Convention Internationale: Pour La Simplification Et L'Harmonisation Des Regimes Douaniers
Convention Internationale: Pour La Simplification Et L'Harmonisation Des Regimes Douaniers
PREAMBULE
S’EFFORCANT d’éliminer les disparités entre les régimes douaniers et les pratiques
douanières1) des Parties contractantes, qui peuvent entraver le commerce international et
les autres échanges internationaux,
l’adoption de techniques modernes telles que les systèmes de gestion des risques et
les contrôles par audit, ainsi que l’utilisation qui soit la plus large possible de la
technologie de l’information,
la coopération, lorsqu’il y a lieu, avec les autres autorités nationales, les autres
administrations des douanes et les milieux commerciaux,
CHAPITRE I
Définitions
Article 1
a) “norme” : une disposition dont la mise en oeuvre est reconnue comme étant
nécessaire pour aboutir à l’harmonisation et la simplification des régimes douaniers et
des pratiques douanières;
b) “norme transitoire” : une norme de l’Annexe générale pour laquelle un délai de mise
en oeuvre plus long est accordé;
d) “législation nationale” : les lois, règlements et autres mesures imposés par une
autorité compétente d’une Partie contractante et applicables sur l’ensemble du
territoire de la Partie contractante concernée, ou les traités en vigueur par lesquels
cette Partie est liée;
ij) “Conseil” : l’organisation établie par la Convention portant création d’un Conseil de
coopération douanière, conclue à Bruxelles le 15 décembre 1950;
CHAPITRE II
CHAMP D’APPLICATION ET STRUCTURE
Champ d’application de la Convention
Article 2
Article 3
Structure de la Convention
Article 4
a) des définitions et
b) des normes, dont certaines, contenues dans l’Annexe générale, sont transitoires.
3. Chaque Annexe spécifique contient également des pratiques recommandées.
4. Chaque Annexe est accompagnée de Directives dont les textes ne lient pas les
Parties contractantes.
Article 5
CHAPITRE III
GESTION DE LA CONVENTION
Comité de gestion
Article 6
3. L’administration compétente de toute entité qui, aux termes de l’article 8, remplit les
conditions pour devenir Partie contractante à la présente Convention ou de tout
Membre de l’Organisation mondiale du commerce, peut assister aux sessions du
Comité de gestion en qualité d’observateur. Le statut et les droits de ces observateurs
sont définis par une Décision du Conseil. Les droits visés ci-avant ne peuvent être
exercés avant l’entrée en vigueur de la Décision.
e) prend en considération toute autre question qui lui est soumise en rapport avec
la présente Convention;
7. Le Comité de gestion se réunit au moins une fois par an. Il procède annuellement à
l'élection de son Président et de son Vice-Président. Le Secrétaire général du Conseil
distribue l’invitation et le projet d’ordre du jour aux administrations compétentes des
Parties contractantes et aux observateurs visés aux paragraphes 2, 3 et 4 du présent
article au moins six semaines avant la session du Comité de gestion.
8. Lorsqu’une décision ne peut être prise par voie de consensus, les questions soumises
au Comité de gestion sont mises aux voix des Parties contractantes présentes. Les
propositions faites au titre des alinéas a), b) ou c) du paragraphe 5 du présent article
sont approuvées à la majorité des deux tiers des voix émises. Le Comité de gestion
décide de toutes les autres questions à la majorité des voix émises.
9. En cas d’application de l’article 8, paragraphe 5 de la présente Convention, les Unions
douanières ou économiques qui sont Parties contractantes ne disposent, en cas de
vote, que d’un nombre de voix égal au total des voix attribuables à leurs Membres qui
sont Parties contractantes.
10. Le Comité de gestion adopte un rapport avant la clôture de sa session. Ce rapport est
transmis au Conseil ainsi qu’aux Parties contractantes et aux observateurs visés aux
paragraphes 2, 3 et 4.
Article 7
Aux fins du vote au sein du Comité de gestion, il est procédé séparément au vote sur
chaque Annexe spécifique et sur chaque Chapitre d’une Annexe spécifique.
a) Chaque Partie contractante est habilitée à voter s’agissant des questions relatives à
l’interprétation, à l’application et à l’amendement du Corps et de l’Annexe générale de
la Convention.
c) Chaque Partie contractante est habilitée à voter s’agissant des projets de nouvelles
Annexes spécifiques ou de nouveaux Chapitres d’une Annexe spécifique.
CHAPITRE IV
PARTIE CONTRACTANTE
Ratification de la Convention
Article 8
c) en y adhérant.
2. La présente Convention est ouverte jusqu’au 30 juin 1974 au siège du Conseil, à
Bruxelles, à la signature des Membres visés au paragraphe 1 du présent article. Après
cette date, elle sera ouverte à l’adhésion de ces Membres.
Article 9
1. Toute Partie contractante qui ratifie la présente Convention ou y adhère est liée par
les amendements à la présente Convention, y compris l'Annexe générale, entrés en
vigueur à la date du dépôt de son instrument de ratification ou d’adhésion.
2. Toute Partie contractante qui accepte une Annexe spécifique ou un Chapitre de celle-ci
est liée par les amendements aux normes figurant dans cette Annexe spécifique ou
dans ce Chapitre entrés en vigueur à la date à laquelle elle notifie son acceptation au
dépositaire. Toute Partie contractante qui accepte une Annexe spécifique ou un
Chapitre de celle-ci est liée par les amendements aux pratiques recommandées qui y
figurent et qui sont entrés en vigueur à la date à laquelle la Partie contractante notifie
son acceptation au dépositaire, sauf si elle formule des réserves conformément à
l'article 12 de la présente Convention à l'égard d'une ou de plusieurs de ces pratiques
recommandées.
Application de la Convention
Article 10
Article 11
1. Chaque Partie contractante met en application les normes de l'Annexe générale ainsi
que des Annexes spécifiques ou des Chapitres de celles-ci qu’elle a acceptés dans un
délai de 36 mois après que ces Annexes ou Chapitres sont entrés en vigueur à son
égard.
2. Tout différend qui n’est pas réglé par voie de négociations directes est porté par les
Parties contractantes en cause devant le Comité de gestion qui l’examine et formule
des recommandations en vue de son règlement.
Amendements à la Convention
Article 15
a) qu’une objection n’ait été formulée par une Partie contractante ou, dans le cas
d’une Annexe spécifique ou d’un Chapitre, par une Partie contractante liée par
cette Annexe spécifique ou ce Chapitre; ou
b) qu’une Partie contractante informe le Secrétaire général du Conseil que, bien
qu’elle ait l’intention d’accepter l’amendement recommandé, les conditions
nécessaires à cette acceptation ne se trouvent pas encore remplies.
4. Aussi longtemps qu’une Partie contractante qui a adressé la communication prévue
au paragraphe 3 b) du présent article n’a pas notifié son acceptation au Secrétaire
général du Conseil, elle peut, pendant un délai de dix-huit mois à partir de l’expiration
du délai de six mois prévu au paragraphe 3 du présent article, présenter une
objection à l’amendement recommandé.
a) la date à laquelle toutes les Parties contractantes ayant adressé une telle
communication ont notifié au Secrétaire général du Conseil leur acceptation de
l’amendement recommandé, cette date étant toutefois reportée à l’expiration du
délai de six mois visé au paragraphe 3 du présent article si toutes les
acceptations ont été notifiées antérieurement à cette expiration;
Article 16
Durée de
l'adhésion Article
17
1. La présente Convention est conclue pour une durée illimitée. Toutefois, toute Partie
contractante peut la dénoncer à tout moment après la date de son entrée en
vigueur telle qu’elle est fixée à l’article 18 de la présente Convention.
5. Toute Partie contractante qui retire son acceptation de l’Annexe générale, sera
réputée avoir dénoncé la Convention. Dans ce cas, les dispositions des paragraphes
2 et 3 sont également applicables.
CHAPITRE V
DISPOSITIONS FINALES
Entrée en vigueur de la Convention
Article 18
1. La présente Convention entre en vigueur trois mois après que cinq des entités
mentionnés aux paragraphes 1 et 5 de l’article 8 ci-dessus ont signé la présente
Convention sans réserve de ratification ou ont déposé leur instrument de ratification ou
d’adhésion.
Dépositaire de la Convention
Article 19
2. Le dépositaire :
e) notifie aux Parties contractantes, aux Membres du Conseil qui ne sont pas
Parties contractantes et au Secrétaire général de l’Organisation des Nations
Unies :
En foi de quoi les soussignés à ce dûment autorisés ont signé la présente Convention.
Fait à Kyoto, le dix-huit mai mil neuf cent soixante-treize, en langues française et
anglaise, les deux textes faisant également foi, en un seul exemplaire qui sera déposé
auprès du Secrétaire général du Conseil qui en transmettra des copies certifiées conformes
à toutes les entités visées au paragraphe 1 de l’article 8 de la présente Convention.
x x
ANNEXE GENERALE
ANNEXE GENERALE
CHAPITRE 2 DEFINITIONS……………………………………………………………….. 2
CHAPITRE 5 GARANTIE............................................................................................. 22
B. RENSEIGNEMENTS SPECIFIQUES........…………………………………... 29
C. DECISIONS.........................…………………………………………………… 30
A. DROIT DE RECOURS...……………………………………………………….. 31
C. EXAMEN DU RECOURS...........………………………………………………. 33
1. Annexe générale/Chapitre 1
CHAPITRE 1
PRINCIPES GENERAUX
1.1. Norme
1.2. Norme
Les conditions à remplir et les formalités douanières à accomplir aux fins des régimes
et pratiques couverts par la présente Annexe et par les Annexes spécifiques sont définies
dans la législation nationale et sont aussi simples que possible.
1.3. Norme
x x
2. Annexe générale/Chapitre 2
CHAPITRE 2
DEFINITIONS
F1./ "assistance mutuelle administrative" : les mesures prises par une administration
E21. douanière pour le compte d’une autre administration douanière ou en collaboration
avec celle-ci, en vue de l’application correcte de la législation douanière et de la
prévention, de la recherche et de la répression des infractions douanières;
F3./ "contrôle de la douane" : l’ensemble des mesures prises par la douane en vue
E7. d’assurer l’application de la législation douanière;
F4./ "contrôle par audit" : les mesures grâce auxquelles la douane s’assure de
E3. l’exactitude et de l’authenticité des déclarations en examinant les livres, registres,
systèmes comptables et données commerciales pertinents détenus par les
personnes concernées;
F5./ "date d’échéance" : la date à laquelle le paiement des droits et taxes est exigible;
E15.
F6./ "décision" : l’acte particulier par lequel la douane règle une question relative à la
E13. législation douanière;
F7./ "déclarant" : toute personne qui fait une déclaration de marchandises ou au nom de
E14. laquelle cette déclaration est faite;
F8./ "déclaration de marchandises" : l’acte fait dans la forme prescrite par la douane,
E19. par lequel les intéressés indiquent le régime douanier à assigner aux marchandises
et communique les éléments dont la douane exige la déclaration pour l’application de
ce régime;
F11./ "droits de douane" : les droits inscrits au tarif des douanes et dont sont passibles
E8. les marchandises qui entrent sur le territoire douanier ou qui en sortent;
F12./ "droits et taxes" : les droits et taxes à l’importation ou les droits et taxes à
E16. l’exportation ou les deux à la fois;
F13./ "droits et taxes à l’exportation" : les droits de douane et tous autres droits, taxes
E18. ou impositions diverses qui sont perçus à l’exportation ou à l’occasion de
l’exportation des marchandises, à l’exception des impositions dont le montant est
limité au coût approximatif des services rendus ou qui sont perçues par la douane
pour le compte d’une autre autorité nationale;
F14./ "droits et taxes à l’importation" : les droits de douane et tous autres droits, taxes
E20. ou impositions diverses qui sont perçus à l’importation ou à l’occasion de
l’importation des marchandises, à l’exception des impositions dont le montant est
limité au coût approximatif des services rendus ou qui sont perçues par la douane
pour le compte d’une autre autorité nationale;
F16./ "formalités douanières": l’ensemble des opérations qui doivent être effectuées par
E9. les intéressés et par la douane pour satisfaire à la législation douanière;
F19./ "liquidation des droits et taxes" : la détermination du montant des droits et taxes à
E2. percevoir;
F20./ "mainlevée" : l’acte par lequel la douane permet aux intéressés de disposer des
E24. marchandises qui font l’objet d’un dédouanement;
F21./ "omission" : le fait pour la douane de ne pas agir ou ne pas prendre dans un délai
E22. raisonnable les mesures que lui impose la législation douanière sur une question
dont elle a été régulièrement saisie;
4. Annexe générale/Chapitre 2
F22./ "personne" : une personne physique aussi bien qu’une personne morale, à moins
E23. que le contexte n’en dispose autrement;
F23./ "recours" : l’acte par lequel une personne directement concernée qui s’estime lésée
E1. par une décision ou une omission de la douane se pourvoit devant une autorité
compétente;
F24./ "remboursement" : la restitution, totale ou partielle, des droits et taxes acquittés sur
E25. les marchandises et la remise, totale ou partielle, des droits et taxes dans le cas où
ils n’auraient pas été acquittés;
F25./ "territoire douanier" : le territoire dans lequel la législation douanière d’une Partie
E12. contractante s’applique;
F26./ "tiers" : toute personne qui, agissant pour le compte d’une autre personne, traite
E27. directement avec la douane en ce qui concerne l’importation, l’exportation,
l’acheminement ou le stockage des marchandises;
CHAPITRE 3
3.1. Norme
La douane désigne les bureaux de douane dans lesquels les marchandises peuvent
être présentées ou dédouanées. Elle détermine la compétence et l’implantation de ces
bureaux de douane et en fixe les jours et heures d’ouverture, en tenant compte, notamment,
des nécessités du commerce.
