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Finance d’entreprise :

Ref. : Pierre Vernimmen, Finance d’entreprise 2021

20/09

Evaluations :
● Evaluation amphi donne le sujet en avance, évaluation sur ojrd et vocab’, apprendre
par coeur
● QCM en ligne en amphi
● Evaluation en cours

Entreprise fil rouge : EDF


● Le dirigeant : Jean-Bernard Lévy, groupe détenu à 80% par l’Etat
● La strat’ : se tourner de plus en plus vers les énergies renouvelables tout en
conservant une part de marché dans des secteurs énergivores comme le pétrole.
○ Cap 2030, notre projet stratégique : pour EDF, lutter contre le dérèglement
climatique repose sur 2 leviers : l'efficacité énergétique et la décarbonation de
l'énergie. Notre stratégie est articulée autour de 3 piliers : l'innovation au
service des clients, le bas carbone et l'international.
● Que fait EDF : entreprise française de production et de fourniture d’électricité. C’est
le premier producteur et le premier fournisseur d’électricité en France et en Europe.

PESTEL :
modèle permettant d’observer l’influence (positivé ou négative) qu’exercent des facteurs
macro-environnementaux sur une organisation.

Politique : influence les différents marchés (ex. présidentielles : ça stagne lors du T1 2022)

Économique : taux d’intérêt, pouvoir d’achat… Aujourd'hui les entreprises empruntent


beaucoup, il y a une dette mais c’est bien car les taux d’intérêt sont faibles voir négatifs,
elles ont donc intérêt à emprunter dans ce cas pour se développer avec cet argent derrière.

Sociologique : les changements des modes de conso° sont importants.


Exemple : il n’y a plus de cassettes, maintenant c’est Netflix.
COVID : Zoom a pop grâce à cela, capitalisation de 85 milliards aujourd’hui, avant mars
2020 : 1 milliard. Pourquoi ? Il y a eu un changement dans le mode de travail qui est lié à
une externalité : le COVID. Zoom = 8x plus que Renault. Zoom a eu un coup de chance et a
été là au bon moment. On ne peut pas exclure ce facteur lorsqu’on étudie l’entreprise.

Technologie

Ecologie : on ne peut pas utiliser tous les matériaux qu’on souhaite, c’est un coût pour
l’entreprise. Elle doit avoir une stratégie RSE pour plaire aux investisseurs car cela garantit
le fait que l’entreprise a une vision sur le long-terme.
Légal : l’entreprise s’inscrit dans un cadre légal, si elle veut diminuer ses coûts ou réaliser
une action, elle doit prendre en compte la loi et ce qui est dit dedans. Elle ne peut pas
licencier comme elle l’entend, la loi prévoit des cas spéciaux pour cela.

PESTEL EDF
Ecologie : en pleine transition énergétique = dépenses d’investissement très importantes
Technologie : énergies renouvelables, éoliennes, etc…
Politique : appartient à 80% à l’Etat
Légal : EDF ne peut pas augmenter ses prix, il y a des contraintes juridiques. Droit européen

SWOT (Strenghts, Weaknesses, Opportunities, Threats) :

Atouts Handicaps

Interne Force, Strenghts (S) Faiblesse, Weaknesses (W)

Externe Opportunities (O) Menaces, Threats (T)

L’écriture du bilan et du compte de résultat doit être juste, sans ratures ni erreurs
Bilan et compte de résultat : normés, c’est pour tout le monde pareil
Annexe : non normé, doc. explicatif de ce qui a été mis dans le bilan et le CDR

Plan Comptable Général :


1. Capital : l’argent est le point de départ de quasi toutes les entreprises
2. Immobilisations : investissement du capital pour mener à bien son activité
3. Stock : il faut faire rentrer des matières premières pour produire (ex. : pizzeria, pâte,
sauce tomate, gruyère, etc…)
4. Tiers :
5. Financiers : mon commerce ne va pas forcément fonctionner d’emblée, il me faut
donc une trésorerie, des fonds, pour faire face à l’imprévu (ex. : G. Champigny)
6. Charges : on a tout mais il manque l’électricité, le wifi, il faut faire une multitude de
dépenses
7. Produits : il faut bien vendre ses produits à des clients

Une entreprise c’est tous ces éléments qui doivent vivre ensemble, ils sont réunis dans le
PCG.
La manière dont sont rangées les classes du PCG au sein de chaque entreprise fait partie
des atouts pour “plaire” au marché = les actions sont fortement achetées → forte valorisation
de l’entreprise.
On ne peut pas “matcher” le marché (Tirole : prix nobel). Le critère de “beauté” le plus
important est le 5, le financier. L’environnement est incertain, on ne sait pas ce qui peut se
passer, seul moyen pour faire face à l’imprévu : avoir de l’argent. Le 5 doit être le plus
important possible, c’est la colonne vertébrale de la vie d’entreprise. Il ne peut être
conséquent que si les autres rubriques sont bien rangées.

Principe de réciprocité : lorsqu’on ouvre une classe, on en aura forcément une autre
ouverte. Quand on essaye d’améliorer une classe, elle a un impact sur une autre. Effet
domino. Les tiroirs s’ouvrent toujours 2 par 2.

1. Capital :
● Capital social : apport initial pour constituer une entreprise
○ Quantités titres * valeur nominale
○ valeur nominale : prix (d’une action) de la société à la constitution
■ exemple : capital social : 120 000, qté : 1200 → valeur nominale : 120
000 / 1200 = 100

● Réserves : résultat non distribué


● Résultat : bénéfice ou perte

■ Capitaux propres (KP) = capital social + réserves + résultat


● Les capitaux propres appartiennent aux actionnaires

Dettes financières : emprunt bancaire et/ou obligataire


→ dettes long-terme

2. Immobilisations :
Immobilisations : investissements long-terme, produits qui ne se renouvellent pas facilement

3 types :
● Immobilisations corporelles : construction (bâtiments, grues, tables chaises…), tous
les investissements matérialisés qu’on peut toucher.

● Immobilisations incorporelles : brevet, fond de commerce et recherche et


développement (R&D), investissements qu’on ne peut pas matérialiser, toucher.

● Immobilisations financières : prise de participation, détenir du capital de l’entreprise,


je détiens beaucoup de parts d’une entreprise et j’en détiens tellement que je suis
décisionnaire, ce n’est pas pour faire une simple plus-value comme moi.
○ Exemple : Bouygues est actionnaire majoritaire de TF1
3. Stock :
Stocks : marchandises ou produits achetés durant l’année et non vendus
Achat marchandises : 300 - vente marchandises : 282 → stock = 18
Avec les stocks rien n'est figé, PESTEL prend tout son sens ici (ex. : semi conducteurs, hier
ça ne servait à rien, aujourd’hui c’est très intéressant d’avoir des stocks, ils se vendent à prix
d’or)

4. Tiers :
tiroir d’attente de paiements (vente ou achat)

Vente :
● payer comptant → Financiers (5)
● payer à crédit, créance clients = vente à crédit, j’ai vendu et j’attends qu’on me paie
→ Tiers (4)

Achat :
● Je paye comptant → Financiers (5)
● Je paye à crédit, dettes fournisseurs → Tiers (4)

