Sommaire Theme 1: Mouvements Dans Les Champs de Forces 1-) 2-) 3-)
Sommaire Theme 1: Mouvements Dans Les Champs de Forces 1-) 2-) 3-)
9-) La lumière......................................................................................142
10-) La radioactivité............................................................................163
3
Chapitre 1
FORCES ET CHAMPS
En comparant les relations (1) et (2), il vient que le champ de gravitation créé au point
M par la masse m est →−
g = − OM Gm →−
2 u OM .
5
CHAPITRE 1. FORCES ET CHAMPS
→
−
g =→
−
g1+→
−
g2+→
− Gm1 →
g 3 = − AM − Gm2 →
− Gm3 →
−
2 u AM − BM 2 u BM − CM 2 u CM .
1-) Les forces électriques : ce sont des forces qui résultent de l’interaction mutuelle entre deux
corps électriquement chargés.
2-) La loi de coulomb : la force d’attraction ou de répulsion qui s’exerce entre deux corps A et B
de charges électriques qA et qB placées à la distance AB l’un de l’autre, est proportionnelle aux charges
qA et qB et inversement poportionnelle au carré de la distance qui les sépare.
→
− →
− B| →
−
F A/B = − F B/A = K |qAr|.|q 2 u AB
ou K = 4π0 = 9 × 10 m/F , 0 est appelée permitivité diélectrique du vide = 8, 85 × 10−12 F.m−1
1 9
3-) Le champ électrique : C’est toute région de l’espace ou une charge électrique témoin qui
→
−
est soumise à une force électrostatique. Elle est caractérisé en un point M par un vecteur E M appelé
vecteur champ électrique. La force subite par une charge placée au point M est proportionnelle au
→
− →
− →
−
champ E M ; on note : F = q E M .
3.1-) Champ électrique créé par une charge ponctuelle : toute charge électrique placée en
un point O crée dans son voisinnage un champ électrique dont l’expression en un point M considérée
→
− qO →
− →
−
est : E = k OM 2 u OM NB : En un point M de l’espace, le champ électrique créé E (M ) par N charges
ponctuelles est égale à la somme vectorielle des champs créés par chaque charge en M.
3.2-) Lignes de champs électrique : une ligne de champ électrique est une courbe orientée où le
vecteur champ électrique est tangent en chacun de ces points.
• Un champ électrique est dit uniforme dans une région si le vecteur champ électrique est constant
en tout point de cette région. Le champ électrique à l’intérieur d’un condensateur plan est uniforme.
- Relation entre champs et tension dans un condensateur plan.
E = |Ud | E en V.m−1 ; U en volt (V ) ; d en mètre (m)
1-) Les forces magnétiques : C’est une force de champs s’exercant même à travers le vide entre
deux corps éloignés.
3-) Le spectre magnétique : l’ensemble des lignes de champ d’un aimant constitue son spectre
magnétique.
4-) Les champs magnétiques uniformes : un champ magnétique est dit uniforme dans un do-
maine de l’espace si en tout point de ce domaine le vecteur champ magnétique conserve la même
direction, le même sens et la même valeur.
Exemple : le champ magnétique à l’intérieur d’un aimant "U", à l’intérieur d’un solénoı̈de, à l’in-
térieur d’une bobine de Helmholtz.
En pratique on détermine la
composante horizontale du
champ magnétique terrestre à l’aide des instruments appropriés avant de déduire la direction du champ
magnétique terrestre en un point donné.
Une ligne de champs du champs magnétique est une corde tangente en chacun de ses points au vecteur
champ magnétique.
7-) Action d’un champ magnétique sur une particule chargée : Une particule de charge q,
se déplaçant à la vitesse V dans un champ magnétique uniforme B subit une force magnétique appelée
force de Lorentz telle que
→
− →
− → −
F = qV ∧ B
→
− → − →
− →
−
ou V ∧ B est produit vectoriel des vecteurs V et B .
→
−
\ →
−
La valeur de F est : F = |q|.V.B.| sin( V , B )|
avec F en (N), q en (C), V en (m/s) et B en (T).
8-) Enoncé de la loi de Laplace : Une portion de conducteur de longueur L parcourue par un
courant d’intencité I et placée dans un champs magnétique B uniforme, est soumise à une force élec-
→
− → −
tromagnétique appelée force de Lapalace qui a pour expression : F = I L ∧ B
Les caractéristiques de la force de Laplace sont :
- Point d’application : le milieu de l’élément de circuit soumis au champs magnétique
→
−
- Direction : orthogonal à B et à l’élément de courant
−
→ → − → −
- Sens : il est tel que le trièdre (IL, B , F ) soit direct.
−
→ →
\ −
- Son intensité : F = I.L.B.| sin(IL, B )|
avec F en (N), I en (A), L en (m) et B en (T).
−→ →
−
Remarque : F étant le produit vectoriel de IL et B , son sens est donné par l’une des règles sui-
vantes :
a) Règle de l’observateur d’ampère
−
→ →
−
b) Règle du tire-bouchon : un tire bouchon tourne de IL vers B progresse dans le sens de F.
→
− −→ →
− → −
NB : En posant L = V t, la force de Laplace devient IL = I.t. V ∧ B , or It = q d’ou
→
− → −
F = q V ∧ B , on retrouve la force de Lorentz.
Si la particule se trouve dans un espace où règnent un champ électrique et un champ magnétique, alors
elle est soumise à la force électrique et à la force LORENTZ.
→
− →
− →
− → − →
− → − → −
F = q E + q V ∧ B = q( E + V ∧ B )
PRINCIPE
1-) On sera souvant amené à faire des rapports entre deux équations dans le but de simplifier des
variables dont on ignore les valeurs, ou pour exprimer une variable en fonction d’une autre, ceci apparait
dans les éxercices (1, 2 et 5).
2-) Utiliser le théorème des moments lorsque le solide étudié (généralement une tige dans le cas de la
P →
−
force de Laplace) éffectue un mouvement de rotation M(∆) F ext = 0 , (où (∆) est l’axe de rotation
du solide)
3-) Vous serez amenés la plus-part du temps à construire la résultante de deux ou plusieurs vecteurs et
à trouver sa norme ; le principe est le suivant :
−
→ − → −
→
\ −
→
Soit deux vecteurs F1 et F2 tel que l’angle entre eux c’est-à-dire (F1 , F2 ) soit égale à θ
1èr cas : (cas générale)
• Expression vectorielle
Voir le schema ci-contre
• Expression de la norme
→
− −
→ −
→
F = F1 + F2
en élévant les deux membres de cette inégalité au carré, on obtient
→
− −
→ −
→ −
→− →
F = (F1 + F2 )2 ⇒ F 2 = F12 + 2F1 .F2 + F22
−
→− → −
→ −
→
or F1 .F2 est un produit scalaire entre deux vecteurs F1 et F2
dont l’expression est :
−
→− → −
→− → −
→\ −
→
F1 .F2 = 2F1 .F2 . cos (F1 , F2 )
−
→− →
= 2F1 .F2 . cos(θ)
2
D’où on a F p = F12 + 2F1 F2 cos(θ) + F22
Donc F = F12 + 2F1 F2 cos(θ) + F22 (1)
Les cas particuliers sont les suivants :
2ème cas : ( pour θ = 0, on a la somme de deux vecteurs ayant
le même sens )
• Schéma et expression vectorielle
• Expression de sa norme
Il suffit de remplacer
p θ par 0 dans l’expression (1)
Onpa F = F1 + 2F1 F2 cos(0) + F22
2
EXERCICES
On utilisera les valeurs suivantes dans les exercices
- Constante de gravitation G = 6, 67 × 10−11 N.m2 .Kg −2
- Masse de la Terre mT = 5, 98 × 1024 Kg
- Masse de la Lune mL = 7, 35 × 1022 Kg
- Masse du Soleil mS = 1, 99 × 1030 Kg
- Distance moyenne Terre-Lune d1 = 3, 84 × 108 m
- Distance moyenne Terre-Soleil d2 = 1, 52 × 1011 m
- Rayon moyen terrestre RT = 6, 40 × 106 m
- Rayon moyen lunaire RL = 1, 74 × 106 m
- Champs de pesanteur au niveau de la mer g0 = 9, 78N/Kg
Exercice 1** : 1-) Définir les termes suivants : champ gravitationnel, force gravitationnelle, champ
électrique, force électrique, champ magnétique, force magnétique.
2-) On définit un vecteur unitaire →−u OM orienté de la Terre vers un point M de sa surface.
2.1-) Donner l’expression vectorielle du champ de gravitation de la Terre :
2.1.1-) à sa surface puis calculer sa norme
2.1.2-) à une distance r tel que r < RT .
3-) Calculer la valeur du champ de gravitation de la Terre à sa surface
g
4-) Calculer le rapport gLT0 puis conclure
0
5-) Donner l’expression du champ de pesanteur g(h) à l’altitude h de la Terre en fonction de g0 , RT et
h
5.1-) Pour h<RT , donner une relation approchée de g(h). En déduire la variation relative g0 −g0g(h)
5.2-) Calculer cette variation relative pour h = 4070 m, altitude de mont cameroun.
6-) Gabriel entreprend un voyage de la Terre vers la Lune dans une fusée. Lorsque la fusée se trouve
entre les deux astres, à une distance x de la Terre les forces de gravitation due à la Terre et à la Lune
s’annulent.
6.1-) Déterminer x.
6.2-) Déterminer x ayant uniquement la distance terre-lune (d1 ) et sachant que M ML
T
= 81,34.
6.3-) En déduire la distance fusée-Lune.
Exercice 2** :
trois charges égale et de même signe sont placés aux points A,B,C
comme l’indique la figure ci-contre AB = 3a, BC = 2a
La force exercé par qA sur qB est F = 7 × 10−5 N
2.1-) Quelle est la force éxercé par qC sur qB ?
2.2-) Quelle est la force subit par qB ?
2.3-) Calculer qA = qB = qC lorsque a = 2cm
Exercice 3** : Trois boules (A),(B) et (C) portant des charges (q) négatives égales sont placées
aux sommets d’un triangle équilatéral de côté a. On dispose une quatrième boule (D) chargé positive-
ment au centre de gravité de ce triangle. On admet que les boules se comportent comme des charges
quasiponctuelles.
3.1-) Sur un schéma représenter les forces agissant sur la boule (D).
3.2-) Que dire des valeurs de ces forces ?
3.3-) Calculer la résultante des forces agissants sur la boule (D)
3.4-) Exprimer en fonction de q et a puis calculer la résultante des forces agissant sur la boule (A)
sachant que le coté de ce triangle est a = 4cm et que q = 5nC.
Exercice 4** : Soit 4 boulles (A),(B),(C) et (D) portant des charges négatives et (O) ne portant
aucune charge.
4.1-) Celles-ci sont placées au sommet d’un carré de coté a et (O) au centre du carré
4.1.1-) Sur un schéma, représenter les champs agissants sur la boule (O) et les forces agissantes sur la
boule (A) créées uniquement par qA , qC et qD
4.2-) Calculer la résultante de champs agissant sur la boule (O) puis des forces sur la boule (A) en
fonction de a, k et q.
4.3-) Calculer celles-ci pour qA = qB = qC = qD = 5nC et a = 3cm
4.4-) Faire de même pour un rectangle de longueur L = b et largeur l = a et faire les calculs avec
a = 2cm et b = 5cm.
Exercice 5** : Deux petites boules A et B de dimension négligeables et de même masse m = 7, 0dg
sont attachés respectivements aux points O et O’ par deux fils isolants masse négligeables et de même
longueur.
La boule A porte une charge q = +1µC et la boule B Aa une charge q’ telle que |q 0 | = 5ηC. On
rapproche les deux boules et on obtient un équilibre représenté sur le schéma suivant :
Les deux boules sont alors dis-
tantes de d = 10cm .
5.1-) Quel est le signe de la charge
q’ ?
5.2-) La boule A présente t-elle
un excès ou un défaut d’élec-
trons ? De combient d’électrons ?
5.3-) Comparer les angles α et
α’.
5.4-) Faire le bilan des forces
s’éxercant sur A et les représen-
ter.
5.5-) Determiner l’expression de
l’angle α en fonction de K, q, q’,
d, m et g puis calculer sa valeur.
On donne k = 9 × 109 , g =
9, 8N/Kg, e = 1, 6 × 10−19 C
Exercice 7** : On veut étudier le champs magnétique en fonction du courant. Pour chaque valeur
de I, on note la valeur B0 du champs magnétique au centre du solénoide. On obtient les résultats
suivants.
I(A) 0 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00
B0 (mT ) 0 3,2 6,7 9,8 13,3 16,5
7.1-) Tracer la représentation graphique de la fonction B0 = f (I)
7.2-) On donne la longueur du solénoide l = 40cm et µ0 = 4π × 10−7 N.A−2 . En utilisant le tracer
Exercice 8** : 8.1-) Représenter le vecteur manquant dans chaque cas ci-dessous
8.2-) Une tige MN de masse m glisse sans frotement sur deux rails horizontaux distants de L = 10cm
→
−
et soumis à unchamps magnétique uniforme B perpendiculaire au plan des rails. Lorsque le circuit est
fermé, I = 2A (Voir figure 1)
8.2.1-) Sur un schéma clair, représenté en vue de dessus la
force qui s’applique a la barre MN et préciser son sens de dépla-
çement.
8.2.2-) Donner toutes les caractéristiques de cette force. On pren-
dra B = 0,5T.
8.2.3-) On incline la tige d’un angle α = 300 vers la gauche par
rapport a sa position initiale. Représenter et en déduire la nouvelle
→
−
valeur de la force de Laplace F .
8.2.4-) Pour rétablir l’équilibre de la barre, elle est relier par son
milieu à un solide de masse M par l’intermédiaire d’une poulie de
masse négligeable (Voir figure 2). Calculer alors la masse M.
SOLUTIONS
Exercice 1 : 1-) Voir cours
2-) On donne → −u OM
2.1-) Donnons l’expression vectorielle du champs de gravitation de la terre
2.1.1-) à sa surface
• Expression vectorielle
T →
−
g0 = − GMRT2 u OM
• Valeur
g0 = + GMRT2
T
= 9,73N/Kg
2.1.2-) à r telle que r < RT
On a gr = GM r2
r
, or Mr = ρT Vr et Vr = 43 πr3
d’ou gr = 4Gρ3T πr ou ρT est la masse volumique de la terre en Kg/m3
On a ρT = VMolume asse de la terre
de la terre
5,98 × 1024
ρT = 4πR3 = 4 × π × R3 = 4π3 ×× (6400
MT 3 × MT
× 103 )3
T T
3
On obtient ρT = 5, 445 × 103 Kg/m3
Remerque : En calculant gr pour r = RT on obtient bien la valeur g0 = 9,73 N/Kg
3-) Calculons la valeur du champs de gravitation de la lune à sa surface
GML
gL = 2
RL
−11 22
NB : gL = 6,67 × (1,74
10 × 7,35 × 10
× 106 )2
= 1, 61N
gT
4-) Calculons le rapport gL
gT
gL
= 9,73
1,61
= 6, 06
gT
gL
= 6, 06
• conclusion : On a gT = 6gL , d’ou le champs de gravitation à la surface de la terre est 6 fois plus
grand que le champs de gravitation à la surface de la lune.
5-) Donnons l’expression du champs de pesenteur g(h) à l’altitude h de la terre en fonction de g, h et
RT
on a g0 = GM R2
T
et gh = (RTGM T
+ h)2
T
g0 GMT (RT + h)2
gh
= 2
RT
× GMT
⇒ ggh0 = ( RTRT ) + h 2
Donc gh = g0 ( RTRT+ h )2
5.1-) Pour h << RT , donnons une relation approcheé de g(h).
pour << 1, on a la relation (1 + )n = 1 + n
gh = g0 ( RTRT+ h )2 = g0 ( RTRT+ h )−2 = g0 (1 + RhT )−2
Or h << RT ⇒ RhT << 1 d’ou (1 + RhT )−2 = 1 − 2 RhT
D’oú gh = g0 (1 − R2hT )
2h
g0 − gh g0 − g0 (1 − RT
)
• Déduisons de g0
= g0
2h
g0 (1 − (1 − ))
RT 2h 2h
g0
= 1− 1 + RT
= RT
g0 − gh
Donc g0
= R2hT
5.2-) Calculons cette variation relative pour h = 4070m
2h
RT
2 × 407O
= 6400 × 103
= 1, 27 × 10−3 = 1,27 103
g0 − gh
Donc RT
= RT = 1, 27 × 10−3
2h
6-) Determinons x
En ce point, le vecteur champs de gravitation terrestre.
Exercice 3 :
q q q √
2
d’où : F= 2FB/A 2
+ 2FB/A 2
. cos(60) = 2FB/A 2
+ 2FB/A ( 12 ) = 2FB/A
2 2
+ FB/A = 3FB/A
En remplaçant√cette valeur√dans (1), on obtient√:
FA = |FD/A − 3FB/A | = | 3FB/A − FD/A | = | 3( kqAB A .qB kqA .qD
2 ) − ( AD 2 )|
2
or qA = qB = qC = q et dans le triangle ABO, on a : AD= 3 AO, or d’après la relation
√
de Pythagore,
√
a2
on a : AB √ = AO + BO ⇔ A0 = AB − OB = a − 4 = 4 a , d’où AD = 3 . 2 a = 33 a d’où :
2 2 2 2 2 2 2 3 2 2 3
√ 2
FA = kq 2 | a23 − √31 2 | = (3 − 3) kq a 2 .
( 3 a)
√ −9 ×(5.10−9 )2
A.N : FA = (3 − 3) 9.10 (4.10 −2 )2 = 1, 783.10−4 donc FA =1,78.10-4 N.
* Point d’application : point A
* Direction : verticale
* Sens : Du bas vers le haut
* intencité : FA = 2, 43 x 102 N
Exercice 4 :
4.1-) O est le centre de gravité du carré ABCD.
4.1.1-) Représentons les champs agissants sur le point
O et d’autre part les forces s’exerçant sur A.
4.2-) * Donnons les caractéristiques du champs au
centre O
-Point d’application : O
-Sens : aucun
-Direction : aucune
→
− −→ −→ −→ −→
-Intencité : on a E = EA + EB + EC + ED
−→ −→ −→ −→ →
− →
−
or EA = −EC et EB = −ED , d’où E = O
Donc E = 0
* Donnons les carctéristiques de la force née au point
A.
−→ −−→ −−→ −−−→ −
→ −−→
FA = FB/A + FC/A + FD/A = F1 + FC/A avec
→
− →
− →
−
F 1 = F B/A + r F D/A
2
−−→ −−−→ −−→
\ −−−→ 2
On a F1 = FB/A + 2FB/A .FD/A . cos (FB/A , FD/A ) + FD/A .
On remarque que Bqet D sont situer à,la même distance de A et que qB = qD , d’ou FB/A = FD/A
2 2
q
2
√
On obtient F1 = 2FB/A + 2FB/A . cos(90) = 2FB/A = 2FB/A
−
→\ −−→
On remarquera que (F1 , FC/A ) = 00 .
→
− →
−
Donc F 1 et F C/A sont deux vecteurs colinéaire et de
même sens, on applique donc le principe 3.2 et on ob-
tient : FA = F1 + FC/A √
D’où FA = F1 + FC/A = 2FB/A + FC/A ⇒
√ Kq2 Kq 2
FA = 2 AB 2 + AC 2
En utilisant la propriété de Pythagore dans le triangle
ABC, on√a AC 2 = AB 2 + BC 2 ⇒ AC 2 = 2AB 2 ⇒
AC = 2AB√ √
Kq 2 Kq 2 2Kq 2 2
d’où FA = 2 AB 2 + 2AB 2 = a2
+ Kq
2q 2
⇒
Kq 2
√ 1
FA = a2 ( 2 + 2 )
√ 2
Donc FA = ( 2 + 12 ) Kq a2 .
√ 9 X (5 X 10−6 )2
4.3-) Calculons celle-ci pour les valeurs donner. FA = ( 2 + 12 ) x 9 X 10(3 X 10−2 )2
=
2
4, 78 X 10 N
Donc FA = 4, 78 X 102 N
4.4-) Je vous laise vous amuser à le faire, utiliser le même principe qu’a la question 4.2).
−3 X 20 X 10−2
AN : α = sin−1 ( 105−2X X109,8 X 12,5 X 10−2
) =
4, 68o
Donc α = 4, 68o
(xx0 ) →
− O →
− O →
− −F cos α
| R + P + F
(yy 0 ) R −P F sin α
⇒ R = P + F sin α ⇒ R = mg + F sin α
→
− →
−
Règle de la main droite : La paume de la main indique le sens de B , les doigts indiquent le sens de I
→
−
ou V ,
→
−
le pouce indique le sens de F . Le sens de l’un
des vecteurs est inversé si q<0.
→
−
8.2.1.1-) Représentation de F et sens de déplace-
ment. →
−
le sens de déplacement de la barre est celui de F .
8.2.1.2-) caraactéristiques de cette force :
• Point d’application : milieu O de MN
• Direction : perpendiculaire à MN
→
− −−→ →
−
• Sens : tel que F , I.M N et B forme un trièdre
directe (voir figure)
→
− → −
• Module : F = ILB sin(I L , B ) ⇒ F+ILB car
→
− → −
sin(I L , B ) = sin(90) = 1
A.N : F=2 × 0, 1 × 0, 5 = 0, 1N.
8.2.1.3-) Représenttions et déduisons la nou-
velle valeur de F sachant que α = 30◦
0 0 0
F = IlB, or cos(α) = LL0 ⇒ L = cosL α ⇒ F = cosILB
α
0
A.N : F = cos0,130◦ = 0, 115N
LES
LOIS DE NEWTON
A-) Le mouvement
1-) Trajectoire : La trajectoire d’un mobile est l’ensemble des positions successives qu’il occupe
dans l’espace au cour de son mouvement. Elle peut être rectiligne ou curviligne.
→
− →− →−
2-) Vecteur position : Pour un mobile M dans un repère orthonormé (O, i , j , k ), le vecteur
−−→ →
− →
− →
−
position est donné par OM = xi + yj + zk.
−−→ p
Sa norme est kOM k = x2 + y 2 + z 2 (en mètre) ; x, y et z sont des fonctions de temps que l’on
peut écrire x(t), y(t), z(t).
3-) Vecteur vitesse : Le vecteur vitesse instantanée ou vecteur vitesse à la date t du mobile M est
donné par la relation
→
− −−→ →
− →
− →
− →
− →
− →
−
V = dOM dt
= dxdt
i + dydt
j + dz
dt
k = xi + yj + zk
Remarque : la vitesse se mesure à l’aide du Tachymètre ou du cinémomètre.
N.B : En coordonnée curviligne, puisque S = Rθ, on obtient la relation V = R dθ dt
, on retrouve
.
S. = Rθ.
θ est appelé vitesse angulaire du mobile M et s’exprime en rad.s−1
−−→
3-) Vecteur accélération : → − −
→ 2
a = ddtv = d (dtOM2
)
; a s’exprime en m.s−2
- En coordonnées cartésiennes
→
− d−→ d2 x →
− 2 →
− 2 →
− .. →
− .. →
− .. →
−
a = dt = dt2 i + ddt2y j + ddt2z k = x i + y j + z k
v
- En coordonnées curviligne
→
− − →
−
Dans une base ( t , → n ) appelée de FRENET , on a → −a = at t + an → −n
dv
t a = dt2
(accélération tangantielle)
avec an = vR (accélération normale)
R = Rayon de la trajectoire
Remarques : • Si → −
a .→
−
v est positif, on a un mouvement accéléré.
→
− →
−
• Si a . v est négatif, on a un mouvement retardé ou freiné.
• Si →
−
a .→
−v = 0, le mouvement est uniforme.
20
CHAPITRE 2. LES LOIS DE NEWTON
.. ..
N.B : • On a la relation a = Rθ avec θ accélération angulaire.
• Un reférentiel ou solide de référence est un système par rapport auquel on définit le mouvement d’un
mobile.
Théorème de HUYGHENS : Le moment d’inertie d’un solide de masse m par rapport à un axe
(∆0 ) est égale à son moment d’inertie par rapport à un axe (∆) parallèle à (∆0 ) et passant par son
centre de gravité augmenté du produit md2 , d étant la distance séparant les deux axes.
on a donc J∆0 = J∆ + md2
P −−→ ..
2-) Rotation : la relation M∆ (Fext ) = J∆ θ traduit le théorème du centre d’inertie pour un
mobile P en rotation.
−−→ .. .
- Si M∆ (Fext ) = 0, alors θ = 0 ou θ = cte
P −−→ ..
- Si M∆ (Fext ) = cte, alors θ = cte donc le mouve-
ment du solide est un louvement circulaire uniformement va-
rié.
Remarque : Pour qu’un solide soit en équilibre dans un refé-
P −−→ P −−→
rentiel galiléen, il faut donc que Fext = 0 et M∆ (Fext ) =
0
Moment cinétique :
On appel moment cinétique du point materiel A par rap-
port à l’axe (∆), le moment par rapport à cet axe de son
vecteur quantité de mouvement → −p = m→ −
v . On a σ =
−→ → −
OA ∧ p .
• Exprimons le moment cinétique d’un solide en rotation au-
tour d’un axe (∆).
. .
σ = (m1 r12 +P m2 r22 + ... + mn rn2 )θ = ni=1 mi ri2 θ
P
La quantité ni=1 mi ri2 = J∆ est appelée moment d’inertie
du solide par rapport à l’axe (∆), d’ou
. .
σ = J∆ θ où J∆ en Kg.m2 et θ la vitesse angulaire en rad.s−1
PRINCIPE
Il nous sera demandé la plupart du temps de donner l’expression d’une variable (accélération linéaire
ou angulaire) en fonction d’autres variables intervenant dans les exercices, le principe est le suivant :
1-) Diviser pour reigner
Diviser notre système en autre sous systèmes ceci en fonction du nombre de solides que nous devons
étudier. P→ −
2-) Utiliser F ext = m− a→
G si dans le i-ème sous-système notre solide effectue uniquement un mou-
vement de translation (Exercices 7,8 et 9).
P −−→ ..
3-) Utiliser M∆ (Fext ) = J∆ θ si le i-ème sous-système de notre solide éffectue uniquement un mou-
vement de rotation (exercices 7,8,9).
−−→ .. P→ −
F ext = m− a→
P
4-) Utiliser M∆ (Fext ) = J∆ θ et G si notre solide éffectue à la fois un mouvement
de rotation et de translation (voir exercices 6).
5-) Dans le cas d’un système où il y a des solides en mouvement de rotation et d’autres en mouvement
..
de translation, on utilisera la relation a = Rθ pour ..
une égalité comportant soit uniquement l’accélé-
ration linéaire et d’autres variables différentes de θ, soit uniquement l’accélération angulaire et d’autre
variables différentes de a pouvant ainsi donner les expréssions de ceux-ci en fonction des variables de
notre exercice (exercices 6,7,8 et 9).
6-) Et finalement faire une relation entre nos n sous-système en utilisant une égalité entre certaines
forces (généralement deux tensions dans un fil reliant deux sous-systèmes, car celles-ci aurons toujours
la même valeur tant que le fil est inextensible et de masse négligeable).
EXERCICES
Exercice 1* : 1-) Définir : Trajectoire, dynamique, reférentiel
2-) Enoncer
a) Le principe de l’inertie
b) Le théorème du centre d’inertie
c) Le principe des actions réciproques
4-) Dans quel reférentiel le principe de l’inertie s’applique ?
Exercice 2* : Linda et Anne jouent au billes dans une cours horizontale que l’on supposera parfai-
tement lisse. La bille de Linda lancé avec une vitesse v1 = 5m/s rencontre la bille de Anne immobile.On
admettra que la bille de Linda est trois fois plus lourde que celle de Anne.
A-) Dans un premier cas on suppose que les deux billes s’accroche et vont dans la même direction que
la bille lancer par Linda.
1-) Calculer la vitesse vG de l’enssemble après le choc.
B-) Dans un deuxième cas on suppose que la bille de Linda va dans une direction qui fait un angle de
→
−
30o avec V1 . La bille de Anne quand à elle se met en mouvement avec une vitesse → −
v2 qui fait avec la
→
−
direction de v1 un angle de 60 . ◦
Exercice 3** : Trois tiges identiques de masse m et de longueur l sont soudés par les extrêmités de
manière à former un triangle équilatéral.
3.1-) Calculer le moment d’inertie du triangle par rapport à un axe passant par l’un de ses sommets
et perpendiculaire au plan du triangle.
3.2-) Calculer le moment d’inertie du triangle par rapport à un axe passant par le milieu de l’un de
ses cotés et perpendiculaire au plan du triangle.
3.3-) Calculer le moment d’inertie par rapport à un axe passant par le centre de gravité du triangle et
perpendiculaire au plan du triangle.
Exercice 4** : Une tige de fer de masse m et de longueur l est accroché au plafond par intermédiaire
d’un fil inextensible et de masse négligeable passant par son centre. On soude à ces extrémités deux
boules pleines supposées préalablement ponctuels , l’une de masse 3m et l’autre de masse 2m.
4.1-) Déterminer le centre de gravité du système (barre - boules).
On suppose maintenant que la boule de masse 3m a un rayon r = 15 l et celle de masse 2m un rayon
r0 = 61 l.
4.2-) Donner en fonction de m et l l’expression du moment d’inertie J∆ de l’ensemble par raport à :
a) Un axe parallèle au fil et passant par le centre de masse de la barre.
b) Un axe parallèle au fil et passant par le centre de gravité de la boule de masse 3m.
Exercice 5** : L’équation horaire de l’abscisse x d’un mouvement rectiligne est x(t) = 2t4 + t2
(x en m)
5.1-) Comment peut-on repérer le mouvement de ce mobile ?
5.2-) Déterminer :
5.2.1-) le module du vecteur vitesse à l’instant t = 3,5s.
5.2.2-) Déterminer les intervalles de temps pendants les quels le mouvement est accéléré, retardé.
Exercice 6** : Un disque de masse M et de rayon R est suspendu à l’aide d’une corde de masse
négligeable enrouler autour de sa circonférence .
Démontrer que l’accélération de ce disque est 2g
3
.
Exercice 7** : Une poulie assimilable à un disque de rayon R = 7,5cm a une masse M = 750g, elle
est parfaitement mobile autour d’un axe perpendiculaire à sa surface et passant par son centre.
7.1-) Calculons le moment d’inertie
du cylindre par rapport à son axe de rotation.
7.2-) Un fil inextensible de masse négligeable, supportant à chacune de ses
extrémités deux corps A et B de masse m, le fils est passer sur une
poulie sans possibilité de glissement et le système reste à l’équilibre. On
fisse alors un autre corps C de masse mC comme l’indique la figure ci-
contre.
7.2.1-) Déterminer alors le sens du mouvement du système constituer des corps A
et C.
7.2.2-) Etablir l’expréssion des accélérations des corps A,B et C en fonction de m,
mc , J∆ , R et g.
7.2.3-) Calculer sa valeur pour m = 500g, mC = 150g et g = 9,73N/kg.
Exercice 8* : Un chariot de masse M = 0,5 Kg est poser sur un plan incliné d’un angle α = 70o ,
celui-ci est accrocher à une poulie de centre d’inertie J∆ = 9 X 10−3 Kg.m2 et de rayon R = 30cm
par l’intermédiaire d’un fil inextensible et de masse négligeable comme l’indique le schéma ci-dessous.
Celui-ci descend alors le long de la ligne de plus grande
pente sans vitesse initiale. On donne g = 9,8N/Kg.
8.1-) Reproduire le schéma et représenter les forces extérieure
qui s’applique sur le système.
8.2-) Exprimer l’accélération linéaire du chariot en fonction
dela tension T du fil, g, α et M.
8.3-) Exprimer l’accélération angulaire de la poulie en fonc-
tion de T’, J∆ , g, r
8.4-) Exprimer T’ puis θ̈ en fonction de M, J∆ , g, r et α.
8.5-) Déterminer le résultat de 8.2) puis de 8.3) en utilisant
le théorème de l’énergie cinétique.
8.6-) Calculer la valeur de a et de θ̈.
Exercice 9*** : Deux solides (S1) et (S2) sont accrochés à deux poulies de rayons respectifs R1
=200mm et R2 = 100mm et de moment d’inertie identique J∆ , (S2) a une masse m2 = 200g.
9.1-) Déterminer la valeur de la masse m1 qui permet de réalisé l’équilibre du dispositif.
9.2-) Pour m1 = 150Kg indiquer le sens du mouvement du système.
SOLUTIONS
Exercice 1 : 1-) Définitions des termes trajectoire et reférentielle (voir cours).
La dynamique : est l’étude des mouvements des corps en relation avec leurs causes.
2-) Les différents types de reférentiels sont : le reférentiel de Copernic ou héliocentrique, le reférentiel
Galiléen ou inertiel, le reférentiel terrestre et le reférentiel geocentrique.
3-) Enonçons :
a) Le principe d’inertie (voir cours)
b) Le théorème du centre d’inertie (voir cours)
c) Le principe des actions réciproques : Losqu’un solide (S) exerce sur un autre solide (S’) une force
−−→ −−→ −−→ −−→
Fs/s0 , au même instant le solide (S’) exerce sur le solide (S) une force Fs0 /s , Fs/s0 et Fs0 /s sont directement
opposées, ont même droite d’action et même valeur. Nous pouvons dont écrire :
−−→ −−→
Fs/s0 = −Fs0 /s
4-) Le principe d’inertie est applicable dans un reférentiel Galiléen.
Exercice 2 : On a v1 = 5 m/s, soit m la masse de la bille de Anne alors celle de la bille de Linda
est 3m.
A-1) Calculons la vitesse vg de la bille après le choc.
→− - Avant→−le choc :
P = 3mV1
- Après le choc :
−→ →
−
P 0 = (3m + m)Vg
- Conservation de la quantité de
→
− −
→0
mouvement
→
− P = →
− P
⇒ 3mV1 = 4mVg en projectant
cette égalité sur l’axe (xx’), on a :
3mV1 = 4mVG ⇒ VG = 3m V
4m 1
3
Donc VG = 4 V1
AN : VG = 3.75m/s.
→
−\ →
−
B-) 1-) L’angle (V1 , V2 ) = π2 donc il s’agit d’un choc parfaitement élastique.
2-) Calcul de V10 et V20 .
-−Avant le →
→ −choc :
P = 3mV1
- Après le choc :
−
→ −→ −
→
P 0 = 3mV10 + mV20
- Conservation de la quantité
de
− mouvement
→ −
→0 :
P = P→ − −
→ −
→
⇒ 3mV1 = 3mV10 + mV20
En projectant cette égalité sur
l’axe (xx’) et en simplifiant l’éga-
lité par la masse m, on ob-
tient
(xx0 ) 3V1 = 3V10 cos(30) + V20 cos(60)
(yy 0 ) 0 = 3V10 sin(30) − V20 sin(60)
( √
3 3 0
V1 + √12 V20 = 15
⇔ 2
3 0
⇔
2
V1 − 23 V20 = 0
0
V1 = 3.49
V20 = 4.28
Donc V10 = 3.49 m/s et V20 = 4.28
m/s .
Exercice 3 : 3.1-) Moment d’inertie de l’ensemble sachant que (∆) passe par l’un de ces sommets .
On a J∆ = JAB/∆ + JBC/∆ + JAC/∆
Or d’après le théorème de Huyghens (∆ passe par A)
• JAB/∆ = JAB + m(AG1 )2
1 2
= 12 ml2 + m( 2l )2 = 12 1
ml2 + ml4 = 31 ml2
• JAC/∆ = JAB/∆ = 13 ml2
• JBC/∆ = JBC + m(AG2 )2
Or dans le triangle ABG2 , on a : AG22 = AB 2 − BG21 ⇒
AG22 = l2 − ( 2l )2 = 43 l2 .
1
D’où JBC/∆ = 12 ml2 + m( 34 l2 ) = 56 ml2
d’où J∆ = JAB/∆ + JBC/∆ + JAC/∆ = 31 ml2 + 56 ml2 + 13 ml2 =
m Donc J∆ = 32 ml2
3 2
2
3.2-) Moment d’inertie de l’ensemble sachant que (∆) passe par le
milieu de l’un de ses côtés.
On a J∆0 = JAB/∆ + JBC/∆ + JAC/∆
Or d’après le théorème de Huyghens (on supposera que (∆) passe par le milieu de AB)
1
• JAB/∆ = 12 ml2
1
• JBC/∆ = JAC/∆ = JAC + m(G1 G2 )2 = 12 ml2 + m( 2l )2 = 31 ml2
d’où J∆0 = 121
ml2 + 13 ml2 + 13 ml2
Donc J∆0 = 43 ml2
3.3-) Moment d’inertie de l’ensemble sachant que (∆) passe par son centre de gravité G.
On a J∆00 = JAB/∆ + JBC/∆ + JAC/∆
Or d’après le théorème de huyghens.
1 2
JAB/∆ = JBC/∆ = JAC/∆ √
= 12 ml
√
+ m(GG1 )2
Or GG1 = 13 CG1 = 13 ( 23 l) = 63 l √
D’où J∆00 = 3JAB/∆ = 3( 12 1
ml2 + m( 63 l)2 )
Donc J∆00 = 21 ml2
Exercice 4 : La figure suivante illustre la situation, les boules sont préalablement supposées ponc-
tuels.
−→ −→ −−→ −→
⇒ (3m + 2m + m)OG = 3mOA + 2mOB + mOO
−→ →
− −−→ −→
Or OO
−→= 0 et OB
−→ = − OA−→
d’où 6mOG = 3mOA + 2m(−OA)
−→ −→
⇒ 6m− OG
→ = 1m−OA
→
Donc OG = 6 OA
Conclusion : OA = 2l d’où OG = 12 1
l donc le
1
point G est situer à 12 l du point O en allant vers le point
A.
On a maintenant (A) de rayon r = 51 l et (B) de rayon r’ =
1
6
l
NB : Dans la question 4.2), (A), (B) et (O) représentent respectivement la sphère de masse 3m, la
sphère de masse 2m et la tige de masse m.
4t − − − + + +
12t2 − 1 + + − − + +
2
4t − 1 + − − − − +
→
−a .→
−
v − + − + − +
√ √
* Pour t ∈ ] − ∞, −√12 [ ∪ ] − √63 , 0[ ∪ ] 63 , 12 [ →
−
a .→
−
v < 0 donc le mouvement est retardé.
1 3 3 1 →
− →
−
* Pour t ∈ ] − 2 , − 6 [ ∪ ]0, 6 [ ∪ ] 2 , +∞[ a . v > 0 donc le mouvement est accéléré.
2g
Exercice 6 : Déterminons a = 3
.
On remarquera que le disque éffectue à la fois un mouve-
ment de rotation et de translation, d’où l’utilisation du principe
(4).