3.2. Norme
Sur demande de l'intéressé pour des raisons jugées valables par la douane, cette
dernière s’acquitte des fonctions qui lui incombent aux fins d’un régime douanier ou d'une
pratique douanière en dehors des heures d’ouverture fixées par l’administration ou dans un
lieu autre que le bureau de douane, dans la mesure des ressources disponibles. Les frais
éventuels à percevoir par la douane sont limités au coût approximatif des services rendus.
3.3 Norme
Lorsque des bureaux de douane sont situés au même point de passage d'une frontière
commune, les administrations des douanes concernées harmonisent les heures d’ouverture
ainsi que la compétence de ces bureaux.
Aux points de passage des frontières communes, les administrations des douanes
concernées effectuent, chaque fois que possible, les contrôles en commun.
6. Annexe générale/Chapitre 3
Le déclarant
3.6. Norme
La législation nationale stipule les conditions dans lesquelles une personne est
autorisée à agir en qualité de déclarant.
3.7. Norme
Toute personne ayant le droit de disposer des marchandises peut agir en qualité de
déclarant.
b) Responsabilité du déclarant
3.8. Norme
Le déclarant est tenu pour responsable envers la douane de l’exactitude des rensei-
gnements fournis dans la déclaration de marchandises et du paiement des droits et taxes.
7. Annexe générale/Chapitre 3
c) Droits du déclarant
3.9. Norme
3.10. Norme
La douane n’exige pas que les échantillons dont le prélèvement est autorisé sous son
contrôle fassent l’objet d’une déclaration de marchandises distincte, à condition que lesdits
échantillons soient repris dans la déclaration de marchandises relative au lot de
marchandises dont ils proviennent.
La déclaration de marchandises
3.11. Norme
3.12. Norme
La douane doit limiter ses exigences, en ce qui concerne les renseignements qui
doivent être fournis dans la déclaration de marchandises, aux renseignements jugés indis-
pensables pour permettre la liquidation et la perception des droits et taxes, l’établissement
des statistiques et l’application de la législation douanière.
3.13. Norme
Le déclarant qui, pour des raisons jugées valables par la douane, ne dispose pas de
tous les renseignements nécessaires pour établir la déclaration de marchandises, est
autorisé à déposer une déclaration de marchandises provisoire ou incomplète, sous réserve
qu’elle comporte les éléments jugés nécessaires par la douane et que le déclarant s’engage
à compléter la déclaration de marchandises dans un délai déterminé.
3.14. Norme
3.15. Norme
3.16. Norme
3.17. Norme
3.19. Norme
La douane exige une traduction des renseignements figurant sur les documents justi-
ficatifs uniquement lorsque cela s’avère nécessaire pour permettre le traitement de la
déclaration de marchandises.
3.20. Norme
3.22. Norme
La déclaration de marchandises doit être déposée pendant les heures fixées par la
douane.
3.23. Norme
3.24. Norme
Sur demande du déclarant et pour des raisons jugées valables par la douane, cette
dernière proroge le délai fixé pour le dépôt de la déclaration de marchandises.
3.25. Norme
3.26. Norme
3.27. Norme
3.30. Norme
3.31. Norme
Pour les personnes agréées qui remplissent certains critères fixés par la douane,
notamment du fait qu’elles ont des antécédents satisfaisants en matière douanière et
utilisent un système efficace pour la gestion de leurs écritures commerciales, la douane
prévoit :
et, de plus, dans la mesure du possible, d’autres procédures spéciales telles que :
- la possibilité pour les personnes agréées de liquider elles-mêmes les droits et taxes
en se référant à leurs propres écritures commerciales, sur lesquelles la douane
s’appuie, le cas échéant, pour s'assurer de la conformité avec les autres
prescriptions douanières;
3.33. Norme
3.34. Norme
Lorsque les marchandises doivent être soumises à un contrôle par d’autres autorités
compétentes et que la douane prévoit également une vérification, cette dernière prend les
dispositions utiles pour une intervention coordonnée, et si possible simultanée, des
contrôles.
3.36. Norme
3.37. Norme
Lorsque la douane le juge utile, elle exige du déclarant qu’il assiste à la vérification des
marchandises ou qu’il s’y fasse représenter, afin de fournir à la douane l’assistance néces-
saire pour faciliter cette vérification.
3.38. Norme
Les prélèvements d’échantillons sont limités aux cas où la douane estime que cette
opération est nécessaire pour établir l’espèce tarifaire ou la valeur des marchandises
déclarées ou pour assurer l’application des autres dispositions de la législation nationale.
Les quantités de marchandises qui sont prélevées à titre d’échantillons doivent être réduites
au minimum.
14. Annexe générale/Chapitre 3
Erreurs
3.39. Norme
La douane n'inflige pas de lourdes pénalités en cas d'erreurs lorsqu'il est établi à sa
satisfaction que ces erreurs ont été commises de bonne foi, sans intention délictueuse ni
négligence grave. Lorsqu'elle juge nécessaire d'éviter toute récidive, elle peut infliger une
pénalité qui ne devra cependant pas être trop lourde par rapport au but recherché.
3.40. Norme
La mainlevée est accordée pour les marchandises déclarées dès que la douane en a
terminé la vérification ou a pris la décision de ne pas les soumettre à une vérification, sous
réserve :
- que toutes les autorisations relatives au régime considéré aient été communiquées;
et
- que les droits et taxes aient été acquittés ou que les mesures nécessaires aient été
prises en vue d’assurer leur recouvrement.
15. Annexe générale/Chapitre 3
3.41. Norme
3.42. Norme
Lorsque la douane décide que les marchandises nécessitent une analyse d’échantil-
lons en laboratoire, une documentation technique détaillée ou l’avis d’experts, elle accorde la
mainlevée des marchandises avant de connaître les résultats de cette vérification, à
condition que la garantie exigée le cas échéant ait été fournie et après s’être assurée que les
marchandises ne font l’objet d’aucune prohibition ou restriction.
3.43. Norme
3.44. Norme
Lorsque des marchandises n’ont pas encore obtenu la mainlevée pour la mise à la
consommation ou qu'elles ont été placées sous un autre régime douanier et qu’aucune
infraction n’a été relevée, la personne intéressée est dispensée du paiement des droits et
taxes ou doit pouvoir en obtenir le remboursement :
- lorsqu'une partie des marchandises est manquante pour des raisons tenant à leur
nature, à condition que ce manque soit dûment établi à la satisfaction de la douane.
Lorsque la douane procède à la vente de marchandises qui n’ont pas été déclarées
dans le délai prescrit ou pour lesquelles la mainlevée n’a pu être accordée bien qu’aucune
infraction n’ait été relevée, le produit de la vente, déduction faite des droits et taxes
applicables ainsi que de tous autres frais ou redevances encourus, est remis aux ayants
droit ou, lorsque cela n’est pas possible, tenu à la disposition de ceux-ci pendant un délai
déterminé.
x x
17. Annexe générale/Chapitre 4
CHAPITRE 4
DROITS ET TAXES
4.1. Norme
La législation nationale définit les conditions dans lesquelles les droits et taxes sont
exigibles.
4.2. Norme
Le délai accordé pour la liquidation des droits et taxes exigibles est précisé dans la
législation nationale. La liquidation est établie dès que possible après le dépôt de la
déclaration de marchandises ou à partir du moment où les droits et taxes deviennent
exigibles.
4.3. Norme
Les éléments qui servent de base pour la liquidation des droits et taxes et les
conditions dans lesquelles ils doivent être déterminés sont énoncés dans la législation
nationale.
4.4. Norme
Les taux des droits et taxes sont repris dans les publications officielles.
4.5. Norme
La législation nationale stipule le moment à retenir pour déterminer le taux des droits et
taxes.
18. Annexe générale/Chapitre 4
4.6. Norme
La législation nationale désigne les modes de paiement qui peuvent être utilisés pour
le paiement des droits et taxes.
4.7. Norme
4.8. Norme
4.9. Norme
Lorsque la législation nationale précise que la date d’échéance peut être fixée après la
mainlevée des marchandises, cette date doit être située au moins dix jours après la main-
levée. Aucun intérêt n’est perçu pour la période écoulée entre la date de la mainlevée et la
date d’échéance.
4.10. Norme
4.11. Norme
La législation nationale détermine le taux des intérêts de retard et les conditions dans
lesquelles ils sont appliqués lorsque les droits et taxes n’ont pas été payés à la date
d’échéance.
19. Annexe générale/Chapitre 4
4.12. Norme
Lorsque les droits et taxes ont été payés, une quittance constituant la preuve du
paiement est remise à l’auteur du paiement, à moins que le paiement ne soit prouvé d’une
autre manière.
4.14. Norme
4.15. Norme
Lorsque la législation nationale prévoit le paiement différé des droits et taxes, elle
précise les conditions dans lesquelles cette facilité est accordée.
4.16. Norme
Le paiement différé est accordé, dans la mesure du possible, sans exiger des intérêts.
4.17. Norme
Le délai accordé pour le paiement différé des droits et taxes est d'au moins quatorze
jours.
20. Annexe générale/Chapitre 4
4.18. Norme
Le remboursement est accordé lorsqu’il est établi que la prise en compte excédentaire
des droits et taxes résulte d’une erreur commise lors de la liquidation.
4.19. Norme
- les marchandises soient réexportées dans un délai raisonnable, sans avoir fait
l'objet d'aucune ouvraison ni réparation et sans avoir été utilisées dans le pays
d'importation;
- les marchandises soient réimportées dans un délai raisonnable, sans avoir fait
l'objet d'aucune ouvraison ni réparation et sans avoir été utilisées dans le pays vers
lequel elles avaient été exportées.
Lorsque la douane autorise que les marchandises qui ont été initialement déclarées
pour un régime douanier avec paiement de droits et taxes soient placées sous un autre
régime douanier, le remboursement est accordé pour les droits et taxes qui constituent une
prise en compte excédentaire par rapport au montant dû dans le cadre du nouveau régime.
21. Annexe générale/Chapitre 4
4.21. Norme
4.22. Norme
Lorsqu’il est établi par la douane que la prise en compte excédentaire résulte d’une
erreur commise par la douane lors de la liquidation des droits et taxes, le remboursement est
effectué en priorité.
4.23. Norme
Lorsqu’il est fixé des délais au-delà desquels les demandes de remboursement ne sont
plus acceptées, ces délais doivent être suffisants pour tenir compte des circonstances
particulières aux différents cas dans lesquels le remboursement des droits et taxes est
susceptible d’être accordé.
4.24. Norme
x x
22. Annexe générale/Chapitre 5
CHAPITRE 5
GARANTIE
5.1. Norme
La législation nationale énumère les cas dans lesquels une garantie est exigée et
détermine les formes dans lesquelles la garantie doit être constituée.
5.2. Norme
5.3. Norme
Toute personne tenue de constituer une garantie doit pouvoir choisir l'une des formes
de garantie proposées, à condition qu'elle soit acceptable par la douane.
5.4. Norme
5.5. Norme
Lorsqu’une garantie est exigée pour assurer l’exécution des obligations résultant d’un
régime douanier, la douane accepte une garantie globale, notamment de la part de tout
déclarant qui déclare régulièrement des marchandises dans différents bureaux du territoire
douanier.
23. Annexe générale/Chapitre 5
5.6. Norme
Lorsqu’une garantie est exigée, le montant de cette garantie est aussi faible que
possible et, en ce qui concerne le paiement des droits et taxes, n’excède pas le montant
éventuellement exigible.
5.7. Norme
x x
24. Annexe générale/Chapitre 6
CHAPITRE 6
CONTROLE DOUANIER
6.1. Norme
Toutes les marchandises, y compris les moyens de transport, qui sont introduites sur le
territoire douanier ou quittent celui-ci sont soumises au contrôle de la douane, qu’elles soient
passibles ou non de droits et taxes.
6.2. Norme
Les contrôles douaniers sont limités au minimum nécessaire pour assurer l’application
de la législation douanière.
