apurement de l’opération de transit
douanier après s'être assuré que toutes les conditions ont été remplies.

25. Pratique recommandée

Le fait que l'itinéraire prescrit n'ait pas été suivi ou que le délai fixé n'ait pas été
respecté ne devrait pas entraîner le recouvrement des droits et taxes éventuellement
exigibles, dès lors que toutes les autres conditions ont été remplies à la satisfaction de la
douane.

Accords internationaux relatifs au transit douanier

26. Pratique recommandée

Les Parties contractantes devraient envisager la possibilité d'adhérer aux instruments


internationaux relatifs au transit douanier. Les Parties contractantes qui ne sont pas en
mesure d’adhérer à ces instruments internationaux devraient, dans le cadre des accords
bilatéraux ou multilatéraux qu’elles concluraient en vue de créer un régime de transit
douanier international, tenir compte des normes et pratiques recommandées du présent
Chapitre.
E.1/10. Annexe spécifique E/Chapitre 1

APPENDICE

Conditions minimales auxquelles doivent répondre les scellements douaniers

A. Les scellements douaniers doivent répondre aux conditions minimales


suivantes :

1. Conditions générales relatives aux scellements :

Les scellements douaniers doivent :

a) être solides et durables;

b) pouvoir être apposés rapidement et aisément;

c) être d’un contrôle et d’une identification faciles;

d) être tels qu'il soit impossible de les enlever ou de les défaire sans les briser ou
d'effectuer des manipulations irrégulières sans laisser de traces;

e) être tels qu'il soit impossible d'utiliser le même scellement plus d'une fois, sauf dans
le cas des scellements destinés à plusieurs usages (scellements électroniques, par
exemple);

f) être constitués de telle manière que la copie ou la contrefaçon en soit rendue aussi
difficile que possible.

2. Spécifications matérielles du scellé :

a) la forme et les dimensions du scellé doivent être telles qu'on puisse facilement
distinguer les marques d'identification;

b) les œillets ménagés dans un scellé doivent avoir des dimensions correspondant à
celles du lien utilisé et doivent être disposés de telle sorte que le lien soit maintenu
fermement en place lorsque le scellé est fermé;

c) la matière à utiliser doit être assez résistante pour éviter les ruptures accidentelles
et une détérioration trop rapide (par agents atmosphériques ou chimiques, par
exemple) ainsi que pour éviter qu'il soit possible d'effectuer des manipulations
irrégulières sans laisser de traces;

d) la matière à utiliser doit être choisie en fonction du système de scellement adopté.


E.1/11. Annexe spécifique E/Chapitre 1

3. Spécifications matérielles des liens :

a) les liens doivent être solides et durables et offrir une résistance suffisante aux
intempéries et à la corrosion;

b) la longueur du lien utilisé doit être calculée de manière qu'il soit impossible d'ouvrir
entièrement ou partiellement une fermeture scellée sans briser le scellé ou le lien,
ou sans les détériorer de façon visible;

c) la matière à utiliser doit être choisie en fonction du système de scellement adopté.

4. Marques d’identification :

Le scellement doit comporter des marques :

a) indiquant qu'il s'agit d'un scellement douanier par l'emploi du mot "douane", de
préférence dans une des langues officielles du Conseil (le français ou l'anglais);

b) indiquant le pays qui a apposé le scellement, de préférence au moyen des signes


distinctifs utilisés pour indiquer le pays d'immatriculation des véhicules automobiles
dans la circulation internationale;

c) permettant de déterminer le bureau de douane par lequel ou sous l'autorité duquel


le scellement a été apposé, par exemple, au moyen de lettres ou de chiffres
conventionnels.

B. Les scellements apposés par les expéditeurs agréés et autres personnes agréées aux
fins du transit douanier en vue de garantir la sécurité douanière doivent offrir une
sûreté matérielle comparable à celle des scellements apposés par la douane et
permettre d'identifier la personne qui les a apposés au moyen de numéros qui seront
reportés sur le document de transit.

x x
Annexe spécifique E

Chapitre 2

Transbordement
E.2/1. Annexe spécifique E/Chapitre 2

Annexe spécifique E

Chapitre 2

Transbordement

Définition

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "transbordement" : le régime douanier en application duquel s'opère, sous


E1. contrôle de la douane, le transfert de marchandises qui sont enlevées du moyen
de transport utilisé à l'importation et chargées sur celui utilisé à l'exportation, ce
transfert étant effectué dans le ressort d'un bureau de douane qui constitue, à la
fois, le bureau d'entrée et le bureau de sortie.

Principes

1. Norme

Le transbordement est régi par les dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure
où elles s'appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.

2. Norme

Les marchandises admises au bénéfice du transbordement ne sont pas soumises au


paiement des droits et taxes sous réserve de l'observation des conditions fixées par la
douane.
E.2/2. Annexe spécifique E/Chapitre 2

3. Pratique recommandée

Le transbordement ne devrait pas être refusé pour la seule raison que les marchan-
dises à transborder ont une origine, une provenance ou une destination déterminée.

Mise en transbordement

a) Déclaration

4. Norme

Une seule déclaration de marchandises est exigée aux fins du transbordement.

5. Norme

Tout document commercial ou document de transport donnant clairement les


renseignements nécessaires est accepté comme constituant la partie descriptive de la
déclaration de marchandises pour le transbordement, et cette acceptation est annotée sur le
document.

6. Pratique recommandée

La douane devrait accepter comme déclaration de marchandises pour le


transbordement tout document commercial ou de transport relatif à l'envoi en cause et
contenant toutes les données exigées par la douane. Cette acceptation est annotée sur le
document.

b) Vérification et identification des marchandises

7. Norme

Lorsqu'elle l'estime nécessaire, la douane prend des mesures à l'importation pour


s'assurer que les marchandises à transborder pourront être identifiées lors de l'exportation et
que toute manipulation non autorisée pourra facilement être décelée.
E.2/3. Annexe spécifique E/Chapitre 2

c) Mesures de contrôle supplémentaires

8. Norme

Lorsque la douane fixe un délai pour l'exportation des marchandises déclarées pour le
transbordement, celui-ci doit être suffisant pour permettre le transbordement.

9. Pratique recommandée

A la demande de la personne intéressée, et pour des raisons jugées valables par la


douane, celle-ci devrait proroger le délai initialement fixé.

10. Pratique recommandée

Le fait que le délai fixé n’ait pas été respecté, ne devrait pas entraîner le recouvrement
des droits et taxes éventuellement exigibles, dès lors que toutes les autres conditions ont été
remplies à la satisfaction de la douane.

d) Opérations autorisées

11. Pratique recommandée

A la demande de la personne intéressée, la douane devrait permettre, dans la mesure


du possible, que les marchandises en transbordement fassent l'objet, dans les conditions
fixées par la douane, d'opérations susceptibles de faciliter leur exportation.

x x
Annexe spécifique E

Chapitre 3

Transport de marchandises
par cabotage
E.3/1. Annexe spécifique E/Chapitre 3

Annexe spécifique E

Chapitre 3

Transport de marchandises par cabotage

Définition

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "régime du cabotage", le régime douanier applicable :


E1.
a) aux marchandises en libre circulation, et

b) aux marchandises importées qui n’ont pas été déclarées, à condition qu'elles
soient transportées à bord d’un navire autre que le navire à bord duquel elles
ont été importées dans le territoire douanier

qui sont chargées à bord d’un navire en un point du territoire douanier et sont
transportées en un autre point du même territoire douanier où elles sont alors
déchargées.

Principe

1. Norme

Le régime du cabotage est régi par les dispositions du présent Chapitre et, dans la
mesure où elles s'appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
E.3/2. Annexe spécifique E/Chapitre 3

Champ d'application

2. Norme

La douane autorise le transport de marchandises sous le régime du cabotage à bord


d'un navire qui transporte en même temps d'autres marchandises, à condition qu'il soit établi
à sa satisfaction que ces marchandises peuvent être identifiées et que les autres conditions
fixées seront remplies.

3. Pratique recommandée

La douane devrait exiger que les marchandises en libre circulation transportées sous le
régime du cabotage soient séparées des autres marchandises se trouvant à bord du navire
uniquement lorsqu’elle le juge nécessaire aux fins du contrôle.

4. Pratique recommandée

A la demande de la personne intéressée et sous réserve des conditions jugées


nécessaires par la douane, cette dernière devrait permettre que les marchandises soient
transportées sous le régime du cabotage à bord d'un navire devant faire escale dans un port
étranger pendant le cabotage.

5. Pratique recommandée

Lorsqu’un navire qui doit faire escale en un ou plusieurs points situés en dehors du
territoire douanier a été autorisé à transporter des marchandises sous le régime du
cabotage, ces marchandises ne devraient être placées sous scellements qu’à la demande
de la personne intéressée ou lorsque la douane estime cette opération nécessaire pour
s’assurer que ces marchandises ne peuvent être retirées ou que d’autres marchandises ne
peuvent être introduites sans que le fait ne se remarque immédiatement.
E.3/3. Annexe spécifique E/Chapitre 3

6. Pratique recommandée

Lorsqu'un navire transportant des marchandises sous le régime du cabotage se trouve


dans l'obligation de se détourner de l'itinéraire prévu et de faire escale en un point situé en
dehors du territoire douanier, la douane devrait considérer que ces marchandises demeurent
placées sous le régime du cabotage à condition qu'il soit établi à sa satisfaction qu'il s'agit
bien de celles qui ont été initialement placées sous ce régime.

Chargement et déchargement

7. Norme

La législation nationale détermine les lieux où le chargement et le déchargement de


marchandises placées sous le régime du cabotage sont autorisés, ainsi que les jours et
heures pendant lesquels le chargement et le déchargement peuvent être effectués.

8. Pratique recommandée

A la demande de la personne intéressée, la douane devrait permettre, dans le cas où


les navires transportent uniquement des marchandises en libre circulation placées sous le
régime du cabotage, que ces marchandises soient chargées et déchargées en tout lieu et à
tout moment.

9. Pratique recommandée

A la demande de la personne intéressée, la douane devrait permettre que les


marchandises placées sous le régime du cabotage soient chargées ou déchargées en un
point autre que celui qui est normalement approuvé à cet effet, même lorsque le navire
transporte en même temps des marchandises importées qui n'ont pas été déclarées ou des
marchandises placées sous un autre régime douanier. Les frais éventuels à percevoir se
limitent au coût approximatif des services rendus.
E.3/4. Annexe spécifique E/Chapitre 3

10. Pratique recommandée

Lorsqu'un navire transportant des marchandises sous le régime du cabotage est


dérouté au cours de son voyage, la douane devrait, à la demande de la personne intéressée,
permettre le déchargement de ces marchandises sous le régime du cabotage en un point
autre que celui initialement prévu. Les frais éventuels à percevoir se limitent au coût
approximatif des services rendus.

11. Norme

Lorsque le transport de marchandises sous le régime du cabotage est interrompu par


suite d’accident ou de force majeure, la douane exige du capitaine ou de toute autre
personne intéressée qu'il prenne toutes les dispositions raisonnables pour éviter que les
marchandises ne circulent dans des conditions non autorisées et pour informer la douane ou
les autres autorités compétentes de la nature de l’accident ou des autres circonstances qui
ont interrompu le transport.

12. Norme

Lorsqu’un navire transportant des marchandises sous le régime du cabotage


transporte des marchandises importées qui n’ont pas fait l’objet d’une déclaration de
marchandises ou des marchandises placées sous un autre régime douanier, la douane
permet le chargement et le déchargement des marchandises sous le régime du cabotage
dès que possible après l’arrivée du navire au lieu de chargement ou de déchargement.

Documentation

13. Norme

La douane exige du capitaine ou de toute autre personne intéressée un document


unique où figurent à la fois les renseignements relatifs au navire, la liste des marchandises à
transporter sous le régime du cabotage et le nom du ou des ports situés dans le territoire
douanier où ces marchandises doivent être déchargées. Ce document, une fois visé par la
douane, autorise l'acheminement des marchandises sous le régime du cabotage.
E.3/5. Annexe spécifique E/Chapitre 3

14. Pratique recommandée

La douane devrait donner une autorisation générale de transport de marchandises


sous le régime du cabotage aux navires qui assurent une liaison régulière entre des ports
déterminés.

15. Pratique recommandée

La douane ne devrait exiger avant le chargement d’un navire bénéficiant d'une


autorisation générale que la liste des marchandises destinées à être transportées sous le
régime du cabotage.

16. Pratique recommandée

En ce qui concerne les marchandises à décharger d’un navire couvert par une
autorisation particulière, la douane ne devrait exiger du capitaine ou de toute autre personne
intéressée qu’un exemplaire de la liste des marchandises autorisées à être déchargées dans
le port. Pour les navires bénéficiant d’une autorisation générale, seule la liste des
marchandises déchargées devrait être exigée.

Garantie

17. Norme

Ce n'est que si la douane le juge indispensable qu'une garantie est exigée pour des
marchandises en libre circulation transportées sous le régime du cabotage qui seraient
passibles de droits et taxes à l'exportation si elles étaient exportées, ou qui sont soumises à
des prohibitions ou restrictions à l’exportation.

x x
Annexe spécifique F

Transformation
Annexe spécifique F

Chapitre 1

Perfectionnement actif
F.1/1. Annexe spécifique F/Chapitre 1

Annexe spécifique F

Chapitre 1

Perfectionnement actif

Définitions

Pour l’application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "marchandises équivalente" : les marchandises nationales ou importées


E2. identiques par leur espèce, leur qualité et leurs caractéristiques techniques à
celles qui ont été importées en vue d’une opération de perfectionnement actif et
qu'elles remplacent;

F2./ "perfectionnement actif" : le régime douanier qui permet de recevoir dans un


E3. territoire douanier, en suspension des droits et taxes à l’importation, certaines
marchandises destinées à subir une transformation, une ouvraison ou une
réparation et à être ultérieurement exportées;

F3./ "produits compensateurs" : les produits résultant de la transformation, de


E1. l’ouvraison ou de la réparation des marchandises pour lesquelles l’utilisation du
régime du perfectionnement actif a été autorisée.