5. Financiers :
Financier : disponibilité, liquidité, caisse + banque, cash flow, trésorerie

● Il est important d’avoir de l’argent pour saisir les opportunités et faire face aux
menaces.
Une entreprise n’épargne pas, la trésorerie n’est pas de l’épargne, une entreprise qui
épargne est une entreprise qui n’utilise pas son argent et ne se développe pas. Une
entreprise n’épargne jamais, elle a de l’argent qui doit être utilisé.
Trésorerie (cash flow) : argent disponible qui est en attente d’utilisation

6. Charges :
Charges : dépenses récurrentes sauf exception
Elles vont dans tous les sens, il faut les classer.

3 parties :
● Charges d’exploitation : salaires, frais d’entretiens, de restaurant, achat de
marchandises...
● Charges financières : charges d’intérêt = quand on rembourse un emprunt (dette :
classe 1)
● Charges exceptionnelles : amende, contrôle fiscal… si cette charge devient
récurrente, elle devient une charge d’exploitation
7. Produits :
Produits : recettes récurrentes sauf exception

3 parties :
● Produits d’exploitation : chiffre d’affaires (CA) = Quantité vendues * prix
● Produits financiers : dividende
● Produits exceptionnels : plus value

Bilan tableau a 2 colonnes : principe de réciprocité


Il répond à la question "J'ai des ressources, comment je les emploie ?”

n.b : Dettes financières (p. 32) = long-terme → classe 1, capital


Dettes (p. 32) = court-terme → classe 4, Tiers

passif > actif = perte,


passif < actif = gain,
le résultat équilibre l’actif et le passif et c’est lui qui nous indique si nous sommes en perte (-)
ou en gain (+). (..) ← négatif

Quand on a une perte, pas d’impôts. Quand on a un gain, on en a et la fiscalité dépend du


type de société.

p. 70 bilan :

Etude Passif :
Entreprise a été constituée avec 3000 de capitaux propres et a fait cette année une perte de
1300.
Dette financières = emprunt = dette long-terme

🔺
4 : bleu = dettes court-terme & noir = dettes long-terme
: emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (5)
cf. les autres indications sur book

Question 1 :
On le saura quand il quittera le PSG mais pour que ce soit une bonne opération, il faut qu’à
son départ la classe 7 soit supérieure à la classe 6.

Question 2 :
Une entreprise n’épargne jamais, elle réinvestit tout ce qu’elle gagne afin de se développer.
Dans ce que dit Michel Platini, nous avons un flux financier de la classe 7 (produits) vers la
classe 6 (charges). Ces dépenses peuvent aussi donner naissance à un investissement et
ainsi mettre aux prises la classe 2 (immobilisations).
7 & 5 → 5 & 6, 7>6, il n’est pas possible que 6>7 sinon gros problème de trésorerie.

Question 3 :
Pour devenir leader du marché, Kering va devoir augmenter ses dépenses (6) en cherchant
à piocher dans sa trésorerie (5). Le groupe est obligé de dépenser, de cramer du cash pour
devenir leader mais derrière il va devoir y avoir un retour sur investissement.
5→2&5→6

Question 4 :
Uber casse les prix pour faire du transport en hélico quelque chose de mainstream. Il casse
les prix pour avoir un effet quantité et ainsi générer du chiffre d’affaires.
Baisse de 7 (échelle micro) → augmentation de 7 (effet quantité, échelle macro) →
augmentation de 5

Question 5 :
C’est un manque à gagner, des dépenses vont être réalisées. Les compagnies d’assurance
sont là pour les entreprises. Charges exceptionnelles & produits exceptionnels.
5→7&7→5

Question 6 :
Augmentation du capital (classe 1)
Les nouveaux investisseurs vont accroître le capital (1) qui va gonfler la trésorerie (5), cette
tréso. va servir à augmenter les investissements (2)
1→5→2

Question 7 :
Augmentation des charges et donc de la classe 6. On espère que l'accroissement du
nombre de salariés va entraîner une hausse des produits (7).
6→5→7

Question 8 :
Principe de réciprocité
Classe 5 (financier) : mouvement de la trésorerie, des produits générés sur cette année
Classe 2 (immobilisations) : acquisition de boutiques, c’est de l’immobilisation corporelle
Classe 7 (produits) : on espère avoir avec l’investissement réalisé une hausse des produits
5→2→7

Question 9 :
Manque de la tréso. (5) car pas de capital (1).

Question 11 :
5 énorme, avec cette tréso. Elles peuvent saisir toutes les opportunités et faire face à toutes
les menaces.

Question 12 :
Vente de parts financières du groupe Aldi (2) et donc hausse du financier (5).
Bilan fonctionnel :

Objectifs :
● Analyser d’où provient le financement de l’entreprise et comment il est utilisé pour
financer les investissements puis l’exploitation
● Détecter les déséquilibres et proposer des solutions
● Comprendre les notions de FR (Fond de Roulement) - BFR (Besoin Fond de
Roulement) - Trésorerie

Le bilan fonctionnel est un outil répondant à 3 questions :


● L'entreprise est-elle solide ?
● L'entreprise est-elle bien gérée ?
● L'entreprise a-t-elle suffisamment de trésorerie ?
Un bilan fonctionnel se travaille toujours en ligne, jamais en colonne.

Le bilan fonctionnel est un bilan condensé de la comptabilité générale qui donne une vision
de l'entreprise en termes d’emplois et de ressources.

Les éléments sont classés en fonction de 3 grands cycles de la vie d’entreprise :


● cycle de financement (cycle long)
● cycle d’investissement (cycle long)
● cycle d’exploitation (cycle cours)

Haut de bilan
Cycle long

Bas de bilan
Cycle cours

L’entreprise doit prendre des décisions stratégiques, sur le long-terme et des décisions
opérationnelles, sur le court-terme.

LT - haut de bilan :

Emplois stables Ressources stables


2) actif immobilisé BRUT 1. capitaux propres
1) dettes financières hors concours
bancaires
● Amortissements dépréciations et
provisions qui se trouvent à l’actif
ET au passif

Ce qui compte ce n’est pas l’investissement en lui-même mais le fait d’investir et d’avoir un
financement pour réaliser cet investissement. 3 manières d’avoir de l’argent :
● On trouve de l'argent auprès des actionnaires pour réaliser des investissements.
● On peut aussi en avoir via l’emprunt bancaire et/ou obligataire.
● Amortissement, dépréciation et provision (adp).
Faire un bon dosage entre tous ces moyens pour avoir le meilleur financement possible.

CT - bas de bilan :

Emplois circulants Ressources circulantes

3) stocks bruts 4) toutes les dettes sauf les dettes


4) créances clients brutes financières. En bref, les dettes CT

Trésorerie active Trésorerie passive

5) disponibilités brutes 5) concours bancaires

Concours bancaires : découverts bancaires pour une personne physique, trésorerie


négative. Le découvert est donné par le banquier, au passif on a nos dettes, tout en bas. Un
emprunt est sur le long-terme alors qu’un concours bancaire est sur le court-terme.

Trésorerie active : comptes où l’entreprise est en positif,


Trésorerie passive : comptes où l’entreprise est en négatif.

