Motifs de Consultation en Odontologie Pediatrique Etude Epidemiologique Au Service D OCE CHU de Tlemcen
Motifs de Consultation en Odontologie Pediatrique Etude Epidemiologique Au Service D OCE CHU de Tlemcen
Motifs de Consultation en Odontologie Pediatrique Etude Epidemiologique Au Service D OCE CHU de Tlemcen
Thème :
Présenté par :
AMAR BENSABER Sarra SOUIDI Aicha
Soutenue publiquement le 24 Juin 2019
Jury :
Avant-propos
A notre Encadrant
Madame Le Docteur B. HIMEUR
Maitre Assistante en odontologie conservatrice d’endodontie CHU
Tlemcen
Nous sommes très honorées que vous ayez accepté de diriger cette thèse.
Nous vous remercions pour l’implication et la bienveillance dont vous avez fait preuve
dans la direction de ce travail.
Nous vous remercions également tout particulièrement pour le temps et la disponibilité
que vous nous avez consacré.
Nous espérons avoir été à la hauteur de vos espérances.
Veuilleztrouver dans ce travail l’expression de notre admiration et de notre gratitude.
Page ii
Avant-propos
A notre Co-encadrant
Madame Le Docteur S. BENBEKHT I
Maître assistante en Epidémiologie et médecine préventive CHU Tlemcen
Nous ne saurons assez-vous remercier pour le très grand honneur que vous nous avez
fait en nous confiant le sujet de ce mémoire.
Nous vous sommes très reconnaissantes pour l’aide précieuse et généreuse ainsi que pour les
précieux conseils que vous n’avez cessé de nous prodiguer tout au long de
l’élaboration de ce travail.
Qu’il nous soit pris, à travers ce travail que vous avez si aimablement accepté de diriger
de vous exprimer notre profond respect, et de vous témoigner notre estime et notre vive
reconnaissance.
Enfin nous voudrons exprimer toute notre gratitude et nos remerciements à toutes les
personnes y ayant contribuée de près ou de loin que ce soit sur le plan éducatif ou
instructif
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Avant-propos
Dédicace
L ouange à Allah, Le tout puissant qui m’a guidé sur le droit chemin et m’a
accordé patience, ténacité et bonne santé durant mes années d’étude. Sans Son
agrément ce travail n’aurait pas pu aboutir.
Mes chers parents, aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon
amour éternel et ma gratitude pour les sacrifices que vous avez consentis pour mon
instruction et mon bien-être. Je vous remercie infiniment pour tout votre amour,
votre soutien et votre présence dans les moments les plus difficiles ainsi que la
tendresse que vous avez fait preuve à mon égard.
Mes chères sœurs Saïda, Sefia, Zohra et Meryem, je vous remercie pour
votre bienveillance et les encouragements que vous m’avez apportés depuis ma plus
tendre enfance. En me précédant dans la vie, vous avez su, par votre exemple,
m’inspirer et m’inculquer les valeurs de réussite.
A mes chers beaux-frères M.Seddik, D.Noureddine, B.Abdelkader, M.Nabil qui
m’ont toujours considéré comme leur petite sœur.
A ma chère binôme Sarra qui m’a épaulé durant ces mois de travail.
Aïcha Souidi
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Avant-propos
Dédicace
Tout d’abord, nous remercions le Dieu, notre créateur de nos avoir donné la force,
la volonté et le courage afin d’accomplir ce travail.
A mes très chère parents Abdellah et Bekhaled Karima
Vous avez toujours cru en moi et su me donner les moyens de réussir. Merci pour
votre amour, votre confiance, votre soutien matériel et surtout moral depuis toutes
ces années. J'espère que vous serez fiers de moi, comme je suis fière d'être votre
fille.
A mes chère frères Houssem et Yassine,l’affection et l’amour fraternel que vous
me portez m’ont soutenu durant mes années d’études. Je suis parvenue à vous
rendre fiers de moi. Puisse dieu vous préserver et vous procurer bonheur et
réussite, et vous aider à réaliser vos rêves.
A ma deuxième maman « ma grand-mère Fatima » vous étés toujours été là pour
moi depuis toutes ces années ; c’est à travers tes prières, tes encouragements que
j’ai opté pour cette noble profession. Que ce travail soit l’expression de toute mon
affection.
A mon grand-père maternel, à la mémoire de mes grand-père paternel.
A mes oncles, Hakim, Othmane et Saïd merci pour votre présence dans ma vie.
Vous m’aviez toujours aidé et grâce à vous que je suis là ce jour, ces quelques
lignes sont insuffisantes pour exprimer mon profond amour. J’espère avoir été à la
hauteur de vos estimes et que ce travail soit un témoignage des sentiments les plus
chers que j’ai pour vous.
A wassila, Amel et Asma pour votre soutien et votre aide inestimable pendant ces
longues années d’études. Merci pour votre présence. Trouvez ici le témoignage de
ma gratitude et de mon affection.
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Avant-propos
A mes chers oncles et à mes chères tantes spécialement ma tante Houria J’espère
que vous trouverez à travers ce travail le témoignage de mes sentiments sincères et
de mes vœux de santé et de bonheur.
A mes adorables cousins et mes cousines. Il n’y a pas assez de lignes ici pour vous
exprimer l’amour que je vous porte.
Merci mon binôme Aicha, Je suis très reconnaissante de passer cette année
d’études et de travailler ce mémoire avec vous. Je vous souhaite que le bonheur et
la réussite.
A mes intimes Aziza, Hanen et Nouara on a ri ensemble, pleuré ensemble et passé
de fabuleux moments qui seront gravés dans ma mémoire à tout jamais. Vous êtes
à mes yeux non seulement des amies mais aussi des sœurs. Je prie pour que votre
amitié de longue date dure pour toujours. Merci pour votre soutien, votre présence
chaleureuse et votre amour.
A Khadija, Imanen, Houaria et Imane en souvenir d’agréables moments passés
ensemble, et en témoignage de notre amitié.Je vous exprime par ce travail toute
mon affection et j’espère que notre amitié restera intacte.
A ma chère sœur bien aimée Asma, Je ne peux exprimer à travers ces lignes tous
mes sentiments d’amour et de tendresse envers toi.Tu as toujours été mon guide
dans ma vie personnelle et professionnelle. Merci pour ta chaleureuse amitié.
A Abdelkrim, Zineddine,Hamid et Yasser , merci pour votre bienveillance, pour
votre sympathie et vos grandes qualités humaines. Je vous souhaite que le bonheur
et la réussite.