Principe

1. Norme

Le perfectionnement actif est régi par les dispositions du présent Chapitre et, dans la
mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
F.1/2. Annexe spécifique F/Chapitre 1

Champ d’application

2. Norme

Les marchandises admises pour perfectionnement actif bénéficient de la suspension


totale des droits et taxes à l’importation. Toutefois, les produits, y compris les déchets,
provenant de l’ouvraison ou de la transformation des marchandises admises pour perfec-
tionnement actif et qui ne sont pas exportés ou traités de manière à leur ôter toute valeur
commerciale, peuvent être soumis à l’acquittement des droits et taxes à l’importation.

3. Norme

Le perfectionnement actif n’est pas limité aux marchandises qui sont importées
directement de l’étranger, mais est également autorisé pour les marchandises déjà placées
sous un autre régime douanier.

4. Pratique recommandée

Le perfectionnement actif ne devrait pas être refusé pour la seule raison que les
marchandises à mettre en œuvre ont une origine, une provenance ou une destination
déterminée.

5. Norme

Le droit d’importer des marchandises pour perfectionnement actif n’est pas réservé au
propriétaire des marchandises importées.

6. Pratique recommandée

Lorsque, dans le cadre de l’exécution d’un contrat conclu avec une personne établie à
l’étranger, les marchandises à utiliser sont fournies par cette personne, le perfectionnement
actif ne devrait pas être refusé pour le motif que des marchandises identiques par leur
espèce, leur qualité et leurs caractéristiques techniques sont disponibles sur le territoire
douanier d’importation.
F.1/3. Annexe spécifique F/Chapitre 1

7. Pratique recommandée

La possibilité de déterminer la présence des marchandises importées dans les produits


compensateurs ne devrait pas être imposée comme condition indispensable pour l’octroi du
perfectionnement actif lorsque :

a) l'identité des marchandises peut être établie :

- sur la base des renseignements fournis sur le procédé de fabrication et les


matières entrant dans la composition des produits compensateurs; ou

- au cours des opérations de perfectionnement, par un contrôle de la douane,

ou

b) l’apurement du régime est admis par l’exportation des produits obtenus à la suite
du traitement de marchandises qui sont identiques, par leur espèce, leur qualité et
leurs caractéristiques techniques à celles qui ont été admises pour
perfectionnement actif.

Placement des marchandises sous le régime du perfectionnement actif

a) Autorisation du perfectionnement actif

8. Norme

La législation détermine les circonstances dans lesquelles le perfectionnement actif est


subordonné à une autorisation préalable et désigne les autorités habilitées à délivrer cette
autorisation.

9. Norme

L'autorisation de perfectionnement actif indique les conditions dans lesquelles les


opérations permises sous le régime du perfectionnement actif sont effectuées.
F.1/4. Annexe spécifique F/Chapitre 1

10. Pratique recommandée

Lorsqu’une demande visant à bénéficier du perfectionnement actif est faite après


l’importation des marchandises et satisfait aux critères d’autorisation, l’autorisation devrait
être accordée rétroactivement.

11. Pratique recommandée

Les personnes qui effectuent fréquemment des opérations de perfectionnement actif


devraient bénéficier, sur demande, d’une autorisation générale couvrant ces opérations.

12. Norme

Lorsque les marchandises admises pour perfectionnement actif doivent subir une
ouvraison ou une transformation, les autorités compétentes fixent ou acceptent le taux de
rendement de l’opération en se fondant sur les conditions réelles dans lesquelles s’effectue
cette opération. Le taux de rendement est fixé ou accepté en précisant l’espèce, la qualité et
la quantité des divers produits compensateurs.

13. Pratique recommandée

Lorsque les opérations de perfectionnement actif :

- portent sur des marchandises de caractéristiques sensiblement constantes,

- sont effectuées traditionnellement dans des conditions techniques bien définies, et

- aboutissent à l’obtention de produits compensateurs de qualité constante,

les autorités compétentes devraient fixer des taux forfaitaires de rendement applicables à
ces opérations.
F.1/5. Annexe spécifique F/Chapitre 1

b) Mesures d’identification

14. Norme

Les exigences relatives à l’identification des marchandises pour perfectionnement actif


sont fixées par la douane. A cet effet, il est tenu dûment compte de la nature des marchan-
dises, de l’opération à effectuer et de l’importance des intérêts en jeu.

Séjour des marchandises dans le territoire douanier

15. Norme

La douane fixe, dans chaque cas, le délai pour le perfectionnement actif.

16. Pratique recommandée

Sur demande de l’intéressé et pour des raisons jugées valables par la douane, cette
dernière devrait proroger le délai initialement fixé.

17. Pratique recommandée

Le perfectionnement actif devrait pouvoir être poursuivi en cas de cession des


marchandises importées et des produits compensateurs à un tiers, sous réserve que celui-ci
prenne en charge les obligations de la personne qui bénéficie de l’autorisation.
F.1/6. Annexe spécifique F/Chapitre 1

18. Pratique recommandée

Les autorités compétentes devraient permettre que les opérations de perfectionnement


soient effectuées par une autre personne que celle qui bénéficie du perfectionnement actif.
La cession des marchandises admises pour perfectionnement actif ne devrait pas être
nécessaire, à condition que la personne qui bénéficie du perfectionnement actif reste,
pendant toute la durée des opérations, responsable devant la douane du respect des
conditions fixées dans l’autorisation.

19. Norme

Les produits compensateurs doivent pouvoir être exportés par un bureau de douane
différent de celui d'importation des marchandises placées sous le régime du
perfectionnement actif.

Apurement du perfectionnement actif

a) Exportation

20. Norme

L’apurement du perfectionnement actif doit pouvoir être obtenu par l’exportation des
produits compensateurs en un ou plusieurs envois.

21. Norme

Sur demande du bénéficiaire, les autorités compétentes autorisent la réexportation en


l’état des marchandises, en apurement du perfectionnement actif.
F.1/7. Annexe spécifique F/Chapitre 1

b) Autres cas d’apurement

22. Pratique recommandée

La suspension ou l’apurement du perfectionnement actif devrait pouvoir être obtenu en


plaçant les marchandises importées ou les produits compensateurs sous un autre régime
douanier, sous réserve qu’il soit satisfait aux conditions et aux formalités applicables dans
chaque cas.

23. Pratique recommandée

La législation nationale devrait prévoir que le montant des droits et taxes à l’importation
applicables dans le cas où les produits compensateurs ne sont pas exportés sera limité au
montant des droits et taxes à l’importation applicables aux marchandises importées pour
perfectionnement actif.

24. Norme

L’apurement du perfectionnement actif doit pouvoir être obtenu pour les marchandises
dont la perte résulte de leur nature, dans la mesure où les produits compensateurs sont
exportés et sous réserve que cette perte soit dûment établie à la satisfaction de la douane.

25. Pratique recommandée

Les produits obtenus à la suite du traitement des marchandises équivalentes devraient


être assimilés aux produits compensateurs aux fins du présent Chapitre (compensation à
l'équivalent).

26. Pratique recommandée

Lorsque la compensation à l’équivalent est admise, la douane devrait autoriser


l’exportation des produits compensateurs avant l’importation des marchandises pour
perfectionnement actif.

x x
Annexe spécifique F

Chapitre 2

Perfectionnement passif
F.2/1. Annexe spécifique F/Chapitre 2

Annexe spécifique F

Chapitre 2

Perfectionnement passif

Définitions

Pour l’application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "perfectionnement passif" : le régime douanier qui permet d'exporter


E2. temporairement des marchandises qui se trouvent en libre circulation dans le
territoire douanier, en vue de leur faire subir à l'étranger une transformation, une
ouvraison ou une réparation et de les réimporter ensuite en exonération totale ou
partielle des droits et taxes à l'importation;

F2./ "produits compensateurs" : les produits obtenus à l'étranger qui résultent de la


E1. transformation, de l’ouvraison ou de la réparation des marchandises pour lesquels
l’utilisation du régime du perfectionnement passif a été autorisée.

Principe

1. Norme

Le perfectionnement passif est régi par les dispositions du présent Chapitre et, dans la
mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
F.2/2. Annexe spécifique F/Chapitre 2

Champ d’application

2. Pratique recommandée

Le perfectionnement passif ne devrait pas être refusé pour la seule raison que les
marchandises doivent être transformées, ouvrées ou réparées dans un pays déterminé.

3. Norme

L’exportation temporaire des marchandises pour perfectionnement passif n’est pas


réservée au propriétaire de ces marchandises.

Placement des marchandises sous le régime du perfectionnement passif

a) Formalités antérieures à l’exportation temporaire des marchandises

4. Norme

La législation nationale énumère les cas dans lesquels le perfectionnement passif est
subordonné à une autorisation préalable et désigne les autorités habilitées à délivrer cette
autorisation. Ces cas doivent être aussi peu nombreux que possible.

5. Pratique recommandée

Les personnes qui effectuent fréquemment des opérations de perfectionnement passif


devraient bénéficier, sur demande, d’une autorisation générale couvrant ces opérations.
F.2/3. Annexe spécifique F/Chapitre 2

6. Pratique recommandée

Les autorités compétentes devraient fixer le taux de rendement d'une opération de


perfectionnement passif lorsqu'elles le jugent nécessaire ou lorsque cette opération peut s'en
trouver facilitée. Le taux de rendement est fixé en précisant l'espèce, la qualité et la quantité
des divers produits compensateurs.

b) Mesures d’identification

7. Norme

Les exigences relatives à l’identification des marchandises pour perfectionnement


passif sont fixées par la douane. A cet effet, il est tenu dûment compte de la nature des
marchandises, de l’opération à effectuer et de l’importance des intérêts en jeu.

Séjour des marchandises hors du territoire douanier

8. Norme

La douane fixe, dans chaque cas, le délai pour le perfectionnement passif.

9. Pratique recommandée

Sur demande de l’intéressé et pour des raisons jugées valables par la douane, celle-ci
devrait proroger le délai initialement fixé.
F.2/4. Annexe spécifique F/Chapitre 2

Importation des produits compensateurs

10. Norme

Les produits compensateurs doivent pouvoir être importés par un bureau de douane
différent de celui d’exportation temporaire des marchandises pour perfectionnement passif.

11. Norme

Les produits compensateurs doivent pouvoir être importés en un ou plusieurs envois.

12. Norme

Sur demande du bénéficiaire, les autorités compétentes autorisent, en exonération des


droits et taxes à l’importation, la réimportation des marchandises exportées temporairement
pour perfectionnement passif si elles sont renvoyées en l’état.

Cette exonération n’est pas applicable aux droits et taxes à l’importation pour lesquels
un remboursement ou une remise a été accordée à l’occasion de l’exportation temporaire
des marchandises pour perfectionnement passif.

13. Norme

A l’exception des cas dans lesquels la législation nationale impose la réimportation des
marchandises exportées temporairement pour perfectionnement passif, l’apurement du
perfectionnement passif doit pouvoir être obtenu par la déclaration des marchandises pour
l’exportation définitive sous réserve qu’il soit satisfait aux conditions et aux formalités
applicables dans ce cas.
F.2/5. Annexe spécifique F/Chapitre 2

Droits et taxes applicables aux produits compensateurs

14. Norme

La législation nationale détermine l’étendue de l’exonération des droits et taxes à


l’importation qui est accordée lors de la mise à la consommation des produits
compensateurs ainsi que le mode de calcul de cette exonération.

15. Norme

L’exonération des droits et taxes à l’importation prévue à l’égard des produits


compensateurs n’est pas applicable aux droits et taxes pour lesquels une restitution ou une
remise a été accordée à l’occasion de l’exportation temporaire des marchandises pour
perfectionnement passif.

16. Pratique recommandée

Les marchandises en exportation temporaire pour perfectionnement passif qui ont été
réparées gratuitement à l’étranger devraient pouvoir être réimportées en exonération totale
des droits et taxes à l’importation aux conditions fixées par la législation nationale.

17. Pratique recommandée

L’exonération des droits et taxes à l’importation devrait être accordée si les produits
compensateurs ont été placés sous un autre régime douanier avant d’être déclarées pour la
mise à la consommation.

18. Pratique recommandée

L’exonération des droits et taxes à l’importation devrait être accordée si les produits
compensateurs ont fait l’objet d’une cession avant leur mise à la consommation.

x x
Annexe spécifique F

Chapitre 3

Drawback
F.3/1. Annexe spécifique F/Chapitre 3

Annexe spécifique F

Chapitre 3

Drawback

Définitions

Pour l’application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "drawback" : le montant des droits et taxes à l’importation remboursé en


E1. application du régime du drawback;

F2./ "marchandises équivalentes" : les marchandises nationales ou importées


E3. identiques par leur espèce, leur qualité et leurs caractéristiques techniques à
celles placées sous le régime du drawback qu'elles remplacent;

F3./ "régime du drawback" : le régime douanier qui permet, lors de l’exportation de


E2. marchandises, d’obtenir le remboursement (total ou partiel) des droits et taxes à
l’importation qui ont frappé, soit ces marchandises, soit les produits contenus
dans les marchandises exportées ou consommées au cours de leur production.

Principe

1. Norme

Le régime du drawback est régi par les dispositions du présent Chapitre et, dans la
mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
F.3/2. Annexe spécifique F/Chapitre 3

Champ d’application

2. Norme

La législation nationale énumère les cas dans lesquels le drawback peut être
demandé.

3. Pratique recommandée

La législation nationale devrait comprendre des dispositions pour l’application du


régime du drawback lorsque les marchandises qui ont été soumises à des droits et taxes à
l’importation ont été remplacées par des marchandises équivalentes qui ont été utilisées
pour la production des marchandises exportées.

