Agrodok31 Le Stockage Des Produits Agricoles Tropicaux
Agrodok31 Le Stockage Des Produits Agricoles Tropicaux
Agrodok31 Le Stockage Des Produits Agricoles Tropicaux
31
AGRODOK est une série de documents techniques simples et bon marché sur la pra-
tique de l’agriculture durable à petite échelle. Les livres AGRODOK sont disponibles en
anglais (A), en français (F), en portugais (P) et en espagnol (E).
Jelle Hayma
© Fondation Agromisa, Wageningen, 2004.
Tous droits réservés. Aucune reproduction de cet ouvrage, même partielle, quelque soit le
procédé, impression, photocopie, microfilm ou autre, n'est autorisée sans la permission
écrite de l'éditeur.
ISBN : 90-77073-69-8
NUGI : 835
Avant-propos
Cet agrodok traite des problèmes de stockage des produits agricoles
dans les pays tropicaux et subtropicaux. Il étudie plusieurs méthodes
de stockage pour différentes sortes de produits, ainsi que les condi-
tions et les problèmes de stockage à long terme.
Ces informations sont destinées à tous ceux qui renseignent sur place
les paysans du pays et les petites coopératives sur les diverses possibi-
lités de stockage.
Ce petit livre vise à aider les gens à choisir la meilleure méthode de
stockage dans une situation donnée pour un type de produits donné.
Afin de ne pas trop compliquer les choses, les modèles de construction
très détaillés seront omis ici mais peuvent être obtenus à Agromisa. Il
n'est pas nécessaire d'être expert en bâtiment pour être capable de ré-
aliser ces modèles.
Le plus grand silo présenté au chapitre 5 a une contenance de 4,5 ton-
nes. Les principes du stockage restent identiques pour des quantités
plus importantes. Il est néanmoins conseillé de se procurer un appareil
permettant de mesurer la teneur en humidité des produits.
Pour donner aux méthodes nouvelles de stockage les meilleures chan-
ces de réussite, il est recommandé de commencer par apporter des
améliorations techniques aux méthodes locales.
Nous serions heureux d'être mis au courant de vos expériences de
stockage de produits agricoles et de vos commentaires et remarques
sur ce livre.
Jelle Hayma
Avant-propos 3
Sommaire
1 Introduction 5
4 Sechage 33
4.1 Humidité relative de l'air de séchage 33
4.2 Température de l'air de séchage 33
4.3 Mouvement de l'air de séchage 34
4.4 Méthodes de séchage 35
5 Methodes de stockage 42
5.1 Introduction 42
5.2 Méthodes de stockage 47
Bibliographie 76
Adresses utiles 78
Remarques
1 Nous appelerons "graines" tous les produits en forme de grain, ainsi
toutes les graines en général : céréales, haricots, graines oléagineu-
ses.
2 La théorie du stockage des produits agricoles se base surtout sur
l'humidité relative de l'air et sur la teneur en humidité des produits.
Ces propriétés ne sont malheureusement ni faciles à mesurer ni bon
marché. Une brève description des principales méthodes de mesure
est ajoutée en annexe.
Introduction 5
2 Influences de l'environnement
sur le produit stocké
Les insectes
Ils sont des invertébrés à 6 pattes. Leurs organes internes mous sont
protégés par un squelette externe. Le cycle de vie d'un insecte est le
suivant : adulte – oeufs – larves – nymphes – adultes. Les adultes et
les larves endommagent les produits, les mangent et les salissent. Les
produits contaminés deviennent plus vulnérables aux attaques d'autres
insectes, de moisissures ou de bactéries. Les insectes peuvent déjà at-
taquer les produits dans les champs et se multiplier ensuite rapidement
pendant le stockage. Les femelles adultes pondent leurs oeufs à la sur-
face d'un graine, entre les graines et parfois même à l'intérieur de la
graine. A la sortie de l'oeuf, les larves sont souvent les grands man-
geurs de graines. La larve qui grossit à l'intérieur d'une graine en
mange le coeur. La nymphe est le stade intermédiaire entre la larve et
l'adulte. Pendant cette période de développement, l'insecte n'a pas be-
soin de nourriture. A la sortie de la nymphe, l'adulte commmence à
manger et à pondre ses oeufs.
La plupart des insectes des produits stockés se développent le mieux à
des températures de 25 à 30 °C et des humidités relatives de 70 à 80%.
A des températures et humidités relatives inférieures ou supérieures,
ils continuent à se développer, quoiqu'à un niveau moindre (voir figure
1).
Les moisissures
Elles sont de très petites plantes invisibles à l'oeil nu. Ces moisissures
ou leurs spores ("graines") sont presque toujours présentes. Les spores
ont besoin d'un milieu chaud et humide pour se développer et produire
des filaments appelés hyphae. Les hyphae pénètrent dans le produit et
le transforment partiellement en d'autres substances nécessaires à leur
croissance. Une masse de hyphae, appelé 'mycélium', est généralement
visible à l'oeil nu ou à l'aide d'une loupe.