6.3. Norme
Pour l’application des contrôles douaniers, la douane fait appel à la gestion des
risques.
6.4. Norme
La douane a recours à l’analyse des risques pour désigner les personnes et les
marchandises à examiner, y compris les moyens de transport, et l’étendue de cette
vérification.
6.5. Norme
La douane adopte, à l’appui de la gestion des risques, une stratégie qui consiste à
mesurer le degré d’application de la loi.
25. Annexe générale/Chapitre 6
6.6. Norme
6.7. Norme
6.8. Norme
6.10. Norme
La douane évalue les systèmes commerciaux des entreprises qui ont une incidence
sur les opérations douanières afin de s’assurer qu’ils sont conformes aux prescriptions
douanières.
x x
26. Annexe générale/Chapitre 7
CHAPITRE 7
7.1. Norme
7.2. Norme
Lorsque la douane adopte des systèmes informatiques, elle utilise les normes
pertinentes acceptées à l’échelon international.
7.3. Norme
7.4. Norme
- le droit pour la douane de détenir des renseignements pour ses propres besoins et,
le cas échéant, d’échanger ces renseignements avec d’autres administrations
douanières et avec toute autre partie agréée dans les conditions prévues par la loi
au moyen des techniques du commerce électronique.
x
x x
27. Annexe générale/Chapitre 8
CHAPITRE 8
8.1. Norme
Les personnes intéressées ont la faculté de traiter avec la douane, soit directement,
soit par l’intermédiaire d'un tiers qu’elles désignent pour agir en leur nom.
8.2. Norme
La législation nationale précise les conditions dans lesquelles une personne peut agir
pour le compte d’une autre personne dans les relations de cette dernière avec la douane et
énonce notamment les responsabilités des tiers vis-à-vis de la douane pour ce qui est des
droits et taxes et des irrégularités éventuelles.
8.3. Norme
Les opérations douanières que la personne intéressée choisit d’effectuer pour son
propre compte ne font pas l’objet d’un traitement moins favorable, et ne sont pas soumises à
des conditions plus rigoureuses que les opérations qui sont effectuées par un tiers pour le
compte de la personne intéressée.
8.4. Norme
Toute personne désignée en qualité de tiers a, pour ce qui est des opérations à traiter
avec la douane, les mêmes droits que la personne qui l'a désignée.
8.5. Norme
La douane prévoit la participation des tiers aux consultations officielles qu’elle a avec le
commerce.
28. Annexe générale/Chapitre 8
8.6. Norme
La douane précise les circonstances dans lesquelles elle n’est pas disposée à traiter
avec un tiers.
8.7. Norme
La douane notifie par écrit au tiers toute décision de ne pas traiter avec lui.
x x
29. Annexe générale/Chapitre 9
CHAPITRE 9
9.1. Norme
La douane fait en sorte que toute personne intéressée puisse se procurer sans
difficulté tous renseignements utiles de portée générale concernant la législation douanière.
9.2. Norme
B. RENSEIGNEMENTS SPECIFIQUES
9.4. Norme
9.5. Norme
9.6. Norme
9.7. Norme
C. DECISIONS
9.8. Norme
9.9. Norme
x x
31. Annexe générale/Chapitre 10
CHAPITRE 10
A. DROIT DE RECOURS
10.1. Norme
10.2. Norme
10.3. Norme
10.4. Norme
10.5. Norme
10.6. Norme
En dernière instance, le requérant dispose d’un droit de recours devant une autorité
judiciaire.
10.7. Norme
10.8. Norme
Un délai de recours contre une décision de la douane est fixé et ce délai doit être
suffisant pour permettre au requérant d’étudier la décision contestée et de préparer le
recours.
10.9. Norme
Lorsqu’un recours est introduit auprès de la douane, celle-ci n’exige pas d’office que
les éléments de preuve éventuels soient déposés au moment de l’introduction du recours,
mais elle accorde, lorsqu’il y a lieu, un délai raisonnable à cet effet.
33. Annexe générale/Chapitre 10
C. EXAMEN DU RECOURS
10.10. Norme
La douane statue sur le recours et notifie sa décision au requérant par écrit, dès que
possible.
10.11. Norme
Lorsqu’un recours adressé à la douane est rejeté, cette dernière notifie également au
requérant, par écrit, les raisons qui motivent sa décision, et l’informe de son droit d’introduire
éventuellement un nouveau recours devant une autorité administrative ou indépendante, en
lui précisant, le cas échéant, le délai avant l’expiration duquel ce nouveau recours doit être
introduit.
10.12. Norme
x x
ANNEXES SPECIFIQUES
ANNEXES SPECIFIQUES
Annexe B Importation
Chapitre 1 Mise à la consommation
Chapitre 2 Réimportation en l'état
Chapitre 3 Admission en franchise des droits et taxes à l'importation
Annexe C Exportation
Chapitre 1 Exportation à titre définitif
Annexe E Transit
Chapitre 1 Transit douanier
Chapitre 2 Transbordement
Chapitre 3 Transport de marchandises par cabotage
Annexe F Transformation
Chapitre 1 Perfectionnement actif
Chapitre 2 Perfectionnement passif
Chapitre 3 Drawback
Chapitre 4 Transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation
Annexe H Infractions
Chapitre 1 Infractions douanières
Annexe K Origine
Chapitre 1 Règles d'origine
Chapitre 2 Preuves documentaires de l'origine
Chapitre 3 Contrôle des preuves documentaires de l'origine
Annexe spécifique A
Chapitre 1
Annexe spécifique A
Chapitre 1
Définitions
Principes
1. Norme
2. Pratique recommandée
3. Norme
Cette norme ne s’applique pas aux marchandises transportées par des navires ou des
avions qui empruntent le territoire douanier sans faire escale dans un port ou un aéroport du
territoire douanier.
b) Obligations du transporteur
4. Norme
5. Norme
Cette norme ne s’applique pas aux marchandises transportées par des navires ou des
avions qui empruntent le territoire douanier sans faire escale dans un port ou un aéroport du
territoire douanier.
6. Norme
a) Documentation
7. Pratique recommandée
Lorsque le bureau de douane auquel les marchandises doivent être présentées n’est
pas situé au lieu d’introduction des marchandises sur le territoire douanier, la douane devrait
exiger le dépôt des documents auprès de la douane de ce lieu uniquement lorsqu’elle
l’estime nécessaire aux fins des contrôles.
A.1/4. Annexe spécifique A/Chapitre 1
8. Norme
9. Pratique recommandée
La douane devrait limiter les renseignements exigés à ceux figurant dans les
documents habituels du transporteur et devrait s’appuyer, à cet égard, sur les exigences
prévues par les accords internationaux pertinents en matière de transport.
Lorsque les documents présentés à la douane sont établis dans une langue dont
l’utilisation n’est pas admise à cet effet ou dans une langue qui n’est pas une langue du pays
où les marchandises sont introduites, la douane ne devrait pas systématiquement exiger une
traduction des mentions portées sur ces documents.
A.1/5. Annexe spécifique A/Chapitre 1
13. Norme
La douane précise les dispositions que le transporteur doit prendre, en cas d’arrivée au
bureau de douane en dehors des heures de service, pour éviter que les marchandises ne
circulent dans des conditions non autorisées sur le territoire douanier.
Déchargement
a) Lieux de déchargement
15. Norme
b) Commencement du déchargement
17. Norme
Frais
19. Norme
x x
Annexe spécifique A
Chapitre 2
Annexe spécifique A
Chapitre 2
Définitions
Principes
1. Norme
Le dépôt temporaire des marchandises est régi par les dispositions du présent
Chapitre et, dans la mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
2. Norme
3. Pratique recommandée
Le dépôt temporaire devrait être autorisé pour toutes les marchandises, quels que
soient leur quantité, leur pays d’origine ou leur pays de provenance. Toutefois, les
marchandises qui présentent un danger ou sont susceptibles d’altérer les autres
marchandises ou exigent des installations particulières, ne devraient être admises que dans
les dépôts temporaires spécialement équipés et désignés par les autorités compétentes pour
les recevoir.
Documentation
4. Norme
Le seul document à exiger pour placer les marchandises en dépôt temporaire est le
document descriptif utilisé lorsqu’elles sont présentées à la douane.
5. Pratique recommandée
6. Norme
Opérations autorisées
7. Norme
8. Pratique recommandée
Les marchandises placées en dépôt temporaire devraient pouvoir, pour des raisons
jugées valables par la douane, faire l’objet des opérations usuelles destinées à faciliter leur
enlèvement du dépôt temporaire et leur acheminement ultérieur.
9. Norme
Lorsque la législation nationale prévoit un délai limite pour le dépôt temporaire, ce délai
doit être suffisant pour permettre à l’importateur d’accomplir les formalités nécessaires au
placement des marchandises sous un autre régime douanier.
12. Norme
Toute personne ayant le droit de disposer des marchandises peut les retirer du dépôt
temporaire, sous réserve qu’il soit satisfait aux conditions et formalités applicables dans
chaque cas.
13. Norme
La législation nationale fixe la procédure à suivre dans les cas où les marchandises ne
sont pas retirées du dépôt temporaire dans le délai prescrit.
x x
Annexe spécifique B
Importation
Annexe spécifique B
Chapitre 1
Mise à la consommation
B.1/1. Annexe spécifique B/Chapitre 1
Annexe spécifique B
Chapitre 1
Mise à la consommation
Définitions
F1./ "marchandises en libre circulation" : les marchandises dont il peut être disposé
E2. sans restrictions du point de vue de la douane;
Principe
1. Norme
La mise à la consommation est régie par les dispositions du présent Chapitre et, dans
la mesure où elles s'appliquent, par les dispositions de l'Annexe générale.
B.1/2. Annexe spécifique B/Chapitre 1
Documentation
2. Pratique recommandée
La législation nationale devrait prévoir que les marchandises peuvent être déclarées
sous une forme autre que la déclaration de marchandises de modèle standard, à condition
qu'elle contienne les données requises afférentes aux marchandises destinées à être mises
à la consommation.
x x
Annexe spécifique B
Chapitre 2
Réimportation en l'état
B.2/1. Annexe spécifique B/Chapitre 2
Annexe spécifique B
Chapitre 2
Réimportation en l'état
Définitions
F1./ "marchandises en libre circulation" : les marchandises dont il peut être disposé
E4. sans restrictions du point de vue de la douane;
F2./ "marchandises exportées avec réserve de retour" : les marchandises qui sont
E3. désignées par le déclarant comme devant être réimportées et à l’égard desquelles
des mesures d’identification peuvent être prises par la douane en vue de faciliter
leur réimportation en l’état;
Principe
1. Norme
La réimportation en l’état est régie par les dispositions du présent Chapitre et, dans la
mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
Champ d'application
2. Norme
3. Norme
4. Norme
La réimportation en l’état n’est pas refusée pour le motif que les marchandises ont été
utilisées, endommagées ou détériorées pendant leur séjour à l’étranger.
B.2/3. Annexe spécifique B/Chapitre 2
5. Norme
La réimportation en l’état n’est pas refusée pour le motif que les marchandises ont subi
pendant leur séjour à l’étranger, des opérations nécessaires à leur maintien en bon état de
conservation ou à leur entretien, à condition toutefois que leur valeur ne soit pas devenue,
du fait de ces opérations, supérieure à celle qu’elles avaient au moment de leur exportation.
6. Norme
La réimportation en l’état n’est pas réservée à des marchandises qui sont importées
directement de l’étranger, mais elle est également accordée à des marchandises déjà
placées sous un autre régime douanier.
7. Norme
La réimportation en l’état n’est pas refusée pour le motif que les marchandises ont été
exportées sans réserve de retour.
8. Norme
Lorsqu'un délai est fixé, au-delà duquel la réimportation en l'état n'est plus susceptible
d'être accordée, ce délai doit être suffisant pour tenir compte des circonstances particulières
propres à chaque cas.
9. Norme
Déclaration de marchandises
10. Norme
11. Norme
12. Norme
La douane fixe les conditions à remplir aux fins de l’identification des marchandises
exportées avec réserve de retour. A cet effet, elle tient compte de la nature des marchan-
dises et de l’importance des intérêts en jeu.
14. Norme
x x
Annexe spécifique B
Chapitre 3
Annexe spécifique B
Chapitre 3
Définitions
Principe
1. Norme
Champ d'application
2. Norme
La législation nationale énumère les cas dans lesquels l’admission en franchise des
droits et taxes à l’importation est accordée.
3. Norme
L’admission en franchise des droits et taxes à l’importation n’est pas limitée aux
marchandises qui sont importées directement de l’étranger, mais est également autorisée
pour des marchandises déjà placées sous un autre régime douanier.
4. Pratique recommandée
L’admission en franchise des droits et taxes à l’importation devrait être accordée sans
égard au pays d’origine ou de provenance des marchandises, sauf lorsque des instruments
internationaux prévoient une clause de réciprocité.