Conditions à remplir

4. Norme

La douane ne suspend pas le paiement du drawback pour le seul motif qu’au moment
de l’importation des marchandises pour la mise à la consommation, l’importateur n’a pas
signalé qu’il avait l’intention de demander le drawback à l’exportation. De la même manière,
l’exportation des marchandises n’est pas obligatoire lorsqu’une telle déclaration a été faite au
moment de l’importation.

Durée du séjour des marchandises dans le territoire douanier

5. Pratique recommandée

Lorsqu’il est fixé, pour l’exportation des marchandises, un délai au-delà duquel elles ne
sont plus susceptibles de bénéficier du drawback, ce délai devrait, sur demande, être
prorogé pour des raisons jugées valables par la douane.
F.3/3. Annexe spécifique F/Chapitre 3

6. Pratique recommandée

Lorsque les demandes de drawback ne sont plus acceptées à l’expiration d’un délai
déterminé, ce délai devrait pouvoir être prorogé pour des raisons, d’ordre commercial
notamment, jugées valables par la douane.

Paiement du drawback

7. Norme

Le drawback est payé le plus tôt possible après que les éléments de la demande ont
été vérifiés.

8. Pratique recommandée

La législation nationale devrait prévoir l’utilisation des transferts électroniques de fonds


pour verser le drawback.

9. Pratique recommandée

Le drawback devrait également être payé lors de la mise en entrepôt de douane des
marchandises ou lors de l’entrée de celles-ci dans une zone franche, à condition qu’elles
soient destinées à être exportées ultérieurement.

10. Pratique recommandée

La douane devrait, sur demande, verser le drawback périodiquement pour les


marchandises exportées au cours d’une période déterminée.

x x
Annexe spécifique F

Chapitre 4

Transformation des marchandises


destinées à la mise à la consommation
F.4/1. Annexe spécifique F/Chapitre 4

Annexe spécifique F

Chapitre 4

Transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation

Définition

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation" : le


E1. régime douanier en application duquel les marchandises importées peuvent subir,
sous le contrôle de la douane, avant la mise à la consommation, une
transformation ou une ouvraison ayant pour effet que le montant des droits et
taxes à l'importation applicables aux produits obtenus est inférieur à celui qui serait
applicable aux marchandises importées.

Principes

1. Norme

La transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation est régie


par les dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure où elles s’appliquent, par les
dispositions de l’Annexe générale.
F.4/2. Annexe spécifique F/Chapitre 4

2. Norme

Le bénéfice du régime de la transformation de marchandises destinées à la mise à la


consommation est accordé à condition que :

- la douane puisse s'assurer que les produits issus de la transformation des


marchandises destinées à la mise à la consommation ont été obtenus à partir des
marchandises importées, et

- l’état initial des marchandises ne puisse être économiquement rétabli après la


transformation ou l'ouvraison.

Champ d’application

3. Norme

La législation nationale spécifie les catégories de marchandises et les opérations


autorisées pour la transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation.

4. Norme

La transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation n'est pas


seulement réservée aux marchandises importées directement de l'étranger, mais est
également autorisée pour les marchandises qui font fait déjà l'objet d’un autre régime
douanier.

5. Norme

Le droit de transformer des marchandises destinées à la mise à la consommation n'est


pas uniquement réservé au propriétaire des marchandises importées.

6. Pratique recommandée

Les personnes qui effectuent fréquemment des opérations de transformation de


marchandises destinées à la mise à la consommation devraient bénéficier, sur demande,
d'une autorisation générale couvrant ces opérations.
F.4/3. Annexe spécifique F/Chapitre 4

Apurement de l’opération de transformation de marchandises


destinées à la mise à la consommation

7. Norme

L'opération de transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation


est apurée lors du dédouanement pour la mise à la consommation des produits issus de
ladite transformation.

8. Norme

La douane doit accorder, si les circonstances le justifient, et à la demande de la


personne intéressée, l’apurement du régime lorsque les produits issus de la transformation
ou de l’ouvraison sont placés sous un autre régime douanier, sous réserve qu’il soit satisfait
aux conditions et aux formalités applicables dans chaque cas.

9. Norme

Les déchets et débris résultant de la transformation de marchandises destinées à la


mise à la consommation sont assujettis, en cas de dédouanement pour la mise à la
consommation, aux droits et taxes à l'importation qui seraient applicables à ces déchets et
débris s'ils étaient importés dans cet état.

x x
Annexe spécifique G

Admission temporaire
Annexe spécifique G

Chapitre 1

Admission temporaire
G.1/1. Annexe spécifique G/Chapitre 1

Annexe spécifique G

Chapitre 1

Admission temporaire

Définition

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "admission temporaire" : le régime douanier qui permet de recevoir dans un


E1. territoire douanier en suspension totale ou partielle des droits et taxes à
l'importation, certaines marchandises importées dans un but défini et destinées à
être réexportées, dans un délai déterminé, sans avoir subi de modification,
exception faite de leur dépréciation normale par suite de l'usage qui en est fait.

Principe

1. Norme

L'admission temporaire est régie par les dispositions du présent Chapitre et, dans la
mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l'Annexe générale.

Champ d’application

2. Norme

La législation nationale énumère les cas dans lesquels l'admission temporaire peut être
accordée.
G.1/2. Annexe spécifique G/Chapitre 1

3. Norme

Les marchandises en admission temporaire bénéficient de la suspension totale des


droits et taxes à l’importation, sauf dans les cas où la législation nationale prévoit que la
suspension peut n'être que partielle.

4. Norme

L'admission temporaire n'est pas réservée aux marchandises qui sont importées
directement de l'étranger, mais est également autorisée pour les marchandises déjà placées
sous un autre régime douanier.

5. Pratique recommandée

L'admission temporaire devrait être accordée sans égard au pays d'origine, de


provenance ou de destination des marchandises.

6. Norme

Les marchandises en admission temporaire peuvent subir les opérations nécessaires


pour assurer leur conservation pendant leur séjour dans le territoire douanier.

Formalités à accomplir avant la mise en admission temporaire

7. Norme

La législation nationale énumère les cas dans lesquels l’admission temporaire est
subordonnée à une autorisation préalable et désigne les autorités habilitées à délivrer cette
autorisation. Ces cas doivent être aussi peu nombreux que possible.
G.1/3. Annexe spécifique G/Chapitre 1

8. Pratique recommandée

La douane devrait exiger la présentation des marchandises à un bureau de douane


particulier uniquement lorsque cette présentation est susceptible de faciliter l’admission
temporaire.

9. Pratique recommandée

La douane devrait autoriser l’admission temporaire sans déclaration de marchandises


écrite pour les marchandises dont la réexportation ne fait pas de doute.

10. Pratique recommandée

Les Parties contractantes devraient examiner attentivement la possibilité d’adhérer aux


instruments internationaux relatifs à l’admission temporaire, afin de leur permettre d’accepter
les documents et les garanties émis par les organisations internationales en lieu et place des
documents douaniers nationaux et de la garantie.

Mesures d’identification

11. Norme

L’admission temporaire des marchandises est accordée à condition que la douane


puisse s’assurer qu’elle sera en mesure d’identifier les marchandises au moment de
l’apurement du régime.

12. Pratique recommandée

Pour l’identification des marchandises placées en admission temporaire, la douane


devrait prendre ses propres mesures d’identification uniquement quand les moyens commer-
ciaux ne sont pas suffisants.
G.1/4. Annexe spécifique G/Chapitre 1

Délai de réexportation

13. Norme

La douane fixe, dans chaque cas, le délai d’admission temporaire.

14. Pratique recommandée

Sur demande de l’intéressé et pour des raisons jugées valables par la douane, cette
dernière devrait proroger le délai initialement prévu.

15. Pratique recommandée

Lorsque des marchandises placées en admission temporaire ne peuvent être


réexportées par suite d’une saisie et que cette saisie n’a pas été pratiquée à la requête de
particuliers, l’obligation de réexportation devrait être suspendue pendant la durée de la
saisie.

Transfert de l’admission temporaire

16. Pratique recommandée

La douane devrait, sur demande, autoriser le transfert du bénéfice de l'admission


temporaire à toute personne autre que le bénéficiaire, lorsque celle-ci :

a) répond aux conditions prévues, et

b) prend en charge les obligations du bénéficiaire initial de l'admission temporaire.


G.1/5. Annexe spécifique G/Chapitre 1

Apurement de l’admission temporaire

17. Norme

Les marchandises en admission temporaire doivent pouvoir être réexportées par un


bureau de douane différent de celui d’importation.

18. Norme

Les marchandises en admission temporaire doivent pouvoir être réexportées en un ou


plusieurs envois.

19. Pratique recommandée

La suspension ou l’apurement de l'admission temporaire devraient pouvoir être


obtenus en plaçant les marchandises importées sous un autre régime douanier, sous
réserve qu’il soit satisfait aux conditions et aux formalités applicables dans chaque cas.

20. Pratique recommandée

Si les prohibitions ou restrictions en vigueur lors de l'admission temporaire sont


abrogées pendant le délai de validité du document d'admission temporaire, la douane devrait
accepter une demande d'apurement par mise à la consommation.

21. Pratique recommandée

Si la garantie a été constituée sous la forme d’une consignation en espèces, le


remboursement de cette garantie devrait pouvoir être effectué par le bureau de sortie, même
si ce bureau est différent de celui d’entrée.
G.1/6. Annexe spécifique G/Chapitre 1

Cas d’admission temporaire

a) Suspension totale des droits et taxes à l’importation

22. Pratique recommandée

L’admission temporaire en suspension totale des droits et taxes à l’importation devrait


être accordée aux marchandises reprises dans les annexes suivantes de la Convention
relative à l'admission temporaire (Convention d'Istanbul) du 26 juin 1990 :

1) "Marchandises destinées à être présentées ou utilisées à une exposition, une


foire, un congrès ou une manifestation similaire" visées à l’Annexe B.1.

2) "Matériel professionnel" visé à l’Annexe B.2.

3) "Conteneurs, palettes, emballages, échantillons et autres marchandises importées


dans le cadre d’une opération commerciale" visés à l’Annexe B.3.

4) "Marchandises importées dans un but éducatif, scientifique ou culturel" visées à


l’Annexe B.5.

5) "Effets personnels des voyageurs et marchandises importées dans un but sportif"


visés à l’Annexe B.6.

6) "Matériel de propagande touristique" visé à l’Annexe B.7.

7) "Marchandises importées en trafic frontalier" visées à l’Annexe B.8.

8) "Marchandises importées dans un but humanitaire" visées à l’Annexe B.9.

9) "Moyens de transport" visés à l’Annexe C.

10) "Animaux" visés à l’Annexe D.


G.1/7. Annexe spécifique G/Chapitre 1

b) Suspension partielle des droits et taxes à l’importation

23. Pratique recommandée

Les marchandises qui ne sont pas couvertes par la pratique recommandée 22 et les
marchandises de la pratique recommandée 22 qui ne remplissent pas toutes les conditions
nécessaires pour bénéficier d’une suspension totale, devraient bénéficier de l’admission
temporaire pour le moins en suspension partielle des droits et taxes à l’importation.

x x
Annexe spécifique H

Infractions
Annexe spécifique H

Chapitre 1

Infractions douanières
H.1/1. Annexe spécifique H/Chapitre 1

Annexe spécifique H

Chapitre 1

Infractions douanières

Définitions

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "infraction douanière" : toute violation ou tentative de violation de la législation


E3. douanière;

F2./ "règlement administratif d’une infraction douanière" : la procédure fixée par la


E1. législation nationale et aux termes de laquelle la douane est habilitée à régler une
infraction douanière, soit en statuant sur celle-ci, soit par transaction;

F3./ "transaction" : la convention par laquelle la douane, agissant dans la limite de sa


E2. compétence, renonce à poursuivre l’infraction douanière pour autant que la ou les
personnes impliquées se conforment à certaines conditions.

Principes

1. Norme

La recherche, la constatation et le règlement administratif des infractions douanières


par la douane sont régis par les dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure où elles
s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
H.1/2. Annexe spécifique H/Chapitre 1

2. Norme

La législation nationale désigne les infractions douanières et précise les conditions


dans lesquelles elles sont recherchées, constatées et, éventuellement, peuvent faire l'objet
d'un règlement administratif.

Champ d’application

3. Norme

La législation nationale indique les personnes qui peuvent être tenues pour
responsables à l'occasion d'une infraction douanière.

4. Norme

La législation nationale fixe un délai au-delà duquel les infractions douanières sont
prescrites et détermine la date à partir de laquelle ce délai prend cours.

Recherche et constatation des infractions douanières

5. Norme

La législation nationale spécifie les conditions dans lesquelles la douane est habilitée
à:

- examiner les marchandises et les moyens de transport;

- exiger la production des documents et de la correspondance;

- exiger l’accès aux bases de données informatisées;

- prescrire des visites corporelles et effectuer des visites domiciliaires; et

- requérir les éléments de preuve.


H.1/3. Annexe spécifique H/Chapitre 1

6. Norme

La visite corporelle à des fins douanières n'est entreprise que lorsqu'il existe des
raisons fondées de soupçonner que l'on se trouve en présence d'un fait de contrebande ou
d'une autre infraction douanière considérée comme grave.

7. Norme

Les visites domiciliaires ne sont effectuées par la douane que lorsqu'il existe des
raisons fondées de soupçonner que l'on se trouve en présence d'un fait de contrebande ou
d'une autre infraction douanière considérée comme grave.

8. Norme

La douane fait connaître le plus rapidement possible à la personne intéressée, la


nature de l’infraction qu’elle est présumée avoir commise, les dispositions légales qui
peuvent avoir été transgressées et, le cas échéant, les pénalités éventuelles.

Procédure à suivre lorsque l’infraction douanière a été constatée

9. Norme

La législation nationale énonce la procédure à suivre par la douane lorsqu'une


infraction douanière a été constatée et précise les mesures qu'elle peut prendre à cette
occasion.