A tous ceux qui me sont chers, et que j’ai involontairement omis de citer…qu’ils
me pardonnent. Je vous dédie mon travail et je vous transmis mon très grand
amour et respect. S arra Amar bensaber
Page v
Sommaire
Sommaire
Avant-propos ......................................................................................................................i
Sommaire .......................................................................................................................... vi
INTRODUCTION ........................................................................................................... 1
REVUE DE LA LITTERATURE
I. ANATOMIE ET PHYSIOPATHOLOGIE DE LA DENT TEMPORAIRE ET LA
DEN T PERMANENTE IMMATURE .......................................................................... 5
3. Physiopathologie .........................................................................................................14
3.1 Dent temporaire.......................................................................................................... 14
3.2 Dent permanente immature ........................................................................................ 15
3.2.1 La dentine réactionnelle .......................................................................................... 15
3.2.2 La dentine réparatrice.............................................................................................. 16
Page vi
Sommaire
ALIMENTAIR ES...........................................................................................................18
2. La seconde enfance.....................................................................................................23
1. Inte rrogatoire..............................................................................................................33
Page vii
Sommaire
4.1.1 Inspection ............................................................................................................... 34
4.1.2 Palpation................................................................................................................. 34
4.2 Examen intraoral ....................................................................................................... 34
4.3 Examen de la dent causale ........................................................................................ 34
4.3.1 Examen visuel ........................................................................................................ 34
4.3.2 Tests clinique complémentaire............................................................................... 35
4.3.2.1 Test de mobilité................................................................................................... 35
4.3.2.2 Test à la percussion ............................................................................................. 35
4.3.2.3 Test de sensibilité ................................................................................................ 35
4.3.2.4. Test de vitalité pulpaire ...................................................................................... 36
6 Diagnostic.................................................................................................................... 38
7 Traitement .................................................................................................................. 38
ETUDE PRATIQUE
Objectifs de l’étude ........................................................................................................ 55
3 RESULTATS .............................................................................................................. 62
Page ix
Sommaire
3.1 Identification de la population de l’étude................................................................... 62
3.1.1 Taille de l’échantillon ............................................................................................ 62
3.1.2 Date de la première consultation ............................................................................ 63
3.1.3 Sexe ........................................................................................................................ 64
2.1.4 Âge ..................................................................................................................................................................65
2.1.5 Lieu de résidence ................................................................................................... 66
3.2 Antécédent et pathologie associées ........................................................................... 67
3.2.1 Antécédent généraux.............................................................................................. 67
3.2.2 Antécédent stomatologique .................................................................................... 68
3.3-Données cliniques ..................................................................................................... 69
3.3-1 Motif de consultation ............................................................................................. 69
3.3.2 Motif de consultation par tranche d’âge ................................................................. 70
3.4 Motif de consultationpar année ................................................................................ 71
3.5 Hygiène bucco-dentaire............................................................................................. 72
3.6 Indice CAO moyen.................................................................................................... 73
3.7 La dent causale .......................................................................................................... 73
3.7.1 Les dents temporaires ............................................................................................. 73
3.7.2 Les dents permanentes............................................................................................ 74
3.8 Diagnostic .................................................................................................................. 75
3.9 La décision thérapeutique.......................................................................................... 76
3.10 Traitement ............................................................................................................... 77
3.11 Control et suivie ...................................................................................................... 78
4 DISCUSSION.............................................................................................................. 80
Conclusion ..................................................................................................................... 85
Bibliographie ................................................................................................................. 87
Annexes .......................................................................................................................... 94
Page x
Liste des abréviations
ATM : Articulation Temporo-Mandibulaire
DL : Disto-Linguale
DP : Disto-Palatin
DV : Disto-Vestibulaire
IU : Intra Utérine
ML : Mésio-Linguale
MP : Mésio-Palatin
MV : Mésio-Vestibulaire
P : Palatin
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Liste des figures
Figure 1 : Coupe mésio-distale d’une molaire montrant les différents tissus constitutifs d’une
dent.......................................................................................................................... 5
Figure 2 : Stades du développement dentaire : lame dentaire, bourgeon, capuchon, cloche .................. 6
Page xii
Liste des tableaux
Tableau 7 : Répartition de la population selon l'état général CHU de Tlemcen 2012-2018 ......... 64
Tableau 11 : Comparaison de nos résultats (âge et sexe) par rapport aux autres études............... 78
Tableau 12 : Comparaison de nos résultats des motifs de consultations par rapport aux autres
études .................................................................................................................. 79
Page xiii
1. INTRODUCTION
Introduction
INTRODUCTION
L
disciplines officielles elle est la seule à ne pas être
centrée sur un domaine de compétences mais sur un individu : l’enfant
en croissance, en évolution et en maturation. Sa prise en charge peut
en effet être redoutée car c’est un individu dont la personnalité
complexe est en perpétuelle évolution, avec une psychologie, une
physiologie et une pathologie qui lui sont propres. Entrer en
communication avec un enfant et établir avec lui une alliance thérapeutique
constitue les étapes importantes dans le protocole de soin. Ces démarches
nécessitent du temps, de la patience et de l’investissement de la part du chirurgien-
dentiste, de l’enfant et des parents[1].
Selon le rapport de l’OMS de 2003, près de 100% des adultes ont été sujet aux
caries dentaires ; ainsi les consultations en odontologie pédiatrique, dans de
nombreux pays en général et en Afrique Noire en particulier, sont souvent
suscitées par les plaintes de douleur ou d’inconfort spontanément ressenties par
l’enfant au cours des repas, surtout durant la nuit, le privant ainsi du
sommeil[2].
Page 1
Introduction
Page 2
REVUE DE LA LITTERATURE
Chapitre I
Anatomie et physiopathologie de la
dent temporaire et la dent permanente
immature
Revue de la littérature
Les dents sont des organes spécialisés de l’appareil masticateur. Elles possèdent des
caractéristiques anatomiques communes et des particularités propres qui permettent de
les reconnaître et de les différencier.
La dent est composée de trois tissus durs : émail, dentine et cément. Les cellules
pulpaires sont à l’origine de la dentine. Le parodonte est formé par le cément, le
desmodonte et l’os alvéolaire. Il permet à la dent une certaine amplitude de
mouvements au sein de l’alvéole. L’épithélium sulculaire et l’épithélium de jonction
constituent une barrière vis-à-vis du milieu buccal, l’espace biologique est d’environ 2
mm[3][4].
1. Dent temporaire
La dent temporaire, dent primaire ou dent de lait ou dent déciduale est une dent qui
apparaît chez le jeune enfant, entre l'âge de 3 mois et l’âge d'un an, et finit par tomber
Page 5
Revue de la littérature
entre 6 et 12 ans. Le jeune enfant a donc une dentition temporaire. La dent temporaire
tombe et elle est remplacée par une dent définitive, généralement de taille supérieure. [5]
Page 6
Revue de la littérature
La construction apicale avec la formation complète de la racine crée les conditions d’un
espace clos comme pour une dent permanente mature. En cas d’inflammation, et en raison
de l’absence d’échappatoire pour l’œdème, la douleur est présente, mais l’évolution se fait
rapidement vers la nécrose[10].
(Loriane Simon, C.A., Le traitement pulpaire des dents permanentes immatures.la Fa cul té de
Chi rurgie Dentaire de Ni ce)
Page 7
Revue de la littérature
La denture temporaire complète présente 5 dents par quadrant qui sont numérotées
selon la nomenclature internationale de la FDI :
Page 8
Revue de la littérature
Caracteristiques principales
Dents
Coronaires Radiculaires
Chaque arcade comprend 10 dents temporaires et la formation des dents est achevée
bien avant leur éruption, la minéralisation des tissus durs dentaires commençant in utero
entre 4 et 6 mois. Leur éruption se fait entre l’âge de 6 et 33 mois[18].
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Revue de la littérature
Incisives Incisive
Canines 1 er molaire 2 e molaire
centrales latérales
Mise en place e
08 sem IU 08e sem IU 08e sem IU 09e sem IU 10 e sem IU
du germe
Achèvement e
de la couronne 05 sem IU 05e sem IU 06e sem IU 05e sem IU 06e sem IU
Stade III
2-3 ans Chute 07 ans 08 ans 11 ans 09 ans 10 ans
RHIZALYSE
(zunzarren, R., guide clinique d’odontologie 2011: p. 166)
Une dent permanente, présente sur une arcade, est dite immature tant que la jonction cémento-
dentinaire apicale n’est pas en place. Les dents permanentes immatures sont présentes à partir
de l’établissement de la denture mixte (06 ans) jusqu’au début de la phase de denture
adulte jeune (15 ans). Une dent permanente immature présente certaines particularités
histologiques, anatomiques et physiologiques, la rendant très singulière à traiter[19].
Lorsque la dent fait son éruption, l’émail est immature puis il subit un processus de
maturation post éruptive (minéralisation secondaire) qui le rendra mature. Il s’agit d’un
mécanisme complexe au cours duquel l’eau et les protéines sont progressivement
remplacées par du calcium et du phosphate, ce qu’on appelle des cycles de
déminéralisation-reminéralisation[20].
La surface et les couches de subsurface de l'émail post-éruptives sont poreuses (sur 350
μm environ) et irrégulières et donc hautement sensibles aux agressions chimico-
bactériennes du milieu buccal. La maturation s'achèvera au cours des années par
Page 10
Revue de la littérature
- La dentine secondaire se dépose en réponse aux facteurs biomécaniques, tels que les
changements de température, les chocs mécaniques ou encore les irritations
chimiques.
D’un point de vue morphologique, la dent permanente immature présente une absence
de dentine secondaire, ce qui implique un volume pulpaire important, sans rétraction
des parois de la chambre pulpaire et de la corne pulpaire. De plus, les dents permanentes
immatures ne bénéficient pas encore du dépôt de dentine pericanaliculaire permettant
progressivement l’oblitération des tubulis. Ces tubulis largement ouverts rendent la
dentine très perméable[19].
La dent fait son éruption dans la cavité buccale lorsque la racine a atteint les deux tiers
de sa longueur totale (stade 8 de Nolla). Il lui faudra entre trois et quatre ans pour
atteindre le stade 10 ; entre ces 2 stades, la dent sera considérée comme immature.
