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Cours à domicile -Wahab Diop - 775136349

CONCOURS D’ENTREE A L’ECOLE MILITAIRE DE SANTE SESSION 2018


EPREUVE DE PHYSIQUE DUREE : 04 H

SUJET 1
EXERCICE 1 25 points
La figure (1) ci-dessous représente une piste ABCD située dans un plan vertical :
• la partie (AB) est rectiligne de longueur l = 1 m et inclinée d’un angle α = 30° sur l’horizontale.
• la partie (BC) est un arc de cercle de centre O, de rayon r = l et telle que l’angle θC = (𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐶 )= 10°.
• la partie (CD) est un arc de cercle de centre O’, de rayon r’= l.
Les parties (BC) et (CD) sont tangentes en C.
Sur la partie (AB), les forces de frottements sont équivalentes à une force 𝑓 parallèle à la piste et opposée à la
vitesse d’intensité f constante.
Les frottements sont négligeables sur les autres parties de la piste. L’action de l’air sera négligée et on prendra
g = 10m.s-2.
Un solide S ponctuel de masse m = 200 g part du point A sans vitesse initiale. Il reste sur la piste (ABCD) jusqu’ en
D et la quitte à partir du point D.
Première partie :
1.1. Exprimer la vitesse VB du solide au point B en fonction de m, g l, f et α.
1.2. Montrer que la vitesse V du solide au point M est donnée par la relation :
f
V = √2gr [sinα + cosα − cos(α + θ) − mg] .
1.3. Exprimer l’intensité R de la réaction de la piste sur le solide en fonction de m, g, α, 𝛳, r et V. En déduire que
R peut se mettre sous la forme : R = mg[3cos(α + θ) − 2(sinα + cosα)] + 2f.
1.4. Trouver l’intensité f de la force de frottement sachant que la valeur l’intensité de la réaction en C est
RC= 0,132 N. En déduire la valeur VC de la vitesse en C.
Deuxième partie :
Le raccordement est tel que le solide quitte la piste au point D situé au même niveau que C avec la vitesse
VD= 2,65 m.s-1.
2.1. Etablir, dans le repère (O’ 𝒊; 𝒋 ) indiqué sur la figure 1, les équations horaires x(t) et y(t) du mouvement de
la sphère à partir du point D.
2.2. Trouver l’équation cartésienne de la trajectoire du solide.
2.3. Déterminer les coordonnées du point de chute E du solide au sol.
2.4. Le solide arrive au point E avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗𝑉𝐸 . Donner les caractéristiques de ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐸 .

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EXERCICE 2 25 points
Données : U0 = IUACI = 300 V ; masse de l’électron : me = 9,1.10-31 kg ; charge élémentaire : e = 1,6.10-19C.
Des électrons, émis à la cathode C avec une vitesse y
négligeable sont accélérés sous une tension UAC dans le
(I)
domaine (I). Ils traversent l’anode A et pénètrent dans P1
un domaine (II) où règne un champ électrique uniforme S (III)
d x
𝐸⃗ où ils sont déviés vers la plaque P1. Les plaques P1 et P2 C A (II)
ont chacune une longueur  = 10,3 cm et sont distantes P
P2 O F
de d = 4 cm. A la sortie au point S d’ordonnée Ys = 1,6 cm
du domaine (II) où règne le champ électrique 𝐸⃗ , les Figure 2
électrons pénètrent dans le domaine (III) où règne un
champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗ où ils sont déviés vers la paque sensible P (figure 2).
2.1. Déterminer le signe de la tension UAC et l’expression de la vitesse VA des électrons lorsqu’ils arrivent à l’anode A
à l’instant de date t= 0. Calculer VA.
2.2. Quel doit être le sens de 𝐸⃗ pour que les électrons soient déviés vers la plaque P1 ?
2.3. Déterminer les équations horaires du mouvement des électrons soumis au champ électrique 𝐸⃗ dans le repère
(A ; 𝑖; 𝑗 ). En déduire l’équation de la trajectoire et sa nature.
2.4. Calculer la valeur de la tension U = UP1P2 aux bornes des plaques P1 et P2 puis exprimer la tension UAS en fonction
de Ys , d et U.
2.5. Montrer que la valeur VS de la vitesse 𝑉 ⃗ 𝑆 des électrons à la sortie, au point S peut se mettre sous la forme :