10. Pratique recommandée

La douane devrait établir des procès-verbaux ou des rapports administratifs relatant les
infractions douanières et les différentes mesures prises.
H.1/4. Annexe spécifique H/Chapitre 1

Saisie ou rétention des marchandises ou des moyens de transport

11. Norme

La douane saisit les marchandises ou les moyens de transport, ou les deux à la fois,
uniquement :

- lorsqu'ils sont susceptibles de faire l'objet d'une confiscation; ou

- lorsqu'ils peuvent devoir être présentés en tant que preuve matérielle à un stade
ultérieur de la procédure.

12. Norme

Lorsque l'infraction douanière ne concerne qu'une partie de l'envoi, la saisie ou la


rétention des marchandises ne doit s'appliquer qu'à la partie de l'envoi en cause pour autant
que la douane soit assurée que l'autre partie n'a pas servi directement ou indirectement à
commettre l'infraction.

13. Norme

Lorsque la douane pratique la saisie ou la rétention de marchandises ou de moyens de


transport, ou des deux à la fois, elle remet à la personne intéressée une pièce écrite
spécifiant :

- la description et la quantité des marchandises et des moyens de transport saisis ou


retenus;

- le motif de la saisie ou de la rétention; et

- la nature de l'infraction.

14. Pratique recommandée

La douane devrait accorder la mainlevée pour les marchandises saisies ou retenues


moyennant le dépôt d'une garantie suffisante, à condition toutefois que les marchandises ne
soient pas soumises à des mesures de prohibition ou de restriction ou ne doivent pas être
présentées en tant que preuve matérielle, à un stade ultérieur de la procédure.
H.1/5. Annexe spécifique H/Chapitre 1

15. Pratique recommandée

La douane devrait lever la saisie ou la rétention des moyens de transport qui ont été
utilisés pour commettre l’infraction douanière, lorsqu’elle a établi à sa satisfaction :

- que les moyens de transport n’ont pas été construits, aménagés, adaptés ou
équipés aux fins de dissimuler les marchandises; et

- que les moyens de transport ne devront pas être présentés en tant que preuve
matérielle, à un stade ultérieur de la procédure; et

- que, le cas échéant, une garantie suffisante peut être constituée.

16. Pratique recommandée

Les moyens de transport devraient être confisqués uniquement lorsque :

- le propriétaire, l’exploitant ou toute autre personne responsable du moyen de


transport avait, au moment des faits, participé d’une manière quelconque à
l’infraction douanière ou en avait connaissance, ou n’avait pas pris toutes les
mesures raisonnables pour éviter que l’infraction ne soit commise; ou

- le moyen de transport a été spécialement construit, aménagé, adapté ou équipé


pour y dissimuler des marchandises; ou

- la remise en état du moyen de transport qui a été spécialement aménagé n’est pas
possible.

17. Pratique recommandée

A moins que les marchandises saisies ou retenues ne soient susceptibles de prompte


détérioration ou ne se prêtent pas, de par leur nature, à être conservées par la douane,
celle-ci ne devrait pas procéder à leur vente ou en disposer autrement avant que leur
confiscation ait été définitivement prononcée par la douane ou que leur abandon ait été
consenti au profit du Trésor public.
H.1/6. Annexe spécifique H/Chapitre 1

Arrestation préventive

18. Norme

La législation nationale détermine les pouvoirs de la douane en matière d'arrestation


préventive et prescrit les conditions y afférentes, notamment le délai au terme duquel
l'arrestation doit donner lieu à une décision des autorités judiciaires.

Règlement administratif des infractions douanières

19. Norme

La douane prend les mesures nécessaires afin que, le cas échéant, dans les meilleurs
délais après la constatation de l’infraction douanière :

- le règlement administratif de cette dernière puisse intervenir; et

- le contrevenant soit informé des conditions et modalités du règlement, des voies


de recours qui lui sont ouvertes ainsi que des délais prescrits à cet effet.

20. Pratique recommandée

Lorsqu’à l'occasion d'un dédouanement de marchandises, une infraction douanière


considérée comme présentant une importance mineure a été constatée, le règlement
administratif de cette infraction devrait pouvoir être appliqué par le bureau de douane qui l’a
relevée.

21. Pratique recommandée

Lorsqu'une infraction douanière considérée comme présentant une importance


mineure a été relevée à charge d'un voyageur, le règlement administratif de cette infraction
devrait pouvoir être appliqué sans retard par le bureau de douane qui l'a relevée.
H.1/7. Annexe spécifique H/Chapitre 1

22. Norme

La législation nationale fixe les pénalités qui sont applicables pour chaque catégorie
d'infractions douanières susceptibles de faire l'objet d'un règlement administratif et désigne
les bureaux de douane qui sont compétents pour les appliquer.

23. Norme

La sévérité ou le montant des pénalités éventuellement appliquées dans le règlement


administratif d’une infraction douanière dépend de la gravité ou de l'importance de l'infraction
commise et des antécédents de l’intéressé dans ses rapports avec la douane.

24. Norme

Lorsque des renseignements inexacts sont fournis dans la déclaration de


marchandises et que le déclarant peut prouver qu’il a pris toutes les mesures nécessaires
pour garantir l’exactitude des renseignements fournis, la douane prend ce facteur en
considération au moment de décider de l’imposition éventuelle d’une pénalité.

25. Norme

Lorsqu’une infraction douanière résulte d’un cas de force majeure ou d’autres


circonstances indépendantes de la volonté de la personne intéressée, sans qu’il y ait eu
négligence ou intention délictueuse de la part de cette personne, aucune pénalité n’est
infligée, à condition que les faits soient dûment établis à la satisfaction de la douane.
H.1/8. Annexe spécifique H/Chapitre 1

26. Norme

Les marchandises qui ont été saisies ou retenues, ou le produit de la vente de ces
marchandises, déduction faite des droits et taxes applicables ainsi que de tous les autres
frais ou redevances, doivent être :

- restitués aux ayants droit dès que possible après le règlement définitif de
l’infraction douanière; ou

- lorsque cela n’est pas possible, tenus à leur disposition pendant un délai donné,

à condition que la confiscation n’ait pas été prononcée et que les marchandises n’aient pas
été abandonnées au profit du Trésor public suite au règlement de l’infraction.

Droit de recours

27. Norme

Toute personne impliquée dans une infraction douanière qui fait l'objet d'un règlement
administratif dispose d'un droit de recours devant une autorité indépendante de la douane,
sauf dans les cas où elle a choisi d’accepter la transaction.

x x
Annexe spécifique J

Procédures spéciales
Annexe spécifique J

Chapitre 1

Voyageurs
J.1/1. Annexe spécifique J/Chapitre 1

Annexe spécifique J

Chapitre 1

Voyageurs

Définitions

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "admission temporaire" : le régime douanier qui permet de recevoir dans le


E5. territoire douanier, en suspension des droits et taxes à l'importation, certaines
marchandises importées dans un but défini et destinées à être réexportées, dans
un délai déterminé, sans avoir subi de modification, exception faite de la
dépréciation normale des marchandises par suite de l'usage qui en est fait;

F2./ "double circuit" : le système de contrôle douanier simplifié permettant aux


E1. voyageurs à l’arrivée de faire acte de déclaration en choisissant entre deux types
de circuit. L’un, désigné par des symboles de couleur verte, est destiné aux
voyageurs ne transportant pas de marchandises en quantité ou en valeur
excédant celles admissibles en franchise et dont l’importation n’est ni prohibée ni
soumise à restrictions. L’autre, désigné par des symboles de couleur rouge, est
destiné aux voyageurs ne se trouvant pas dans cette situation;

F3./ "effets personnels" : tous les articles, neufs ou usagés, dont un voyageur peut
E4. raisonnablement avoir besoin pour son usage personnel au cours de son voyage,
compte tenu de toutes les circonstances de ce voyage, à l’exclusion de toute
marchandise importée ou exportée à des fins commerciales;

F4./ "moyens de transport à usage privé" : les véhicules routiers et les remorques,
E2. bateaux et aéronefs, ainsi que leurs pièces de rechange, leurs accessoires et
équipements normaux, importés ou exportés par l’intéressé exclusivement pour
son usage personnel, à l’exclusion de tout transport de personnes à titre onéreux
et du transport industriel ou commercial de marchandises à titre onéreux ou non;
J.1/2. Annexe spécifique J/Chapitre 1

F5./ "voyageur" :
E3.
1) toute personne qui entre temporairement sur le territoire d’un pays où elle n’a
pas sa résidence normale ("non-résident"), ou qui quitte ce territoire, et

2) toute personne qui quitte le territoire d’un pays où elle a sa résidence normale
("résident quittant son pays") ou qui retourne dans le territoire de son pays
("résident de retour dans son pays").

Principes

1. Norme

Les facilités douanières applicables aux voyageurs sont régies par les dispositions du
présent Chapitre et, dans la mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe
générale.

2. Norme

Les facilités douanières prévues par le présent Chapitre sont accordées aux voyageurs
indépendamment de leur citoyenneté/nationalité.

Champ d’application

3. Norme

La douane désigne les bureaux de douane dans lesquels les formalités douanières
relatives aux voyageurs peuvent être accomplies. Elle détermine la compétence et
l’implantation de ces bureaux de douane et fixe les jours et heures d’ouverture de ces
bureaux, en tenant compte notamment de la situation géographique, de l’importance du trafic
actuel des voyageurs.
J.1/3. Annexe spécifique J/Chapitre 1

4. Norme

Sous réserve de l’observation des contrôles douaniers en vigueur, les voyageurs qui
se déplacent à bord de leur propre moyen de transport à usage privé sont autorisés, tant à
l’arrivée qu’au départ, à accomplir toutes les formalités douanières nécessaires sans être
systématiquement tenus de quitter le moyen de transport qu’ils utilisent.

5. Pratique recommandée

Les voyageurs qui se déplacent à bord de véhicules routiers à usage commercial ou


par chemin de fer devraient être autorisés, tant à l’arrivée qu’au départ, à accomplir toutes
les formalités douanières nécessaires sans être systématiquement tenus de quitter le moyen
de transport qu’ils utilisent.

6. Pratique recommandée

Le système du double circuit devrait être utilisé pour le contrôle douanier des
voyageurs et le dédouanement des marchandises qu’ils transportent et, le cas échéant, de
leurs moyens de transport à usage privé.

7. Pratique recommandée

Une liste distincte des voyageurs ou des bagages qui les accompagnent ne devrait pas
être exigée à des fins douanières, quel que soit le mode de transport utilisé.

8. Pratique recommandée

La douane, en collaboration avec d’autres services et les entreprises, devrait s’efforcer


d’utiliser les renseignements préalables concernant les voyageurs, normalisés à l’échelon
international, lorsqu’ils sont disponibles, en vue de faciliter le contrôle douanier des
voyageurs et le dédouanement des marchandises qu’ils transportent.
J.1/4. Annexe spécifique J/Chapitre 1

9. Pratique recommandée

Les voyageurs devraient être autorisés à effectuer une déclaration verbale pour les
marchandises qu’ils transportent. Toutefois, la douane peut exiger une déclaration écrite ou
par voie électronique pour les marchandises qu’ils transportent lorsqu’elles font l’objet d’une
importation ou d’une exportation de nature commerciale ou lorsque leur valeur ou leur
quantité excède les limites fixées par la législation nationale.

10. Norme

La visite corporelle des voyageurs aux fins des contrôles que la douane est chargée
d’appliquer n’est entreprise qu’exceptionnellement et lorsqu’il existe des raisons fondées de
soupçonner que l’on se trouve en présence d’un fait de contrebande ou d’une autre
infraction.

11. Norme

Dans les cas énoncés ci-après, les marchandises transportées par les voyageurs sont
déposées ou retenues dans les conditions fixées par la douane en attendant d’être
dédouanées selon le régime douanier approprié, d’être réexportées ou de recevoir toute
autre destination conforme à la législation nationale :

- à la demande du voyageur;

- lorsque les marchandises en cause ne peuvent pas être immédiatement


dédouanées; ou

- lorsque les autres dispositions du présent Chapitre ne leur sont pas applicables.

12. Norme

Les bagages non accompagnés (c’est-à-dire les bagages qui arrivent ou qui quittent le
pays avant ou après le voyageur), sont dédouanés selon la procédure applicable aux
bagages accompagnés ou selon une autre procédure douanière simplifiée.

13. Norme

Toute personne autorisée doit pouvoir procéder au dédouanement des bagages non
accompagnés pour le compte d’un voyageur.
J.1/5. Annexe spécifique J/Chapitre 1

14. Pratique recommandée

Un système de taxation forfaitaire devrait être appliqué aux marchandises déclarées


pour la mise à la consommation au titre des facilités applicables aux voyageurs, à condition
qu’il ne s’agisse pas d’une importation de nature commerciale et que la valeur ou la quantité
globale des marchandises ne dépasse pas les limites fixées par la législation nationale.

15. Pratique recommandée

Chaque fois que possible, l’utilisation des cartes de crédit ou cartes de banque devrait
être acceptée comme moyen de paiement pour les services offerts par la douane, de même
que pour le paiement des droits et taxes.

Entrée

16. Pratique recommandée

En ce qui concerne les tabacs, les vins, les spiritueux et les parfums, les quantités
minimales suivantes devraient pouvoir être importées en franchise des droits et taxes à
l’importation par des voyageurs :

a) 200 cigarettes, ou 50 cigares, ou 250 grammes de tabac, ou un assortiment de


ces produits à concurrence de 250 grammes;

b) 2 litres de vin ou 1 litre de spiritueux;

c) ¼ de litre d’eau de toilette et 50 grammes de parfum.

