Examen 2agc 2017 18 MK Ag MB Final

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 7

DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

LABORATOIRE LMHE

EXAMEN
Date: Jeudi 11/01/2018 ! Heure: 11h00 ! Durée: 2h00
MATIERE:HYDRAULIQUE GENERALE
ENSEIGNANTS: K. MAALEL, E. GARGOURI et M. BOUTEFFEHA
CLASSE: 2ème GC-1, 2 et 3
BAREME: 8/8/4
Documents: NON AUTORISES Nombre de Pages = 4

(Tous les résultats sont à présenter à 3 chiffres significatifs et à la 3 ème décimale prés)
(On supposera g = 9,807 m/s² pour les trois exercices de cet examen)
Exercices I (8 points) : Equilibre statique d’un barrage voûte
Données: ρbéton = 2500 kg/m3
Z
C D

A B

15 m

FIGURE I : Coupe transversale du barrage voûte (A-B-C-D)


Tous les calculs sont faits par mètre linéaire de largeur du barrage.
On veut déterminer les efforts sur un barrage voûte. L’équation de la voûte est :
2
 X 
Z = −30  
 15 
I-1) Tracer le diagramme de pression sur la face amont de ce barrage, (sur la feuille ci-jointe, Figure I)
I-2) Calculer la composante horizontale de la force de pression FH et sa position ZH et son Moment
MH /A. Cette composante correspond à la force de poussée sur la projection verticale de la surface
(poussée hydrostatique).
I-3) Calculer la composante verticale FV, sa position ZV et son Moment MV /A. Cette composante
correspond au poids de l’eau au-dessus de la surface.
I-4) Calculer la résultante de la force de pression FT sur cette voûte ainsi que son MT/A
I-5) Approcher la position du point d’application C de FT, la résultante de la force de pression et le
dessiner sur la Figure I, de la feuille de réponses de cet examen.
I-6) En assimilant la voûte à un trapèze, estimer l’ordre de grandeur du poids de cette voûte et vérifier
si le moment de ce poids peut équilibrer MT/A. Que faudrait-il faire structurellement parlant ?

Exercice II (8 points) : Dimensionnement d’un émissaire en mer


On cherche à dimensionner un émissaire en mer servant à évacuer une cuve d’eaux usées traitées
dont la surface libre est située à la cote Zcuve = 20 m, la surface libre de la mer étant située à la cote
Zmer = 0 m. On note D le diamètre de l’émissaire et d la distance de son exutoire à la côte. On suppose
que l’émissaire est posé sur une bathymétrie en pente douce (FIGURE II).

FIGURE II: Emissaire reliant une cuve à la mer


II-1) En supposant que la pression atmosphérique Patm est constante aux niveaux des surfaces libres de
la mer et de la cuve, et que loin des extrémités du tuyau, la cuve et la mer sont au repos (U=0).
II-1-1) Tracez, sur la feuille d’examen ci-jointe (Figure II), la ligne de charge totale (lct), et de la
ligne piézométrique (lp) en supposant que les pertes de charges singulières sont négligeables.
II-1-2) Exprimer les charges Hcuve et Hmer aux cotes respectives Zcuve et Zmer.
II-1-3) En déduire que la perte de charge ΔH dans l’émissaire est indépendante de son débit Q.
II-1-4) Préciser la valeur de ΔH ainsi que celle des pentes des lignes lct et lp, J= ΔH/d.

II-2) En supposant que D= 200 mm, d= 1 km , que la taille moyenne des rugosités de la canalisation,
en fer galvanisé, est ks= 0,2 mm et que la viscosité cinématique de l’eau usée est
ν = 10-6 m²/s.
II-2-1) Calculer la rugosité relative r = e = ks/D. Et en déduire le coefficient de perte de charge
linéaire λ=f , en supposant que l’ écoulement est complètement rugueux, en utilisant:
a) le Diagramme de Moody ci-joint,
b) la limite rugueuse de la formule de Colebrook de l’hydraulique en charge
1  2.51 r 
= −2.0 log10  + 
  Re  3.7 
II-2-2) Calculer : a) le débit Q (m3/s) de l’émissaire, en utilisant la valeur la plus précise de λ=f ;
b) le Nombre de Reynolds Re et vérifier si l’hypothèse d’un écoulement
complètement rugueux est bien vérifiée.
c) en utilisant la formule explicite de Haaland suivante:
1  6.9  r 1.11 
= −1.8 log10  +  
  Re  3.7  
Calculer la valeur de λ=f tout en précisant si elle est plus fiable que les valeurs précédentes (de la
question II-2-1) et pourquoi ?
Page 2/4
II-3) Calculer le diamètre D (mm) de cet émissaire pour un débit de conception Q= 5 m3/s et une
canalisation en béton grossier de rugosité absolue ks = 1 cm, en utilisant la méthode la plus appropriée
pour l’estimation de λ = f. Et vérifier si ce choix est acceptable.

