Méthodologie D'un Mémoire de Recherche
Méthodologie D'un Mémoire de Recherche
Méthodologie D'un Mémoire de Recherche
Thème :
INITIATION À LA
MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
Presenté par:
Anane hadjer
Devant professeur : L. DJEFFAL
2021-2022
Sommaire
1- INTRODUCTION
4- Quelques définitions
INTRODUCTION
Le travail de recherche est la construction d’un «objet scientifique». Il permet à l’auteur de:
- Explorer un phénomène
- Résoudre un problème
- Questionner ou réfuter des résultats fournis dans des travaux entérieurs ou une thèse
- Expérimenter un nouveau procédé, une nouvelle solution, une nouvelle théorie
- Appliquer une pratique à un phénomène
- De décrire un phénomène
- Expliquer un phénomène
-…
ou une synthèse de deux ou plusieurs de ces objectifs.
Ce travail qui est essentiel en raison de ses enjeux scientifiques, sociaux, économiques,
politiques et prospectifs demande que l’on en étudie les fondamentaux et la méthode. En
effet, le travail de recherche est une clef aux mains de l’homme qui non seulement ouvre les
portes du changement, de la prospective et de l’innovation, mais également aide à optimiser
ses outils et technique de production et à améliorer ses conditions de vie.
Cette formation est l’occasion de visiter et étudier la méthode de réflexion et de
présentation D’un travaille de recherche.
Les lectures :
Sélectionner les textes
Lire avec méthode
Résumer
Comparer :
o Les textes entre eux
o Les textes et les entretiens
Les entretiens exploratoires :
Se préparer à l’entretien
Rencontrer les experts, témoins et autres personnes concernées
Adopter une attitude d’écoute et d’ouverture
Décoder les discours
Rappeler la démarche
Présenter les résultats en mettant en évidence :
- Les nouvelles connaissances
- Les conséquences pratiques
Un problème de recherche est l’écart qui existe entre ce que nous savons et ce que nous voudrions
savoir à propos d’un phénomène donné. Tout problème de recherche appartient à une
problématique particulière. Une problématique de recherche est l’exposé de l’ensemble des
concepts, des théories, des questions, des méthodes, des hypothèses et des références qui
contribuent à clarifier et à développer un problème de recherche. On précise l’orientation que l’on
adopte dans l’approche d’un problème de recherche en formulant une question spécifique à laquelle
la recherche tentera de répondre.
Problème
Toute bonne recherche vise à répondre à une question précise. S'il y a besoin de faire une recherche,
c'est qu'il y a un problème dans notre compréhension des choses. Un problème est une difficulté ou
un manque de connaissances qui a trouvé une formulation appropriée à l’intérieur d’un champ de
recherche, à l’aide des concepts, des théories et des méthodes d’investigation qui lui sont propres.
Bref, un problème de recherche est un manque de connaissances prêt à être traité scientifiquement.
Le problème peut être de différentes natures, il peut s'agir :
• Faites une étude minutieuse et approfondie des recherches qui ont porté sur ce type de
problème, avant d’énoncer votre problème de recherche.
• Énoncez le problème de la manière la plus précise possible, en utilisant des termes
susceptibles de délimiter l’objet d’étude: période de temps précise, population bien
délimitée, aspect étudié bien défini.
• Assurez-vous que l’énoncé du problème soit assez clair pour qu’on puisse comprendre ce
dont il est question à la première lecture; faites un test avec vos amis!
• Assurez-vous aussi que l’ampleur du problème auquel vous voulez vous attaquer n’est pas
démesurée. Le projet doit être faisable avec les ressources que vous avez, dans le temps qui
est disponible.
• Choisissez un sujet pertinent, c’est-à-dire qui contribue à l’avancement de vos
connaissances au cours de vos études, et à l’avancement des connaissances en général.
4- Les objectifs d’un mémoire de recherche
Dans le mémoire de recherche, l’étudiant doit donner à voir la mise en œuvre d'un
raisonnement, expliciter et; le cas échéant, critiquer les choix méthodologiques.
La démarche de production d’un mémoire est un véritable travail de recherche, qui
rappelons-le, peut être abordé de deux façons :
Une approche hypothético-déductive, la plus fréquente, qui consiste à valider des
hypothèses par l’observation.
Une approche inductive qui part de l’observation pour émettre ou préciser des
hypothèses (exemples de méthode inductive : les techniques de sondage).
Définir une problématique permet donc d’apporter une réelle valeur ajoutée à une
production écrite.
La réussite du mémoire (et de sa soutenance) implique une méthodologie dont voici les
principaux points.
Organiser le travail
Définir une problématique comme cadre de réflexion et fil conducteur du mémoire
et S’assurer de la cohérence entre titre, problématique et plan. La démarche
problématique: d’un questionnement général à un cas d’espèce.
