Introduction

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Introduction 

- L’exploitation des ressources pétrolières


- les industries pétrochimiques destinées à la transformation
des hydrocarbures présentent un risque majeur pour les
écosystèmes et pour la santé humaine, en raison des
substances toxiques qui en découlent et qui peuvent être
rejetées dans l’environnement de façon volontaire ou
accidentelle.
- De nombreux micropolluants organiques présents dans les
eaux usées sont mal éliminés dans les stations d’épuration
(STEP) conventionnelle
- Pour réduire l’apport de ces substances dans les eaux de
surface, des traitements avancés sont nécessaire
- Les eaux usées dans les milieux aquatiques contiennent divers
types de polluants (Tableau 1), dont un premier groupe est
constitué des
- macropolluants. Il peut s’agir de matières en suspension, de
matière organique ou des nutriments tels que les nitrates, qui
vont être présents dans les eaux à des concentrations de
l’ordre du milligramme par litre. On trouve d’autre part des
micropolluants, qui sont problématiques car ils sont encore
présents dans les eaux traitées, et se retrouvent ensuite dans
les milieux naturels où elles sont déversées. Produits
industriels, plastifi ants,
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- La chimie et la nature
- détergents, hydrocarbures, pesticides, cosmétiques,
médicaments, de nombreux polluants issus des activités
humaines sont ainsi présents à l’état de trace dans les milieux
naturels (eaux de surface, eaux souterraines ou eaux dédiées à
la consommation). Pour ces micropolluants, on descend à des
échelles de concentration de l’ordre du microgramme voire du
nanogramme par litre. Ils peuvent être de nature inorganique
comme les métaux (cadmium, plomb, cuivre, etc.), ou des
métalloïdes tels que l’arsenic ou le mercure. On trouve par
ailleurs des composés organiques tels que des hydrocarbures
aromatiques polycycliques, qui sont produits principalement
par les procédés de combustion au cours d’activités humaines.
Ils sont envoyés dans l’atmosphère, avant de se redéposer sur
les sols, puis se retrouvent dans les systèmes d’épuration.
Parmi les composés organiques, on trouve également des com
- posés d’usages très courants comme les détergents (usage
domestique ou industriel) ou les pesticides (utilisés en
traitement des voiries ou des jardins notamment). Tous ces
micropolluants vont se retrouver dans les eaux naturelles, soit
sous forme dissoute, soit associés aux particules en
suspension. Comme nous allons le voir, la séparation entre ces
deux phases est importante à considérer, car elle impactera la
façon dont on va mesurer et analyser ces micropolluants afi n
d’obtenir des mesures de concentration dans les eaux qui
soient fi ables, répondant aux questions que l’on se pose : les
niveaux de concentrations dans chacune des phases vont en
effet dépendre de la nature du micropolluant considéré
- Les colorants sont utilises dans de nombreux secteurs
industriels tels que les teintures du textile, du papier, du cuir et
dans les industries alimentaires et cosmétiques [1]. Les
colorants ont la réputation d’être des substances toxiques et
persistantes dans l’environnement [2]; ils nécessitent d es
techniques physico-chimiques pour les dégrader.
- Le bleu de méthylène est le colorant le plus couramment utilise
dans la teinture du coton, du bois et de la soie. Il peut
provoquer des brulures oculaires responsables de blessures
permanentes aux yeux de l’homme et des animaux. Son
inhalation peut donner lieu a des difficultés respiratoires et son
ingestion par la bouche produit une sensation de brulure,
provoque des nausées, des vomissements, transpiration et
sueurs froides abondantes [3]. Le traitement des rejets
industriels contenant ce type de colorant s’avère d’un grand
intérêt. Une large variété de techniques physiques, chimiques
et biologiques a été développée et testée dans le traitement
des effluents charges en colorants. Ces procèdes incluent la
floculation, la précipitation, l’échange d’ions, la filtration sur
membrane, l’irradiation et l’ozonation. Cependant, ces
procèdes sont couteux et conduisent a la génération de grandes
quantités de boues ou a la formation de dérives [4]. Parmi les
procèdes de traitement des rejets liquides, l’adsorption reste
une technique relativement utilisée et facile a mettre en œuvre.
Le charbon actif est l’adsorbant le plus largement utilise en
raison de sa grande capacité d’adsorption des matériaux
organiques [5]. Toutefois, cet adsorbant a un cout élève et reste
difficile a régénérer. La recherche d’un autre adsorbant efficace
et moins couteux s’avère donc intéressante.