Page 11
Revue de la littérature
(Pauline G.La revascularisation canalaire des dents immatures nécrosées : thérapeutique d’avenir.2014 )
La dent immature se caractérise par une région apicale non formée complétement.
Le paquet vasculo-nerveux est volumineux dans un canal endodontique évasé
laissant ainsi apparaître un apex largement ouvert. Avec des parois dentinaires fines
et fragiles, la racine apparaît comme mince et plus ou moins courte selon le degré
d’évolution. La formation radiculaire se fait par prolifération épithéliale dans le tissu
conjonctif que l’on appelle la gaine de HERTWIG.
L’innervation est elle aussi immature, ce qui contribue à la rendre moins sensible
aux différentes stimulations externes. L’absence de constriction apicale fait que les
voies nerveuses ne sont pas comprimées lors d’une éventuelle inflammation ce qui
explique une diminution voire une absence de douleurs. La dent permanente
immature présente un potentiel de réparation plus important que la dent
permanente[11].
Page 12
Revue de la littérature
Caractéristiques principales
Dents
Coronaires Radiculaires
11/21 Bord libre ou incisif Une racine
12/22 Bord libre ou incisif Une racine
13/23 Pointe cuspidienne ou canine Une racine
Maxillaire
36/46 Quatre cuspides :MV, DV, MP, DP Deux racines : mésiale et distale
37/47 Cinq cuspide MV, DV, MP, DP et distale Deux racines : mésiale et distale
Généralement deux racines : mésiale et distal
38/48 Variabilité morphologique importante
plus courte souvent fusionnées
(Beauthier, Principales caractéristiques coronaires et radiculaires des dents temporaires. 2007)
(Woelfel et Scheid, Principales caractéristiques coronaires et radiculaires des dents temporaires. 2007)
Page 13
Revue de la littérature
3. Physiopathologie
Certaines particularités existantes entre les dents temporaires et les dents permanentes
font que l’évolution d’une carie dentaire sur une dent de lait diffère quelque peu de celle
des dents permanentes, il en est de même pour leur traitement. D’autre part, l’organisme
d’un enfant en perpétuel remaniement, est plus fragile que celui d’un adulte face aux
agressions extérieures, mais plus apte et plus rapide à la cicatrisation et à la réparation.
Ces cicatrices se retrouvent au niveau du système dentaire[5].
Page 14
Revue de la littérature
dans les tubulis dentinaires étant facilitée, l'inflammation pulpaire sera plus vite
engendrée que sur une dent définitive.
En denture temporaire, les puits et fissures sont cependant moins profonds et plus
ouverts qu'en denture permanente et sont donc moins susceptibles d’être cariés[23].
Elle est produite par les odontoblastes. On la retrouve sous les caries dentinaires
initiales, peu profondes, évoluant de manière chronique le long de la jonction émail-
dentine.
Page 15
Revue de la littérature
Pour que ce type de dentine soit mis en place, il faut que 3 critères soient respectés :
Deux hypothèses sont privilégiées quant à l’origine de ces cellules. La première est
qu’elles proviennent des cellules filles issues de la dernière division des
préodontoblastes : ces cellules seraient donc prédéterminées. La seconde est que les
odontoblastes de remplacement proviennent des fibroblastes pulpaires et des cellules
mésenchymateuses indifférenciées. Ces cellules migreraient en direction de la dentine
en périphérie pulpaire et se différencieraient en odontoblastes[25].
Page 16
Chapitre II
1. Hygiène bucco-dentaire
Le brossage chez l’enfant doit ainsi être instauré dès l’apparition de la première
dent, à l’aide d’une compresse puis au fur et à mesure de l’évolution des
molaires, à l’aide d’une brosse à dents premier âge. Le brossage sera toujours
réalisé par les parents et ce, deux fois par jour notamment le soir au coucher.
Un dentifrice à faible concentration de fluor et en très petite quantité sera
utilisé chez l’enfant jeune qui ne sait pas encore cracher[27].
Les techniques de brossages sont fondées sur des mouvements plus ou moins
complexes : il peut s’agir de simples mouvements horizontaux, verticaux ou
circulaires, tous pouvant être associés dans une méthode souvent qualifiée de
18
Revue de la littérature
2. Apport du fluor
Le fluor est un minéral qui protège la dent contre l’attaque carieuse. Pendant la
formation des dents le fluor permet à l’émail d’être plus résistant à l’attaque
acide qui est à l’origine des caries. Le fluor permet également de reminéraliser
des zones où l’attaque acide a débuté. Il faut privilégier une forme permettant
un apport local directement sur les dents.
Le fluor est présent dans le dentifrice, dans les bains de bouche et dans les
vernis ou résines fluorés appliqués par le dentiste. C’est pourquoi, en cas de
prise de lait infantile, il faut demander conseil à son pédiatre ou à son chirurgien-
dentiste pour connaître l’eau la plus adaptée[28].
19
Revue de la littérature
(KARSENTY;M arie-, B.D.P. and H.L.P.M .P.D. VITTECOQ., .Utilisation du fluor dans la préventionde la carie
dentaire avant l’âge de 18 ans. Agence francaise de sécurité sanitaire des produits de santé 2008.)
20
Revue de la littérature
par ailleurs, une action antibactérienne grâce aux enzymes (lysozyme) et aux
immunoglobulines salivaires. Son débit assure donc un auto nettoyage[28][30].
Lorsque l’enfant prend des collations ; les fruits, les légumes, les yaourts et le
fromage sont à privilégier. Les aliments cariogènes (gâteaux, glaces, sodas…)
seront préférentiellement consommés pendant les repas. Quand l’enfant ne peut
se brosser les dents, le repas sera terminé par un produit laitier non sucré (lait,
fromage)[32]ou un chewing-gum sans sucre pour neutraliser les effets
acidogènes des sucres alimentaires[10]. Un morceau aussi petit que 5g de
fromage dur a été montré comme étant efficace contre les caries chez l’enfant ;
cette quantité ne participant que de façon insignifiante à la consommation de
lipides.
21
Chapitre III
Développement psychologique de
l’enfant
Revue de la littérature
1 La petite enfance
Le tout petit enfant ne doit pas être séparé de sa mère. Elle le porte allongé sur
elle afin de faciliter l’examen. L’enfant peut aussi être allongé la tête sur les
genoux du praticien et les pieds sur les genoux du parent, ce qui lui permet
d’être en contact visuel et physique permanent avec lui.
La mère ou le père lui parle, raconte une histoire d’une voix douce afin
d’apaiser toute angoisse. Les frères et sœur ne sont pas admis dans la salle de
soins, les pleurs pouvant les effrayer[36].
A cet âge, l’enfant manifeste ses émotions par une crise de colère, ses pleurs
sont plus un signe d’inconfort que celui d’une peur réelle ou d’une douleur[35].
Le tout-petit a un comportement pulsionnel. Il est incapable de comprendre le
bienfait des soins et ne peut pas coopérer de façon consciente. Il est donc
inutile de vouloir le raisonner ou négocier avec lui. Mais la modulation de la
voix peut permettre de capter son attention. Il convient de ne pas avoir de
gestes brusques et d’anticiper les éventuelles réactions au bruit et à la lumière.
Le praticien se concentre sur son petit patient et ne doit pas être dérangé par les
parents ou le personnel. La séance est courte, la concentration de l’enfant
variant de 1 à 5 minutes. La période préférable de la journée pour le rendez-
vous est le matin[36]..
2. La seconde enfance
Cette période est constituée, selon FREUD, par le stade anal puis phallique [35].
Page 23
Revue de la littérature
L’enfant est encore très dépendant de ses parents qui restent dans la salle de
soins. Sa capacité à être attentif est faible (entre 4 et 8 minutes) et sa
concentration ne peut se focaliser que sur un seul objet à la fois. Il n’a pas la
notion du temps et la durée des différentes étapes opératoires peut être
décomptée à voix haute par le praticien.
Le praticien doit toucher sa curiosité, lui décrire les procédures et lui demander
de donner sa propre description. Il faut le laisser aider : tenir un rouleau de
coton par exemple.