Les rongeurs
Ils (rats et souris) causent des dégâts considérables aux produits dans
les champs et pendant le stockage :
? ils mangent une partie du produit.
? ils salissent le produit avec leurs excréments.
? ils endommagent les bâtiments, les conteneurs et les emballages.
? ils transmettent des maladies dangereuses pour l'humain.
Plus l'air est chaud, plus il peut contenir d'humidité. Par conséquent si
la quantité d'humidité dans l'air est constante et si la température
monte, l'humidité relative diminue.
La figure 2 indique par exemple que des graines de cacao ayant une
teneur en humidité de 8% sont en équilibre avec l'air ayant une humi-
dité relative de 70%. Si par exemple l'humidité relative de l'air tombe
à 40%, les graines de cacao perdent de leur humidité jusqu'à ce qu'un
nouvel équilibre soit atteint : la teneur en humidité des graines tombe
alors à 6%.
La teneur en humidité maximale permettant le bon stockage d'un pro-
duit, la "bonne teneur en humidité", est en général la teneur en hu-
midité d'équilibre correspondant à une humidité relative de 65-70%. Si
la teneur en humidité d'un produit est égale ou inférieure à la bonne
teneur en humidité, le danger présenté par les bactéries et moisissures
est négligeable.
Le stockage d'un produit tel que les semences nécessite une teneur en
humidité moins élevée.
Les céréales séchées à une humidité de 12-14% ne sont pas sujettes
aux moisissures mais restent de la bonne nourriture pour les insectes.
Les bonnes teneurs en humidité citées ici sont valables pour des tem-
pératures allant environ jusqu'à 27 °C. Des températures plus élevées
exigent des teneurs en humidité maximales plus basses.
Méthodes de stockage
Deux facteurs déterminent le choix de la meilleure méthode de stoc-
kage :
? la teneur en humidité du produit à son arrivée des champs.
? l'humidité relative de l'air extérieur pendant la période de stockage.
Remarques
Si les enveloppes et les cosses sont restées intactes, elles offrent une
certaine protection contre les attaques des insectes (maïs, paddy, hari-
cots). Si les enveloppes de riz n'ont pas été abîmées pendant la récolte
et le séchage, (elles peuvent se fendiller, par exemple) le riz peut être
stocké comme le paddy.
Les variétés traditionnelles de maïs ont souvent des enveloppes qui
recouvrent totalement l'épi. Restées intactes, ces enveloppes offrent
une bonne protection contre les insectes. Malheureusement ce n'est
pas toujours le cas des variétés améliorées. Pour un stockage prolongé,
il faut sélectionner les épis dont les enveloppes sont restées intactes.
La teneur en humidité des graines à l'intérieur de l'épi dénudé ne doit
pas être trop élevée à leur arrivée des champs (pas plus de 26%) car
les épis moisiraient rapidement : l'enveloppe offre les conditions favo-
rables pour le développement des moisissures.
Le stockage prolongé des haricots dans des conditions très sèches les
rend trop durs et difficiles à cuire. Néanmoins ce risque doit être pré-
féré au risque de moisissures.
3.2 Semences
Conditions de stockage
Le stockage de semences exige principalement la préservation de leur
viabilité (capacité de germination). Dans ce but, la graine doit être
stockée dans certaines limites de température et d'humidité. Ces limi-
tes varient selon l'espèce et la variété.
En général on peut dire que :
? pour les graines ayant une teneur en humidité entre 5 et 14%, cha-
que baisse de 1% de la teneur en humidité double la durée possible
du stockage. En dessous de 5%, les processus d'oxydation jouent un
Endommagement de la semence
L'endommagement de la semence est causé par différents facteurs :
Séchage de la semence
Des températures de séchage trop élevées cassent les noyaux de cer-
taines graines et tuent l'embryon de la graine. Le séchage des semen-
ces se fait donc à une température maximale de 35 °C. Seules les cé-
réales peuvent supporter 40-45 °C. C'est pourquoi il ne faut pas sécher
la semence en plein soleil mais à l'ombre. La graine très humide sup-
porte une température moins élevée que la graine sèche. L'effectivité
du séchage dépend de l'humidité de l'air et de la vitesse du vent à l'en-
droit concerné.
Les graines séchées à l'air à la saison des pluies contiennent encore
13% d'humidité alors que les limites de sécurité pour les semences
sont :
Le séchage artificiel est donc conseillé dans les régions où l'air a une
humidité relative élevée. Il peut se faire de différentes façons :
? par la chaleur artificielle d'une lampe, d'un moteur en marche ou
d'un four (pas trop chaud).
? avec des matériaux absorbants l'eau comme le silicagel, la chaux
vive, la cendre de bois ou de paille, l'argile (séchée dans un four)
Les graines peuvent aussi se conserver sèches avec du riz grillé : le riz
est grillé à la poële jusqu'à ce qu'il prenne une couleur brun clair. Le
riz grillé a une propriété siccative : il absorbe l'eau du produit avec
lequel il est mélangé.
Les fungicides
Produits chimiques tuant les moisissures. Comme les composés du
mercure et les dithiocarbamates, n'abîment pas les graines.