- Système disque
- Reférentiel terrestre supposé galiléen
- Inventaire
→
− des forces :
* P : poids du disque
→
−
* T : tension du fil
-(Application du théorème du(centre d’inertie :
P −−→ →
− →
−
Fext = M − a→ G P + T = M− a→G (1)
P −−→ ⇔ →
− →
−
M∆ Fext = J∆ θ̈ M∆ ( P ) + M∆ ( T ) = J∆ θ̈
→
−
Projectons
(1) suivant i , on a :
P − T = maG
T.R = J∆ θ̈
Or P = mg, θ̈ = Ra et disque a pour moment d’inertie
1 2
J
∆ = 2 M R , on obtient :
Mg − T = M aG T = M g − M aG
⇔
T.R = 21 M R2 .( aRG ) T = 1
2
M aG
⇔ M g − M aG = 2 M aG ⇒ 2 aG = g ⇒ aG = 23 g
1 3
Donc aG = 32 g
Donc a = 1m/s2
N.B : Le principe de résolution étant maintenant un
acquis, nous utiliserons maintenant le cheminement ha-
bituel (c’est-à-dire sans énoncer les principes à chaque
étape) pour la résolution de ce genre de problème.
• θ̈ = f (M, J∆ , g, r, α).
0 gr sin α
D’après 8.3 θ̈ = TJ∆.r = T.r
J∆
= J∆
r2 + M
gr sin α
Donc θ̈ = J∆
r2 + M
8.5-) Trouvons le résultat 8.2) en utilisant le T.E.C
P −−→ →
− →
−
∆Ec = W Fext ⇒ Ecf − ECi = W ( P ) + W ( T )
⇒ 12 M V 2 = M gd sin α − T d
En dérivant cette égalité par rapport au temps, on obtient :
2
1
2
M d(Vdt ) = M g sin α d(d)
dt
− T D(d)dt
⇒ M.V.a = M g sin α − T.V ⇒ M a = M g sin α − T
T
Donc a = g sin α − M
• Retrouvons le résultat de 8.3) en utilisant le T.E.C
P −−→
∆Ec = W Fext ⇒ 12 J∆ θ̇2 = T r θ
En dérivant cette égalité par rapport au temps, on obtient :
2
1
J d(θ̇ ) = T r d(θ)
2 ∆ dt dt
⇒ J∆ θ̈θ̇ = T rθ̇
Donc θ̈ = f racT.rJ∆
8.6-) Application numérique
θ̈ = 2gr sinJα∆ = 9.8 ×2 sin(70) × 0.5
9 × 10−3
= 25.58rad/s2 .
r + M (0.5) + 0.5
1-) Carctéristiques cinématique d’un mouvement : Le mouvement d’un mobile est carctérisé
par : sa trajectoire, son vecteur position, son vecteur vitesse, son vecteur accélération.
2.1-) Définition : Un mobile éffectue un mouvement rectiligne lorsque sa trajectoire est une droite.
Les vecteurs position, vitesse et accélération d’un mobile en mouvement de translation rectiligne sont
tous portés par la trajectoire.
Un mouvement rectiligne est dit uniforme lorsque son vecteur vitesse est constant en sens, en direction
et en intensité à chaque instant. Nous avons V = Cte = dx dt
.
Les équations horaires caractéristiques de ce mouvement sont :
-L’accélération : a = 0.
-La vitesse à un instant t : v = Vo .
-La position à un instant t : x(t) = v0 t + xo ou xo est la distance séparant notre mobile de l’origine
à des temps d’origine t = 0 ie x(t = 0) = xo
32
CHAPITRE 3. APPLICATION DES LOIS DE NEWTON A L’ETUDE DE QUELQUES MOUVEMENTS DANS UN
CHAMPS UNIFORME
NB : La chutte libre est le mouvement d’un corps soumis à la seule action de son poids, donc c’est
le mouvement de chutte dans le vide.
C-) Cas général : G est le centre d’inertie d’un projectil de masse m, soumis uniquement à son
poids.
→
−
D’après la deuxième lois de Newton P = m− a→ −
→ →
−
G , soit aG = g .
1-) Description :
→
− → − → −
-→−
vo est dans le plan (O, i , j , k )
- G est en O à t = 0s
2-)
Accélération,Vitesse, position :
ẍ = 0 ẋ = vo cos α = Cte x = vo cos αt
−
→ −
→ −→ −g 2
aG ÿ = −g , VG ẏ = −gt + vo sin α , OG y =
2
t + vo sin α
z̈ = 0 ż = 0 z = 0
3-) Equation de la trajectoire :
y = 2v2 −g 2 x
2
+ x tan α
o cos α
Cette équation est de la forme y = ax2 + bx est celle d’une "parabole" d’axe vertical situer dans le
plan de tir.
-La flèche qui est l’altitude maximale atteinte par G au dessus du point de lancement.
2 2 2α
À cette altitude VG = 0 ; soit t = V0 sin
g
α
; YF = Vo sin
2g
Vo sin α cos α Vo2 sin 2α
L’abscisse correspondante est xF = g
= 2g
car 2 sin α cos α = sin 2(α)
-La portée : qui est la distance entre le point de lancement O et le point d’impact sur le plan hori-
2
zontal. elle est donnée par la relation xP = 2xF = Vo sin(2α)
g
Remarque : • Pour une vitesse initiale donnée, xp est maximale pour sin(2α) = 1 ; soit α = π4 rad
2
Ainsi xpmax = vgo
• Pour xp < xpmax , pour un angle de tir α inconnu, xp est maximal pour sin(2α) = gx vo2
p
. Cette
π
équation admet deux solutions α1 et α2 telles que 2α2 = π − 2α1 ; soit α2 = 2 − α1
par conséquent, deux angles de tir sont possibles pour obtenir une même portée horizontale.
a) Description :
→
− →
−
• V 0 // E .
→
− →
−
• V 0 suit l’axe i
• G est en O →−à t=0s→− →
−
On sait que F = q E , d’où pour q>0 F est de même sens
→
−
que E et pour q<0, ils sont de sens opposés (celui-ci n’est pas
représenter sur la figure)
b) Accélération, Vitesse, Position :
ẍ = − q E ẋ = −( q E)t + V0 1 q 2
−→ x = − 2 ( m E)t + V0 t
m m
→
−
a G ÿ = 0 →
−
v G ẏ = 0 OG y = 0
z̈ = 0 ż = 0 z=0
qE 2
c) Equation horaire : x = − 2m t + V0 t
y=0, z=0 et x6= 0 donc le mouvement s’éffectue sur un seul axe (l’axe (ox)) et accélération aG = ax =
Cte 6= 0 donc le mouvement de la particule est rectiligne uniformément varié.
a) Description :
→
− →
− → −
• V 0 ⊥ E • V 0 suit l’axe (ox) • G est en O à t=0s.
Nous travaillerons avec une charge q>0.
x = V0 t
−→
OG y = 21 qE
m
.x2
z=0
qE 2
c) Equation de la trajectoire : y = 2mV 2 .x
0
Cette équation est de la forme y = ax2 c’est celle d’une "parabole" d’axe vertical situer dans le plan
→
−
(oxy) de sommet O et est tangente au vecteur initial V 0 .
→
− qEl
- Vitesse à sa sortie en S : Au point S, nous avons xS = l, tS = Vl0 d’où V S (V0 , 0, mV 0
)
q
qEl 2
Sa valeur est VS = V02 + ( mV 0
) (enm.s−1 )
→
−
- Déviation angulaire : est l’angle θ entre les directions des vecteurs vitesses à l’entrée V 0 et à la sortie
→
−
V S du champ. Elle peut être calculée de deux façons différentes.
dz qE |U | qEl q|U |l
tan(θ) = ( dx )xS =l = − mV 2 l or E = d Donc tan(θ) = mV 2 = mV 2 d
0 0 0
- Déflexion électrique : c’est la distance O1 M = Y , pour la calculer, il faut connaı̂tre la proprieté de la
→
−
particule : la tangente en S à la parabole coupe l’axe (o, i ) en N milieu de OO0 par conséquent l’angle
SN
\ O0 = θ et tan(θ) = OO11M N
= OY1 N .
qEl qEl(D−l/2)
Soit O1 M = Y = O2 N × tan θ avec tan θ = mV02
et O1 N = D − l/2, d’où Y = mV02
En posant E = Ud , on obtient : Y = ql(D−l/2)
dmV02
U
qui est de la forme Y = kU. La déflexion électrique est proportionnelle à la tension U ; c’est une pro-
priètè fondamentale qui explique le fonctionnement de l’oscilloscope électrique.
PRINCIPE
Il nous sera demandé le plus souvent d’établir l’équation de la trajectoire d’un mobile, le principe
est le suivant :
1-) Mentionner notre système étudié, choisir le reférentiel approprié pour le système (généralement
terrestre supposé galiléen pour l’étude des mobiles sur la planète terre) et un repère d’étude (celui-ci
sera généralement donné dans les éxercices).
2-) Déterminer les valeurs des composantes de l’accélération par l’utilisation du T.C.I et en projectant
notre égalité vectorielle suivant les axes.
3-) Déterminer les valeurs des composantes du vecteur vitesse initiale par projection de celui-ci sui-
vant les axes. Dans le cas où le point d’application de notre vecteur vitesse initial ne coincide pas
avec l’origine du repère donné dans l’éxercice, déplacer celui-ci et le placer à l’origine et exprimer ses
composantes simplement par projection sur les axes.
NB : Le déplacement du vecteur vitesse initial dans le cas ci se ferra au "brouillon", car cette méthode
permet juste de vous simplifier le travail.
4-) L’accélération et la vitesse initiale trouvées pour chaque axe, utiliser la formule V = at + Vo
pour déterminer la vitesse du mobil à un instant t quelconque.
5-) Utiliser en suite la formule x(t) = 12 at2 + vo t + xo pour déterminer les composantes du vecteur
position sur les axes à un instant t. xo représente ici la position du point d’application du vecteur
→
−
vitesse Vo à l’instant t = 0 par rapport à l’origine de notre repère.
6-) Déterminons finalement son équation de la trajectoire en créant une relation entre les positions des
deux axes ; en tirant la variable de temps (t) dans l’une des équation et en remplaçant sa valeur dans
la seconde équation.
Nous établirons l’équation de la trajectoire d’un mobile dans plusieur cas de repère différent dans
l’exercice 1.
7-) Au point F de la figure 1, on a les caractéristiques suivantes :
−
→ −→
a) La vitesse vF est horizontale, on a donc VF (Vo cos(α), 0) d’où kVF k = VF = Vo cos(α)
b) xF annule la dérivée de l’équation de la trajectoire, ceci nous permet de calculer certaines variables
(angle α, la vitesse initiale Vo , etc...), nous pouvons aussi écrire les coordonées de ce poin F en fonction
de Vo , α et g(voire cours) et faire un lien entre celles-ci (en faisant un rapport) puis tirer la valeur
inconnue de l’angle α. Cette méthode s’applique lorsqu’on a les coordonnées du point F (voire exercice
7) ; mais la méthode (1) étant plus générale, il vaut mieux utiliser l’équation Y 0 (xp ) = 0 et tire la
variable cherchée dans celle-ci.
EXERCICES
→
− → − −−→
Exercice 1** : Ecrire dans le plan (O, i , j ), les vecteurs positions OM (t) puis les équations des
trajectoires des chutes paraboliques d’un objet supposé ponctuel dans les cas (1), (2) et (3) (poussés
d’archimède et frottement négligé ; les angles ne sont pas orientés a>0, b>0).
Exercice 2** : Un électron pénètre en O entre les plaques verticales d’un condensateur plan comme
l’indique la figure ci-contre.
On donne UAB = 103 V , Vo = 106 m/s, d = 20cm (distance des
plaques).
2.1-) Calculer et représenter le poids de l’électron en M.
2.2-) Représenter le vecteur champs électrique entre les plaques du
condensateur. Calculer et représenter la force électrique qui agis sur l’élec-
tron au point M. Comparer cette force au poids de l’électron et conclure.
2.3-) Déterminer la nature du mouvement de l’electron et la valeur de
son accélération.
2.4-) Calculer la valeur Vs de la vitesse de l’électron à sa sortie du conden-
sateur.
2.5-) Un autre électron entre en C avec une vitesse égale à Vo et de sens
−−→ →
− → −
descendant. Etablir OM dans le repère (O, i , j ) sachant que son poids
est négligeable.
Données e = −1.6 × 10−19 C , me = 9.1 × 10−31 Kg , g = 9.8m/s2
Exercice 3** :
Un mobile de masse m parcourt un trajet ABC
sans vitesse initiale mA comme indique le schéma
ci-contre, les forces de frottement serons négligées
sur le tronçons AB. α = 30o , m = 500g AB =
10m.
3.1-) Faire sur un schéma le bilan des forces exté-
rieures appliquées au mobile sur le tronçon AB.
3.2-) Enoncer la deuxième loi de Newton.
3.3-) Déterminer l’accélération du mobile sur le
tronçon AB et en déduire la nature du mouvement.
3.4-) Ecrire l’équation horaire de son mouvement
dans un repère d’origine A diriger de A vers B et en déduire le temps mis pour arrivé en B puis la
vitesse au point B.
3.5-) Le mobile est à présent soumis sur le tronçons BC à une force de fronttement d’intensité constante
f = 0.49N
3.5.1-) Faire à nouveau le bilan des forces sur le mobile à partir d’un
schéma.
3.5.2-) Déterminer la distance d que parcourt ce mobile sur BC avant de s’arrê-
ter.
3.5.4-) Que faut-il pour le mobile obéis au principe d’inertie sur BC.
Exercice 4** : Le document ci-contre donne les positions à des intervalles de temps égaux
de durée θ = 20ms du centre d’inertie G d’un mobile tombant en chutte libre sans vitesse
initiale (d’un point G representé)
4.1-) Démonter que la vitesse moyenne de G entre les dates t + θ et t − θ est égale à la
vitesse à l’instant t.
4.2-) Utiliser la propriété précédente pour déterminer les valeurs de la vi-
tesse V aux points enregistrés. Tracer le graphe de V en fonction de t
et en déduire la valeur g de la pente. On donne VG1 = 200 ×
−3
10 m/s.
4.3-) Démontrer que les espaces parcourus pendant les intervalles de temps suc-
cessifs de même durée θ croissent en progression arithmétique de raison g ×
θ2 .
Exercice 5** : Un projectile de masse m est représenté par les coordonnées de son centre d’inertie
→
− → − → −
G(x(t), y(t), z(t)) dans le repère (O, i , j , k ) lié à un reférentiel terrestre supposé galiléen (l’expé-
→
−
rience ne durant que quelques secondes). Le vecteur j est vertical ascendant. Les forces de frottements
et la poussée d’Archimède sont négligés.
→
− →− →
− −
A t=0s, G se trouve en O animé d’une vitesse → −
vo (→
−
vo ∈ (O, i , j ) et ( i , →
vo )=α avec 0≤ α ≤ π2 ).
L’objet décrit une trajectoire que l’on souhaite étudier.
1-) Appliquer la deuxième lois de Newton au système formé
par le projectile (pour t≥0s)
→
− → − −→
2-) En déduire O , V et OG (detailler leurs coordonnées).
3-) Démontrer que le moment est plan et donner l’équation
de sa trajectoire dans ce plan. Quel type de trajectoire es-ce ?
4-) Soit P le point défini par le schéma ci-dessus
a) Quel relation caractérise P (valeurs particulière d’un de ses
paramètres) ?
−→ → − − →
→ −
b) Exprimer tp (date du passage en P), OP , Vp et ( i , Vp ).
c) Comparer → −
vo et →
−
vp
→
−
d) vo étant fixer comment choisir α pour avoir xp maximal.
e) calculer xp pour α et ( π2 − α). Représenter l’allure des deux
trajectoires.
5-) Soit F définie par le schéma ci-dessus
a) Quel relation caractérise F (valeur particulière d’un de ses paramètre) ?
−→ −
b) Exprimer tF (date du passage en F), OF et → vp .
c) vo étant fixer, comment choisir α pour avoir YF maximal ?
d) Comparer tF et tp , xF et xP .
6-) Caractérisé le mouvement avant puis après F.
7-) Application numérique, calculer la flèche et la portée et préciser si le point A(0.5, 0.67, 0.00) ap-
partient ou non à la trajectoire.
Données : m=2Kg, vo = 5m/s, α = 60o , g = 9.81m/s2
8-) Que deviendrait les réponses à toutes ces questions pour un projectile de masse différente ?
Exercice 6* : Dans une immense plaine, une armé décide de bombarder les premières tranchés
énnemis. Les obus ont une vitesse de 200m/s à la sortie du cannon.
En négligeant les frottement de l’air, durée à quelle distance de l’ennemi l’artillerie doit-elle se placer
en théorie.
Exercice 8** : Deux plaques métalliques carrées (notées A et B), de coté l sont placées horizonta-
lement et parallèlement l’une à l’autre.
Dans une enceinte ou reigne un vide poussé. La distance entre les deux plaques est notée d.
Un faisceau de protons homocinétiques pénètre, entre les plaques A et B , au point O avec un vecteur
vitesse initiale Vo horizontal. Le poids des particules a un éffet négligeable sur leurs mouvement. Leur
charge est notée q , leur masse est m.
8.1-) Donner la direction et le sens du vecteur champs électrique créér entre les deux plaques pour que
le faisceau de protons homocinétiques soit dévié vers le haut (point S de la figure).
8.2-) Déterminer alors le signe de la tension
UAB établie entre les plaques A et B.
8.3-) Donner l’expression du champs électrique E
en fonction de UAB et de d.
8.4-) La trajectoire d’un proton entre O et S se
→
− →−
trouve dans le plan contenant le repère (O, i , j ).
Etablir dans ce repère l’équation de la trajectoire.
Quelle est la nature de la trajectoire ?
8.5-) Montrer que la déviation Ys à la sortie des
plaques (A,B) est de la forme Ys = K|UAB |, K
étant une constante. La longueur des plaques est
notée l.
8.6-) Montrer que la déplacement OP du spot sur
l’écran est proportionnel à la tension UAB . La dis-
tance de l’écran au milieu des plaques est notées
D.
NB : On rappel que la tangente à la trajectoire à la sortie des plaques (A,B) coupe l’axe en un point
I situé à une distance 2l de O.
Exercice 9*** : Un athlète lance le poids (de centre d’inertie G) avec une vitesse initiale dans le
plan (oxz). (schéma ci-contre). on néglige les frotement et la poussée d’Archimède.
A t=0s G est en A
9.1-) Appliquer la deuxième lois de Newton au système constitué du poids et en déduire → −a =− a→
G , le
vecteur accélération du centre d’inertie du poids.
9.2-) Montrer que le mouvement est plan.
−→
9.3-) En déduire → −
vo = → −v , le vecteur vitesse de G et OG, le vecteur position de G ; puis donner
l’équation de sa trajectoire.
Exercice 10*** :
Un petit chariot est animé d’un mouvement de translation
suivant la ligne de plus grande pente d’un plan incliné d’un
angle α sur le plan horizontal.On choisit α = 10o . Lâché sans
vitesse initiale, le chariot parcour la distance x pendant un
temps t. Deux contacts (1) et (2), reliés à un chronomètre élec-
trique permettant de mesurer le temps (voir figure ci-contre).
On donne à x différentes valeurs et on note les valeurs corres-
pondantes de t, on a le tableau ci-dessous :
x(m) 0.40 0.60 0.80 1.00 1.20 1.40
t(s) 0.73 0.89 1.03 1.15 1.26 1.37
10.1-) Complété le tableau ci-dessus en calculant pour chaque
point de mesure t2 puis tracer la courbe x = f (t2 ).
On prendra pour échelles en abscisses 1cm pour 0.1s et en ordonnées 1cm pour 0.1m. En déduire la
nature du mouvement du chariot.
10.2-) Calculer la valeur expérimentale de l’accélération de ce mouvement.
10.3-) a-) En supposant les frottements négligeables, calculer la valeur théorique at de l’accélération.
b-) Expliquer l’écart entre les deux valeurs de l’accélération.
→
−
c-) En que les forces de frottements du plan sur le chariot sont équivalent à une force unique f .
Calculer son intencité f.
10.4-) Le Système chariot-Terre est-il conservatif ? Pourquoi ? Montrer sur cet exemple que la variation
de l’energie mécanique totale d’un système matériel entre deux instants t1 et t2 est égale à la somme
des travaux des forces non conservatives qui s’exercent sur ce système entre ces deux instants.
On donne g = 9.8m/s2 , masse du chariot m=200g.
SOLUTIONS
Exercice 1 : • Equation de la trajectoire dans le cas (1) :
- Système étudier : objet de masse m
- Reférentiel : terrestre supposé galiléen
→
− → −
- Repère (O, i , j )
→
−
- Inventaire des forces : P : poids de l’objet
P −−−→
- Application du T.C.I F ext = m−a→
G
→
−
⇔ P = maG ⇔ m g = maG ⇔ g = −
−
→ →
− −
→ →
− a→G.
Parprojection
suivant
lesaxes, on obtient :
− ax O ax = 0
a→G =→ −g ⇔ -Vecteur vitesse initial. en déplaçant vo (au brouillon) à
ay −g ay = −g
l’origine
O et par projection suivant les axes, on obtient :
→
− V = Vo cos α
vo ox
-Vecteur vitesse à l’instant t. On applique juste la formule V = at + Vo sur
Voy = Vo sin α
chaque
axes
Vx = ax t + Vox Vx = Vo cos α −−→
Vy = ay t + Voy ⇔
Vy = −gt + Vo sin α - Vecteur position OM à un instant t :
Appliquer
juste la formule x = 12 at2 + Vo t + xo
x(t) = 1 ax t2 + Vox t + xox −−→ xox = a
2 or OMo
y(t) = 1 ay t2 + Voy t + xoy xoy = b
2
−−→ x(t) = Vo cos α + a (1)
OMo
y(t) = − 21 gt2 + Vo t sin α + b(2)
→
−
Or a et b représente les coordonnées du point d’application du vecteur vitesse initial (Vo ). .
- Equation de la trajectoire : On tire le temps (t) dans l’équation la plus simple qui es ici (1) et on
remplace sa valeur dans (2).
(1) ⇔ x = Vo t cos α + a ⇔ t = Vox−a cos α
(3)
1
(3) dans (2) nous donne y = − 2 g( Vo cos α )2 + Vo sin α( Vox−a
x−a
cos α
)+b
g 2
Donc y = − 2V 2 cos2 α (x − a) + (x − a)tanα + b
o
• Equation de la trajectoire dans le cas (b)
-Système étudier : Objet de masse m.
-Reférentiel : terrestre supposé galiléen
→
− → −
-Repère : (O, i , j )
→
−
-Inventaire des forces : P : poids de l’objet
-Application du T.C.I
P −−−→ →
− → → −
F ext = m− a→
G ⇔ P = maG ⇔ aG = P
−
→ −
en projectant
surles axes
on obtient :
ax 0 ax = 0 →
−
aG = g ⇔ - Vecteur vitesse initial : En déplaçant Vo (au brouillon) à
ay g ay = g
l’origine
O et par projection suivant les axes on obtient :
→
− Vox = Vo sin α
Vo - Vecteur vitesse à un instant quelconque t : on utilise la formule V = at + Vo
V oy = −V o cos α
→
− Vx = ax t + Vox →
− Vx = Vo sin α −−→
V ⇔ V - Vecteur position OM à un instant t : on utilise
Vy = ay t + Voy Vy = gt − Vo cos α
1 2
la formule
x(t) = 2
at + Vo t + x o sur chaque axe et on obtient :
1
−−→ x(t) = 2 ax t + Vox t + xox
2 −−→ xox = a −−→ x(t) = Vo sin αt − a (1)
OM or OMo On a donc OM
y(t) = 12 ay t2 + Voy t + xoy yoy = b y(t) = 21 gt2 − Vo cos αt + b(2)
Remarque : xox = −a car est situer dans le sens négatif de l’axe des abscisses.
- Equation de la trajectoire
(1) ⇔ t = Vox+a
sin α
(3)
(3) dans (2) nous donne Y = 21 g( Vox+a sin α
)2 − Vo cos α( Vox+a
sin α
)+b
g 2 1
Donc Y = 2V 2 sin2 α (x + a) − tan α (x + a) + b
o
F Equation de la trajectoire dans le cas (3)
Toutes les premières
lignes
sont
pareilles
−
→ a x →
− g ax = g
- Accélération aG = g ⇔ -Vecteur vitesse initial :
a y 0 ay = 0
−→ V = −Vo cos alpha →
− V = −Vo cos α
VG ox ⇔ Vo ox - Vecteur vitese à un instant quelconque
Voy = Vo sin α Voy = Vo sin α
t :
→
− Vx = gt − Vo cos α −−→ x(t) = 21 gt2 − Vo cos αt + b (1) −−→ xox =
V -vecteur position : OM car OMo
Vy = Vo sin α y(t) = Vo sin αt + a (2) xoy =
→
−
Remarque : Vox = −Vo cos α (il est de signe négatif car la projection de Vo sur l’axe des abscisses
après son déplacement à l’origine touche le coté négatif de l’axe)
Dans (2), on a t = Voy−a sin α
(3)
→
− Vox = Vo
Vo - Vecteur vitesse à un instant t quelconque
Voy = 0
→
− Vx = −Vo
V eE - Vecteur position à un instant t quelconque
Vy = (m e
)t
l
−−→ x(t) = 2
− Vo t
OM avec l=longueur commune des plaque A et B.
y(t) = 2 ( me )t + d2
1 eE 2
→
− →
− →
−
Or W ( P ) = W ( R ) = 0 (car les droites d’action de P
→
−
et de R sont orthogonales au déplacement).
on a donc − 21 mVB2 = −f.d (car V=0)
mV 2 2
d’ou d = 2fB AN : d = 0.5×(9.8)
2×0.49
= 49
Donc d = 49m
3.5.4-) Il faut annuler la valeur des forces de frottements.
Exercice 4 : 4.1-) On sait que la vitesse d’un mobile à un instant θ’ quelconque est donner par
V = aθ0 + Vo , d’ou pour les instant θ10 = t + θ et θ20 = t − θ, on a :
Vθ0 −Vθ0
Vθ10 = a(t + θ) + Vo et Vθ20 = a(t − θ) + Vo , d’ou Vmoy = 1 2 2 = at+aθ+Vo +at−aθ+V
2
o
= 2(at+V
2
o)
⇔ Vmoy =
at + Vo
qui est bien la vitesse à un instant t.
4.2-) Determinons V au point considérer sur le schéma.
V +V
D’après ce qui précède, on a (t−θ) 2 (t+θ) = Vt
en déduit que la différence V(t+θ) − V(t−θ) est égale à une constante K, d’ou
On
V(t−θ) + V(t+θ) = 2Vt
⇔ fboxV(t+θ) = Vt + K2 (1) Pour t=0s, on a : V0+θ = V0 + k2 ⇔ VG1 = VG0 + k2
V(t+θ) − V(t−θ) = K
⇔ k = 2(VG1 − VG0 ) Or le solide est laché au point G0 sans vitesse initiale ⇒ VG0 = 0m.s−1 d’où
k = 2VG1 .
On en déduit d’après la relation (1) que :
• VG2 = VG1 + k/2 = VG1 + 2VG1 /2 = 2VG1 =
400 × 10−3 m/s
• VG3 = 3VG1 = 600 × 10−3 m/s • VG4 = 4VG1 =
800 × 10−3 m/s
• VG5 = 5VG1 = 1000 × 10−3 m/s
• VG6 = 6VG1 = 1200 × 10−3 m/s
- Traçons le graphe V=f(t). (Voir coure ci-contre)
t(ms) 0 20 40 60 80 100 120
V(m/s) 0 0,2 0,4 0,6 0,80 1 1,2
• Déduisons en la valeur de g.
On a : V=gt d’où g=tan(θ) = ∆V δt
180,2 2
A.N : g = (100−20)×10 −3 Donc g=10m/s
4-3) • Démontrons tout d’abord la propriété pour
un mouvement rectiligne uniformement varié d’ac-
célération a.
En considérant des intervalles de temps successif égaux θ à partir de l’instant t1 , exprimons les abscisses
x1 , x2 , . . . xn respectivement aux instants t1 , t1 + θ, t1 + θ, t1 + 2θ . . . t1 + (n − 1)θ.
x1 = 21 at21 + Vo t1 + xo x2 = 21 a(t1 + θ)2 + Vo (t1 + θ) + xo = 12 at21 + at1 θ + 21 aθ2 + Vo t1 + Vo θ + xo
x3 = 21 (t1 + 2θ)2 + Vo (t1 + 2θ) + Vo = 21 at21 + 2at1 θ + 2aθ2 + Vo t1 + 2Vo θ + xo
x4 = 21 (t1 + 3θ)2 + Vo (t1 + 3θ) + xo = 12 at1 + 3at1 θ + 29 aθ2 + Vo t1 + 3Vo θ + xo
.
.
.
xn = 21 a(t1 + (n − 1)θ)2 + Vo (t1 + (n − 1)θ) + xo
l’espace parcourut pendant le premier intervalle de temps
e1 = x1 − x2 = 12 aθ2 + at1 θ + Vo θ
L’espace parcourut pendant le deuxième intervalle de temps :
e2 = x3 − x2 = 23 aθ2 + at1 θ + Vo θ
⇒ e3 = x4 − x3 = 25 aθ2 + at1 θ + Vo θ
.
.
.
en = xn+1 − xn = 2n−1 2
aθ2 + at1 θ + Vo θ
P −−→
Exercice 5 : 5.1-) Fext = m− a→
G
m →
−g = m −
→
a −
→ → − →
− −
→
5.2-)
On en déduit G c’est à dire aG = g , en notant a au lieu de aG pour alléger l’écriture :
ẍ = 0 ẋ = cte
→
−
− ÿ = −g puis en intégrant V ẏ = −gt + cte
→
z̈ = 0 ż = cte
Vo cos α ẋ = Vo cos α
→
− →
− →
−
Or V (t = 0) = Vo Vo sin α d’où V ẏ = Vo sin α
0 ż = 0
x = Vo cos αt + cte
−→
On integre à nouveau : OG y = − 21 gt2 + Vo sin αt + cte
z = cte
0 x = Vo cos αt
−→ →
− −→
Or OG(t = 0) = 0 0 soit OG y = − 21 gt2 + Vo sin αt
0 z = 0
En résumé :
ẍ = 0 ẋ = Vo cos α(1) x = Vo cos αt(4)
→
− →
− →
−
a ÿ = −g 0 ẏ = −gt + Vo sin α(2) 0 y = − 21 gt2 + Vo sin αt(5) 5.3-) L’égalité (6)
z̈ = 0 ż = 0(3) z = 0(6)
→
− →−
indique que le mouvement se déroule dans le plan (O, i , j ), donc il est plan.
x →
− → −
(4) donne t = Vo cos α
et en remplaçant dans (5), on obtient l’équation de la trajectoire dans (O, i , j )
y = 2V 2−g 2
2 x + tan α.x
o cos α
* Cette équation est de la forme y = ax2 + bx qui est l’équation d’une parabole.
Donc la trajectoire est parabolique.
5.4-) a-) Yp = 0 (P est l’altitude de l’origine O)
2
d-) xp = Vgo sin(2α) sera maximale (Vo et g étant fixer) si sin(2α) est maximale, soit sin(2α) = 1.
Comme 0 ≤≤ π2 , alor 0 ≤ 2α ≤ π, d’où 2α = π2
Donc α = π4 = 45o
2 2 2
e-) xp (pour π2 − α)= Vgo sin(2( π2 − α)) = Vgo sin(π − 2α) = Vgo sin(2α) = xp (pourα)
Conclusion : Si l’on envoi le projectil avec un angle α ou ( π2 − α), il retombe au même point P (Vo ayant
la même valeur).
5.5-) a-) Y˙F = 0 (en F le projectile arrête de monter et commence à descendre).
b-) Avec (a), on obtient
0 = −gtF + Vo sin α soit tp = Vgo sin α
X = V02 sin(2α)
Ẋ = Vo cos α
F
−→ −→
V
2g
2 → ˙p
−
pn remplace alors OG = OF YF = o sin (α) et on a, d’après la question a) : VF Yp = 0
2
2g
ZF = 0 Żp = 0
2
c-) YF = Vgo sin α est maximale (Vo et g étant fixées)
donc sin2 α est maximal ; soit sin2 α = 1 et sin α = 1 or 0 ≤ π2
Pour envoyer un objet le plus haut possible, il faut le lancer à la verticale.
d-) Xp 2XF (symétrie de la parabole)
tp = 2tF (la parabole est parcourue de façon symétrique).
5.6-) Pour démontrer que le mouvement est "retardé en montant", puis "accéléré en descendant".
→
−
Etudier le signe de → −
a . V (voir chapitre 2 partie 3)
→
− →
−
a . V = g 2 t − gVo sin α = g 2 (t − Vo sin
g
α
) = g 2 (t − tF )
→
−
Le mouvement est accéléré si → −
a . V > 0, soit t > t
F
-Si t < tF , le mouvement est retardé
-Si t > tF , le mouvement est acceléré
52
5.7-) Xp = 9.8 × sin2 (120) = 2.21m
52
Yp = 2×9.81 × sin2 (60) = 0.96m
g 2 9.81 2
Y (XA ) = − 2V 2 cos 2 α VA + tan α.XA = − 2×52 ×cos2 (60) × 0.5 + tan 60 × 5 ≈ 0.67m = YA et ZA = 0, donc
o
A appartient à la trajectoire.
5.8-) Tout ces résultats sont indépendant de la masse (Si l’on néglige les frottements). Mais communi-
quer une vitesse Vo à une masse de 1g ne demande évidemment pas le même éffort que de communiquer
la même vitesse à une masse d’une tonne.
Ensuite, une fois Vo atteinte pour α fixé, les mouvements sont identiques.
Exercice 6 : En (terrain plat), on utilise la formule classique de la portée. L’artillerie doit être la
plus éloigné possible des énnemis (c’est la guerre !), donc l’angle de tir est celui qui donne la portée
maximale l’angle est donc 45o .
L’artillerie se déplace (en théorie) face aux premières lignes énnemis, la distance :
2 2
Xp = Vo sin(2α)
g
= 2009.8×1 = 4081m
Donc Xp ≈ 4.1Km
Exercice 7 : Si la vitesse est horizontale en C alors, C est le sommet de la parabole (ou point F)
2 2 2 (α)
Donc Xc = Vo sin(2α)
2g
et Yc = Vo sin
2g
or X = AB et Yc = BC = OA, d’ou
( 2c q
Vo 2gAB
sin(2α) = AB (1) Vo = (1)
2g
Vo2
2 sin 2 (α)
sin(2α)
(2)
avec tan(α) = 2(BC−OA)
AB
⇔ α=
2g
sin (α) = BC − OA (2)
sin(2α)
= BC−OA
AB (1)
tan−1 ( 2(BC−OA)
AB
) puis Vo = 2gAB
sin(2α) q
AN : α = tan−1 ( 2(6−3)
20
) 2×9.8×20
= 16.7 et V o = sin(2×16.7) = 26.7m/s (Vo ≈ 96Km/h).
p 2 p
On en déduit Vc = Vxc + Vy2c = Vx2c + 02 = |Vxc | = Vo cos α car Vx = cte d’après les équations du
mouvement et Vyc = 0 car la vitesse est horizontal en C, on trouve
Vc = Vo cos α AN : Vc = 26.7 × cos(16.7) ≈ 25.6m/s
Exercice 8 :
8.1-) On sait que le proton à une charge
positive, celui-ci monte vers la plaque A si
celle-ci est de signe négatif (car deux corps
de signe de charge opposés s’attire d’où le
schéma)
- Direction : verticale ; - sens : ascendant ou
de la plaque B vers la plaque A.
8.2-) On sait que UAB = VA − VB < 0 , car
VA < 0 et VB > 0 , donc UAB est de signe
négatif.
8.3-) Exprimons E en fonction de UAB et de
d
E = UAB d
8.4-) Equation de la trajectoire d’un proton.
- Système etudier : faisceau de proton
- Reférentiel : de laboratoire supposé galiléen
→
− → −
- Repère d’étude (O, i , j )
→
−
- Inventaire des forces : F : force électrique
- Application du T.C.I
P −−→ −
→ →
− −
→ →
− −
→ −
→ q →
−
F ext = maG ⇔ F =maG ⇔ q E = maG ⇔ aG = m E .
− ax = 0 →
− Vox = Vo →
− Vx = Vo
a→ q Vo V
G
Vy = ( mq E)t
ay = m
E Voy = 0
X(t) = Vo t (1)
→
− qE 2 Dans (1), on a : t = Vxo (3)
Y (t) = 2m t (2)
qE x 2
(3) dans (2) nous donne : Y = 2m ( Vo )
qE
Donc Y = 2mVo2
x2
• Cette équation est de la forme y = ax2 + b (équation d’une parabole) ; Donc la trajectoire est une
parabole.
8.5-) Montrons que Ys = K|UAB | avec k = cte.
qE 2
Le point S a pour coordonnées S(l, Ys ) en remplaçant dans l’équation de la trajectoire Ys = 2mVo2
l or
|UAB |
E= d
, on obtient la déviation
ql 2
Ys = 2mdV 2 |UAB | = K|UAB |
o
8.6-) En utilisant
la propriété de Thales dans le triangle IPD ; on obtient :
ISx SSx ISx = 2l , IO0 = D
= or →
−
IO 0 PO 0
SSx = Ys , P O0 = OP
0 ×SS
D’ou OP = IOIS x
x
= D×Y
l
s
Donc OP = 2D l
Ys avec Ys = K|UAB |
Exercice 9
P −−−→ →
− →
− O
9.1-) F ext = m a ⇔ a
−g
9.2-) Voir exercice 5 (question 3), pour plus de détails
ẍ = 0 ẋ = cte
→
− →
− →
− 0 →
−
9.3-) a = g donc a ÿ = 0 d ou V ẏ = cte
z̈ = −g ż = −gt + cte
Vo cos α x = Vo cos α
→
− →
−
Or V (t = 0) 0 donc V y = 0
Vo sin α z = −gt + Vo sin α
−→ x = Vo cos αt + cte
0
D ou OG y = cte
z = − g t2 + Vo sin αt + cte
2
a x = Vo cos αt + a (1)
−→ −→ −→
Or OG(t = 0) = OA 0 donc OG y = 0 y = 0, donc la trajectoire est
b z = − 1 gt2 + Vo sin αt + b (2)
2
dans le plan (Oxz)
Dans (1), on a : t = Vox−a cos α
(3)
(3) dans (2) nous donne
g 2
z = − 2V 2 cos 2 α (x − a) + tan α(x − a) + b (4)
o
9.5) a-) d ne dépend de Vo que par des fonctions croissantes (Vo , Vo2 , ....), d devant être le plus
grand possible, il en est de même pour Vo (logique !). q
2
b) On peut factoriser par Vo . sin α pour simplifier d = Vo cosgα sin α (1 + 1 + V 22gb2 ) + a
o sin α
q
132
d = 9.81 × cos α sin α(1 + 1 + 2×9.81×2.1
2 2 ) + 0.60
q 13 ×sin α
0.244
⇔ d = 17.2 cos α sin α(1 + 1 + sin 2 α ) + 0.60
c) α = 45 (voir exercice 5)
d) d(α = 45) ≈ 19.9m et d(α = 41) ≈ 19.8m l’optimisation de d se fait en fonction de α (calculs fas-
tidieux), mais le gain est minime. Il conviendrait plustôt d’optimiser a, b, Vo ou bien de tenir compte
des frottements.
e) pour a=b=0 , on ap:
d = Vo cos
g
α
(Vo sin α + Vo2 sin2 α + 0)
= Vo cos
g
α
(Vo sin α + Vo sin α)
Vo cos α Vo2 Vo2 sin 2α
= g
(2Vo sin α) = g
(2 sin α cos α) = g
Vo2 sin 2α
on a bien d = xp = g
Exercice 10 :
x(cm) 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20 1,400
10.1-) 2 2
t (s ) 0,53 0,79 1,06 1,32 1,58 1,87
On remarque que la distance x parcou-
rue augmente avec le temps au carré, donc le
mouvement est rectiligne uniformement
accélérer.