Pratique :
Bilan fonctionnel (bilan polycopié)

LT - haut de bilan :
Emplois stables Ressources stables

745 1 900
1 000
265

765 3 165

500 : dette court-terme → pour les dettes long-terme nous faisons : 1500 - 500 = 1000
Ainsi, dettes long-terme = 1000

CT - bas de bilan :
Emplois circulants Ressources circulantes

1 000 1 500
500 180
2 500

= 4 000 = 1 680

Trésorerie active Trésorerie passive

600 500

Trésorerie passive = concours bancaire = 500

Général :
Emplois stables Ressources stables

745 3 165

Emplois circulants Ressources circulants

4 000 1 680

Trésorerie active Trésorerie passive

600 500

Bilan fonctionnel 2 :

LT - haut de bilan :
Emplois stables Ressources stables

2 260 4 600
200
450

2 260 5 250

CT - bas de bilan :
Emplois circulants Ressources circulantes

450 60
1 000

1 450 60

Trésorerie active Trésorerie passive

2 000 400

Général :
Emplois stables Ressources stables

2 260 5 250

Emplois circulants Ressources circulantes

1 450 60

Trésorerie active Trésorerie passive

2 000 400

A la fin, les emplois doivent toujours être égaux aux ressources.

Le bilan fonctionnel nous permet de dégager 3 indicateurs :


● Fonds de roulement
● Besoin fonds de roulement
● Trésorerie nette

Fond de roulement :
Indicateur de haut de bilan permettant de savoir si mes investissements sont bien financés
càd que quand je fais un investissement, je dois avoir des sous en face voir même est-ce
que j’ai un surplus ? Le fond de roulement est un surplus monétaire, c’est une marge de
sécurité pour l’entreprise. Il faut toujours que l’entreprise ait toujours plus que ce dont elle a
besoin pour investir.

Fond de roulement = ressources stables - emplois stables

Analyse :
● Si FR > 0 alors l’équilibre financier est préservé (financement des actifs stables en
totalité par les capitaux stables).
● Si FR < 0 alors il existe un risque financier important (financement des emplois
stables par une partie des dettes circulantes).
Un FR ne peut pas être égal à 0 càd qu’il était négatif et qu’on a cherché à le pousser à 0.

FR > 0 :
● Solide
● Robuste
● Stable
Quand on a investi, on n’a pas fait n’importe quoi.

Analyse FR bilan fonctionnel 2 :


Fond de roulement = ressources stables - emplois stables = 5 250 - 2 260 = 2 990
FR = 2 990 > 0, l’équilibre financier est préservé. Néanmoins, il y en a beaucoup trop,
l’entreprise n’investit pas assez.

Besoin Fond de Roulement :


Il est lié au cycle d’exploitation. C’est un indicateur de bas de bilan sur les décalages entre
les encaissements et les décaissements. Il permet de répondre à la question : est-ce que je
fais bien rentrer de l’argent avant d’en faire sortir ?

BFR = emplois circulants - ressources circulantes


emplois circulants : stock + créances clients
ressources circulantes : dettes fournisseurs, dettes court-terme

Analyse :
● BFR > 0 cela signifie que l’entreprise fait sortir de l’argent sans en avoir fait rentrer,
elle a alors un besoin d’argent, ce qui se matérialise souvent par un concours
bancaire. “paye le loyer puis à son salaire”
● BFR < 0 cela signifie que l’entreprise a fait rentrer suffisamment d’argent pour
financer ses sorties. “son salaire sert à payer le loyer”

BFR < 0 :
Un BFR pour être interprété positivement doit être négatif puisque cela signifie que
l’entreprise a suffisamment d’entrées pour financer ses sorties.
Quelques règles pour avoir un BFR négatif :
● peu stock
● peu créances clients
● beaucoup dettes fournisseurs

Analyse BFR bilan fonctionnel 2 :


BFR = emplois circulants - ressources circulantes = 1 450 - 60 = 1 390
BFR = 1 390 > 0 cela signifie que l’entreprise fait sortir de l’argent sans avoir eu de rentrées
avant. Cela ne peut être interprété positivement mais dans certaines industries comme
l’industrie lourde, les entreprises sont obligées d’avoir un BFR positif.

Trésorerie nette :
1) Trésorerie nette = trésorerie active - trésorerie passive
2) Trésorerie nette = Fonds de Roulement - Besoin de Fonds de Roulement
Il faut que la trésorerie nette soit la plus positive possible, elle ne peut pas être négative
car si c’est le cas, cela signifie que l’entreprise ne peut pas faire face aux imprévus.

Analyse (TN) bilan fonctionnel 2 :


Trésorerie nette = trésorerie active - trésorerie passive = 2 000 - 400 = 1 600
Trésorerie nette = FR - BFR = 2 990 - 1 390 = 1 600
La trésorerie nette de l’entreprise est positive, elle est ainsi capable de faire face aux
imprévus et de saisir les opportunités qui se présentent à elle.

Window Dressing :
Technique pour améliorer le bas de bilan (emplois/ressources circulants, trésorerie active &
passive) et plus spécifiquement le BFR. Si on améliore le BFR, cela a des conséquences
sur la trésorerie nette.

➔ Qu’est-ce que l’habillage de bilan ?


Opérations faites pour embellir les états financiers. Il y a un certain esthétisme à respecter
pour plaire aux marchés financiers.
Pour cela, on prend des mesures simples, rapides, peu coûteuses qui améliorent la
trésorerie en faisant diminuer le stock, les créances clients et augmenter le cas échéant les
dettes court-terme.

Exemple bilan polycopié :


3. 1 500 (1 000 + 500) → 20% (réduc. de 20% sur le prix de vente des stocks) → 1 200
4. 2 500 → 30% (réduc. de 30% aux clients qui devaient de l’argent pour qu’ils payent plus
vite) → 1 750
5. 600 + 300 (1 500 - 1 200) + 750 (2 500 - 1 750) = 1 650

Pré-Window Dressing Post-Window Dressing

Stock : 1 500 Stock : 1 200


Créances clients : 2 500 Créances clients : 1 750
Disponibilités : 600 Disponibilités : 1 650

Total : 4 600 Total : 4 600

BFR pré-WD = emplois circulants - ressources circulantes = 4 000 - 1 680 = 2 320


BFR post-WD = emplois circulants - ressources circulantes = 2 950 - 1 680 = 1 270
➢ Grâce au Window Dressing, on a bien une baisse du BFR. Ainsi, celui-ci s’améliore.

Trésorerie nette pré-WD = trésorerie active - trésorerie passive = 600 - 500 = 100
Trésorerie nette post-WD = trésorerie active - trésorerie passive = 1 650 - 500 = 1 150
➢ La hausse des disponibilités a un impact sur la trésorerie active (bas de bilan), ce qui
va améliorer la trésorerie nette. Si une entreprise ne fait pas de window dressing,
c’est une erreur de management, elle n’est pas agile, les marchés financiers ne vont
pas adhérer.

Indicateurs :
Capex : indicateur américain qui représente les dépenses d’investissements. Dans le
Capex, ce sont les dépenses d’investissements qui vont avoir un impact positif sur l’avenir. Il
n’y a pas d’immobilisations financières. Ce sont seulement les investissements qui vont
améliorer la performance des entreprises (machine pour innover, pour produire plus vite,
moins cher…) qui vont être comptabilisés.

Opex : ce sont les dépenses d’exploitation (pas les charges) càd les dépenses liées aux
consommables, aux investissements mais avec un souci de productivité. Exemple : achat
d’une imprimante laser (Capex), l’achat du tonnerre pour l’imprimante (Opex).