5. Norme
La législation nationale énumère les cas dans lesquels l’admission en franchise des
droits et taxes à l’importation est subordonnée à une autorisation préalable et désigne les
autorités habilitées à délivrer cette autorisation. Ces cas sont aussi peu nombreux que
possible.
6. Pratique recommandée
7. Pratique recommandée
b) échantillons sans valeur commerciale qui sont considérés par la douane comme
étant de valeur négligeable et qui ne sont utilisés que pour rechercher des
commandes de marchandises du genre de celles qu’ils représentent;
d) biens recueillis par voie de succession par une personne ayant, à la date du décès
du défunt, sa résidence principale dans le pays d’importation, à condition que ces
biens aient été affectés à l’usage personnel du défunt;
l) produits importés en vue de subir des essais, à condition que les quantités ne
dépassent pas celles strictement nécessaires aux essais et que les produits soient
entièrement consommés au cours des essais ou que les produits non consommés
soient réexportés ou traités, sous le contrôle de la douane, de manière à leur ôter
toute valeur commerciale.
x x
Annexe spécifique C
Exportation
Annexe spécifique C
Chapitre 1
Annexe spécifique C
Chapitre 1
Définition
Principe
1. Norme
L'exportation à titre définitif est régie par les dispositions du présent Chapitre et, dans
la mesure où elles s'appliquent, par les dispositions de l'Annexe générale.
Documentation
2. Pratique recommandée
La législation nationale devrait prévoir que les marchandises puissent être déclarées
sous une forme autre que la déclaration de marchandises de modèle standard, à condition
qu'elle contienne les données requises afférentes aux marchandises à exporter à titre
définitif.
C.1/2. Annexe spécifique C/Chapitre 1
3. Norme
x x
Annexe spécifique D
Entrepôts de douane et
zones franches
Annexe spécifique D
Chapitre 1
Entrepôts de douane
D.1/1. Annexe spécifique D/Chapitre 1
Annexe spécifique D
Chapitre 1
Entrepôts de douane
Définition
Principe
1. Norme
Le régime de l'entrepôt de douane est régi par les dispositions du présent Chapitre et,
dans la mesure où elles s'appliquent, par les dispositions de l'Annexe générale.
2. Norme
La législation nationale prévoit des entrepôts de douane ouverts à toute personne qui a
le droit de disposer des marchandises (entrepôts de douane publics).
D.1/2. Annexe spécifique D/Chapitre 1
3. Norme
4. Norme
Les mesures prises en matière de stockage des marchandises dans les entrepôts de
douane, d'inventaire et de comptabilité sont soumises à l'agrément de la douane.
5. Pratique recommandée
Devraient être admises dans les entrepôts de douane publics, les marchandises
importées de toute espèce, passibles de droits et taxes à l’importation ou soumises à des
prohibitions ou restrictions autres que celles :
quels que soient leur quantité ou leur pays d’origine, de provenance ou de destination.
Les marchandises qui présentent un danger, sont susceptibles d’altérer les autres
marchandises ou exigent des installations particulières ne devraient être admises que dans
des entrepôts de douane spécialement aménagés pour les recevoir.
D.1/3. Annexe spécifique D/Chapitre 1
6. Norme
7. Pratique recommandée
8. Pratique recommandée
Les marchandises qui ont été placées sous le régime de l'admission temporaire
peuvent être admises en entrepôt de douane, en suspension ou en apurement de ce régime,
en vue de leur exportation ultérieure ou de toute autre destination admise.
9. Pratique recommandée
Opérations autorisées
10. Norme
a) à les examiner;
Durée de séjour
11. Norme
Cession
12. Norme
13. Norme
14. Norme
Toute personne ayant le droit de disposer des marchandises est autorisée à les retirer
de l'entrepôt de douane en tout ou en partie, pour les transférer dans un autre entrepôt de
douane ou les placer sous un autre régime douanier, sous réserve qu'il soit satisfait aux
conditions et formalités applicables dans chacun de ces cas.
15. Norme
La législation nationale fixe la procédure à suivre dans les cas où les marchandises ne
sont pas retirées de l'entrepôt de douane dans le délai prescrit.
16. Norme
x x
Annexe spécifique D
Chapitre 2
Zones franches
D.2/1. Annexe spécifique D/Chapitre 2
Annexe spécifique D
Chapitre 2
Zones franches
Définition
F1./ "zone franche" : une partie du territoire d'une Partie contractante dans laquelle les
E1. marchandises qui y sont introduites sont généralement considérées comme n'étant
pas sur le territoire douanier au regard des droits et taxes à l'importation.
Principe
1. Norme
Les prescriptions douanières applicables aux zones franches sont régies par les
dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure où elles s'appliquent, par les dispositions
de l'Annexe générale.
Etablissement et contrôle
2. Norme
La législation nationale précise les conditions dans lesquelles les zones franches
peuvent être créées; elle détermine les catégories de marchandises susceptibles d’y être
admises et précise la nature des opérations auxquelles les marchandises peuvent être
soumises pendant leur séjour en zone franche.
D.2/2. Annexe spécifique D/Chapitre 2
3. Norme
4. Norme
5. Norme
L'admission de marchandises dans une zone franche est autorisée non seulement
pour les marchandises qui sont introduites directement depuis l'étranger mais également
pour les marchandises qui proviennent du territoire douanier de la Partie contractante
concernée.
6. Pratique recommandée
Les marchandises qui présentent un danger, sont susceptibles d'altérer les autres
marchandises ou exigent des installations particulières ne devraient être admises que dans
des zones franches spécialement aménagées pour les recevoir.
D.2/3. Annexe spécifique D/Chapitre 2
7. Norme
Les marchandises admissibles dans une zone franche qui, du fait de leur exportation,
bénéficient de l'exonération ou du remboursement des droits et taxes à l'importation,
bénéficient de cette exonération ou de ce remboursement immédiatement après qu'elles ont
été introduites dans la zone franche.
8. Norme
Les marchandises admissibles dans une zone franche qui, du fait de leur exportation,
bénéficient de l'exonération ou du remboursement de droits ou de taxes internes, bénéficient
de cette exonération ou de ce remboursement après qu'elles ont été introduites dans la zone
franche.
9. Pratique recommandée
Garantie
Opérations autorisées
11. Norme
Les marchandises admises dans une zone franche doivent pouvoir faire l’objet
d'opérations nécessaires pour en assurer la conservation et de manipulations usuelles
destinées à améliorer leur présentation ou leur qualité marchande ou à les conditionner pour
le transport, telles que la division ou la réunion de colis, l’assortiment et le classement des
marchandises, le changement d’emballage.
12. Norme
13. Norme
La législation nationale énumère les cas dans lesquels les marchandises qui sont
consommées à l’intérieur des zones franches peuvent être admises en franchise des droits
et taxes et fixe les conditions qui doivent être remplies pour bénéficier de cette franchise.
Durée de séjour
14. Norme
Cessions
15. Norme
Les marchandises admises dans une zone franche doivent pouvoir faire l’objet de
cessions.
16. Norme
Tout ou partie des marchandises admises ou produites dans une zone franche doivent
pouvoir en être retirées et transférées dans une autre zone franche ou placées sous un
régime douanier, sous réserve qu’il soit satisfait aux conditions et formalités applicables dans
chacun de ces cas.
17. Norme
Lorsqu’un document doit être présenté à la douane pour les marchandises qui, à la
sortie d’une zone franche, sont acheminées directement à destination de l’étranger, la
douane ne devrait pas exiger davantage de renseignements que ceux figurant déjà sur les
documents accompagnant lesdites marchandises.
D.2/6. Annexe spécifique D/Chapitre 2
19. Norme
20. Norme
La législation nationale précise les règles à appliquer pour déterminer le montant des
droits et taxes à l’importation ou des droits et taxes internes, selon le cas, applicables aux
marchandises mises à la consommation après avoir subi divers traitements ou opérations de
perfectionnement dans une zone franche.
21. Norme
En cas de fermeture d’une zone franche, les personnes intéressées doivent disposer
d’un délai suffisant pour transférer leurs marchandises dans une autre zone franche ou les
placer sous un régime douanier, sous réserve qu’il soit satisfait aux conditions et formalités
applicables dans chacun de ces cas.
x x
Annexe spécifique E
Transit
Annexe spécifique E
Chapitre 1
Transit douanier
E.1/1. Annexe spécifique E/Chapitre 1
Annexe spécifique E
Chapitre 1
Transit douanier
Définitions
F3./ "bureau de destination" : tout bureau de douane où prend fin une opération de
E7. transit douanier;
F7./ "transit douanier" : le régime douanier sous lequel sont placées des
E4. marchandises transportées sous contrôle douanier d’un bureau de douane à un
autre bureau de douane;
e) les aéronefs.
Principe
1. Norme
Le transit douanier est régi par les dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure
où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
E.1/3. Annexe spécifique E/Chapitre 1
Champ d’application
2. Norme
3. Norme
4. Norme
5. Pratique recommandée
6. Norme
7. Pratique recommandée
8. Norme
La douane du bureau de départ prend toutes les mesures nécessaires pour permettre
au bureau de destination d'identifier l'envoi et de déceler, le cas échéant, toute manipulation
non autorisée.
9. Pratique recommandée
10. Norme
Lorsqu’un envoi est acheminé dans une unité de transport et que des scellements
douaniers sont requis, ceux-ci sont apposés sur l’unité de transport à condition que cette
dernière soit construite et aménagée de telle façon :
d) que tous les espaces capables de contenir des marchandises soient facilement
accessibles pour les visites douanières.
La douane décide si les unités de transport sont sûres aux fins du transit douanier.
- lorsque l’opération de transit douanier s’en trouve facilitée dans son ensemble; ou
12. Norme
Si un envoi doit en principe être acheminé sous scellement douanier et que l’unité de
transport ne peut pas être scellée de manière efficace, l’identification est assurée et les
manipulations non autorisées rendues aisément décelables par :
13. Norme
Lorsque la douane fixe un délai pour le transit douanier, celui-ci doit être suffisant aux
fins de l’opération de transit.
Sur demande de l'intéressé et pour des raisons jugées valables par la douane, cette
dernière devrait proroger le délai initialement fixé.
15. Norme
La douane impose les mesures suivantes uniquement dans les cas où elle les juge
indispensables :
Scellements douaniers
16. Norme
Les scellements douaniers utilisés pour le transit douanier doivent répondre aux
conditions minimales prescrites dans l'Appendice du présent Chapitre.
Lorsque des scellements douaniers étrangers ont été acceptés sur un territoire
douanier, ils devraient bénéficier sur ce territoire de la même protection juridique que les
scellements nationaux.
19. Norme
20. Norme
Les marchandises peuvent être transférées d’un moyen de transport à un autre sans
autorisation de la douane à condition que les scellements douaniers éventuellement
présents ne soient pas rompus ou manipulés.
La douane devrait exiger que la personne concernée signale rapidement les accidents
ou autres événements imprévus affectant directement l’opération de transit douanier au
bureau de douane ou aux autres autorités compétentes les plus proches.
E.1/9. Annexe spécifique E/Chapitre 1
23. Norme
24. Norme
Dès que les marchandises sont placées sous son contrôle, le bureau de destination
prend sans délai toutes les mesures nécessaires pour l’apurement de l’opération de transit
douanier après s'être assuré que toutes les conditions ont été remplies.
Le fait que l'itinéraire prescrit n'ait pas été suivi ou que le délai fixé n'ait pas été
respecté ne devrait pas entraîner le recouvrement des droits et taxes éventuellement
exigibles, dès lors que toutes les autres conditions ont été remplies à la satisfaction de la
douane.
APPENDICE
d) être tels qu'il soit impossible de les enlever ou de les défaire sans les briser ou
d'effectuer des manipulations irrégulières sans laisser de traces;
e) être tels qu'il soit impossible d'utiliser le même scellement plus d'une fois, sauf dans
le cas des scellements destinés à plusieurs usages (scellements électroniques, par
exemple);
f) être constitués de telle manière que la copie ou la contrefaçon en soit rendue aussi
difficile que possible.
a) la forme et les dimensions du scellé doivent être telles qu'on puisse facilement
distinguer les marques d'identification;
b) les œillets ménagés dans un scellé doivent avoir des dimensions correspondant à
celles du lien utilisé et doivent être disposés de telle sorte que le lien soit maintenu
fermement en place lorsque le scellé est fermé;
c) la matière à utiliser doit être assez résistante pour éviter les ruptures accidentelles
et une détérioration trop rapide (par agents atmosphériques ou chimiques, par
exemple) ainsi que pour éviter qu'il soit possible d'effectuer des manipulations
irrégulières sans laisser de traces;
a) les liens doivent être solides et durables et offrir une résistance suffisante aux
intempéries et à la corrosion;
b) la longueur du lien utilisé doit être calculée de manière qu'il soit impossible d'ouvrir
entièrement ou partiellement une fermeture scellée sans briser le scellé ou le lien,
ou sans les détériorer de façon visible;
4. Marques d’identification :
a) indiquant qu'il s'agit d'un scellement douanier par l'emploi du mot "douane", de
préférence dans une des langues officielles du Conseil (le français ou l'anglais);
B. Les scellements apposés par les expéditeurs agréés et autres personnes agréées aux
fins du transit douanier en vue de garantir la sécurité douanière doivent offrir une
sûreté matérielle comparable à celle des scellements apposés par la douane et
permettre d'identifier la personne qui les a apposés au moyen de numéros qui seront
reportés sur le document de transit.
x x
Annexe spécifique E
Chapitre 2
Transbordement
E.2/1. Annexe spécifique E/Chapitre 2
Annexe spécifique E
Chapitre 2
Transbordement
Définition
Principes
1. Norme
Le transbordement est régi par les dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure
où elles s'appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
2. Norme
3. Pratique recommandée
Le transbordement ne devrait pas être refusé pour la seule raison que les marchan-
dises à transborder ont une origine, une provenance ou une destination déterminée.