10.2-) En appliquant le T.C.I au cha-
riot on trouve x = ( 21 g sin α)t2 ⇔
x = kt2 , où k est la pente de la
courbe x = f (t2 ) (lire principe chapitre
9).
∆x 1,2−0,40
tan θ = ∆t 2 = 1,58−0,53 = 0, 76 = k =
1
2
a.
Donc a = 2k = 2 × 0, 76 = 1, 52. Donc
a=1,52m.s-2 .
10.3-a) En appliquant le T.C.I au chariot,
P→ −
on a : F ext = m→−a G.
→
− P sin α →
− 0 →
− a
P +R = m a G x
−P cos α R ay
⇔
−P sin α = max (1)
R − P cos α = may = 0 (2)
On remarque que at > 0 en supposant les forces de frottements nulle. Donc il y a existence des forces
de frottements ce qui a causer la diminution de l’accélération.
c-) Par application du T.C.I, on obtient f=m(gsinα-a).
A.N : f = 0, 2(9, 8 sin(10) − 1, 52) = 0, 036. Donc f=0,036N.
→
−
10.4-) NON le système chariot-Terre n’est pas conservatif, à cause de l’existence de f .
APPROFONDISSEMENT
Exercice 11*** :
un projectile de masse m est lancé avec une vi-
→
−
tesse initiale V0 formant un angle α avec l’hori-
zontal, une tige de longueur L formant un angle β
avec l’horizontal à pour extrémité un point M ou
le projectil vient finir sa course comme l’indique le
schéma ci-contre.
→
− →
−
11.1-) Ecrire dans le repère (O, i , j ) les diffé-
rentes caractéristique du mouvement du projectile.
11.2-) Etablir alors l’équation de la trajectoire du
mobile.
11.3-) Déterminer la longueur L de la tige.
11.4-) Déterminer l’altitude h atteinte par le projectile par rapport au point M.
On donne α = 30o , β = 40o , V0 = 5m/s2 , g = 9.8m/s2
Exercice 12*** : dans tout le problème, on prendra g = 9.8m/s2 . Une bille de masse m1 = 200g
et de rayon r = 5cm tombe en chutte libre guider par une ficelle tendu verticale-
ment entre deux point M et N passant par un trou fin pratique suivant un diamètre
de bille. Après sa chutte, la bille reboudis plusieurs fois avant de s’immobiliser sans
s’écarter de la trajectoire verticale (voir schéma ci-contre).
12.1-) Calculer la vitesse de la bille lors de sa première arrivée au sol sachant qu’au
cour de sa chutte le centre de gravité de la bille c’est déplacé de la hauteur zo = 2m.
12.2-) Le choc de la bille avec le sol n’est pas parfaitement élastique. Après chaque
rebond, la bille perd le dixième de son énergie cinétique disponible immédiatement
avant le choc. Nous admettons que la bille s’immobilise après la chutte au cour de
laquelle son centre de gravité c’est déplacer d’au plus deux centimètres.
12.2.1-) exprimer en fonction de zo et de n (n ∈ N ∗ , n=numéro d’ordre d’un rebond)
la hauteur zn atteinte par la bille après le rebond d’ordre n.
12.2.2-) En déduire le nombre de rebond de la bille avant qu’elle ne s’immobilise.
On donne log(0.9) = −0.046.
12.2.3-) On appele θ0 la durée de la première chutte de la bille, avant son premier rebond ; Soit θn le
temps qui s’écoule entre le rebond d’ordre n − 1 et le rebond d’ordre n de la bille. Donner l’expression
de θn en fonction de θ0 et de n.
12.2.4-) En déduire le temps totale écoulé depuis le lâcher de la bille jusqu’a son immobilité.
On rappelle que nsi on a une suite géométrique de raison q telle que |q|<1, on peut écrire 1 + q + q 2 +
. . . + q n−1 = 1−q
1−q
.
Exercice 13*** : On veut connaı̂tre la hauteur H d’un immeuble. Un obserateur placer à son
sommêt lâche un objet dont il entend après un temps T le bruit du choc sur le sol. On donne la vitesse
Vs du son dans l’air et la pesanteur terrestre g.
13.0-) Déterminer la hauteur H de l’immeuble.
13.1-) En considérant un repère d’origine le point ou l’observateur lâche l’objet et de sens descendant,
exprimer H en fonction de g et du temps t1 (temps de descente de l’objet jusqu’a son contact avec le
sol).
13.2-) Donner l’expression de H en fonction de H et de t2 (temps avec lequel l’objet rejoint l’obserateur
après son contact avec le sol).
SOLUTIONS
Exercice
11 : 11.1-) Caractéristique
√ du mouvement
√ √
−
→ 0 −→ V ox = 5 3 →
− Vx = 5 3 −−→ x = 5 3t
aG VO 2 V 2 OM 2
−9.8 Voy = 25 Vy = −9.8t + 2.5 y = −4.9t2 + 2.5t
11.2-) Equation de la trajectoire du projectile
g 2
Y = − 2V 2 cos2 α x + x tan α
O
AN : Donc Y = −0.26x2 + 0.57x.
11.3-)Si lemobile passe par le point M alors ses coordonnées vérifies l’équation de la trajectoire.
xM x = L cos β
M or M (car yM < 0)
yM yM = −L sin β
En remplaçant xM et yM dans l’équation de la tra-
jectoire, on obtient :
−L sin β = −0.26(L cos β)2 + 0.57(L cos β) ⇔
−L sin β = −0.26 cos2 β.L2 + 0.57L cos β
⇔ L(−0.26 cos2 βL + 0.57 cos β + sin β) = 0
L=0 (1)
⇔ ou
−0.26 cos2 βL + 0.57 cos β + sin β (2)
Or L>0 ⇔ −0.26 cos2 βL + 0.57 cos β + sin β = 0
d’ou L = 0.570.26
cos(β)+sin(β)
cos2 (β)
0.57×cos(40)+sin(40)
AN : L = 0.26 cos2 β
= 7.07
Donc OM=L=7.07m
11.4-) Déterminons l’altitude h du projectil par
rapport au point M.
On a h = yF + |yM |, ou yF est la flèche du projectile et yM l’ordonnée du point M.
- Calcul de la flèche yF .
En utilisant la formule Vf2 − Vi2 = 2a(xf − xi ) suivant l’axe des ordonnées, on a :
Vf2 − Vi2 = −2g(Yf − Y0 ) or VF2 = 0etY0 = 0 d’où Voy2 = −2gYF et Voy2 = V0 sin α
V02 sin2 α
d’ou YF = 2g
.
- Calcul de |YM |
Dans le triangle OMM’ (ou M’ est le projecter arthogonal de M sur (oy) ).
sin β = |Y
OM
M|
⇔ |YM = OM sin β = L sin β|.
V02 sin2 α
d’ou h = 2g
+ L sin β
(5)2 sin2 (30)
AN : h = 2×9.8
+ 7, 486m
h = 4.9m
La fonction log étant croissante, on a : (0.9)n ≤ 10−2 nlog(0.9) ≤ −2log(10) (car log(an ) = nlog(a)).
Or log(10)=1.
−2 −1
⇔ n = log(0.9) = 0.046 = 43.47
∗
or n ∈ N donc n=44.
12.2.3-) Expréssion de θn en fonction de θ0 et de n
En appliquant le T.C.I et en exprimant sa position en fonction du temps, on obtient :
z = 21 at2 d’ou
q
• Z0 = 12 gθ02 ⇒ θ0 = 2z g
= 0.64 (θ0 = durée avant le premier rebond).
q
• Z1 = 12 g( θ21 )2 ⇒ θ1 = 2 2Zg 1 (θ1 est le temps mis pour la montée de la bille après le premier rebond)
• Zn = 12 g( θ2n )2 ( car θn est le temps mis pour la monté et la descente de la bille après le (n-1)-ième
rebondq) donc q n
q √ q
θ = 2 2Zg n avec Zn = (0.9)n Z0 , d’où θn = 2 2(0.9)g Z0 = 2 2Zg 0 × 0.9n or 2Z0
g
= θ0 ⇔ θn =
√
2θ0 × n 0.9 = 2θ0 (0.9)n/2
Donc θn = 2θ0 (0.9)n/2 .
12.2.4-) Calculons le temps écoulé depuis le lâcher de la bille
t = θ0 + θ1 + θ2 + . . . + θn
= θ0 + 2θ0 (0.9)1/2 + 2θ0 (0.9)1 + . . + 2θn (0.9)n/2
= θ0 + 2θ0 q + 2θ0 q 2 + . . . + 2θn q n (avec q = (0.9)1/2 )
0
= θ0 + 2θ0 q 1−q
1−q
0
d’où t = θ0 + 2θ0 q 1−q
1−q
n/2
AN : t = 0.64 + 2 × 0.64 × (0.9)1/2 × ( 1−(0.9)
1−(0.9)1/2
)
Donc pour n=44 , t = 21.97s.
Exercice 13 : 13.0) utilisons la méthode de résolution habituelle. posons t1 =temps mis par l’objet
pour atteindre le sol et t2 =temps mis par le son pour atteindre l’oreille de l’obsevateur, après son
contact avec le sol. On a donc t1 + t2 = 4s.
En appliquant le T.C.I dans un répère d’origine le point où l’observateur lâche l’objet est de sens
descendant, on trouve que l’équation horaire de la trajectoire de l’objet est : x = 12 gt2
Pour t1 , on a : H = 12 gt21 en prenant g=10N/kg on a : H = 5t21 or t1 = 4 − t2 ⇒ H = 5(4 − t2 )2 d’autre
1-)Généralité sur le mouvement circulaire : On dit que le mouvvement d’un point est circulaire
si sa trajectoire est un cercle ou un arc de cercle.
Considérons un point M en rotation sur un cercle de rayon r. Ce point peut être repérer à une date t sur
−−→\ −−→ _
le cercle par son abscisse angulaire θ = (OM 0 , OM ) ou par son abscisse curviligne S = M0 M = rθ.
• La vitesse angulaire : elle traduit la variation dans le temps de l’abscisse angulaire, on a : θ̇ = dθ dt
avec θ̇ en rad.−1 .
→
−
• La vitesse linéaire : dans la base de frenet, le vecteur vitesse linéaire s’écrit : → −
v = Ṡ t elle est
tangente à la trajectoire :
→
− →
− →
− →
− →
− →
−
v = Ṡ t = dS dt
. t = d(rθ)
dt
. t = r dθ
dt
. t d’où →
−v = rθ̇ t en module v = rθ̇ (v en m/s).
• L’accélération angulaire : elle traduit la variation dans le temps de la vitesse angulaire, on note :
2
θ̈ = ddtθ̇ = ddt2θ .
• vecteur accélération dans la base de frenet : dans la base de frenet, l’accélération à deux
composante, la composante tangentielle → −a t et la composante normale → −an
→
− a = rθ̈
a t v2
an = r
54
CHAPITRE 4. APPLICATION DES LOIS DE NEWTON AUX MOUVEMENTS CIRCULAIRES UNIFORMES
- Vecteur accélération :
→
− at = rθ̈ = 0 →
− at = 0
a 2 ⇔ a v2
an = vr an =
r
= rω 2
dans un mouvement circulaire uniforme, l’accélération tangentiel est nul, le module de l’accélération
→
−
normale est constante, →
−
a n est perpendiculaire à la trajectoire. →
−
a =→ −a n , (→
−
a ⊥ T ). On dit que le
mouvement est en accélération centripètes.
2.1-)Description :
Il est constituer d’une petite boule de masse m at-
taché à un fil dont l’autre extrémité est fixé au
sommet d’une tige solidaire à l’arbre d’un moteur.
Lorsque le moteur est mis en marche le pendule
s’écarte de la tige jusqu’a un certain angle θ quand
la vitesse angulaire du vecteur à atteint une valeur
θ0 .
l
.
- La tension du fil : de l’équation (2), on a : T cos θ = mg ⇔
mg 2
T = cos θ
= mg × ωg l Donc T = mlω 2 .
2
→
− 0 →
− R sin α →
− V /R R sin α = mV 2 /r (1)
P +R =ma
⇔
−P R cos α 0 R cos α = mg (2)
(1) 2
(2)
tan α = Vrg . V en m/s ; r en m g en m/s2 = 9, 8.
Si ce type de virage présente les frottements, et les dérapages limi-
tés, la marge de vitesse de reussite est plus grande en raison
des forces de frottements qui empêchent les glissements vers le bas
ou le haut de la piste.
at = 0 ⇒ dV
dt
= 0 ⇒ V=Cte.
Conclusion : la vitesse d’un satellite en orbite circulaire est constante.
Le mouvement du satellite ne dépend que du champ de pesanteur, de sa vitesse et non de sa masse.
4.4-)Satellite géostationnaire : un satellite est dit géostationnaire lorsqu’il posséde une position
fixe par rapport à un point de la surface de la terre, la période d’un satellite géostationnaire est égale
à celle de la révolution de la Terre 24 heures cet-à-dire la période de rotation de la Terre autour d’elle
même (jour sidéral) T0 =86164s.
• Mouvement uniquement possible dans le plan équatorial.
• altitude : z=35800 km ; rayon de l’orbite r=RT + z ' 42200km.
• vitesse v=3080cm/s.
Définitions :
- état d’impesanteur (cas d’un objet dans un satellite) : l’objet est soumis à la même accélération
que le satellite, donc il reste immobile par rapport au satellite si l’objet l’était initialement.
- état d’apesanteur : l’objet n’est soumis à aucune force de pesanteur.
- période de révolution de la Terre : durée d’une rotation autour du soleil.
- période propre de la Terre : durée d’une rotation autour de l’axe des pôles.
→
− →
−
5.1-)Nature du mouvement de la particule lorsque V ⊥ B :
- Appliquons le théorème de l’énergie cinétique à la particule.
→
− →
− →
− → −
∆EC = W ( F ), or W ( F ) = p.t = F . V .t.
→
− → − →
− → − →− →
− → − →− →
−
Alors ∆EC = F . V .t = q. V ∧ B . V .t ∆EC = 0 car V ∧ B . V = 0 .
Conclusion : L’effet d’un champ magnétique uniforme sur une particule chargée ne modifie pas son
énergie cinétique et par conséquent ne modifie pas sa vitesse.
- Application du T.C.I à la particule.
→
−
F = m→ −
a dans la base de frenet, on a :
→
− →
− →
− →
−
F = m(at t + an → − t + vr →
2−
= 0 alors F = m Vr .→
2 −
n ) = m( dv
dt
n ) comme V=Cte alors dV
dt
n
Conclusion : La force de LORENTZ est centripète donc l’accélération est aussi centripète.
Le mouvement d’une particule chargé dans un champ magnétique uniforme est circulaire uniforme.
Calcul du rayon de la trajectoire.
→
− 2→
− →
− → − 2→
−
F = mV R
n ↔ q V ∧ B = mV R
n.
mV 2 mV
en module |q|V.B = R ⇒ R = |q|B .
- Vitesse angulaire de la particule :
V = ωR d’où ω = Rv = mV V
⇔ ω = V.|q|B
mV
donc ω = |q|B
m
.
|q|B
- La période de la particule.
ω = 2π
T
⇔ T = 2πω
m
donc T = 2π. |q|B
→
− → − →
− →
− → − →
−
Remarque : si V // B , alors F = q V ∧ B = 0 la particule traverse le champ magnétique en ligne
droite sans déviation.
Principe de fonctionnement : dans la chambre d’ionisation, on ionise les isotopes (avec des radia-
tions UV (ultra violet)) ils entrent dans la chambre d’accélération en O1 avec une vitesse presque nul.
→
−
Ils sont accélérés avec le champ électrique E , ils entrent enfin dans la chambre de séparation en O2 ,
ici, chaque ions décrit une trajectoire circulaire
EXERCICES
60 le Principe en physique au baccalauréat C
CHAPITRE 4. APPLICATION DES LOIS DE NEWTON AUX MOUVEMENTS CIRCULAIRES UNIFORMES
Exercice 1* : Titan est un satellite de saturne qui décrit une trajectoire circulaire de rayon
r = 1, 22 × 106 km et de période T=15,9 jours.
En déduire la masse de Saturne.
Exercice 3* : Un satellite terrestre de masse 87,3kg a une trajectoire circulaire à une altitude de
205km. En déduire.
a) Sa période de révolution et sa fréquence.
b) Sa vitesse.
c) Ses accélérations normale, tangentielle et totale.
d) La valeur de la force de gravité qu’il subit et celle de la force centripète.
Exercice 6** :
On considère un point matériel A, de masse m=100g suspendu à un point fixe O
à un fil fin, inextensible et de masse négligeable de longueur l=1m.
6.1-) cet ensemble est mis en mouvement de rotation uniforme autour d’un
axe vertical (∆) passant par O. A décrit alors un cercle dans un plan hori-
zontal et la direction du fil fait un angle α = 30◦ avec l’axe (∆) (voir fig
1).
6.1.1-) Faire l’inventaire des forces agissant sur le point matériel A. Donner les ca-
ractéristiques direction, sens, intensité de chacune des forces et les représenter. On
prendra dans tout le problème : g=9,8m.s−2 .
6.1.2-) Quelle est la vitesse angulaire ω de rotation de l’ensemble ?
6.2-) Le fil de suspension est remplacé par un ressort a spires non jointives, de lon-
gueur à vide à vide l0 , de coefficient de raideur k=49N/m. La vitesse de rotation est
alors 8rad/s. Le point A décrit toujours un cercle dans le plan horizontal, l’axe du
ressort étant incliné sur la verticale d’un angle β (voir fig 2). Calculer la longueur
du ressort lors de ce mouvement, ainsi que l’angle β.
On donne l0 = 20cm.
Exercice 7** : Une petite bille de masse m décrit une gouttière de forme circulaire ABCD, d’épais-
seur négligeable, de rayon r et de masse M, située dans un plan verticale. Soit Ou la ligne de plus
grande pente d’un plan incliné faisant un angle θ avec l’horizontale passant par O et A. On note Ox et
Oy les deux axes orthonormés passant par A et B (voir schéma). On néglige tous les frottements.
→
− →
− → −
Soit R la réaction fournie par la gouttière sur la bille. On pose α = ( R , P ), l’angle que font entre eux
→
− →
−
la réaction R et le poids P de la bille (0 ≤ α ≤ π).
→
−
7.1-) Si V est la vitesse de la bille en un point quel-
→
−
conque de la gouttière, montrer que le module de R peut
2
se mettre sous la forme : R = m( Vr − g cos α).
7.2-) La bille partant du point A à l’instant initial, ex-
primer le travail des forces extérieures appliquées à la
bille entre l’instant initial ( lorsqu’il est en A) et un ins-
tant quelconque t en fonction du rayon r et de l’angle α.
7.3-) En déduire l’expression générale de la vitesse V en
fonction de la vitesse de la bille au point A notée VA , de
r et de l’angle α.
7.4-) En utilisant l’expression de R trouvée à la question
1, donner la relation générale permettant d’écrire R en
fonction de VA , r et α.
7.5-) Soit E le point milieu de l’arc CD.
7.5.1-) Quelle doit être la valeur minimale de VA pour
que la bille ne décolle pas de la gouttière au point E ?
7.5.2-) Même question concernant le point D.
7.5.3-) Calculer alors les coordonées de F, point d’arrivé de la bille sur Ou.
On donne : r=50cm, g=9,81m.s−2 , θ = 30◦ , VA = 6, 4m.s−1 .
Exercice 8*** : Un petit solide S, de masse m=0,5kg, part pratique-
ment sans vitesse du sommet A d’un demi-cylindre de rayon R=20cm et
de centre O, les frottements sont négligeables visa-vis des autres forces.
On donne g=10m.s−2
8.1-) Recenser les forces appliquées à S.
8.2-) Déterminer les travaux de ces forces quand le solide part de A jus-
qu’en B où θ = 60◦ .
8.3-) Déterminer l’intensité VB de la vitesse acquise en B. Indiquer sa
direction dans un repère que l’on précisera.
8.4-) Pensez-vous que l’accélération → −a soit centripète, au point B par
exemple ?
− −−→
→
8.5-) Déterminer en fonction de θ la réaction RN du support en un point M tel que l’angle ( i , OM )
soit égal à θ. Pour quelle valeur de θ n’y a-t-il plus contact avec le demi-cylindre ?
Exercice 10*** : On considére un axe (∆) vertical tournant à une vitesse constante ω, sur lequel
est fixé une tige (t) horizontale.
10.1-) On enfile sur la tige un ressort (R1 ), de masse négligeable, et de raideur k, fixé en O (voir
figure 1) et partout à son extrémité un anneau (A1 ), de masse m. Le ressort et l’anneau coulissent sans
frottement sur la tige (t). Déterminer l’allongement du ressort en fonction de ω, m, k et l0 (longueur
du ressort à vide).
A.N : m=50g, ω = 4πrad.s−1 , k=200N.m−1 , l0 = 48cm.
10.2-) On enfile un second ressort (R2 ) sur la tige (t), (R2 ) a la même raideur que (R1 ), mais sa
0
longueur à vide est l0 .
Une de ses extrémités est fixée à l’anneau (A1 ). A l’autre extrémité est fixé un autre anneau (A2 )
identique à (A1 ) (voir figure 2).
Les anneaux dont l’épaisseur est négligeable coulissent sans frottement sur la tige.
0
Déterminer les allongements et les tensions des ressorts en fonction de ω, m, k, l0 et l0 .
0
A.N : m=50g, ω = 4πrad.s−1 , k=200N.m−1 , l0 = 48cm et l0 = 60, 2cm.
Exercice 11*** : On considére un satellite en rotation sur une orbite circulaire autour de la Terre.
L’altitude du satellite est h=3200km. On donne : rayon de la Terre RT = 6400km.
11.1-) Calculer la vitesse de ce satellite.
11.2-) Calculer le temps nécessaire pour faire un tour de la Terre. On donne g à la surface de la
Terre=9,81m.s−2 .
0
11.3-) Quelle devrait être l’altitude h du satellite pour qu’il paraı̂se immobile à un observateur ter-
restre ? Le plan de l’orbite est celui de l’équateur terrestre.
Exercice 13** :
Pour obtenir un faisceau homocinétique à l’entrée d’un
spectromètre de masse, on place avant la chambre de dévia-
tion un sélecteur de vitesses (filtre de Wiem). Ce filtre ne lais-
sera passer par une ouverture O que les particules ayant une
certaine vitesse V0 et dévira les particules ayant une vitesse
différente.
Le principe du filtre considéré est le suivant :
- des particules chargées positivement sont projetées dans l’ap-
pareil suivant l’axe des abscisses.
- Deux plaques paralléles distantes de d entre les quelles existe
→
−
une tension U produisent un champ électrique E .
→
−
- Dans toute la région où règne E existe un champ magné-
→
− →
−
tique uniforme B orthogonale à E et à l’axe des abscisses.
13.1-) On observe que pour une certaine vitesse V, les particules ne sont pas déviées. Montrer que
E
V0 = B .
13.2-) Décrire comment seront déviées les particules de vitesse V > V0 et celles de vitesse V < V0 .
13.3-) Calculer V0 dans le cas où B=0,1T, d=0,5cm et U=50V.
Exercice 14*** : Un ion de masse m et de charge q(-) entre en E avec une vitesse initial nul
entre deux plaques chargé, la plaque en S est chargé positivement et celle en E chargé négativement,
→
−
la tension entre ces deux plaques est notée U0 il règne un champ magnétique B dans l’enceinte (D).
14.1-) Exprimer la vitesse VS d’un ion à son arrivé en S.
EXERCICE 15** : Un train de masse m=40 × 103 kg effectue un virage sur des rails inclinés de β.
15.1) a- faire l’inventaire des forces appliquées sur le train.
b) Exprimer tan β en fonction de V, r, g où r est le rayon de courbure.
c-)) Exprimer la réaction R en fonction de m, V, r et g.
15.2-) Calculer β et R si V=320km/h ; r=9km ; g=9,8N/kg.
15.3 Sur une route classique, le rayon de courbure ne dépassant pas 1km et l’inclinaison β ne dépassant
pas βmax = 8◦ la vitesse du train est V1 = 134km/h.
→
−
Si on impose à la réaction R une inclinaison supplémentaire θ = 4◦ , déterminer :
a) La nouvelle valeur V2 de la vitesse maximal.
b) Le gain relatif en vitesse, donné par 100(VV21−V1 ) en %
SOLUTIONS
Exercice 1 : En utilisant la troisième loi de Kepler :
T2 4π 2 2 r3
r3
= GM S
soit MS = 4π
G.T 2
sachant que T s’exprime en seconde, on a :
2 (1,22×109 )3
A.N : MS = 6,67×104π 26
−11 ×(15,9×24×3600)2 = 5, 70 × 10 . Donc MS =5,70 × 10
26
kg.
Execice 2 : 2.1-) Un satellite géostationnaire est un satellite fixe (stationnaire) par rapport à un
point de la suface de la Terre (géo).
2.2-) Si C n’appartient pas au plan (P) de la trajectoire, alors.
→
− →
−
- D’une part F g est dirigée du satellite vers C, donc F g n’est pas parallèle à (P).
- D’autre part →−
a est dirigé vers intérieur de la courbure (propriété de → −
a ), donc →
−
a est parallèle à (P).
→
− →
− →
− →
−
- Enfin, la deuxième loi de Newton implique F g = m a , F g et a doivent être colinéaires, ce qui n’est
pas le cas (puisque l’un est parallèle au plan de trajectoire, et l’autre pas) C appartient donc au plan
de la trajectoire.
De plus, puisque le satellite est à la verticale d’un point de la surface de la Terre, il ne peut en être
aussi qu’à l’équateur (sinon le satellite serait au dessus d’un point de l’hémisphére nord, puis sud ce ne
T2 4π 2
Exercice 3 : 3.a) Troisième loi de Kepler : r3
= G.MT q
(RT +z)3
(RT + z est le rayon de la trajectoire circulaire du satellite), d’où T = 2π G.MT
.
q
((6380+205)×103 )3 3
A.N : T = 2π (6,67×10 −11 )×(5,98×1024 ) = 5, 32 × 10 s ≈ 1h29min
• Calculons sa fréquence : f = T1
−4
A.N : f = 5,32×10 1
3 = 1, 88 × 10 Hz Donc T=1h29min et f = 1, 88 × 10−4 Hz 3.b-) Calculons sa
vitesse v q
2π(RT +z) G.MT
v = PPérimètre
ériode
= T
ou v = RT +z
q −11 )×(5,98×1024 )
A.N : v = (6,67×10 (6380+205)×103
= 7, 78 × 103 m.s−1 Donc v=7,78 × 103 m.s-1 .
3.c) La vitesse v est constante (v=Cte) donc
p 2
at = dt = 0m.s et a = at + an = an = RTv +z = (RG.M
dv −1 2 2 T
T +z)
2
→
−
Autre méthode : d’après la deuxième loi de Newton, on a F = m→ −
a , d’où, par projection sur la
g
normale Fg = man , soit G. (Rm.M T
T +z)
2 = man d’où a = an =
G.MT
(RT +z)2
.
−11 24
A.N : a = an = (6,67×10 )×(5,98×10 )
((6380+205)×103 )2
= 9, 20m.s−1 Donc a=9,20m.s-1 .
→
−
3.d) F g est la force centripète (c’est-à-dire suivant →
−n ) donc Fg = G (Rm.M T
T +z)
2
87,3×(5,98×10 ) 24
A.N : Fg = 6, 67 × 10−11 . ((6380+205)×103 )2 ≈ 803N. Donc Fg =803N.
q
−19 ×500
A.N : V0 = 2×1,6×10 9,1×10−31
=. Donc V0 =1,326 × 107 m/s
4.2-) • Signe des plaques : on a,
UBA = VB − VA = 50 > 0 ⇔ VB − VA >
0
0 ⇔ VB > VA , d’où la plaque (BB ) est
0
chargée positivement et la plaque (AA )
négativement.
→
− →
−
• Sens de E : on déduit le sens de E
de ce qui précéde sachant qu’il est tou-
jours diriger de la plaque positive vers
la plaque négative.
→
− →
− →
−
• Sens de F : on sait que F = q E , or
q<0 (car il s’agit de l’électron) d’où les
→
− →
−
vecteurs F et E sont de sens opposés.
4.3-) Équation de la trajectoire.
- Système étudier : électron de masse
me .
- Reférentiel : celui de laboratoire supposé galiléen.
→
−
- Inventaire des forces : F e : force électrique.
→
− →
−
- Application du T.C.I : F e = m→−
aG ⇒→ −a G = m1 F e .
- Projection suivant les axes :
→
− ax = 0 →
− V0 cos α −→ 0 0 →
− V0 cos α
aG eU ; A t = 0, V 0 ; OG0 ; A l instant t > 0, V eU
ay = − me d V0 sin α 0 − me d t + V0 sin α
−→ x(t) = (V0 cos α)t (1)
OG eU 2
y(t) = − 2m ed
t + (V0 sin α)t (2)
x
(1) ⇒ t = V0 cos α
(3)
(3) dans (2) nous donne donc y= − 2me VeU 2
e cos αd
.x2 +tan(α).x
4.4-) Déterminons l’angle α.
0
D’aprés le principe 7.b du chapitre 3, il suffit d’utiliser la relation y (xS ) = 0.
0 0 0
Dans notre cas, on a : y (BB )=0, or y = − 2me V eU 2 eU
2 cos2 αd .x + x tan α ⇒ y = − m V 2 cos2 αd .x + tan α et
e
0 0
0
BB = L d’où :
0
y (L) = 0 ⇔ − me V 2eUcos2 αd .L + tan α = 0 ⇒ α = 12 sin−1 (− m2eU L
2 ).
eV d
0 0
2×1,6×10 −19
×50×4×10 −2
A.N : α = 21 sin−1 (− 9,1×10 ◦
−31 ×(1,326×107 )2 ×2×10−2 ) = 5, 77 . Donc α = 5,77 .
◦
4.5.2-) Montrons que dans ce champ magnétique, le mouvement de l’électrons est uni-
forme.
D’apès ce qui précéde ⇔ dV = 0 ⇔ V = Cte donc le mouvement de l’électron est uniforme.
→
− → −dt
4.5.3-) • Sens de B : B est dirigé vers l’intérieur de la figure (utiliser la régle de la main droite
sachant que q<0 inverser le sens obtenue).
→
−
• Valeur de B : D’après ce qui précéde, la trajectoire de l’électron dans le champ magnétique est
circulaire de rayon R = meB e V1
, or R = yS (ordonnée du point de sorti de l’électron du condensateur).
eU
or yS = yS (L) = − 2me V 2 cos2 (α)d .L2 + tan(α).L
0
m e V1
d’où B = e
R = meeV1 yS = meeV1 L(− 2me V 2eU 2 .L + tan(α))
0 cos (α)d
−31 ×1,319.107 1,6.10−19 ×50
A.N : B = 9,1.101,6.10−19 4.10−2 (− 2×9,1.10−31 ×(1,326.107 )2 cos2 (5,77)×2.10−2 4.10
+ tan 5, 77). −2
-7
Donc B=2,88 × 10 T.
Cette expression de B étand trés longue, on peut tout dabord calculer la valeur de R=yS = 3, 84×10−3 m
et on remplace ensuite dans l’expression B = meeV1 R pour obtenir finalement le résultat ci-dessus.
Exercice 5 : 5.1-) Un mouvement circulaire uniforme est un mouvement dont la trajectoire est un
cercle ou un arc de cercle et la vitesse constante.
5.2-) Voir figure.
→
− →
−
5.3-) En appliquant le T.C.I au satellite, on a : F g = m→−
a ( F g étand la force centripète exercé par
Mars sur phobos). En projetant cette relation suivant la normale, on obtient :
Fg = man ⇔ G Mmr2MP = MP an ⇔ GM r2
m
= an (1)
p
or a = a2n + at = an car at = dt = 0 (V = Cte) d’où a = GM
2 dv
r2
m
q
GMm V2 GMm V2
r2
= an , or an = d’où r
= r2
Donc V= GM
r r
m
.
5.5-) Expression reliant V, r, TP .
On sait que : V = périmètre du cercle de rayon r
période de phobos
d’où V = 2πr TP
(2)
• Déduisons en la loi de Kepler.
T2 2 T2 4π 2
Dans (2), on a : TP = 2πr
V
d’où : rP3 = ( 2πrV
)2 × r13 = V4π2 r alors : rP3 = V 2r
.
T2 2 T2
A.N : rP3 = (2136,62)24π
×(9,38×106 )
car (V=2136,62) Donc r3P =9,22 × 10 s .m-3 . -13 2
5.5-) p
Déduisons TP .
TP = r3 × 9, 22 × 10−13 = 27583s Donc TP =7h39min43s.
• Non, phobos n’est pas stationnaire par rapport à Mars, parceque TM 6= TP .
Etude du problème :
La période de Mars est d’environ 3,2 fois plus grande que
celle du satellite phobos, on aurait pu conclure que le satellite
est donc 3 fois plus lente, or ceux-ci n’ont pas la même tra-
jectoire. En effet, le point M à la surface de Mars est situé à
la distance RM du centre de rotation de l’ensemble (centre de
la planète Mars), alors que le satellite phobos est situé à une
distance r = RM + h.
Evaluons la distance balayée par chacun en un tour (360◦ =
2π rad). On sait que : d=θ.rayon (avec θ en radian) d’où :
• Pour le point M : dM = 2πRM = 2, 13 × 107 m
• Pour le satellite : dP = 2πr = 5, 9 × 107 m
Evaluons ensuite la distance parcourue par chacun pendant la
même durée TM (période de revolution de Mars).
- Pour le point M : dM (TM ) = dM = 2, 13 × 107 m
- Pour le satellite phobos : dP (TM ) = VP × TM or VP = 2πrTP
d’où dP (TM ) = 2πr TTMP = 1, 89 × 108 m
Conclusion : Le satellite lors de son deuxième tour, passera par la même vertical que le point M
avant que celui-ci ne puisse faire un tour entier.
Observation :
- Lorsque le satellite fait un tour entier, le point M effectue un parcourt défini par un écart angulaire
0
θ (voir figure 1).
- Lorsque le satellite phobos engage son deuxième tour, il rencontre la vertical contenant le point M en
un point définie par un écart angulaire θ come l’indique la figure 2.
Il est évident que du départ jusqu’à leur passage consécutif par la même vertical ceux-ci parcourt des
distances différentes en un même temps T à déterminer.
RESOLUTION :
- pour le point M : dM = dM (θ) = RM .θ
- Pour le satellite phobos : dP = dP (θ) + 1 tour = dP (θ) + dP (2π) = θ.r + 2π.r = r(2π + θ)
dM dM dP dP
N.B : θ s’exprime en radian or VM = T
⇔T = VM
et VP = T
⇔T = VP
dM dP RM .θ r(2π+θ)
d’où VM
= VP
⇔ VM
= VP
⇔ VP .RM .θ = VM .r(2π + θ) ⇔ VP .RM .θ − VM .r.θ = VM .r.2π ⇔
2
Exercce 7 : 7.1-) Montrons que R peut se mettre sous la forme R = m( Vr − g cos α).
Appliquons la relation fondamentale de la dynamique (R.F.D) à la bille, on obtient :
→
− →
− →
−
P + R = m→ − 2
a G . En projetant cette égalité suivant R , on obtient R − P. cos β = man , or an = Vr
2
(car le mouvement est circulaire) et β = π − α ⇔ R − P cos(π − α) = mVr or cos(π − α) = − cos α ⇔
2 2
R + mg cos α = m Vr . Donc R=m( Vr -gcosα).
7.2-) Exprimons le travail des forces extérieure
→
− →
−
- W ( R ) = 0, car la droite d’action de R est perpendiculaire à la trajectoire.
→
− →
− →
−
- W ( P ) = mgh = mgr cos(β) = mgr cos(π − α) = −mgr cos α d’où W = W ( R ) + W ( P ) =
−mgr cos α. Donc W=-mgrcosα.
7.3-) Déduisons en l’expression de V en fonction de VA , r et α. p
En appliquant la variation de l’énergie cinétique : 21 mV 2 − 12 mVA2 = −mg cos α ⇒ V = VA2 − 2gr cos α.
7.4-) Donnons l’expression de R en fonction de VA , r et α.
2 V2
D’après 7.1, on a : R = m( Vr − g cos α) avec V 2 = VA2 − 2gr cos α, on a : R=m( rA -3gcosα).
7.5.1-) Déterminons la valeur minimale de VA pour que la bille ne décolle pas en E (en
E α = π4 rad. √
Pour que la bille ne décolle pas en E, il faut que R ≥ 0 ⇔ VA ≥ 3gr cos α.
A.N : VA (min)=3,23m/s.
7.5.2-)
√ Valeur minimale de VA pour que la bille ne décolle pas en D (α=0).
VA ≥ 3gr cos 0=3,83 Donc VA (min)=3,83m/s.
7.5.3-)
pDéterminons d’abord l’équation de la trajectoire de la bille après le point D(α=0).
VD = VA2 − 2gr cos 0 = 5, 58m.s−1 .
En utilisant le principe du chapitre 3, on obtient y = 2Vg 2 x2 − r = 0, 157x2 − 0, 5 (1)
D
les coordonnées du point F (xF , yF ) vérifie l’équation (1), or xF = OF cos θ et yF = −OF sin θ.
d’où 6OF sin θ = 0, 157 cos2 θOF 2 − 0, 5 ⇔ (0, 157 cos2 θ)OF 2 + (sin θ)OF − 0, 5 = 0 ⇔ 0, 118OF 2 +
0, 5OF − 0, 5 = 0.
En résolvant cette équation du 2nd degré suivant la variable OF, on obtient OF1 = 0, 835, OF2 = −5, 07
or OF>0, d’où OF=0,835m.
xF = OF cos θ xF = 0, 835 × cos 30
↔ ⇔ Donc F(0,723,-0,418)
yF = −OF sin θ yF = −0, 835 × sin 30
_
0 0
AB (RT +z)θ (RT +z)3/2
v
= r
G.MT
⇔ τ = √
G.MT
.θ =
RT +z
_
(RT +z)3/2 AB (RT +z)3/2 AB
√
G.MT
. RT d’où τ = (G.MT )1/2 RT
. .
[(6380+750)×10 ] ×(500×103 )
3 3/2
A.N : τ = [(6,67×10−11 )×(5,98×1024 )]1/2 ×(6380×103 )
. Donc τ =74,7s( ≈ 1min15s).
Exercice 10 :
10.1-) Calcul de l’allonge-
ment x.