BFR L’Oréal :
CT - bas de bilan :

Emplois circulants Ressources circulantes

2 675, 8 4 764, 5
3 511, 3

6 187, 1 4 764, 5

BFR = emplois circulants - ressources circulantes = 6 187, 1 - 4 764, 5 = 1 422, 6


BFR = 1 422, 6 > 0

Analyse :
Le BFR est positif, L’Oréal fait sortir de l’argent sans en avoir fait rentrer, elle a alors un
besoin d’argent. C’est bizarre car en tant que particulier, je paie les produits directement en
caisse. Cela vient des revendeurs (boutiques filiales du groupe), des professionnels (salons
de coiffure par exemple). C’est donc normal car ces derniers paient après. L’Oréal a un
énorme stock pour pouvoir répondre à la demande. On n’achète pas des produits
hygiéniques 1 fois par an.

Le niveau de stock a baissé en période COVID, L’Oréal a déstocké. Cela signifie que
certains produits se sont effondrés et d’autres ont très bien fonctionné. Il y a eu un énorme
effet rattrapage dans le cosmétique après le COVID.

➔ Le BFR peut-il devenir négatif ?


Non impossible, c’est lié à leur clientèle. Il peut diminuer ses stocks mais les créances
clients ça va être difficile car son business est de passer par des revendeurs. Compte tenu
de son type de business, il ne peut y avoir qu’un niveau de créances élevées. Le BFR est
structurellement positif càd qu’au vue de la structure, du mode de business, de l’entreprise, il
ne peut en être autrement.

Trésorerie nette :
Trésorerie active Trésorerie passive

6 405,9 0

Trésorerie Nette = trésorerie active - trésorerie passive = 6 405, 9


L’Oréal peut faire face aux imprévus

Fonds de R = trésorerie nette + besoin fond de roulement = 1 422, 6 + 6 405, 9 = 7 828,5


FR est énorme, c’est presque inquiétant.

Conclusion :
L’Oréal se porte très bien.
Saint-Gobain :

“BFR a 25 jours” : le décalage entre le paiement de mes clients et le paiement que je réalise
à mes fournisseurs est de 25 jours. Le BFR de Saint-Gobain est toujours positif car
l’entreprise est dans la construction, ses clients sont donc obligés de payer au préalable
pour que les travaux soient menés.

Entre 2019 et 2021 : on passe de 25 à 41 jours pour le BFR, c’est encore mieux.
L’entreprise se porte bien. De l’argent reste plus longtemps avant les paiements.
Saint-Gobain a peu de fournisseurs donc difficile de négocier les délais de paiement avec
les fournisseurs mais l’entreprise a fait un effort pour améliorer son BFR.

LVMH :
“Entreprise très solide” : BFR négatif, ce qui est positif pour le groupe puisqu’il n’a pas de
problème sur le financement des investissements qu’il réalise et avec lui, même pas besoin
de vérifier les données.

Le BFR s’est amélioré : COVID → baisse des stocks → BFR pré-covid > BFR post-covid

LVMH a une distribution sélective, elle est propriétaire de son réseau de distribution.

Kering :
"solide" : vocabulaire de financier, toujours uniforme.
L’augmentation du cash flow vient du fait que Kering a revendu certaines de ces filiales
comme Puma. Lorsqu’on voit une telle augmentation (+316,2%), on doit directement être
alerté et aller voir comment cela s’est produit.

Puma rattaché à l’athlétisme, aujourd’hui il y en a peu et des légendes comme Usain Bolt ne
sont plus sur le circuit. Contrairement à Nike et à Adidas qui sponsorisent dans le football.
Kering pouvait investir dans ce secteur mais cela allait leur coûter trop cher.

EDF :
Les investissements baissent, les emplois stables baissent et le fonds de roulement
s’améliore. Cette année, le BFR sera légèrement positif ou légèrement négatif. Dans les
deux cas, ce sera une bonne nouvelle.

Froid au Texas cette année = vente d’électricité au Texas en grande quantité, cela leur
permet au 1er semestre 2021 d’avoir un bon résultat.
Il a fait très chaud au Canada mais malheureusement le groupe y est très peu présent.

Le fonds de roulement est légèrement positif. Problème chez EDF : le niveau de la dette est
très élevé.
Termes financiers :

La notion de trésorerie est importante pour nous permettre de savoir si l’entreprise est saine
ou en difficulté. Une entreprise saine a une trésorerie nette très élevée.

Une entreprise en difficultée est détectée en fonction de son niveau de trésorerie, on va voir
ses difficultés et on va chercher à les pallier.

➔ Est-ce que cette difficulté est importante ou non ? Est-elle passagère ou structurelle
?

Défaut de paiement :
Première manifestation concrète d’une entreprise en difficulté financière, c’est lorsque la
trésorerie est négative et on ne peut ainsi pas faire face à nos paiements. C’est temporaire
(1 mois ou 2).

Cessation de paiement :
La trésorerie nette est tellement négative (-3 milliards) qu’on ne peut plus rien payer
(salariés, fournisseurs…), c’est un état grave, le banquier ne nous suit plus. On parle ici de
défaillance. L’entreprise a l'aide de la justice pour se redresser. Elle va faire un dépôt de
bilan.

Dépôt de bilan : Déclaration de la cessation de paiements faite par les dirigeants de


l’entreprise au tribunal de commerce. Ainsi, la justice va faire une procédure de
redressement judiciaire pour redresser l’entreprise. C’est positif.

Pendant quelques mois, l’entreprise va continuer à fonctionner et personne ne pourra se


retourner contre elle. Si cette procédure fonctionne, l’entreprise repart, c’est une bonne
nouvelle. Si ce n’est pas le cas, l’entreprise est liquidée, elle met la clé sous la porte.

Procédure de sauvegarde :
On est en défaut de paiements mais on ne se rend pas compte que si on continue comme
ça, on va avoir une cessation de paiements. C’est un entre deux entre le défaut de
paiements et la cessation de paiements. Le législateur va dire “pendant 6 mois, vous ne
payez pas vos dettes et personne ne va se retourner contre vous”. C’est pour éviter d’aller à
la cessation de paiements (1 chance sur 2 de survie).

Faillite :
On utilise souvent ce terme à tort et à travers, ce terme n’existe pas, c’est un langage
courant, il signifie la liquidation.
Banqueroute :
Le niveau de trésorerie est à 0 ou négatif car il y a eu un acte malveillant, c’est lié à l’acte
d’un dirigeant parti avec la caisse. L’entreprise n’y est pour rien, elle a été volée. Personne
ne peut se retourner contre elle. La trésorerie n’existe plus.

Il s'agit d'un délit pénal dont peuvent être accusés les dirigeants de sociétés engagés dans
des procédures collectives s'ils sont coupables « d'agissements
graves ».

Il convient de noter que le terme banqueroute ne recouvre pas la même notion que le terme
anglo-saxon bankruptcy qui signifie liquidation.

Analyse du compte de résultat :


➔ Qu’est-ce qui fait la valeur d’une entreprise ? Son métier. Pour l’évaluer, on aura
besoin de la notion de compte de résultat.

Produits Charges

Produits d’exploitation Charges d’exploitation


Produits financiers Charges financières
Produits exceptionnels Charges exceptionnels

Charges décaissables :
● Charges d’exploitation
● Charges financières
● Charges exceptionnels
Ce sont des charges qui entraînent un flux monétaire, on a une sortie de trésorerie.

Charges non décaissables :


Il y en a que 3, ADP :
● Amortissement
● Dépréciation
● Provision
Ce sont des charges qui n’entraînent pas un flux monétaire, on n’a pas de sortie de
trésorerie.

