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Le document décrit l'histoire culturelle de l'Algérie, y compris les influences phéniciennes, romaines et ottomanes, ainsi que la colonisation française. Il examine également le paysage culturel contemporain, notamment la littérature, la musique et le théâtre.

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Université Badji Mokhtar Annaba

Faculté des lettres, sciences humaines et sociales

Département de français

Le plan du travail
Introduction

1.la culture en Algérie

1.les sources sociologiques de la diversité

2. Les grandes étapes de l’histoire culturelle algérienne


3. L’avènement de l’Islam
4. L’époque Ottomane
5. La colonisation française
II. Le paysage culturel contemporain en Algérie

IV. La culture algérienne face à l’altérité


1. L’Algérie et son espace régional
2. L’Algérie et l’espace Africain
3. L’Algérie et l’espace méditerranéen
4. La condition de la femme en Algérie
Liste de références
Introduction

En mettant l'accent sur les échanges entre les diverses cultures habitant

stitué depuis lors la majorité de la population, soit au moins les deux tiers.
Il y a lieu de rappeler la dissémination de chacune des différentes
catégories sociales ci-dessus à travers le territoire du pays. Il n’y a pas
une ville, un village en Algérie où il ne vit pas une communauté de
Kabyles, de Chaouias ou de Béni M’zab et d’Arabes, de sorte qu’en
dehors des fiefs de ces communautés, à l’instar des villages berbères
reculés, le brassage est total, et les populations, coexistent, vivent
ensemble, travaillent ensemble et font des alliances matrimoniales sans
grande réticence.
Le brassage est donc un élément incontournable de la diversité en
pratique. C’est un élément central dans la dynamique sociale.
2. Les grandes étapes de l’histoire culturelle algérienne :
 Les phéniciens et leurs comptoirs commerciaux :

Très tôt les phéniciens, venant par la mer, ont instauré des relations
avec le nord de l’Afrique et ont établi progressivement des comptoirs
commerciaux, particulièrement sur le littoral. Connus comme étant les
maîtres de la mer, les phéniciens maitrisaient aussi de la construction
navale.
Les phéniciens, ayant été des commerçants et des pacifistes, ont pu
construire des relations durables avec les autochtones, y compris des
alliances par le mariage qui leur ont permis de s’installer durablement
dans le pays. Mais c’est à partir de l’an 880 avant J.C. et jusqu’ à l’an 146
av J.C. que les phéniciens, puis les carthaginois vont occuper tant
l’espace géographique, mais aussi et surtout économique, politique et
culturel du pays. Il est de notoriété que les phéniciens, (par le biais de

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Magon), ont permis de développer aussi les techniques d’exploitation de
la terre.
 La colonisation romaine :
La colonisation romaine a commencé par être une colonisation de
gouvernement à distance, par la désignation de proconsuls, ainsi que le
recours aux alliances avec les « Aguellids », Chefs berbères, le plus
souvent montés les uns contre les autres.
 La Numidie et la littérature Numidienne :
Les grands centres culturels numides de l’époque romaine étaient entre
autres Cirta, Théveste et Madaure (M’daourouch), la grande université
qu’a fréquentée Apulée puis Saint Augustin. Césarée (actuellement
Cherchell) était quant à elle influencée par la culture grecque depuis sa
création par Juba II en l’an 25 après J.C.
Les « étudiants » partaient aussi à Carthage qui était fréquentée par un
bon nombre d’intellectuels numidiens aussi bien durant la période
préchrétienne qu’après L’avènement de la religion chrétienne.
3. L’avènement de l’Islam :
Avec l’avènement de l’Islam en 647 la Numidie allait devenir le
Maghreb central. Les campagnes allaient se succéder depuis Okba Ibn
Nafaa jusqu’à l’instauration d’Etats locaux autour d’alliances (tribus)
locales.
1. Les courants et rites sunnites qui ont prévalu en Algérie :

Le rite Malékite le plus répandu en Algérie et dans tout le Maghreb


.Arabe

Le rite Hanafite rite officiel de l’Empire Ottoman.