10.2-) Calcul de x1 et x2
k k
mω 2
(x1 − x2 ) = l0 + x1 posons a = mω 2 on obtient a(x1 − x2 ) = l0 + x1 d’où :
d’où
-x1 +(a-1)x2 =l0 +l’0 (2)
(a − 1)x1 − ax2 = l0 (1)
On a le système (S) : 0
−x1 + (a − 1)x2 = l0 + l0 (2)
a − 1 −a
det(S) = = (a − 1)2 − a
−1 a − 1
l0 −a 0
a − 1
= l0 (a − 1) + a(l0 + l0 ) ; det(x2 ) = l 0
0
det(x1 ) = 0 0 = (a − 1)(l0 + l0 ) + l0 d’où
l0 + l0 a − 1 −1 l0 + l0
0 0
l (a−1)+a(l +l ) (l0 +l0 )(a−1)+l0
x1 = det(x1)
det(S)
= 0 (a−1)2 −a
0 0
; x2 = det(x
det(S)
2)
= (a−1)2 −a
.
k 200
A.N : a = mω2 = 0,05×(4π)2 = 25, 33. d’où
0,48(25,33−1)+25,33(0,48+0,602)
x1 = (25,33−1)2 −25,33
= 0, 0689m
(25,33−1)(0,48+0,602)+0,48
x2 = (25,33−1)2 −25,33
= 0, 0473m.
Donc x1 =6,89cm ; x2 =4,73cm
R2 R2
Emh = 12 mV 2 − mg0 . RT T+h ; Emh0 = 21 mV 2 − mg0 . R +h
T
0
T
2 1 1
∆Em = Emh − Emh0 = mg0 RT ( RT +h − R +h0 ).
T
1 1
A.N : ∆m = 103 × 9, 81 × (64 × 105 )2 ( 64×105 +32×10 10
5 − 64×105 +83×106 ) donc ∆Em = 3, 7 × 10 J.
Exercice 12 : 12.1-) Montrons que dans un "dé", le mouvement d’un proton est circu-
laire et uniforme.
Appliquons le T.C.I au proton :
→
− →
−
F m = m→ −
a G , suivant la tangentielle ( t ) et la normale (→
−
n ), on a :
→
−
→
−
0
dV
m dV =0
dV
=0 (1)
t →
− dt dt dt
→
− Fm = m a G
V2 ⇒ 2 ⇔ V2
n Fm
ρ
Fm = m Vρ |q|V B = m ρ (2)
Conclusion : Le mouvement d’un proton est circulaire et uniforme de rayon de courbure (ou
m.V
simplement rayon dans notre cas) R = |q|.B .
• Expression littérale de la durée d’un demi-tour.
D’après ce qui précéde, la trajectoire d’un proton est circulaire et a pour rayon Ri = mV e.B
i
.
Vi étant la vitesse du proton au cours d’un passage dans un "dé". Le parcours du proton dans un "dé"
est un demi-cercle dont la longueur di a pour expression di = πRi . Ce parcours est effectué en une
durée ti telle que : ti = π.R Vi
i
, avec Vi = e.B.R
m
i πm
. Donc ti = e.B .
Cette durée est constante et ne dépend pas de la vitesse de la particule.
−27
A.N : ti = π×1,67×10
1,6×10−19 ×1
= 3, 27 × 10−8 donc ti = 3, 27 × 10−8 s.
• Fréquence N de la tension alternative.
Si on néglige la durée de transfert dans l’intervalle étroit entre les dés, la période de rotation du proton
est : T=2ti et sa fréquence : N = T1 = 2t1i = 2πm e.B
.
0 0
• La fréquence N de la tension alternative alimentant les lévres des "dés" doit être telle que : N =
e.B
N = 2π.m .
0 1,60×10−19 ×1 6
A.N : N = 2π.1,67×10 −27 = 15, 25 × 10 Hz = 15, 25M Hz.
−27
×(2×10 ) 7 2
A.N : n = 1,67×10
4×1,6×10−19 ×4×103
= 260, 93. Donc n=261 tours.
E
Exercice 13 : 13.1-) Montrons que V0 = B .
- Système étudier : Particule de charge q(+) et de masse m.
toire).
14.3.1-) Répartition des ions dans les collecteurs C1 et C2 .
Soient m1 = 1, 3104 × 10−25 kg et m2 = 1, 3436 × 10−25 kg le rayon de la trajectoire d’un ion est donné
par : q √ √
mvS
R = |q|.B avec vS = 2qU m
0 1
⇒ R = |q|.B 2qU0 . m.
√
2qU0 √
En posant k = |q|.B , on a : R = k m.
√
• Pour m1 , R1 = k m1 .
√
• Pour m2 ,q R2 = k m2 .
R1
d’où R 2
= m m2
1
.
Pour m1 < m2 ⇒ R1 < R2 . Donc le collecteur situé sur la trajectoire ayant le plus petit rayon re-
cueillera les ions de plus faible masse. Ainsi, C1 recueillera les ions 79 Br− et C2 recueillera les ions
81
Br− .
14.3.2-) Calculons la distance O1 O2 . √
√ √ 2qU0
O1 O2 = 2R2 − 2R1 = 2k( m2 − m1 ) avec k = |q|.B A.N : k = 2, 23 × 1012 .
Donc O1 O2 = 0, 0203m ≈ 20, 3mm.
14.3.3-) Composition du mélange d’ions.
Soient n1 le nombre d’ions 79 Br− collectés en 1 minute par C1 et n2 le nombre d’ion 81 Br− collectés
en 1 minute par C2 . La quantité d’électricité transportée par chacun de ces ions étant e, Q1 = n1 e ;
Q2 = n2 e.
La composition centésimale du mélange est :
• Pour 79 Br−
n1
n1 +n2
× 100 = Q1Q+Q
1
2
× 100 = 77, 2%
81 −
• Pour Br
n2
n1 +n2
× 100 = Q1Q+Q
2
2
× 100 = 22, 8%.
→
− →
−
EXERCICE 15 : 15.1-) a) Inventaire des forces appliquées sur le train P et R .
b)Expression de tan β en fonction de V,r et g.
→
− →
− → −
On a : tan β = PF , comme F = P + R = m→ − 2 2
a ⇔ tan β = ma mg
= ag or a = Vr , d’où tan β = Vrg
c) Réaction R en fonction de m, V, r et g. q
V4
On a : cos β = PR = mgR
⇔ R = mg
cos β
or cos2
β = 1
1+tan2 β
, d’où cos2
β = 1
V4
Donc R = mg 1+ r2 g2
1+
(rg)2
15.2-) A.N : V=320km/s=88,9m/s ; r=9000m et g=9,8N/kg.
◦ 0
• tan β = 0, 0896 ⇔ β q= 5, 12◦ =4 5 07 = 0, 09rad
88,9
• R = 4.104 × 9, 8 × 1 + (9000×9,8) 2 Donc R=395147,4N
Conclusion : Pour qu’un véhicule puis éffectuer un bon virage, il faut bien évidement que α soit petit
c’est-à-dire que sa vitesse V soit petite et le rayon de courbure r soit grand.
- La force de frottement du au contact des roues avec le sol empêchant aussi le dérapages de la voiture
2 0
a pour valeur f = mVr 15.3-) a) L’angle de la réaction est γ = β + θ = 12◦ , r = 1000m.
V2 √ √
tan γ = r12g ⇔ V2 = r1 g tan γ = 1000 × 9, 8 × tan 12 ⇔V2 = 45, 64km/s, soit V2 = 164, 3km/h
b) Le gain est G = 100 V2V−V1
2
⇔ G = 100. 164,3−134
134
= 22, 6%
76
Chapitre 5
Définition : Un phénomène variable est qualifié de périodique lorsqu’il se reproduit identique à lui
même à intervalles de temps successifs et égaux.
La Stroboscopie : La stroboscopie est une technique d’étude des phénomènes par les mouvements
apparents lents.
Soit un stroboscope qui émet périodiquement des éclairs très brefs à la fréquence Ne donc de période
Te = N1e .
Soit un disque blanc avec un rayon en noir qui tourne à la fréquence N donc de période T = N1 . Quel
mouvement effectue le disque entre deux éclairs consécutifs ?
Il est facile de voir que si T est légérement supérieur à Te , le rayon (lame) semble tourner (vibrer)
dans le sens contraire du mouvement réel avec une fréquence apparente Na =kNe -N.
78
CHAPITRE 5. GENERALITES SUR LES SYSTEMES OSCILLANTS
PRINCIPE
1-)COMMENT FAIRE UNE BONNE REPRESENTATION DE FRESNEL :
Soit la fonction sinusoı̈dale suivante y(t) = ymax sin(ωt + ϕ)
→
− → −
faire la représentation de Fresnel de y(t) revient juste à construire dans un repère orthonormé (O, i , j )
un vecteur de norme (distance) k→ −
u k = ymax de point d’application O, (on pourra parfois déplacer celui-
ci pour les besoins de l’exercice) celui-ci formant un angle θ = |ϕ| avec l’axe des abscisses, suivant le
sens trigonométrique si ϕ > 0, et le sens rétrograde si ϕ < 0.
Exemple 1 : Donner les représentations de Fresnel des fonctions sinusoı̈dales suivantes : y1 (t) =
5 sin(4πt + π4 ) ; y2 (t) = 3 sin(4πt − π3 ) et y3 (t) = 4 sin(4πt) (tous en cm).
• Pour y1 (t), nous allons construire un vecteur → −
u 1 de
→
−
norme k u 1 k=5cm, formant un angle θ = | 4 |rad = 45◦ avec
π
π rad −→ 180◦
10, 545π π
◦ x = ' 0, 0585π ⇒ ϕ =' rad
x rad −→ 10, 545 180 20
le Principe en physique au baccalauréat C 79
CHAPITRE 5. GENERALITES SUR LES SYSTEMES OSCILLANTS
π
Donc y(t) = 5, 12(4πt + 20 ) (en cm)
? (Voir les exercices 3,5 et 6 pour les applications de ce principe)
EXERCICES
EXERCICE 1∗∗ : Sur le périmètre d’une platine tourne-disque, 120 miroirs sont rèparties et
éclairés par un stroboscope de fréquence Ne =22Hz .
1.1-) La platine est en position 33tr/min.
Calculer sa vitesse de rotation N0 en tr/s.
1.2-) En déduire la fréquence N de passage de deux miriors successifs devant le stroboscope.
1.3-) Quels est le mouvement apparent des miriors ? Que se passe-t-il si la platine va un peut plus vite ?
EXERCICE 2∗∗ : Le film enregistré par un camescope est en réalité une succession d’images
prises à la fréquence de 25 images par secondes. On examine image par image le film de la rotation
d’un disque tournant dans le sens des aiguilles d’une montre devant l’objectif du caméscope ; quatre
images successives figurent ci-dessous.
1-) Quelles sont tous les mouvement possibles
du disque entre images consécutifs ?
2-) Ecrire la relation générale existant entre Ti (in-
tervalle de temps entre deux images ) et la durée
T d’un tour.
3-) Calculer quatre valeurs possibles de la fré-
quence de rotation du disque.
4-) La rétine garde une image en mémoire environ
0,15s. Expliquez ce qu’observe un téléscope qui visionne le film.
EXERCICE 3∗∗ :
Un oscillographe électronique permet de visuali-
ser deux tensions alternatives U1 et U2 (voir fi-
gure).
3.1-) La quelle des deux tensions est en avance de sur
l’autre ?
3.2-) Trouver le décalage horaire θ entre ces deux fonc-
tions et en déduire la différence de phase correspon-
dante.
3.3-) Donner l’expression de U1 (t) sachant que U2 (t)
= 6cos(100πt).
3.4-) Donner l’expression de la tension U telle que
U(t)=U1 (t)+U2 (t). (Utiliser la construction de fres-
nel).
EXERCICE 4∗∗ : Sur l’arbre moteur, fixons un disque noir sur lequel est peint un secteur blanc.
4.1-) Si la fréquence de rotation du disque est N=48Hz et la fréquence des éclairs Ne =48Hz. Comm-
ment apparaît le secteur blanc ?
4.2-) Si la fréquence des éclairs Ne =47,5Hz, quel est le sens du mouvement apparent ?
4.3-) Si la fréquence des éclairs Ne =48,5Hz, quel est le sens du mouvement apparent ?
EXERCICE 5∗∗ : Un circuit alimenté en courant alternatif se partage en deux dérivations. Les
intensités des courants dans chacune des dérivations sont données par less relations : i1 =9cos(100πt),
i2 =12cos(100πt − π2 ).
Donner l’expression de l’intensité du courant principal. On précise que les lois des courants dérivés
étudiées en classe de prémière s’appliquent aux valeurs instantanées des intensités i=i1 +i2
EXERCICE 7∗∗∗ : Un robinet laisse échapper les gouttes d’eau au rythme régulier. On éclaire ces
gouttes avec un stroboscope dont on fait varier progressivement la fréquence N des éclairs de 4 à 25Hz.
On observe :
Pour N1 =5Hz, 5 gouttes immobiles, pour N2 =10Hz, 5 gouttes immobiles ; pour N3 =20Hz, 10 gouttes
immobiles.
7.1-) En déduire la fréquence d’émission des gouttes par le robinet.
7.2-) Pour N2 = 10Hz, expliquer pouquoi on voit des gouttes immobiles.
7.3-) Que voit-on lorsque la fréquence des éclairs est légèrement supérieur à 10Hz.
7.4-) On relève le stroboscope et on prend une photo à l’aide d’un flash, sur la photographie obtenue. à
l’échelle 1/8, on mesure la distance séparant les cinqs prémières gouttes du bord du robinet. On trouve
respectivement x1 =1,5mm ; x2 =13,8mm ; x3 =38,3mm ; x4 = 75, 0mm ; x5 = 124, 0mm.
7.4.1-) Montrer qu’il s’agit d’un mouvement rectiligne uniformément varié.
7.4.2-) En déduire l’accélération de la pesanteur.
Exercice 8** : Une roue de bicyclette possède 28 rayons supposés tous dans un plan perpendicu-
laire à l’axe et réguliérement espacés. La roue tourne à la vitesse de 6tr/s. On l’éclaire à l’aide d’un
stroboscope dont les éclairs ont une fréquence réglable entre 50 et 300Hz.
1-) Pour certaines valeurs de la fréquence des éclairs, la roue paraît immobile.
Expliquer le phénomène et calculer la valeur de ces fréquences.
2-) Qu’observe-t-on lorsque la fréquence des éclairs est :
a) légèrement supérieure à 168 Hz ?
b) légèrement inférieure à 168 Hz ?
SOLUTIONS
EXERCICE 1 :
1.1-) Calcul de la vitesse de rotation N0 en tr/s.
33tr
N0 = 1min = 33tr
60s
soit N0 =0,55tr/s.
1.2-) Lorsque la platine fait un tour (soit pendant la durée T0 =1/N0 ), 120 miriors défilent. On a donc :
N= 120
T0
=120N0 soit N0 =66Hz.
1.3-) le rapport de la fréquence de passage des miriors à celle du stroboscope vaut : NNe =3, il y’a donc
immobilité apparente des miriors puisque le rapport des fréquences est un nombre entier.
Si la platine va un peu plus vite, elle fera un peu plus de 3 tours pendant une période Te : on observe
un mouvement ralentie dans le sens réel.
EXERCICE 2 : 2.1-) Entre deux images, il est possible que le disque fasse.
- 1/4 de tour (rotation de 90◦ ).
- 1/4 de tour + 1 tour entier soit 5/4 de tour.
- 1/4 de tour + 2 tour entiers soit 9/4 de tour.
- 1/4 de tour + n tour entiers soit (4n+1)/4 de tour.
2.2-) L’intervalle de temps Ti qui s’écoule entre deux images consécutives correspond à la durée des
mouvements décrits ci-dessus : Ti =[(4n+1)/4]T
4Ti
2.3-) f= T1 et T= (4n+1) d’où f = (4n+1)
4Ti
= (4n+1)
4
fi
On connaı̂t fi =25Hz puisque le camescope enregistre 25 images par secondes (1Hz équivaut à 1
image/seconde).
- Si n=0, f=25/4Hz ; - Si n=1, f=125/4Hz
- Si n=2, f=225/4Hz ; - Si n=3, f=325/4Hz
2.4) Entre images consécutives, Ti =1/25=0,04s
Lorsque l’oeil perçoit l’image n◦ 4, il garde en mémoire les trois images précedentes qui lui sont parve-
nues respectivement 0,04s ; 0,08s et 0,12s auparavant. Les quatre images images se superposent donc
mentalement et l’observateur a l’impression que le disque comportait quatre rayons qui se trouvent
toujours à la même place.
L’observateur voit donc un disque immobile muni de quatre rayons blancs.
EXERCICE 3 :
dans la même position par un autre et donne alors à la roue une apparence immobile.
0
1 T
Ainsi, le mouvement périodique de la roue est la réalisation de 28 tour ; donc de période T = 28
soit
0
’ f
de fréquence f =28f=28 × 6=168Hz. Or l’immobilité apparente est observée pour fe = k
D’où 50Hz ≤ fe ≤ 300Hz ⇔ 50HZ ≤ 168HZ k
168
≤ 300HZ ⇔ 300 ≤ k ≤ 168
50
⇔ 0,56 ≤ k ≤ 3,36 ⇔ k∈ {1, 2, 3} il vient :
k 1 2 3
fe (Hz) 168 84 56
2.a) Pour fe ≈ 168Hz avec fe > 168Hz, on observe un ralenti apparent dans le sens rétrograde.
b) Pour fe ≈ 168Hz avec fe < 168Hz, on observe un ralenti apparent dans le sens direct.
Les séries D peuvent s’arrêté à l’étude du pendule simple fait en fin de chapitre et ne
faire que les exercices qui comporte la lettre D en indice.
Définition : Un oscillateur mécanique est un système matériel animé d’un mouvement périodique,
autour d’une position d’équilibre, c’est-à-dire qui se reproduit identique à lui-même à intervalles de
temps égaux T, appeler périodes. Un oscillateur est dit harmonique lorsque sa position est une fonction
sinusoı̈dale du temps :
x=xm cos(ωt + ϕ) ou=x=xm sin(ωt + ϕ)
6.1-) Les différents oscillations :
85
CHAPITRE 6. LES OSCILLATEURS MECANIQUES
6.2.1-) Pendules :
• Pour les oscillations de faibles ampliudes (θ ≤ 15◦ ), la période propre d’un pendule ne depend pas
de l’amplitude θm du mouvement (loi d’isochronisme des petites oscillations).
• La période du pendule simple est indépendante de m √; c’est la loi des masses.
• La période du pendule simple est proportionnelle à l : c’est la loi des longueurs.
√
• La période du pendule simple est inveersement proportionnelle à g : c’est la loi du champ de
pesanteur.
• Période propre d’un
q pendule :
- Simple : T0 = 2π gl
q
J∆
- Pesant : T0 = 2π mgOG
q
- de torsion : T0 = 2π JC∆
où C : est la constante de torsion du fil .
J∆ : moment d’inertie du système.
OG : la position du centre de gravité G du système par rapportp à l’axe de rotation (∆)
6.2.2-) Système solide-ressort : période propre : T0 = 2π m k
Remarque : On a : ω0 = 2π m 1
p
k
et f 0 = T0
ω0 : pulsation propre en rad.s−1
f0 : fréquence en Hertz (Hz)
T0 : période en seconde (s)
6.3-) Regime de fonctionnement :
1-) Amortissement nul :
• Régime périodique
de période T0
• Oscillation harmonique (solution sinusoı̈dales)
2-) Amortissement faible :
0
• Régime pseudo-périodique de pseudo-période T0 > T0
• T0 ≈ T0 si l’amortissement est trés faible
3-) Amortissement élevé :
• Régime apériodique
4-) Remarques : • Si la référence θ=0 ne coı̈ncide pas avec la position d’équilibre stable θq , alors il
faut θ(t) − θq (écart à l’équilibre) ; de même avec x(t).
• On peut aussi définir un régime critique dans certains cas seulement (frottements fluides par
exemple). Voir le chapitre 7 sur les circuits RLC .
5-) Équation horaire du mouvement du centre d’inertie de l’oscillateur : Elle peut se mettre sous la
forme ẍ+ω02 x=0 ou θ̈+ω02 θ=0 (dans le cas des oscillations harmonique). Elle admet pour solution.
x(t)=xm cos(ω0 t + ϕ0 ) ou θ(t)=θm cos(ω0 t + ϕ0 )
qxm et θm ≥ 0 : amplitude(en m)
ω0 = 2π
= m
T0
k
pulsation propre en rad.s−1
ϕ0 : phase l0 origine des dates(en rad) (en général ϕ0 ∈] − π, +π])
PHENOMENE DE RESONNANCE :
1-) Oscillations forcées :
excitation de période T
réglable(ex : moteur,...)
Oscillations forcées du résonateur avec
+
la période T de l’excitateur
résonateur de période propre T0
ficée(ex : pendule,ressort+masse,...)
Définition : Un Pendule simple est un solide de masse m assimilable à un point matériel mobile
autour d’un axe vertical fixe par l’intermédiaire d’un fil inextensible de masse négligeable et de longueur
l.
1-) Etude dynamique du pendule simple : (Voir schéma debut chapitre)
• Système étudié : solide de masse m.
• Référentiel : Celui de laboratoire supposé galiléen.
→
− →
−
• Inventaire des forces : P : poids du solide ; T : tension du fil.
→
− →
− → −
M∆ ( F ext ) = m→−a ⇒ R + P = m→ −
P
• Application de la RFD : a (1)
→
−
• Projection de (1) dans la base de Frenet c’est-à-dire suivant les axes t et → −n
→
−
→
− −P sin θ →
− 0
dV
(t) →
−
→
− P +R = m a Vdt2
(n) −P cos θ R l
⇔
−P sin θ = m dV
dt
(2)
V2
R − P cos θ = m l (3)
(2) ⇔ -mgsin θ = m dV
dt
, or V=lθ̇
d’où -mgsin θ = m d(ldtθ̇) ⇔ -gsin θ=L ddtθ̇ ⇔ -gsin θ = Ldθ̈
Donc θ̈ + gl sin θ = 0 (*)
C’est l’équation différentielle du pendule simple non amortie qui, pour être harmonique doit effec-
tuer de petites oscillations de déviation angulaire θ < 8◦ telle que sin θ ≈ 0.
(*) devient alors θ̈ + gl θ = 0, de la forme θ̈ + ω02 θ = 0. C’est l’équation différentiel du pendule simple
harmonique dont une solution est de la forme θ(t) = θm sin(ω0 t + ϕ).
Alors θ̇(t) = θm ω0 cos(ωt + ϕ)= vitesse angulaire instantanée
Avec : ω02 = gl ⇔ ω0 = gl =pulasation propre
q
On sait que : ω0 = 2πT0
⇔ T0 = 2π L
g
=période propre.
θ̇m = θm ω0 =vitesse angulaire maximale atteinte à la position d’équilibre (c’est-à-dire en O).
2e mthode : Utilisation de la relation fondamental de la dynamique (RFD) .
P →
− →
− →
−
M∆ ( F ext ) = J∆ θ̈ ⇔ M∆ ( P ) + M∆ ( T ) = J∆ θ̈
⇔ −mgd + 0 = l2 θ̈, or d = l sin θ ⇔ −mgl sin θ = ml2 θ̈
⇔ lθ̈ + g sin θ = 0 ⇔ θ̈ + gl sin θ = 0 qui est égale à la relation (*).
PRINCIPE
Comment établir l’équation différentielle d’un mouvement : En utilisant
a-) Le théorème du centre d’inertie(T.C.I) si dans notre systeme le solide(s) effectue uniquement un
mouvement de translation rectiligne.
b-) La relation fondamentale de la dynamique(R.F.D) si dans notre systeme le solide(s) effectue uni-
quement un mouvement de rotation.
c-) Le (T.C.I) et la (R.F.D) si dans notre système il y-a des corps qui effectuent à la fois un mouvement
de rotation et de translation.
d-) Faire en suite comme dans le principe du chapitre 2 et mettre finalement notre relation sous la
forme ẍ+ω02 x (s’il s’agit d’un mouvement rectiligne) θ̈+ω02 θ (s’il s’agit d’un mouvement circulaire).
e-) Utiliser les formules du cours si l’on souhaite trouver d’autres variable à partir de la valeur de ω02
f-) Savoir que pour les petits écarts angulaires on a :
• sin(θ) ≈ θ p
• On sait que cos2 θ + sin2 θ = 1 ⇐⇒ cos2 θ = 1 − sin2 θ ⇐⇒ cos2 θ = 1 − sin2 θ.
2
En utilisant le developpement limité, on trouve cos θ = 1 − sin2 θ , donc pour θ petit (sin(θ) ≈ θ), on a :
2
cos θ ≈ 1 − θ2
EXERCICES
Exercice 01* :D Un pendule simple de longueur l et de masse m oscille dans un plan vertical.
1-) A partir des considérations énergétiques, déterminer l’équation différentielle du mouvement du
pendule pour des oscillations de faible amplitude.
2-) On veut fabriquer un pendule qui bat la seconde.
Quelle longueur du fil doit-on choisir ?
3-) Quelle serait la période du même pendule sur la lune ?
Donnée : gLune = 1, 63m.s−2 .
Exercice 03** :D Un pendule simple est composé d’une petite boule de plomb, de masse m=100g,
suspendu à un fil de longueur l=1,0m accroché en un point fixe O.
Le pendule, écarté de sa position d’équilibre d’une amplitude θm =10◦ , estabandonnsansvitesseinitiale.Ondsignep
l’élongation angulaire à une date t.
1-) Faire l’inventaire des forces appliquées au solide et les représenter.
2-) Ecrire, dans un référentiel approprié que l’on précisera, la deuxième loi de Newton, sous forme
vectorielle.
→
−
3-) Ecrire les projections de cette relation dans la base de Frenet, t orienté dans le sens trigonomé-
trique et →
−n vers le point O.
4-) Déduire de l’une des projection l’équation différentielle du mouvement du pendule.
5-) Déterminer les expresions de la pulsation propre et de la période propre dans le cas des oscillations
de faible amplitude.
1.1-) A priori, y-a t-il des frottement ? Comment nomme-t-on de telles oscillations ?
1.2-) Quelle est la valeur de la période propre T0 de cet oscillateur ?
1.3-) En déduire la valeur de la constante de raideur k du ressort.
1.4-) Quelles est l’abscisse de la position initial de G et sa vitesse initial ?
1.5-) Donner une équation de x(t), le plus simplement possible (les longs calculs sont inutiles ici), sous
forme numérique.
EXERCICE 5** :
5.1-) Quelle est dans chacun des cas de la figure
1, la raideur k du ressort équivalent aux ressort de
raideur k1 etk2 (initialement non étirés)
En déduire la période des oscillations de la masse m
glisant sans frottement sur un plan horizontal. Le
groupement des ressorts obéit-ils à la loi analogue
au groupement des résistances ou des condensa-
teurs ?
5.2-) Calculer en appliquant cette règle la raideur du ressort équivalent du système représenter en
figure 2.
EXERCICE 6** : Un pendule de torsion se compose d’une barre de longueur l, de masse m, fixée
en son milieu M à un fil d’acier vertical OM suspendu au point fixe O.
6.1-) Calculer le moment d’inertie J de la barre par rapport à l’axe OM si m=200g et l=20cm.
6.2-) On écarte la barre d’un angle θm de sa position d’équilibre et on l’abandonne sans vitesse initiale,
le fil OM restant vertical.
6.2.1-) Montrer que le système effectue des oscillations sinusoı̈dales dont on donnera la période en
fonction de J et de la constante de torsion C du fil OM.
6.2.2-) Déterminer l’équation horaire du mouvement du système θ = f (t) si T=2s et θm = 1rad.
6.2.3-) Calculer C.
6.2.4-) Montrer que l’énergie mécanique du système reste constant au cours du mouvement.
EXERCICE 7** : Un pendule de torsion de moment d’inertie J est suspendu à un fil dont la
constante de torsion est C.
7.1-) La période des oscillations est T=5s. Si on ajoute 2 masses ponctuelles m=5og de part et d’autre
de l’axe à la distance d=10cm de celui-ci, la période devient T0 = 5, 25s.
7.1.1-) Calculer le moment d’inertie J du pendule.
7.1.2-) Calculer la constante de torsion C du fil.
7.2-) L’élongation angulaire du pendule sans masses additionnelles étant θ = θ0 sin(ωt), calculer la
valeur à chaque instant de la vitesse angulaire et de l’énergie cinètique. Calculer numériquement l’énergie
cinétique. Calculer numériquement l’énergie maximal si θ0 = 90◦ .
7.3-) En écrivant que l’énergie mécanique du pendule reste
constant, en déduire la valeur à chaque instant de l’énergie po-
tentiel et montrer que l’expression obtenue peut se mettre sous
la forme Ep = 21 Cθ2 .
EXERCICE 8** :
8.1-) Un fil métallique f1 vertical, de constante de torsion C,
fixé à un support O soutien une barre B horizontale qui peut
prendre seulement un mouvement de rotation autour de l’axe
(∆) matérialisé par le fil f1 (figure1).
Le moment d’inertie de la barre par rapport à cet axe est J.
En utilisant la conservation de l’énergie mécanique du sys-
tème (fil de torsion+barre B), déterminer la nature du mou-
EXERCICE 9*** : Un pendule pesant comporte plusieurs axes de suspension autour des quels
on peut le faire osciller. Ces axes sont paralléles entre eux et situés dans un même plan qui contient le
centre de gravité G du pendule.
9.1.1-) Etablir la formule donnant la période T des oscillations de faible amplitude autour d’un axe O
situé à la distance OG=a du centre de gravité. On désigne par J le moment d’inertie du pendule par
rapport à l’axe O.
9.1.2-) Exprime T en fonction de a, de l’accélération g de la pesanteur, de la masse M du pendule et
du moment d’inertie JG du pendule par rapport à un axe parralléle aux axes de suspension et passant
par G.
9.2-) Les mesures des périodes ont montré que celles-ci étaient les mêmes pour deux axes O1 etO2 situés
de part et d’autre de G, à des distances O1 G = a1 = 125cm, O2 G = a2 = 25cm de ce point.
9.2.1-) En déduire une expression simple, en fonction de a1 , a2 et de la masse M du pendule. Calculer
numériquement ces trois moments d’inertie sachant que M=10kg.
9.2.3-) Démontrer que la longueur du pendule simple synchrone du pendule composé oscillant autour
des axes O1 et O2 est l = a1 + a2 .
EXERCICE 10** :
Un pendule pesant est constitué d’un disque (D) homogéne solidaire d’une
tige OA, de masse négligeable de longueur l dont l’extrémité O coı̈ncide avec
le centre du disque et l’extrémité A porte une bille (B) de masse M assimilable
0
à un point. Le disque a une masse M =2M et de rayon r=l/3.
Le pendule peut osciller sans frottement autour d’un axe (∆) perpendiculaire
au plan du disque et passant par son centre O.
10.1-) Exprimer en fonction de M et de l, le moment d’inertie du pendule par
rapport à l’axe (∆)
A.N : M=100g, l=60cm
10.2-) Le pendule est écarté de sa position d’équilibre stable d’un trés pe-
tit angle θ0 et lâché sans vitesse initial. Montrer que ces oscillations sont
sinusı̈dales. Quelle est la valeur de la vitesse angulaire au passage à la po-
sition d’équilibre sachant que θ0 = 0, 1rad ?
10.3-) On écarte maintenant le pendule de sa position d’équilibre stable d’un angle π/2 et on lâche
sans vitesse initiale. Calculer sa vitesse angulaire au passage à la position d’équilibre. En déduire la
vitesse de la bille (B). g = 10m/s2
EXERCICE 11**
Un pendule élastique est mis en oscillations forcées
par un moteur (excitateur) de fréquence variable selon
un dispositif analogue à celui repésenté ci-contre, les os-
cillations sont faiblement amorties (Une pointe solidaire
de la masse m trempe dans un liquide)
On reléve l’amplitude a des oscillations pour diffé-
rentes fréquences f d’excitation. On obtient le tableau
ci-dessous.
f(Hz) 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0
a(cm) 1,5 2,5 4,5 16,0 5,0 3,5 1,0
11.1-) Quel nom donne t-on au moteur muni de l’excen-
trique ?
11.2-) Quel nom donne t-on au système ressort+masse ?
EXERCICE 12*** : Une voiture roule sur une piste d’essai pour suspension dont le profil est
z = 0, 05 sin(0, 63x)(z est vertical, x est horizontall. dans le sens de la route, x et z sont exprimés en
métre). la masse de la voiture et du pilote est de 1200kg, chaque roue ayant une masse de 5kg.
12.1-) Si l’amortissement de la voiture est faible, calculer la valeur de la vitesse «à éviter». On assimi-
lera chaque amortissement à un ressort de constante de raideur k = 6000N.m−1 .
12.2-) Que devient la situation avec 80Litre de carburant en plus, trois passagers de 80kg à bord et
40kg de bagages ?
Donnée : ρ(masse volumique de l0 essence) ≈ 700kg.m−3 .
EXERCICE 13*** : On arrête le moteur d’un véhicule, lancé à v0 = 72km/h, à t=0s et en x=0m
.
Il parcourt d=200m avant de s’immobiliser, la décélération étant supposée uniforme et la trajectoire
rectiligne. Une de ses roues, de diamètre D=500cm, est mal équilibré et produit des vibrations.
Autour de quelle abscisse X, le rétroviseur de période propre T0 = 0, 20s vibrera-t-il ? (on exprimera X
en fonction des données de l’énoncé).
−
→ − → −→
EXERCICE 14*** :D Dans un référentiel R galiléen de base cartésienne (O, Ux , Uy , Uz ), un pendule
simple est constitué d’une masse ponctuelle m liée à une tige rigide de longueur L de masse négligeable,
−
→
mobile autour d’un axe horizontal Uz .On écarte le pendule d’un angle θ (dans le sens trigonométrique)
−
→
par rapport à l’axe vertical Ux (quand le pendule est à l’équilibre à la verticale, θ=0). On lâche le
pendule et on néglige les frottements avec l’air et les frottements de la tige sur son axe de rotation.
14.1-) En utilisant le principe fondamental de la dynamique, trouver l’équation différentiel du mouve-
ment. On remplace la tige rigide par un fil inextensible de masse négligeable et de même longueur L.
14.2-) En utilisant le théorème du centre d’inertie, trouver l’équation différentiel du mouvement.
14.3-) En supposant une amplitude de mouvement faible (c’est-à-dire θ petit, donc sin θ ≈ θ), trouver
la soluton de cette équation différentielle, sous la forme θ(t). Donner l’expression de la pulsation ainsi
que celle de la période du mouvement.
14.4-) Retrouver ces mêmes résultats en considérant la conservation de l’énergie mécanique.
EXERCICE 15*** : Un solide (S) de masse m, descend le long d’un plan incliné d’un angle α,
celui-ci est relié à un cylindre de rayon R1 par l’intermédiaire d’un fil inextensible et de masse négli-
geable. Le cylindre de rayon R2 est relié à un ressort (R) de constante de raideur k comme indique la
figure ci-contre, les deux cylindres ont un moment d’inertie commun J∆ .
15.1-) Faire sur un schéma l’inventaire des forces qui s’appliquent sur tout le système.
15.2-) Donner la relation liant k, x0 , R1 , R2 , m, g et α à l’équilibre du système et en déduire la
EXERCICE 16** :
On ajoute à un pendule simple deux ressorts (R1 ) et
(R2 ) de même raideur k accrochée au solide (S) comme
l’indique la figure ci contre.
On écarte alors le pendule d’un petit angle θ allant vers
le ressort (R2 ).
16.1-) Faire sur un schéma l’inventaire des forces s’ap-
pliquant sur le solide (S) sachant que le fil du pendule
a été remplacé par une barre de masse négligeable et
que lorsqu’on écarte d’un petit angle θ, le ressort (R1 )
se comprime d’une longueur x.
16.2-) Etablir l’équation différentielle du mouvement
d’une longueur x.
16.3-) En déduire l’expression de sa période propre T0 .
16.4-) En déduire sa masse sachant que le pendule bat
la seconde.
On donne : g=9, 8m.s−2 , l=1m et k = 1, 74N.m−1
SOLUTIONS
Exercice 1* :D 1-) Equation différentielle.
→
−
→
− −P sin θ →
− 0
dV
(t) →
−
dt
→
− P +R = m a V2
(n) −P cos θ R l
⇔
−P sin θ = m dV
dt
(2)
V2
R − P cos θ = m l (3)
EXERCICE 1 : 1.1-) L’amplitude est constante, la courbe n’est pas amortie ; il n’y a pas frotte-
ment. Ce sont des "Oscillations libres non amorties".
1.2-) T0 (entre deux maxima consécutif, par exemple)=1,5s.
2
1.3-) On sait que T0 = 2π m donc k = 4πT2m
p
k 0
4π 2 ×2,5
A.N : k = (1,5)2
= 43, 86N.m −1
Donc k=43,9N.m-1
1.4-) x(t=0)=0,050m=5,0cm (lue sur le schéma)
vx (t = 0) = ẋ(t = 0) est le coefficient directeur de la tangente à t=0s. Or, celle-ci est horizontal, donc
vx (t = 0) = 0m.s−1 , d’où : v=|vx |=0m.s-1 .
1.5-) On sait que x(t) est une sinusoı̈de, partant d’un maxima. On peut dire que x(t) = A cos(αt)
(car cos(αt) est maximum à l’origine).
La période est T0 = 2π α
soit α = 2π
T0
≈ 4, 2s et (t=0)=A=0,05m.
D’où : x(t)=0,05cos(4,2t).
(Il est inutile de partir de x(t) = xm cos(2π Tt0 + ϕ0 ) et des conditions initiales...trop long ici).
2 2
EXERCICE 2 : T = T0 (1 + θ16m ) > T0 , d’où à 1% près T −T 0
< 0, 01 ⇒ θm
< 0, 01
√ ◦
T0 16
⇒ θm < 4 × 0, 01 = 0, 4rad d’où θm < 0, 40rad ≈ 23 d’où le ressultat.
EXERCICE 3 : A l’altitude z : q
q
g(z)=G. (RTM+z)
T
2 d’où T0 (z) = 2π l
g(z)
= 2π(RT + z) l
GMT
Donc l’augmentation
q q : T0 (z) = 1, 01 × T0 (z = 0) ou
de 1% et T0 s’écrit
2π(RT + z) GMT =1,01×2π(RT + 0) GMl T , soitRT + z = 1, 01RT
l
q √
0,20 2
A.N : T0 = π 9,8
(1 + 2
) ≈ 0, 77s
0
4.2-) De même T0 = 12 T0,l + 12 T0,l0
q q 0 q q
0 0
1 l 1 l−l
T0 = 2 2π g + 2 2π g
=π g (1 + 1 − ll )
l
0
On veut : 0,8× T0 (pendule classique)=T0 (période propre du pen-
dule asymétrique). q
q q 0
Soit : 0,8×2π gl =π gl (1 + 1 − ll )
q
0
⇔ 1,6=1+ 1 − ll
0
⇔ 0,36=1- ll
0
⇐⇒ l =0,64l
0 0
A.N : l =0,64× 0,2=0,13m Donc l =0,13m
0
4.3-) T0 (période du pendule asymétrique)> ∆t(B → C →
B)= T20 .