2e
VS = √ (U0 + U𝑆𝐴 )
me
Calculer VS. En déduire la valeur de l’angle  entre la vitesse 𝑉 ⃗ 𝑆 à la sortie S et l’axe des abscisses.
2.6. A leur sortie en S, les électrons entrent dans le domaine (III) où règne un champ magnétique 𝐵 ⃗ uniforme.
2.6.1. Quel doit être le sens de 𝐵⃗ pour que les électrons soient déviés vers la plaque sensible P ? Justifier la réponse
en représentant 𝐵 ⃗ dans le domaine où il existe, le vecteur vitesse 𝑉 ⃗ 𝑆 et la force magnétique 𝐹𝑚 au point S.
2.6.2. Montrer alors que le mouvement des électrons dans le domaine (III) est plan, circulaire et uniforme.
Exprimer littéralement R = OS rayon de la trajectoire des électrons en fonction de Vs, B, de leur masse m e et de
leur charge q.
2.6.3. Pour VS= 1,1.107 m.s-1, calculer le rayon R et en déduire la valeur du champ magnétique 𝐵 ⃗.
2.6.4. Dans le repère (A ; 𝑖; 𝑗 ), établir l’équation cartésienne de la trajectoire de l’électron dans le
domaine (III).
2.6.5. Les électrons rencontrent la plaque P au point F. Trouver les coordonnées du point F dans le repère
(A ; 𝑖; 𝑗 ).

EXERCICE 3 15 points
Perméabilité magnétique du vide : µ0 = 4.10-7 S.I.
On considère un solénoïde de longueur l = 60 cm de résistance R = 4 , comprend N = 2000 spires.
3.1. Dans un premier temps, les extrémités du solénoïde sont branchées aux bornes d’un générateur G0 de
f.e.m E0 = 24 V et de résistance interne r = 2 .
3.1.1. Calculer l’intensité du courant dans le circuit.
3.1.2. Faire un schéma du solénoïde et y indiquer clairement le sens du courant et le vecteur champ
magnétique à l’intérieur. Préciser les caractéristiques du vecteur champ magnétique à l’intérieur du
solénoïde.
3.1.3. -On introduit à l’intérieur du solénoïde une bobine plate d’aire s = 5 cm2 (par spire) comportant
n = 50 spires. L’axe du solénoïde est orthogonal au plan de la bobine.
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Calculer le flux d’induction magnétique à travers la bobine et l’inductance L de la bobine
3.2. On remplace le générateur G0 par un autre générateur G qui débite dans le solénoïde un courant
d’intensité i périodique comme l’indique la figure 3.
On relie ensuite les extrémités de la bobine intérieure à un oscillographe.
3.2.1. Expliquer pourquoi la bobine est le siège d’un phénomène d’induction. Déterminer la f.e.m d’induction
pour 𝑡 𝜖 [0 ; 0,5 𝑚𝑠] 𝑒𝑡 𝑡 𝜖 [0,5 𝑚𝑠 ; 1,5 𝑚𝑠].
3.2.2. Représenter, pour 𝑡 𝜖 [0; 3,5 𝑚𝑠], la tension observée sur l’écran de l’oscillographe.
La base des temps est sur la graduation 0,5 ms. cm-1. La sensibilité verticale est sur la graduation
0,25 V. cm-1.
3.3. Cette fois-ci on considère une bobine plate formée de n’ = 500 spires. Chaque spire a une surface
s’ = 100 cm2. La bobine tourne à vitesse angulaire constante  autour d’un axe () diamétral et vertical
dans un champ magnétique uniforme horizontal de vecteur 𝐵 ⃗.
Des contacts électriques mobiles permettent de relier les extrémités A et C du conducteur respectivement
à l’entrée Y et à la masse M d’un oscillographe (figure 4). Le balayage horizontal étant réglé sur 10 ms.div-
1 et la sensibilité verticale sur 1V.div-1, on observe la courbe de la figure 5 sur l’oscillographe.