Les insecticides
Produits chimiques tuant les insectes sont en général plus dangereux.
La lindane surtout peut attaquer la viabilité de la graine. Le stockage
des graines traitées exige une bonne teneur en humidité avant le trai-
tement car les insecticides en poudre absorbent l'humidité.
Les fumigants
Produits chimiques sous forme gazeuse tuant les insectes. Le méthyl-
bromide et l'éthylènedibromide par exemple, sont dangereux pour la
viabilité de la graine, spécialement si la teneur en humidité de la
graine est élevée. Mais la phostoxine n'est pas dangereuse pour la se-
mence. De plus, elle est facile à utiliser sous forme de comprimés.
Comme les fumigants sont très toxiques pour l'humain et l'animal, ils
ne doivent être manipulés que par des spécialistes.
Stockage à froid :
En dessous de 10 °C, on peut stocker des graines ayant une teneur en
humidité (légèrement) supérieure à la limite citée ci dessus (voir
figure 2 et figure 3). Mais il faut pour cela un réfrigérateur et la mé-
thode n'est donc valable que pour les petites quantités, par exemple
pour les graines de légumes.
Séchage
Les arachides, les graines de soja et de sésame sont d'abord séchées
dans les champs avec leurs feuillage. Elles sont ensuite battues ou
cueillies à la main. Une teneur en humidité de 15% semble optimale
pour la cueillette à la main, le battage au fléau et l'effeuillage avec des
machines simples. Cependant ces machines augmentent le pourcetage
Méthodes de stockage
Les méthodes 1, 2 et 4 permettent le stockage des produits oléagineux.
Les méthodes étanches à l'air exigent un produit très bien séché avant
le stockage. Sous les tropiques humides, si le stockage étanche à l'air
est impossible, il faut utiliser les méthodes permettant l'aération (mé-
thodes 2 et 4).
Les arachides :
? doivent être autant que possible conservées dans leur cosse qui les
protège contre insectes et moisissures.
Conditions de stockage
Les tubercules à racine ou à tige, ont des exigences de stockage parti-
culières à cause de leur teneur en humidité élevée (60 à 80% quand ils
sont frais). Il faut éviter d'une part la dessiccation et d'autre part la
pourriture causée par une humidité trop élevée autour des tubercules.
Les tubercules vivants continuent à respirer assez intensivement et
cette respiration augmente avec la température. Si les tubercules sont
stockés à une température élevée et selon une méthode étanche à l'air,
le manque d'oxygène fait p. ex. noircir le coeur des pommes de terre.
Plus la température du produit est élevée, plus l'aération est nécessaire.
Les changements chimiques ayant lieu dans les tubercules pendant le
stockage influencent leur fermeté et leur goût. Les tubercules connais-
sent une certaine période de dormance, après laquelle ils commencent
à germer. Cette période varie avec le produit et sa variété et avec la
température du stockage. Les ignames se conservent pendant 4 mois
environ à une température normale sans germer, mais les pommes de
terre commencent déjà à germer un peu après 5 semaines à 15 °C.
Sans réfrigération, la qualité de conservation des tubercules diminue
dans cet ordre : igname, eddo, patate douce, manioc. Il existe aussi
plusieurs variétés de chaque plante sarclée. Certaines se conservent
mieux que d'autres.
Récolte
Le pourrissement commence toujours aux endroits abîmés pendant la
récolte et le transport. L'arrachage devrait donc se faire aussi soigneu-
sement que possible et de préférence avec des outils en bois. Lorsque
la plante sarclée est plantée en lignes et en billons, les tubercules peu-
vent être arrachés s'ils ne sont pas trop écartés les uns des autres. L'ou-
til à arrachage doit pouvoir passer facilement en-dessous. Les gros
tubercules sont souvent endommagés à plus de 50%, les petits à envi-
ron 5% seulement. Les tubercules endommagés doivent être consom-
més tout de suite ou subir un traitement spécial. Le frottage des en-
droits abîmés avec de la cendre de bois tamisée, de la chaux ou de la
Subérification
La préparation des tubercules pour le stockage exige un traitement
spécial appelé subérification. Les tubercules sont stockés pendant 2 ou
3 jours à une très forte chaleur (25-35 °C) et à un niveau très haut
d'humidité relative (90-95%). Pendant ce temps, on entoure les tuber-
cules d'une couche de liège de l'épaisseur de quelques cellules. Cette
couche réduit bien le desséchement et empêche aussi l'infection par
moisissures et bactéries. Bien que ce processus de subérification soit
plus rapide en plein soleil, il faut protéger les tubercules contre le so-
leil à l'aide de grandes feuilles, car autrement l'humidité relative (au-
tour des tubercules) baisserait trop vite et le fort échauffement des tu-
bercules provoquerait des processus réduisant leur qualité de conser-
vation.
Méthodes de stockage
Plus la température est basse, plus les risques de desséchement et de
pourrissement, de manque d'oxygène et de germination sont réduits.