2. Le Chiisme

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L’Algérie a connu le Chiisme avec l’avènement de l’Etat fatimide né en
Algérie même, grâce à l’appui des tribus Koutama. L’Etat fatimide fort a
ensuite été transféré au Caire. L’Etat chiite, une fois installé dans le pays
a régné sans partage jusqu’à la création de l’Etat ziride, autour d’une
assabiya purement Algérienne.
Ibn Hani’ Al Andaloussi, venu d’Andalousie pour « accompagner » le
mouvement d’établissement et de développement du Chiisme et de l’Etat
fatimide a été son poète glorifiant.
3. La production intellectuelle en Algérie, terre d’Islam
Les Algériens ont vite adopté la nouvelle religion, ayant une affinité
particulière avec la croyance monothéiste depuis le Judaïsme au
Christianisme et à l’Islam.
Ils ont fréquenté les mosquées et évolué avec les Oulémas venus du
Moyen Orient. Très tôt ils sont devenus producteurs et ont participé aux
débats entre musulmans, particulièrement après l’apparition des différents
courants religieux et politiques. C’est ce qui les a ensuite amenés à diriger
eux-mêmes des campagnes, plus particulièrement celle de l’Andalousie.
4. Les grands centres culturels du Maghreb central
A l’aube de l’ère islamique, Tobna, actuelle Barika, dans la wilaya de
Batna, était un centre culturel rayonnant, dont la production intellectuelle
était extrêmement influencée par le Moyen Orient, et plus
particulièrement par la littérature et la poésie de l’époque omeyade.
Bejaia : capitale des Hammadites,

Tiaret (Tagdempt) : domicile élu par Ibn Khaldoun pour rédiger sa


célèbre Moukadima ou Prolégomènes.
Tlemcen : capitale politique et intellectuelle par excellence,

Constantine : très particulièrement au 20ème siècle qui a rassemblé la


synthèse de toute la dynamique culturelle.

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4. L’époque Ottomane
Elle a surtout opéré une modernisation des systèmes politique et
économique et une transformation du système social.
La période ottomane a duré de 1516 – 1830. Le long passage de
l’Empire ottoman en Algérie a fait que plusieurs personnalités de la scène
nationale algérienne sont venues d’origines diverses. Nous ne citerons
que quelques exemples :
Les frères Bouarroudj et Khair-Eddine étaient d’origine grecque.
Hassan Corso de la Corse, Hassan Pacha, fils adoptif de Khair-Eddine,
était de Sardaigne. Hassan Veneziano, de Venise, Caid Ramdane était
d’origine Sarde et Djaafar Pacha, d’origine Hongroise.
Les janissaires (soldats de l’armée ottomane), quant à eux, étaient
recrutés partout en Europe et en Asie (mineure). Ils étaient, eux aussi, de
pays divers et d’origines diverses.
Ils devaient être célibataires lors de leur recrutement. Mais une fois en
Algérie, beaucoup d’entre eux se sont mariés à des femmes Algériennes.
Ce qui a généré une partie de la société appelée « les Kouloughlis »,
métis de pères turcs et de mères algériennes, dont une partie est restée en
Algérie durant la colonisation et même après l’indépendance. Durant
cette période ottomane, l’Algérie a connu un essor dans le
fonctionnement des institutions qui constituaient les supports de l’activité
culturelle et cultuelle, notamment les Mosquées et les Zaouïas. Plus tard,
même durant la colonisation, il s’est développé des « Nadis » ou Clubs
culturels et surtout des associations sportives qui ont constitué le creuset
de développement du nationalisme algérien.

5. La colonisation française :

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Elle a été une période de 132 années de mise à l’épreuve, ou plutôt à
rude épreuve, à la fois de la culture et de l’identité algériennes. La
société, en général, a développé des mécanismes de défense de sa culture
et de son identité, qui lui ont permis de faire face à toutes les tentatives de
transformation de la structure sociale, du système économique et des
pratiques sociales.
II. Le paysage culturel contemporain en Algérie :