3.3.1. Justifier qualitativement l’existence d’une tension entre A et C lors de la rotation de la bobine.
3.3.2. Montrer que la bobine est siège d’une f.e.m induite donnée par l’expression :
e = emax.sin (t + 0) où emax et 0 sont des constantes (emax >0). Exprimer emax en fonction de , n’, s’ et
B.
3.3.3. En déduire l’expression de la tension uAC.
3.3.4. Déterminer alors, en utilisant l’oscillogramme de la figure 5, la vitesse angulaire  de la bobine
ainsi que l’intensité B du champ magnétique 𝐵 ⃗.

 A Y

M
C
Figure 4 Figure 5

EXERCICE 4 15 points u
Un circuit est composé d’un condensateur de capacité C = 0,25.10–6
F, d’un
résistor de résistance R = 2000  , d’une bobine pure d’inductance L = 1 H et
d’un générateur qui fournit une tension sinusoïdale u (t), de pulsation 𝝎. i (t)
L C
di(t) R
4.1. Etablir l’équation donnant u (t) en fonction de i (t), et q (t) où q (t) est
dt
la charge de l’armature liée à la bobine. Figure 5
4.2. On pose i (t) = Im cos(𝝎t) et u = Um cos (𝝎t + ). A partir de la construction
de FRESNEL trouver l’expression de l’intensité efficace I en fonction de la tension efficace U et des caractéristiques
du circuit.

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U
4.3. Montrer que l’intensité efficace I prend la valeur maximal I0 = pour une valeur 𝝎0 de 𝝎 que l’on
R
exprimera.
𝛚 𝑳𝝎𝟎 𝟏
4.4. On pose 𝒙= et 𝑸 = =
𝛚𝟎 𝑹 𝑹𝑪𝝎𝟎
𝑰 𝟏
4.4.1. Montrer que = 𝑭( 𝒙 ) =
𝑰𝟎 𝟏
√𝟏+𝑸𝟐 (𝒙− )𝟐
𝒙
4.4.2. On fait varier la pulsation 𝝎 et on détermine les couples de valeurs [x ; F(x)] ; ce qui à permis de
tracer le graphe de la figure 6:
𝐱
𝐱𝟐 + 𝐐 − 𝟏 = 𝟎
4.4.2.1 x1 et x2 étant les racines positives des équations { 𝐱
𝐱𝟐 − 𝐐 − 𝟏 = 𝟎
𝟏 o
Montrer que 𝒙𝟐 − 𝒙𝟏 = puis 𝟐 − 𝟏 = .
𝑸 Q
𝟏
4.4.2.2 On appelle bande passante pour I, le segment [𝒙𝟏 ; 𝒙𝟐 ] ou [𝟏 ; 𝟐 ] tel que 𝐹(𝒙𝟏 ) = 𝐹(𝒙𝟐 ) = .
√𝟐
Déterminer graphiquement la bande passante et en déduire la valeur du facteur de qualité Q.
4.4.2.3 : Faire l’application numérique du facteur de qualité défini en 4-4 et comparer les deux valeurs de Q.

EXERCICE 5 20 points
Il existe deux principaux isotopes stables du chlore (dont les nombres de masse sont 35 et 37) trouvés dans les
proportions respectives de 3 pour 1 et qui donnent aux atomes en vrac une masse molaire atomique apparente de
35,5 g.mol-1.
Le chlore a 9 isotopes avec des nombres de masse s’étendant de 32 à 40. Seulement trois de ces isotopes existent à
l’état naturel : le 35𝐶𝑙 stable (75,77 %), le 37𝐶𝑙 stable (24,23 %) et le 36𝐶𝑙 radioactif.
Le rapport du nombre de noyaux de 36𝐶𝑙 au nombre total de noyaux de Cl présents dans l’environnement est de
7,0×10 –13 actuellement.
Le « chlore 36 » ( 36𝐶𝑙 ) se désintègre essentiellement en « argon 36 » ( 36𝐴𝑟). La demi-vie du 36𝐶𝑙 est de 301×103 ans.
Cette valeur le rend approprié pour dater géologiquement les eaux souterraines sur une durée de soixante mille à
un million d’années.