Autrement dit, l'application de températures basses pendant le stoc-
kage est la méthode qui s'impose. Néanmoins, cela pose beaucoup de
problèmes pratiques car la réfrigération artificielle est très coûteuse. Il
reste alors à tenir l'entrepôt aussi froid et aéré que possible. Si par
exemple l'aération peut se régler avec un ventilateur ou avec des val-
ves de aération ajustables, l'entrepôt sera aéré pendant la période la
plus froide (la nuit) et isolé pendant la période la plus chaude pour
conserver l'air froid. Cela exige des entrepôts aux murs épais. Lorsque
l'aération est naturelle, comme par exemple dans les huttes, on ne peut
presque rien régler, et les murs épais sont peu utiles.
Plus les circonstances climatiques (saison, altitude) sont froides,
moins la aération est nécessaire mais plus grands sont les risques de
pourrissement et d'échauffement interne.
Les patates douces, les ignames et le manioc ne doivent pas être trop
refroidis (pas en-dessous de 12 °C).
Les deux méthodes de stockage les plus communes sont traitées dans
le chapitre 5 en silo fosse (méthode 12) et en hutte (méthode 13).
Manioc
Subérification :
Température de séchage : 30 à 35 °C, humidité relative : 80 à 95%, 4 à
7 jours. Les blessures doivent être soignées et mises à sécher.
Stockage :
Les tubercules fraîchement arrachés s'abîment facilement : la détério-
ration commence 1 à 7 jours après la récolte.
Des techniques simples comme la remise en terre, la mise sous l'eau,
l'enduit de boue ou la mise en tas avec arrosage quotidien suffisent à
conserver les tubercules pendant quelques jours. En général, ils sont
'conservés' dans la terre et arrachés selon le besoin. L'élagage avant
l'arrachage permet une prolongation considérable de la vie des tuber-
cules sous terre : 1 à 4 semaines avant la récolte, on enlève toutes les
feuilles en laissant dans la terre environ 20 cm de tige. Si à la récolte
un morceau de la tige est resté attaché au tubercule, les risques de
pourrissement sont moindres.
Ignames
Subérification :
Température de séchage : 29 à 32 °C, humidité relative : 90 à 95%, 4
jours. La guérison n'est satisfaisante que pour les blessures profondes
comme les coupures. Les tubercules abîmés (avec blessures superfi-
cielles) ne peuvent pas être subérifiés. Ils ne se conservent que si les
parties éraflées ont été retirées avant la subérification.
Stockage :
La production d'ignames, contrairement à de celle du manioc, est très
saisonnière et par conséquent les tubercules doivent être stockés pen-
dant plusieurs mois. La fin de la période de dormance (début de la
germination) est le moment crucial d'un stockage à long terme. L'en-
lèvement des germes prolonge la vie de stockage.
Conditions de stockage des tubercules séchés : température d'environ
16 °C et humidité relative de 70%. Au-dessus de 16 °C, les tubercules
peuvent être stockés pendant 3 à 4 mois. Les tubercules non séchés
doivent être stockés à des humidités relativement basses. En-dessous
de 12 °C, le froid fait des dégâts.
Méthodes :
? Pendant les saisons sèches, les ignames pourraient rester en terre
sans être arrachées sans perte notable de qualité mais elles sont,
pour différentes raisons, arrachées normalement avant d'être stoc-
kées.
? "grange" à ignames.
Modèle de base : chassis vertical de 2 m de haut ou plus, sur lequel
les tubercules d'ignames sont attachés une à une avec une corde le
long d'une membrure transversale ou d'une poutre légère. Les igna-
mes peuvent également être attachées à des poteaux verticaux de
façon que l'axe des tubercules se trouve placé horizontalement.
Patate douce
Subérification :
Température de séchage : environ 30 °C, humidité relative : 85 à 90%,
7 jours.
Les tubercules peuvent rester dans les champs en petits tas. Il faut les
couvrir la nuit avec de la paille ou avec des sacs en jute si la tempéra-
ture descend en-dessous de 25 °C.
Stockage :
Sous les tropiques, la patate douce a un bas potentiel de stockage.
Conditions optimales de stockage après préparation : 13 à 16 °C et une
humidité relative élevée (85 à 90%).
Des températures supérieures facilitent la germination et augmentent
la respiration provoquant un échauffement du produit et une perte en
matière sèche. L'aération pendant le stockage est très importante. Le
Méthodes :
? silos (méthode 12).
? puits (méthode 11).
Les puits sont garnis de paille ou de bambou et couverts d'un cou-
vercle (en bois) hermétique et d'un toit le protégeant de la pluie.
Uniquement dans les zones de bon drainage.
? huttes (méthode 13).
Les tubercules subérifiés se conservent emballés dans du papier de
journal ou dans de la sciure sèche (sèche pour minimiser la repousse
et le pourrissement). Ils peuvent aussi être stockés dans des caisses
garnies de plastique. Des trous dans le plastique permettent la respi-
ration. Pendant la première semaine, la subérification peut se faire à
la température ambiante (18 à 31 °C). Après la subérification, l'ex-
cès d'humidité doit être retiré pour éviter la germination.