En ce qui concerne le patrimoine immatériel :

o La littérature est développée dans les deux langues arabe et


française. Elle a connu ses gloires avec Kateb Yacine, Rachid
Boujedra et Mohammed Dib. Mais aussi avec Rachid Mimouni et
Assia Djebbar, et tant d’autres en langue Française. Elle a connu
ses gloires aussi avec Tahar Ouettar, Abdelhamid Benhadouga,
Ouassini Laaradj, et beaucoup d’autres, en langue arabe.
o La musique : d’origine andalouse, elle est appelée, en Algérie,
musique classique.
o Le théâtre : Il s’est développé avec Rachid Ksentini, Mahieddine
Bachtarzi et Mustapha Kateb, entre autres, et ce durant la
colonisation. Cependant le théâtre algérien a acquis ses lettres de
noblesse avec Ould Abderrahmane Kaki, Abdelkader Alloula,
Slimane Benaissa, et Ziani Cherif Ayad, essentiellement. Ce fut un
théâtre engagé qui a traité des questions historiques existentielles et
identitaires.

L’aspect linguistique et le multilinguisme en Algérie.


Dans tout pays, dans toute société, différentes langues sont utilisées.
Dans tous les pays, pour des considérations politiques et diplomatiques,

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de souveraineté, et d’officialité des échanges, une langue est déterminée,
« constitutionnellement », comme étant la langue nationale et officielle.
En Algérie, la langue arabe joue ce rôle. La langue française continue de
jouer un rôle important dans un espace appréciable de la production et de
la diffusion de la connaissance.
Diversité et résistance
Plupart du temps la diversité culturelle et l’interculturalité dans les
pays du Maghreb, et particulièrement en Algérie, est vécue comme un
facteur de rassemblement, un élément de communion entre les différentes
communautés constituant la société algérienne.
Il est fort probable que la période, très longue par ailleurs, vécue par les
Algériens,
Sous le joug du colonialisme, les ait unis et rassemblés autour des
mêmes conditions de vie et d’exploitation. Ce sont les mêmes conditions
qui ont fait qu’ils s’unissent pour lutter contre le colonialisme, non
seulement de 1954 à 1962, mais pendant toute la période des 132 années
qu’a duré la colonisation.
Des études pourront probablement conclure que c’est la diversité qui
caractérise la société algérienne qui a été un facteur prépondérant dans la
résistance contre l’avancée destructrice du terrorisme extrémiste.
IV. La culture algérienne face à l’altérité :

La situation de la société algérienne face à l’altérité, c’est-à-dire face à


l’extérieur, D’abord en rapport avec les pays voisins et ceux appartenant à
la région afro-méditerranéenne, ensuite la situation face à la culture
occidentale, qui, en fait, ne diffère pas de celle des autres sociétés et
nations.

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1. L’Algérie et son espace régional
1. Rapports au Maghreb

C'est la relation entre la société algérienne et aux pays du Maghreb et


plus particulièrement le Maroc et la Tunisie,
L’élément le plus important, dans ces rapports, a trait à l’appartenance
de ces trois pays à la même aire civilisationnelle depuis des siècles et
même des millénaires. Ils ont vécu, ensemble, la même dynamique
historique qui a engendré l’espace géopolitique régional actuel. C’est dire
que rien ne les sépare, mis à part des frontières (coloniales) virtuelles
souvent remises en cause par la quotidienneté des populations et par les
alliances familiales et tribales séculaires qu’aucun fait politique majeur
n’est venu altérer ni affaiblir.
La géographie unit donc les pays du Maghreb. Elle ne comporte,
d’ailleurs, aucun obstacle naturel. La continuité géographique et naturelle
du Maghreb est à l’origine de la continuité et de la facilité des échanges et
des déplacements humains.
2. L’Algérie et l’espace Africain
Pour son Africanité, l’Algérie, espace central de « l’Afrique du Nord
», partage avec ses voisins du Sud, particulièrement le Mali et le Niger,
ainsi que la Libye, les tribus Touaregs.
Avec le Sénégal et le Soudan, entre autres, l’Algérie partage le riche
patrimoine de la Zaouia Tidjanya qui représente, aujourd’hui, la première
force sociale dans ces pays d’Afrique sub-saharienne.
La région du Touat (Tamanrasset) a de tous temps été un centre culturel
important ayant d’étroites relations avec Tombouctou ; Ouargla ayant été
en relation d’échange commercial et culturel avec le Soudan.
L’Algérie indépendante a réaffirmé et confirmé son africanité en
apportant, dès l’indépendance, son soutien total aux mouvements de