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Données :
- 1 an = 3,156×107 s.
- Célérité de la lumière dans le vide : c = 3×108 m.s-1
- Masse molaire atomique du chlore : M(Cl) = 35,5 g.mol-1
- Constante d’Avogadro : NA = 6,022×1023 mol-1
- Masse et numéro atomique de quelques particules et noyaux :
Particule ou noyau Proton Neutron Le « chlore 36» « Argon 36 »
Masse en 10-27 kg 1,67262 1,67492 59,71128 xxxxxxxxxxxx
Numéro atomique Z 1 0 17 18

5.1. Définir le terme « isotopes ».


5.2. Donner le symbole complet du noyau de « chlore 36 » et sa composition.
5.3. Qu’appelle-t-on l’énergie de liaison EL d’un noyau ? Calculer, en MeV, l’énergie de liaison EL d’un noyau de
« chlore 36 ».
5.4. Le texte évoque la réaction de désintégration d’un noyau de « chlore 36 ». Écrire l’équation de cette réaction,
en indiquant le type de radioactivité mise en jeu et les lois utilisées.
5.5. Donner la définition du temps de « demi-vie » t1/2 d’un noyau. Etablir la relation entre le temps de demi-vie t1/2
et la constante radioactive λ. Calculer la constante radioactive de l’isotope de « chlore 36 ».
5.6. Une bouteille contient un volume V= 1,5 L d’eau minérale. Sa teneur en ions chlorure est indiquée sur
l’étiquette et vaut Cm = 13,5 mg.L- 1.
5.6.1. Déterminer la quantité de matière d’ions chlorure contenue dans l’eau de cette bouteille.
5.6.2. On suppose que le rapport du nombre de noyaux de « chlore 36 » au nombre total de noyaux de chlore
présents dans cette eau minérale est celui donné dans l’énoncé. Calculer le nombre N de noyaux de « chlore 36 »
présents dans cette bouteille.
5.6.3. Montrer que la relation entre l’activité A d’un échantillon et le nombre moyen de noyaux N présent dans cet
échantillon, à une date t donnée est : A = λ.N. En déduire la valeur de l’activité en « chlore 36 » de l’eau que contient
cette bouteille pour Cm = 13,5 mg.L- 1 .
5.6.4. En déduire la valeur du nombre de désintégrations de noyaux de « chlore 36 » par jour.
5.7. L’étude des isotopes radioactifs apporte des informations concernant la durée du transit souterrain d’une eau
c'est-à dire l’âge de la nappe phréatique. Les ions chlorure Cl- sont presque toujours présents dans les eaux
minérales naturelles et ne sont que rarement impliqués dans les interactions eaux - rochers. Dans les eaux de
surface, le « chlore 36 » est renouvelé et la teneur en « chlore 36 » peut être supposée constante, ce qui n’est pas le
cas dans les eaux souterraines des nappes phréatiques. Le « chlore 36 », de demi vie 3,01×105 ans, est donc un
traceur particulièrement à l’étude des eaux souterraines. Pour dater des eaux, on peut utiliser le « carbone 14 », de
demi-vie 5,73×103 ans, présent dans les ions carbonate 𝐶𝑂32− dissous par exemple.
5.7.1. Entre le « carbone 14 » et le « chlore 36 », l’un est adapté pour la datation d’une eau souterraine ancienne et
l’autre à une eau souterraine plus récente. Attribuer à chaque isotope le type d’eau pour lequel il est adapté en
justifiant la réponse.
5.7.2. On considère un échantillon, de volume V donné, d’eau issue d’une nappe phréatique.
On note :
- N0 le nombre moyen de noyaux de « chlore 36 » présents dans cet échantillon à l’instant de date t 0 = 0 s de
la constitution de la nappe.
- N(t) le nombre moyen de noyaux de « chlore 36 » dans l’eau extraite aujourd’hui de cette nappe et donc non
renouvelée en « chlore 36 ».
On admet que N0 est égal au nombre moyen de noyaux de «chlore 36 » présents dans un échantillon de même
volume V d’eau de surface.
Trouver l’âge d’une nappe phréatique dont l’eau non renouvelée ne contient plus que 38 % du nombre de noyaux
de « chlore 36 » trouvée dans les eaux de surface.

FIN DE L’EPREUVE

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