L'enfant est naturellement curieux et recherche des explications, mais aussi des
règles car il commence à intégrer le sens moral[37]. Il est important de parler,
d’expliquer par image et de faire appel à des histoires ou à des personnages
qu’il aime particulièrement et auxquels il s’identifie volontiers. Il faut
l’engager à aider : « j’ai besoin de ton aide pour réparer ta dent », et lui
permettre de participer aux soins en tenant le miroir ou un rouleau de coton. Le
praticien décrit les procédures. Pour expliquer la pose du champ opératoire, il
peut dire : « le pansement ne peut pas coller si la dent est mouillée. ». Il faut
Page 24
Revue de la littérature
faire appel à sa vanité : « une dent sale. Je vais la nettoyer et mettre une jolie
perle dedans », mais ne pas l’humilier.
La notion de temps n’est pas encore bien acquise. Le praticien travaille sans
s’arrêter, évite les pauses, ne perd pas le contrôle. Il canalise l’enfant en
permanence et lui explique « qu’il n’est pas ici pour tout le temps », « que c’est
comme pour l’école, une fois que c’est fini, il rentre à la maison » [36].
3. La grande enfance
Selon Freud, c’est une période de latence pendant laquelle l’enfant va acquérir
les armes pour faire face à des situations extraordinaires, pouvant présenter un
quelconque danger. Cette époque est en effet située entre deux véritables
tempêtes : petite seconde enfance et adolescence [35].
Page 25
Revue de la littérature
L’adolescent est souvent difficile à motiver tant qu’il n’a pas de problèmes
graves.
4. La relation de soins
Page 26
Revue de la littérature
L’historique de santé générale et dentaire doit être réalisé lors de ces premières
minutes. Les questions habituelles concernant d’éventuels problèmes de santé
antérieurs seront posées ; il faut également accorder une certaine importance à
la grossesse de la mère, au contexte familial[41].
L’enfant est maintenant assis face au praticien qui va focaliser son attention
sur lui. Cette attitude du chirurgien-dentiste est souvent vécue par l’enfant avec
un sentiment d’impuissance. Lors de ces premières minutes, cet espace de
rencontre est en fait un espace de silence Le praticien adapte sa posture le
rythme de ses mouvements sa respiration à ceux de l’enfant. On parle de
synchronisation non verbale qui permet d’envoyer un signal de reconnaissance
à l’enfant. Cependant l’enfant peut d’emblée crier ou gesticuler, la
synchronisation verbale complète alors la synchronisation non verbale.
Quelques exemples d’éléments de communication sont donnés dans le tableau.
Le praticien ajuste le timbre, le ton et la puissance de sa voix en conséquence.
Dans la plupart des cas, l’enfant se calmera car il aura reconnu un signal.
Page 27
Revue de la littérature
Soigner un enfant dans de bonnes conditions est avant tout une question de
temps[41].
Il s’agit fort heureusement de la majorité des enfants. Ce sont des patients qui
arrivent à contrôler leur comportement grâce à des efforts de volonté. Ils
essaient de faire comme « les grands » à qu’ils veulent ressembler.
Ces enfants ne posent pas de problèmes lors des consultations ni lors des soins,
car ils font totalement confiance au chirurgien-dentiste et à son travail.
Cet enfant a une attitude bien particulière, se réfugiant dans les bras de
l’accompagnant. Il vient avec son doudou, ou son objet préféré, dont il ne se
sépare sous aucun prétexte (même à un âge avancé). Il a tendance à se replier
sur lui-même ; capter son regard devient difficile. Ces enfants peuvent
continuellement poser des questions, ils pleurnichent parfois.
Page 28
Revue de la littérature
Parfois les mères sont très autoritaires et ont tendance à dévaloriser leur enfant.
Ce sont des enfants soumis, qui ont l’impression de ne jamais être à la hauteur.
Ils nourriront donc un certain ressentiment vis-à-vis des adultes.
Lorsque c’est le manque d’affection de leurs mères qui rend ces enfants peu
sûrs d’eux–mêmes, ce manque d’assurance se reporte également sur les adultes
car ils n’ont que trop peu d’expériences affectives positives avec eux.
Page 29
Revue de la littérature
Ces enfants affrontent constamment le monde dans lequel ils vivent. Nous
percevons de l’agressivité dans leurs paroles, leurs comportements et ils
s’opposent souvent aux soins. Ils défient l’autorité de l’adulte. L’agressivité va
de pair avec une attitude provocante.
Ces enfants font, malgré tout, preuve d’un certain courage pour s’opposer à
l’adulte. C’est cet aspect de leur caractère qu’il faut exploiter pour obtenir une
bonne coopération. Il existe deux façons de les aborder au cabinet : en tentant
de leur faire comprendre que le cabinet n’est pas l’exutoire de leurs problèmes
ou en employant des méthodes plus autoritaires afin d’exercer sur eux un
contrôle, stoppant dès le début, leur mauvais comportement.
Chez lui, cet enfant a l’habitude de décider de tout et de ne faire que ce qui lui
plait. Il en est de même au cabinet où celui-ci se sent en terrain conquis ; il
touche à tout, répond à tout ce que l’on peut lui dire. Il veut contrôler le
déroulement du soin et peut décider de l’opportunité ou non de celui–ci.
Habitué à ce qu’on lui cède, il peut se monter impoli, irrespectueux, effronté et
insolent.
La mère est souvent de type sur-indulgente et laisse son enfant tout contrôler à
la maison. Quand une situation échappe à son contrôle, il réagit par de
violentes colères.
Page 30
Revue de la littérature
Un enfant qui a connu des moments pénibles et chargés d’anxiété, est plus
susceptible de développer des symptômes d’hyperactivité qui se manifesteront
lors de situation anxiogènes (notamment la visite chez le chirurgien-dentiste).
Certaines méthodes de relaxation peuvent lui être proposées pour qu’il les
emplois chez lui au cabinet et qu’une détente rapide et efficace soit mise en
place. Il faut veiller à ne pas associer les soins dentaires à un moment de stress,
de tension psychologique déjà existants, et pouvant entrainer une
recrudescence des symptômes de l’hyperactivité[45].
Il s’agit avant tout de respecter l’être humain et son individualité lors de leur
prise en charge. Les diverses thérapeutiques présentées doivent tenir compte
des données médicales, sociales, familiales et comportementales de l’enfant. Il
faut parallèlement à la réalisation de soins de qualité, établir une motivation
personnelle et adaptée à l’enfant, tout en créant une relation de confiance avec
lui et l’accompagnant (parent ou éducateur)[35][45].
Page 31
Chapitre IV
1. Interrogatoire
2. Motif de consultation
Le petit enfant n’est pas un patient comme les autres. Cette première visite aura
surtout pour but de familiariser l’enfant avec ce nouvel entourage[49].
Dans la majorité des cas, les parents souhaitent être avec leurs enfants pendant
leurs expériences de soins dentaires d’autant plus que les soins se déroulent
dans des conditions difficiles. Ils pensent que leurs enfants se sentiraient mieux
et eux aussi [50]mais l’enfant doit être libre de décrire ce motif avec ces mots à
lui (des douleurs, un inconfort, un traumatisme, un souci esthétique, ou
autres…). L’odontologiste pose nécessairement des questions orientées pour
enrichir les informations fournies par l’enfant[51].
Page 33
Revue de la littérature
4.1.1 Inspection
Une approche globale est conduite pour confirmer le bon état du jeune, des
structures crânio-faciales. Il permet de noter d’emblée s’il existe ou non une
asymétrie faciale, tuméfaction, trouble de la mobilité faciale, rougeur[53].
4.1.2 Palpation
Page 34
Revue de la littérature
Les différents tests de sensibilité sont peu fiables pour les dents temporaires et
les dents permanentes immatures génèrent des résultats inconstants. On ne peut
donc pas se baser sur ces réponses pour élaborer un diagnostic pulpaire[59].
a- Test au froid
b-Test au chaud
c-Test électrique
C’est un test qui repose sur l’excitation directe des fibres nerveuses pulpaires à
l’aide d’un stimulus électrique «pulp tester» qui transmet un courant électrique
d’intensité croissante. Il crée un changement ionique dans les tubules en
augmentant le potentiel électrique, à travers l’émail et la dentine, créant une
dépolarisation locale qui génère un potentiel d’action sur les fibres[61].
Page 35
Revue de la littérature
a- L’oxymétrie Pulsatile
C’est une technique qui évalue les changements d’oxygénation au niveau des
capillaires. Des tests in vivo sont encore en cours[62].