Donc : la période du pendule asymétrique est nécessairement su-
0
périeure à 50% de T0 ; il n’existe donc pas de valeur de l per-
mettant d’avoir une période égale à 40% de celle obtenue sans la
barre.
EXERCICE 6 :
6.1-) Moment d’inertie de la barre l’axe OM passe par le centre d’inertie de
la barre donc J = 12 1 1
ml2 A.N : J= 12 × 0, 2 × (0, 2)2 = 6, 67 × 10−4 Donc :
-4 2
J=6,67.10 kg.m
6.2-) On écarte la barre d’un angle θm de sa position d’équilibre.
6.2.1-) Nature du mouvement du système. Inventaire des forces dans le reférentiel
terrestre supposé galiléen.
→
−
- Le poids P appliqué en G.
→
−
- La tension T du fil de torsion passant par G.
- Le couple de torsion de moment M.
P →
−
D’après la R.F.D (Relation Fondamental de la Dynamique) M∆ ( F ext ) = J θ̈.
→
− →
−
⇔ M∆ ( P ) + M∆ ( R ) + M = J θ̈.
→
− →
− →
− →
−
P et T rencontre l’axe OM ⇒ M∆ ( P ) = M∆ ( R ) = 0
d’autre part M=-Cθ on a donc : -cθ = Jθ̈ soit θ̈ + CJ
θ=0
c’est l’équation différentielle du mouvement dont une solution est : θ(t) = θm sin(ωt+
ϕ), c’est l’équation d’un mouvement sinusoı̈dal de rotation. Donc le système éffectue
des oscillations sinusoı̈dales.
q
- Sa période est T=2π CJ
6.2.2-) Équation horaire du mouvement avec T=2s et θm = 1rad.
• Utilisons les conditions initiales pour déterminer ϕ dans θ = θm sin(ωt + ϕ)
On sait que θ = θm sin(ωt + ϕ) ⇒ θ̇ = θm ω cos(ωt + ϕ)
à t=0, on a :
θ = θm (Il est la position θm ) θm sin(ωt + ϕ) = θm sin(ωt + ϕ) = 1
⇒ ⇒
θ̇ = 0(Sa vitesse est nul) θm cos(ωt + ϕ) = 0 cos(ωt + ϕ) = 0
or t=0 ⇒
sin(ϕ) = 1 π
⇒ ϕ= 2
cos(ϕ) = 0
• déterminons ω = 2π
T
= = π rad.s−1 Donc θ = 1.sin(πt + π2 )
2π
2
q 2 −4
2
6.2.3-) Calcul de C, on sait que T=2π CJ ⇒ C= 4πT 2J = 4π ×6,7×10
22
= 6, 61 × 103 N.m.rad−1
6.2.4-) Montrons que énergie mécanique est constante
= 21 Cθm
2
sin2 (ωt + ϕ) + 12 J. CJ .θm
2
cos2 (ωt + ϕ)
= 21 Cθm
2
sin2 (ωt + ϕ) + 12 C.θm
2
cos2 (ωt + ϕ)
= 21 Cθm
2
(sin2 (ωt + ϕ) + cos2 (ωt + ϕ))
= 21 Cθm
2
=EM (t = 0)
q
(1) T J T2 J 0
(2)
⇔T0
= J+2md 2 ⇔
T 02
= J+2md 2 ⇔ T 2 (J + 2md2 ) = T 2 .J
2T 2
⇔ J = 2md
T 0 2 −T 2
2 52
A.N : J= 2×0,05×(0,1)
(5,25)2 −52
= 9, 75 × 10−3 Donc J=9,75.10-3 kg.m2
7.2-) Valeur de la vitesse angulaire θ̇ et de EC à chaque instant à une date t quelconque, la vitesse
angulaire est θ̇ = dθ
dt
= ωθ0 cos(ωt).
L’énergie cinétique est maximal lorsque le pendule passe à sa position d’équilibre. À la date t=0, θ = 0,
le pendule passe par sa position d’équilibre (cos(ωt) = 1) donc :
EC (max) = 21 Cθ02 = 12 × 0, 0154( π2 )2 = 1, 9 × 10−2 Donc EC (max) = 1, 9.10−2 J
7.3-) Expression de l’énergie potentielle.
À la date t l’énergie mécanique totale du pendule est E = EC + EP = 21 Cθ02 cos2 (ωt) + EP (3)
À la position d’équilibre E = EC + EP = Ec = 12 Cθ02 (4)
En vertu du principe de la conservation de l’énergie mécanique
Calculq de la périodeq
−3
T = 2π CJ = 2π 64×10 10
−3 = 0, 785 Donc T=0,785s
8.2-) Nature du mouvement de la barre de la figure 2.
Dans ce cas, l’énergie à considérer est la somme de l’énergie cinétique de la barre et de l’énergie poten-
tielle des deux fils de torsion qui sont tous deux tordus d’angle θ.
E = 12 J θ̇2 + 2( 12 Cθ2 ) = 12 J θ̇2 + Cθ2 = Cte
d’où dEdt
= 0 ⇔ d( 12 J θ̇2 + Cθ2 ) = 0
2 2
⇔ 21 J ddtθ̇ + C dθdt = 12 J(θ̈)(2)(θ̇) + C(2)(θ̇)(θ) = 0
⇔ 21 J θ̈(2) + 2Cθ = 0 ⇔ Jθ̈ + 2Cθ = 0
0 0
⇔ θ̈ + 2C θ = 0 ⇒ θ̈ + ω 2 θ = 0 avec ω 2 = 2C c’est un mouvement de rotation sinusoı̈dal de pulsation
q J q J
ω 0 = J et de période T0 = 2π 2C = √2
2C J T
0 0,785
A.N : T = T
√
2
= √
2
= 0, 555 Donc T’ =0,555s
JG +M a21
= aa12 ⇔ a2 JG + M a21 a2 = a1 JG + M a1 a22
JG +M a22
⇔ JG (a1 − a2 ) = M a1 a2 (a1 − a2 )
⇔ JG = M a1 a2
• J1 = JG + M a21 = M a1 a2 + M a21 = M a1 (a1 + a2 )
• J2 = JG + M a22 = M a1 a2 + M a22 = M a2 (a1 + a2 )
Donc J1 =Ma1 (a1 +a2 ), J2 =Ma2 (a1 +a2 )
A.N : JG = 10 × 1, 25 × 0, 25 = 3, 125 Donc JG = 3, 125kg.m2
J1 = 10 × 1, 25 × (1, 25 + 0, 25) = 18, 75
J2 = 10 × 0, 25 × (1, 25 + 0, 25) = 3, 75
Donc J1 =18,75kg.m2 , J2 =3,75kg.m2
9.2.3-) Montrons que l=a1 + a2 q
J
La période d’un pendule simple de longueur l est T = 2π gM a
, on obtient la longueur du pendule
J
simple synchrone du pendule l = Ma
.
Si on donne successivement à les valeurs a1 et a2 on trouve :
l = MJa1 1 = M a1M(aa11+a2 ) = a1 + a2
l = MJa2 2 = M a2M(aa12+a2 ) = a1 + a2
La longueur du pendule simple synchrone composé est donc : l=a1 + a2 .
A.N : J= 10 9
× 0, 1 × (0, 6)2 = 0, 04 Donc J=0,04kg.m2
10.2-) Montrons que les oscillations du pendule sont
simple.
D’aprés la relation fondamentale de la dynamique, on a :
P →
−
M∆ ( F ext ) = J θ̈.
−→ − → →
−
⇔ M∆ (PD ) + M∆ (PB ) + M∆ ( T ) = J θ̈.
−→ →
−
Or M∆ (PD ) = M∆ ( T ) = 0 (car leurs droites d’actions ren-
contre l’axe de rotation (∆)).
−
→
d’où M∆ (PB ) = J θ̈
⇔ −PB .HB = J θ̈
⇔ −M gl sin θ = J θ̈
⇔ θ̈ + MJgl sin θ = 0 avec θ petit, on a : sin θ ≈ θ(rad) Donc
θ̈ + MJgl θ = 0 c’est l’équation différentielle du second degré
caractéristique d’un mouvement oscillatoire sinusoı̈dal. Donc
les oscillations du pendule sont sinusoı̈dales.
• Vitesse angulaire au passage à la position d’équilibre.
En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, on a :
P →
−
∆EC = W ( T ext ).
→
−
⇔ 12 J θ˙A
2
− 21 J θ˙B
2 2
= W ( P B ) or θ̇B =0, d’où on a :
1 ˙2
⇒ 2 J θA =Mgh avec h=AH=l-OH=l-lcos θ0 = l(1 − cos θ0 )
d’où 21 J θ˙A
2
= M gl(1 − cos θ0 )
q
⇒ θ̇A = 2M gl(1−cos J
θ0 )
(1) on a : θ0 = 0, 1rad ⇒ θ = 18
π
degré.q
θ˙A = 2×0,1×10×0,6(1−cos(18/π))
0,04
= 0, 38rad/s
12.3-) Vitesse au passage à la position d’équilibre pour θm = π2 .
q q
D’aprés (1), θ˙A = 2M gl(1−cos θM )
0 2M gl
J
= J
q
A.N : θ˙A = 2×0,1×10×0,6 = 5, 47 Donc θ˙A =5,47rad
0 0
0,04
• Déduction de la vitesse de la bille (B) à la position d’équilibre.
On sait que pour un mouvement circulaire, on a : ω = θ̇ = Vr d’où θ˙A = Vr ⇒ V = l × θ˙A
0 0
EXERCICE 11 :
0
avec z=zm sin(ωx) or ω = 2π T0
et dans ce cas T = l d’où z=zm sin(2π xl ) or z=0, 05 sin(0, 63x) par
définition, on a : 2πl = 0, 63, soit l = 0,63
2π
La période T qui sépare le passage de la voiture entre deux
maxima est sensiblement égale à vl (on assimile l à la longueur de la route entre deux maxima consécutifs
car zm = 5cm es faible). q
La période propre de la voiture est T0 = 2π mktotale
total
avec mtotale = mvoiture − 4masseroues (les 4 roues n’oscillent pas !) et ktotal =4k(4 ressort en parralléle).
Enfin à la résonance : T = T0 , soit vl = 2π mv −4m
4k
r 2π
or l= 0,63
q
2 k
d’où v= 0,63 × mv −4m r
q
A.N : v= 0,63 × 1200−4×5 ' 7, 2m.s−1 Donc v ' 26Km.h-1
2 6000
vx2
⇔ x=d(1 − v02
) et avec (1), on obtient :
X=x(vx =vx,v )=d[1-( TπD0 .v0
)2 ]
π×0,50 2
A.N : X = 200[1 − ( 0,2×( 72 2 ) ] ≈ 170
)
Donc X ≈ 170m.
3,6
EXERCICE 14 :
14.1-) Equation différentielle du mouvement.
• Système étudier : barre de masse m
• Reférentiel terrestre supposé galiléen
→
− → − → −
• Repére d’étude (O, U x , U y , U z )
•→−Inventaire des forces :
- P : poids de la masse
→
−
- R : reaction de la tige sur la masse
• Application de la R.F.D : D’aprés la relation fon-
P →
−
damentale de la dynamique, on a : M∆ ( F ext ) =
J θ̈. →
−
⇔ M∆ ( P ) = J θ̈.
⇔ −mgL sin θ = J θ̈.
⇔ −mgL sin θ = mL2 θ̈ Donc θ̈ + Lg sin θ =
0
14.2-) Équation différentiel du mouvement en utilisant
le
P T.C.I
→
− →
− → −
( F ext ) = m→
−
a ⇒ R + P = m→ −a (1)
→
−
• Projection de (1) suivant les axes t et →
−n
→
−
→
− −P sin θ →
− 0
dV
(t) →
−
dt
→
− P +R = m a V2
(n) −P cos θ R L
⇔
−P sin θ = m dV
dt
(2)
V2
R − P cos θ = m L (3)
(2) ⇔ -mgsin θ = m dV
dt
, or V=Lθ̇
d’où -mgsin θ = m d(L dt
θ̇)
⇔ -gsin θ=L ddtθ̇ ⇔ -gsin θ=Ldθ̈
Donc θ̈ + Lg sin θ = 0
14.3-) On suppose θ petit c’est-à-dire sin θ ' θ, d’où θ̈ + Lg θ = 0 ⇔ θ̈ + ω02 θ = 0 avec ω02 = Lg qui
est l’équation différentiel d’un mouvement oscillatoire sinusoı̈dal de pulsation propre ω0 = Lg et de
p
q
période T0 = 2π Lg .
Ayant pour solution θ(t) = θm sin(ωt + ϕ)
à t=0, on a : θ(t = 0) = θm et θ̇ = 0
⇔
θm sin(ωt + ϕ) = θm sin(ωt + ϕ) = 1 sin(ϕ) = 1 π
⇒ ⇒ ⇒ϕ=
θm cos(ωt + ϕ) = 0 cos(ωt + ϕ) = 0 cos(ϕ) = 0 2
dE d
dt
=0⇔ dt
(EC + EP ) = 0
d 1
⇔ ( J θ̇2
dt 2 ∆
+ mgL(1 − cos θ)) = 0
d 1 d d
⇔ ( J θ̇)
dt 2 ∆
+ dt
(mgL) − dt
(mgL cos θ) =0
d 1
⇔ ( J θ̇)
dt 2 ∆
− mgL dtd (cos θ) = 0
⇔ 12 J∆ (2)(θ̇)(θ̈) + mgL(θ̇) sin θ = 0
⇔ J∆ (θ̇)(θ̈) + mgL sin θ = 0
mgL
⇔ θ̈ + J∆
sin θ = 0 or J∆ = mL2
⇔ θ̈ + Lg θ=0
en posant sin θ ' θ, on obtient bien θ̈ + Lg θ = 0 en posant ω02 = Lg , on a : θ̈ + ω02 θ = 0, qui est bien
pg q
équation différentiel d’un mouvement oscillatoire de pulsation ω0 = L et de période T0 = 2π Lg d’où
les résultats.
→
−
- P : poids de la masse
→
−
- T 1 : tensoin du fil
→
−
- R : reaction du plan sur la masse
P→ − →
−
à l’équilibre, on a : F ext = 0 ↔
→
− → − → − → −
P + t 1 + R = 0 (1)
→
−
• Projection de (1) suivant les axes i et
→
−
j
→
−
(i) → − +P sin θ →
− −T1 →
− 0 →
− 0
− P −P cos θ + T 1
→ 0
+R
R
= 0
0
(j)
P sin θ − T1 = 0 T1 = mg sin θ(1)
⇔
R = P sin θ R = mg cos θ (2)
A.N : x0 = 200×9,8×0,4×sin(30)
1375,4×0,57
= 0, 5 Donc x0 =0,5m=50cm
(15.3-) Equation différentiel du mouvement du ressort (R).
- Système (A) :
P→ − →
− → − → −
F ext = m→−
a G ⇔ P + R + T 1 = m→ −
a G , suivant le sens du mouvement, on a :
P sin α − T1 = m→−
a G ⇔ T1 = mg sin α − maG (4)
- Système (B) :
P →
−
M∆ ( F ext ) = J∆ θ̈.
−
→ −
→ →
−0 →
−
⇒ M∆ (P1 ) + M∆ (R1 ) + M∆ ( T 1 ) + M∆ ( T 2 ) = J∆ θ̈
0 0
T1 .R1 − T2 .R2 = J∆ θ̈ or T1 = T1 et T2 = kX
d’où : T1 .R1 − k.X.R2 = J∆ θ̈ (5) ou X=x+x0 .
(4) dans (5) nous donne : (mg sin α − maG ).R1 − k(x + x0 )R2 = J∆ θ̈
⇔ mgR1 sin α − kx0 R2 − maG R1 − kxR2 = J∆ θ̈
or d’aprés la question 15.2 à l’équilibre on a : mgR1 sin α − kx0 R2 = 0, d’où on obtient :
−maG R1 − kR2 x = J∆ θ̈ posons aG = a. θ̈ = Ra1 = Rẍ2 ⇒ a= R 1
R2
ẍ et θ̈ = Rẍ2
R1
d’où −mR1 . R 2
θ̈ − kR2 x = J∆ Rẍ2
mR12 J∆ kR22
⇔ ẍ( R2
+ R2
) + (kR2 )x = 0 Donc ẍ + J∆ +mR12
x = 0 (b)
kR2
en posant ω02 = J∆ +mR
2
2 (6) devient ẍ + ω02 = 0 qui est l’équation différentiel du second dégré caracté-
1
ristique d’un mouvement oscillatoire sinusoı̈dal de pulsation propre ω0 = 2π T0
⇔ T0 = 2πω
2π kR22 T 2 kR22
Or T = T0 ⇔ ω0
=T ⇔ ω0 = 2π T
⇔ J∆ +mR 2 d’où J∆ = 4π 2
− mR12
1
(2)2 ×(1375,4)(0,57)2
A.N : J∆ = 4π 2
− 200 × (0, 4) 2
= 13, 28 Donc J∆ =13,28kg.m2
EXERCICE 16 :
16.1-) Voir figure page suivante
→
−
• P : poids du solide
→
−
• R : reaction de la tige
→
−
• T : tension du ressort R1
−1
→
• T 2 : tension du ressort R2
Donc T0 = √ g2π 2k
l
+m
16.4-) Déduisons sa masse m sachant qu’il bat la seconde c’est-à-dire T0 = 2s.
T0 = √ g2π 2k ⇔ T02 ( gl + 2k
m
) = 4π 2
l
+m
2k
d’où m = 4π 2
− gl
T02
A.N : m= 4π2×1,74
2 9,8 = 49, 99 Donc m=50kg.
−
22 1
1-) Définition : On appele régime transitoire le comportement d’un système lors du passage entre
deux régimes permanent.
b-) Equation différentielle : Le circuit de décharge étant fermé et sans dérivation, la loi d’addi-
tivité des tensions nous donne :
UC + UL = 0 ⇔ L dt di
+ qc = 0 (1)
Car la charge au borne d’un condensateur est égale au produit de sa capacité C par la tension U en
ces bornes (q=CU).
Rappel :
ε : constante diélectrique ε = 8, 85 × 10−12
εS
C= e : est la distance séparant les armatures (en m)
e S : est la surf ace commune des armatures en regard (enm2 )
di
d’où (1) ⇔ L dt + qc = 0, or i = dq 1
= q̇ ⇔ q̈ + LC q = 0 c’est l’équation d’évolution de la charge q du
dt
1
√
condensateur, celle-ci est de la forme q̈ + ω0 q = 0 avec ω02 = LC
2
or T0 = 2π
ω
= 2π LC celle-ci a pour
dq
solution q(t) = qm sin(ω0 t + ϕ) or i = dt = q̇ ⇔ i(t)=q̇(t) = ωqm cos(ω0 t + ϕ).
109
CHAPITRE 7. LES OSCILLATEURS ELECTRIQUES
2
• En début de décharge : Eem = Ee + Em = 21 CUm+0 2
= 12 qCm + 0 = Cte
• En fin de décharge : Eem = Ee + Em = 0 + 21 LIm 2
= 12 LIm
2
= Cte
2
1q 1 2
• Pendant la charge : Eem = Ee + Em = 2 C + 2 Li
Retrouvons l’équation différenttiel en utilisant la conservation de l’énergie électromagnétique. Eem est
constante a tout instant d’où : dEdtem = 0
2
1 dq 2 2
⇔ dtd (Ee + Em ) = 0 ⇔ dtd ( 21 qC + 12 Li2 ) = 0 ⇔ 2C dt
+ 12 L( didt ) = 0
dq d2 q
di
⇔ C1 .q.q̇ + Li dt = 0 or i = dq
dt
= q̇ d’où 1
C
.q.q̇ + L( ).
dt dt2
=0
1 q 1
⇔ C .q.q̇ + L.q̇.q̈ = 0 ⇔ q̇( C + Lq̈) = 0 or q̇ 6= 0 Donc q̈ + LC q=0
1-) Diplôle RC :
2-) Dipôle RL :
a-) Etablissement du courant
• Le courant est initialement nul : i(t=0)=0 A.
• À t=0s, on ferme l’interrupteur
L
•τ = R : Constante de temps du diplôle RL (en s). • Equa-
tion différentiel : la loi d’additivité des tensions nous donne
di di
UR +UL = E ⇔ Ri+L dt = E ⇔ dt +R
L
i = EL en posant τ = R L
1
on a donc dt di
+ τ1 i = EL celle-ci a pour solution i = E R
(1 − e− τ t )
1
ou UL (t) = Ee− τ t
b-) Annulation du courant
• Le courant est initialement : i(t = 0) = I0 > 0
• À t=0s, on ouvre l’interrupteur.
di
• À la décharge E=0 ⇔ dt + τ1 i = 0 celle-ci a pour solution
1 1
i(t)=I0 .e− τ t , UL (t) = −R.I0 e− τ t
a-) Equation de la tension aux borne du dipôle RLC d’après la loi d’additivité des tensions.
0 0
di
+ Cq +R i or i = dq
R
UAM = UAD +UDB +UBM = RL .i+L dt dt
, ce qui implique q = idt posons R = RL +R
2
(qui est la résistance équivalente du circuit) on obtient UAM = L ddt2q + R dq q di 1
R
dt
+ C
= L dt
+ Ri + C
idt
pour i(t) = Im cos(ωt)
UAM = RIm cos(ωt) + LωIm cos(ωt + π2 ) + Cω Im
cos(ωt − π2 )
=ZIm cos(ωt + ϕ) avec Z étant impédance du circuit RLC.
1
Suivant les valeurs respectives de Lω et Cω la représentation de Fresnel permet de déduire Z et ϕ, trois
cas de figure sont possibles :
2 Im 2
• Um = (RIm )2 + (LωIm − Cω ) avec Um = ZIm
d’où l’expression de l’impédance du circuit RLC :
r Z et R en ohm(Ω)
1 2
Z= R2 + (Lω − ) L en Henry (H)
Cω ω en rad.s−1 , C en f arad (F )
RIm R
• cos ϕ = ZIm
soit cos ϕ = Z
1
√ R R
- Dans le cas 3, nous avons Lω = Cω
d’où Z = R2 = R et cos ϕ = Z
= R
= 1 d’où Z=R et
cos ϕ = 1.
Etude de la Résonance : La résonance est un phénoméne remarquable, se traduisant par des oscil-
lations de grande amplitude d’un système oscillant soumis à une excitation appropriée. La fréquence
1
de résonance Nr est égale à la fréquence N0 de la tension excitatrice. Nr = N0 ⇔ ωr = ω0 = √LC ⇔
LCω02 = 1
• l’intensité à la résonance d’intensité vaut I0 = ZUr = UR
• À la résonance d’intensité, la tension U(t) est en phase avec intensité i(t).
• Courbe de résonance :
• Bande passante : La bande passante d’un circuit RLC série ou bande passante à trois décibels (3db), √
est l’intervalle de fréquence sur lequel l’intensité efficace I du courant est supérieure ou égale à I0 / 2.
R
La longueur de la bande passante est : ∆N = N2 − N1 = 2πL , on note habituellement β = N2 − N1
N0
• Facteur de qualité ou facteur de surtension Q = ∆N = Nβ0 Q est sans unité ; N0 et β sont en Hertz
(Hz) on peut aussi écrire Q = 2πN R
0L
= 2πN10 RC = Lω R
0
et on a 4π 2 N02 LC = 1.
2-) Puissance moyenne en courant alternatif : On appelle puissance moyenne, l’énergie échan-
gée par unité de temps par un dipôle.
p= W T
= U I cos
T
ϕ.T
= U I cos ϕ. IU est la puissance apparente et cos ϕ est appelé facteur de puissance.
EXERCICES
EXERCICE 1** : Tracer chacun des graphes suivant et préciser à quel valeur de l’ordonnée la
constante de temps est atteinte. 1.1-) à la charge d’un condensateur (RC) :
1 1
a-) UC (t) = E(1 − e− τ t ) ; b-) i(t) = E R
e− τ t
1.2-) à la décharge d’un condensateur dipôle(RC) :
1 1
c-) UC (t) = Ee− τ t ; d-) i(t) = −E R
e− τ t
1.3-) à l’établissement du courant dans un dipôle(RC) :
1 1
e-) i(t) = E
R
(1 − e− τ t ) ; f-) UL (t) = Ee− τ t
1.4-) à annulation du courant dans un dipôle(RL)
1 1
g-) i(t) = I0 e− τ t ; h-) UL (t) = −R.I0 e− τ t
EXERCICE 2** : Le courant est établi dans le circuit suivant. L’intensité du courant est initia-
0
lement nulle et, à t=0s, on ferme l’interrupteur (K) (figure 1) L=20mF, r et r sont négligeables. On
reproduit à la figure (2) l’oscillogramme obtenu sur l’une des deux
voies A ou B.
2.1-) Quelle particularité présente l’os-
cilloscope utilisé ?
2.2-) S’agit-il de la voie A ou de la voie
B ? Justifier la réponse.
2.3-) Lire la valeur de E en expliquant
la méthode utilisée.
2.4-) Lire par deux méthodes, la valeur
de la constante de temps.
2.5-) Aprés avoir comparé les résultats
avec plusieurs de vos camarades. Indi-
quer la méthodes qui semble la plus ri-
goureuse. Expliquer pourquoi.
2.6-) En déduire la valeur de R.
2.7-) Tracer l’allure des courbes obtenues si l’on dou-
blait :
a-) L’impédence de la bobine. b-) La résistance totale.
c-) La f.e.m E du générateur.
EXERCICE 3** :(Courbe de charge)
On charge un condensateur initialement déchargé à
l’aide du circuit suivant, en fermant l’interrupteur (K)
à t=0s. On obtient un schéma identique à la figure
(2) de l’exercice 2 obtenu sur l’une des voies A ou
B. Reprendre alors les questions de l’exercice précé-
0
dent en remplaçant «L,r » par «C» et en changeant
la question «7.a-)» par «7.a-) la capacité du condens-
teur».
EXERCICE 5** : On a réalisé le montage sur l’oscilloscope bicourbe, on a observé aux bornes de
0
r , la tension UBM = U2 et la tension UAM = U1 pour le réglage suivant : • base de temps : 50µs.div −1 .
• sensibilité vertical ; voie 1 = 2V.div −1 ; voie 2 = 500m.V.div −1
5.1-) Déterminer les amplitudes des tensions U1 et U2 et les valeurs efficaces de ces tensions.
0
5.2-) La valeur de la résistance r du condensateur ohmique est 100Ω, celle de la bobine r = 8Ω.
EXERCICE 6*** : Un circuit comprend en série les élèments suivants : Un générateur de courant
alternatif sinusoı̈dal de fréquence N et de pulsation ω = 2πN ; un condensateur de capacité C = 0, 5µF ;
une résistance ohmique R = 100Ω ; une inductance pure L=0,5H ; un ampéremètre A de résitance né-
gligeable. √
La tension aux √ bornes du générateur est de la forme u(t) = U 2 cos(ωt). Le courant qui traverse le
circuit est i = I 2 cos(ωt − ϕ).
6.1.1-) Pour quelle valeurs ω0 de ω a-t-on ϕ = 0 ? Pour quelles valeurs deω a-t-on ϕ < 0 ? ; ϕ > 0 ?
6.1.2-) À toute pulsation ω1 < ω0 , correspond à un déphasage ϕ = ϕ1 , on peut associer une autre
pulsation ω2 > ω0 correspond à un déphasage ϕ2 = −ϕ1 . Montrer qu’on a ω1 ω2 = ω02 .
6.1.3-) Calculer ω1 et ω2 pour |φ1 | = |φ2 | = π4
6.2-) On pose x = ωω0 , on appelle Z l’impédance du circuit. 6.2.1-) Exprimer le facteur de qualité Q
de ce circuit en fonction de L, Rq et ω0 et calculer sa valeur numérique.
Z
6.2.2-) Montrer que l’on a R
= 1 + Q2 (x − x1 )2 .
EXERCICE 7** : Un circuit oscillant est constitué d’un condensateur de capacité C=0,2×10−6 F
et d’une bobine dont l’auto-inductance est L=3,7mH le tout est maintenu à une température voisine
de 0◦ k (dans ces conditions, le circuit est supra-conducteur c’est-à-dire posséde une resistance nulle).
7.1-) Le circuit étant ouvert, on charge le condensateur sous une tension UC = E = 12, 4V , puis on
ferme l’interrupteur (K) à la date t=0s. Calculer la charge initiale Qm prise par le plateau (A) du
condensateur.
7.2-) L’intensité i du courant électrique est comptée positivement quand le courant circule dans le sens
indiqué sur le schéma, on appelle q(t) la charge de l’armature (A) en fonction du temps.
7.2.1-) Établir l’équation différentielle de ce circuit oscillant en utilisant.
a-) La loi d’additivité des tensions.
b-) La conservation de l’énergie électro-magnétique.
7.2.2-) Calculer la pulsation propre ω0 et la période propre T0 du cou-
rant.
7.3-) Donner les expressions des fonctions :
a-) Ec (t), énergie stockée dans le condensateur.
b-) Eb (t), énergie stockée dans la bobine.
Représenter ces deux fonctions pendant la durée de 2 périodes.
7.4-) Calculer Ec (t) + Eb (t) ; Conclure.
Vérifier cette conclusion à l’aide de la représentation graphique tracée au 7.3
8.1-) On considére entre deux bornes M et N une position de circuit R1 , L1 , C1 où sont montés en
série : une résistance pure R1 = 300Ω une inductance non résistive L1 = 0, 318H et un condensateur de
capacité C1 = 6, 28 × 10−6 F . On maintient entre M et N une ddp sinusoı̂dale de valeur efficase U=220V
et de fréquence N=50Hz.
8.1.2-) Construire le diagramme de Fresnel représentant les valeurs instantanées des tensions aux
bornes de chaque appareil. En déduire le déphasage ϕ1 existant entre l’intensité i, et la tension u aux
bornes du circuit. Lequel des deux effets, inductif ou capacité est préponderant ?
8.2-) On remplace entre M et N, le circuit précedant par un circuit analogue R2 , L2 , C2 dans lequel
R2 = 50Ω, L2 = 0, 314H, C2 = 63, 7 × 10−6 F la différence de potentiel est inchangée.
8.2.1-) Calculer la réactance X2 et l’impédance Z2 du circuit à 50Hz.
8.2.2-) Pour quelle valeur de la fréquence l’intensité efficace est-elle maximale ? Calculer alors l’inten-
sité correspondante.
8.2.3-) On appele coefficient de surtension Q2 du circuit le rapport entre la tension efficace UC aux
bornes du condensateur et la tension efficace U à la résonance. Exprimer Q2 en fonction de R2 , C2 , ω2
d’une part, et en fonction de R2 , L2 , ω2 d’autre part. ω2 désignant la pulsation à la résonance. Claculer
Q2 .
8.3-) On associe maintenant en série les deux circuits précédents, R1 , L1 , C1 et R2 , L2 , C2 entre M et
N, dont la ddp est inchangée.
8.3.1-) Montrer que ce circuit est équivalent à un circuit série RLC dont on calculera les valeurs. En
déduire les valeurs de la réactance X de l’impédance Z et de l’intensité efficace I à 50Hz. Calculer le
déphasage ϕ existant entre l’intensité et la tension. Laquelle de ces deux gandeurs est en avance de
phase sur l’autre ?
0
8.3.2-) En faisant varier la fréquence, montrer que l’on peut trouver une autre fréquence N pour
0
la-quelle le déphasage ϕ aura la même valeur absolue. Montrer que N N = N02 , N0 étant la fréquence
0
de résonance N=50Hz. Calculer N .
EXERCICE 9*** : Un circuit comportant une résistance R, une inductance L, une capacité C
montés en série est alimenté sous une ddp alternative sinusoı̈dale, de valeur efficace U et de fréquence
réglable.
9.1-) Donner un schéma du montage.
9.2-) Pour une pulsation ω correspondant à une fréquence f, exprimer l’impédance Z du circuit, l’in-
tensité efficace I du courant et le déphasage ϕ du courant par rapport à la tension d’alimentation.
A.N : U=AV, f=100Hz, R=36Hz, L=0,10H, C=6,0µF.
Construire le diagramme de Fresnel pour les valeurs numériques données.
9.3-) La valeur efficace U de la tension d’alimentation est maintenue constante et égale à 1V et le
condensateur a toujours une capacité C = 6, 0µF , on suppose ignioré la valeur des autres variables.
Pour les fréquences variant de 130 à 300Hz, on relève les valeurs correspondantes de l’intensité efficace
f(Hz) 130 140 150 160 170 180 190 200 210
I(mA) 7,60 9,00 10,4 12,7 15,7 19,0 22,7 25,8 27,2
du courant :
f(Hz) 220 230 240 250 260 270 280 290 300
a(cm) 26,0 22,6 19,8 16,8 15,0 13,0 11,8 10,5 9,60
9.3.1-) Tracer la courbe représentative de I en fonction de f. Echelle : 1cm ↔ 4mA ; 1cm ↔ 25Hz.
9.3.2-) Quel phénomène cette courbe met-elle en évidence ?
9.3.3-) Déterminer graphiquement la fréquence f0 et l’intensité efficace I0 du courant, correspondant
à la résonance.
9.3.4-) Calculer l’inductance L de la bobine.
9.3.5-) Déterminer la bande passante β du dipôle et son facteur de qualité. Ce dipôle est-il sélectif ?
9.3.6-) Calculer la résistance R du circuit.
9.3.7-) La résistance des conducteurs ohmiques placés dans le circuit étant de 26Ω, calculer la résis-
tance r de la bobine.
9.3.8-) Comparer les valeurs de f0 et I0 trouvés à la question 9.3.3 à celles calculés à partir des données
numériques.
9.3.9-) Pour la fréquence de résonance f0 , Exprimer la ddp efficace UC aux bornes du condensateur.
Montrer que cette ddp peut se mettre sous la forme UC = Q.U , où Q est indépendant de U. Q est
SOLUTIONS
EXERCICE 1 :
1.1-) À la charge d’un condensateur circuit (RC)
EXERCICE 2 : 2.1-) Jl faut utiiser un oscillateur à mèmoire (ou un autre système d’acquisition,
comme un ordinateur, avec l’électronique adéquat).
EXERCICE 6 : 6.1.1-)
on a U = UR + UL + UC
di
etRUC = C1 idt
R
or UR = Ri, UL = L dt
di
Donc U = Ri + L dt + C1 idt (1)
√ √ √
ona : U = U 2 cos(ωt) et i = I 2 cos(ωt + ϕ), L’équation (1) devient : U cos(ωt) = I 2 cos(ωt − ϕ) +
1
(Lω − Cω ) cos(ωt − ϕ + π2 )
1
Construction de Fresnel dans le cas où Lω − Cω
>0ϕ=0⇔
Lω0 − Cω1 0 = 0 ⇒ ω0 = √LC
1
A.N : ω = √ 1
−6
= 2000rad/s
0,5×0,5×10
6.1.2-) Montrons que ω1 ω2 = ω02
1
Lω1 − Cω
Pour ϕ = ϕ1 on a tan ϕ = R
1
pour Pour ϕ = ϕ on a
1
Lω2 −
Cω2
tan ϕ = R
pour
Si ϕ2 = −ϕ1 , ona tan ϕ2 = − tan ϕ1 d’où
1 1
Lω2 − Cω Lω1 − LCω 2 −1 1−LCω 2
R
= − R Cω1 soit Cω22 = Cω1 1 ⇔ LCω1 ω22 − ω1 = ω2 − LCω12 ω2 donc
2
EXERCICE 7 :
7.1-) Calcul de la charge Qm .
La tension Um = 12, 4V fait circuler un courant de charge de A
vers B dans le condensateur, la plaque A prend une charge positive
Qm = C.Um = 0, 2 × 10−6 × 12, 4 Donc Qm = 2, 48 × 10−6 C.
7.2.1-) a) Le choix de la référence + se fait donc tout naturelle-
ment sur la plaque A et nous orientons donc i vers la gauche avec
ce choix comme i = dq/dt est négatif puisque dq/dt<0 (diminution
de la charge) En effet, lors de la décharge, des électrons quittent la
face B du condensateur, ce qui correspond à la circulation d’un courant électrique en sens inverse de
A vers B. À l’instant t, la charge restant sur la plaque A est q et le courant i.
UC = Cq et UL = Ri + L dt di di
( mais la bobine est non résistive c’est-à-dire R=0) donc UL = L dt .
q 2
d q
di
La loi d’additivité des tensions nous donne : UC + UL = 0 ⇒ C + L dt = 0, d’où dt2 = 0 qui est de la
1
forme q̈ + ω02 q = 0 par identification ω02 = LC ⇒ ω0 = 3, 67 × 104
2
Conclusion : ddt2q + LC 1
q = 0 et ω0 = 3, 67.104 rad/s (celle-ci est équation différentiele du second
ordre vérifier par la charge q).
b) Voir cours.
7.2.2-) D’après ce qui précéde, on a : ω0 = 3, 67.104 ra/s or T0 = 2π ω
= 1, 71 × 10−4 s
7.3-) Donnons l’expression de
2 2
a) Energie stockée dans le condensateur est EC (t) = 12 qC , L’équation différentielle ddt2q + LC 1
q = 0 a
pour solution q = Qm sin(ω0 t + ϕ) à t=0, q=Qm cette solution s’écrit q = Qm sin ϕ soit Qm = Qm sin ϕ
⇒ sin ϕ = 1 ⇒ ϕ = π2 donc la solution est q = Qm sin(ω0 t + π2 ) ou q = Qm cos(ω0 t) et EC (t) =
1
Q2 cos2 (ω0 t) car sin(θ + π2 ) = cos(θ)
2C m
−6 2
1
or 2C 1
Q2m = 2×0,2×10 −6 .(2, 48.10 ) = 1, 54 × 10−5 et ω0 = √LC
1
= 3, 67.104
Donc EC (t) = 1, 54.10−5 cos2 (3, 67.104 t).
EXERCICE 8 : 8.1-)
8.1.1-) Calcul de X1 , Z1 et I.
• X1 = L1 ω− C11 ω = 2πN L1 − 2πN1 C1 d’où
X1 = 2πL1 N − 2πC11 N
A.N : X1 = 2π × 0, 318 × 50 −
1
2π×6,28.10−6 ×50
= −406, 96
Donc X1 = −407Ω donc U est en retard
sur i et q
le circuit est capacitif.
p p
• Z1 = R2 + (L1 ω − C11 ω )2 = R2 + X12 d’où Z1 = R2 + X12
p
A.N : Z1 = (300)2 + (−407, 96)2 = 506, 4 Donc Z1 = 506, 4Ω
• Z1 = UI ⇒ I = ZU1
220
A.N : I = 506,4 = 0, 43 Donc I=0,43A
8.1.2-) Construction de Fresnel
U = UR + UL + UC OB représente Um OA représente R1 Im CB représente Im /C1 ω AC repéssente
Im 1
L1 Im ω− L1 ω−
L1 Im ω. Déduction de ϕ1 : tan ϕ1 = RIm
C1 ω
= R
C1 ω
= XR1 tan ϕ1 = XR1
A.N : tan ϕ1 = − 406,96
300
= −1, 36 ⇒ ϕ1 = −53, 6◦
• D’aprés 8.1.1 L1 ω − C11 ω < 0 ⇒ L1 ω < C11 ω donc l’effet capacitif est prépondérant sur l’effet inductif
d’autre part L1 ω < C11 ω , tan ϕ1 < 0 et ϕ < 0 donc l’intensité i est en avance sur la tension U.