Pomme de terre
Subérification :
Température de séchage : 8 à 20 °C, humidité relative : environ 90%,
5 à 8 jours.
Eviter la condensation de l'eau sur les tubercules.
Stockage :
Les températures optimales de stockage sont inférieures à 10 °C. Les
pommes de terre sont un produit sensible quant à leur besoin en oxy-
gène, aux endommagements, aux infections par moisissures, etc. Les
pommes de terre ne doivent pas être exposées au soleil trop longtemps
(1 heure au maximum). Elles doivent être conservées à l'obscurité
dans un endroit sec et bien aéré. Dans certaines conditions climatiques
Méthodes :
? silos ou (partiellement) puits souterrains.
Comme la respiration est encore très intensive au début, une der-
nière couche de sable est parfois jetée sur la paille une semaine
après.
? huttes (méthode 13).
Les dépôts sont aérés pendant la nuit quand la température est
basse. Ils sont parfois partiellement construits sous terre, avec des
conduits d'aération permettant à l'air frais de la nuit de passer sous
les tubercules.
Stockage en gros ou de préférence en petites caisses.
Sechage 33
Tableau 4 : Températures maximales d'un bon séchage
Sechage 35
avec le feuillage ou la paille vers l'intérieur et les graines autant que
possible vers l'extérieur. Cette méthode offre donc peu de protection
contre les autres dangers qui menacent le produit (insectes, oiseaux,
rongeurs et voleurs).
Sechage 37
tège assez bien contre les autres dangers.
3 Le produit à sécher est mis artificiellement en contact avec de l'air
chaud Cette méthode de séchage est plus rapide et plus efficace
mais plus coûteuse. La figure 10 et la figure 11 montrent deux mo-
dèles utilisant des barils à huile dans lesquelles on fait du feu : le
séchoir simple à barils à huile et le séchoir à barils en puits. Le sé-
choir à barils en puits est aussi appelé séchoir de brousse ou séchoir
à feu Brooks. On fait du feu dans les barils à huile reliés entre eux.
Ce feu chauffe l'air environnant qui monte à travers le produit étalé
en une couche assez mince sur une claie supportée par des piquets.
Sechage 39
4 Séchoirs solaires. Les séchoirs solaires ont l'avantage de ne pas
donner de frais de carburant et de pouvoir être utilisés également
pour d'autres produits comme le copra, le manioc, les fruits et les
légumes. Inconvénients :
? Les températures peuvent monter jusqu'à 65-80 °C : les semences
et le riz risquent alors de s'abîmer.
? Ils sont surtout utiles à certaines heures du jour et leur utilisation
est limitée pendant les longues périodes de pluies ou de temps
nuageux.
On peut également construire un séchoir solaire utilisant la plupart
du temps la chaleur solaire mais pouvant aussi être chauffé artifi-
ciellement pendant les périodes pluvieuses ou nuageuses (voir
figure 12). Un manuel de construction est disponible sur demande.
5 Séchoirs à moteur. Un ventilateur à moteur souffle l'air chauffé par
le moteur ou par un brûleur à travers le produit étendu sur une plate
forme séchante.
Sechage 41
5 Methodes de stockage
5.1 Introduction
Les produits peuvent être stockés dans toutes sortes de conteneurs al-
lant des gourdes en terre, des paniers, des cabanes, etc. jusqu'aux
grands silos en métal ou en ciment (armé).
Selon les possibilités financiaires, les matériaux disponibles et les cir-
constances extérieures (climatiques), on choisira entre les différentes
méthodes citées ci-dessous.
Rappelons que chaque conteneur de stockage, indépendamment de sa
forme ou de ses matériaux de construction doit conserver le produit au
sec et au froid et le protéger contre les insectes, les moisissures, les
rongeurs, les animaux domestiques et les voleurs.
Une petite quantité touchée par les insectes ou les moisissures ou dont
la teneur en humidité est trop élevée suffit à gâter la totalité du stock.
C'est pourquoi un conteneur de stockage ne doit conserver que des
graines de même qualité.
Température
Il est extrêmement important que les silos aient un toit dont les bords
dépassent assez pour protéger les murs contre la lumière directe du
soleil. Cela fait baisser la température intérieure, atténue l'écart de
température entre le jour et la nuit et réduit les risques d'échauffement
local. Un échauffement local provoque la condensation à des endroits
plus froids et, par conséquent, le développement des moisissures. On
peut aussi utiliser des matériaux de construction ne laissant pas passer
facilement les variations de températures extérieures ou peindre les
conteneurs en blanc.