Le bénéfice des facilités prévues en ce qui concerne les tabacs et les boissons
alcoolisées peut toutefois être réservé aux personnes ayant atteint un âge déterminé, et peut
être refusé, ou accordé seulement pour des quantités réduites, aux personnes qui
franchissent fréquemment la frontière, ou qui ont séjourné hors du pays pendant moins de
24 heures.
J.1/6. Annexe spécifique J/Chapitre 1

17. Pratique recommandée

Outre les produits consommables à l’égard desquels des quantités maximales sont
fixées pour l’admission en franchise des droits et taxes à l’importation, les voyageurs
devraient être autorisés à importer en franchise des droits et taxes à l’importation des
marchandises dépourvues de tout caractère commercial dont la valeur globale ne dépasse
pas 75 droits de tirage spéciaux (DTS). Ce montant pourra toutefois être réduit à l’égard des
personnes n’ayant pas atteint un âge déterminé ou qui franchissent fréquemment la
frontière, ou qui ont séjourné hors du pays pendant moins de 24 heures.

18. Norme

Les résidents de retour dans leur pays sont autorisés à réimporter en franchise des
droits et taxes à l’importation leurs effets personnels et leurs moyens de transport à usage
privé qu’ils ont précédemment exportés lors de leur départ du pays et qui s’y trouvaient en
libre circulation.

19. Norme

La douane n’exige pas de document douanier ou de garantie pour l’admission


temporaire des effets personnels des non-résidents, sauf :

- lorsque leur valeur ou leur quantité excède les limites fixées par la législation
nationale; ou

- lorsque la douane estime qu’ils présentent un risque pour le Trésor public.

20. Norme

Outre les vêtements, les articles de toilette et les autres articles ayant manifestement
un caractère personnel, sont notamment considérés comme effets personnels des non-
résidents, les objets suivants :

- bijoux personnels;
- appareils photographiques et appareils cinématographiques de prise de vues
accompagnés d’une quantité raisonnable de pellicules, de cassettes et
d’accessoires;
- appareils de projection portatifs de diapositives ou de films et leurs accessoires,
ainsi qu’une quantité raisonnable de diapositives ou de films;
- jumelles;
J.1/7. Annexe spécifique J/Chapitre 1

- instruments de musique portatifs;


- appareils de reproduction du son portatifs, y compris les magnétophones, les
lecteurs portatifs de disques compacts et les dictaphones, avec cassettes et
disques;
- appareils récepteurs de radio portatifs;
- téléphones cellulaires ou mobiles;
- appareils récepteurs de télévision portatifs;
- machines à écrire portatives;
- ordinateurs personnels portatifs et accessoires;
- machines à calculer portatives;
- voitures d’enfant;
- fauteuils roulants pour invalides;
- engins et équipements sportifs.

21. Norme

Lorsqu’il est nécessaire de déposer une déclaration d’admission temporaire pour les
effets personnels de non-résidents, le délai d’admission temporaire est déterminé compte
tenu de la durée du séjour du voyageur dans le pays, mais il ne peut excéder, le cas
échéant, la limite fixée par la législation nationale.

22. Norme

A la demande du voyageur, et pour des raisons jugées valables par la douane, celle-ci
proroge le délai d’admission temporaire fixé initialement pour les effets personnels d’un non-
résident, sans pouvoir excéder, le cas échéant, la limite fixée par la législation nationale.

23. Norme

Les non-résidents bénéficient de l’admission temporaire en ce qui concerne leurs


moyens de transport à usage privé.

24. Norme

Le carburant se trouvant dans les réservoirs dont le moyen de transport à usage privé
est normalement équipé est admis en franchise des droits et taxes à l’importation.
J.1/8. Annexe spécifique J/Chapitre 1

25. Norme

Les facilités accordées en ce qui concerne les moyens de transport à usage privé
s’appliquent aux moyens de transport appartenant aux non-résidents, loués ou empruntés,
qu’ils arrivent en même temps que le voyageur ou qu’ils soient introduits avant ou après son
arrivée.

26. Pratique recommandée

La douane ne devrait exiger ni document douanier, ni garantie, pour l’admission


temporaire des moyens de transport à usage privé des non-résidents.

27. Pratique recommandée

Lorsque des documents douaniers ou des garanties sont exigés pour l’admission
temporaire des moyens de transport à usage privé des non-résidents, la douane devrait
accepter les garanties et les documents internationaux normalisés.

28. Norme

Lorsqu’il est nécessaire de déposer une déclaration d’admission temporaire pour les
moyens de transport à usage privé des non-résidents, le délai d’admission temporaire est
fixé compte tenu de la durée du séjour du non-résident dans le pays, mais il ne peut
excéder, le cas échéant, la limite fixée par la législation nationale.

29. Norme

A la demande de la personne intéressée, et pour des raisons jugées valables par la


douane, celle-ci proroge le délai d’admission temporaire fixé initialement pour le moyen de
transport à usage privé d'un non-résident, sans pouvoir excéder, le cas échéant, la limite
fixée par la législation nationale.
J.1/9. Annexe spécifique J/Chapitre 1

30. Norme

Les pièces de rechange nécessaires pour réparer un moyen de transport à usage privé
se trouvant temporairement dans le pays bénéficient de l’admission temporaire.

Réexportation

31. Norme

La douane autorise la réexportation des marchandises en admission temporaire de


non-résidents par un bureau de douane différent de celui d’importation.

32. Norme

La douane n’exige pas de la part des non-résidents la réexportation de leurs moyens


de transport à usage privé ou de leurs effets personnels qui ont été gravement endommagés
ou détruits par suite d’accident ou de force majeure.

Départ

33. Norme

Les formalités douanières applicables aux voyageurs quittant le pays sont aussi
simples que possible.

34. Norme

Les voyageurs sont autorisés à exporter des marchandises à des fins commerciales, à
condition de se conformer aux formalités nécessaires et d’acquitter les droits et taxes à
l’exportation éventuellement exigibles.
J.1/10. Annexe spécifique J/Chapitre 1

35. Norme

A la demande d’un résident qui quitte le pays, la douane prend des mesures d’iden-
tification à l’égard de certains articles lorsque cela est de nature à faciliter la réimportation en
franchise des droits et taxes.

36. Norme

En ce qui concerne les effets personnels et les moyens de transport à usage privé
appartenant aux résidents qui quittent le pays, la douane exige un document d’exportation
temporaire uniquement dans des cas exceptionnels.

37. Pratique recommandée

Si la garantie a été constituée sous la forme d’une consignation en espèces, le


remboursement de cette garantie devrait pouvoir être effectué par le bureau de
réexportation, même si ce bureau est différent de celui d’entrée.

Voyageurs en transit

38. Norme

Les voyageurs en transit qui ne quittent pas la zone de transit ne sont soumis à aucun
contrôle de la douane. Toutefois, la douane peut exercer une surveillance générale dans les
zones de transit, et prendre les mesures nécessaires lorsqu’elle soupçonne l’existence d’une
infraction douanière.
J.1/11. Annexe spécifique J/Chapitre 1

Renseignements concernant
les facilités douanières applicables aux voyageurs

39. Pratique recommandée

Les renseignements concernant les facilités douanières applicables aux voyageurs


devraient être mis à disposition dans la ou les langues officielles du pays, et dans toute autre
langue jugée utile.

x x
Annexe spécifique J

Chapitre 2

Trafic postal
J.2/1. Annexe spécifique J/Chapitre 2

Annexe spécifique J

Chapitre 2

Trafic postal

Définitions

Pour l’application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "CN22/23" : les formules spéciales de déclaration applicables aux envois postaux
E1. et décrites dans les Actes de l’Union postale universelle actuellement en vigueur;

F2./ "envois postaux" : les envois de la poste aux lettres et les colis acheminés par
E3. les services postaux ou pour le compte de ceux-ci, tels que décrits dans les Actes
de l’Union postale universelle actuellement en vigueur;

F3./ "formalités douanières applicables aux envois postaux" : toutes les


E2 opérations à effectuer par la partie intéressée et par la douane en matière de
trafic postal;

F4./ "Union postale universelle" : l’organisation intergouvernementale fondée en


E5. 1874 par le Traité de Berne sous le nom d’ "Union générale des postes", qui prit
en 1878 la dénomination d’"Union postale universelle (UPU)" et qui, depuis 1948,
est une institution spécialisée des Nations Unies;

F5./ "service postal" : l’organisme public ou privé habilité par le gouvernement à


E4. fournir les services internationaux régis par les Actes de l’Union postale
universelle actuellement en vigueur.
J.2/2. Annexe spécifique J/Chapitre 2

Principes

1. Norme

Les formalités douanières applicables aux envois postaux sont régies par les
dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure où elles s'appliquent, par les dispositions
de l'Annexe générale.

2. Norme

La législation nationale précise les responsabilités et les obligations respectives de la


douane et du service postal en ce qui concerne le traitement douanier des envois postaux.

Dédouanement des envois postaux

3. Norme

Les envois postaux sont dédouanés aussi rapidement que possible.

a) Situation des marchandises à l'égard de la douane

4. Norme

L’exportation de marchandises dans des envois postaux est autorisée, que ces
marchandises soient en libre circulation ou se trouvent sous un régime douanier.

5. Norme

L’importation de marchandises dans des envois postaux est autorisée, que ces
marchandises soient destinées à être dédouanées pour la mise à la consommation ou à être
placées sous un autre régime douanier.
J.2/3. Annexe spécifique J/Chapitre 2

b) Présentation à la douane

6. Norme

La douane désigne au service postal les envois postaux qui doivent lui être présentés
à des fins de contrôle et les modalités de cette présentation.

7. Norme

La douane n’exige pas que les envois postaux lui soient présentés à l’exportation à des
fins de contrôle douanier, sauf

- s’ils contiennent des marchandises dont l’exportation doit être attestée;

- s’ils contiennent des marchandises soumises à des prohibitions ou des restrictions


à l’exportation ou passibles de droits et taxes à l’exportation;

- s’ils contiennent des marchandises d’une valeur supérieure à un montant fixé par la
législation nationale; ou

- si les envois sont choisis pour faire l’objet d’un contrôle de la douane par sondage
ou par larges épreuves.

8. Pratique recommandée

La douane ne devrait pas, en règle générale, exiger la présentation des envois postaux
importés qui appartiennent aux catégories suivantes :

a) les cartes postales et les lettres contenant uniquement des messages personnels;

b) les ouvrages pour aveugles;

c) les imprimés non passibles de droits et taxes à l’importation.


J.2/4. Annexe spécifique J/Chapitre 2

c) Dédouanement au vu des formules CN22 ou CN23 ou d’une déclaration de marchandises

9. Norme

Lorsque tous les renseignements exigés par la douane figurent sur la formule CN22 ou
CN23 et sur les documents justificatifs, la formule CN22 ou CN23 constitue la déclaration de
marchandises, sauf dans les cas suivants :

- les marchandises d’une valeur supérieure à un montant fixé par la législation


nationale;

- les marchandises soumises à des prohibitions ou des restrictions ou passibles de


droits et taxes à l’exportation;

- les marchandises dont l’exportation doit être attestée;

- les marchandises importées destinées à être placées sous un régime douanier


autre que la mise à la consommation.

Dans ces cas, une déclaration de marchandises distincte est exigée.

Envois postaux en transit

10. Norme

Les formalités douanières ne sont pas applicables aux envois postaux en transit.

Recouvrement des droits et taxes

11. Norme

La douane prévoit des dispositions aussi simples que possible pour le recouvrement
des droits et taxes applicables aux marchandises contenues dans des envois postaux.

x x
Annexe spécifique J

Chapitre 3

Moyens de transport à usage


commercial
J.3/1. Annexe spécifique J/Chapitre 3

Annexe spécifique J

Chapitre 3

Moyens de transport à usage commercial

Définitions

Pour l'application du présent chapitre, on entend par :

F1./ "déclaration d’entrée" ou "déclaration de sortie", selon le cas : toute


E2. déclaration à faire ou à présenter à la douane par la personne responsable d’un
moyen de transport à usage commercial, à l’entrée ou à la sortie de ce moyen de
transport, et qui contient les renseignements nécessaires relatifs au moyen de
transport à usage commercial, à son trajet, son chargement, ses provisions de
bord, son équipage et ses passagers;

F2./ "formalités douanières applicables aux moyens de transport à usage


E1. commercial" : l’ensemble des opérations à effectuer par la personne intéressée et
par la douane à l’entrée, à la sortie du territoire douanier et pendant le séjour sur
ledit territoire des moyens de transport à usage commercial;

F3./ "moyen de transport à usage commercial" : tout navire (y compris les allèges et
E3. péniches, même transportées à bord d’un navire, et les hydroglisseurs),
aéroglisseur, aéronef, véhicule routier (y compris les remorques, les semi-
remorques et les combinaisons de véhicules) ou matériel ferroviaire roulant,
utilisés, en trafic international, pour l’acheminement des personnes à titre onéreux
ou le transport industriel ou commercial des marchandises, que ce soit ou non à
titre onéreux, ainsi que leurs pièces de rechange, accessoires et équipements
normaux et les lubrifiants, le combustible et le carburant contenus dans leurs
réservoirs normaux, lorsqu'ils se trouvent à bord du moyen de transport à usage
commercial.
J.3/2. Annexe spécifique J/Chapitre 3

Principes

1. Norme

Les formalités douanières applicables aux moyens de transport à usage commercial


sont régies par les dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure où elles s’appliquent,
par les dispositions de l’Annexe générale.

2. Pratique recommandée

Les formalités douanières relatives aux moyens de transport à usage commercial


devraient être applicables dans les mêmes conditions, indépendamment du pays
d’immatriculation ou de résidence du propriétaire du moyen de transport à usage
commercial, du pays de provenance ou du pays de destination.

Admission temporaire des moyens de transport à usage commercial

3. Pratique recommandée

Les moyens de transport à usage commercial, qu’ils soient chargés ou non, devraient
être admis temporairement sur le territoire douanier en suspension des droits et taxes à
l’importation, à condition que ces moyens de transport ne soient pas utilisés pour des
transports internes dans le territoire douanier du pays d’admission temporaire. Ils doivent
être destinés à la réexportation sans avoir subi de modification, exception faite de la
dépréciation normale par suite de l’usage qui en est fait, de la consommation normale des
lubrifiants, combustibles et carburants, ainsi que des réparations nécessaires effectuées.