Le résultat ne veut pas dire grand chose, un résultat peut en cacher un autre et n’est que la
résultante de plusieurs couches. Ce qui compte, c’est de voir comment il est constitué.

A B C

Résultat 1000 1 -200


d’exploitation
Résultat financier 1 -200 1000

Résultat -200 1000 1


exceptionnel

Résultat de 801 801 801


l’exercice

Les entreprises ont le même résultat mais il n’est pas constitué de la même manière.

Entreprise A :
C’est l’entreprise qui a la meilleure constitution de son résultat, elle gagne de l’argent sur
son métier et le seul point négatif est son résultat d’exceptionnel mais ce n’est pas grave,
cette perte n’aura lieu qu’une seule fois, elle est exceptionnelle.

Entreprise B :
Elle fait un bénéfice grâce au résultat exceptionnel, c’est un gain exceptionnel et le bénéfice
cache une perte car elle ne gagne quasi rien sur son métier (1) et le financier est très
mauvais.

Entreprise C :
Elle a un mauvais bénéfice, bénéfice qui explique pourquoi le cours de bourse va baisser. Il
cache une fragilité au niveau de l’exploitation. En effet, l’entreprise est à perte sur son métier
(-200).

Analyse du résultat, méthode en 3 étapes :


● Calculer les sous-résultats
● Analyser les poids de chaque résultat dans la constitution du résultat final
● Faire une analyse approfondie des blocs :
○ exploitation - financier - exceptionnel

Résultat d’exploitation :
Résultat d’exploitation = produits d’exploitation - charges d’exploitation
Il existe 2 types de charges d’exploitation :
● décaissables
● non décaissables
Pour sortir l’indicateur le plus important, on laisse de côté les charges d’exploitation non
décaissables.

EBITDA ou EBE :
● Excédent Brut d’Exploitation
● EBITDA : Earnings before interest, taxes, depreciation, and amortization
● EBIT
Il correspond à l’excédent qui reste dans l’entreprise en ne tenant compte que des produits
et charges nécessaires à l’exploitation. C’est le véritable résultat de l’entreprise sur son
métier, indépendamment de l’exceptionnel, du financier et de la fiscalité. C’est un indicateur
de performance, de rentabilité.

Calcul :
EBE = REX + charge non décaissables d’exploitation (ADP)
REX = produits d’exploitation - charges décaissables d’exploitation

➔ Quelle est la différence entre l’EBE et le REX ?


ADP, les charges non décaissables. Le REX est toujours inférieur à l’EBITDA.

L’EBE est impérativement positif et doit être le plus supérieur possible. Une entreprise doit
gagner de l’argent avec son business.

Pour gagner de l’argent sur son métier, une entreprise doit être créatrice de valeur ajoutée
càd créer de la richesse soit le fait qu’elle soit attractive et que les clients viennent chez elle :
● effet métier
○ savoir faire de l’entreprise :
■ spécificité
■ un petit plus

Valeur ajoutée :
Pour avoir de l'attractivité, il faut faire de la dépense mais pas n’importe laquelle, il faut faire
une dépense productive càd une dépense qui va générer du CA, toutes dépenses qui va
être créatrice de valeur ajoutée.
Il faut savoir dépenser, on ne gagne pas d’argent si on ne dépense pas. Cette dépense sera
perçue par le client comme positive et va entraîner l’achat.

Exemples :
● plateformes drive
● packaging
● sacs de qualité : quand on achète du LV, le sac dans lequel on met les vêtements va
lui-même être quali
● e-shop

Calcul valeur ajoutée :


VA = EBE + charges de personnel + impôts et taxes

Charges de personnel = salaires + charges sociales


Les charges de personnel sont les coûts des salariés : charges salariales et patronales

Impôts & taxes :


● Taxes foncières
● Taxes salaires
● Taxes d’apprentissage...
Sauf Impôt sur les Sociétés et impôt sur le revenu
Analyse VA, 1/3 voir 1/4 :
1€ charge de personnel → 3€ VA (au minimum)
Pourquoi 3€ ?
● 1€ salaire
● 1€ charges
● 1€ résultat
Dans la réalité, on est plutôt sur 4€ :
● 1€ aussi pour les actionnaires

Problème majeur deliveroo :


Problème de rentabilité car pas d’innovation, pas de réelle valeur ajoutée donc l’app’
Deliveroo n’est pas perçue comme étant attractive. Or, pour gagner de l’argent sur son
métier, une entreprise doit être créatrice de valeur ajoutée. Deliveroo ne révolutionne pas
notre vie, c’est un facilitateur et le problème d’un facilitateur est qu’on ne le paye pas à un
prix généreux, on a du mal.
Lors de son IPO, la valeur de l’action Deliveroo sur les marchés financiers était trop élevée
pour le marché, personne n’a voulu l’acheter et ce fut un flop.

Évaluation de calculs (8 novembre ?) :


Bilan, compte de résultat, BFR, FR, EBE, VA

Calculs polycopié :

A
Résultat d’exploitation -155

Résultat financier 50

Résultat exceptionnel -1 195

Résultat de l’exercice -1 300

EBE = REX + charges non décaissables (ADP)


EBE = -155 + 190 = 35

Son REX était négatif mais son EBE est positif, l’entreprise est donc rentable et
performante.

Valeur ajoutée = EBE + impôts & taxes + charges de personnel


VA = 35 + 15 + 220 = 270

Cette entreprise est rentable et performante, elle génère de la valeur ajoutée mais celle-ci
est-elle bonne ? La valeur ajoutée doit être au minimum 3 fois supérieure à la charge de
personnel (220) soit ici 660. Or, la VA est égale à 270.

La rentabilité est très faible, la valeur ajoutée est insuffisante. L’entreprise est très peu
rentable.

➔ Que doit-elle faire ?


Il faut qu’elle stimule, créer de la valeur ajoutée càd qu’elle fasse des dépenses productives.

Polycopié, EDF :
L’entreprise est rentable et performante, ce qui est normal car c’est un acteur majeur du
marché de l'énergie, un marché où il y a très peu d’entrants. Personne ne se lance dans
l'électricité à cause de la demande d'investissements qui est importante.

Il y a une hausse du CA entre S1 2020 et S1 2021 : ce qui s’explique par les fortes chaleurs
au Texas.

Le gros problème d’EDF est qu’il y a une énorme dette, 41 milliards de dettes (S1) mais le
groupe n’a pas le choix, c’est normal, c’est le secteur des énergies qui demande ça.

Carrefour :
● 1er employeur français
● 71 milliards de CA
● 4,4 milliards EBITDA
Différence CA & Ebitda : les charges → 66 milliards de charges
C’est rentable mais pas assez, il y a un problème : les faibles marges dans leur secteur (1, 2
centimes sur un produit parfois), c’est grâce à l’effet quantité qu’il fait des gains. Si le groupe
avait fait l’entente avec Auchan, il aurait diminué son CA mais améliorer son EBITDA et ainsi
ses marges car il aurait eu à réaliser moins de dépenses.

Carrefour / Auchan :
Rapprochement qui aurait permis à Carrefour d’être surtout présent dans le sud, Auchan
aurait délaissé cette zone et Auchan dans le nord, Carrefour l’aurait délaissé. Carrefour s’est
rétracté via Alexandre Bompard qui a dit que ce n’était pas possible, trop compliqué.