5 Examen complémentaire
5.1 Bitewing
Page 36
Revue de la littérature
C’est un examen tomographique donnant une vue d’ensemble des dents, des
maxillaires et des structures avoisinantes. Elle peut présenter des déformations
et des artefacts. Le taux d’agrandissement est variable selon la région examinée
et le matériel utilisé.
Elle peut remplacer la radio rétro coronaire de contrôle si c’est plusieurs dents
cariées ont été détectées cliniquement[67].
5.5 Conebeam
Page 37
Revue de la littérature
6 Diagnostic
Cette investigation est une étape capitale dans la prise en charge du patient car
elle conditionne l'élaboration du choix du traitement[70] .
7 Traitement
La prise en charge du jeune enfant est longue et peut s’avérer parfois très difficile, voire
impossible à cause de l’état général de l’enfant, de son état de santé bucco-dentaire ou
de sa coopération. L’enfant doit alors être dirigé vers les praticiens ou des structures
spécialisées qui sont habituées à gérer ces enfants et qui pratiquent les soins sous
MEOPA ou sous anesthésie générale. La prise en charge des enfants « difficiles » doit
impérativement être précédée de l’établissement d’un plan de traitement complet[71, 72].
Page 38
Revue de la littérature
8 -Contrôle et suivi
9 Le consentement éclairé
Page 39
Chapitre V
1 Motif de consultation
Il est certain que la douleur reste encore le motif principal de la consultation d’urgence
en odontologie pédiatrique quel que soit l’âge de l’enfant et le type de dent concernée,
temporaire ou permanente immature.[75].
Page 41
Revue de la littérature
La carie de la petite enfance (CPE) se définit comme la présence d’une carie touchant
une dent primaire chez un enfant de moins de six ans, la population l’appelle également
carie du nourrisson, mais CPE reflète mieux la complexité du processus de la maladie,
qui inclut la transmission de bactéries infectieuses, les habitudes alimentaires et
l’hygiène buccodentaire.
Une multitude de termes sont utilisés pour décrire la carie de la petite enfance
dont « le syndrome du biberon », « la carie du biberon », « les caries rampantes », «
nursing bottle caries », « baby bottletoothdecay ». Depuis quelques années, c’est le
terme carie de la petite enfance qui est utilisé, il reflète mieux le processus étiologique
multifactoriel de cette affection où d’autres facteurs que l’allaitement au sein ou au
biberon peuvent être incriminés.
Il est important de développer avec les parents dès les premières rencontres un plan
d’éducation sanitaire et de prévention qui tient compte des conditions de vie et de
l’environnement socioculturel de la famille [78][79][80][81]75] .
2.2 Hypersensibilité
La vive douleur ressentie est due à la mise à nu de la dentine au niveau des collets.
Cette dernière peut être due notamment à une usure excessive de l’émail (bruxisme par
exemple), un brossage trop agressif et/ou avec une brosse à dents inadaptée, une
importante consommation de plats ou boissons acides.
Page 42
Revue de la littérature
Il est difficile d'évaluer la fréquence des hypersensibilités dentaires chez l'enfant [82][83].
L’enfant se plaint de douleurs vives, spontanées, rythmées par les repas et liées à un
tassement alimentaire dû à l’effondrement des crêtes marginales créant ainsi un point de
contact défectueux. La papille gingivale inter dentaire, irritée par la compression des
résidus alimentaires, est œdématiée, inflammatoire, et on peut parfois observer une
destruction de l’os marginal. Le syndrome du septum peut être le point de départ d’une
desmodontite. La pulpe des dents concernées peut être vitale ou montrer des signes
d’inflammation réversible ou irréversible. Le traitement consiste à restaurer les contacts
interproximaux et le volume coronaire. Le traitement pulpaire est effectué en fonction
de la profondeur de la lésion et du stade physiologique de la dent[36].
2.4.1 Pulpite
2.4.2 Nécrose
Du fait de la proximité pulpaire, la nécrose intervient très vite en cas de carie profonde
des dents temporaires[87].
Page 43
Revue de la littérature
Les tests de sensibilité sont négatifs, le sondage parodontal est normal. Dans ces
situations la thérapeutique est strictement endodontique[88][89].
Les parodontites apicales sont des lésions inflammatoires du parodonte profond péri-
radiculaire, principalement de la région péri-apicale, consécutives à l’infection
bactérienne de l’endodonte. Elles résultent des différentes agressions pouvant altérer la
pulpe dentaire dont la carie, les traumas, les actes opératoires, des maladies
parodontales, ainsi que de l’absence d’étanchéité des obturations endodontiques et des
restaurations coronaires qui leur sont associées.
La parodontite apicale aigue est responsable de douleurs parfois intenses. La dent est
alors très douloureuse à la percussion, empêchant la mastication voire même la simple
fermeture buccale. Identique pour les deux dentures.
- Les tests cliniques sont sans valeur, la mobilité de la dent n’est pas constante.
La radiographie révèle l’absence de radio opacité de l’os alvéolaire inter
radiculaire et inter dentaire[85].
Le terme d’abcès dentaire regroupe toutes les infections d’origine dentaire se localisant
au niveau gingival ou au niveau apical, marginal ou périconaire avec extension à l’os
(abcès intra-osseux), progression jusqu’au niveau du périoste (abcès sous-périosté) ou
perforation du périoste (abcès sous muqueux). Elles peuvent survenir aussi bien en
denture temporaire qu’en denture permanente. En denture temporaire, l’infection peut
se limiter à la gencive libre ; elle signe alors un abcès parulique ou abcès gingivo-
dentaire. Cependant, le tableau peut évoluer et aboutir à une cellulite franche ; il y a
alors une propagation de l’infection qui ensemence le tissu conjonctif péri-dentaire par
voie endo-parodontale. Cette expression clinique est beaucoup plus fréquente en denture
permanente[90, 91].
Page 44
Revue de la littérature
2.7 Cellulite
L’infection peut rester limitée et séreuse, comme elle peut s’étendre aux espaces voisins
ou suppurer. On peut avoir des cellulites qui s’étendent à tout l’hémiface.
La cellulite se manifeste par une tuméfaction avec des douleurs et parfois une altération
de l'état général.
Cette pathologie est fréquente chez l'enfant et la dent de 6 ans est le plus souvent
incriminée. Cependant, les dents temporaires peuvent occasionner également des
cellulites importantes[54, 92].
2.8 Kystes
Les kystes des maxillaires sont des lésions interosseuses, d’étiologies variées, possédant
une structure histologique particulière caractérisée par la présence d’une enveloppe
épithéliale, kératinisée ou non, et un contenu liquide ou semi-liquide. Elles constituent
les formations tumorales les plus fréquentes en denture temporaire[93] . Les kystes
inflammatoires sont les plus fréquents parmi les kystes des maxillaires. C’est une
variété qui regroupe les kystes radiculaires résiduels et paradentaires car la croissance
de leur paroi épithéliale odontogène est initiée par les produits d’inflammation. [94, 95] .
L’infection focale d’origine buccodentaire signifie qu’un foyer infectieux oral peut être
à l’origine de lésions à distance. Ce concept demeure controversé puisqu’il est difficile
de prouver de façon absolue l’origine buccale des germes responsables d’une infection
extrabuccale.
On parle d’atteinte de furcation lorsque la sonde permet d’objectiver une résorption des
tissus qui normalement emplissent cette zone.
Page 45
Revue de la littérature
2.11 Traumatisme
2.11.1.1 Fêlures
Elles peuvent être considérées comme le premier stade des fractures coronaires. La
radiographie ne montre aucune image suspecte et c’est l’examen clinique en lumière
tangentielle, ou mieux par transillumination, qui permet de mettre en évidence cette
atteinte isolée de l’émail[97].
Les fractures amélodentinaires coronaires des dents lactéales sont rares et surtout
rencontrées entre 2 et 4 ans car, après cet âge, la rhizalyse et la structure fragile de l’os
alvéolaire favorisent de loin la survenue des luxations aux dépens des fractures.
Néanmoins, lorsqu’ils surviennent, ces traumatismes n’entraînent que peu de
conséquences à moyen et long terme, notamment sur l’éruption de la dent définitive.
Les fractures des dents définitives se rencontrent couramment et répondent aux mêmes
mécanismes que les éclats de l’émail. En revanche, la diminution d’épaisseur de la
dentine amène à constater des signes cliniques sensiblement différents, puisque la
couche de tissu isolant est plus fine. Il est souvent préférable d’éviter les tests de vitalité
pulpaire qui déclenchent des douleurs intenses[97].