Mise en transbordement
a) Déclaration
4. Norme
5. Norme
6. Pratique recommandée
7. Norme
8. Norme
Lorsque la douane fixe un délai pour l'exportation des marchandises déclarées pour le
transbordement, celui-ci doit être suffisant pour permettre le transbordement.
9. Pratique recommandée
Le fait que le délai fixé n’ait pas été respecté, ne devrait pas entraîner le recouvrement
des droits et taxes éventuellement exigibles, dès lors que toutes les autres conditions ont été
remplies à la satisfaction de la douane.
d) Opérations autorisées
x x
Annexe spécifique E
Chapitre 3
Transport de marchandises
par cabotage
E.3/1. Annexe spécifique E/Chapitre 3
Annexe spécifique E
Chapitre 3
Définition
b) aux marchandises importées qui n’ont pas été déclarées, à condition qu'elles
soient transportées à bord d’un navire autre que le navire à bord duquel elles
ont été importées dans le territoire douanier
qui sont chargées à bord d’un navire en un point du territoire douanier et sont
transportées en un autre point du même territoire douanier où elles sont alors
déchargées.
Principe
1. Norme
Le régime du cabotage est régi par les dispositions du présent Chapitre et, dans la
mesure où elles s'appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
E.3/2. Annexe spécifique E/Chapitre 3
Champ d'application
2. Norme
3. Pratique recommandée
La douane devrait exiger que les marchandises en libre circulation transportées sous le
régime du cabotage soient séparées des autres marchandises se trouvant à bord du navire
uniquement lorsqu’elle le juge nécessaire aux fins du contrôle.
4. Pratique recommandée
5. Pratique recommandée
Lorsqu’un navire qui doit faire escale en un ou plusieurs points situés en dehors du
territoire douanier a été autorisé à transporter des marchandises sous le régime du
cabotage, ces marchandises ne devraient être placées sous scellements qu’à la demande
de la personne intéressée ou lorsque la douane estime cette opération nécessaire pour
s’assurer que ces marchandises ne peuvent être retirées ou que d’autres marchandises ne
peuvent être introduites sans que le fait ne se remarque immédiatement.
E.3/3. Annexe spécifique E/Chapitre 3
6. Pratique recommandée
Chargement et déchargement
7. Norme
8. Pratique recommandée
9. Pratique recommandée
11. Norme
12. Norme
Documentation
13. Norme
En ce qui concerne les marchandises à décharger d’un navire couvert par une
autorisation particulière, la douane ne devrait exiger du capitaine ou de toute autre personne
intéressée qu’un exemplaire de la liste des marchandises autorisées à être déchargées dans
le port. Pour les navires bénéficiant d’une autorisation générale, seule la liste des
marchandises déchargées devrait être exigée.
Garantie
17. Norme
Ce n'est que si la douane le juge indispensable qu'une garantie est exigée pour des
marchandises en libre circulation transportées sous le régime du cabotage qui seraient
passibles de droits et taxes à l'exportation si elles étaient exportées, ou qui sont soumises à
des prohibitions ou restrictions à l’exportation.
x x
Annexe spécifique F
Transformation
Annexe spécifique F
Chapitre 1
Perfectionnement actif
F.1/1. Annexe spécifique F/Chapitre 1
Annexe spécifique F
Chapitre 1
Perfectionnement actif
Définitions
Principe
1. Norme
Le perfectionnement actif est régi par les dispositions du présent Chapitre et, dans la
mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
F.1/2. Annexe spécifique F/Chapitre 1
Champ d’application
2. Norme
3. Norme
Le perfectionnement actif n’est pas limité aux marchandises qui sont importées
directement de l’étranger, mais est également autorisé pour les marchandises déjà placées
sous un autre régime douanier.
4. Pratique recommandée
Le perfectionnement actif ne devrait pas être refusé pour la seule raison que les
marchandises à mettre en œuvre ont une origine, une provenance ou une destination
déterminée.
5. Norme
Le droit d’importer des marchandises pour perfectionnement actif n’est pas réservé au
propriétaire des marchandises importées.
6. Pratique recommandée
Lorsque, dans le cadre de l’exécution d’un contrat conclu avec une personne établie à
l’étranger, les marchandises à utiliser sont fournies par cette personne, le perfectionnement
actif ne devrait pas être refusé pour le motif que des marchandises identiques par leur
espèce, leur qualité et leurs caractéristiques techniques sont disponibles sur le territoire
douanier d’importation.
F.1/3. Annexe spécifique F/Chapitre 1
7. Pratique recommandée
ou
b) l’apurement du régime est admis par l’exportation des produits obtenus à la suite
du traitement de marchandises qui sont identiques, par leur espèce, leur qualité et
leurs caractéristiques techniques à celles qui ont été admises pour
perfectionnement actif.
8. Norme
9. Norme
12. Norme
Lorsque les marchandises admises pour perfectionnement actif doivent subir une
ouvraison ou une transformation, les autorités compétentes fixent ou acceptent le taux de
rendement de l’opération en se fondant sur les conditions réelles dans lesquelles s’effectue
cette opération. Le taux de rendement est fixé ou accepté en précisant l’espèce, la qualité et
la quantité des divers produits compensateurs.
les autorités compétentes devraient fixer des taux forfaitaires de rendement applicables à
ces opérations.
F.1/5. Annexe spécifique F/Chapitre 1
b) Mesures d’identification
14. Norme
15. Norme
Sur demande de l’intéressé et pour des raisons jugées valables par la douane, cette
dernière devrait proroger le délai initialement fixé.
19. Norme
Les produits compensateurs doivent pouvoir être exportés par un bureau de douane
différent de celui d'importation des marchandises placées sous le régime du
perfectionnement actif.
a) Exportation
20. Norme
L’apurement du perfectionnement actif doit pouvoir être obtenu par l’exportation des
produits compensateurs en un ou plusieurs envois.
21. Norme
La législation nationale devrait prévoir que le montant des droits et taxes à l’importation
applicables dans le cas où les produits compensateurs ne sont pas exportés sera limité au
montant des droits et taxes à l’importation applicables aux marchandises importées pour
perfectionnement actif.
24. Norme
L’apurement du perfectionnement actif doit pouvoir être obtenu pour les marchandises
dont la perte résulte de leur nature, dans la mesure où les produits compensateurs sont
exportés et sous réserve que cette perte soit dûment établie à la satisfaction de la douane.
x x
Annexe spécifique F
Chapitre 2
Perfectionnement passif
F.2/1. Annexe spécifique F/Chapitre 2
Annexe spécifique F
Chapitre 2
Perfectionnement passif
Définitions
Principe
1. Norme
Le perfectionnement passif est régi par les dispositions du présent Chapitre et, dans la
mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
F.2/2. Annexe spécifique F/Chapitre 2
Champ d’application
2. Pratique recommandée
Le perfectionnement passif ne devrait pas être refusé pour la seule raison que les
marchandises doivent être transformées, ouvrées ou réparées dans un pays déterminé.
3. Norme
4. Norme
La législation nationale énumère les cas dans lesquels le perfectionnement passif est
subordonné à une autorisation préalable et désigne les autorités habilitées à délivrer cette
autorisation. Ces cas doivent être aussi peu nombreux que possible.
5. Pratique recommandée
6. Pratique recommandée
b) Mesures d’identification
7. Norme
8. Norme
9. Pratique recommandée
Sur demande de l’intéressé et pour des raisons jugées valables par la douane, celle-ci
devrait proroger le délai initialement fixé.
F.2/4. Annexe spécifique F/Chapitre 2
10. Norme
Les produits compensateurs doivent pouvoir être importés par un bureau de douane
différent de celui d’exportation temporaire des marchandises pour perfectionnement passif.
11. Norme
12. Norme
Cette exonération n’est pas applicable aux droits et taxes à l’importation pour lesquels
un remboursement ou une remise a été accordée à l’occasion de l’exportation temporaire
des marchandises pour perfectionnement passif.
13. Norme
A l’exception des cas dans lesquels la législation nationale impose la réimportation des
marchandises exportées temporairement pour perfectionnement passif, l’apurement du
perfectionnement passif doit pouvoir être obtenu par la déclaration des marchandises pour
l’exportation définitive sous réserve qu’il soit satisfait aux conditions et aux formalités
applicables dans ce cas.
F.2/5. Annexe spécifique F/Chapitre 2
14. Norme
15. Norme
Les marchandises en exportation temporaire pour perfectionnement passif qui ont été
réparées gratuitement à l’étranger devraient pouvoir être réimportées en exonération totale
des droits et taxes à l’importation aux conditions fixées par la législation nationale.
L’exonération des droits et taxes à l’importation devrait être accordée si les produits
compensateurs ont été placés sous un autre régime douanier avant d’être déclarées pour la
mise à la consommation.
L’exonération des droits et taxes à l’importation devrait être accordée si les produits
compensateurs ont fait l’objet d’une cession avant leur mise à la consommation.
x x
Annexe spécifique F
Chapitre 3
Drawback
F.3/1. Annexe spécifique F/Chapitre 3
Annexe spécifique F
Chapitre 3
Drawback
Définitions
Principe
1. Norme
Le régime du drawback est régi par les dispositions du présent Chapitre et, dans la
mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
F.3/2. Annexe spécifique F/Chapitre 3
Champ d’application
2. Norme
La législation nationale énumère les cas dans lesquels le drawback peut être
demandé.
3. Pratique recommandée
Conditions à remplir
4. Norme
La douane ne suspend pas le paiement du drawback pour le seul motif qu’au moment
de l’importation des marchandises pour la mise à la consommation, l’importateur n’a pas
signalé qu’il avait l’intention de demander le drawback à l’exportation. De la même manière,
l’exportation des marchandises n’est pas obligatoire lorsqu’une telle déclaration a été faite au
moment de l’importation.
5. Pratique recommandée
Lorsqu’il est fixé, pour l’exportation des marchandises, un délai au-delà duquel elles ne
sont plus susceptibles de bénéficier du drawback, ce délai devrait, sur demande, être
prorogé pour des raisons jugées valables par la douane.
F.3/3. Annexe spécifique F/Chapitre 3
6. Pratique recommandée
Lorsque les demandes de drawback ne sont plus acceptées à l’expiration d’un délai
déterminé, ce délai devrait pouvoir être prorogé pour des raisons, d’ordre commercial
notamment, jugées valables par la douane.
Paiement du drawback
7. Norme
Le drawback est payé le plus tôt possible après que les éléments de la demande ont
été vérifiés.
8. Pratique recommandée
9. Pratique recommandée
Le drawback devrait également être payé lors de la mise en entrepôt de douane des
marchandises ou lors de l’entrée de celles-ci dans une zone franche, à condition qu’elles
soient destinées à être exportées ultérieurement.
x x
Annexe spécifique F
Chapitre 4
Annexe spécifique F
Chapitre 4
Définition
Principes
1. Norme
2. Norme
Champ d’application
3. Norme
4. Norme
5. Norme
6. Pratique recommandée
7. Norme
8. Norme
9. Norme
x x
Annexe spécifique G
Admission temporaire
Annexe spécifique G
Chapitre 1
Admission temporaire
G.1/1. Annexe spécifique G/Chapitre 1
Annexe spécifique G
Chapitre 1
Admission temporaire
Définition
Principe
1. Norme
L'admission temporaire est régie par les dispositions du présent Chapitre et, dans la
mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l'Annexe générale.
Champ d’application
2. Norme
La législation nationale énumère les cas dans lesquels l'admission temporaire peut être
accordée.
G.1/2. Annexe spécifique G/Chapitre 1
3. Norme
4. Norme
L'admission temporaire n'est pas réservée aux marchandises qui sont importées
directement de l'étranger, mais est également autorisée pour les marchandises déjà placées
sous un autre régime douanier.