4. Norme

La douane exige une garantie ou un document d’admission temporaire pour les


moyens de transport à usage commercial dûment immatriculés à l’étranger uniquement
lorsqu’elle le juge indispensable aux fins du contrôle douanier.
J.3/3. Annexe spécifique J/Chapitre 3

5. Norme

Lorsque la douane fixe un délai pour la réexportation d’un moyen de transport à usage
commercial, elle tient compte des conditions particulières des opérations de transport
envisagées.

6. Pratique recommandée

A la demande de la personne intéressée et pour des raisons jugées valables par la


douane, celle-ci devrait proroger le délai initialement fixé.

Admission temporaire de pièces détachées et d’équipements

7. Pratique recommandée

Lorsqu’il est importé avec un moyen de transport à usage commercial et qu’il est
destiné à être réexporté avec celui-ci, le matériel spécial servant au chargement, au
déchargement, à la manutention et à la protection des marchandises, même utilisable
séparément du moyen de transport à usage commercial, devrait être admis temporairement
sur le territoire douanier en suspension des droits et taxes à l’importation.

8. Pratique recommandée

Les pièces détachées et les équipements destinés à être utilisés pour une réparation
ou un entretien en vue de remplacer des pièces ou équipements incorporés ou utilisés dans
un moyen de transport à usage commercial déjà importé temporairement sur le territoire
douanier, devraient être admis temporairement sur ce territoire en suspension des droits et
taxes à l’importation.
J.3/4. Annexe spécifique J/Chapitre 3

Arrivée

9. Norme

Lorsqu’une déclaration d’entrée doit être déposée auprès de la douane à l’entrée du


moyen de transport à usage commercial, les renseignements qui doivent y figurer sont
limités au minimum nécessaire pour assurer l’application de la législation douanière.

10. Norme

La douane réduit, dans la mesure du possible, le nombre d’exemplaires de la


déclaration d’entrée dont elle exige la présentation.

11. Norme

Aucun des documents à présenter ou à déposer auprès de la douane en relation avec


l’entrée du moyen de transport à usage commercial ne doit obligatoirement être légalisé,
contrôlé ou authentifié par un représentant à l’étranger du pays d’entrée du moyen de
transport à usage commercial ni lui être soumis au préalable.

Escales sur le territoire douanier

12. Norme

Lorsque le moyen de transport à usage commercial fait plusieurs escales sur le


territoire douanier sans escale intermédiaire dans un autre pays, les formalités douanières
applicables sont aussi simples que possible, compte tenu des mesures de contrôle douanier
qui ont déjà été prises.
J.3/5. Annexe spécifique J/Chapitre 3

Sortie

13. Norme

Les formalités douanières applicables lorsque le moyen de transport à usage


commercial quitte le territoire douanier se limitent aux mesures visant à s’assurer :

a) que la déclaration de sortie, lorsqu’elle est exigée, est dûment déposée au bureau
de douane compétent;

b) que, lorsqu’il y a lieu, des scellements douaniers sont apposés;

c) que les routes douanières prescrites sont effectivement empruntées aux fins du
contrôle; et

d) que la sortie du moyen de transport à usage commercial s’effectue sans retard


injustifié.

14. Pratique recommandée

La douane devrait permettre l’utilisation de formules de déclaration de sortie identiques


à celles qui sont prescrites pour la déclaration d’entrée à condition qu’il soit clairement
indiqué qu’elles sont utilisées pour la sortie.

15. Norme

Le moyen de transport à usage commercial est autorisé à quitter le territoire douanier


par un bureau de douane différent du bureau d’entrée.

x x
Annexe spécifique J

Chapitre 4

Produits d'avitaillement
J.4/1. Annexe spécifique J/Chapitre 4

Annexe spécifique J

Chapitre 4

Produits d’avitaillement

Définitions

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "formalités douanières applicables aux produits d’avitaillement" : l’ensemble


E2. des opérations à effectuer par la personne intéressée et par la douane à l’égard
desdits produits;

F2./ "produits d’avitaillement" :


E4.
- les produits d’avitaillement à consommer; et

- les produits d’avitaillement à emporter;

F3./ "produits d’avitaillement à consommer" :


E5.
- les marchandises destinées à être consommées par les passagers et les
membres de l'équipage à bord des navires, des aéronefs ou des trains, qu'elles
soient vendues ou non; et

- les marchandises nécessaires au fonctionnement et à l'entretien des navires,


des aéronefs ou des trains, y compris les combustibles, les carburants et les
lubrifiants, mais à l'exclusion des pièces de rechange et de l'équipement;

qui se trouvent déjà à bord à l'arrivée, ou sont embarquées pendant le séjour dans
le territoire douanier, des navires, des aéronefs ou des trains utilisés ou destinés à
être utilisés en trafic international pour le transport des personnes à titre onéreux
ou pour le transport industriel ou commercial des marchandises, à titre onéreux ou
non;
J.4/2. Annexe spécifique J/Chapitre 4

F4./ "produits d’avitaillement à emporter" : les marchandises destinées à être


E6. vendues aux passagers et aux membres de l'équipage des navires et des aéronefs
en vue d'être débarquées, et qui se trouvent déjà à bord à l'arrivée, ou sont
embarquées pendant le séjour dans le territoire douanier, des navires ou des
aéronefs utilisés ou destinés à être utilisés en trafic international pour le transport
des personnes à titre onéreux ou pour le transport industriel ou commercial des
marchandises, à titre onéreux ou non;

F5./ "traitement douanier des produits d’avitaillement" : l'ensemble des facilités à


E3. accorder et des formalités douanières applicables auxdits produits;

F6./ "transporteur" : la personne qui transporte effectivement les marchandises ou qui


E1. a le commandement ou la responsabilité du moyen de transport.

Principes

1. Norme

Le traitement douanier des produits d'avitaillement est régi par les dispositions du
présent Chapitre et, dans la mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l'Annexe
générale.

2. Pratique recommandée

Le traitement douanier des produits d'avitaillement devrait être applicable dans les
mêmes conditions, indépendamment du pays d'immatriculation ou de la nationalité du navire,
de l'aéronef ou du train en cause.
J.4/3. Annexe spécifique J/Chapitre 4

Produits d'avitaillement se trouvant à bord des navires,


des aéronefs, ou des trains lors de leur arrivée

a) Franchise des droits et taxes à l’importation

3. Norme

Les produits d'avitaillement qui se trouvent à bord d'un navire ou d'un aéronef arrivant
dans le territoire douanier sont admis en franchise des droits et taxes à l'importation, à
condition qu'ils demeurent à bord.

4. Pratique recommandée

La franchise des droits et taxes à l'importation devrait être accordée pour les produits
d’avitaillement à consommer par les passagers et l’équipage, importés comme provisions de
route pour les trains express internationaux, à condition :

a) que ces marchandises soient achetées exclusivement dans des pays traversés par
le train international en question; et

b) que ces marchandises aient été soumises, dans le pays d'achat, aux droits et taxes
dont elles pourraient être passibles.

5. Norme

La franchise des droits et taxes à l'importation est accordée pour les produits
d'avitaillement à consommer nécessaires au fonctionnement et à l'entretien des navires, des
aéronefs et des trains, et qui se trouvent déjà à bord de ces moyens de transport à l'arrivée
dans le territoire douanier, à condition qu'ils soient maintenus à bord tant que ces moyens de
transport demeurent sur le territoire douanier.
J.4/4. Annexe spécifique J/Chapitre 4

b) Document

6. Norme

Lorsque la douane exige une déclaration pour les produits d'avitaillement qui se
trouvent à bord des navires arrivant dans le territoire douanier, les renseignements exigés
sont limités au minimum nécessaire au contrôle de la douane.

7. Pratique recommandée

Les quantités de produits d'avitaillement prélevées avec l'autorisation de la douane sur


les stocks existant à bord devraient être indiquées sur la déclaration relative aux produits
d'avitaillement présentée à la douane lors de l'arrivée du navire dans le territoire douanier, et
la douane ne devrait pas exiger le dépôt d'une formule distincte à leur égard.

8. Pratique recommandée

Les quantités de produits d'avitaillement qui sont fournies aux navires pendant leur
séjour dans le territoire douanier devraient être indiquées sur la déclaration concernant les
produits d'avitaillement qui a éventuellement été exigée par la douane.

9. Norme

La douane n’exige pas de déclaration distincte pour les produits d'avitaillement qui
restent à bord d'un aéronef.

c) Livraison des produits d’avitaillement à consommer

10. Norme

La douane autorise la livraison des produits d'avitaillement à consommer qui se


trouvent à bord du navire pendant le séjour de celui-ci dans le territoire douanier, jusqu'à
concurrence des quantités qu'elle juge raisonnables, compte tenu du nombre de passagers
et de membres d'équipage, ainsi que de la durée du séjour du navire dans le territoire
douanier.
J.4/5. Annexe spécifique J/Chapitre 4

11. Pratique recommandée

La douane devrait autoriser la livraison aux membres de l'équipage des produits


d'avitaillement à consommer qui se trouvent à bord d’un navire, lorsque celui-ci subit des
réparations en cale sèche ou dans un chantier naval, à condition que la durée du séjour en
cale sèche ou dans le chantier naval soit considérée comme raisonnable.

12. Pratique recommandée

Lorsqu'un aéronef doit faire escale dans un ou plusieurs aéroports situés dans le
territoire douanier, la douane devrait autoriser la livraison des produits d'avitaillement à
consommer qui se trouvent à bord de l’aéronef pendant le séjour de celui-ci dans ces
aéroports intermédiaires et pendant le vol entre ces aéroports.

d) Contrôle de la douane

13. Norme

La douane exige que le transporteur prenne toutes les mesures nécessaires afin de
prévenir toute utilisation irrégulière des produits d’avitaillement, y compris la mise sous scellé
de ces produits, le cas échéant.

14. Norme

La douane exige que les produits d'avitaillement se trouvant à bord d'un navire, d'un
aéronef ou d'un train soient retirés de ceux-ci pour être stockés ailleurs pendant le séjour de
ces moyens de transport dans le territoire douanier, uniquement dans les cas où elle juge
cette mesure nécessaire.
J.4/6. Annexe spécifique J/Chapitre 4

Approvisionnement en produits d’avitaillement en franchise de droits et taxes

15. Norme

Les navires et aéronefs qui partent pour une destination finale se trouvant à l’étranger
sont autorisés à embarquer, en franchise des droits et taxes :

a) les produits d'avitaillement, jusqu'à concurrence des quantités jugées raisonnables


par la douane compte tenu du nombre de passagers et de membres d'équipage, de
la durée de la traversée ou du vol et des quantités déjà à bord; et

b) les produits d'avitaillement à consommer nécessaires à leur fonctionnement et à


leur entretien, jusqu'à concurrence des quantités jugées raisonnables pour le
fonctionnement et l'entretien au cours de la traversée ou du vol, compte tenu
également des quantités déjà à bord.

16. Norme

Le réapprovisionnement en produits d'avitaillement des navires et des aéronefs arrivés


dans le territoire douanier et qui doivent se réapprovisionner pour le trajet qu'il leur reste à
effectuer jusqu'au lieu de destination finale dans le territoire douanier est accordé en
franchise des droits et taxes.

17. Norme

La douane permet que les produits d'avitaillement à consommer fournis aux navires et
aux aéronefs durant leur séjour dans le territoire douanier soient livrés dans les mêmes
conditions que celles qui sont prévues par le présent Chapitre en ce qui concerne les
produits d'avitaillement à consommer se trouvant déjà à bord des navires et des aéronefs à
l'arrivée.
J.4/7. Annexe spécifique J/Chapitre 4

Départ

18. Pratique recommandée

Aucune déclaration distincte concernant les produits d'avitaillement ne devrait être


exigée lors du départ des navires du territoire douanier.

19. Norme

Lorsqu'une déclaration est exigée en ce qui concerne les produits d'avitaillement


chargés à bord d'un navire ou d'un aéronef quittant le territoire douanier, les renseignements
exigés sont limités au minimum nécessaire au contrôle de la douane.

Autres destinations pouvant être données aux produits d’avitaillement

20. Norme

Les produits d'avitaillement se trouvant à bord des navires, des aéronefs et des trains
arrivés dans le territoire douanier peuvent :

a) être mis à la consommation ou être placés sous un autre régime douanier, sous
réserve qu'il soit satisfait aux conditions et aux formalités applicables dans chaque
cas; ou

b) sous réserve de l'autorisation préalable de la douane, être transbordés


respectivement sur d'autres navires, aéronefs ou trains en trafic international.

x x
Annexe spécifique J

Chapitre 5

Envois de secours
J.5/1. Annexe spécifique J/Chapitre 5

Annexe spécifique J

Chapitre 5

Envois de secours

Définition

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "envois de secours" :


E1.
- les marchandises, y compris les véhicules ou autres moyens de transport, les
denrées alimentaires, les médicaments, les vêtements, les couvertures, les
tentes, les maisons préfabriquées, le matériel de purification ou de stockage de
l’eau ou les autres marchandises de première nécessité, acheminées pour aider
les victimes de catastrophes; et

- tout le matériel, les véhicules et autres moyens de transport, les animaux


dressés à des fins particulières, les vivres, les fournitures, les effets personnels
et autres marchandises destinées au personnel de secours pour lui permettre
de s’acquitter de sa mission ou l’aider à vivre et à travailler pendant la durée de
sa mission dans le pays touché par la catastrophe.

Principes

1. Norme

Le dédouanement des envois de secours est régi par les dispositions du présent
Chapitre et, pour autant qu’elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
J.5/2. Annexe spécifique J/Chapitre 5

2. Norme

Le dédouanement des envois de secours pour l'exportation, le transit, l'admission


temporaire et l'importation doit être effectué en priorité.