Quelle que soit la localisation du trait de fracture, une ouverture de la chambre pulpaire
fait communiquer celle-ci avec le milieu septique de la cavité buccale. Les fractures
avec exposition pulpaire sont beaucoup plus rares en denture temporaire qu’en denture
permanente ; Pour certains auteurs les dents temporaires seraient plus sujettes aux
déplacements dentaires (luxation, extrusion…) qu’aux fractures dentaires, du fait de la
plasticité de l’os alvéolaire, de la relative faiblesse du ligament parodontal, et de
l’anatomie radiculaire de la dent temporaire. Néanmoins, elles sont fréquentes dans le
Page 46
Revue de la littérature
secteur antérieur, sont aussi rencontrées dans les secteurs postérieurs, souvent induites
par des manœuvres endodontiques. Les fractures coronaires avec exposition pulpaire
touchent à la fois l’émail, la dentine et la pulpe coronaire. Les traits de fracture sont
obliques ou horizontal et situés le plus souvent au collet de la dent. Lorsque le
traumatisme est récent, la pulpe présente une coloration rosée. Ceci est confirmé par
certains auteurs qui décrivent parfois une pulpe hémorragique. A ce stade, les tests de
vitalité sont contre-indiqués, et le cliché rétroalvéolaire recherche une atteinte associée
de la racine. Par contre, si le traumatisme est vu tardivement, la dent temporaire peut
présenter des modifications pulpaires à type de polype ou nécrose pulpaire[98].
Cette fracture concerne la dentine, le cément et la pulpe. Elle exige une attention
particulière ,car une fracture radiculaire peut s’accompagner simultanément d’une
luxation du fragment coronaire[4].
Andreasen et Andreasen ont défini les fractures radiculaires comme des blessures
impliquant la dentine, le cément et la pulpe. Les traumatismes sont les facteurs
étiologiques les plus courants des fractures radiculaires.
Les fractures radiculaires touchent rarement les dents temporaires et les dents
permanentes immatures à divers stades d'éruption. Elles peuvent être transversales,
obliques ou verticales. Cependant, les fractures horizontales et obliques sont les types
les plus couramment observés, la région des incisives centrales maxillaires est
principalement touchée dans le tiers médian de la racine, suivis des troisièmes fractures
apicale et coronaire. Il peut y avoir des fractures simples ou des fractures complexes[99].
Dans les deux cas, il s'agit d'un choc sur la couronne dentaire entraînant des dommages
sur le parodonte et le tissu pulpaire : dans le cas d'une subluxation, ces dommages sont
plus marqués que dans le cas d'une concussion.
Page 47
Revue de la littérature
2.11.2.3 Intrusion
Les lésions traumatiques par intrusion sont plus fréquentes chez les enfants âgés de 1 à
3 ans en raison de la forte concentration, la résilience et la flexibilité des structures de
support des dents primaires. Cette action endommage le ligament parodontal et
neurovasculaire. Dans la plupart des cas, le déplacement radiculaire se produit vers la
plaque osseuse labiale. La décision clinique de ré-éruption spontanée et observation ont
été adoptées[102].
2.11.2.4 Expulsion
2.12 Anomalie
Oligodontie : Manque d’un certain nombre de dents. Cette anomalie est relativement
fréquente et l’agénésie (le manque de la dent) concerne essentiellement, l’incisive
latérale maxillaire et la deuxième prémolaire mandibulaire. Certains syndromes, comme
la dysplasie ectodermique anhydrotique, ont une oligodontie.
Polydontie : Excès du nombre de dents. Quand il s’agit des dents définitives et que la
dent est de forme anormale, on parle d’odontomes. Ceux-ci peuvent alors poser des
problèmes de diagnostic différentiel avec des ostéomes et la cémentose. La dysplasie
cléidocrânienne est un syndrome héréditaire associant polydontie, aplasie ou hypoplasie
claviculaire et retard ou absence de fermeture des sutures crâniennes[103].
Page 48
Revue de la littérature
Les anomalies de morphologie peuvent concerner la couronne et/ou la racine des dents.
La taille des dents est déterminée génétiquement (la portion q11du chromosome Y porte
un gène jouant un rôle dans la détermination de la taille des dents).
Le chromosome X joue aussi un rôle. Les dents sont plus grandes chez les garçons que
chez les filles.
Souvent, la macrodentie est relative, et liée à un maxillaire ou une mandibule trop petite
(l’hérédité détermine séparément la taille des maxillaire et la taille des dents). Elle peut
dans certains cas être unilatérale, comme dans l’hémi- hypertrophie faciale.
Lorsqu’elle est localisée, elle concerne le plus souvent l’incisive latérale supérieure.
Parmi d’autres malformations dentaires on peut rencontrer des perles d’émail qui
résultent d’une évagination de la couche épithéliale interne au cours du développement
de la dent. Elles se localisent au niveau de la furcation radiculaire de deuxième et
troisième molaires supérieures.
Elle affecte le plus souvent la deuxième prémolaire inférieure, cette anomalie est plus
fréquente chez les populations asiatiques et mongoloïdes.
La concrescence se définit comme la soudure de deux dents par le cément. Elle survient
pendant le développement des racines, ou peut être acquise en cas de fusion après la
formation de celle-ci (infection péri apicale chronique entrainant une hypercémentose).
Elle survient le plus souvent entre les 7 et les 8, ou entre une molaire et une dent
surnuméraire.
Page 49
Revue de la littérature
La fusion est l’union de deux dents au niveau de la dentine de deux germes normaux au
moment de leur formation. Elle est plus fréquente en denture temporaire en région incisivo-
canin. Un trait génétique dominant a été montré dans certaines familles. La fusion
peut être totale (il peut n’y avoir qu’une seule chambre radiculaire) ou partielle (les dents
peuvent n’être unies que par l’émail et présenter deux racines distinctes).
Une fusion des dents temporaires est fréquemment suivie d’une hypodontie des dents
définitives.
La gémination résulte d’une division souvent incomplète d’un germe dentaire. Elle
affecte le plus souvent la denture temporaire en région incisivo-canine.
Les anomalies de structure des tissus durs de la dent sont des défauts qui surviennent
pendant le développement et la minéralisation des dents. Elles ont une étiologie
génétique et héréditaire, ou une étiologie acquise ou secondaire, d’origine locale ou
générale.
Les amélogenèses imparfaites sont dans l’immense majorité des cas acquises.
Les atteintes acquises de l’émail dépendent du moment où l’affection est présentée par
rapport au développement du germe dentaire. Si l’atteinte est précoce, pendant la
synthèse de la matrice de l’émail, il en résulte une hypoplasie. Si l’atteinte est précoce,
pendant la synthèse de la matrice de l’émail, il en résulte une hypoplasie. Si elle
survient tardivement, quand la trame organique est construite, seule la minéralisation
sera affectée.
Les atteintes acquises affectent une ligne de maturation isochrone sur les couronnes
dentaires ; elles sont symétriques et atteignent toutes les dents qui se développent
pendant la période de l’atteinte.
Page 50
Revue de la littérature
Les causes des amélogénèse imparfaites acquises sont nombreuses, et peuvent être
prénatales (virus de la rubéole, avitaminose A,C,diabète gestationnel, tétracyclines) et
atteindre les dents de lait, ou survenir dans l’enfance (maladies éruptives, carence en
vitamines A ,C,D maladies d’organes et de systèmes, excès de fluor, tétracycline ) et
atteindre les dents définitives .
La fluorose résulte d’une intoxication par le fluor, ce qui entraine une hypoplasie, une
hypominéralisation et des colorations de l’émail. Les dents peuvent prendre un aspect
« mité » ou « moucheté ».
Les étiologies acquises des anomalies d’éruption sont du même ordre que pour les
anomalies de développement. Les gènes impliqués sont différents mais l’éventail des
maladies rencontrées recoupe largement celui des anomalies de développement. Les
signes d’appels pour le pédiatre seront principalement de trois ordres :
✓ Une perte prématurée des dents permanentes (hors maladie parodontale avérée)[107].
Page 51
PROBLEMATIQUE
Problématiques
Problématique
La santé bucco-dentaire d’un enfant a non seulement une implication fondamentale dans
sa santé générale mais elle détermine aussi celle de l’adulte qu’il deviendra.