- L’eau est un élément vital dont l’importance au niveau


planétaire est sans cesse rappelée. Si la molécule est assurée de
subsister à profusion sauf en milieux arides, sa qualité,
nécessaire à une utilisation saine par la nature et l’humanité,
est en grand péril. Parmi les nombreux dangers qui concernent
l’eau, la pollution par les activités industrielles et agricoles
constitue un sujet de préoccupation majeur de nos sociétés
développées et, de ce fait, un vaste sujet d’études pour réduire
cette pollution à la source si possible, dans les effluents si
nécessaire avec des traitements curatifs appropriés. Le génie
des procédés, très concerné par la réduction des effets de
l’industrie sur l’environnement, s’est depuis longtemps saisi de
cette problématique, à la fois au niveau amont en concevant
des procédés intrinsèquement propres, et en aval, en mettant
en œuvre des procédés de traitement d’effluents adaptés aux
divers effluents industriels .
- Si l’eau pure est rare et la demande énorme, le traitement de sa
pollution et la production d’eau potable à partir d’eaux
naturelles
- Ce procédé utilisant l’adsorption comme technique de
production de l’eau « propre » et l’oxydation à l’air sur le
charbon actif, qui sert donc de catalyseur à sa propre
régénération « in situ » comme adsorbant, permet de ne
chauffer qu’une faible partie de l’eau polluée lors de l’étape
batch d’oxydation. Il pourrait donc s’appliquer au mieux dans le
large domaine de concentration en polluants compris entre
ceux de l’adsorption seule et de l’oxydation en continu.
- L’intérêt potentiel de ce procédé a conduit à la participation du
laboratoire à deux contrats : un contrat ANR ADEME-Precodd
(PHARE : procédés hybrides adsorption-réaction) en partenariat
avec le LISBP – INSA et SARP INDUSTRIES (Veolia) pour tester
l’efficacité du procédé sur des eaux industrielles, et un contrat
européen FP6 –STREP (Removals) pour tester sa faisabilité avec
des charbons actifs issus de boues de station d’épuration.
- Une part significative de ce travail sera donc liée aux besoins
spécifiques de ces contrats : étude de divers charbons
commerciaux et issus de boues, comme catalyseurs d’oxydation
de solutions de polluants modèles et d’effluents industriels
réels.
- Par ailleurs ce travail fait suite à une première étude surtout
centrée sur l’oxydation continue en lit fixe triphasique. Nous
avons souhaité approfondir les aspects d’interactions matériau
catalytiqueréaction d’oxydation sachant que le charbon actif
évolue
- beaucoup en tant qu’adsorbant mais aussi catalyseur.
- Enfin après avoir accumulé des informations sur le traitement
du phénol comme polluant modèle unique il a paru intéressant
d’évaluer l’incidence de la nature chimique des polluants
(dérivés du phénol) et surtout le comportement en mélange
d’espèces étudiées isolément. Cet aspect particulier est
certainement une étape importante vers une approche
rationnelle des milieux complexes constituant les effluents
industriels réels. C’est autour de cet ensemble de
problématiques que s’est organisé ce travail de thèse.
- La pollution de l’eau connaît différentes origines : naturelle,
domestique, industrielle et agricole.
- La pollution de l’eau est devenue une préoccupation
importante
-

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