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libération en Afrique, notamment en Afrique du Sud, en Angola et au
Mozambique.
Dès 1969, l’Algérie a organisé son premier festival panafricain, et
quarante années après, elle a organisé en Juillet 2009 la deuxième édition
de ce festival, avec la participation impressionnante d’un très grand
nombre d’intellectuels et d’artistes, toutes disciplines confondues.
3. L’Algérie et l’espace méditerranéen
Du point de vue de son appartenance à l’espace méditerranéen,
l’Algérie partage l’ancestralité historique phénicienne et gréco-romaine
avec tous les pays du bassin.
D’ailleurs Amin Maalouf considère que « … l’Afrique du Nord était
assurément, du point de vue culturel, bien plus gréco-romaine que
l’Europe du Nord » . Elle partage aussi avec ces pays 1200 kilomètres de
côtes qui sont les plus denses du point de vue de l’occupation du sol.
D’où un partage des caractéristiques particulières au bassin
méditerranéen, notamment les traits de personnalité, le climat,
l’économie, essentiellement l’agriculture, la pêche ainsi que l’artisanat
qui donnent un caractère particulier à la vie méditerranéenne, du point de
vue des traditions culinaires, vestimentaires et d’habitat.
4. La condition de la femme en Algérie
La condition de la femme en Algérie a beaucoup évolué. La lutte, ou
plutôt les luttes menées par la femme en Algérie n’ont cessé de consacrer
la vraie place de la femme dans la société Algérienne, depuis Lalla Fatma
N’soumer, femme de culture et chef de guerre, qui a conduit des révoltes
contre l’occupant français au début de la colonisation, jusqu’à sa
participation, à tous les niveaux, dans la guerre de libération (1954 –
1962).
Dès l’indépendance, les familles envoient leurs enfants sans distinction
à l’école puis à l’université. Avec la scolarisation des filles et l’éducation

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des femmes, s’opère nécessairement une évolution des mentalités. Cette
évolution s’est faite de manière profonde.
La femme est entrée de plain-pied dans le processus de changement
social qui s’est opéré. La scolarisation des filles dans les cycles primaire,
moyen secondaire et universitaire (la population féminine représente 60 à
65 pour cent de la population estudiantine au début de ce millénaire) a
permis, par ailleurs, de produire une main d’œuvre qualifiée pour
l’économie nationale.
En Algérie, la femme travaille essentiellement dans les secteurs de
l’éducation et de la santé où elle est prédominante en nombre. La
participation active de la femme dans la vie sociale, politique et
économique de la société contribue largement au développement de la
culture du dialogue, c’est-à-dire de l’acceptation de l’autre et de la
diversité.

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Liste de références :
 BARBER Benjamin R., Djihad versus Mc World, Mondialisation
et intégrisme contre la
 Démocratie, Ed. Desclée de Brouwer, 1996.
 BENNABI Malek, Pour changer l’Algérie, Société d’Edition et de
Communication, Alger, 1989.
 BOUTEFNOUCHET Mostefa, Société et modernité, les principes
du Changement social,
 OPU, Alger, 2004.
 BOUZAR-KASBADJI Nadya, L’émergence artistique Algérienne
au XXème siècle, OPU,
 Alger, 1988.
 CAMBUZAT Paul Louis, L’évolution des cités du Tell en Ifrîkya
du VIIème au XIéme siècle,
 Office des Publications Universitaires, Alger, 1986.
 CARLIER Omar, COLONNA Fanny, DJEGHLOUL Abdelkader,
EL KORSO Mohamed,
 Lettrés, intellectuels et militants en Algérie 1880-1950, Office des
Publications
 Universitaires, Alger, 1988.
 CHERIF Mustafa, SUR Jean, Jaques Berque Orient-Occident,
Editions ANEP, Alger, 2004.
 DAHMANI Mohammed, L’occidentalisation des pays du tiers
monde, mythes et réalités,
 Editions Economica, Paris/Office des Publications Universitaires,
Alger, 1983.
 DJEGHLOUL Abdelkader, Eléments d’histoire culturelle
Algérienne, Editions ENAL, Alger, 1984.

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