DIAGRAMME DE MOODY

Exercice III (4 points) : Conduites d’une centrale hydroélectrique


Une conduite en charge de longueur L=d = 6 km relie un lac situé à une cote z= Zl au-dessus
d’une usine hydroélectrique située à une cote z = Zu (FIGURE III, suivante).
On suppose que la dénivelée est h= Zl - Zu = 300 m. Le tuyau est en acier galvanisé avec
e = ks = 1 mm. Son diamètre est D= 2 m. La viscosité cinématique de l’eau est ν = 10-6 m²/s.

FIGURE III- Lac, conduite forcée et usine hydroélectrique.


Charges hydrauliques Hl, Hb et Ha en trois points

III-1) Etude des fluctuations de Hb , la charge au bas de la conduite, juste avant l’usine
hydroélectrique et de la vitesse U.
III-1-1) Exprimer la charge absolue Hl du lac en notant Patm la pression atmosphérique.

Page 3/4
III-1-2) Exprimer Hb en fonction de Hl, de la vitesse U dans la conduite et de ses caractéristiques;
tout en précisant que vaut Hb si U = 0 (usine à l’arrêt) ?
III-1-3) Calculer la vitesse maximale Um, lorsqu’on suppose Hb = Ha où Ha = Zu + Patm/ρg
est la charge du lac artificiel situé en aval de l’usine, lui aussi soumis à la même Patm que le lac amont
(usine by-passée).
III-1-4) Vérifier que le régime est rugueux ; et comparer l’ordre de grandeur du terme Um²/2g à la
perte de charge totale.

III-2) La puissance récupérable par l’usine est Pu = η ρg (Hb – Ha) Q


où Hb est la charge en bas de la conduite, Ha = Zu + Patm/ρg est la charge du lac artificiel situé
en aval de l’usine, η=0,80 est le rendement des turbines et Q = U A, le débit .

III-2-1) Sachant que la perte de charge dans la conduite est Hl – Hb = Jd . Comme Hl = Ha + h,


on a donc Hb – Ha = h – Jd , avec J = λU²/2gD, démontrer que la puissance récupérable peut
s’écrire comme suite, en terme de la vitesse moyenne U :
 d   D2
Pu =  g  h − U2  U
 2 gD  4

a) Démontrer, en dérivant cette expression par rapport à U, que le maximum de puissance est
atteint pour Jd = h/3, soit pour une perte de charge égale au tiers de la charge disponible
d h
U2 = .
2 gD 3
b) Estimer la valeur de λ, en supposant un écoulement complètement rugueux, et calculer la
vitesse optimale et le débit Qopt, correspondant qui optimise la puissance produite par la
centrale.
III-2-2) Que vaut cette puissance (en en watts et en kW et MW) ?
III-2-3) Vérifier si ce débit correspond bien à un régime complètement rugueux.
III-2-4) Calculer l’énergie électrique totale (en kwh), produite par cette usine, en supposant un
fonctionnement journalier moyen de 5 heures/jour ; ainsi que son prix facturé à la STEG, en
supposant un prix de vente unitaire de 100 millimes/kWh.
_______________________________________________________________________________
AUTRES FORMULES UTILES : Formule de Darcy-Weisbach
L U 2
H lin =
D 2g
64
avec,  = , en régime laminaire et
Re
1  2, 51 ks 
= −2 Log10  +  , en régimes turbulents.
  Re  3, 7 D 
2

_______________________________________________________________________________
______________________________________FIN_____________________________________

Page 4/4
C D

A B

15 m

Figure I : Distribution des pressions et résultante correspondante


avec ses composantes FH et FV

Lignes lp et lct (Figure pas à l’échelle) de l’émissaire en mer


( Exercice II)

Page 5/4
Figure III-a) lct et lp avec usine by-passée
Lignes lp et lct (Figure pas à l’échelle)
( Exercice III )

Figure III-b) lct et lp à vitesse U = 0, usine fermée

Figure III-c) Lac, conduite forcée et usine hydroélectrique.


Charges hydrauliques Hl, Hb et Ha en trois points

(à compléter et à remettre avec la copie d’examen)

Page 6/4
DIAGRAMME DE MOODY
( Questions II et III )
Figure III-d) Valeurs pour les différents λ=f

(à compléter et à remettre avec la copie d’examen)

Page 7/4

Vous aimerez peut-être aussi