8.2-)
8.2.1-) Calcul de la réactance X2 et l’impédance
Z2
• X2 = L2 ω − C12 ω = 2πN L2 − 2πN1 C2 , X2 =
2πL2 N − 2πC12 N
1
A.N : X2 = 2π × 0, 314 × 50 − 2π×63,7.10 −6 ×50 = 48, 68 Donc X2 = 48, 68Ω
p
2
• Z2 = R2p+ X2
A.N : Z2 = (50)2 + (48, 68)2 = 69, 78 DOnc Z2 = 69, 78Ω
8.2.2-) Valeur de N pour la quelle Ief f est maximale.
L’intensité efficase est maximale à la résonance c’est-à-dire lorsque X2 = L2 ω − C12 ω = 0 ⇔ L2 ω = 1
C2 ω
⇔ L2 C2 ω 2 = 1 ⇔ L2 C2 (2πN )2 = 1 ⇔ L2 C2 4π 2 N 2 = 1 ⇔ N = N0 = √ 1
4π 2 L2 C2
A.N : N0 = √ 1
= 35, 35 Donc N0 = 35, 35Hz
4π×10(0,314)×63,7.10−6
•U= R2 I0 ⇒ I0 = RU2 A.N : I0 = 220 50
= 4, 4 Donc I0 = 4, 4A
donc UM N (R1 + R2 )Im cos(ωt) + (L1 + L2 )Im ω cos(ωt + π2 ) + ( ICm1 + ICm2 ) ω1 cos(ωt − π2 )
En posant R = R1 + R2 ; L = L1 + L2 ; C1 = C11 + C12 car le montage est en série, nous avons :
UM N = RIm cos(ωt) + LIm ω cos(ωt + π2 ) + Cω Im
cos(ωt − π2 ) Donc ce circuit est équivalent à un circuit
RLC dont les caractéristiques sont :
• Résistance : R=300+50=350Ω • Inductance : L=0,318+0,314=0,632H • Capacité : C = CC11+C C2
2
=
5, 716µF
Donc R=350Ω, L=0,632H, C=5,716µF
? Déduction de X,Z et I.
1 1
• X = Lω − Cω = 2πLN − 2πCN = −358, 67 Donc X=-358,67Ω
√ p
• Z = R + X A.N : Z= (350)2 + (−358, 67)2 =501,14 Donc Z=501,14Ω.
2 2
• I = UZ A.N : I= 501,14
220
=0,4389 Donc I=0,44A
• Calcul du déphasage ϕ
D’après 8.1.2 tan ϕ = X2 = −358,67
350
= −1, 025 ⇒ ϕ = −45, 7◦
1 1
• X = Lω − Cω < 0 ⇒ Lω < Cω ; tan ϕ < 0 et ϕ < 0 l’intensité i est en avance sur la tension U1 et
l’effet capacitif est préponderant sur l’effet inductif.
8.3.2-) La courbe de résonance est une parabole, donc pour une valeur de I cette courbe correspondra
0 0
deux fréquences N et N telle que I = f (N ) = f (N ). Alors à toute fréquence N<N0 correspondant à
0
un déphasage ϕ = ϕ1 , on peut associer une autre fréquence N > N0 correspondant à un déphasage
ϕ = ϕ1 .
0
• Montrons que N N = N02
0 0 0 1 0 1 0 1 1
ϕ = ϕ1 et ϕ = −ϕ1 ⇒ ϕ = −ϕ ⇒ tan ϕ = − tan ϕ ⇔ Lω − Cω = −Lω + Cω 0 ⇒ L(ω +ω ) = ( + ω10 )
C ω
0 0 0 0 0
ω+ω 1 1
⇔ L(ω + ω ) = C(ω.ω 0 )
⇔L= Cωω 0
⇒ ωω = LC
= ω02 ⇔ 2πN.2πN = (2πN0 )2 ⇔ 4π 2 N N = 4π 2 N02
0 1
⇒ N N = N02 Pour le circuit RLC, à la résonance, X = Lω − Cω
= 0 D’aprés 8.2.2 Nous avons
N0 = √4π12 LC
A.N : N0 = √ 2 1
−6
= 8, 3, 16Hz
4π ×0,632×5,72.10
0 N02 (83,16)2 0
•N = N
= 50
= 138, 31 Donc N = 138, 31Hz
Z=205,6Ω
• I = UZ = 205,6 1
= 4, 86.10−3 Donc I = 4, 86.10−3 A
9.3.1-) Tracé de la courbe I=g(f). (Voir fin exercice)
9.3.2-) Cette courbe met en évidence le phénoméne de résonance.
9.3.3-) Détermination graphique de f0 et I0
La courbe montre un maximum d’intensité pour une fréquence f0 = 210Hz. Le maximum vaut
I0 = 27, 2mA.
9.3.4-) Calcul de L : à la résonance LCω02 = 1 ⇔ L = (2πf10 )2 C
A.N : L = (2π×210)12 6×10−6 = 0, 095 Donc L=0,1H
9.3.5-) déterminons la bande passante β et le facteur de qualité Q.
• Le gain de -3dB correspond à une intensité I donné par : −3 = 20log( II0 ) (d’aprés l’énoncé)
I0
⇒ II0 = 1,411
d’où I = 1,41 cette intensité est obtenue pour deux fréquences f1 et f2 qui définissent la
largeur de la bande passante autour de f0
27,8
A.N : I = 1,41 = √I02 = 19, 7mA Donc I=19,7mA
D’aprés la courbe I=g(f) nous avons f1 = 181Hz et f2 240Hz soit une largeur de β = f2 − f1 =
240 − 181 = 59Hz
• Q = RCω 1
0
= Lω R
0
= L2πf
R
0
(compte tenu de la condition de résonance, LCω02 = 1) on vérifie donc que
Q est indépendant de U.
A.N : avec ω0 = 2πf0 , Q = 0,10×2π×210 36
= 3, 67
9.3.6-) Calcul de R.
U = RI0 ⇔ R = IU0
1
A.N : R = 27,2×10 −3 = 36, 75 Donc R=36,76Ω
0 0
9.3.7-) Calcul de r : on a : R = R + r ⇔ r = R − R
A.N : r=36,76-26=10,76 Donc r=10,76Ω
9.3.8-)
q Comparaison de ces valeurs à celles calculés.
1 2 1
Z= R2 + (Lω − Cω
) à la résonnance,Lω =Cω
, on a :
alors Z=R, la pulsation de résonance vaut LCω02 = 1 ω0 = √1 et la fréquence f0 = ω
= 1
√
LC 2π 2π LC
l’intensité I0 vaut I0 = UR
A.N : f0 = √ 1
= 205Hz, I0 = 1
36,76
= 27, 2 × 10−3 Donc f0 = 205Hz et I0 = 27, 2 × 10−3 A
2π 0,1×6.10−6
La concordance avec les valeurs données par la détermination graphique peut être considéré comme
satisfaisante, compte tenu de l’imprécision de cette dernière.
1 I
9.3.9-) L’impédance du condensateur étant Cω , la tension UC à ses bornes est UC = Cω soit, pour
I0 U U
la pulsation ω0 de résonance, UC = Cω0 , or I0 vaut R et UC = RCω0 = QU0 ⇔ UC = QU0 avec
Q = RCω 1
0
= Lω
R
0
= L2πfR
0
La tension aux bornes du condensateur est 3,67 fois plus élevé que la tension aux bornes du circuit.
Le danger de ces surtensions est évident : à la résonance, les tensions aux bornes de l’inductance et du
condensateur peuvent êêtre très supérieures à la tension aux bornes du circuit, et provoquer le claquage
du condensateur.
9.3.10-) Signe de G=20log( II0 )
Si I prend la valeur maximale I0 pour la fréquence f0 = 205Hz on a : G=0 pour toute autre fréquence
I < I0 alors log( II0 ) < 0. Le gain est donc négatif dans le circuit étudier.
126
Chapitre 8
1-) Cas général : • période temporelle ou période : la plus petite durée non nulle qui sépare deux
dates pour lesquelles la pertubation à la même valeur en un point donné.
• Période spatiale : la plus petite distance non nulle qui sépare deux points pour lesquels la pertubation
a la même valeur (les deux points étant dans la même direction de propagation).
2-) Cas des ondes sinusoı̈dales : • Période temporelle ou période : T en seconde (s).
• Période spatiale ou longueur d’onde : λ en métre (m).
• Fréquence : N ou f, en Hertz (Hz).
• Célérité ou vitesse : v en m.s−1 (ou c pour la lumière) v = Tλ = λ.N
128
CHAPITRE 8. LES ONDES MECANIQUES
4-) Propagation d’un mouvement vibratoire sinusoı̈dal è la surface d’un liquide : On pro-
duit un ébranlement en un point O de la surface d’un liquide, on observe des rides circulaire centrés en
O et équidistantes de λ les unes des autres, à la vitesse v.
• La distance séparant le milieu de deux rides consécutives est λ = vT .
• Si n est le nombre de crêtes la distance part rapport au centre O à la quelle un point A est situer est
donner par d = (n − 1)λ en (m) ou A est un point appartenant à la ride.
5.3-) Etude particuliere de deux points de la corde : Soient deux points M et N de la corde
d’abscisse xM et xN , on a :
yM = a sin( 2π T
t − 2π x ) = a sin(ωt + ϕM ) , yN = a sin( 2π
λ M T
t − 2π x ) = a sin(ωt + ϕN ) ceci en posant
λ N
2π 2π 2π
ϕM = − λ xM , ϕN = − λ xN et ω = T
• La différence de phase est : ∆ϕ = ϕN − ϕM = − 2π x + 2π
λ M
x soit ∆ = 2π
λ M λ
(xM − xN )
• La différence de marche est ∆x = |xM − xN |
? Les deux points vibrent en phase si : ∆ϕ = 0 + 2kπ ⇒ xM − xN = kλ, k ∈ Z
? Les deux points vibrent en opposition de phase si : ∆ = (2k + 1)π ⇒ xM − xN = (2k + 1) λ2 , k ∈ Z
? Les deux points vibrent en quadrature
de phase si : ∆ϕ = (2k + 1) π2 ⇒ xM − xN =
(2k + 1) λ4 , k ∈ Z
C-) INTERFERENCES : On dit qu’il
y’a interférence lorsque se supperpose dans
un milieu des vibrations synchrones (même
période) et cohérentes (différence de phase
constante).
Soit une fouche munie de deux pointes et
fixée sur un diapason dont la vibration est
entretenue électriquement, les 2 points de
la fouche trempent dans l’eau d’une large
cuve.
Remarque : On peut aussi obtenir ces résultat en utilisant la construction de Fresnel pour la dé-
termination des paramétres A et ϕ.
• Lieu d’amplitude maximale : A est maximale si et seulement si A = ±2a, soit cos πλ (d2 − d1 ) = ±1
⇒ cos πλ (d2 − d1 ) = cos(kπ) ⇔ d2 − d1 = kλ, k ∈ Z.
• lieu des points d’amplitude nulle : A est nulle si et seulement si A=0, soit cos πλ (d2 − d1 ) = 0 ⇔
cos πλ (d2 − d1 ) = cos(2k + 1) π2 ⇔ d2 − d1 = (2k + 1) λ2 k ∈ Z
Remarque : • Pour trouver le nombre de frange d’amplitude maximale, on passe par la relation :
|d2 − d1 | ≤ O1 O2 , soit |kλ| ≤ O1 02 ⇔ |k| < O1λO2 ⇔ − O1λO2 ≤ k ≤ O1λO2 .
• Pour les franges d’amplitude nulle : |d2 −d1 | ≤ O1 O2 ⇔ |2k+1| λ2 ≤ O1 O2 ⇔ − O1λO2 − 12 ≤ k ≤ O1λO2 − 12 .
1-) Définition : Une onde stationnaire est un cas particulier d’interférence résultant de la super-
position de deux ondes progressives de même amplitude et de même fréquence se propageant en sens
inverse dans un même milieu.
E-) PHENOMENE DE DIFFRACTION : Une onde mécanique de longueur d’onde λ est dif-
fractée (schéma page suivante) lors de son passage par une ouverture ou un obstacle de dimension
caractéristique a, si a est du même ordre de grandeur que λ (soit un facteur 10 au maximum pour une
onde mécanique, approximativement).
F-) PHENOMENE DE DISPERSION : Un milieu dispersif est un milieu dans lequel la vitesse
v dépend de la fréquence N (ou de λ ou de T) on a alors : v(N).
COMPLÉMENTS : • Si le milieu de propagation du son est l’air, la vitesse de l’onde (de la vague)
est d’environ 340m/s. Mais cette vitesse dépend de la température : ? à -10◦ C, le son voyage à 325m/s.
? à 30◦ C, il file à 349m/s. ? 0◦ C, il voyage à 331m/s.
• Rien ne peut aller plus vite que la lumiére dans le vide, à savoir c=299792Km/s' 3.108 m/s
• Dans la plupart des fluides, et notament dans l’air, la vitesse du son dépend trés peut de l’amplitude
et de la fréquence. Dans l’eau, le son se propage plus de quatre fois plus vit, à environ 1500m/s.
EXERCICES
EXERCICE 1* :
1-) Une onde sinusoı̈dale se propage sui-
vant un axe (ox) à la vitesse v = 2m.s−1 .
a) Quelles sont les valeurs de : • λ (longueur
d’onde) ? ; • ym (amplitude) ? ; • T (pé-
riode) ? ; • N (fréquence) ?
b) Représenter y(x) à la date t=2,5s
c) A quel moment l’onde atteint elle le point
A?
d) Représenter y(t) au point A.
EXERCICE 2** :
1-) Départ d’un Sprint Le stater, qui donne le
départ d’un 100m, est placée en S, aligné avec huit
coureurs. Le coureur C1 , qui est au couloir (1), est
le plus proche de S ; le coureur C8 est le plus éloi-
gné de S. Sachant que le chronométre utilisé est pré-
cis au centième de seconde, calculer la durée que
met le signal pour se propager de C1 en C8 et
conclure.
Données : l=7,00m ; L=15,40m ; v (son dans l’air)=340m.s−1
3-) CONDUITE EN CUIVRE : On frappe une conduite en cuivre remplie d’eau. Un enregis-
treur situé à d=200m analyse deux sons espacés de ∆t = 9, 34 × 10−2 s.
a) Expliquer pouquoi il y’a deux sons.
b Calculer la célérité du son dans le cuivre sachant qu’elle est de 1500m.s−1 dans l’eau.
3-) TONNERE ET CONCERT : a) Lorsque l’on entend le tonnerre, on perçoit un son aigu au
début, grave en suite (ce phénoméne est appelé le roulement du tonnerre). Expliquer pourquoi.
b) Le même phénomène doit s’appliquer dans une salle de concert : la mélodie jouée par l’orchestre
devrait être totalement déformée. Qu’en est-il ?
4-) LE CLASSIQUE : Pour réaliser une échographie, on utilise un cristal qui, soumis à des im-
pulsions électriques, vibre à la fréquence N=50MHz. Ces vibrations sont transmise au patient qui est
examineé où elles se propagent à la vitesse v=1,5×103 m.s−1 (ultrasons).
a) De quel type d’onde s’agit-il (lumiere,...) ?
b) Calculer la période et la longueur d’onde de cette onde sinusoı̈dale.
c) Le cristal utilisé est de forme cylindrique de diamètre d=2,0cm et de hauteur h=8,0cm. L’émission
est-elle directive ou non ?
d) On mesure la durée que met onde pour aller du côté du cerveau, se réfléchir sur la séparation des
hémisphéres et revenir au point de départ. On fait de même du côté gauche. Si les deux durées ne sont
pas égales, que peut-on en déduire, malheureusement ?
4.1-) La célérité du son dans l’air à 0◦ C valant 331m/s à 0◦ .
4.1-) Calculer la célérité c1 du son dans un gaz comprenant en volume 3/4 d’hydrogéne et 1/4 d’oxgéne
ceci à la température de T1 = 0◦ .
4.2-) Calculer la célérité c2 du son dans ce même gaz à la température T2 = 25◦ C.
4.3-) Calculer la célérité C3 du son dans l’air à 25◦ C.
4.4-) Calculer la célérité C4 du son dans le dihydrogène à la température T2 = 25◦ C. Données :
0 :16g/mol, H=1g/mol.
EXERCICE 5** : Un vibreur entretenu électriquement est animé d’un mouvement sinusoı̈dale de
fréquence f=50Hz. Dans tout le problème, on supposera l’amortissement des ondes négligeables lors de
la propagation. À la lame du vibreur est fixée l’extrémité O d’une corde élastique tendue horizontale-
ment. L’autre extrémité de cette corde comporte un dispositif qui empêche la réflexion des ondes. Le
vibreur impose au point O un mouvement sinusoı̈dal vertical d’amplitude a=5.10−3 m.
5.1-) Définir la longueur d’onde de le vibration et calculer sa valeur, sachant que la célérité des ondes
le long de la corde est c=10m/s.
5.2-) En prenant comme origine des temps l’instant où la lame du vibreur passe par sa position d’équi-
libre dans le sens des élongations positives.
5.2.1-) Écrire l’équation du mouvement du point O.
5.2.2-) Écrire l’équation du mouvement d’un point A de la corde située à 5cm de O et celle du mou-
vement de B située à 15cm de O. Quelle est la différence de phase entre les mouvements des points A
et B ? Que peut-on dire de ces mouvements ?
5.3-) a) représenter l’aspect de la corde à l’instant t=0,04s.
b) Quelles sont les abscisses des points de la corde qui vibrent en phase avec le point O ?
c) Quelles sont les abscisses des points de la corde qui vibrent en opposition de phase avec le point O ?
5.4) A l’nstant t=0,004s, où se situent les points qui ont :
5.4.1) Une vitesse positive ?
5.4.2) Une vitesse négative ?
EXERCICE 6*** : Un vibreur est muni d’une pointe fine dont l’extrémité, animé d’un mouve-
ment vertical sinusoı̈dal de fréquence N=25Hz et d’amplitude 2,5mm, frappe en un point O, la surface
d’un liquide au repos. On négligera l’amortissement du mouvement au cours de la propagation et on
supposera qu’il n’y a pas de réflexion des ondes sur les parois du récipient. On provoque l’immobilité
apparente du phénoméne par éclairage stroboscopique.
6.1) Quelle relation doit exister entre Ne , fréquence des éclairs et N, fréquence du vibreur. Quelle est
la valeur maximale de Ne ?
6.2.1.1-) Décrire l’aspect de la surface du liquide.
6.2.1.2-) La distance séparant 6 crêtes consécutives est d=10cm.
- Définir la longueur d’onde d’un mouvement vibratoire.
- Calculer la longueur d’onde et la célérité des ondes à la surfaces du liquide.
6.2.2-) Écrire l’équation du mouvement du point O, yO = f (t), en supposant qu’à l’instant t=0, yO = 0
le mouvement allant dans le sens positif des élongations.
6.2.3-) Écrire l’équation du mouvement d’un point M situé à 3cm de O et celle du mouvement d’un
point N situé à 5,5cm de O. Que peut-on dire du mouvement de M par rapport à celui de N ?
6.2.4-) Le vibreur est maintenant muni d’une fourche. Les extrémités des points de la fourche, animés
d’un mouvement vertical sinusoı̈dal de fréquence N=25Hz, frappent en deux points O1 et O2 la surface
0
d’un liquide au repos. La distance O1 O2 vaut d = 72mm. Les ondes se propagent à la surface du liquide
avec la célérité c=50m/s.
6.2.4.1-) Décrire l’aspect de la surface du liquide.
6.2.4.2-) Retrouver la condition pour qu’un point de la surface du liquide soit :
- Sur une ligne de vibration maximale.
- Sur une ligne de vibration nulle.
En déduire l’état vibratoire d’un point P situé à 17cm de o1 et à 10cm de O2 et d’un point Q situé à
9cm de O1 et 5cm de O2 .
6.2.4.3-) Déterminer le nombre et la position des points de vibration maximale sur le segment O1 O2.
Leur position sera compté à partir de O1 . En déduire le nombre de points de vibration nulle sur le
segment O1 O2 .
EXERCICE 7** :
Au cours de l’expérience de MELDE, une lame reliée à l’extrémité
O d’une corde élastique horizontale passant par la gorge d’une poulie,
vibre à la fréquence de 50Hz. La corde est convenablement tendue par
une masse m.
7.1-) Décrire l’aspect de la corde lorsque la lame vibre.
7.2-) Comment appelle-t-on un tel phénomène ?
7.3-) Un groupe d’éléves se propose au cours d’une séance de travaux
pratiques d’étudier les variations du nombre n de fuseaux en fonction de
la longueur utile l de la corde. Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau ci-dessous.
l(cm) 15 30 45 60 75 90 105 120
a(cm) 1 2 3 4 5 6 7 8
7.3.1-) Construire le graphe n=f(l). Echelle :1cm pour 15mm ; 1cm pour 1 fuseau.
7.3.2-) Rappeler la relation entre l, n et λ.
7.3.3-) Calculer la pente de la droite n=f(l) et en déduire la longueur d’onde λ.
7.3.4-) Calculer la valeur de la célérité c des ondes.
7.3.5-) Quelle est l’intensité de la tension de la corde sachant que sa masse linéique est µ = 4, 4.10−3 kg.m−1
et la célérité c=15m/s ? En déduire la masse m de la charge. On prendra g=10N/kg.
EXERCICE 8*** : Un point S1 de la surface d’un liquide au repos est animé d’un mouvement
vertical, de faible amplitude, d’équation yS1 = a sin ωt (fréquence 100Hz, amplitude de 0,4mm sens
positif des élongations ascendant). Le mouvement débute à l’instant t=0s, la vitesse de propagation en
surface est 20cm/s.
On supposera dans tout le problème que le mouvement se propage sans amortissement.
8.1-) Caculer la pulsation du mouvement.
8.1.1-) Établir l’équation du mouvement d’un point situé à la distance d de S1 .
8.1.2-) Représenter l’aspect de la surface du liquide, dans un plan vertical passant par S1 , aux instants
t1 = 3, 5.10−2 et t2 = 3, 75.10−2 (Echelle : 1cm représentera 1mm)
8.2-) Un deuxième point S2 de la surface est animé d’un mouvement vertical de même fréquence de
même amplitude d’équation yS2 = a sin(ωt + ϕ) avec ϕ > 0, on posera S1 S2 = 2d1 .
8.2.1-) Déterminer la plus faible valeur de ϕ pour qu’en O, milieu de S1 S2 , l’amplitude a soit nulle.
8.2.2-)
√ Déterminer la plus faible valeur de ϕ pour qu’en O, milieu de S1 S2 , l’amplitude a soit égale à
a 2.
Cette valeur de ϕ étant réalisée, à quelle condition le mouvement du point O, est-il en concordance de
phase avec le mouvement de S1 ? (le mouvement de S1 est supposé non pertubé par S2 ).
8.3-) Un troisième point S3 situé à la même distance O que S1 et S2 est animé d’un mouvement ver-
tical de même fréquence d’équation yS3 = b sin(ωt + ϕ). La distance d1 étant quelconque, déterminer b
et la valeur de ϕ dans le cas ou ϕ a la valeur déterminer dans 8.2.2 pour que l’amplitude de O soit nulle.
EXERCICE 9*** : L’extrémité S d’une lame vibrante exécute un mouvement vibratoire sinusoı̈le
entre deux points distants de 2cm, la fréquence du mouvement est f=50Hz.
9.1-) Écrire l’équation horaire du mouvement de S sachant qu’à t=0s, S passe par la position d’équi-
libre dans le sens positif des élongations. Au point S de la lame, est fixé l’extrémité O d’une corde
0B de longueur l=2,4cm et de masse m=1,5g ; l’autre extrémité B de la corde tendue par une force
d’intensité de 1N, cette extrémité est fixée de telle sorte qu’il n’y a pas réflexion des ondes. D’autre
part, on néglige les amortissements.
9.2.1-) Calculer la célérité des ondes le long de la corde.
9.2.2-) Définir et calculer la longueur d’onde des vibrations le long de la corde.
9.2.3-) Ecrire l’équation horaire du mouvement d’un point M de la corde situé à la distance x=60cm
de S. Que peut-on dire des mouvement de S et de M ?
9.2.4-) Représenter l’aspect de la corde à l’instant t=0,07s.
SOLUTIONS
EXERCICE 1 : 1-) a) • λ = 4, 0m (distance entre deux maxima consécutifs, par exemple) ; •
ym = 0, 50m(obtenue par lecture graphique) ; • T= λv = 2, 0s et N = T1 = 0, 50Hz
b) A t=2,5s, l’onde a progressé de ∆x = v × ∆t =
2 × (2, 5 − 0) = 5, 0m (voir figure ci-contre).
c) L’onde atteint le point A à tA tel que : xA −x(t=0)
tA −0
=v
soit tA = xA −x(t=0)
v
d’où tA = 10−6
2
= 2, 0s
(x(t=0)=6m est la position du front d’onde à t=0s)
d) Pour t<tA , il n’y a aucun signal en A d’où : y=0 (voir
figure page suivante).
Le signal apparait à partir de tA (signal positif pour t
légèrement supérieur à tA ).
2-) Pour y = 0, 25 sin(0, 8x − 60t)
• amplitude : a=0,25m • la pulsation ω = 60rad/s
• la longueur d’onde on a :
y = 0, 25 sin(0, 8x − 60t) ⇔ y = −0, 15 sin(30t −
0, 2x) ⇔ y = a sin(ωt − 2π λ
x) par identifi-
cation, 2πλ
= 0, 8 ⇔ λ = 2π
0,8
⇔ λ =
7, 8m
• la célérité : on a λ = cT et T = 2π ω
d’où c =
λω
2π
A.N : c = 7,8×60
2π
= 74, 5m/s
• sens du mouvement : ẏ < 0, alors le sens du mouve-
ment est décroissant.
1
vc = 1
− ∆t
ve d
1
A.N : vc = 1
− 0,0934
' 5010 Donc vc ' 5010m/s
1500 200
4-) L’orage se trouvant à la distance d : si l’éclair a lieu à t=0s, l’observateur perçoit la lumiére à
t1 = vdL et le son à t2 = vdS
La durée séparant les deux événement est donc ∆t = tS − tL = d( v −1 1 ) comme vL >> vS
S vL
d
(très supérieure), ∆t ' vS
. Si ∆t est en seconde, d en km, alors vS ' 0, 34km/s et on obtient :
∆t(s)
d(km) = vS × ∆t(s) ' 0, 34 × ∆t(s), soit d(km) ' 3
car 0, 34 ' 13 .
EXERCICE 3 : 1-)
La vitesse d’écoulement du son par rap-
port au laboratoire est (v+u) dans le cas 1
et (v-u) dans le cas 2 (dans le dernier cas,
v>u sinon le son n’arrive pas en B, et de
plus si on avait u>v, le mur du son serait
atteint...).
AB
AB
∆t1 = v+u v + u = ∆t
AB donc AB
1
∆t2 = v−u v − u = ∆t2
AB
( 1 1
v= 2 ∆t1
+ ∆t2
)
soit AB
u= ( 1
2 ∆t1
− 1
∆t2
)
−1 −1
A.N : v= 20 ( 1
2 5,46×10−2
1
+ 6,58×10−2 ) ' 335m.s et u= 20 ( 1
2 5,46×10−2
1
− 6,58×10 −2 ) ' 31, 2m.s
2-) a) Soit t1 , l’instant auquel le début du signal atteint l’objet, et t2 l’instant auquel la fin du signal
0
atteint l’objet : τ = t2 − t1
0 c
On a donc : c × t1 + v × t1 = OA = c × (t2 − τ ) + v × t2 , soit τ = t2 − t1 = c+v τ (< τ )
→
−
Si v change de sens, alors il faut remplacer v par -v
b) v = c( τ 0τ−1 )
−3
−1
10
A.N : v= 340( 0,87×10 −3 − 1) ' 50, 8m.s ' 183km.h−1
3-) a) Les sons graves et aigus sont émis au même instant, mais ils ne se propagent pas à la même
vitesse (les aigus allant plus vite) : c’est le phénomène de dispersion. La vitesse de propagation des
ondes sonore dépend de leur fréquence.
b) Il en est de même dans une salle de concert, mais la distance n’est pas suffisante pour que la diffé-
rence des durées de propagation soit perceptible.
4-) a) Les ultrasons sont des ondes de pression.
−7 −5
b) • T = N1 = 5×101
6 = 2.10 s = 0, 20µs • λ = v × T = Nv = 5×10340
6 = 6, 8 × 10 m = 68µm
c) d»λ (est trés supérieur à λ) : il n’y a pas diffraction, donc l’émission est directive.
d) Cela implique que les milieux ne sont pas identiques, ce qui peut s’expliquer par la présence d’une
tumeur.
EXERCICE 4 :( 4.1-) Soient d1 et d2 les densités des deux gaz, par rapport à l’air. Si les deux
gaz sont mélangés dans les proportions telles qu’une unité de volume du mélange contienne la fraction
x du prémier gaz et la fraction (1-x) du second, alors la densité du mélange est dm = xd1 + (1 − x)d2 .
Démonstration : Le volume du mélange est V = xV1 + (1 − x)V2 ⇒ Mρ = x M ρ1
1
+ (1 − x) M
ρ2
2
(avec
Mi
ρi = Vi )
⇔ 29d
ρ
= x 29d
ρ1
1
+ (1 − x) 29d
ρ2
2
(di = M
29
i
)
d d1 ρ1 d2
⇒ ρ = x + (1 − x) ρ2
les deux gaz sont mélangés donc ρ = ρ1 + ρ2 alors d = xd1 + (1 − x)d2
⇒ dm = 43 dH2 + 41 dO2 = 43 M29H2 + 14 M29O2
= 43 29
2
+ 14 29
32
Donc dm = 19
√ 58 √
de la relation Ca da = Cm dm , on tire
√
Cm = C√a dmda
A.N : à 0◦ , on a : Cm = 331×1
√ 19 = 578, 3Donc Cm = 578, 3
58
C0
4.2-) à 25◦ C, on a de la relation √m
T1
= Cm
√
T0
√
0
Cm = √T1 Cm A.N :Cm = 578, 3m/s; T0 = 0 + 273◦ k; T1 = 25 + 273 = 298◦ k
qT0
0 298 0
Cm = 273
× 578, 3 = 604, 2m/s Donc Cm = 604, 2m/s
4.3- á 25 C dans l’air, on a : √CT00 = √CT11
◦
q
⇔ C1 = TT10 .C0
A.N : qT0 = 0 + 273◦ k, T1 = 25 + 273 = 298◦ k0 = 331m/s
C1 = 298
273
.331 = 345, 8m/s
◦
√ á la même
4.4-) √ température de 25 C
C1 d1 = C2√ d2
d1
⇔ C2 = C1 √d2 avec d2 = 2 M29H et d1 = 1 (densité de l’air)
√
C2 = 345,8×
√ 2×1 1 =1, 32 × 103 m/s
29
EXERCICE 5
5.1-) La longueur d’onde est égale à la distance parcourue par le mouvement vibratoire pendant une
période T de la source.
λ = cT c 10
⇒ λ = A.N : λ = ⇒ λ = 0, 2m
T = T1 f 50
π
ou ϕ = − π2 sin( π2 ) > 0
ϕ= π
⇒ 2 ⇒ ϕ = − car
sin ϕ < 0 2 sin(− π2 ) < 0
6.4-) INTERFERENCE
d1 = 17cm ; d2 = 10cm, |d1 − d2 | = 7cm, λ = 2cm d’où |d2 − d1 | = (3 × 2 + 1) λ2 Donc P est sur une
ligne de vibration nulle.
• Etat vibratoire de Q.
EXERCICE 7 7.1-) On observe en éclairage normal des fuseaux le long de la partie OB de la corde
certains points de la corde sont immobiles : ce sont des noeuds et d’autres vibrent avec une amplitude
maximale ce sont les ventres.
7.2-) C’est le phénoméne des ondes stationnaires.
7.3.1-) Tracé du graphe n=f(l). (Voir page suivante)
7.3.2-) Rappel de la relation entre l, n et λ l = n λ2 ⇒ n = ( λ2 )l (1)
7.3.3-) Calculons la pente k.
k = tan α = ∆n ∆l
= nl22 −n
−l1
1 8−4
= (120−60).10−2 ⇔ k=6,67 fuseaux/m
• Calcul de λ.
on a : n = 2lλ et n=kl ⇒ k = λ2 ⇔ λ = k2
2
A.N : λ = 6,67 ' 0, 3 Donc λ ' 0, 3m
7.3.4-) Calculons la célérité.
on a : λ = fc ⇒ c=λf
A.N : c = 0, 3 × 50 = 15 Donc c=15m/s
7.3.5-) • Calculons
q l’intensité de la tension F.
F
on a : c = µ
⇔ F = c2 µ
A.N : F = (15)2 × 4, 4.10−3 ⇔ F=0,99N
• Calculons la masse m de la charge
F=mg ⇒ m = Fg A.N : m = 0,99 10
⇔ m=0,099kg
⇒ A = 2a cos 42
A = 0 ⇔ cos 42 = 0 ⇒ ϕ = π + 2Kπ
La petit valeur de ϕ est donc ϕ = π √
8.2.2-)La plus petite valeur de ϕ pour √qu’en 0 A = a 2
√ √
A = a 2 ⇔ 2a cos 42 = a 2 ↔ cos 24 = 22
⇔ 42 = π4 + 2Kπ ⇒ ϕ = π2 + 4Kπ donc la plus petite valeur de ϕ est
ϕ = π2 .
• Condition
√ mouvement de O soit en concordance de phase avec le mouvement de S1
pour que le √
y0 = a 2 sin(2πt+ϕ)=a 2 sin[ωt − 2π d + π4 ]
λ 1
ys1 = a sin(2πN t)
La différence de phase entre S1 et O est :
∆ϕ = − 2π d + π4 − 0, O est en concordance de phase avec S1 ⇔∆ϕ = 2Kπ
λ 1
⇔ − λ d1 + π4 = 2kπ ⇔ 2π
2π
d = π4 − 2Kπ
λ 1
⇒ d1 = (1 − 8K) λ8
Donc d1 = λ8 − Kλ
8.3-)ys3 = b sin(ωt + 4)
• calculde b et λ
AO = 0 ⇔√A = −b
⇒ b = −a 2
A est la résultante de a1 et a2
ϕ = φ + π = − 2π d + π4 + π
λ 1
ϕ = − 2π d + 5π
λ 1 4
EXERCICE 9 :
9.1-) Equation horaire du mouvement de S :
ys (t) = a cos(ωt + ϕ) avec a = 1cm et ω = 2πf = 100πrad/s
yS (t) = 0 cos ϕ = 0 cos ϕ = 0
At=0 ⇒ ⇒
ẏS (t) > 0 −a sin ϕ > 0 sin ϕ < 0
LA LUMIERE
Objectif : À l’issue de ce chapitre l’élève doit pouvoir : Étudier les phénomènes d’interférences et
d’effet photoélectrique, pour montrer le double aspect ondulatoire de la lumière.
Dans la conception antique, la lumière était considérée comme une onde. Mais après les travaux des
physiciens HERTZ et LOUIS DE BROGUE, un nouveau aspect est attribué à la lumière : l’aspect
corpusculaire. La lumière a donc un double aspect : ondulatoire et corpusculaire.
1-) Aspect ondulaitoire de la lumière
a) Dispositif expérimental :
F est la fente source très fine, F1 et F2 sont les fentes secondaires très proches, parrallèles très fines. Le
142
CHAPITRE 9. LA LUMIERE
faisceau issu de F se divise en deux sources secondaires et cohérentes en F1 et F2 . Ces deux sources se
superposent dans leurs chemins.
δ = (F F2 + F2 M ) − (F F1 + F1 M ) = F2 M − F1 M car F F1 = F F2
→
− → −
Dans le repère (o, i , i ), on a : F2 (−D; −a/2) ; M(0,x) ; F1 (−D; a/2)
p p
F2 M = D2 + (x + a/2)2 , F1 M = D2 + (x − a/2)2
F2 M 2 − F2 M 2 = (F2 M + F1 M )(F2 M − F1 M )
F2 M 2 −F1 M 2 D2 +(x+ a2 )2 −(D2 +(x− a2 )2 ) (x+ a2 )2 −(x− a2 )2
F2 M − F1 M = F2 M +F1 M
= F2 M +F1 M
= F2 M +F1 M
2ax 2ax
La condition de production des franges d’interférence δ = F1 M +F2 M
= d1 +d2
car D1 + d2 ' 2D Donc
δ = ax
D
ax kλD
position des franges brillantes : δ = kλ ⇔ D
= kλ ⇒ xk = a
(k ∈ Z)
pour la frange centrale k=0, x0 = 0.
(2k+1)λD
position des franges obscures : δ = (2k + 1) λ2 ⇐ axDk = (2k + 1) λ2 ⇒ xk = 2a
(k∈ Z)
pour k=0, x 1 = λD
2a
(position de la 1ere frange obscure).
2
δ
N.B : Pour les franges brillantes, l’ordre des franges noté p = λ
est entier. Pour les franges obscures
l’ordre des franges est demi-entier.
• L’interfrange : C’est la distance entre deux franges consécutive de même nature, elle est notée i.
Pour les franges brillantes : xk = kλD
a
, xk+1 = (k+1)λD
a
d’où i = xk+1 − xk = (k+1)λD
a
− kλD
a
= λD
a
Donc
λD
i = a i et D mètre (m).
1.2.2-) Intensité lumineuse :
On appele intensité lumineuse ou éclairement en un
point M, une grandeur proportionnelle au carré de
l’amplitude de l’onde résultante en ce point on la note
I(M).
Soit yS1 et yS2 les élongations issues de F1 et F2
tels que yS1 = yS2 = S0 cos ωt, au point M, on
a:
yM = yS1 M +yS2 M = 2S0 cos π2 (d2 −d1 ) cos[ωt− πλ (d1 +d2 )]
Alors IM = k(2S0 cos πλ ax
D
)2
IM = 4kS0 cos λ D = 2kS02 (1 + cos 2π
2 2 π ax ax
λ D
) = 2kS02 (1 +
cos 2πx
i
)
0 0
F F22 = D 2 + ( a2 + y)2 , F F12 = D 2 + ( a2 − y)2
0
F F22 − F F12 = D 2 + ( a2 +
y)2 − D2 − ( a2 − y)2 = [ a2 +
y + a2 − y][ a2 + y − ( a2 −
y)]
ay ax
δ=0⇔ D 0 +
D
=0⇔
D
x0 = − D 0 y
On remarque que x0 < 0, le
système de frange a suivi un décalage vers les x négatifs.
1.2.5-) Interférence en lumière blanche : En lumière blanche, on observe une frange centrale
blanche et de part et d’autre de celle-ci on observe des franges colorées et de plus en plus décalées. On
parle d’un brouillage de frange. L’analyse du champ d’interférence sillonée de bandes noires appelées
cannelures, l’ensemble des lumières constituant la lumière blanche s’apelle spectre de la lumière
blanche, les longueurs d’ondes des lumières visibles appartiennent à l’intervalle [0, 4µm; 0, 75µm].
la fréquence d’une lumière monochromatique est liée à sa longueur d’onde : v = λc , c=3 × 108 m/s ; λ
en mètre ; v en Hz.