Humidité
L'humidité peut pénétrer dans le conteneur de stockage par le sol, par
les murs ou par le toit. Un bon toit en surplomb doit protéger les murs
contre la pluie. Afin d'empêcher l'humidité de monter du sol, on place
toujours les gourdes, les paniers, les sacs, etc. sur un fond sec, sur une
plate forme en briques ou sur des poteaux en bois. Pour faire barrière à
Insectes
Il est de toute première importance de tenir l'entrepôt et ses alentours
le plus propre possible, surtout si la méthode de stockage utilisée n'est
pas étanche à l'air. Ne pas mettre de produit propre dans un conteneur
avant d'en avoir retiré tous les vieux produits, la poussière, la paille et
les insectes, et avant d' avoir bien bouché toutes les fentes et tous les
trous. Il faut faire la distinction entre les insectes déjà présents dans le
produit avant le stockage et les insectes qui pénètrent dans l'entrepôt
pendant le stockage :
Methodes de stockage 43
huiles végétales, comme l'huile de palme ou l'huile d'arachide pro-
tège contre les bruchides (sorte de scarabée)
? En mélangeant aux graines des plantes locales. Dans de nombreuses
régions, certaines plantes locales sont connues pour les propriétés
de leurs racines, feuilles, fleurs et/ou fruits (secs, moulus) de re-
poussant ou d'insecticide, par exemple les feuilles de nim, le derris.
Demandez aux gens du pays!
? En fumant le produit. La fumée et la chaleur du feu tuent ou chas-
sent les insectes hors du produit à stocker (voir aussi section "tem-
pérature de l'airde séchage page 24).
? Le stockage de graines ou de haricots non battus offre une certaine
protection contre les insectes (voir aussi page 11 section "Remar-
ques")
? En utilisant des insecticides comme la lindane, le malathion ou le
pyréthrum.
Ne pas oublier que les insecticides sont également toxiques pour l'hu-
main et l'animal. Ils doivent donc être utilisés avec le plus grand soin.
Suivre scrupuleusement le mode d'emploi.
Rongeurs
On écarte les souris et les rats en bouchant tous les trous du silo, en les
garnissant de grillage fin ou en construisant un silo sur poteaux d'au
Animaux domestiques
On les tient à distance en construisant autour du silo une clôture en
bois, en bambou ou en autre matériau local. Un mur de branchage au-
tour du silo suffit également. Veiller à ce que le mur ne devienne pas
une cachette pour les rats.
Voleurs
Le vol sera difficile si les ouvertures de chargement et d'écoulement
pouvent se verrouiller.
Methodes de stockage 45
Stockage étanche à l'air et stockage non étanche à l'air
On peut diviser les méthodes de stockage en méthodes étanches et en
méthodes non étanches. Le stockage étanche se fait dans des gourdes
(calebasses) et dans des pots vernis ou traités à l'huile de lin, à la poix,
au bitume ou à toute autre substance épaisse et collante. Les autres
méthodes étanches à l'air comprennent les sacs en plastique, le coffre
pusa, les bidons à huile, les silos en métal, les puits souterrains et les
silos en briques ou béton traités avec un mortier imperméable ou
peints avec de la peinture imperméable. Le couvercle et l'ouverture
d'écoulement doivent être recouverts de caoutchouc ou scellés avec de
la boue, de la bouse de vache, du goudron ou de la cire.
Entretien de l'entrepôt :
? Réparation de l'entrepôt : boucher toutes les fissures et tous les
trous. Peindre ou blanchir à la chaux les murs et les sols. Cela bou-
che les très petits trous (dont les insectes raffolent).
? Grand nettoyage de l'entrepôt : Brûler ou faire du compost avec la
poussière, les morceaux de vieilles graines, la saleté, la paille, etc.
Pour les silos en brique, en béton ou en boue, brûler les restants à
l'intérieur même du silo : la cendre et la fumée serviront de désin-
fectants. Nettoyer également les alentours de l'entrepôt. Il faut faire
disparaître les matériaux organiques qui attirent les insectes et les
termites.
? Inspection du produit stocké une fois par semaine si possible (sauf
pour le stockage étanche à l'air).
Methodes de stockage 47
De grosses boîtes (par exemple des boîtes de lait en poudre) et des
bouteilles recouvertes d'osier conviennent aussi.
Méthode 2 : Paniers
Les paniers conviennent très bien sous les tropiques arides. Comme
l'aération est importante sous les tropiques humides, il ne faut pas trop
serrer les paniers les uns contre des autres. Ils doivent être mis sur une
plate forme au-dessus du sol. Placer des chasse-rats sur les piquets de
la plate forme.
Methodes de stockage 49
de la figure 17 permet la continuation du processus de séchage pen-
dant le stockage par aération naturelle. Ceci s'applique aux périodes
peu pluvieuses, pendant lesquelles l'humidité relative descend réguliè-
rement en-dessous de 70%. Placer si possible les côtés longs de la ca-
bane perpendiculairement à la direction du vent dominant. Son étroi-
tesse (sous les tropiques humides sa profondeur maximale est de 60
cm) permet un meilleur processus de séchage que dans les cabanes
rondes traditionnelles. La cabane à maïs protège mal contre les insec-
tes. Les variétés de maïs dont l'enveloppe couvre tout l'épi (variétés
traditionnelles) sont assez bien protégées pendant 3 a 6 mois.