5. Pratique recommandée
6. Norme
7. Norme
La législation nationale énumère les cas dans lesquels l’admission temporaire est
subordonnée à une autorisation préalable et désigne les autorités habilitées à délivrer cette
autorisation. Ces cas doivent être aussi peu nombreux que possible.
G.1/3. Annexe spécifique G/Chapitre 1
8. Pratique recommandée
9. Pratique recommandée
Mesures d’identification
11. Norme
Délai de réexportation
13. Norme
Sur demande de l’intéressé et pour des raisons jugées valables par la douane, cette
dernière devrait proroger le délai initialement prévu.
17. Norme
18. Norme
Les marchandises qui ne sont pas couvertes par la pratique recommandée 22 et les
marchandises de la pratique recommandée 22 qui ne remplissent pas toutes les conditions
nécessaires pour bénéficier d’une suspension totale, devraient bénéficier de l’admission
temporaire pour le moins en suspension partielle des droits et taxes à l’importation.
x x
Annexe spécifique H
Infractions
Annexe spécifique H
Chapitre 1
Infractions douanières
H.1/1. Annexe spécifique H/Chapitre 1
Annexe spécifique H
Chapitre 1
Infractions douanières
Définitions
Principes
1. Norme
2. Norme
Champ d’application
3. Norme
La législation nationale indique les personnes qui peuvent être tenues pour
responsables à l'occasion d'une infraction douanière.
4. Norme
La législation nationale fixe un délai au-delà duquel les infractions douanières sont
prescrites et détermine la date à partir de laquelle ce délai prend cours.
5. Norme
La législation nationale spécifie les conditions dans lesquelles la douane est habilitée
à:
6. Norme
La visite corporelle à des fins douanières n'est entreprise que lorsqu'il existe des
raisons fondées de soupçonner que l'on se trouve en présence d'un fait de contrebande ou
d'une autre infraction douanière considérée comme grave.
7. Norme
Les visites domiciliaires ne sont effectuées par la douane que lorsqu'il existe des
raisons fondées de soupçonner que l'on se trouve en présence d'un fait de contrebande ou
d'une autre infraction douanière considérée comme grave.
8. Norme
9. Norme
La douane devrait établir des procès-verbaux ou des rapports administratifs relatant les
infractions douanières et les différentes mesures prises.
H.1/4. Annexe spécifique H/Chapitre 1
11. Norme
La douane saisit les marchandises ou les moyens de transport, ou les deux à la fois,
uniquement :
- lorsqu'ils peuvent devoir être présentés en tant que preuve matérielle à un stade
ultérieur de la procédure.
12. Norme
13. Norme
- la nature de l'infraction.
La douane devrait lever la saisie ou la rétention des moyens de transport qui ont été
utilisés pour commettre l’infraction douanière, lorsqu’elle a établi à sa satisfaction :
- que les moyens de transport n’ont pas été construits, aménagés, adaptés ou
équipés aux fins de dissimuler les marchandises; et
- que les moyens de transport ne devront pas être présentés en tant que preuve
matérielle, à un stade ultérieur de la procédure; et
- la remise en état du moyen de transport qui a été spécialement aménagé n’est pas
possible.
Arrestation préventive
18. Norme
19. Norme
La douane prend les mesures nécessaires afin que, le cas échéant, dans les meilleurs
délais après la constatation de l’infraction douanière :
22. Norme
La législation nationale fixe les pénalités qui sont applicables pour chaque catégorie
d'infractions douanières susceptibles de faire l'objet d'un règlement administratif et désigne
les bureaux de douane qui sont compétents pour les appliquer.
23. Norme
24. Norme
25. Norme
26. Norme
Les marchandises qui ont été saisies ou retenues, ou le produit de la vente de ces
marchandises, déduction faite des droits et taxes applicables ainsi que de tous les autres
frais ou redevances, doivent être :
- restitués aux ayants droit dès que possible après le règlement définitif de
l’infraction douanière; ou
- lorsque cela n’est pas possible, tenus à leur disposition pendant un délai donné,
à condition que la confiscation n’ait pas été prononcée et que les marchandises n’aient pas
été abandonnées au profit du Trésor public suite au règlement de l’infraction.
Droit de recours
27. Norme
Toute personne impliquée dans une infraction douanière qui fait l'objet d'un règlement
administratif dispose d'un droit de recours devant une autorité indépendante de la douane,
sauf dans les cas où elle a choisi d’accepter la transaction.
x x
Annexe spécifique J
Procédures spéciales
Annexe spécifique J
Chapitre 1
Voyageurs
J.1/1. Annexe spécifique J/Chapitre 1
Annexe spécifique J
Chapitre 1
Voyageurs
Définitions
F3./ "effets personnels" : tous les articles, neufs ou usagés, dont un voyageur peut
E4. raisonnablement avoir besoin pour son usage personnel au cours de son voyage,
compte tenu de toutes les circonstances de ce voyage, à l’exclusion de toute
marchandise importée ou exportée à des fins commerciales;
F4./ "moyens de transport à usage privé" : les véhicules routiers et les remorques,
E2. bateaux et aéronefs, ainsi que leurs pièces de rechange, leurs accessoires et
équipements normaux, importés ou exportés par l’intéressé exclusivement pour
son usage personnel, à l’exclusion de tout transport de personnes à titre onéreux
et du transport industriel ou commercial de marchandises à titre onéreux ou non;
J.1/2. Annexe spécifique J/Chapitre 1
F5./ "voyageur" :
E3.
1) toute personne qui entre temporairement sur le territoire d’un pays où elle n’a
pas sa résidence normale ("non-résident"), ou qui quitte ce territoire, et
2) toute personne qui quitte le territoire d’un pays où elle a sa résidence normale
("résident quittant son pays") ou qui retourne dans le territoire de son pays
("résident de retour dans son pays").
Principes
1. Norme
Les facilités douanières applicables aux voyageurs sont régies par les dispositions du
présent Chapitre et, dans la mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe
générale.
2. Norme
Les facilités douanières prévues par le présent Chapitre sont accordées aux voyageurs
indépendamment de leur citoyenneté/nationalité.
Champ d’application
3. Norme
La douane désigne les bureaux de douane dans lesquels les formalités douanières
relatives aux voyageurs peuvent être accomplies. Elle détermine la compétence et
l’implantation de ces bureaux de douane et fixe les jours et heures d’ouverture de ces
bureaux, en tenant compte notamment de la situation géographique, de l’importance du trafic
actuel des voyageurs.
J.1/3. Annexe spécifique J/Chapitre 1
4. Norme
Sous réserve de l’observation des contrôles douaniers en vigueur, les voyageurs qui
se déplacent à bord de leur propre moyen de transport à usage privé sont autorisés, tant à
l’arrivée qu’au départ, à accomplir toutes les formalités douanières nécessaires sans être
systématiquement tenus de quitter le moyen de transport qu’ils utilisent.
5. Pratique recommandée
6. Pratique recommandée
Le système du double circuit devrait être utilisé pour le contrôle douanier des
voyageurs et le dédouanement des marchandises qu’ils transportent et, le cas échéant, de
leurs moyens de transport à usage privé.
7. Pratique recommandée
Une liste distincte des voyageurs ou des bagages qui les accompagnent ne devrait pas
être exigée à des fins douanières, quel que soit le mode de transport utilisé.
8. Pratique recommandée
9. Pratique recommandée
Les voyageurs devraient être autorisés à effectuer une déclaration verbale pour les
marchandises qu’ils transportent. Toutefois, la douane peut exiger une déclaration écrite ou
par voie électronique pour les marchandises qu’ils transportent lorsqu’elles font l’objet d’une
importation ou d’une exportation de nature commerciale ou lorsque leur valeur ou leur
quantité excède les limites fixées par la législation nationale.
10. Norme
La visite corporelle des voyageurs aux fins des contrôles que la douane est chargée
d’appliquer n’est entreprise qu’exceptionnellement et lorsqu’il existe des raisons fondées de
soupçonner que l’on se trouve en présence d’un fait de contrebande ou d’une autre
infraction.
11. Norme
Dans les cas énoncés ci-après, les marchandises transportées par les voyageurs sont
déposées ou retenues dans les conditions fixées par la douane en attendant d’être
dédouanées selon le régime douanier approprié, d’être réexportées ou de recevoir toute
autre destination conforme à la législation nationale :
- à la demande du voyageur;
- lorsque les autres dispositions du présent Chapitre ne leur sont pas applicables.
12. Norme
Les bagages non accompagnés (c’est-à-dire les bagages qui arrivent ou qui quittent le
pays avant ou après le voyageur), sont dédouanés selon la procédure applicable aux
bagages accompagnés ou selon une autre procédure douanière simplifiée.
13. Norme
Toute personne autorisée doit pouvoir procéder au dédouanement des bagages non
accompagnés pour le compte d’un voyageur.
J.1/5. Annexe spécifique J/Chapitre 1
Chaque fois que possible, l’utilisation des cartes de crédit ou cartes de banque devrait
être acceptée comme moyen de paiement pour les services offerts par la douane, de même
que pour le paiement des droits et taxes.
Entrée
En ce qui concerne les tabacs, les vins, les spiritueux et les parfums, les quantités
minimales suivantes devraient pouvoir être importées en franchise des droits et taxes à
l’importation par des voyageurs :
Le bénéfice des facilités prévues en ce qui concerne les tabacs et les boissons
alcoolisées peut toutefois être réservé aux personnes ayant atteint un âge déterminé, et peut
être refusé, ou accordé seulement pour des quantités réduites, aux personnes qui
franchissent fréquemment la frontière, ou qui ont séjourné hors du pays pendant moins de
24 heures.
J.1/6. Annexe spécifique J/Chapitre 1
Outre les produits consommables à l’égard desquels des quantités maximales sont
fixées pour l’admission en franchise des droits et taxes à l’importation, les voyageurs
devraient être autorisés à importer en franchise des droits et taxes à l’importation des
marchandises dépourvues de tout caractère commercial dont la valeur globale ne dépasse
pas 75 droits de tirage spéciaux (DTS). Ce montant pourra toutefois être réduit à l’égard des
personnes n’ayant pas atteint un âge déterminé ou qui franchissent fréquemment la
frontière, ou qui ont séjourné hors du pays pendant moins de 24 heures.
18. Norme
Les résidents de retour dans leur pays sont autorisés à réimporter en franchise des
droits et taxes à l’importation leurs effets personnels et leurs moyens de transport à usage
privé qu’ils ont précédemment exportés lors de leur départ du pays et qui s’y trouvaient en
libre circulation.
19. Norme
- lorsque leur valeur ou leur quantité excède les limites fixées par la législation
nationale; ou
20. Norme
Outre les vêtements, les articles de toilette et les autres articles ayant manifestement
un caractère personnel, sont notamment considérés comme effets personnels des non-
résidents, les objets suivants :
- bijoux personnels;
- appareils photographiques et appareils cinématographiques de prise de vues
accompagnés d’une quantité raisonnable de pellicules, de cassettes et
d’accessoires;
- appareils de projection portatifs de diapositives ou de films et leurs accessoires,
ainsi qu’une quantité raisonnable de diapositives ou de films;
- jumelles;
J.1/7. Annexe spécifique J/Chapitre 1
21. Norme
Lorsqu’il est nécessaire de déposer une déclaration d’admission temporaire pour les
effets personnels de non-résidents, le délai d’admission temporaire est déterminé compte
tenu de la durée du séjour du voyageur dans le pays, mais il ne peut excéder, le cas
échéant, la limite fixée par la législation nationale.
22. Norme
A la demande du voyageur, et pour des raisons jugées valables par la douane, celle-ci
proroge le délai d’admission temporaire fixé initialement pour les effets personnels d’un non-
résident, sans pouvoir excéder, le cas échéant, la limite fixée par la législation nationale.
23. Norme
24. Norme
Le carburant se trouvant dans les réservoirs dont le moyen de transport à usage privé
est normalement équipé est admis en franchise des droits et taxes à l’importation.
J.1/8. Annexe spécifique J/Chapitre 1
25. Norme
Les facilités accordées en ce qui concerne les moyens de transport à usage privé
s’appliquent aux moyens de transport appartenant aux non-résidents, loués ou empruntés,
qu’ils arrivent en même temps que le voyageur ou qu’ils soient introduits avant ou après son
arrivée.
Lorsque des documents douaniers ou des garanties sont exigés pour l’admission
temporaire des moyens de transport à usage privé des non-résidents, la douane devrait
accepter les garanties et les documents internationaux normalisés.
28. Norme
Lorsqu’il est nécessaire de déposer une déclaration d’admission temporaire pour les
moyens de transport à usage privé des non-résidents, le délai d’admission temporaire est
fixé compte tenu de la durée du séjour du non-résident dans le pays, mais il ne peut
excéder, le cas échéant, la limite fixée par la législation nationale.