2-) L’effet photoélectrique : Il est découvert en 188è par Hertz et confirme l’aspect corpusculaire
de la lumière.
2.1.1-) Observation :
Les feuilles de l’élec-
troscope se rapprochent
lorsque l’on éclaire la
lame de zinc, Il perd
ses charges. En b, une
lame de verre inter-
cepte les radiations u.v la décharge s’arrête la lame de verre absorbe les radiations u.v on observe
aucune décharge si l’électroscope est chargé positivement.
2.1.2-) Conclusion : Les radiations u.v sont capables d’extraire les électrons d’une plaque de zinc :
c’est l’effet photo-électrique.
Ce phénomène peut s’observer avec d’autres métaux et même soumis à d’autres radiations.
2.13-)˘Définition : L’effet phto-électrique est extraction des électrons d’un métal lorsqu’il est
convenablement éclairé.
• lorsque U=0, on a : I6=0 : Certain électron émis par la cathode arrive à l’anode sans être accéléré.
• Lorsque U>0 : Les électrons émis par la cathode sont attirés par le champ électique créé entre
A et C, Quand U croı̂t, le nombre d’électrons arrivant à l’anode augmente jusqu-à ce que tous les
électrons arrivant à l’anode augmentent jusqu’a ce que tous les électrons quittant la cathode arrivent
à l’anode, alors on atteint un palier de saturation et le courant correspondant est appelé courant
de saturation noté IS .
• Le courant photo-électrique s’annule pour une valeur négative de la tension appelée tension
d’arrêt (−U0 ) s valeur absolue est appelé potentiel d’arrêt à ce moment, tout les électrons émis par
la cathode sont repoussés par la tension −U0 .
Vitesse maximale d’un électron quittant de la cathode pour l’anode Appliquons le T.E.C
à un électron qui part de C pour A, on a :
→
−
∆EC = W ( F electrique )
→
− −→
⇔ 0 − 21 me VC2 = q E .CA
⇔ − 21 me VC 2 = −eU0
⇔ 21 me VC2 = eU0
q
d’où VC = Vmax = 2eU m
0
, e=1,6×10−19 C ; U0 en volts (V) ; me = 9, 1 × 10−31 kg.
IS
• Nombre d’électrons extrait de la cathode par seconde : IS = ne ⇒ n = e
W N.h.v.t P
• Nombre de photons arrivant à la cathode par seconde : P = t
= t
= N hv ⇒ N = h.v
2.4.2-) Influence de la fréquence lumineuse : La fréquence lumineuse agit sur le potetiel d’arrêt
et non sur le courant de saturation. L’augmentation de la fréquence lumineuse entraine l’augmentation
du potentiel d’arrêt.
3eme loie de l’effet photoélectrique : L’énergie cinétique maximale des photo-électrons mesurée
à partir du potentiel d’arrêt U0 est une fonction affine de la fréquence lumineuse et ne dépend pas de
la puissance lumineuse.
4eme loi de l’effet photo-électrique : La constante de planck est la même pour tout les métaux.
PRINCIPE
Dans les exercices de type expérimentaux on sera amené la plupart du temps à trouver le coefficient
directeur et la pente d’une courbe pouvant se mettre sous la forme y=ax+b (équation réduite d’une
droite), Le principe est le suivant.
Toute courbe y=f(x) dont l’équation peut se mettre sous la forme y=ax+b est une droite.
Dans cette expression :
• a : désigne le coefficient directeur de la droite.
• b : désigne l’ordonnée à l’origine.
1-) Détermination de a : la valeur de a est égale au rapport de la variation des ordonnées y par la
variation des abscisses x c’est-à-dire a= ∆y
∆x
.
N.B : son unité varie en fonction de celle de y et de x, faire une analyse dimensionnelle pour la trouver.
- Si a est positif, alors la droite est croissante.
- Si a est négatif, alors la droite est décroissante.
2-) Détermination de b : la valeur de b comme son nom l’indique est égale à l’ordonée à l’origine de
la courbe y=ax+b, c’est-à-dire qu’il suffit de prolonger notre droite obtenue jusqu’à ce quelle touche
l’ordonnée de notre repère puis de lire la valeur obtenue. En d’autre mots b est l’intersection des deux
courbes d’équations (D) :y=ax+b et (Oy) :x=0 c’est-à-dire b=(D)∩(Oy).
3-) Exemples : Dans ce chapitre les exemples de courbes (droites) que nous serons amenés à tracer
sont données avec la forme de leurs équations permet facilement d’identifier a et b.
EXERCICES
EXERCICE 1 : Une lumière monochromatique, issue d’une fente tombe sur un écran E percé de
deux fentes F1 et F2 paralléles à F.
Un dispositif spécial permet de faire varier la distance a entre les fentes F1 et F2 (F1 F2 =a) qui reste
toute fois situés à egale distance de F.
1.1-) On dispose un écran k, paralléle à E et à une distance d de celui-ci. Qu’observe-t-on sur l’écran ?
1.2-) La longueur d’onde de la lumière monochromatique est λ. On mesure dans le plan k l’intervalle
L séparant N franges brillantes consécutives. Etablir la formule donnant a en fonction de λ, N, d et L.
(on supposera établie la formule de l’interfrange).
Calculer a lorsque λ = 055µm ; L=7,2mm ; N=7 et d=1,20m.
1.3-) On augmente l’intervalle a = F1 F2 qu’en résulte-t-il sur le phénomène observé sur l’écran ?
D’autre part on remarque que pour une interfrange inférieure à 0,2mm ; l’observation du phénomène
devient très difficile à l’oeil nu. Quelle est alors la valeur limite a de la distance F1 F2 séparant les deux
fentes ?
0
1.4-) Combien observe-t-on de franges brillantes sur l’intervalle L=7,2mm de l’écran k quand a=a ?
La mesure de l’intervalle est faite à partir d’une frange brillante.
EXERCICE 2 : 2.1-)
Deux sources ponctuelles S1 et S2 émettent des vibrations transver-
sales de même direction de la forme y1 = y2 = a sin ωt. Donner à l’aide
de la construction de Fresnel l’espérience de l’état vibratoire d’un point
situé aux distances d1 et d2 de S1 et S2 .
2.2-) S1 et S2 constituent des sources secondaires monochromatiques
d’un dispositif d’interférence de Young. L’écran E est orthogonal à la mé-
diatrice de S1 et S2 . Leur point d’intersection est O. Les grandeurs a, D,
x sont mesurés dans le plan de la figure.
2.2.1-) Qu’observe-t-on sur l’écran ?
2.2.2-) Établir expression de la différence de marche en un point M voisin de O, des vibrations issues
de S1 et S2 , en fonction de a, x, et D.
A.N : a=1,00mm ; x=10,0cm ; D=2,0m
2.2.3-) Calculer l’interfrange pour la longueur d’onde dans le visible.
A.N : e=100mm ; n=1,51
EXERCICE 3 : 3.1-) On réalise une expérince lumineuses à l’aide de deux fentes étroites S1 et S2
parralléles, distantes de a.
éclairée par une fente SA qui leur est par-
ralléle et qui émet une lumiére monochroma-
tique de longueur d’onde λA .
L’écran d’observation E est disposé paralléle-
ment au plan des fentes S1 et S2 et perpendi-
0
culairement à la droite SA O ; on appelle x x
la trace de E sur le plan de la figure. Le point
O milieu de S1 S2 est à la distance D de l’écran
E et à la distance d de SA .
On suppose da et Da.
S1 et S2 se comportent comme deux sources
synchrones et cohérentes de même amplitude,
donc les lumières peuvent interférer. Dans
tout le problème la différence de marche entre les deux ondes lumineuses issues de la sources S qui
interférent en M est (SA S2 + S2 M ) − (SA S1 + S1 M ).
A.N : λA = 0, 6µm (radiation jaune) ; a=1mm ; D=2m.
3.1.1-) Expliquer pourquoi on observe des franges d’interférences sur l’écran E et quelle est la forme de
ces franges ? Quelles serait la forme des franges observées si l’on plaçait l’écran E perpendiculairement
à S1 et S2 ?
3.1.2-) calculer, pour les deux vibrations issues de S1 et S2 , la différence de marche en un point M de
l’écran E situé à la distance x de M0 . Indiquer sur l’écran la position de la frange brillante d’ordre zéro.
Calculer l’interfrange et la distance de la frange centrale à la cinquième frange sombre.
3.1.3-) Exprimer l’éclairement ζ au point M de l’écran, point situé à la distance x de M0 , d1 de
S1 etd2 de S2 , en supposant que les deux vibrations issues de S1 et S2 ont la même amplitude b.
Comment évolue cet éclairement lorsque la distance x augmente ? Tracer la coube ζ = f (x) et indi-
quer la position de la valeur des premiers extrémums. On rappelle que l’éclairement ζ en un point est
proportionnelle au carré de l’amplitude résultante.
3.1.4-) On déplace la fente-source SA sur
la droite SA O en rapprochant les deux fentes
S1 et S2 et en conservant à toutes les fentes
les mêmes directions que précédemment. Le
phénomène observé sur l’écran est-il modifié ?
Pourquoi ?
3.1.5-) On déplace la source SA parralléle-
ment à S1 et S2 vers le haut conformément
0
à la figure ci-contre. Sa nouvelle position SA
est à la distance Y de SA . Calculer la nouvelle
différence de marche en M et le déplacement
de a frange centrale en précisant le sens. L’interfrange du système est-il modifier ?
3.1.6-) On remet la source SA dans la position initiale et l’on incline l’écran E d’un angle β = 30◦
autour d’un axe passant par M0 et parralléle aux fentes
sources, conformément à la figure ci-dessous. Qu’observe t-on
sur l’écran ? Le système de franges est-il modifié ? Pourquoi ?
3.1.7-) On remplace la source monochromatique SA par une
source SB de longueur d’onde λB et l’on éloigne l’écran E de
1 mètre. L’interfrange devient 2,1mm. En déduire la longueur
d’onde λB et le domaine de couleur auquel appartient λB .
3.2-) On remplace la source monochromatique SA par une
source possédant les deux longueurs d’onde λA etλB précédemment citées.
3.2.1-) Expliquer à l’aide d’une figure très claire le phènomène observé sur l’écran (ramené à la distance
0
D=2m), et la distribution des maximums et des minimums le long de x x.
3.2.2-) En supposant que deux franges brillantes de couleurs différentes soient discernables si leur dis-
tance est supérieure à 0,25mm, pourra-t-on discerner les premières franges brillantes des deux systèmes
aprés la frange centrale ?
De quelle couleur sera la lumière sur l’écran aux points situées aux distances suivantes de la frange
centrale : 3,5mm ; 4,2mm ; 8,4mm ; 9,0mm ?
EXERCICE 4*** : 4.1-) Un faisceau laser monochromatique de longueur d’onde dans l’air
λ = 0, 64µm éclaire un dispositif optique permettant d’obtenir des interférences lumineuses non lo-
calisés. On obtient ainsi deux sources lumineuses ponctuelles S1 et S2 , distantes de a=3,2mm, émettant
respectivement des vibrations ponctuelle de la forme.
S1 = S0 sin ωt et S2 = S0 sin ωt. On observe des
franges d’interférences sur un écran E orthogonal au plan
médiateur de S1 S2 et situé à la distance D=4m du milieu
S de S1 S2 . Soit O la projection orthogonale de S sur E
0
et x x l’axe passant par O et paralléle à S1 S2 .
0
4.1.1-) Calculer pour un point M de x x appartenant au
−−→
champs d’interférences, tel que OM =x en fonction de x,
a, D les distances S1 M et S2 M , D étant
√ très supérieur
à x et a, on utilisera l’approximation 1 + ε = 1 + 2ε si
ε 1.
4.1.2-) Déterminer la différence de marche ∆ = S2 M −
S1 M , en déduire la différence de phase ϕ entre les vibra-
tions issues de S1 et S2 et interférant en M.
EXERCICE 5** : L’énergie d’extraction d’un électron du métal de la cathode d’une cellule pho-
toélectrique à vide est N0 = 1, 9eV
5.1-) Calculer la longueur d’onde correspondante au seuil photoélectrique.
5.2-) On éclaire la cathode simultanément par trois radiations de longueur d’ondes λ1 = 0, 7µm ;
λ2 = 0, 6µm ; λ3 = 0, 5µm. Dire en justifiant quelles radiations provoquent l’émission photoélectrique.
5.3-) La cellule est éclairée par la radiation de longueur d’onde λ3 .
5.3.1-) Calculer la vitesse maximale des électrons émis.
5.3.2-) Ayant émis avec cette vitesse quelle est la vitesse d’arrivée des électrons sur l’anode si entre
l’anode et la cathode est établie une tension uAC =5V ?
5.3.3-) A partir de quelle valeur UAC , l’intenité du courant photoélectrique est-elle nulle ? comment
appelle-t-on cette valeur ?
5.3.4-) Quelle est le potentiel d’arrêt de la cellule ?
EXERCICE 6** : Une cellule photoélectrique est éclairée par des faisceaux successifs de même
puissance mais de fréquence ν, on note UAC la tension qui annule juste le courant photoélectrique. Pour
plusieurs valeurs de la longueur d’onde, on note UAC et on a obtenu le tableau suivant :
λ(µm) 0,6 0,5 0,4 0,3
UAC (V ) -0,19 -0,6 -1,22 -2,26
6.1-) Exprimer UAC (potentiel d’arrêt) en fonction de la fréquence et de l’énergie d’extraction W0 .
6.2-) Construire le graphe |UAC = f (ν)|.
6.3-) Déduire du graphe les caractéristiques seuil du métal utilisé.
6.4-) Sans faire de calcul, trouver la fréquence de la radiation qu’il faut utiliser pour que le potentiel
d’arrêt de la cellule soit 1V.
EXERCICE 7** : une cellule photoélectrique à vide possède une cathode au césium.
7.1-) Le seuil photoélectrique du césium correspond à la longueur d’onde λ0 = 0, 650µm. Que repré-
sente cette grandeur ? Calculer, en joule et en électron-volt, l’énergie d’extraction pour un électron du
césium.
7.2-) On éclaire la cathode par un faisceau lumineux monochromatique de longueur d’onde λ =
0, 425µm. Calculer l’énergie cinétique des électrons à la sortie de la cathode ainsi que leur vitesse.
7.3-) On constate que, pour cette longueur d’onde, l’intensité du courant de saturation débitée par
la cellule est I=60mA. La puissance du faisceau lumineux reçu par la cathode étant égale à 1Watt,
calculer le rendement quantique de la cellule, c’est-à-dire le rapport du nombre d’électrons émis par la
cathode au nombre de photons reçus pendant le même temps.
7.3-) Les niveaux d’énergie quantifiés de l’atome d’hydrogène, exprimé en eV, sont donnés par la rela-
tion En = − 13,6
n2
. L’atome d’hydrogène est excité de son énergie fondamental au premier niveau excité
(n=2). Quelle est la longueur d’onde de la radiation émise lors du retour à l’état fondamental ? Cette
radiation peut-elle provoquer un effet photoélectrique dans la cellule au césium ?
Données numériques : e = 1, 6.10−19 ; c = 3.108 m/s ; h = 6, 62.10−34 J.s ; masse de l’électron m =
9.10−31 kg
EXERCICE 8** : Une cellule photoélectrique dont la cathode est en césium est éclairée succe-
sivement par des faisceaux de radiations lumineuses monochromatiques, de fréquence ν connue. Pour
chaque radiation, on mesure le potentiel d’arrêt de valeur absolue U0 . Les résultats sont indiqués dans
la tableau suivant :
ν(1014 Hz) 5,0 5,5 6,0 6,5 7,0
U0 (V ) 0,16 0,37 0,58 0,79 0,99
8.1-) Représenter graphiquement les variations de U0 en fonction de ν. Echelle : 1cm ↔ 1014 Hz ; 1cm
↔ 0,10V.
En déduire que U0 = aν + b ; a et b étant deux constantes à déterminer. Trouver alors les valeurs de la
constante de plank et de la fréquence de seuil photoélectrique.
8.2-) Dans une autre expérience faite avec une cellule dont la cathode est en baryum, on ne dispose
que d’une seule source lumineuse de fréquence ν = 7, 0.1014 Hz, on trouve U0 = 0, 41V . Déterminer
la valeur de la fréquence du seuil photoélectrique de cette cellule. On donne : Charge de l’électron :
e=−1, 6.10−19 C.
SOLUTIONS
EXERCICE 1 : 1.1-) Observation :
Sur l’écran k, on observe des bandes alternativements sombres et brillantes parralléles : ce sont des
franges d’interférences.
1.2-) Expression de a en fonction de λ, N, d et L l’xpression de l’intervalle L séparant n franges
brillantes consécutives est donnée par la relation L = (N − 1)i avec i = λd/a qui est l’interfrange Donc
L = (N − 1) λd a
⇒ a = λd(NL−1) (1)
0,55.10−6 ×1,20×6 −3
A.N : a = 7,2.10−3
= 0, 55.10 Donc a=0,55mm.
1.3-) On augmente l’intervalle a = F1 F2 sur l’écran, on observe que le champs d’interférence a diminué.
Mais la longueur d’onde restera la même et la frange centrale restera toujours brillante.
Valeur limite à de a.
La valeur limite de i=0,2mm, cela signifie que pour une bonne observation on doit avoir i ≥ 0, 2.10−3 m
⇔ 1i ≤ 5.103
0
⇔ λd i
≤ 5.103 × 0, 55.10−6 × 1, 2 = 3, 3.10−3 ; Donc a = 3, 3.10−3 m.
1.4-) Nombre de franges pour L=7,2mm et a=a D’après (1) nous avons : a0 = λd(NL−1) ⇔ La =
0 0
0
La +λd 7,2.10−3 ×3,3.10−3 +0,55.10−6 ×1,2
λdN − λd ⇒ N = λd
A.N : N = 0,55.10−6 ×1,2
= 37 Donc N=37
Conclusion : yM = 2a cos π d2 −d λ
1
sin( 2πt
T
− π d1 +d
λ
2
)
2.2.1-) Observation sur l’écran
jl y a formation de franges alternativement brillantes et obscures sur l’écran E.
EXERCICE 3 : 3.1.1-)On observe des franges d’interférences sur l’écran E parceque les deux
sources secondaire S1 , S2 s’interférent car elle sont cohérentes et synchrones.Ces franges sont alternati-
vement sombre et brillantes.
Si on place l’ércan (E) perpendiculaire-
ment à S1 et S2 la forme des franges ne
change pas,mais on observe un élargissement
du champ d’interférence
3.1.2-) Différence de marche en un point M.
δ = (SA S2 + S2 M ) − (SA S1 − S1 M ) = SA S2 −
SA S1 + S2 M − S1 M
avec SAS2 = SA S1 et S2 M = d2 ;S1 M = d1
d21 = D2 + (H1 M )2 = D2 + (x − a2 )2
d22 = D2 + (H2 M )2 = D2 + (x + a2 )2
d22 − d21 = ( a2 + x)2 − (x − a2 )2 = 2ax
d22 − d21 = (d1 + d2 )(d2 − d1 ) = 2ax avec
d a, D a,
on peut accepter les approximations suivantes :
3.1.6-)
puisque l’écran reste toujours dans le
champ d’interférence, nous allons observer
des franges alternativement brillantes et
sombres.
La différence de marche ∆ = d2 − d1
0
d21 = D2 + (M HH H )2 = D2 + (x cos β − a2 )2
0
(car M H = x cos β et HH = a2 )
00
d2 = D2 +(M H −M H )2 =D2 +(x cos β + a2 )2
00
(car HH = a2 )
d22 − d21 = 2ax cos β ⇔ (d1 + d2 )(d2 − d1 ) =
2ax cos β
Avec les mêmes approximations qu’à la ques-
tion 3.1.5-) Nous avons d1 ' D et d2 ' D
⇒ d1 + d2 ' 2D d’où d2 − d1 = ax cosD
β
= ∆ Nous remarquons que ∆ dépend de β.
00 0
- Pour un frange brillante d’ordre k, xk = akλcos
AD
β
i = xk+1 − xk = aλcos
AD
β
= cosi β l’interfrange dépend
aussi de β, donc le système de frange sur l’écran sera modifié. Avec −1 ≤ cos β ≤ 1 on notera une
augmentation de l’interfrange.
00 00
A.N : i = cos1,2
3O◦
= 1, 385 Donc i = 1, 4mm
3.1.7-) Calcul de λB .
0
iB = λBaD ⇒ λB = aiDB0
−3 −3
A.N : λB = 10 ×2,1.103
= 0, 7.10−6 Donc
λB = 0, 7.10−6 m ; λB appartient au domaine
du visible.
3.2.1-) Voir schéma ci-contre.
0
3.2.2-) xBk0 =k0 iB et xAk = kiA (k, k ∈ ℵ∗ )
xB1 − xA1 = iB − iA = 0, 2mm < 0, 25mm.
Donc les premières franges brillantes des deux
systèmes ne sont pas discernables.
Couleur de la lumière sur l’écran aux diffé-
rents points donnés.
0
- Un point M d’abscisse x ∈ a une frange brillante Si x=ki
0
- Un point M d’abscisse x ∈ a une frange sombre si x=(k + 21 )i
• xA = 3, 5mm = kiA ⇒ k = 3,5 iA
= 3,51,4
= 3 (brillante pour λA )
0 0
xB = 3, 5mm ⇔ 3,5=k iB ⇒ k = iB = 3,5 3,5
1,4
= 2, 5 = (2 + 12 ) (sombre pour λB ).
Donc au point d’abscisse 3,5 la lumière a une couleur grisâtre.
• Pour x=4,2mm ; xA = 4, 2 = kiA ⇒ k= 4,2 1,2
= 3, 5 = (3 + 12 ) (sombre pour λA )
0 0 4,2
• Pour x=4,2mm ; xB = 4, 2 = k iB ⇒ k = 1,4 = 3 (brillante pour λB )
Donc au point d’abscisse 4,2mm, la lumière a une couleur grisâtre.
0
Pour x=8,4mm xA = 8, 4 ⇒ k = 8,4 1,2
= 7 (brillante pour λA ) xB = 8, 4 ; k = 8,4
1,4
= 6 (brillante pour λB )
Donc au point d’abscisse 8,4mm la lumière a une cou-
leur rougeâtre (addition de jaune et du rouge)
9
• pour x=9mm, xA = 9⇒ k = 1,2 = 7, 5 = 7+ 12 (sombre
pour λA ). En x=9mm, la lumière est sombre.
EXERCICE 4 : 4.1.1-) Calcul des distances
S1 M et S2 M en fonction de x,a et D.
S1 M 2 = D2 + (OM − Oh)2 = D2 + (x − a2 )2 =
q
2 − a2 2 x− a
D [1 + ( D ) ] S1 M = D 1 + ( D 2 )2
x− a2 2
d’où S1 M = D[1 + 12 [ D
]] car x et a«D Donc S1 M =
(x− a2 )2
D+ 2D
0
De même S2 M 2 = D2 + (H O + OM )2 = D2 + (x + a2 )2
q
x+ a (x+ a2 )2
⇒ S2 M = D 1 + ( D 2 )2 ' D(1 + 2D2
) ⇒ S2 M =
(x+ a2 )2
D+ 2D
4.1.2-) détermination de la différence de marche
(x+ a )2 (x− a )2
∆ = S2 M − S1 M = D + 2D2 − D − 2D2
1
= 2D ((x + a2 )2 − (x − a2 )2 ) = 2ax
2D
donc ∆ = ax D
• Déduction de la différece de phase φ posons S1 M = d1 et S2 M = d2
S1 M = S0 sin(ωt − 2π λ 1
d ) et S2 M = S0 sin(ωt − 2π d)
λ 2
φ = − 2π d
λ 2
− (− 2π
d
λ 1
) = − 2π
λ
(d 2 − d 1 ) = − 2π
λ
∆ Donc φ = − 2πa
λD
x (car∆ = ax
D
)
4.1.3-) Amplitude résultante des vibrations en M. (Schéma voir page suivante)
φ1 = − 2π d et φ2 = − 2π
λ 1
d
λ 2
φ2 −φ1
⇒α= 2
A partir de la construction,on a :
A
cos(α) = S20 = 2SA0 ⇒ A = 2S0 cos α
or α = φ2 −φ
2
1
= − πλ (d2 − d1 ) et d2 − d1 = ax D
0 2
d2 − d1 = kλ ⇔ 2x(a+Y 2D )+Y +aY
= kλ ⇒ xk = 2(a+y)2kλD
− y 2 − ay ⇒ xk = kλD
a+y
− y 2 − ay
λD λD
i = xk+1 − xk = a+y Donc i = a+y
• Calcul de y pour que en O, la frange d’ordre zéro soit remplacé par la frange brillante d’ordre trois.
Soit k l’ordre d’interférence en un point M, k = ∆ λ
on a :
0 y 2 +ay
Pour x=0 et k=3, d2 − d1 = 3λ ⇔ 2D = 2λ√⇔ y 2 + ay − 6λD √
=0
2 −a− ∆1 −a+ ∆1
Le discriminant ∆1 = a + 24λD ⇒ y1 = 2√
et y2 = 2
−a+ a2 +24λD
La valeur de y est y2 car y1 < 0, donc y = a
A.N : y=2,63mm
• Pour connaı̂tre le sens de délacement du système, il suffit de représenter le champ d’interférence sur
le schéma. Le sens de déplacement est celui du point de rencontre entre les droites délimitant le champ
d’interférence. Dans le cas présen le point se déplace vers le bas.
4.3-) Puisque le système se dèplace du côté où a étè interposée la lame, la lame la plus épaisse sera
placée du côté de S1 , car le déplacement causé par la lame en S2 ajouté au déplacement y devrons être
compensée par celui causé par la lame la plus épaisse. Donc il faudrait que e1 > e2 .
• Différence d’épaisseur des deux lames.
Cherchons d’obord la différence de marche δ en un point M sur l’écran. Les trajets S1 M et S2 M semble
augmentés de (n − 1)e1 etde (n − 1)e2 (confére exercice 2).
0 0 2 +ay
Donc δ = (d2 +(n−1)e2 )−(d1 +(n−1)e1 ) = d2 −d1 +(n−1)(e2 −e1 ) ⇒ δ = 2x(a+y)+y 2D
+(n−1)(e2 −e1 )
y(y+a) y(y+a)
Au point O, on a : x=0 et δ = 0 ⇒ 2D = −(n − 1)(e2 − e1 ) = (n − 1)(e1 − e2 ) ↔ e1 − e2 = 2D(n−1)
−3 −3 −3 )
A.N : e1 − e2 = 2,63.10 (2,63.10 +3,2.10
2×4(1,5−1)
= 3, 83.10−3
Donc ∆e = 3, 83.10−6 m
B = sin πx 2i
sin 3πx 2i
= sin pix 2i
sin( πx
i
+
πx πx πx πx πx πx
2i
) = sin 2i
(sin i
cos 2i
+ sin 2i
cos i
) car
sin πx i
= 2 sin πx
2i
cos πx
2i
= 1
2
sin πx
i
sin πx
i
+
2 πx
sin ( 2i ) cos i ⇒ B = 2 − cos ( i ) + 2 cos πx
πx 1 2 πx 1
i
Donc A2 = S02 + 4S02 (C − B) = S02 +
4S02 (cos2 πxi
− cos πx i
) = S02 − 4S0 S0 cos πx i
+
πx 2 πx 2
(2S0 cos i ) = (S0 − 2S0 cos i ) Donc A =
6.3-) On constate que la courbe est une droite. Son équation est |UAC | = 4, 14.10−3 ν − 1, 88
par identification avec la question 1-) We0 = −1, 88 ⇒ W0 = e(−1, 88) = 3.10−19 J et VS = 4, 6.1014 Hz
6.4-) Pour une tension de 1V, on a : U0 = 1V et correspond à ν = 6, 9.1014 Hz.
6,62.10−34 ×3.108
A.N : W0 = 0,650.10−6
= 3, 055.10−19 J
−19
en eV ;W0 = 3,055.10
1,6.10−19
= 1, 9096eV Donc W0 = 3, 055.10−19 J = 1, 91eV
7.2-) Calcul de l’énergie cinétique des électrons à la sortie de la cathode ainsi que leur vitesse.
• La valeur maximale de l’énergie cinétique des électrons à la sortie de la cathode est égale à l’énergie
apportée par un photon moins l’énergie W0 on a :
ECmax = hc λ
− W0 ⇒ ECmax = hc( λ1 − λ10 )
A.N : ECmax = 6, 62.10−34 × 3.108 ( 0,425.10 1 1
−6 − 0,65.10−6 ) Donc ECmax = 1, 62.10
−19
J
q
• ECmax = 21 mVmax2
⇒ Vmax = 2ECmax m
q
−19
A.N : Vmax = 2×1,62.10 9.10−31
= 6.105 Donc Vmax = 6.105 m/s
7.3-) Rendement quantique de la cellule par définition, le rendement quantique r = nnpe
avec ne =nombre d’électrons émis par effet photoélectrique par la cathode pendant la durée t.
np =nombre de photons reçus par la cathode pendant la même durée t.
Si I = IS (intensité du courant de saturation) tous les électrons émis par effet phottoélectrique sont
captés par l’anode, le module de la charge électrique q transportée pendant cette duréet de la cathode
à l’anode est : q = ne × e = iS t ⇒ ne = Ie0 t
- L’énergie limineuse reçue pae la plaque de la cellule photoélectrique (c’est-à-dire la cathode) est :
W = p × t = np . hcλ
( hc
λ
étant l’énergie transportée par un photon) d’où np = λpt hc
Il en résulte : r = nnpe = Iλρe
S hc
Fonc ISρehc
−3 ×6,62.10 −34
×3.10 8
A.N : r = 60.10
0,425.10−6 ×1×1,6.10−19
= 0, 175
Donc r = 0, 175 = 17, 5%
7.4-) Longueur d’onde de la radiation émise lors du retour à l’état fondamentale. L’énergie du photon
correspondant à la radiation émise par l’atome d’hydrogéne quand il passe de son premier niveau excité
à son état fondamental vaut : −19 0
Ep = E2 − E1 avec En = − 13,6 n2
eV = − 13,6×1,6.10
n2
comme Ep = hc
λ
il en résulte λ = E2hc
−E1
0 6,62.10−34 ×3.108 0
A.N : λ = −13,6×1,6.10−19 ( 41 − 11 )
= 0, 122.10−6 m Donc λ = 0, 122µm.
0
• λ < λ0 : cette radiation peut provoquer un effet photoélectrique dans la cellule de césium.
LA RADIOACTIVITE
La radioactivité : est la transformation spontanée d’un noyau instable en noyau stable avec émis-
sion des rayonnements.
DÉCROISSANCE RADIOACTIVE
A-)NOYAU
1-)Particules
nucléon
z }| {
Nom P roton neutron électron
1 1 0
Symbole 1p 0n −1 e
Charge +e 0 -e
Masse mp ' mp mp
Nombre dans le noyau Z
| N{z= A − Z} 0
A
Nombre dans l’atome |Z N{z= A − Z} Z
A
1-) Radioactivité : Tout noyau instable (ou noyau radioactif ou radionucléide) évolue spontanément
et de façon aléatoire, indépendament des conditions extérieures (température, pression,...), selon :
0 00
A A A
Z X → Z 0 Y + Z 00 ||
|{z} |{z} |{z}
noyau père noyauf ils particule
163
CHAPITRE 10. LA RADIOACTIVITE
1
b) τ = λ
est la constante de temps(s)
c) période radioactive (ou demi-vie) : C’est le temps (T ) nécessaire pour que la moitié des
noyaux initialement présent dans l’échantillons se désintégre. T = t 1
2
D’aprés la loi de décroissance,N (t) = N0 e−λt (1)
t = 0, le nombre de rayon est N0
t = T , le nombre de rayon est N = N20 (2)
(2) dans (1) donne N20 = N0 e−λT ⇔ 12 = e−λT
⇔ −ln 2 = −λT ⇔ T = ln2 λ
= 0,693
λ
• T = ln2λ
or τ = 1
λ
d’où T=τ ln2
• λ, τ , T dépendent du type de radionucléides.
d) Activité :A(t) L’activité d’un échantillon est le nombre de désintégration par seconde.
• A(t) = − dNdt(t) = − dtd (N0 e−λt ) = λN0 e−λt .
En posant A0 = λN0 , on obtient A(t) = A0 e−λt
• A0 = λN0 est l’activité initiale.
• Unité : le becquerel (Bq) ; 1Bq correspond à une désintégration par seconde.
• Si t=nT, alors A = A2n0
m
N.B : le nombre de noyau est donné par : N0 = M
.
2-) Énergie au repos et relation d’Einstein : L’énergie que libèrerait une particule si sa masse
était intégralement transformée en énergie est son énergie au repos : E=mc2
1
3-) Unité de masse atomique (u) : Par définition : 1u = 12
m(12 C) (masse d’un atome de car-
bone).
1
1u = 12 m(12 C) = 1, 66054 × 10−27 kg = 931, 494M eV.c−2
C) Réactions NUCLÉAIRES :
1-) Géneralités : • Il existe deux types de réactions : les réactions spontanées (α,β,γ) ou les réac-
tions provoquées (fission et fusion).
• Au cours d’une réaction, il y a conservation de la charge électrique (Z) et du nombre de nucléons (A).
• La variation de la masse est : ∆E = δm.c2 .
• On a aussi la transmutation : Elle consiste à mettre en collision un noyau avec celui de l’Hélium.
Exemple : 42 He +27
13 Ae −→
30
15 P +10 n
D) LES FAMILLES RADIOACTIVES : C’est l’ensemble des noyaux issus d’un même père.
Il existe 4 famille radioactives donc trois familles naturelles (uranium, actinium, thorium) qui abou-
tissent toutes à l’isotope stable de plomb, et une famille artificielle (neptunium) qui aboutit au bismuth.
238 − −
Exemple : 92 U −→206
82 Pb + 8α + 6β ;
232
90 Th −→208
82 Pb + 6α + 4β
a-) En géologie : Le carbone 14 et le potasium 40 servent à donner l’âge des échantillons organiques
et rocheux.
b-) En chimie : Les traceurs isotopes servent à étudier le mécanisme de certaine réaction.
Le principe de traçage radioactif consiste à remplacer dans une substance, un élément stable par un
élément radioactif et de suivre son évolution à l’aide des rayonnement qu’il émet.
c-) En médecine : - les radioéléments : servent à traiter les cancers (radiothérapie, curithérapie).
- En imagerie médical : l’injection d’un radionucleïde permet de déterminer les formes d’un or-
gane, de détecter ces déficience : c’est ce qu’on appele la cineptigraphie.
La stérilisation du matériel médical par les rayonnements gamma.
EXERCICES
EXERCICE 1* :
β +) ;
87 ∗∗
j) a Kb −→bc X + 2de Y (2 émission γ)
2-) RECONNAITRE UNE REACTION : Reconnaı̂tre le type des réactions suivantes et préciser
si elles sont spontanées ou provoquées.
60 ∗
a) 21 H +31 H −→42 He +10 n ; b) 235
92 U +10 n −→94 140 1
39 Y +53 I + 20 n ; c) 28 Ni −→60 0
28 Ni +0 γ ;
30
d) 15 P −→30 0 238 234 4
14 Si +1 e ; e)92 U −→90 Th +2 He ; f )
214
82 Pb −→214 0
83 Bi +−1 e
EXERCICE 2* :
EXERCICE 4** :
A-) ÉMISSIONS SIMULTANÉES : préciser les nombres de particules α et β − qui sont émises
lors de la désintégration d’un noyaux de 238 206
92 U en 82 P b
C-) UNITÉS ET FORMULES : Dans cette exercice, on utilisera seulement les données ci-
dessous.
1-) En partant de la définition de l’unité atomique, redémontrons que 1U = 1, 66054 × 10−27 Kg
2-) Redémontrer que E(Me V ) = m(V ) × 931, 49
puis que : 1U = 931, 49Me V.C −2 .
3-) En déduire la masse du protons en U, en Me V.C −2 , et son
énergie au repos en Me V .
Donneés : M (atome 12 C)=12 g.mol−1
−1
NA = 6, 02214 × 1023mol ;e = 1, 60218 × 10−19 C ;C = 2, 99792 ×
108 m.s−1 ;mp = 1, 67262 × 10−27 Kg.
EXERCICE 5** :
A-) ACTIVITÉ DE L’IODE : L’Iode 131 est utilisée en médé-
cine. Elle est radioactive β − . Le graphe ci-dessous représente l’ac-
tivité, en fonction du temps, d’un échantillons contenant de l’iode
comme unique radioélément (on le suppose).
1-) Quelle est l’unité de A ?
À quoi correspond-t-elle ?
2-) Mesure la constante de temps τ .
EXERCICE 6** :
EXERCICE 7** :
Le polonium 210 se désintègre pour donner du plomb 206 avec une demi-vie de 188 jours. La mesure
de l’activité d’un échantillon donne A=7,2.108 Bq.
1-) Ècrire l’équation de cette désintégration.
2-) Calculer la constante radioactive du polonium 210 en J −1 et s−1 .
3-) Quel est le nombre moyen de noyaux radioactifs présents dans l’échantillon au moment de la me-
sure ? Quelle est la masse de polonium correspondante ?
SOLUTIONS
EXERCICE 1 : 1-) Avec la classification périodique, on fait correspondre Z et le symbole (exemple :
Z=3 correspond à 3 Li ).
Les particules émises sont :42 He ou 0−1 e ou β − , 01 e ou β + , 00 y ou y.
On applique la conservation du nombre de charges et du nombre de nucléons.Le symbole * correspond
à un état exité (trés exité pour **), donc émission d’un y (ou de deux y) a) (Explication détaillées)
226 222 A
88 Ra −→ 86 Rn + Z X car Z = 86 correspond à Rn
conservation de A : 226 = 222 + A
soit
conservation de Z : 88 = 86 + Z
De même :
∗
b) 87 87 0
38 Sr −→ 38 Sr + 0 y (y)
99 ∗ −
c) 99 0
42 Mo −→ 43 Tc + −1 e (β )puis
99 ∗ 99 0
43 Tc −→ 43 Tc + 0 y (y)
d) 68 68 0
31 Ga −→ 30 Zn + 1 e (β )
+
e) 82 Pb −→ 83 Bi + −1 e (β − )
214 214 0
f ) 22 22 0
11 Na −→ 10 Ne + 1 e (β )
+
3 3 0 −
g) 1 H −→ 2 He + −1 e (β )
h) 174 170
72 Hf −→ 70 Yb + 2 He (α)
4
i) 53 53 0
26 Fe −→ 25 Mn + 1 e (β )
+
12
EXERCICE 2 :A-) 1-) 6 C : nombre de
•protons : Z = 6
•neutrons : N = A − Z = 12 − 6 = 6
•nuclons(protons + neutrons) = A = 12
238
EXERCICE 4 :A-) L’équation globale est : 92 U −→206 4 0
82 P b + a2 He + b−1 e
238 = 206 + 4a + 0 a=8
Bilans : soit
92 = 82 + 2a − b b=6
14 −3
C-) 1-) 1u= 12 1
m(atome 12 C) = 12 1
× M (atome
NA
C) 1
= 12 12×10
× 6,02214×1023 soit 1u=1, 66054 × 10
−27
kg
2 −13 −27 2
2-) E(J)=m(kg)×c devient E(M eV ) × (1, 6 × 10 ) = m(u) × (1, 66 × 10 ) × c
−27 )×(2,99792×108 )2
donc E(M eV ) = m(u) × [ (1,65054×10
1,60218×10−19
]
donc E(M eV ) = m(u) × 931, 49
pour l’application numérique, on utilise les valeurs les plus précises données dans l’énoncé.