Si l'on applique un insecticide, retirer les enveloppes pour que l'insec-
ticide puisse recouvrir la surface des graines. Afin d'empêcher les in-
sectes d'entrer, les murs extérieurs doivent être saupoudrés régulière-
ment, selon la durée d'effectivité de l'insecticide.
De plus, si les enveloppes sont retirées, le séchage des graines est plus
rapide. Quand les graines sur les épis atteignent la bonne teneur en
humidité, les épis peuvent être décortiqués et stockés de façon moins
volumineuse.
Le maïs n'est pas assez protégé contre les voleurs.
Methodes de stockage 51
Avantages des sacs en fibres :
Si les sacs sont entassés de fa-
çon à ce que l'air puisse circu-
ler entre eux et permette la
continuation de séchage et de la
réfrigération, la teneur en
humidité du produit peut alors
être un peu plus élevée que
dans un stockage étanche à
l'air. Les sacs sont faciles à ma-
nier et à étiquetter. Comme ils Figure 18 : tas de sacs sur palette
laissent passer les gaz, ils per-
mettent aussi l'élimination des insectes avec des fumigants dans un
endroit clos ou sous une feuille de plastique couvrant le tas de sacs. Ce
travail doit être uniquement fait par un spécialiste.
Inconvénient majeur :
Les sacs en fibres n'offrent pas beau-
coup de protection naturelle contre
les insectes, les rongeurs, les moisis-
sures et l'humidité. De plus, ils peu-
vent s'abimer facilement lors du
transport et de la manipulation.
Un insecticide peut être mélangé au
produit et saupoudré sur les sacs. Si
l'on ne dispose pas d'insecticide, le
remplacer avec du sable ou des cen- Figure 19 : palette
dres.
Pour interdire aux insectes et aux rongeurs l'accés de l'entrepôt, bou-
cher tous les trous et fissures avec du ciment ou de la boue avant de
commencer le stockage. Lorsque l'entrepôt a besoin d'aération, couvrir
les ouvertures avec des moustiquaires.
Methodes de stockage 53
Figure 21 : modèles de base pour gros tas
Methodes de stockage 55
3 en appliquant sur les murs une couche de mortier étanche à l'eau
(proportions en poids sable : ciment : eau = 3 : 1 : 0.3) et éventuel-
lement en les peignant avec de coaltar, etc. Du blanc de chaux passé
sur les murs permet au silo de conserver sa fraîcheur interne et bou-
che toutes les petites fissures.
Inconvénients :
? L'humidité monte de l'environnement humide, si l'on ne prend pas
certaines précautions (voir plus haut).
? Pendant le séchage, des fissures apparaissent souvent dans les murs.
Pour remédier à cela, on mélange à la boue de la paille hachée ou de
l'herbe ou bien on construit un chassis en bambou qu'on enduit de
boue.
? La durée de vie est plus courte.
Methodes de stockage 57
Coût : selon les matériaux utilisés; surtout le coût des 9 m2 de plasti-
que.
Construction : exige un travail de précision. Un manuel de construc-
tion est disponible sur demande.
Methodes de stockage 59
Matériaux : le type de 3 tonnes exige 16 m2 de feuilles de fer, d'1 mm
d'épaisseur.
Coût : matériau et soudage.
Silo en brique.
Ce silo est fait en briques de béton à
mortier placées sur une fondation renfor-
cée. Le couvercle – avec un passage
pour entrer – est en béton et, si possible,
en feuilles métalliques pour en faciliter
le maniement. Il est assez facile à cons-
truire.
Methodes de stockage 61
Figure 27 : silo en douves de ciment; Hauteur et diamètre interne
du type de 4,5 tonnes : 2 mètres
ciment 1000 kg
sable 1725 kg
agrégat 965 kg (pour la base)
mortier de revêtement 2 kg
matériau pour sceller la base 5 kg (bitume)
peinture 0,75 kg
grillage à poules 2 rouleaux
barres no 2 80 metres
tuyau à eau 32 mètres (diam. 19 mm)
Methodes de stockage 63
tion de l'apport d'air et d'humidité provenant du sol environnant et de
l'atmosphère. Ajoutons que les puits sont une bonne cachette contre
les voleurs.
Methodes de stockage 65
réduire les dégâts de moisissure, au moins pour un stockage à court
terme.
? Le produit est mis dans des sacs en plastique bien fermés, placés
dans le puits. Avantage : une partie du produit peut être retirée sans
laisser entrer d'air ni d'humidité dans le reste du stock.
? Revêtement en plastique : le puits est revêtu d'une feuille de plasti-
que ou de sacs en plastique découpés et collés ensemble. Inconvé-
nients : le revêtement de plastique s'abîme facilement.
? Revêtement en ciment armé (figure 31). Un puits est rendu étanche
à l'air et à l'eau grâce à un revêtement de ciment armé : deux cou-
ches de mortier (ciment : sable = 1:3, avec le moins d'eau possible
pour faire la pâte) de 2,5 à 3 cm d'épaisseur, avec un renforcement
de grillage à poules entre les couches. On empêche l'eau de passer
en incorporant une couche de bitume entre les deux couches de
mortier ou en appliquant une couche d'une émulsion ciment / bi-
tume comme revêtement final. Un manuel de construction est dis-
ponible sur demande.