Dans la wilaya de Tlemcen comme dans le reste de l’Algérie, peu d’études ont été
réalisées sur les motifs de consultations chez l’enfant, la plupart des études effectuées
ont été abordées l’état de santé bucco-dentaire en général et la carie dentaire en
particulier ainsi que les traumatismes alvéolo-dentaires.
C’est pourquoi nous nous sommes proposé d’effectuer cette étude afin de relever les
différents motifs de consultation des enfants qui se sont présentés au niveau du service
d’odontologie conservatrice endodontie du CHU de Tlemcen sur une période de 7 ans.
Page 53
OBJECTIFS DE L’ETUDE
Objectifs de l’étude
Objectifs de l’étude
• Objectif principal
• Objectifs secondaires
Page 55
MATERIEL ET METHODES
Matériel et méthodes
2 MATERIEL ET METHODES
2.1Type de l’étude
Il s’agit une étude descriptive rétrospective sur 07 ans portant sur les motifs de
consultation en odontologie pédiatrique.
2. 2 Population d’étude
Notre étude a concerné les sujets âgés de moins 16 ans qui ont été présenté au service
d’odontologie conservatrice endodontie du CHU DE Tlemcen.
2.2.1-Critères d’inclusion
2.2.3-Critères d’exclusion
Après l’analyse de 1936 des dossiers de consultation tout âge confondue nous avons
sélectionnée les 499 des dossiers des patients âgé de moins de 16 ans.
Un nombre de 450 dossiers a été inclus dans notre étude après traitement des
499 dossiers et élimination des dossiers dans l’information recherché.
2.3 Lieu
Notre étude s’est déroulée sur 07 années allant de janvier 2012 à décembre 2018.
Page 57
Matériel et méthodes
Le recueil des données était rétrospectif, à partir des dossiers des malades faisant l’objet
de l’étude.
Les informations recueillit ont été rapporté sur un questionnaire composé de deux
parties :
- Sexe.
- Age.
- Lieu de résidence
- Antécédents généraux.
- Antécédents stomatologie.
- Motif de consultation.
- Hygiène bucco-dentaire
- Traitement.
- Pronostic.
- Suivie.
La saisie et l’analyses des données ont été réalisées à l’aide du logiciel SPSS 17 et
Excel 2016 après codage des variables pour pouvoir d’exploiter ces outils statistiques
nous on permit d’analyser les données recueillies.
Page 58
Matériel et méthodes
2.7 Paramètres étudiés
Statistique descriptive :
Calcul des pourcentages pour les variables qualitatives et calcul des moyennes pour les
variables quantitatives
✓ Identification :
✓ Données cliniques :
- Douloureux
- Fonctionnel
- Esthétique
- Bonne
- Mauvaise.
Page 59
Matériel et méthodes
• Signe subjective :
- Dentinogène
- Cémentogène
- Ostéocémentogène
Page 60
3. RESULTATS
Résultats
3 RESULTATS
Page 62
Résultats
Au total, 450 patients ont été recrutés pendant 07 ans, avec en moyenne de 65 cas
annuellement consulté.
Le nombre de cas le plus élevés a été enregistré en 2015 avec un pourcentage de 19,1%
et le plus bas en 2012.
19,1
15,6 15,6
14,4
13,6
12,0
9,8
Page 63
Résultats
3.1.3 Sexe
La population est constituée de 450 patients, avec une légère prédominance féminine, le
sexe ratio est de 0,94.
51% 49%
Masculin
Féminin
Page 64
Résultats
2.1.4 Âge
L’âge moyen est de 11,83 ans ± 2,78 avec un minimum d’un 03 an et un maximum de
16 ans. la tranche âge majoritaire était comprise entre 13 et 16 ans.
Page 65
Résultats
60 patients ont été parvenus des autres wilayas hors Tlemcen (13%).
Tlemcen
13%
Hors Wilaya
87%
Page 66
Résultats
Parmi 450 patients, 21 personnes présentent une maladie générale soit d’un taux de 04,7%.
Cardiopathie 09
Hématologique 04
Endocrine 03
Neurologue 02
Pneumologue 01
Handicape 01
Autres 01
Absence d’une
429 (450)
Maladie générale
Page 67
Résultats
62,9
14,0 15,3
6,9
,9
Aucun antécédent Extraction Obturation traitement ODF extraction et
stomatologique obturation
Page 68
Résultats
3.3-Données cliniques
- Esthétique (24,7%)
- Fonctionnel (19,6%)
Douloureux
Fonctionel
Esthetique
9%
25%
47%
19%
Page 69
Résultats
Nous notons que la douleur est la motivation majeure des consultations des enfants
presque à tout âge : 22,88% chez les 13-16 ans, 20,22% pour les 9-12ans, 03,55% chez
les 5-8 ans et 04,44% chez les 0-4 ans.
Nous constatons que les enfants de 13ans-16ans ont le taux le plus élevé de consultation
d’urgence par rapport aux autres tranches d’âge.
Tranche d’âge
Motif de consultation
0-4 ans 5-8 ans 9-12 ans 13-16ans
Douloureux 2 16 91 103
Fonctionnel 2 19 31 36
Esthétique 0 5 54 52
Remise d'état de la cavité
1 9 17 12
buccale
Page 70
Résultats
Nous constatons que durant toutes les années ; la douleur reste le motif de consultation
le plus rencontré.
Douloureux 33 39 20 47 31 29 23
Fonctionnel 04 08 18 16 17 16 09
Esthétique 10 22 23 14 06 16 20
Remise d’état de 07 01 04 09 07 09 02
la cavité buccale
Page 71
Résultats
Dans l’ensemble l’hygiène bucco-dentaire était mauvaise chez presque 2/3 de la population
(60,4%).
bonne
mauvaise
40%
60%
Page 72
Résultats
Les valeurs de l’indice CAO sont presque proches dans les sept années, une valeur
maximale de 06,9 en 2016.
Indice CAO
5,88 5,55 5,72 5,4 6,9 4,48 5,25
moyen
1,6
1,3
1,3
1,1
85
84
75
74
65
64
55
54
52
51
Page 73
Résultats
14,2
14,0
13,8
13,3
6,9
6,7
5,3
5,1
2,2 2,2
1,3
11 12 13 14 15 16 17 21 22 23 24 25
26 32 33 35 36 37 41 42 44 45 46 47
Page 74
Résultats
3.8 Diagnostic
27%
18%
24%
23%
5%
1% 2%
Page 75
Résultats
Dans notre étude un taux remarquable de 55,1% est représenté par la thérapeutique
dénitrogène.
26%
55%
19%
Page 76
Résultats
3.10 Traitement
La totalité de nos patients en eu une prise en charge complète dont l’exception de 7%.
7%
93%
complet incomplet
Page 77
Résultats
Nous notons que 64 % de nos patients ne reviens pas pour les séances de contrôle.
13%
23%
64%
Page 78
3. DISCUSSION
Discussion
4 DISCUSSION
Notre étude a été menée auprès de 450 patients âgés de moins 16 ans qui se sont présentés
au service d’odontologie conservatrice endodontie du Centre Hospitalo-Universitaire de
Tlemcen.
Notre étude a démontré une prédominance féminine avec un sexe ratio de 0,94. La tranche
d’âge la plus consultée est entre 13ans et 16ans.
Dans notre étude après la sélection de 450 dossiers des enfants consultés pendant la
période couverte par l’étude (2012-2018) nous avons remarqué un taux maximal de
consultation durant l’année 2015 soit (86) 19,1% et un taux minimal en 2012 (44) 9,8%.
2.Sexe
Les résultats de notre étude montrent une prédominance du sexe féminin 51,3% sur le
sexe masculin 48,7% avec un sexe ratio de 0,94. Ces résultats peuvent être expliqués
par le fait que les filles sont plus consciencieuses dans le suivi de leurs soins bucco-
dentaires moins par rapport aux garçons.
Page 80
Discussion
3.Age
La pathologie bucco-dentaire chez l’enfant peut survenir à n’importe quel âge. Dans
notre étude la tranche d’âge majoritaire était entre 13 ans et 16 ans.
Nos résultats diffèrent avec l’étude réalisée au Université Cheikh Anta Diop de
Dakar[109] en Sénégal aussi la département d’odonto-stomatologie/ Cliniques
Universitaires de Kinshasa en république démocratique de Congo[108] et celle réalisée au
service de médecine Chirurgie buccale, Maxillo-faciale et Parodontologie, Université
de Yaoundé I en Cameroun[110] qui on démontre que la tranche âge la plus concernée
était entre 07 ans et 09ans.