Evaluation des cours :


Capital social : quantités de titres * valeur nominale
Valeur nominale : prix de la société lors de sa constitution

Les types d’évaluation :


Il n’y a pas une bonne méthode d’évaluation, aucune n'est infaillible à 100%. Quand on
évalue, il y a toujours une marge d’erreur mais elle doit être la plus petite possible.

L’évaluation n’est pas réglementée, on évalue comme on veut.

Valeur mathématique comptable ou intrinsèque

Évaluation unitaire

Bilan après/avant affectation du résultat :


● avant : résultat inclus dans les capitaux propres → valeur coupon attaché, le
dividende n’a pas été versé
● après : résultat réparti dans les capitaux propres et les dettes → valeur coupon
détaché, le dividende a déjà été versé

Actif net comptable / VMC :


VMC représente le patrimoine net de la société par action :
𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑛𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒
Valeur Mathématiques Comptable = 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑡𝑖𝑡𝑟𝑒𝑠

Actif net comptable :


→ actif réel - passif réel
→ capitaux propres - actifs fictifs

Actifs fictifs : les actifs existent mais sont fictifs car ils n’ont pas de valeur de revente, la liste
est réglementée. Dans les actifs fictifs on retrouve :
● frais d’établissement
● fond de commerce : seul ce qui est dans le fond de commerce a de la valeur mais
en droit français, le fond de commerce n’en a pas. Problématique : comment
négocier le rachat d’une entreprise ?
● prime de remboursement des emprunts obligataires
● charges à répartir : comment vais-je attribuer les charges (eau, électricité... ) dans
une usine qui fabrique des chaussures et des pulls ?
Tous ces éléments ne peuvent être rachetés.

Actif net comptable corrigé / VMI :


𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑛𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 𝐶𝑂𝑅𝑅𝐼𝐺É
Valeur Mathématiques Intrinsèque = 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑡𝑖𝑡𝑟𝑒𝑠
Actif Net Comptable Corrigé = CAPITAUX PROPRES - ACTIFS FICTIFS +
(PLUS-VALUE ou MOINS-VALUE LATENTES)

Latente
Réalité économique

Évaluation fondée sur la capacité bénéficiaire (ou le résultat) :


Ces méthodes sont fondées sur le résultat. Elles sont pour le trading, ce sont des méthodes
d’évaluation à court terme, pour de la spéculation. On s’en sert très peu pour l’instant afin de
faire de grandes opérations commerciales (rachat, augmentation du capital…). La théorie de
la finance. Ce sont des méthodes de multiplicateur keynésien

Principe :
le revenu futur est divisé par un taux de rendement (t)
ce qui revient à le multiplier par un coefficient de capitalisation (k)
1
D’où : 𝐾 = 𝑡

Valeur de rendement par capitalisation du résultat


Valeur de rendement (VR) :
𝑉= 𝑘 ×𝐵
V : valeur de l’entreprise
k : coefficient de capitalisation
B : Bénéfice

● Cette formule est universelle, simple mais néglige l’aspect patrimonial surtout pour
des entreprises industrielles à investissements très importants.
● On fait une moyenne des 3 derniers résultats.

Valeur de rendement par capitalisation des dividendes


Valeur financière :
𝑉= 𝑘×𝐷
V : valeur de l’entreprise
k : coefficient de capitalisation
D : Dividendes distribués

● On fait une moyenne des 3 derniers dividendes.

Capitalisation boursière :
Quantités de titres * cours de bourse

Cours de bourse dépend de :

● Offre / demande
● Évaluation rapide
● Problème de la spéculation
● Externalités = fausses information-environnement-lobby

Évaluation des entreprises :


Affectation de résultat : quand les dividendes sont versés aux actionnaires

capitaux propres - actifs fictifs


actifs fictifs : charges à répartir, fonds de commerce, frais d’établissement, primes

Exercice 1 :

Quantités de titres :
capital social = quantité titres * valeur nominale
Capital social = 1 000 000
Valeur nominale = 100
→ quantités = 1 000 000 / 100 = 10 000

Valeur Mathématiques Comptable :


Un fond de commerce ne vaut rien selon le droit. Dans la réalité, pour savoir si on
comptabilise le fond de commerce ça passe par une négociation entre banquiers, avocats et
l’entreprise.

Valeur Mathématiques Comptable sans fond de commerce :


VMC fond de commerce fictif (sans fond de commerce) = capitaux propres - actifs fictifs
actif net comptable / quantités de titres = VMC sans fond de commerce

capitaux propres = 2 785 000


actifs fictifs : charges à répartir, fond de commerce, primes, frais d’établissement
actifs fictifs = 305 000 (45 000 + 200 000 + 60 000)
actif net comptable = 2 785 000 - 305 000 = 2 480 000
quantité de titres = 10 000
VMC = 2 480 000 / 10 000 = 248

Un droit de propriété, une action de cette entreprise vaut donc 248€.

Valeur Mathématiques Comptable avec fond de commerce :


capitaux propres = 2 785 000
actifs fictifs = 105 000 (45 000 + 60 000)
actif net comptable = 2 785 000 - 105 000 = 2 680 000
quantité de titres = 10 000
VMC = 2 680 000 / 10 000 = 268

Un droit de propriété, une action de cette entreprise vaut donc 268€.

Exercice 2 :
Dividendes ont été versés aux actionnaires → coupons détachés

Quand une entreprise achète 5% du capital d’une autre entreprise, elle peut utiliser une
technique de libération càd qu’elle achète 10/20/30 millions d’actions d’une entreprise et
sans être obligée de verser toute la somme. C’est une technique destinée seulement aux
gros poissons.

Les actions, catégories A : valorisation pleine (actions entièrement libérées), catégorie B :


valorisation partielle (actions libérées de moitié) n’ont pas la même valorisation. Cela bloque
les grandes opérations financières (fusion-acquisition…), l’entreprise qui met ces actions sur
le marché doit donc les libérer càd demander aux actionnaires de tout payer.

Il faut faire 2 valorisations : libérées entièrement et libérées de moitié.

2000 actions libérées de moitiées : j’ai vendu une action 100€ et sur ces 100€, 50€ ont été
payés immédiatement et les 50€ restant seront payés à une date ultérieure.

capital social = 600 000


valeur nominale = 100
Quantités titres = 600 000 / 100 = 6 000

capitaux propres = 1 400 000


actifs fictifs = 50 000 (charges à répartir)

Actif net comptable = 1 400 000 - 50 000 = 1 350 000


quantité titres = 6 000
VMC = 1 350 000 / 6 000 = 225

4 000 :
valeur nominale = 100
valeur réelle = 225

2 000 :
valeur nominale = 100
valeur des actions libérées = 50 (on a déjà payé 50€ mais...)
valeur des actions totalement libérées = 225
valeur des actions non libérées = 50 (... il reste encore 50€ à payer, de la valeur nominale,
100€, même si aujourd’hui la valeur réelle de l’action est de 225€)
valeur mathématique des actions partiellement non libérées = valeur mathématique des
actions totalement libérées - part de l’action non libérée
➔ valeur mathématique des actions partiellement non libérées = 225 - 50 = 175

Exercice 3 :
Si la machine outil n’est pas comptabilisée dans le tableau, elle n’est donc pas dans le bilan.
On comptabilise donc cet oubli en tant que valeur réelle.

valeur nominale = 200


Quantités titres = 6 000
capital social = 200 * 6 000 = 1 200 000

Valeur Mathématique Intrinsèque :


capitaux propres = 1 978 000
actifs fictifs = 70 000 (charges à répartir)
→ Actif net comptable = 1 978 000 - 70 000 = 1 908 000

Actif net comptable corrigé = capitaux propres - actifs fictifs + plus-value -


moins-value
→ 1 978 000 - 70 000 + 270 000 - 40 000 = 2 138 000
quantité titres = 6 000
VMI = 2 138 000 / 6 000 = 356, 333

Exercice 4 :

taux de capitalisation 8% :
K = 1/taux de capitalisation = 1 / 0,08 =
k : coefficient de capitalisation

2,1
Valeur Financière = 0,08
= 26, 25€
La valeur de l’action est de 26,25€.