29. Norme
30. Norme
Les pièces de rechange nécessaires pour réparer un moyen de transport à usage privé
se trouvant temporairement dans le pays bénéficient de l’admission temporaire.
Réexportation
31. Norme
32. Norme
Départ
33. Norme
Les formalités douanières applicables aux voyageurs quittant le pays sont aussi
simples que possible.
34. Norme
Les voyageurs sont autorisés à exporter des marchandises à des fins commerciales, à
condition de se conformer aux formalités nécessaires et d’acquitter les droits et taxes à
l’exportation éventuellement exigibles.
J.1/10. Annexe spécifique J/Chapitre 1
35. Norme
A la demande d’un résident qui quitte le pays, la douane prend des mesures d’iden-
tification à l’égard de certains articles lorsque cela est de nature à faciliter la réimportation en
franchise des droits et taxes.
36. Norme
En ce qui concerne les effets personnels et les moyens de transport à usage privé
appartenant aux résidents qui quittent le pays, la douane exige un document d’exportation
temporaire uniquement dans des cas exceptionnels.
Voyageurs en transit
38. Norme
Les voyageurs en transit qui ne quittent pas la zone de transit ne sont soumis à aucun
contrôle de la douane. Toutefois, la douane peut exercer une surveillance générale dans les
zones de transit, et prendre les mesures nécessaires lorsqu’elle soupçonne l’existence d’une
infraction douanière.
J.1/11. Annexe spécifique J/Chapitre 1
Renseignements concernant
les facilités douanières applicables aux voyageurs
x x
Annexe spécifique J
Chapitre 2
Trafic postal
J.2/1. Annexe spécifique J/Chapitre 2
Annexe spécifique J
Chapitre 2
Trafic postal
Définitions
F1./ "CN22/23" : les formules spéciales de déclaration applicables aux envois postaux
E1. et décrites dans les Actes de l’Union postale universelle actuellement en vigueur;
F2./ "envois postaux" : les envois de la poste aux lettres et les colis acheminés par
E3. les services postaux ou pour le compte de ceux-ci, tels que décrits dans les Actes
de l’Union postale universelle actuellement en vigueur;
Principes
1. Norme
Les formalités douanières applicables aux envois postaux sont régies par les
dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure où elles s'appliquent, par les dispositions
de l'Annexe générale.
2. Norme
3. Norme
4. Norme
L’exportation de marchandises dans des envois postaux est autorisée, que ces
marchandises soient en libre circulation ou se trouvent sous un régime douanier.
5. Norme
L’importation de marchandises dans des envois postaux est autorisée, que ces
marchandises soient destinées à être dédouanées pour la mise à la consommation ou à être
placées sous un autre régime douanier.
J.2/3. Annexe spécifique J/Chapitre 2
b) Présentation à la douane
6. Norme
La douane désigne au service postal les envois postaux qui doivent lui être présentés
à des fins de contrôle et les modalités de cette présentation.
7. Norme
La douane n’exige pas que les envois postaux lui soient présentés à l’exportation à des
fins de contrôle douanier, sauf
- s’ils contiennent des marchandises d’une valeur supérieure à un montant fixé par la
législation nationale; ou
- si les envois sont choisis pour faire l’objet d’un contrôle de la douane par sondage
ou par larges épreuves.
8. Pratique recommandée
La douane ne devrait pas, en règle générale, exiger la présentation des envois postaux
importés qui appartiennent aux catégories suivantes :
a) les cartes postales et les lettres contenant uniquement des messages personnels;
9. Norme
Lorsque tous les renseignements exigés par la douane figurent sur la formule CN22 ou
CN23 et sur les documents justificatifs, la formule CN22 ou CN23 constitue la déclaration de
marchandises, sauf dans les cas suivants :
10. Norme
Les formalités douanières ne sont pas applicables aux envois postaux en transit.
11. Norme
La douane prévoit des dispositions aussi simples que possible pour le recouvrement
des droits et taxes applicables aux marchandises contenues dans des envois postaux.
x x
Annexe spécifique J
Chapitre 3
Annexe spécifique J
Chapitre 3
Définitions
F3./ "moyen de transport à usage commercial" : tout navire (y compris les allèges et
E3. péniches, même transportées à bord d’un navire, et les hydroglisseurs),
aéroglisseur, aéronef, véhicule routier (y compris les remorques, les semi-
remorques et les combinaisons de véhicules) ou matériel ferroviaire roulant,
utilisés, en trafic international, pour l’acheminement des personnes à titre onéreux
ou le transport industriel ou commercial des marchandises, que ce soit ou non à
titre onéreux, ainsi que leurs pièces de rechange, accessoires et équipements
normaux et les lubrifiants, le combustible et le carburant contenus dans leurs
réservoirs normaux, lorsqu'ils se trouvent à bord du moyen de transport à usage
commercial.
J.3/2. Annexe spécifique J/Chapitre 3
Principes
1. Norme
2. Pratique recommandée
3. Pratique recommandée
Les moyens de transport à usage commercial, qu’ils soient chargés ou non, devraient
être admis temporairement sur le territoire douanier en suspension des droits et taxes à
l’importation, à condition que ces moyens de transport ne soient pas utilisés pour des
transports internes dans le territoire douanier du pays d’admission temporaire. Ils doivent
être destinés à la réexportation sans avoir subi de modification, exception faite de la
dépréciation normale par suite de l’usage qui en est fait, de la consommation normale des
lubrifiants, combustibles et carburants, ainsi que des réparations nécessaires effectuées.
4. Norme
5. Norme
Lorsque la douane fixe un délai pour la réexportation d’un moyen de transport à usage
commercial, elle tient compte des conditions particulières des opérations de transport
envisagées.
6. Pratique recommandée
7. Pratique recommandée
Lorsqu’il est importé avec un moyen de transport à usage commercial et qu’il est
destiné à être réexporté avec celui-ci, le matériel spécial servant au chargement, au
déchargement, à la manutention et à la protection des marchandises, même utilisable
séparément du moyen de transport à usage commercial, devrait être admis temporairement
sur le territoire douanier en suspension des droits et taxes à l’importation.
8. Pratique recommandée
Les pièces détachées et les équipements destinés à être utilisés pour une réparation
ou un entretien en vue de remplacer des pièces ou équipements incorporés ou utilisés dans
un moyen de transport à usage commercial déjà importé temporairement sur le territoire
douanier, devraient être admis temporairement sur ce territoire en suspension des droits et
taxes à l’importation.
J.3/4. Annexe spécifique J/Chapitre 3
Arrivée
9. Norme
10. Norme
11. Norme
12. Norme
Sortie
13. Norme
a) que la déclaration de sortie, lorsqu’elle est exigée, est dûment déposée au bureau
de douane compétent;
c) que les routes douanières prescrites sont effectivement empruntées aux fins du
contrôle; et
15. Norme
x x
Annexe spécifique J
Chapitre 4
Produits d'avitaillement
J.4/1. Annexe spécifique J/Chapitre 4
Annexe spécifique J
Chapitre 4
Produits d’avitaillement
Définitions
qui se trouvent déjà à bord à l'arrivée, ou sont embarquées pendant le séjour dans
le territoire douanier, des navires, des aéronefs ou des trains utilisés ou destinés à
être utilisés en trafic international pour le transport des personnes à titre onéreux
ou pour le transport industriel ou commercial des marchandises, à titre onéreux ou
non;
J.4/2. Annexe spécifique J/Chapitre 4
Principes
1. Norme
Le traitement douanier des produits d'avitaillement est régi par les dispositions du
présent Chapitre et, dans la mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l'Annexe
générale.
2. Pratique recommandée
Le traitement douanier des produits d'avitaillement devrait être applicable dans les
mêmes conditions, indépendamment du pays d'immatriculation ou de la nationalité du navire,
de l'aéronef ou du train en cause.
J.4/3. Annexe spécifique J/Chapitre 4
3. Norme
Les produits d'avitaillement qui se trouvent à bord d'un navire ou d'un aéronef arrivant
dans le territoire douanier sont admis en franchise des droits et taxes à l'importation, à
condition qu'ils demeurent à bord.
4. Pratique recommandée
La franchise des droits et taxes à l'importation devrait être accordée pour les produits
d’avitaillement à consommer par les passagers et l’équipage, importés comme provisions de
route pour les trains express internationaux, à condition :
a) que ces marchandises soient achetées exclusivement dans des pays traversés par
le train international en question; et
b) que ces marchandises aient été soumises, dans le pays d'achat, aux droits et taxes
dont elles pourraient être passibles.
5. Norme
La franchise des droits et taxes à l'importation est accordée pour les produits
d'avitaillement à consommer nécessaires au fonctionnement et à l'entretien des navires, des
aéronefs et des trains, et qui se trouvent déjà à bord de ces moyens de transport à l'arrivée
dans le territoire douanier, à condition qu'ils soient maintenus à bord tant que ces moyens de
transport demeurent sur le territoire douanier.
J.4/4. Annexe spécifique J/Chapitre 4
b) Document
6. Norme
Lorsque la douane exige une déclaration pour les produits d'avitaillement qui se
trouvent à bord des navires arrivant dans le territoire douanier, les renseignements exigés
sont limités au minimum nécessaire au contrôle de la douane.
7. Pratique recommandée
8. Pratique recommandée
Les quantités de produits d'avitaillement qui sont fournies aux navires pendant leur
séjour dans le territoire douanier devraient être indiquées sur la déclaration concernant les
produits d'avitaillement qui a éventuellement été exigée par la douane.
9. Norme
La douane n’exige pas de déclaration distincte pour les produits d'avitaillement qui
restent à bord d'un aéronef.
10. Norme
Lorsqu'un aéronef doit faire escale dans un ou plusieurs aéroports situés dans le
territoire douanier, la douane devrait autoriser la livraison des produits d'avitaillement à
consommer qui se trouvent à bord de l’aéronef pendant le séjour de celui-ci dans ces
aéroports intermédiaires et pendant le vol entre ces aéroports.
d) Contrôle de la douane
13. Norme
La douane exige que le transporteur prenne toutes les mesures nécessaires afin de
prévenir toute utilisation irrégulière des produits d’avitaillement, y compris la mise sous scellé
de ces produits, le cas échéant.
14. Norme
La douane exige que les produits d'avitaillement se trouvant à bord d'un navire, d'un
aéronef ou d'un train soient retirés de ceux-ci pour être stockés ailleurs pendant le séjour de
ces moyens de transport dans le territoire douanier, uniquement dans les cas où elle juge
cette mesure nécessaire.
J.4/6. Annexe spécifique J/Chapitre 4
15. Norme
Les navires et aéronefs qui partent pour une destination finale se trouvant à l’étranger
sont autorisés à embarquer, en franchise des droits et taxes :
16. Norme
17. Norme
La douane permet que les produits d'avitaillement à consommer fournis aux navires et
aux aéronefs durant leur séjour dans le territoire douanier soient livrés dans les mêmes
conditions que celles qui sont prévues par le présent Chapitre en ce qui concerne les
produits d'avitaillement à consommer se trouvant déjà à bord des navires et des aéronefs à
l'arrivée.
J.4/7. Annexe spécifique J/Chapitre 4
Départ
19. Norme
20. Norme
Les produits d'avitaillement se trouvant à bord des navires, des aéronefs et des trains
arrivés dans le territoire douanier peuvent :
a) être mis à la consommation ou être placés sous un autre régime douanier, sous
réserve qu'il soit satisfait aux conditions et aux formalités applicables dans chaque
cas; ou
x x
Annexe spécifique J
Chapitre 5
Envois de secours
J.5/1. Annexe spécifique J/Chapitre 5
Annexe spécifique J
Chapitre 5
Envois de secours
Définition
Principes
1. Norme
Le dédouanement des envois de secours est régi par les dispositions du présent
Chapitre et, pour autant qu’elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
J.5/2. Annexe spécifique J/Chapitre 5
2. Norme
Champ d'application
3. Norme
4. Pratique recommandée
Le dédouanement des envois de secours devrait être accordé sans égard au pays
d’origine, de provenance ou de destination des marchandises.
5. Pratique recommandée
6. Pratique recommandée
Les envois de secours qui constituent un don adressé à un organisme agréé et sont
destinés à être utilisés ou à être distribués gratuitement par cet organisme ou sous son
contrôle devraient être admis en franchise des droits et taxes à l’importation et libres de
toutes prohibitions ou restrictions de caractère économique à l’importation.
x x
Annexe spécifique K
Origine
Annexe spécifique K
Chapitre 1
Règles d'origine
K.1/1. Annexe spécifique K/Chapitre 1
Annexe spécifique K
Chapitre 1
Règles d’origine
Définitions
F2./ "pays d’origine des marchandises" : le pays dans lequel les marchandises ont
E1. été produites ou fabriquées, selon les critères énoncés aux fins de l’application du
tarif douanier, des restrictions quantitatives, ainsi que de toute autre mesure
relative aux échanges;
F3./ "règles d'origine" : les dispositions spécifiques appliquées par un pays pour
E2 déterminer l'origine des marchandises et faisant appel à des principes établis par
la législation nationale ou par des accords internationaux ("critères d'origine").