On en déduit que si m=1u, alors E = 931, 49M eV donc, comme m = cE2 , 1u= cE2 = 931,49M c2
eV
Donc
−2
1u=931, 49M eV.C
−27
3-) mp = 1,67262×10
1,66054×10−27
' 1, 00727u → mp = 1, 00727 × 931, 49M eV.c−2 = 938, 27M eV.c−2
E(M eV ) = m(M eV × c−2 ) × c−2 = (938, 27M eV × c−2 )c2 = 938, 27M eV.
EXERCICE 5 :A-) 1-) A s’exprime en becquerel : 1Bq correspond à 1 désintégration par seconde.
2-) Avec la tangente à l’origine, on lit directement ρ = 11, 7jours = 1, 0 × 106 .
Y = t1/2 = ln2 × ρ = 7, 0 × 106 s et λ = ρ1 = 9, 9 × 10−7 s−1
3-) A0 = A(t = 0) = 106 Bq (par lecture graphique) et N0 = A0 /λ = A0 × ρ = 1, 0 × 1012 .
t t
4-) A(t) = A0 e− ρ = A0 .ρe− ρ
5-) A(1an) = 106 × exp( −365
11,7
) = 2, 8 × 10−8 Bq
N (1an) = 106 × (1, 0 × 106 ) × exp( −365
11,7
) = 2, 8 × 10−2 < 1noyau
Au bout d’un an, le patient n’a plus d’iode 131 provenant de cette injection dans son organisme.
B-) 1-) Equation de la désintégration : 41 0 41
18 Ar −→ 1 e +19 K
2-) L’activité est la diminution du nombre de noyau par unité de temps : A = − ∆N ∆t
Complétons le tableau :
Date(min) 0 3 10 20
∆N 2150 2109 2017 1892
A(Bq) 430 421,8 403,4 378,2
Ln( AA0 ) 0 0,02 0,063 0,130
14 + n = 14 + 1 n=1
soit
7+p=6+1 p=0
1
0X est donc un neutron : 10 n
−
2-) 46 C −→ 0
−1 e +14
7 N (émission β )
3-) Lorsqu’un organisme vivant meurt, il arrête d’absorber du carbone. La quantité de 12 C est constante
14
puis qu’il est stable, en revanche C diminue (il est instable).
14
Le rapport [ N ( C)
N (12 C)
] = α(t) vaut α0 = 10−12 à la mort de l’organisme, puis il décroit (loi de décroissance
radioactive).
14 14
4-) N (14 C)(t) = N (14 C)(t = 0)e−λt (λ de 14
C) et N (14 C) = Cte donc [ N ( C)
] =[ N
N (12 C) t
( C)
] .e−λt
N (12 C) t=0
t1/2
α(t) = α0 .e−λt d’où t = − λ1 ln α(t)
α0
= ln2
α0
.ln α(t)
t1/2
Avec α(tmax ) = αmin , on obtient : tmax = ln2
.ln ααmin
0
5730 −12
A.N : tmax = ln2
× ln 10
10−15
' 57000 ans.
5-) Il ne s’agit pas d’êtres vivants, et elles ont beaucoup plus de 57000 ans.
B-) 1-) A0 = α.N0 = ( ln2
T
)(n0 .NA ) = ( ln2
T
).( m
M
0 m0
.NA ) = (ln2.NA ).( M.T ) (n=quantité de matiére(mol) et
N=nombre de adionucléides)
A0 (Cl) m0 (Cl)M (Cd)T (Cd)
A0 (Cd)
= m0 (Cd)M (Cl)T (Cl)
(Unités : il suffit que les rapports soit adimentionnels)
A0 (Cl) 10−6 113 (9×1015 ×365×24)
A.N : A0 (Cd)
= 1
× 39
× 1
' 2, 3 × 1014
L’activité initiale de Cl est environ 1014 fois plus grande que celle de Cd.
A0 .M.T
2-) D’aprés 1-) : m0 = ln(2).NA
109 ×(24×10−3 )×(14,96×3600)
m0 (24 NA ) = ln(2)×(6,02×1023 )
= 3, 1 × 1012 kg
Donc m0 (226 Ra ) = 2, 7 × 1065 kg ; m0 (238 U ) = 80kg.
210
EXERCICE 7 :1-) Equation-Bilan : 84 PO −→ 42 He +206
82 Pb
ln2
2-) Constante radioactive : λ = T
5.10−8
A.N : λ = ln2
138
= 5.10−3 J −1 ou λ = 24×3600
= 5, 78.10−8 s−1
A
3-) • Nombre de noyaux : on a : A = λN ⇔ N = λ
7,2.108
A.N : N = 5,787.10−8
, soit N = 1, 24.1016 noyaux.
m N.M
• Masse de polonium : on a N = M
N ⇔m= N
1,24.1016 ×210
A.N : m = 6,02.1023
= 4, 34.10−6 Donc m = 4, 34.10−6 g
4-) • Activité aprés un an.
On a : A = λN e−λt avec t = 1 × 365 × 24 × 3600 = 3, 1536.107 s
A.N : A = 5, 787.10−8 × 1, 24.1016 exp(−4, 787.10−8 × 3, 1536.107 ) Donc A = 1, 15.108 Bq
• Pour 10 ans, A=8,51Bq.
P P
∆= aprés El − avant El
=(El3 + El4 ) − (El1 + El2 )
=[(∆m3 + ∆m4 ) − (∆m1 + ∆m2 )]c2
=[[Z3 mp + (A3 − Z3 )mn − m(X3 )] + [Z4 mp + (A4 − Z4 )mn − m(X4 )] − [Z1 mp + (A1 − Z1 )mn −
m(X1 )] − [Z2 mp + (A2 − Z2 )mn − m(X2 )]]c2
El = −(maprs − mavant ) × c2
P P
Donc aprés El − avant
2-) El est l’énergie à fournir à un noyau pour séparer ses nucléons. On a alors (diagramme réalisé pour
mapré < mavant ). aprés El − avant El = (mavant = maprés ) × c2 ce qui revient au même.
P P
EXERCICE 9 :1-) Il est facile de voir qu’on a à faire à une émission β + . Donc l’équation est : 14 7 N
−→ 146 C +0
1 e
2-) La manière la plus simple de concevoir un neutrino est de l’imaginer comme un électron qui aurait
perdu sa charge électrique.
Le neutrino est avec l’électron l’un des deux acteurs de la radioactivité bêta(β), mais un acteur invisible
car indétectable, on le note (V).
On obtient donc l’équation : 14 14 0
6 C −→ 7 N +−1 e + V.
3-) Ce probléme peut s’interprété comme suit : On a mesuré l’activité d’un échantillon de bois juste
après sa mort (activité mesurer sur le bois récent A(t=0)=1350Bq) puis aprés un temps t aprés sa mort
(Activité mesurer sur le bois préhistorique A(t)=197Bq)
On sait que : A(t) = A0 e−λt ⇔ A(t)A0
= e−λt ⇔ ln( A(t)
A0
) = −λt t = − λ1 ln( A(t)
A0
).
Or T = ln(2)
λ
=⇒ λ = ln(2)
T
T
d’où t = − ln(2) ln( A(t)
A0
)
5590×365×24×3600 197
A.N : t = − ln(2)
ln( 1350 ) on trouve t=4,8949×1011 s
Donc t=15521 années 15 jours 93 heures 9 minutes 2 s
0
condensateur après un demi-tour centré sur O dans le champ magnétique.
Données : charge élémentaire : e=1, 6.10−19 C ; masse de l’électron : me = 9, 1.10−31 kg.
de L et C données et la comparer à la
pseudo-période T déterminer à partir du graphe.
2-) Donner avec justification, l’intensité du courant dans le circuit à l’instant t1 et dire
dans quel composant l’énergie électromagnétique est stockée à cet instant puis calculer
sa valeur.
3-) Déterminer l’énergie dissipée dans le circuit entre l’instant t1 et l’instant t3 .
Donner la cause de cette dissipation d’énergie.
4-) Calculer la puissance électrique moyenne consommée et l’intensité moyenne du cou-
rant qui traverse le circuit pendant l’intervalle de temps [t1 , t3 ].
5-) Les oscillations électriques ci-dessus sont transformées à l’aide d’un amplificateur et
d’un haut-parleur en un son audible de même fréquence. A une fréquence donnée cor-
respond une hauteur musicale identifiée par une note telle que l’indique le tableu ci-après.
2
1.4-) Masse de Neptune : D’après (1), MN = anGr .
A.N : MN =5,56.1024 kg.
→
− 0 ax ax = 0
F e| = me ⇒ −Fe −eE
−Fe ay ay = me = me = −eU
me d
→
− Vx = V0 cos α −−→ x(t) = V0 cos α.t (1)
V| −eU ⇒ OM 1 eU 2
Vy = me d t + V0 sin α y(t) = − 2 me d t + V0 sin α.t (2)
Equation de la trajectoire : dans (1), on a :
x
t = V0 cos α (3)
x2
(3) dans (2) nous donne y = − 12 meUe d . V 2 cos 2 α +x tan α.
0
→
−
3.3-) Pour que l’électron émerge du champ E paral-
lèlement à l’axe ox, il faut que Vy = 0.
Ainsi, −eU
me d tS + V0 sin α = 0, or (1) ⇒ tS = V0 cos α ,
L
d’où −eU L 2 eU
me d . V0 cos α = −V0 sin α ⇒ V0 = me d cos α. sin α ⇒
cos α sin α = V 2eU .me .d
⇒ sin 2α = V2eU L
2m d .
e
0 0
−19 −2
2×1,6.10 ×50×4.10 ◦
A.N : sin 2α = (10 7 )2 ×9,1.10−31 ×2.10−2 = 0, 35 ⇒ α = 10, 3 .
N3 Nn
N1 = (1 − λ∆t) ; ... ; Nn−1 (1 − λ∆t)
En multipliant membre à membre, on a :
N1 N2 N3 Nn n
N0 × N1 × N2 × ... × Nn−1 = (1 − λ∆t) .
n
D’où N n
N0 = (1 − λ∆t) ⇒ Nn =N0 (1-λ∆t) .
n
0 d 2π
⇒ δ ' d.θ = 2π T .t.d. S(t) = 2S0 cos[ C . T t] ; S(t)
est donc une fonction périodique.
0
2.4-) La période T du signal détecté est telle que :
π.f0 d 2π πf0 d 0
2π 1 CT
. = 0 ⇒ 0 = ⇒ T = πf .
C T T T CT 0d
0 8
×86×400 ’
A.N : T = 3.10 3,14×109 ×103 = 8, 25, soit T =8,25s.
√
1-) Période T0 : on apT0 = 2π LC.
A.N : T0 = 2 × 3, 14 40 × 10−3 × 3, 28 × 10−6 , soit T0 =2,27.10-3 s.
−3
La pseudo période : 4,5 oscillations durent 10,4ms, donc T = 10,4×1 4,5 = 2, 31 × 10−3 ,
soit T=2,31 × 10-3 s.
L’incertitude relative sur la période est |T −TT
0|
= 0, 017 soit 1, 7%. On peut admettre que
T ' T0 .
2-) A l’instant t1 , la tension aux bornes du condensateur est maximale, donc l’énergie
magnétique est nulle, d’où I0 =0.
L”énergie électromagnétique est stockée dans le condensateur.
Ainsi, Eem = 21 CU 2 , U=3,7V.
A.N : Eem = 12 × 3, 28.10−6 (3, 7)2 , soit Eem =2,25.10-5 J.
3-) Energie dissipée par effet joule entre t1 et t3 .
A l’instant t1 , Eem = 2, 25.10−5 J ; à l’instant t3 , U3 = 1, 3V .
A.N : Eem3 = 12 .3, 28.10−6 (1, 3)2 = 2, 77.10−6 J
L’énergie dissipée est ∆E = Eem1 − Eem3 = 1, 97.10−5 J.
La cause de cette perte d’energie vient de la résistance de la bobine.
4-) Puissance électrique moyenne consommée entre t1 et t3 .
On a : Pmoy = ∆E ∆t , ∆t = 4T ⇒ Pmoy = 4T .
∆E
1,97.10−5 −3
A.N : Pmoy = 4.2,31.10 −3 ' 2, 14.10 , Pmoy =2,14.10-3 W.
Intensité moyenne du courant q dans le circuit LC.
2 P
On a : Pmoy = rImoy ⇒ Imoy = moy
r .
q
−3
A.N : Imoy = 2,14.109 = 1, 54.10−2 , soit Imoy =1,54.10-2 A.
5.1-) T = 2, 27.10−3 s ⇒ f0 = T10 = 44OHz. la hauteur musicale du son produit
est La3 . √
0 0 0 1 1 0 T
5.2-) La4 = 880Hz ⇒ f = 2f . f = 2f. f = 2f ⇔ f 0 = 2f ⇒ T = 2 ⇔ 2π L.C 0 =
1
√ 0
2 π LC ⇒ LC = LC 4
0 0
⇔ C = 4 . Or C = εS
C
e0
et C = εS εS εS
e ⇒ e0 = 4e ⇒ e =4e.
’
186
CHAPITRE 10. LA RADIOACTIVITE
a) Déterminer la plus grande fréquence f0 pour laquelle on voit une ficelle immobile.
b) La fréquence des éclairs du stroboscope prend la valeur f1 = 99Hz. Qu’observe-t-
on ?
A.3-)L’équation horaire d’un point M de la ficelle situé à 30cm de la source O est
x(t)=5 cos(200πt) en mm. En déduire l’équation horaire de la source O.
1-) Indiquer sur le schéma du circuit sur la figure 4 ci-dessus comment l’oscilloscope doit
être connecté au circuit pour obtenir l’aspect de la figure 5 ci-dessus.
2-) Déterminer la fréquence f des deux tensions.
3-) Le décalage temporel entre u(t) et uR (t) est ∆t = 0, 256ms.
En déduire le déphasage ϕ entre les deux tensions et préciser laquelle des deux est en
avance sur l’autre.
4-) Calculer l’impédance du circuit, puis en déduire la valeur de la capacité C du conden-
sateur.
On prendra f=400Hz
a) Ecrire l’équation dela désintégration d’un noyau de thorium, sachant que le noyau
fils est le radium Ra.
b) Calculer la masse ∆m de thorium disparue au bout de 54jours dans un échantillon
de thorium 227 de masse initiale m0 = 0, 5g.
Exercice 4 : Etude d’un pendule et mesure de l’intensité de la pesanteur d’un
lieu
Lors d’une séance de travaux pratiques, les élèves étudiant l’influence de la longueur et
de la masse d’un pandule simple sur la période propre T0 de ces oscillations de faibles
amplitudes.
1-) Etude de l’influence de la masse m du pendule
a) Pour réaliser cette étude, on dispose déjà d’une potence et de trois objets de mêmes
dimensions et de masses m1 , m2 , m3 différentes. Compléter cette liste de matériel.
b) proposer un protocole espérimental.
2-) Etude de l’infuence de la longueur l du pendule
Pour une même valeur de l’amplitude θm des oscillations (θm < 12◦ ), on fait varier le
longueur l de l’un des trois pendules ci-dessus et on mesure pour chaque valeur de l, la
durés ∆t de 10 oscillations.
On a ensuite T0 = ∆t/10. Les résultats sont placés dans le tableau ci-dessous :
l(m) 1,20 1,00 0,80 0,60 0,40
T0 (s) 2,20 2,01 1,78 1,55 1,27
T02 (s2 ) 4,84 4,04 3,17 2,40 1,61
a) Pour obtenir T0 , pourquoi les élèves mesurent-ils le durée de 10 oscillations au lieu
d’en mesurer la durée d’une seule ?
b) Tracer sur papier millimétré la courbe T02 = f (l).
Echelles : Abscisses, 1cm pour 0,1m ; ordonnées, 1cm pour 0,5s2
c) En déduire la valeur expérimentale de l’intensité g du champ de pesanteur. On rappelle
l’expression
q théorique de la période des oscillations de faibles amplitudes d’un pendule :
T0 = 2π gl .
une ampoule dans les conditions où le volume molaire vaut 25L.mol−1 ; puis on mesure
l’activité A de l’échantillon à différentes dates t.
Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant :
t(jour) 0 10 20 30 40 50 60
11 10
A(Bq) A0 1, 65 × 10 2, 73 × 10 4, 51 × 10 7, 46 × 10 1, 23 × 10 2, 03 × 107 3, 3
9 8 8
La tige (T) conductrice, non ferromagnétique et perpendiculaire aux rails, peut gisser sur
ceux-ci parallèlement à elle-même sans frottement. Le dispositif est placé dans une zone
→
−
de l’espace où règne un champ magnétique uniforme et vertical B de sens ascendant et
d’intensité B=0,1T.
1.2.1-) L’interrupteur K étant ouvert, la tige (T) est abandonnée sur les rails sans vi-
tesse initiale à la position MN. Déterminer la valeur numérique de l’accélération aG du
mouvement du centre d’inertie G de la tige. On prendra g = 10m.s−2 .
1.2.2-) La tige étant ramenée à la position MN, on ferme l’interrupteur K. L’intensité
du courant dans le circuit est alors I=2A. La masse de la tige (T) est m=60,8g.
a) Faire à l’aide d’un schéma le bilan des forces qui s’exercent sur la tige (T).
0
b) Déterminer le nouvelle valeur de l’accélération aG du mouvement de la tige.
c) Calculer la valeur de I pour que la tige reste en équilibre sur les rails.
On négligera l’effet d’induction dû au déplacement de la tige.
2.1.1-) Faire le bilan des forces extérieures qui s’appliquent sur le disque à une date
quelconque de son mouvement.
2.1.2-) En appliquant la relation fondamentale de la dynamique du solide en rotation
au disque, déterminer l’équation différentielle du mouvement de ce dernier. q
2
2.1.3-) Montrer que la période propre des oscillations a pour expression : T0 = 2π M2CR .
2.1.4-) Déterminer à partir du graphe de la figure 3, la valeur de T0 , puis en déduire la
constante de torsion C du fil.
2.2-) Circuit LC
Un condensateur de capacité C chargé sous une tension
continu U=6V est connecté à la date t=0 aux bornes d’une
bobine idéale d’inductance L=0,42H (schéma ci-contre).
2.2.1-) Etablir l’équation différentielle à laquelle obéit la ten-
sion instantanée uC aux borne du condensateur.
2.2.2-) Une solution de cette équation est : uC = Um cos(628t).
Déterminer les valeurs de Um , de la capacité C du condensa-
teur et de la charge initiale Q0 portée par ce dernier.
symbole atomique PO .
a) Ecrire l’équation traduisant la transmutation de bismuth 212 en polonium.
b) La constante radioactive du bismuth 212 est λ = 1, 906×10−4 s−1 ; calculer sa période
radioactive.
3-) Un échantillon contient à une date t, une masse m=1mg de bismuth 212. Déterminer
l’activité de cet échantillon à cette date.
−1
Données : Masse molaire atomique di bismuth 212 : M(21283 Bi)=0,212kg.mol ; Constante
23 −1
d’avogadro : NA = 6, 02 × 10 mol .
Tous les ions que l’on veut recueillir en C doivent suivre la même trajectoire IFSPC.
D’autre part le vide est réalisé dans l’appareil, et l’effet de la pesanteur sur les ions est
négligeable. La portion SP est un arc de cercle de centre O et rayon R.
1-) Déterminer combien de phase comporte le mouvement des ions sur la trajectoire
qui leur est imposée ; préciser quelles sont celles de ces phases qui sont des mouvement
uniformes.
2-) Etablir en fonction de q, m et U l’expression de la vitesse avec laquelle un ion quel-
conque du faisceau parvient en S.
3-) Etablir une relation entre q, v, B, m et R lorsque cet ion suit la trajectoire imposée.
4-) Déduire des deux questions précédentes une relation entre q, B, R, m et U.
5-) On utilise le dispositif pour identifier les isotopes de l’indium : les atomes d’indium
d’ionisent sous la dorme d’ions In2+ .
5.1-) On place d’abord dans la chambre de l’indium 115. Calculer la valeur à donner à
la tension U pour que les ions d’indium 115 soient collectés en C.
On donne : R=0,70m ; B=0,16T ; masse d’un atome d’indium 115 : 114,90u (1u =
1, 66 × 10−27 kg) ; charge électrque élémentaire : e=1, 6 × 10−19 C.
5.2-) On place maintenant dan sla chambre d’ionisation un mélange d’isotopes d’indium.
Pour les recueillir successivement en C, il faut donner à U différentes valeurs comprises
entre 17919V et 24942V, B et R gardant la même valeur. Déterminer l’intervalle dans
lequel se situe,t les nombres de masse de ces isotopes.
2.3-) Ecrire l’équation horaire du mouvement en tenant compte des conditions initiales.
Partie C : Oscillateurs électrique
1-On associe à une bobine de résitance r = 220Ω et d’inductance L=349 mH,un conduc-
teur ohmique de résistance R = 780Ω.Ce circuit est parcouru par un courant alternatif
sinusoïdal de fréquence N = 240Hz.
1.1- Faire la construction de Fresnel relative à l’impédance Z de ce circuit puis calculer
sa valeur.
On arrondira la valeur à l’unité.
1.2- Ecrire l’expression de la valeur instantaneé u(t) de la tension au bornes du circuit
en prenant pour référence des phases l’intensité du courant.
2- On constitue un deuxième circuit en associant les élément précédents à un conden-
sateur de capacité C.L’ensemble est alimenté par un générateur de basses fréquences
(GBF).Un oscilloscope à deux voies branché aux point M,N et P de ce circuit (Voir
schéma du circuit figure 1 ci-dessous).il permet de visualiser les tensions u1 = uP M et
u2 = uN M .Les réglage sont les suivant :
vitesse de balayage :20 ms/div.(1ms = 10−3 s) ;gain vertical :2 V/div en voie 1.On ob-
tient l’oscillogramme de la figure 2 ci-dessous.
2.1- Nommer le phénoméne mis en évidence par cette oscillogramme.
2.2- Mésurer a partir de l’oscillogramme la fréquence caractéristique Nc du phénoméne.
2.3- Calculer la valeur de la capacité D du condensateur utilisé.
du condensateur est C=450nF. L’interrupteur S est initialement fermé depuis un temps suffisamment
long pour que le régime permanent soit établi.
Partie B. Radioactivité
Un noyau de polonium 210 84 Po de constante radioactive λet de période T, se désintègre spontanément
en émettant une particule alpha et conduit au plomb de symbole Pb.
1-) Définir la radioactivité.
2-) Ecrire l’équation de désintégration radioactive du polonium 210.
3-) Calculer en MeV l’énergie totale libérée par la désintégration d’un noyau de polonium 210.
4-) On considère un échantillon radioactif de polonium 210. Au bout de combien de temps 85% de cet
échantillon aura-t-il disparu ?
ON donne : Pour les noyaux, on a : MPo =210,0482u ; MPb =206,0385u ; Malpha =4,0015u ;
1u=931,5MeV/c2 ; T=138j
constantes)
4-) Déterminer à l’aide du graphe U0 = f ( λ1 ) la constante de Planck k, la longueur d’onde seuil λ0 .
5-) Laquelle des radiations de longueur d’onde λ1 = 0, 8µm et λ2 = 0, 5µm éclairant cette cellule
photoémissive pourra t-elle produire un effet photoélectrique ? justifier.
On donne : Valeur absolue de la charge d’un électron :e=1,6×10-19 C ;
Célérité de la lumière : c=3×108 m.s−1 .
1-) Donner en justifiant par l’énoncé de la loi qui fonde votre raisonnement, la valeur de la vitesse du
solide (S) en B.
2-) En appliquant la deuxième loi de Newton au solide, déterminer la valeur f de l’action de la gouttière
sur le solide en C. On admettra que la valeur de la vitesse du solide en C vaut vC = 9m.s−1 .
3-) La vitesse →−
v C du solide en C fait un angle θ = 60◦ avec l’horizontale.
− →
→ −
Établir dans le repère (C ; i , k ), l’expression littérale de l’équation cartésienne de la trajectoire du
solide après le point C. on prendra pour instant initial, l’instant de passage du solide en C.
Partie B : Particule chargée dans un champ électrique ou magnétique
Un tube dans lequel on a fait un vide poussé, contient deux plaques métalliques verticales, planes et
parallèles, P et Q , distantes de d=2,5cm. On établit une différence de potentiel de valeur constante
U=1000V entre les plaques, Q étant au potentiel le plus élevé.
1-) Sur la figure 2 de l’annexe 2 à remettre avec la copie, représente le vecteur champ électrostatique
entre les plaques ; puis calculer son module E.
2-) Chauffée, la plaque P émet des électrons, avec une vitesse initial qu’on supposera nulle. On négli-
gera le poids de l’électron par rapport aux autres forces.
2.1-) Donner les caractéristiques (direction, sens et intensité) de la force électrostatique qui s’applique
entre les plaques sur un électron émis par P.
2.2-) Calculer la valeur de la vitesse d’un électron à l’arrivée sur la plaque Q.
3-) la plaque Q est percée d’un trou (T) qui laisse passer des électrons. Au-delà de cette plaque, les
électrons sont soumis à un champ magnétique uniforme de valeur B.
Compléter la figure 2 de l’annexe 2 à remettre avec la copie en esquissant la trajectoire d’un électron
dans le champ magnétique ; puis caractériser cette trajectoire à l’aide d’une distance.
1-) L’étude étant faite pour les oscillations de faible amplitude, on peut écrire :
2
sin θ ≈ θ ; 1 − cos θ ≈ θ2 (θ en radians).
0
1.1-) Montrer que θ = Lx où x est l’abscisse de G sur l’axe x x.
1.2-) Exprimer l’énergie potentielle de pesanteur EP P du système pendule-Terre en fonction de x.
On prendra EP P = 0 lorsque G est en G0 .
2
1.3-) Montrer que l’énergie mécanique totale du système précédent s’écrit : Em = mgx 2L
m
; où xm est
0
l’abscisse maximale de G sur l’axe x x.
2-) La figure 5 (voir ci-dessus) donne les variations des différentes énergies du pendule en fonction de
l’abscisse x du centre d’inertie de la boule pendule.
2.1-) Attribuer à chaque courbe de la figure 5, l’énergie correspondante.
2.2-) Calculer la valeur de la vitesse maximale de la masse du pendule.
Partie B : Radioactivité
Pour vérifier la forme ou le fonctionnement de la glande thyroı̈de, on procède à une scintigraphie
thyroı̈dienne en utilisant de l’iode 131. Un patient en ingère une masse m=1,00µg.
1-) Déterminer le nombre N0 d’atomes radioactifs (donc de noyaux radioactifs) initialement présents
dans la dose ingérée. L’instant de l’ingestion est pris pour origine des dates (t=0s).
2-) L’iode 131 est radioactif β − . Écrire l’équation bilan de sa désintégration. On admettra que le noyau
fils n’est pas produit dans un état excité.
On donne le symbole et le numéro atomique de quelques éléments chimiques :
d’après (1) dv
dt
= 0 ⇒ v = Cte. D’où le mouvement est uniforme
2 2 mv 2
d’après (2) F = m vρ ⇔ ρ = mv F
= |q|.v.B mv
= |q|.B . Donc ρ=rayon de courbure de la trajectoire=Cte.
D’où le mouvement est circulaire.
214
CHAPITRE 10. LA RADIOACTIVITE
bile.
On sait qu’il y a immobilité apparente de la ficelle lorsque fe = fk (k ∈ ℵ∗ ) d’où pour k=1, fe = fmax =
f0 = f = 100Hz.
b) Observation. Lorsque fe = f = 99Hz, on observe une ficelle qui a la forme d’une sinusoı̈de qui
avance sans se déformer.
3-) Equation horaire de la source O.
On a : OM
λ
= 6 ⇔ OM = 6λ ; M et O vibrent en phase. D’où x0 (t) = 5 cos(200πt)) en (mm).
−−→ x(t) = V0 cos β.t (1)
OM
z(t) = − 21 gt2 + V0 sin β.t (2)
0
En projetant cette relation suivant (x x) : −TA + PA = 0 ⇔ TA = mA g (2)
• Condition d’équilibre de (B) :
P→ − →
− →
− →
− →
− →
− →
−
F ext = 0 ⇔ T R + T B + R B + P B = 0
0
En projetant cette relation suivant (x x) : TB − TR = 0 ⇔ TB = k∆l0 (1)
• Condition d’équilibre de la poulie :
P →
− →
−0 →
−0 0 0
M∆ F ext = 0 ⇒ M∆ T A + M∆ T B ⇒ TA = TB car la poulie est de masse négligeable, donc la
valeur de son poids est nul.
D’où le fil étant inextensible et de masse négli-
0 0
geable, alors : TA = TA et TB = TB . (4)
D’où en utilisant (4), (1) et (2) dans (3) nous donne
mA gl = k∆l0 ⇒ mA g − k∆l0 = 0.
b) valeur numérique de ∆0 : d’après ce qui pré-
céde, on a :
∆l0 = mkA g . A.N : ∆l0 = 6, 13cm.
2.a-) Montrons que le solide B effectue un
mouvement rectiligne sinusoı̈dal
Dans tout la suite notre reférentiel sera considéré
comme étant terrestre supposé galiléen.
• Système étudier : solide (A)
Application du T.I.C
P→ − →
− →
−
F ext = mA →−a G ⇒ T A + P A = mA → −
a G.
Suivant le sens positif : −TA + PA = mA ax ↔
TA = mA g − mA ax (1)
• Système étudier : solide (B)
Application du T.I.C
P→ − →
− →
− →
− →
−
F ext = mB → −a G ⇒ T B + T R + P B + RB =
mB →−
a G.
0
Suivant (x x) : TB − TR = mB ax ⇔ TB − k(∆l0 + x) = mB ax (2)
• La capacité C du condensateur.
Lω− 1 1 1
On a : tan ϕ = R Cω ⇔ C = Lω2 −Rω tan ϕ
. D’où C= 4π2 f2 L-2πfRtanϕ . A.N : C=3,76µF.
−→ x(t) = (V0 cos α)t (1)
OG
y(t) = − 12 gt2 + (V0 sin α)t + h(2)
Dans le référentiel supposé galiléen, la particule est soumise à son poids (supposé négligeable) et à la
→
− →
− → − →
− →
−
force F = q V ∧ B . Au cours du mouvement, la force F reste constamment perpendiculaire à V ;
→
− →
−
cette force ne travaille pas, W ( F ) = 0. On a alors ∆Ec = W ( F ) = 0. La valeur V de la vitesse reste
constane.
2-) Caractéristique de la trajectoire qui rend compte des variations de la valeur du champ
magnétique.
Cette caractéristique est le rayon R de la trajectoire.
Variation du rayon R en fontion de la valeur du champ magnétique.
Le rayon est inversement proportionnel à la valeur du champs magnétique.
• Détermination de uCmax
uCmax est obtenue lorsque toute l’énergie magnétiqueqde la bobine est convertie en énergie électrique
dans le condensateur, 12 LI 2 = 12 Cu2Cmax ⇔ UCmax = I CL A.N : UCmax = 12V .
La loi horaire de la tension uC est donc : uC (t) = 12 cos(126t − π2 )enV.
Partie 2 : Oscillation mécanique
1-) a) période propre de l’oscillateur.
À l’aide de l’enregistrement, on trouve T0 =1,375s. (Voir figure page suivante)
b) Amplitude des oscillations
À l’aide de l’enregistrement, on trouve Xm =7cm.
c) Vitesse de la masse à t=0.
À l’aide de l’enregistrement, on note qu’à t=0, le pendule passe par la position d’élongation maximale,
donc V0 = 0m.s−1 .
2-) Constante de raideur k :
L’expression
p m de la2 période propre d’un pendule élastique est :
4π 2 m
T0 = 2π k ⇒ T0 = T 2 A.N : k=4,5N.m−1
0
3-) Energie mécanique E0 à t=0 :
E = 21 mV 2 + 12 kx2 à t=0, V=0 et x=Xm . Il vient que E0 = kXm 2
. A.N : E0 ' 1,1 × 10-2 J.
4-) Vitesse de la masse lorsqu’elle passe pour la première fois par sa position d’équilibre
(x=0)
D’après la conservation de l’énergie cinétique, nous avonsq : q
EC (x = 0) = EC (x = Xmax ) ⇔ 21 x2 + 12 Xm
2
⇔V =± k
m
2
(Xm − x2 ), or x=0, d’où V = ± k
m
.
Pour son
q prèmier passage en x=0, sa vitesse est négative (car sa courbe est décroissante), d’où
V =− m k
.A.N : V=-0,33m.s−1
Partie 1 : La radioactivité
1-) L’effet photovolcanique : Exemple des panneaux solaires et des photo piles.
Principe : le principe est fondé sur la diminution radioactive du carbone 14 avec le temps.
2-) a) Equation de la transmission du bismuth :212 0 212
83 Bi −→ −1 e +84 PO
b) Période radioactive : On sait que T = ln2 λ
A.N : T = 3, 64 × 103 .
3-) Activité d’un échantillon de masse m :
m
m=1mg. A=λN ⇔ A = λ M N . A.N : A = 5, 41 × 1014 Bq
Partie 2 : Interférences lumineuses.
1-) Déterminons :
• Le schéma du dispositif expérimental (voir figure ci-contre)
• L’aspect de l’écran :
b-) Observation : Sur l’écran (E), on observe une alternance de
franges brillantes et obscures, parralléles, équidistanres et
symétriques par rapport à la frange centrale.
2-) Interfrange i.
On sait que : i = λD
a
. A.N : i = 6 × 10−3 m.
3-) a) Différence de marche au point M.
δ = ax
D
A.N : δ = 1, 93 × 10−6
b) Etat vibratoire du point M.
−6
δ
λ
= 1,93×10
643×10−9
' 3. M appartient à une frange brillante.
0
en projetant cette relation suivant (x x) on a : mg sin α − T = maG ⇔ mgsin αk [(L1 − L0 + x)] = mẍ
⇔ [mg sin α − k(L1 − L0 )] − kx = mẍ
k
or d’aprés (1) on obtient ẍ + m x=0. qui est l’équation recherché.
Pulsation propre ω0 de l’oscillateur.
2.2-) q
k
ω0 = m A.N : ω0 = 11,79rad/s.
2.3-) Equation horaire du mouvement.
L’équation différentielle a pour solution générale : x(t)=a cos(ωt + ϕ).
x(t = 0) = a
En tenant compte des conditions initiales , , il vient que ϕ = 0rad.
ẋ(t = 0) = 0
2-) Montrons qu’une seule des lumières monochromatiques produit l’effet photoélectrique.
Soit λ0 la longueur d’onde seuil du métal de la cathode. Une radiation de longueur d’onde λ produit
l’effet photoélectrique si λ ≤ λ0 , or ω0 = hC
λ0
⇔ λ0 = hC
ω0
A.N : λ0 =552,5nm.
On a alors : λ1 ≤ λ0 ≤ λ2 : seule la radiation de longueur λ1 produit l’effet photoélectrique.
3-) vitesse maximale Vmaxqdes électrons émis.
ECmax = ω1 − ω0 ↔ Vmax = m2e ( hC
λ1
− ω0 ).A.N : Vmax =2,88.105 m/s.
4-) Valeur du potentiel d’arrêt Us .
2
me Vmax
ECmax = eUs ⇔ 12 me Vmax
2
= eUs ⇔ Us = 2e
. A.N : Us = 0,24V.
3-) Montrons que T × a−3 est une constante qui dépend de la masse de Jupiter.
2
2 2 3/2 ) 2
On calcul : T 2 × a−3 = Ta3 = (RJT+h)3 = ( 2π(R J +h
√
TT g0
)2 × (RJ 1+h)3 = R4π
2 .g or g0 = G; MJ
2
RJ
J 0
4-) Complétons la quatrième ligne du tableau
Satellites l0 Europe Ganymède Callisto
T (jours) 1,77 3,55 7,16 16,69
9
a(×10 m) 0,42 0,67 1,07 1,88
2 −3 2 27 3
T × a (jours /10 m ) 42,29 41,90 41,85 41,92
• Déduisons en la masse de Jupiter.
4π 2 2 2
d’après 3-) on a : G.M = Ta3 ⇒ MJ = 4πT 2 . A.N : MJ = 1, 41 × 1037 kg
J G( )
a3
5-) Déterminons
q la période de révolution du satellite Léda.
a3
On a : T = 2π G.M J
A.N : T=241,54s Donc T=0,0671 jour Données : G=6,67×10-11 SI.
Partie B : Radioactivité
1-) La radioactivité : 2-) Equation de désintégration du polonium 210.
210 4 206
84 PO −→2 He +82 Pb
3-) Calcul en MeV de l’énergie totale libérée par la désintégration.
Elib (M eV ) = ∆m(u) × 931, 5 = [m(P0 ) − [m(42 He ) + m(Pb )]] × 931, 5. A.N : Elib (M eV ) = 7, 6383M eV
4-) Temps au bout du quel 85% de cet échantillon aura disparu.
D’après la loi de décroissance, N (t) = N0 e−λt ⇔ NN(t)0
= e−λt ⇔ ln NN(t)0
= −λt ⇔ t = − ln2 1
ln NN(t)
0
car
ln2
T = λ . A.N : t=32633388,17s. Donc t=377jours16h49min48s.
• Calculons E.
On sait que : E= |U|
d
.
1000
A.N : E = 2,5×10 −2 = 4 × 104 V.m−1 .
→
−
2-) 2.1-) Caractéristique de la force électrostatique F e .
• direction : horizontale
• sens : de P vers Q
• intensité ; Fe = |q|.E = e.E. A.N : Fe = 1, 6 × 10−19 × 4 × 104 = 6, 4 × 10−15 N.
2.2-) Calcul de la vitesse d’un électron à l’arrivée sur la plaque Q.
→
− →
−
∆EC = W ( F ext ) ⇒ 12 mVQ2 − 12 mVP2 = W ( F e )
P
q
⇒ 21 mVQ2 = Fe .d = e.E. E
U
= e.U ⇒ VQ = 2eU m
.
q
−19×1000
A.N : VG = 2×1,6×10 9,1×10−31
= 1, 88 × 107 m/s.
3-) (Voir figure ci-contre)
mVQ
En appliquant le T.C.I à l’électron, on trouve que sa trajectoire est un cercle de rayon R = e.B
.
9,1×10−31 ×1,88×107
A.N : R = 1,6×10 −19 ×1,25×10−3 . Donc R=8,5cm.
d’autre part : ω0 = 2π
T
= 2π.f = 200π et a = 2 × 10−3 m. Donc yS (t)=2.10-3 sin(200πt) (m).
3-) Equation horaire du mouvement de M.
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