Remarques
? Avant de remplir un puits souterrain, l'intérieur doit en être sec. Le
séchage peut être fait au soleil ou en faisant un feu à l'intérieur. (At-
tention aux risques de suffocation!).
? Laisser à l'intérieur du puits le moins d'espace possible pour l'air. Le
puits doit donc être complètement rempli et de préférence avec un
produit battu.
? Si l'on ouvre un puits, attendre une demi-heure avant d'y entrer : le
manque d'oxygène peut faire suffoquer.
? Le ciment armé : le mortier doit être fait adéquatement : il ne doit
pas sécher trop vite et doit rester humide et à l'abri du soleil et du
vent pendant au moins 5 à 7 jours.
Methodes de stockage 67
Figure 32 : modèle de tas pour le stockage du manioc
Le tas est couvert d'un toit de chaume ou mis sous un arbre afin d'évi-
ter les dommages causés par la lumière directe du soleil et les pluies
fortes. Dans des conditions climatiques chaudes et sèches, il faut s'as-
surer que la température à l'intérieur du tas ne dépasse pas les 40 °C,
car les tubercules s'abîment rapidement à des températures plus éle-
vées. Dans ce cas, apporter les modifications suivantes :
? Couvrir le tas avec une couche de terre plus épaisse qui réduira les
températures internes.
? Appliquer des ventilateurs au centre et à la base pour obliger à l'air
à passer à travers le tas. Ces ventilateurs sont construits avec les
matériaux locaux disponibles, comme la paille, le bambou creux,
les tuyaux de drainage ou les arbres. Si l'on installe des ventilateurs
à la base, il faut prendre des précautions pour éviter l'entrée des
souris et des rats (en utilisant, par exemple, du grillage).
Methodes de stockage 69
Pour le stockage en tas du manioc, le placement de couches intermé-
diaires de feuilles de manioc et/ou remplacement de la couverture de
paille par des feuilles de manioc et plus tard par des palmes semble
donner de meilleurs résultats.
Ph
On peut dire aussi : × 100%
Ps
dans lequel :
Ph = poids du produit humide
Ps = poids du produit séché (au four)
1 Méthode du four
Matériel : équipement de pesage, un four (aéré) avec contrôle de tem-
pérature, un thermomètre, des plateaux à peser en métal allant au four.
Un échantillon de produit moulu (au moulin à café, par exemple) est
pesé (Pm), mis au four à 130 °C pendant 1 ou 2 heures, ou à 105 °C
pendant 16 à 20 heures. La teneur en
humidité est calculée avec la formule ci-dessus. Le poids de l'échantil-
lon (Pm) dépendra de la précision du matériel de pesée et de l'exacti-
tude recherchée dans le calcul de la teneur en humidité. Cela va de 5 g
pour un appareil très précis à 100 gr, ou plus, pour un appareil non
précis. Refaire plusieurs fois l'opération. Lors de la réfrigération et du
pesage, couvrir l'échantillon séché au four pour qu'il ne prenne pas
l'humidité de l'air.
Si la température du four est trop élevée, des composants autres que
l'eau s'évaporent et le calcul de la teneur en humidité est faussé. Il faut
donc bien contrôler la température du four.
Td ∆T (°C)
(°C) 0 1.0 2.0 3.0 4.0 5.0 6.0 7.0 8.0 9.0 10.0
5 100 86 72 58 45 33 20 7 - - -
10 100 88 77 66 55 44 34 24 15 6 -
15 100 90 80 71 61 53 44 36 27 20 13
20 100 91 83 74 66 59 51 44 37 31 24
25 100 92 84 77 70 63 57 50 44 39 33
30 100 93 86 79 73 67 61 55 50 44 39
35 100 94 87 81 75 69 64 59 54 49 44
40 100 94 88 82 77 72 67 62 57 53 48
Le tableau 1 est un tableau simplifié, valide pour une vitesse de l'air >
ou = 2,5 mètres par seconde, pour une pression de l'air d'environ 1
atmosphère (±1000 millibars) et mais pas pour les radiations directes
du soleil sur la cuvette humide ou sur les thermomètres.
Bibliographie 77
Adresses utiles
African Rural Storage Centre Project
Institut International d'Agriculture Tropicale (IIAT)
PMB 5320, Ibadan. Nigéria
Adresses utiles 79
PTC+ est un institut de formation international qui se concentre sur
tous les maillons de la chaîne de production au sujet des produits de
base végétaux et animaux, les technologies agricoles et alimentaires et
les espaces verts.
Les programmes de formation sont axés sur la pratique et font alterner
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Fax: +31 318 595869
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Tropical stored products centre
London Road
Slough SL 3 ; 7 HL, Berks. Angleterre
Université Ahmadu Bello
PMB 1044 Zaria. Nigéria
WARDA, West african Rice Development Assoaciation,
temporary HQ
01 BP 4029, Abidjan, Côte d'Ivoire
http://www.warda.cgiar.org, [email protected]