Principe
1. Norme
Les règles d'origine nécessaires à la mise en œuvre des mesures que la douane est
chargée d'appliquer tant à l'importation qu'à l'exportation, sont fixées conformément aux
dispositions du présent Chapitre et, dans la mesure où elles s’appliquent, par les dispositions
de l’Annexe générale.
K.1/2. Annexe spécifique K/Chapitre 1
Règles d’origine
2. Norme
Les marchandises entièrement obtenues dans un pays ont pour origine ce pays. Sont
considérés comme entièrement obtenus dans un pays uniquement :
a) les produits minéraux extraits de son sol, de ses eaux territoriales ou de son fond de
mers ou d'océans;
h) les produits extraits du sol ou du sous-sol marin situé hors des eaux territoriales,
pour autant que ce pays exerce aux fins d'exploitation des droits exclusifs sur ce sol
ou ce sous-sol;
k) les marchandises qui sont obtenues dans ce pays exclusivement à partir de produits
visés aux paragraphes a) à ij).
3. Pratique recommandée
4. Pratique recommandée
5. Pratique recommandée
- en ce qui concerne les marchandises obtenues, soit le prix à l'usine, soit le prix à
l'exportation, selon les dispositions de la législation nationale.
6. Pratique recommandée
7. Pratique recommandée
8. Pratique recommandée
9. Pratique recommandée
11. Norme
Lorsque des dispositions imposant le transport direct des marchandises depuis le pays
d'origine sont prévues, des dérogations devraient être accordées, notamment pour des
raisons géographiques (cas des pays sans littoral, par exemple), ainsi que dans le cas des
marchandises qui restent sous le contrôle de la douane dans les pays tiers (marchandises
exposées dans les foires ou expositions ou placées en entrepôt de douane, par exemple).
13. Norme
x x
Annexe spécifique K
Chapitre 2
Annexe spécifique K
Chapitre 2
Définitions
F2./ "certificat d'origine" : une formule déterminée qui permet d'identifier les marchan-
E1. dises et dans laquelle l'autorité ou l'organisme habilité à la délivrer certifie expres-
sément que les marchandises auxquelles le certificat se rapporte sont originaires
d'un pays donné. Ce certificat peut également comporter une déclaration du
fabricant, du producteur, du fournisseur, de l'exportateur ou de toute autre
personne compétente;
F3./ "déclaration certifiée de l'origine" : une "déclaration d'origine" certifiée par une
E2. autorité ou un organisme habilité à le faire;
F4./ "déclaration d'origine" : une mention appropriée relative à l'origine des marchan-
E3. dises portée, à l'occasion de l'exportation, par le fabricant, le producteur, le
fournisseur, l'exportateur ou toute autre personne compétente, sur la facture
commerciale ou tout autre document relatif aux marchandises;
Principe
1. Norme
Les conditions dans lesquelles sont exigées, établies et délivrées les preuves
documentaires relatives à l’origine des marchandises sont régies par les dispositions du
présent Chapitre et, dans la mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe
générale.
2. Pratique recommandée
Une preuve documentaire de l'origine devrait être exigée uniquement lorsqu'elle est
nécessaire pour l'application de droits de douane préférentiels, de mesures économiques ou
commerciales adoptées unilatéralement ou dans le cadre d'accords bilatéraux ou
multilatéraux ou de toute mesure d'ordre public ou sanitaire.
3. Pratique recommandée
Une preuve documentaire de l'origine ne devrait pas être exigée dans les cas
suivants :
4. Pratique recommandée
5. Pratique recommandée
a) Certificat d’origine
Forme et contenu
6. Pratique recommandée
Les Parties contractantes ayant aligné leurs formules de certificat d'origine sur le
modèle figurant à l'appendice I du présent Chapitre devraient le notifier au Secrétaire général
du Conseil.
K.2/4. Annexe spécifique K/Chapitre 2
Langues à utiliser
7. Pratique recommandée
Les formules de certificats d'origine devraient être imprimées dans la ou les langues
choisies par le pays d'exportation et, s'il ne s'agit ni du français ni de l'anglais, elles devraient
être imprimées également en français ou en anglais.
8. Pratique recommandée
Lorsque la langue utilisée pour remplir le certificat d'origine est différente de celle(s) du
pays d'importation, les autorités douanières de ce pays ne devraient pas systématiquement
exiger une traduction des mentions portées sur le certificat d'origine.
9. Norme
Les Parties contractantes qui acceptent le présent Chapitre indiquent, dans leur
notification d'acceptation ou ultérieurement, quels sont les autorités ou organismes habilités
à délivrer les certificats d'origine.
Lorsque les marchandises ne sont pas importées directement du pays d'origine mais
parviennent par la voie d'un pays tiers, les certificats d'origine devraient pouvoir être établis
par les autorités ou par les organismes habilités à les délivrer dans ce pays tiers, sur la base
d'un certificat d'origine délivré précédemment dans le pays d'origine des marchandises.
Sanctions
13. Norme
Des sanctions sont prévues à l'encontre de toute personne qui établit ou fait établir un
document contenant des données inexactes en vue d'obtenir une preuve documentaire de
l'origine.
K.2/6. Annexe spécifique K/Chapitre 2
APPENDICE I
CERTIFICATE OF ORIGIN
3. Consignee (name, address, country) CERTIFICAT D'ORIGINE
Destinataire (nom, adresse, pays)
5. Marks & Numbers : Number and kind of packages : Description of the goods 6. Gross weight 7.
Marques et numéros : Nombre et nature des colis : Désignation des marchandises Poids brut
------------------------------------------------------------------------------
CERTIFYING BODY
ORGANISME AYANT DELIVRE LE CERTIFICAT.
------------------------------------------------------------------------------
Place and date of issue – Lieu et date de délivrance
Stamp – Timbre
------------------------------------------------------------------------------
Authorised signature – Signature autorisée
K.2/7. Annexe spécifique K/Chapitre 2
APPENDICE II
Notes
1. Le format du certificat devrait être le format international ISO/A4 (210 X 297 mm).
La formule devrait être pourvue d'une marge supérieure de 10 mm et à gauche d'une marge
de 20 mm pour permettre le classement. L'espacement des lignes devrait correspondre à
des multiples de 4,24 mm et les espacements transversaux à des multiples de 2,54 mm. La
présentation devrait être conforme à la formule-cadre de la CEE, suivant le modèle donné à
l'appendice I. Les faibles écarts par rapport aux dimensions exactes des cases, etc.
devraient être autorisés, s'ils répondent à des raisons particulières dans le pays d'émission,
telles l'existence de systèmes de mesure autres que le système métrique, les particularités
d'une série normalisée de documents nationaux, etc.
2. Lorsqu'il est nécessaire de prévoir une demande de certificat d'origine, les deux
formules devraient être compatibles de manière qu'elles puissent être remplies en une seule
frappe.
3. Les pays peuvent fixer des normes concernant le poids au m2 du papier à utiliser et
l'emploi de guillochage afin d'éviter les falsifications.
4. Les règles à observer par les utilisateurs pour l'établissement du certificat d'origine
peuvent être imprimées au verso du certificat.
Case n° 2: Il ne devrait y avoir qu'un seul exemplaire de certificat d'origine identifié par
la mention "original" placée à côté du titre du document. En cas de perte
du certificat original, l'exemplaire éventuellement établi pour remplacer ce
document devra porter la mention "duplicata" à côté du titre du document.
Sur les exemplaires supplémentaires de l'original ou du duplicata du
certificat d'origine, la mention "copie" devra figurer à côté du titre du
document.
Case n° 3: Les indications prévues dans cette case peuvent être remplacées par la
mention "à ordre" suivie, éventuellement, du nom du pays de destination.
Case n° 4: Cette case peut être utilisée pour fournir des renseignements
supplémentaires sur le moyen de transport, l'itinéraire, etc., qui peuvent
être insérés, en cas de besoin, notamment par l'autorité émettrice.
Case n° 5: S'il est nécessaire de numéroter des articles différents, cette indication peut
être insérée de préférence dans la marge ou au début de chaque ligne
dans la case elle-même. Il est possible de prévoir une ligne verticale afin
de séparer les "Marques et numéros des colis" du "Nombre et nature des
colis" et "Désignation des marchandises". A défaut de ligne verticale, ces
mentions devraient être séparées par des intervalles suffisants. La
désignation des marchandises peut être complétée par le numéro de la
position adéquate du Système harmonisé, de préférence dans la partie
droite de la colonne. Lorsqu'elles sont requises, les indications relatives
aux critères d'origine devraient figurer dans cette case. Ces indications
devraient alors être séparées des autres indications par une ligne verticale.
Case n° 6: D'ordinaire, le poids brut devrait suffire pour assurer l'identification des
marchandises.
Case n° 7: Cette colonne est laissée en blanc pour recevoir les indications
complémentaires telles que le cubage, ou pour les renvois à d'autres
documents (facture commerciale, par exemple).
Cases nos 6 et 7: Les autres quantités que l'exportateur peut indiquer en vue de faciliter
l'identification des marchandises peuvent être portées dans l'une ou l'autre
case, selon le cas.
APPENDICE III
1. La formule peut être remplie par n'importe quel procédé, à condition que les mentions
qui y sont portées soient indélébiles et lisibles.
3. Un trait doit être tracé dans les espaces non utilisés de façon à rendre impossible toute
adjonction ultérieure.
x x
Annexe spécifique K
Chapitre 3
Annexe spécifique K
Chapitre 3
Définitions
F1./ "certificat d'origine" : une formule déterminée qui permet d'identifier les marchan-
E1. dises et dans laquelle l'autorité ou l'organisme habilité à la délivrer certifie
expressément que les marchandises auxquelles le certificat se rapporte sont
originaires d'un pays donné. Ce certificat peut également comporter une décla-
ration du fabricant, du producteur, du fournisseur, de l'exportateur ou de toute
autre personne compétente;
F2./ "déclaration certifiée de l'origine" : une "déclaration d'origine" certifiée par une
E2. autorité ou un organisme habilité à le faire;
Principe
1. Norme
Les conditions dans lesquelles s’exerce l’assistance administrative pour le contrôle des
preuves documentaires de l’origine sont régies par les dispositions du présent Chapitre et,
dans la mesure où elles s’appliquent, par les dispositions de l’Annexe générale.
Réciprocité
2. Norme
Faculté est laissée à l’autorité compétente de la Partie contractante à qui une demande
de contrôle est adressée de ne pas donner suite à cette demande si l’autorité compétente de
la Partie contractante requérante n'est pas en mesure, dans le cas inverse, de fournir
l'assistance demandée.
Demandes de contrôle
3. Pratique recommandée
c) à titre de sondage.
K.3/3. Annexe spécifique K/Chapitre 3
4. Norme
5. Norme
La demande de contrôle :
a) indique les raisons sur lesquelles l'administration des douanes requérante se fonde
pour douter de l'authenticité du document présenté ou de l'exactitude des
renseignements qu'il renferme, sauf lorsqu'il s'agit d'une demande de contrôle à titre
de sondage;
b) précise, en cas de besoin, les règles d'origine applicables aux marchandises dans
le pays d'importation, ainsi que, éventuellement, les éléments d'information
complémentaires souhaités par ce pays;
6. Norme
L’autorité compétente qui reçoit une demande de contrôle émanant d'une Partie
contractante ayant accepté le présent Chapitre répond à cette demande après avoir procédé
elle-même au contrôle demandé ou avoir confié les enquêtes à effectuer soit à d'autres
autorités administratives, soit à des organismes habilités à cet effet.
7. Norme
L’autorité requise répond aux questions posées par l'administration des douanes
requérante dans la demande de contrôle et fournit tous les autres renseignements qu'elle
juge utiles.
K.3/4. Annexe spécifique K/Chapitre 3
8. Norme
Il est répondu aux demandes de contrôle dans un délai déterminé d'un maximum de
six mois. Lorsque l'autorité requise n'est pas en mesure de répondre dans un délai de six
mois, elle en informe l'administration des douanes requérante.
9. Norme
La demande de contrôle doit être faite dans un délai déterminé qui, sauf circonstances
exceptionnelles, ne devrait pas dépasser un an à compter de la date de présentation du
document au bureau de douane de la Partie contractante requérante.
10. Norme
Dispositions diverses
11. Norme
12. Norme
13. Norme
Les Parties contractantes qui acceptent le présent Chapitre spécifient quelles sont les
autorités qui sont compétentes pour recevoir les demandes de contrôle et en communiquent
l'adresse au Secrétaire général du Conseil. Le Secrétaire général du Conseil transmet les
notifications reçues à cet égard aux autres Parties contractantes ayant accepté le présent
Chapitre.
x x