Exercice 5 :

Résultat = 45000 + 23000 = 68 000€

Valeur rendement = bénéfice * K


68000
VR = 0,10 = 680 000€
La valeur de l’entreprise est de 680 000€.

680000
Si la quantité de titres est de 4000, la valeur de l’action est de 4000
= 170€.

Méthode des multiples :


Méthode d’évaluation sur le métier, une entreprise vaut chère car elle a un métier.
L’indicateur captant un métier est l’EBITDA. Cela revient à dire : une entreprise vaut
k*EBITDA.
➔ Comment calculer le K ?

Le k dépend du :
● taux d’intérêt
● taux de croissance de l’activité / perspectives de croissance de l’activité
● niveau de risque

Méthode pertinente mais compliqué de trouver le k, on doit faire des échantillons en fonction
des concurrents sur le marché.

Plusieurs méthodes correspondent à des visions différentes de la valorisation

Comptabilité approfondie :

Augmentation de capital :
levée de fonds auprès d’actionnaires. Paradoxalement bien qu’on soit en fin d’année, il y en
a très peu actuellement. Faire une levée de fonds paraît simple mais il y a un tas de
contraintes.
À la fois de la finance et du droit, technique juridique à conséquence financière. Pour faire
une augmentation de capital, il faut respecter le droit.

Conditions générales :
● opération fréquente
● permet de financer le développement de l’entreprise
● améliorer la structure financière de l’entreprise
● améliorer l’image de l’entreprise
● améliorer la confiance des tiers/stakeholders
● opération juridique
● nécessiter d’une assemblée générale d’extraordinaire

2 types d’augmentation de capital :

Par apports nouveaux : le montant des capitaux propres augmente

2 techniques :
● apports en numéraire (5) :
○ financer un investissement
○ améliorer la structure financière de la société en difficulté

● apports en nature (2) :


○ ne se fait pas vraiment, ça coûte très cher fiscalement donc les gens ,
c’est pour améliorer l’appareil productif

Sans apports nouveaux : total capitaux propres est inchangé, c’est un window dressing
financier, cela n’a aucun impact sur l’actif

2 techniques :
● incorporations des réserves
● conversion des créances

Possibilité de double augmentation :


double augmentation de capital
Augmentation de capital en numéraire : la plus importante, qualitative car c’est celle qui
ramène de l’argent et l’entreprise en a toujours besoin.

Certaines conditions :
Juridique :

● ancien capital doit être ENTIÈREMENT libre : les anciens actionnaires avec des
actions non libérées entièrement doivent les libérer

● libération minimale fixée à ¼

● solde sur 5 ans

● la prime d’émission doit être LIBÉRÉE intégralement à la souscription

Pour faire une augmentation du capital en numéraire, il faut :


● déterminer la valeur des sociétés
● déterminer le prix d’émission
● droit de préférentiel de souscription
● comptabilisation

Prix d’émission :
On va vendre des actions.
Vente : le prix doit être attractif, ceux qui achètent prennent un risque car les gens ne savent
jamais s’ils vont gagner ou perdre, il faut donc proposer un prix attractif. L’entreprise qui les
émet va donc faire une sorte de ristourne en décotant ses titres.
● Prix auquel de nouveaux titres sont émis avec ou sans décote par rapport à leur
valeur réelle
● Le prix émis se fixe en général entre la valeur nominale (prix plancher) et la valeur
réelle de l’action avant l’augmentation du capital (prix plafond)
● Il est interdit d’émettre des actions à un prix inférieur à la valeur nominale

Les communicants sont là pour préparer des textes, un argumentaire de vente, ils
apparaissent lors de l’augmentation de capital cherchée par l’entreprise.

Décomposer le prix d’émission :


prix d’émission = valeur nominale (libérée ¼) + prime d’émission (libérée en totalité)

prix d’émission est dépendant de l’EBE, la VA, ect…

Prime d’émission :
Elle est dans les capitaux propres.
prix d’émission 160

valeur nominale 60

prime 100

Il faut éclater en deux le 160 pour mettre une partie dans le capital social (valeur nominale)
et une autre dans prime.

Lors d’une augmentation de capital, pour mettre tout le monde sur le même pied d’égalité, il
faut avoir un droit d’entrée. Qui peut avoir cela ? Les anciens actionnaires càd ceux qui
étaient là avant l’augmentation du capital. Avant la dévaluation de l’action, les anciens
actionnaires vont les vendre au prix actuel avant que celui-ci ne chute et pourront racheter la
même action à un meilleur prix, un prix plus bas. Ils auront alors fait une plus-value.

Droit préférentiel de souscription :


droit attaché à chaque action qui permet à son détenteur de souscrire à l’émission d’actions
nouvelles.

l’actionnaire ancien possède donc un droit de priorité pour souscrire à l’augmentation de


capital qu’il peut par ailleurs vendre pendant toute la durée de l’opération.

C’est un droit vénal qui permet d’ajuster le prix d’émission à la valeur marchande de l’action.

Calcul :
droit préférentiel de souscription = valeur unitaire avant l’augmentation de capital - valeur
unitaire après l’augmentation de capital

● calculer la valeur du droit puis

● déterminer la parité d’émission des actions nouvelles.


𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠
Parité = 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑠

● Analyser les situations :


○ l’actionnaire ancien utilise son droit
○ l’actionnaire ancien cède son droit
○ l’actionnaire nouveau achète un ou plusieurs droits

Une augmentation de capital augmente la valeur globale de l’entreprise mais la


valeur unitaire de celle-ci diminue car il y a l’effet quantité, c’est ce qu’on
appelle la dilution du capital. Une levée de fonds va toujours diminuer le prix
des actions.

Il faut que les actionnaires soient d’accord pour réaliser la levée de fonds. 3 possibilités :
● il détient des actions, il détient son droit
● il détient des actions mais il ne veut pas exercer son droit : il peut le vendre
● il a 0 action et il veut devenir actionnaire : pas possible car il n’a pas de droit d’entrée
Apport en nature :
Fait d'apporter un actif immobilisé (bâtiment, terrain...). En contrepartie, on reçoit 1 action.
Cela se fait rarement car cela peut être considéré comme une succession. Lorsque A qui a
donné un immeuble à B meurt, B doit payer 30% de la valeur de ce bien. La fiscalité étant
beaucoup trop lourde, l’apport en nature se fait rare.

Quelques caractéristiques :
● capital pas intégralement libéré
● pas de prix d’émission
● estimation à la valeur mathématique
● pas de DPS (droit préférentiel à la souscription)
● apports intégralement libérés
● la personne qui apporte les biens devient actionnaire de la société

Augmentation du capital sans apports nouveaux :


Window dressing, le total du passif est inchangé. 2 possibilités :

Augmentation du capital par incorporation des réserves :


réserves : résultat non distribué, partie du résultat qui doit revenir à l’actionnaire. Quand on
lui rend la réserve, on doit le payer, c’est une sortie de monnaie, on appauvrit notre
trésorerie. Faire cela revient à convertir l’argent de l’actionnaire en actions. On ne lui passe
pas 10€ mais 10€ en action.