Champ d'application

3. Norme

Dans le cas des envois de secours, la douane prévoit :

- le dépôt d'une déclaration de marchandises simplifiée, provisoire ou incomplète,


sous réserve que la déclaration soit complétée dans un délai déterminé;

- le dépôt, l'enregistrement et l'examen de la déclaration de marchandises et des


documents qui l'accompagnent avant l'arrivée des marchandises, et la mainlevée à
l'arrivée de celles-ci;

- le dédouanement en dehors des heures d'ouverture fixées par l’administration ou


dans un lieu autre que le bureau de douane, en renonçant à la perception de toute
redevance normalement due à cet égard; et

- la vérification des marchandises ou le prélèvement d'échantillons, ou les deux à la


fois, uniquement dans des circonstances exceptionnelles.

4. Pratique recommandée

Le dédouanement des envois de secours devrait être accordé sans égard au pays
d’origine, de provenance ou de destination des marchandises.

5. Pratique recommandée

S’agissant d’envois de secours, il devrait être renoncé à l’application des prohibitions


ou des restrictions de caractère économique à l’exportation ainsi qu'à la perception des
droits et taxes à l’exportation qui seraient normalement exigibles.
J.5/3. Annexe spécifique J/Chapitre 5

6. Pratique recommandée

Les envois de secours qui constituent un don adressé à un organisme agréé et sont
destinés à être utilisés ou à être distribués gratuitement par cet organisme ou sous son
contrôle devraient être admis en franchise des droits et taxes à l’importation et libres de
toutes prohibitions ou restrictions de caractère économique à l’importation.

x x
Annexe spécifique K

Origine
Annexe spécifique K

Chapitre 1

Règles d'origine
K.1/1. Annexe spécifique K/Chapitre 1

Annexe spécifique K

Chapitre 1

Règles d’origine

Définitions

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "critère de la transformation substantielle" : le critère selon lequel l'origine des


E3. marchandises est déterminée en considérant comme pays d'origine celui où a été
effectuée la dernière transformation ou ouvraison substantielle réputée suffisante
pour conférer à la marchandise son caractère essentiel;

F2./ "pays d’origine des marchandises" : le pays dans lequel les marchandises ont
E1. été produites ou fabriquées, selon les critères énoncés aux fins de l’application du
tarif douanier, des restrictions quantitatives, ainsi que de toute autre mesure
relative aux échanges;

F3./ "règles d'origine" : les dispositions spécifiques appliquées par un pays pour
E2 déterminer l'origine des marchandises et faisant appel à des principes établis par
la législation nationale ou par des accords internationaux ("critères d'origine").

Principe

1. Norme

Les règles d'origine nécessaires à la mise en œuvre des mesures que la douane est
chargée d'appliquer tant à l'importation qu'à l'exportation, sont fixées conformément aux
dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure où elles s’appliquent, par les dispositions
de l’Annexe générale.
K.1/2. Annexe spécifique K/Chapitre 1

Règles d’origine

2. Norme

Les marchandises entièrement obtenues dans un pays ont pour origine ce pays. Sont
considérés comme entièrement obtenus dans un pays uniquement :

a) les produits minéraux extraits de son sol, de ses eaux territoriales ou de son fond de
mers ou d'océans;

b) les produits du règne végétal récoltés dans ce pays;

c) les animaux vivants nés et élevés dans ce pays;

d) les produits provenant d'animaux vivant dans ce pays;

e) les produits de la chasse et de la pêche pratiquées dans ce pays;

f) les produits de la pêche maritime et autres produits, extraits de la mer à partir de


bateaux de ce pays;

g) les marchandises obtenues à bord de navires-usines de ce pays à partir


exclusivement de produits visés sous f);

h) les produits extraits du sol ou du sous-sol marin situé hors des eaux territoriales,
pour autant que ce pays exerce aux fins d'exploitation des droits exclusifs sur ce sol
ou ce sous-sol;

ij) les rebuts et déchets résultant d'opérations de transformation ou d'ouvraison et les


articles hors d'usage, recueillis dans ce pays, et qui ne peuvent servir qu'à la
récupération de matières premières;

k) les marchandises qui sont obtenues dans ce pays exclusivement à partir de produits
visés aux paragraphes a) à ij).

3. Pratique recommandée

Lorsque deux ou plusieurs pays interviennent dans la production d'une marchandise,


l'origine de cette dernière devrait être déterminée d'après le critère de la transformation
substantielle.
K.1/3. Annexe spécifique K/Chapitre 1

4. Pratique recommandée

Pour l'application du critère de la transformation substantielle, il devrait être fait appel à


la Convention internationale sur le système harmonisé de désignation et de codification des
marchandises.

5. Pratique recommandée

Lorsque le critère de la transformation substantielle est exprimé par la règle du


pourcentage ad valorem, les valeurs à prendre en considération devraient être :

- en ce qui concerne les produits importés, leur valeur en douane à l’importation ou


en ce qui concerne les produits d'origine indéterminée, le premier prix vérifiable
payé pour ces produits sur le territoire du pays où la fabrication a eu lieu, et

- en ce qui concerne les marchandises obtenues, soit le prix à l'usine, soit le prix à
l'exportation, selon les dispositions de la législation nationale.

6. Pratique recommandée

Ne devraient pas être considérées comme transformation ou ouvraison substantielle,


les opérations qui ne contribuent en rien ou qui ne contribuent que faiblement à donner aux
marchandises leurs caractéristiques ou propriétés essentielles et notamment les opérations
constituées exclusivement d'un ou de plusieurs éléments suivants :

a) manipulations nécessaires pour assurer la conservation des marchandises durant


leur transport ou leur stockage;

b) manipulations destinées à améliorer la présentation ou la qualité marchande des


produits ou à les conditionner pour le transport, telles que la division ou la réunion
de colis, l'assortiment et le classement des marchandises, le changement
d'emballage;

c) opérations simples d'assemblage;

d) mélanges de marchandises d'origines diverses, pour autant que les caractéristiques


du produit obtenu ne soient pas essentiellement différentes des caractéristiques des
marchandises qui ont été mélangées.
K.1/4. Annexe spécifique K/Chapitre 1

Cas particuliers d’attribution de l’origine

7. Pratique recommandée

Les accessoires, pièces de rechange et outillage destinés à être utilisés avec un


matériel, une machine, un appareil ou un véhicule devraient être considérés comme ayant la
même origine que le matériel, la machine, l'appareil ou le véhicule, pour autant qu'ils soient
importés et normalement vendus avec celui-ci et qu'ils correspondent en espèce et en
nombre à son équipement normal.

8. Pratique recommandée

Sur demande de l'importateur, devraient être considérés comme un seul et même


article aux fins de la détermination de l'origine, les articles démontés ou non montés qui sont
importés en plusieurs envois parce qu'ils ne peuvent, pour des raisons afférentes au
transport ou à la production, être importés en un seul envoi.

9. Pratique recommandée

Pour la détermination de l'origine, les emballages devraient être considérés comme


ayant la même origine que les marchandises qu'ils contiennent, à moins que la législation
nationale du pays d'importation n'exige que les emballages soient déclarés séparément à
des fins tarifaires, auquel cas leur origine devrait être déterminée indépendamment de celle
des marchandises.

10. Pratique recommandée

Pour la détermination de l'origine des marchandises, lorsque des emballages sont


considérés comme ayant l'origine de celles-ci, seuls devraient entrer en ligne de compte,
notamment en cas d'application de la méthode du pourcentage, les emballages dans
lesquels les marchandises sont ordinairement vendues au détail.
K.1/5. Annexe spécifique K/Chapitre 1

11. Norme

Pour la détermination de l'origine des marchandises, il n'est pas tenu compte de


l'origine des produits énergétiques, installations, machines et outils utilisés au cours de leur
transformation ou de leur ouvraison.

Règle du transport direct

12. Pratique recommandée

Lorsque des dispositions imposant le transport direct des marchandises depuis le pays
d'origine sont prévues, des dérogations devraient être accordées, notamment pour des
raisons géographiques (cas des pays sans littoral, par exemple), ainsi que dans le cas des
marchandises qui restent sous le contrôle de la douane dans les pays tiers (marchandises
exposées dans les foires ou expositions ou placées en entrepôt de douane, par exemple).

Renseignements concernant les règles d'origine

13. Norme

Les modifications aux règles d'origine ou à leurs modalités d'application n'entrent en


vigueur qu'à l'expiration d'un délai suffisant pour donner aux intéressés, aussi bien sur les
marchés d'exportation que dans les pays fournisseurs, le temps de tenir compte des
nouvelles dispositions applicables.

x x
Annexe spécifique K

Chapitre 2

Preuves documentaires de l'origine


K.2/1. Annexe spécifique K/Chapitre 2

Annexe spécifique K

Chapitre 2

Preuves documentaires de l’origine

Définitions

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "certificat d'appellation régionale" : un certificat établi selon les formes


E5. prescrites par une autorité ou par un organisme agréé et attestant que les
marchandises qu'il vise répondent aux conditions prévues pour bénéficier d'une
dénomination propre à une région déterminée (vins de Champagne, de Porto,
fromage de Parmigiano, etc.);

F2./ "certificat d'origine" : une formule déterminée qui permet d'identifier les marchan-
E1. dises et dans laquelle l'autorité ou l'organisme habilité à la délivrer certifie expres-
sément que les marchandises auxquelles le certificat se rapporte sont originaires
d'un pays donné. Ce certificat peut également comporter une déclaration du
fabricant, du producteur, du fournisseur, de l'exportateur ou de toute autre
personne compétente;

F3./ "déclaration certifiée de l'origine" : une "déclaration d'origine" certifiée par une
E2. autorité ou un organisme habilité à le faire;

F4./ "déclaration d'origine" : une mention appropriée relative à l'origine des marchan-
E3. dises portée, à l'occasion de l'exportation, par le fabricant, le producteur, le
fournisseur, l'exportateur ou toute autre personne compétente, sur la facture
commerciale ou tout autre document relatif aux marchandises;

F5./ "preuve documentaire de l'origine" : un certificat d'origine, une déclaration


E4. certifiée de l'origine ou une déclaration d'origine.
K.2/2. Annexe spécifique K/Chapitre 2

Principe

1. Norme

Les conditions dans lesquelles sont exigées, établies et délivrées les preuves
documentaires relatives à l’origine des marchandises sont régies par les dispositions du
présent Chapitre et, dans la mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe
générale.

Cas d’exigibilité des preuves documentaires de l’origine

2. Pratique recommandée

Une preuve documentaire de l'origine devrait être exigée uniquement lorsqu'elle est
nécessaire pour l'application de droits de douane préférentiels, de mesures économiques ou
commerciales adoptées unilatéralement ou dans le cadre d'accords bilatéraux ou
multilatéraux ou de toute mesure d'ordre public ou sanitaire.

3. Pratique recommandée

Une preuve documentaire de l'origine ne devrait pas être exigée dans les cas
suivants :

a) marchandises expédiées dans de petits envois adressés à des particuliers ou


contenues dans les bagages des voyageurs pour autant qu'il s'agisse d'importations
dépourvues de tout caractère commercial et que la valeur globale de l'importation
ne dépasse pas un montant qui ne doit pas être inférieur à 100 dollars des Etats-
Unis;

b) marchandises faisant l'objet d'envois commerciaux dont la valeur globale ne


dépasse pas un montant qui ne doit pas être inférieur à 60 dollars des États-Unis;

c) marchandises en admission temporaire;

d) marchandises transportées sous le régime du transit douanier;


K.2/3. Annexe spécifique K/Chapitre 2

e) marchandises accompagnées d'un certificat d'appellation régionale ainsi que


certaines marchandises déterminées, lorsque les conditions imposées aux pays
fournisseurs dans le cadre des accords bilatéraux ou multilatéraux visant ces
marchandises permettent de ne pas exiger une preuve documentaire.

Lorsque plusieurs envois mentionnés dans les alinéas a) ou b) du paragraphe


précédent sont expédiés simultanément, par la même voie, au même destinataire, par le
même expéditeur, la valeur totale de ces envois constitue la valeur globale.

4. Pratique recommandée

Les règles relatives à l'exigibilité des preuves documentaires de l'origine devraient,


lorsqu'elles ont été fixées unilatéralement, être revues au moins tous les trois ans, afin de
vérifier si elles restent adaptées à l'évolution des conditions économiques et commerciales
dans le cadre desquelles elles ont été imposées.

5. Pratique recommandée

Des preuves documentaires émanant des autorités compétentes du pays d’origine ne


devraient être exigées que dans les cas où la douane du pays d’importation a des soupçons
de fraude.

Cas d’application et forme des différentes preuves documentaires de l’origine

a) Certificat d’origine

Forme et contenu

6. Pratique recommandée

Lorsque les Parties contractantes réviseront les formules existantes ou élaboreront de


nouvelles formules de certificat d'origine, elles devraient recourir au modèle de formule
figurant à l'appendice I du présent Chapitre, conformément aux notes figurant à l'appendice Il
et compte tenu des règles mentionnées à l'appendice III.

Les Parties contractantes ayant aligné leurs formules de certificat d'origine sur le
modèle figurant à l'appendice I du présent Chapitre devraient le notifier au Secrétaire général
du Conseil.
K.2/4. Annexe spécifique K/Chapitre 2

Langues à utiliser

7. Pratique recommandée

Les formules de certificats d'origine devraient être imprimées dans la ou les langues
choisies par le pays d'exportation et, s'il ne s'agit ni du français ni de l'anglais, elles devraient
être imprimées également en français ou en anglais.

8. Pratique recommandée

Lorsque la langue utilisée pour remplir le certificat d'origine est différente de celle(s) du
pays d'importation, les autorités douanières de ce pays ne devraient pas systématiquement
exiger une traduction des mentions portées sur le certificat d'origine.

Autorités ou organismes habilités à délivrer les certificats d’origine

9. Norme

Les Parties contractantes qui acceptent le présent Chapitre indiquent, dans leur
notification d'acceptation ou ultérieurement, quels sont les autorités ou organismes habilités
à délivrer les certificats d'origine.