Année
Lieu Effectif Sexe Tranche d’âge la
de
d’étude (N) ratio plus touchée
l’étude
CHU Tlemcen
2019 450 0,94 13-16 ans
Notre étude Algérie
Université
Cheikh Anta
Marguerite 2008 863 1,14 7-9 ans
Diop
SERGIE
DAKAR
Lucie Noelle Université de
DJEUPKEU Yaoundé I 2016 332 0,97 7-9 ans
NANKAM Cameroun
Les services
Songo BF Vinckier
dentaires
F Pilipili CM
de Kinshasa 2010 710 1,1 7-9 ans
Kayembe KP
Congo
Declerck D
4.Lieu de résidence
Page 81
Discussion
Les résultats sont concordants avec une autre étude faite au niveau du service
d’odontologie conservatrice endodontique CHU Tlemcen [111] qui a constaté que la
majorité des patients viennent là où se localise le CHU ou de son agglomération.
Parmi 450 patients, 21 personnes présentent une maladie générale avec un taux de 04,7%
représentée essentiellement par la maladie cardiovasculaire. Ceci peut être expliqué par
le fait du non suspect des maladies chroniques à cet âge.
Ces résultats pourraient s’expliquer par l’hypersensibilité à la douleur chez les enfants à
cause de la particularité morphologique des dents temporaires et les dents permanentes
immatures, ces dents sont particulièrement vulnérables face aux caries.
Ce qui corrobore avec les résultats obtenus à l’Université de Yaoundé[110] et ceux réalisé
à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en Sénégal[109], tout comme ceux effectués
au département d’odonto-stomatologie/ Cliniques Universitaires de Kinshasa en
république démocratique de Congo[108].
Université Cheikh
Anta Diop
58,6 05,9 07,6 27,9
DAKAR
Université de
Yaoundé I
78,6 32,5 09,3 07,5
Cameroun
les services
dentaires
de Kinshasa
Congo 79 09,8 04,8 06,3
Page 82
Discussion
Notre étude a montré que les molaires temporaires inferieures sont les dents les plus
susceptibles d’être cariées.
Ses résultats pourraient s’expliquer par la longue durée de la mise en occlusion de ses
dents qui durent presque 08 ans (éruption à 12 mois- chute à 10 ans) et qui assurent
totalement la fonction masticatoire.
Notre étude a montré que la 1ère molaire inferieur gauche (36) est la dent la plus touchée
par la pathologie carieuse suivie par la 1ére molaire inférieur droite (46).
Ces résultats pourraient s’expliquer par l’éruption de la dent de six ans qui se fait
généralement sans signes cliniques, c’est ainsi qu’elle passe inaperçue aux yeux des
parents qui la considèrent très souvent à tord comme une dent temporaire. Son éruption
se fait avant la dent de six ans supérieure (de quelques semaines à quelques mois), elle
est en contact rapide après son éruption à 7 ans. Les molaires inférieures sont déjà
fonctionnelles et présentent la plus grande surface masticatoire. Entre 7 et 13 ans, elles
assurent presque toutes seules l’essentiel des effets du broyage, car durant cette période,
les molaires de lait son affaiblies par les phénomènes de rhizalyse.
8.Traitement
Notre étude montre que presque la totalité des patients ont eu une prise en charge
complète a l’exception de quelque cas.
Le traitement n’est parfois pas terminés et cela s’explique par le fait que les patients
ratentleurs rendez-vous et s’absentent, même des fois à cause de la non coopération des
enfants, et rarement l’extraction de la dent a cause des douleurs qui suit le traitement
endodontique.
9 Contraintes de l’étude
Page 83
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Elle nous a permis de déterminer les principaux motifs de ces consultations afin de
mieux cerner les préoccupations des patients âgés de moins 16 ans accueillis au
service d’odontologie conservatrice endodontique.
Cependant, son action ne pourra porter ses fruits que si des actions sont menées en
amont. Ainsi nous recommandons d’informatiser les données relatives aux patients de
manière détaillée afin de faciliter les études épidémiologiques ultérieures.
Page 85
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Page 92
Annexes
Annexes
Annexes
FICHE D’ENQUETE
Identification du malade.
Sexe :
M F
Age :
………………………………………………………………………………….
Niveau Scolaire :
…………………………………………………………………………………...
Lieu de résidence :
………………………………………………………………………………….
Date de la première consultation
…………………………………………………………………………………...
Motif de consultation :
Douloureux Fonctionnel Esthétique
Antécédents généraux :
Risque :
Diminuer Modéré Elevé
Diagnostic de la pathologie :
…………………………………………………………………………………..
Traitement suivi :
…………………………………………………………………………………..
Antécédents stomatologiques :
…………………………………………………………………………………..
Hygiène buccale :
Bonne Mauvaise
Page 94
Annexes
Indice CAO :
Indice cao :
Dents causales :
…………………………………………………………………………………
Signes subjectifs :
…………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………
Décision thérapeutique :
………………………………………………………………………………….
Plan traitement :
………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….
……………….....................................................................................................
………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….
Pronostic :
………………………………………………………………………………….
Suivie et control :
………………………………………………………………………………….
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Annexes
Page 96
Annexes
Page 97
Annexes
Page 98
Annexes
Page 99
Résumé
Introduction :
Le motif de consultation en odontologie pédiatrique est la base de raisonnement médical et sa
compréhension est fondamentale pour éviter les erreurs diagnostiques ainsi que pour orienter la
décision thérapeutique.
Objectif :
L’objectif de l’objectif de cette étude était de révéler les différents motifs de consultation en
odontologie pédiatrique cliniquement vérifiés pour lesquels les enfants sollicitent le service
d’odontologie conservatrice en odontologie de CHU Tlemcen.
Matériel et méthode :
Etude descriptive rétrospective a été mené auprès des enfants âgés de moins de 16ans qui ont
été présenté au service d’OCE durant une période de 07 ans allant de janvier 2012 à décembre
2019.
Un questionnaire à été remplie la saisie et l’analyse des données ont été effectués à l’aide du
logiciel SPSS version 21 et L’Excel 2016.
Résultat :
Des 499 enfants sollicités,450(90,10%) ont été inclus dans l’étude. Nous avons noté une
prédominance féminine un effective 231(51,3%). Les patients étaient âgés de monde 16 ans
avec un sexe ration de 0 ,94. La tranche d’âge de 13 à 16 ans était la plus représentée soit
45 ,1%.
Les principaux motifs de consultation relevé ont été la douleur (47 ,1%) suivie d’esthétique
(24,7%), fonctionnel (19,6%) très peu d’enfants sont venus pour la remise d’état de la cavité
buccale (08,7%). Ce qui concerne le traitement 93, 3%ont complété le traitement.
Conclusion :
Au terme de cette étude, nous avons jugé nécessaire de créer une unité d’odontologie
pédiatrique afin d’assurer une meilleure prise en charge des enfants.
Mots clés : motif de consultation, odontologie pédiatrique, enfant.
Abstract :
Introduction :
The reason for consultation in pediatric dentistry is the foundation of medical reasoning and its
understanding is fundamental to avoid diagnostic errors as well as to guide the therapeutic
decision.
Objective :
The aim of this study was to reveal different reasons for consultation in pediatric dentistry
clinically verified for which young patients seek the conservative dentistry and endodontics
service in Tlemcen Hospital University.
Materials and methods :
A descriptive retrospective study was conducted among children under the age of 16 years who
were presented to CD/E during a period of 07 years from January 2012 to December 2019. A
questionnaire has been done and data entry and analysis was performed using SPSS V.21 and
EXCEL 2016.
Results:
From the 499 children’s files consulted, 450 (90.10%) were included in the study. female
predominance was noted with 231 children (51.3%). The patients were aged less than 16 years
old with a sex ratio of 0,94. The age group from 13 to 16 was the most represented with 45, 1%.
The main reasons for consultation were pain (47, 1%) followed by aesthetics (24.7%), and
function (19.6%), very few children came for the oral cavity (08.7%). Regarding treatment 93,
3% had completed the treatment.
Conclusion:
At the end of this study, we considered necessary to create a pediatric dentistry unit to ensure a
better care for children.