La majorité des actionnaires ne comprennent pas le marché, ils s’intéressent seulement à


leur rentabilité. La particularité : conversion de son argent en actions gratuites. L’actionnaire
reçoit une action gratuite : création d’une intimité entre l’entreprise et lui, il y aura le désir
d’entreprise car il devient fidèle à elle, il n’a pas compris qu’on lui rend ce qui lui appartient, il
croit qu’on lui a fait un cadeau. Il y a une illusion monétaire (Keynes).

Objectifs :
● incorporer des réserves → permet de traduire la bonne santé de l’entreprise
● amélioration de la confiance des tiers
● améliorer la satisfaction des actionnaires, satisfaction (Pareto)

Conditions :
● capital ancien n’a pas besoin d’être intégralement libéré
● toutes les réserves + primes + report à nouveau peuvent être incorporées au capital
● incorporation des réserves est uniquement réservée aux actionnaires anciens
● pas de prime d’émission car pas de prix d’émission
● aucune ressource nouvelle
● les capitaux propres sont identiques
On ne modifie jamais la valeur nominale car sinon on est obligé de modifier les statuts de
société. Or, l’IR est quelque chose qui se fait tous les ans.

Définition Droit d’Attribution :


Droit de participer à une augmentation de capital réalisée à titre gratuit, par exemple par
incorporation de réserves.
DA = valeur avant l’augmentation de capital - valeur après l’augmentation de capital

Méthode actions gratuites :


● CALCULER LA VALEUR DU DROIT ATTRIBUTION
● DÉTERMINER LA PARITÉ D'ÉMISSION DES ACTIONS NOUVELLES
● ANALYSER LES SITUATIONS :
○ L'ACTIONNAIRE ANCIEN UTILISE SON DROIT
○ L'ACTIONNAIRE ANCIEN CÈDE SON DROIT
○ L'ACTIONNAIRE ACHETE UN OU PLUSIEURS DROITS

Augmentation du capital par conversion des créances :


Il s’agit des dettes financières (ou fournisseurs), rien à voir avec les créances clients. On fait
cette technique soit quand ça va très très bien soit quand ça va très très mal. Au lieu de
rendre ce qu’on doit, on va proposer à nos tiers de devenir actionnaires.

Exemple :
ça va très très mal : on doit à notre banquier 2 milliards, plutôt de tout rembourser, on va
convertir sa dette en action. “J’éteins la dette et en échange tu deviens actionnaire”. Parfois,
en devenant actionnaire c’est le tiers qui devient actionnaire majoritaire.

ça va très très bien : on propose à notre banquier de devenir partenaire, on le fidélise et


lorsqu’on a besoin d’argent, il se sentira obligé de nous faire un prêt.

Objectifs :
● transformer une dette en capital
● extinction d’une dette : il n’y a plus de dette, en contrepartie l
● amélioration de la trésorerie
● allègement de la charge financière si dette financière
● éviter une liquidation
Ici, il n’y a pas de droit. Les actionnaires anciens acceptent leur perte de valeur. Ils préfèrent
perdre un peu plutôt que de tout perdre. Même quand ça va bien, les actionnaires ne
peuvent rien dire car avoir le banquier comme partenaire est un véritable avantage.

Cela est un outil juridique qu’on a utilisé quand tout allait mal et qu’on a transformé en
positivité.

Conditions :
● créances liquides
● l’ancien capital doit être intégralement libéré
● le créancier devient actionnaire
● la dette est soldée
● les actions sont libérées par compensation des dettes concernées

● augmentation capital successive ou simultanée


● numéraire

La réduction de capital :
Principes :
1. Assainir la situation financière
2. rembourser une partie des associés
3. nécessite assemblée générale extraordinaire

Réduction pour compensation des pertes :


Cela va mal, on a une énorme perte.

Capital social 100

Réserves 20

Résultat -70
Capitaux propres = 100 + 20 - 90 = 30
L’entreprise vaut 30 alors qu’au départ elle valait 30. Il y a donc une baisse très importante
des KP car on a une énorme perte.

Pour faire disparaître les 90, on a la possibilité de les répercuter sur le capital social. Cela
sera plus joli :
Capital social 10

Réserves 20

Résultat
Capitaux propres = 10 + 20 = 30

➢ Comment fait-on ?
Réduction pour compensation des pertes :
1. diminution de la valeur nominale
2. suppression d’actions

La réduction de capital est un processus, non un calcul. Pour réduire le capital, soit on
diminue la valeur nominale soit on réduit la quantité de titre car
𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑙 = 𝑉𝑁𝑂 * 𝑄𝑇𝑇É 𝑑𝑒 𝑡𝑖𝑡𝑟𝑒𝑠.

QTTÉ VNO TOTAL


Capital social 1000 100 100 000

Réserves 12 000

Résultat -85 000


Capitaux propres = 100 000 + 12 000 - 85 000 = 27 000

Rendre les KP plus esthétique :


QTTÉ VNO TOTAL

Capital social 100 000

Réserves 12 000

Résultat 100 850 /


Capitaux propres = 100 000 + 12 000 - 85 000 = 27 000

Au départ, on avait 1 000 titres et on était actionnaire avec 500 titres. Maintenant, les 1 000
titres sont transformés en 150 :

Capital social = 100 * 150 = 15 000


Perte quantités = 1 000 - 150 = 850
500 * 150
Nombre quantité titres après cette opération = 1 000
= 75

Changement valeur nominale :


Capital social = 15 000
On veut conserver le même nombre de titres :
Valeur nominale = capital social / quantité de titres = 15 000 / 1 000 = 15
Différence VNO = 100 - 15 = 85

2 solutions :
● Soit on passe de 1 000 titres à 150
● Soit on passe d’une valeur nominale de 100 à 15

Le coup de l’accordéon :

Réduction pour compensation des pertes :


Cette réduction peut être supérieure au montant de la perte. Ce supplément est viré sur un
compte prime d’émission.

Réduction par remboursement partiel des apports :


Niveau de trésorerie très important et qu’on va faire du rachat d’actions càd qu’on va
racheter aux actionnaires leurs actions et les supprimer. Cela va entraîner la baisse du
capital social.

➔ Quel intérêt ?
Avoir moins de droits de vote en circulation. Pour nous, l’entreprise, cela est une bonne
chose car on va ainsi renforcer notre pouvoir.

➔ Quel est le problème ?


L’actionnaire va nous dire à quel prix on doit racheter ses actions car il a compris qu’on veut
éliminer des droits de vote pour recentrer notre pouvoir. L’offre et la demande, on va donc
payer plus cher que le prix de marché. Il y aura ainsi une surcote.

Il y a énormément de rachat d’actions. C’est inquiétant. Même phénomène en France où


tout le monde achète des actions. Mieux vaut être maître à bord car les présidentielles
approchent. En finance on est très pragmatique, aujourd’hui c’est comme ça, il se trouve
que demain ce ne sera plus le cas.

Opération très exceptionnelle

Exam décembre :
Calculs en finance (pas de SIG mais EBITDA)
QCM compta des sociétés
Exercice en compta

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