10. Pratique recommandée

Lorsque les marchandises ne sont pas importées directement du pays d'origine mais
parviennent par la voie d'un pays tiers, les certificats d'origine devraient pouvoir être établis
par les autorités ou par les organismes habilités à les délivrer dans ce pays tiers, sur la base
d'un certificat d'origine délivré précédemment dans le pays d'origine des marchandises.

11. Pratique recommandée

Les autorités ou organismes habilités à délivrer les certificats d'origine devraient


conserver, pendant une période d'au moins deux ans, les demandes ou les exemplaires de
contrôle relatifs aux certificats d'origine qu'ils ont délivrés.
K.2/5. Annexe spécifique K/Chapitre 2

b) Preuves documentaires autres que le certificat d'origine

12. Pratique recommandée

Lorsqu'une preuve documentaire de l'origine est exigée, une déclaration d'origine


devrait être acceptée dans les cas suivants :

a) marchandises expédiées dans de petits envois adressés à des particuliers ou


contenues dans les bagages des voyageurs pour autant qu'il s'agisse d'importations
dépourvues de tout caractère commercial et que la valeur globale de l'importation
ne dépasse pas un montant qui ne doit pas être inférieur à 500 dollars des Etats-
Unis;

b) marchandises faisant l'objet d'envois commerciaux dont la valeur globale ne


dépasse pas un montant qui ne doit pas être inférieur à 300 dollars des Etats-Unis.

Lorsque plusieurs envois mentionnés dans les alinéas a) ou b) du paragraphe


précédent sont expédiés simultanément, par la même voie, au même destinataire, par le
même expéditeur, la valeur totale de ces envois constitue la valeur globale.

Sanctions

13. Norme

Des sanctions sont prévues à l'encontre de toute personne qui établit ou fait établir un
document contenant des données inexactes en vue d'obtenir une preuve documentaire de
l'origine.
K.2/6. Annexe spécifique K/Chapitre 2

APPENDICE I

1. Exporter (name, address, country) 2. Number –


Exportateur (nom, adresse, pays) Numéro

CERTIFICATE OF ORIGIN
3. Consignee (name, address, country) CERTIFICAT D'ORIGINE
Destinataire (nom, adresse, pays)

4. Particulars of transport (where required)


Renseignements relatifs au transport (le cas échéant)

5. Marks & Numbers : Number and kind of packages : Description of the goods 6. Gross weight 7.
Marques et numéros : Nombre et nature des colis : Désignation des marchandises Poids brut

8. Other information – Autres renseignements


It is hereby certified that the above-mentioned goods
originate in :
Il est certifié par la présente que les marchandises
mentionnées ci-dessus sont originaires de :

------------------------------------------------------------------------------

CERTIFYING BODY
ORGANISME AYANT DELIVRE LE CERTIFICAT.

------------------------------------------------------------------------------
Place and date of issue – Lieu et date de délivrance
Stamp – Timbre

------------------------------------------------------------------------------
Authorised signature – Signature autorisée
K.2/7. Annexe spécifique K/Chapitre 2

APPENDICE II

Notes

1. Le format du certificat devrait être le format international ISO/A4 (210 X 297 mm).
La formule devrait être pourvue d'une marge supérieure de 10 mm et à gauche d'une marge
de 20 mm pour permettre le classement. L'espacement des lignes devrait correspondre à
des multiples de 4,24 mm et les espacements transversaux à des multiples de 2,54 mm. La
présentation devrait être conforme à la formule-cadre de la CEE, suivant le modèle donné à
l'appendice I. Les faibles écarts par rapport aux dimensions exactes des cases, etc.
devraient être autorisés, s'ils répondent à des raisons particulières dans le pays d'émission,
telles l'existence de systèmes de mesure autres que le système métrique, les particularités
d'une série normalisée de documents nationaux, etc.

2. Lorsqu'il est nécessaire de prévoir une demande de certificat d'origine, les deux
formules devraient être compatibles de manière qu'elles puissent être remplies en une seule
frappe.

3. Les pays peuvent fixer des normes concernant le poids au m2 du papier à utiliser et
l'emploi de guillochage afin d'éviter les falsifications.

4. Les règles à observer par les utilisateurs pour l'établissement du certificat d'origine
peuvent être imprimées au verso du certificat.

5. Lorsque les demandes de contrôle a posteriori peuvent être adressées en


application d'un accord d'assistance mutuelle administrative, un emplacement peut être
prévu à cette fin au verso du certificat.

6. Les observations ci-après se rapportent aux cases figurant dans le modèle de


formule :

Case n° 1: La mention "exportateur" peut être remplacée par "expéditeur",


"producteur", "fournisseur", etc.

Case n° 2: Il ne devrait y avoir qu'un seul exemplaire de certificat d'origine identifié par
la mention "original" placée à côté du titre du document. En cas de perte
du certificat original, l'exemplaire éventuellement établi pour remplacer ce
document devra porter la mention "duplicata" à côté du titre du document.
Sur les exemplaires supplémentaires de l'original ou du duplicata du
certificat d'origine, la mention "copie" devra figurer à côté du titre du
document.

Cette case est destinée, d'autre part, à recevoir le nom (logotype,


emblème, etc.) de l'autorité émettrice. Il y a lieu, en outre, de disposer d'un
espace libre pour usage officiel.
K.2/8. Annexe spécifique K/Chapitre2

Case n° 3: Les indications prévues dans cette case peuvent être remplacées par la
mention "à ordre" suivie, éventuellement, du nom du pays de destination.

Case n° 4: Cette case peut être utilisée pour fournir des renseignements
supplémentaires sur le moyen de transport, l'itinéraire, etc., qui peuvent
être insérés, en cas de besoin, notamment par l'autorité émettrice.

Case n° 5: S'il est nécessaire de numéroter des articles différents, cette indication peut
être insérée de préférence dans la marge ou au début de chaque ligne
dans la case elle-même. Il est possible de prévoir une ligne verticale afin
de séparer les "Marques et numéros des colis" du "Nombre et nature des
colis" et "Désignation des marchandises". A défaut de ligne verticale, ces
mentions devraient être séparées par des intervalles suffisants. La
désignation des marchandises peut être complétée par le numéro de la
position adéquate du Système harmonisé, de préférence dans la partie
droite de la colonne. Lorsqu'elles sont requises, les indications relatives
aux critères d'origine devraient figurer dans cette case. Ces indications
devraient alors être séparées des autres indications par une ligne verticale.

Case n° 6: D'ordinaire, le poids brut devrait suffire pour assurer l'identification des
marchandises.

Case n° 7: Cette colonne est laissée en blanc pour recevoir les indications
complémentaires telles que le cubage, ou pour les renvois à d'autres
documents (facture commerciale, par exemple).

Cases nos 6 et 7: Les autres quantités que l'exportateur peut indiquer en vue de faciliter
l'identification des marchandises peuvent être portées dans l'une ou l'autre
case, selon le cas.

Case n° 8: Cette partie est réservée à l'apposition de l'attestation de l'autorité


compétente (libellé de l'attestation, cachets, signatures, date, lieu de
délivrance, etc.). Le libellé exact des textes, etc. est laissé à l'appréciation
de l'autorité émettrice, le libellé du modèle de formule n'étant donné qu'à
titre d'exemple. Eventuellement, cette case peut contenir aussi une
déclaration signée, faite par l'exportateur (ou le fournisseur ou le fabricant).
K.2/9. Annexe spécifique K/Chapitre2

APPENDICE III

Règles à observer pour l'établissement du certificat d'origine

Les règles pour l'établissement du certificat d'origine et la demande éventuelle sont


laissées, compte tenu des notes précédentes, à l'appréciation des autorités nationales.
Toutefois, il serait peut-être nécessaire de prévoir, entre autres, les dispositions suivantes :

1. La formule peut être remplie par n'importe quel procédé, à condition que les mentions
qui y sont portées soient indélébiles et lisibles.

2. Le certificat et la demande éventuelle ne peuvent comporter ni grattages, ni


surcharges. Les modifications qui y sont apportées doivent être effectuées en biffant
les indications erronées et en ajoutant, le cas échéant, les indications voulues. Toute
modification ainsi opérée doit être approuvée par son auteur et visée par les autorités
ou organismes habilités.

3. Un trait doit être tracé dans les espaces non utilisés de façon à rendre impossible toute
adjonction ultérieure.

4. Si les nécessités du commerce d'exportation le requièrent, il peut être établi, en plus


de l'original, une ou plusieurs copies.

x x
Annexe spécifique K

Chapitre 3

Contrôle des preuves documentaires


de l'origine
K.3/1. Annexe spécifique K/Chapitre 3

Annexe spécifique K

Chapitre 3

Contrôle des preuves documentaires de l'origine

Définitions

Pour l'application du présent Chapitre, on entend par :

F1./ "certificat d'origine" : une formule déterminée qui permet d'identifier les marchan-
E1. dises et dans laquelle l'autorité ou l'organisme habilité à la délivrer certifie
expressément que les marchandises auxquelles le certificat se rapporte sont
originaires d'un pays donné. Ce certificat peut également comporter une décla-
ration du fabricant, du producteur, du fournisseur, de l'exportateur ou de toute
autre personne compétente;

F2./ "déclaration certifiée de l'origine" : une "déclaration d'origine" certifiée par une
E2. autorité ou un organisme habilité à le faire;

F3./ "déclaration d’origine" : une mention appropriée, relative à l'origine des


E3. marchandises, portée, à l'occasion de l'exportation, par le fabricant, le producteur,
le fournisseur, l'exportateur ou toute autre personne compétente, sur la facture
commerciale ou tout autre document relatif aux marchandises;

F4./ "preuve documentaire de l'origine" : un certificat d'origine, une déclaration


E4. certifiée de l'origine ou une déclaration d'origine.
K.3/2. Annexe spécifique K/Chapitre 3

Principe

1. Norme

Les conditions dans lesquelles s’exerce l’assistance administrative pour le contrôle des
preuves documentaires de l’origine sont régies par les dispositions du présent Chapitre et,
dans la mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.

Réciprocité

2. Norme

Faculté est laissée à l’autorité compétente de la Partie contractante à qui une demande
de contrôle est adressée de ne pas donner suite à cette demande si l’autorité compétente de
la Partie contractante requérante n'est pas en mesure, dans le cas inverse, de fournir
l'assistance demandée.

Demandes de contrôle

3. Pratique recommandée

L’administration des douanes d’une Partie contractante ayant accepté le présent


Chapitre peut demander à l’autorité compétente d’une autre Partie contractante ayant
également accepté le présent Chapitre et sur le territoire de laquelle a été établie une preuve
documentaire de l’origine, de procéder à un contrôle de ce document :

a) lorsqu’il y a un doute fondé au sujet de l’authenticité du document;

b) lorsqu’il y a un doute fondé au sujet de l’exactitude des renseignements qu’il


renferme;

c) à titre de sondage.
K.3/3. Annexe spécifique K/Chapitre 3

4. Norme

Les demandes de contrôle par sondage visées à la pratique recommandée 3,


paragraphe c) ci-dessus sont formulées en tant que telles et sont limitées au minimum
nécessaire pour assurer un contrôle adéquat.

5. Norme

La demande de contrôle :

a) indique les raisons sur lesquelles l'administration des douanes requérante se fonde
pour douter de l'authenticité du document présenté ou de l'exactitude des
renseignements qu'il renferme, sauf lorsqu'il s'agit d'une demande de contrôle à titre
de sondage;

b) précise, en cas de besoin, les règles d'origine applicables aux marchandises dans
le pays d'importation, ainsi que, éventuellement, les éléments d'information
complémentaires souhaités par ce pays;

c) est accompagnée de la preuve documentaire de l'origine à contrôler, ou d'une


photocopie de celle-ci, ainsi qu'éventuellement de documents tels que factures,
correspondance, etc., susceptibles de faciliter le contrôle.

6. Norme

L’autorité compétente qui reçoit une demande de contrôle émanant d'une Partie
contractante ayant accepté le présent Chapitre répond à cette demande après avoir procédé
elle-même au contrôle demandé ou avoir confié les enquêtes à effectuer soit à d'autres
autorités administratives, soit à des organismes habilités à cet effet.

7. Norme

L’autorité requise répond aux questions posées par l'administration des douanes
requérante dans la demande de contrôle et fournit tous les autres renseignements qu'elle
juge utiles.
K.3/4. Annexe spécifique K/Chapitre 3

8. Norme

Il est répondu aux demandes de contrôle dans un délai déterminé d'un maximum de
six mois. Lorsque l'autorité requise n'est pas en mesure de répondre dans un délai de six
mois, elle en informe l'administration des douanes requérante.

9. Norme

La demande de contrôle doit être faite dans un délai déterminé qui, sauf circonstances
exceptionnelles, ne devrait pas dépasser un an à compter de la date de présentation du
document au bureau de douane de la Partie contractante requérante.

Mainlevée des marchandises

10. Norme

La demande de contrôle ne fait pas obstacle à la mainlevée des marchandises, pour


autant que ces marchandises ne soient pas considérées comme étant frappées de
prohibitions ou de restrictions à l'importation et qu'il n'existe pas de soupçon de fraude.

Dispositions diverses

11. Norme

Les renseignements communiqués en application des dispositions du présent Chapitre


sont considérés comme confidentiels et ne doivent être utilisés qu'à des fins douanières.

12. Norme

Les documents permettant d'effectuer les contrôles des preuves documentaires de


l'origine délivrées par les autorités compétentes ou les organismes habilités sont conservés
par eux pendant un délai suffisant qui ne devrait pas être inférieur à deux ans à compter de
la délivrance desdites preuves.
K.3/5. Annexe spécifique K/Chapitre 3

13. Norme

Les Parties contractantes qui acceptent le présent Chapitre spécifient quelles sont les
autorités qui sont compétentes pour recevoir les demandes de contrôle et en communiquent
l'adresse au Secrétaire général du Conseil. Le Secrétaire général du Conseil transmet les
notifications reçues à cet égard aux autres Parties contractantes ayant accepté le présent
Chapitre.

x x

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