Formuler une problématique s’inscrit dans une méthode de réflexion et d'argumentation
et permet de relever bien des défis intellectuels. La problématique, c’est le fil conducteur
de l’argumentation qui permet d’induire chez le correcteur (ou l’auditeur), le sentiment
d’une logique argumentative convaincante dans un champ de réflexion déterminé et
clairement délimité.
5- Le choix méthodologique
7- Le plan de travail
8) Une introduction
Dans cette introduction vous devez expliciter le choix du sujet. Vous devez ensuite amener la
problématique et justifier le choix de celle-ci, montrer son intérêt et enfin justifier et
annoncer votre plan.
L’introduction comporte généralement les éléments suivants :
Justification du choix du sujet
L’importance du sujet
L’actualité du sujet
Les différents aspects du sujet
La définition des termes et des concepts (éventuellement)
La problématique
(les objectifs et les hypothèses)
La méthodologie adoptée
Justification et annonce du plan
9) Le corps du mémoire
Vous devez rédiger avec un plan apparent le corps de votre mémoire. Veillez à utiliser des
titres courts et explicites pour vos parties. Soyez rigoureux sur cette rédaction. Nous vous
conseillons de faire relire votre mémoire par une personne extérieure qui souvent relèvera
des points que le rédacteur ne parvient plus à voir.
10) Notes de bas de pages
Toutes les descriptions ou constatations fondées sur des données (statistiques, opinions,
études) doivent être suivies par un appel des notes de bas de pages (et non des notes de
référence mises à la fin d’un chapitre ou du travail) qui mentionnent les sources de ces
données (qui permettent une vérification si nécessaire).
— Forme :Times New Roman 10 en italique et Numérotation : continue dans le document
ou recommencée au n°1 à chaque page)
— Présentation : il y a au moins deux cas de figures
Notes d’explication : ce sont votre explication supplémentaire sur une description ou
une constatation.
Notes de référence bibliographique : vous les présentez selon la même règle de la
Bibliographie décrite plus bas, sauf que vous devez indiquer les numéros de pages de
l’ouvrage d’où vous avez tiré les données (statistiques ou opinions de l’auteur).
11) Une conclusion : savoir conclure
D’une manière générale, une conclusion doit être à la fois une synthèse des idéesforces en
réponse à la problématique proposée, et une ouverture sur d’autres
recherches en perspective.
Selon les cas, la conclusion doit aussi rappeler les objectifs, les résultats opérationnels
obtenus et leurs implications sur l’entreprise ainsi que les prolongements possibles du
travail réalisé.
Une conclusion comporte généralement :
Rappel de la problématique, des objectifs et de la méthodologie de travail
Les principaux résultats
Les implications conceptuelles et managériales
Les limites
Les prolongements possibles du mémoire et les perspectives de recherche
12) Les citations
La citation consiste à mentionner le texte exact avec les termes précis rédigés par l'auteur
cité.
La paraphrase est la reproduction de la pensée d'un auteur, reformulée avec d'autres mots.
Chaque citation ou paraphrase doit impérativement être accompagnée de sa source sous
forme de note de bas de page ou de note dans le texte.
Utilisez les citations avec modération ! - Elles doivent étayer votre propre réflexion.
Pour ne pas vous rendre coupable de plagiat, respectez les règles suivantes :
• Mentionner très précisément la source de la citation ou de la paraphrase.
• Toujours mettre la citation entre guillemets.
• Reproduire le texte exact avec les termes précis rédigés par l'auteur cité.
• Conserver la ponctuation, les majuscules et même les fautes d'orthographe du texte
original (faire suivre de la mention [sic]).
• Toute altération à l'intérieur d'une citation doit être mentionnée clairement, soit en note,
soit après la citation (par exemple : «mots mis en évidence par nous», «traduit par nos
soins», etc.). Pour écourter une citation en sautant des passages, remplacer ceux-ci par
[...] ou (...).
• Pour mettre en valeur des citations étendues, utiliser un style de police différent (italique)
ou une mise en page particulière (retrait).
Après la citation, insérer un numéro de note de bas de page entre [ ] ou en exposant.
Ce numéro est reporté en bas de page où sont mentionnés l'auteur, le titre et la page de
référence de la citation.
La référence complète de la citation est spécifiée dans la bibliographie en fin de travail
regroupant tous les documents.
Exemple :
Séville et plus particulièrement ses bistrots a toujours inspiré les poètes. «Les jambons
pendaient parmi les bouteilles de La Guita, les vieilles affiches de la semaine sainte et de la
Feria d’avril, les photos de toreros minces et graves morts depuis des années, tandis que
l’encre de leurs dédicaces jaunissait sous le verre des petits cadres».
Une part grandissante des références est trouvée sur des sites web. La présentation de ces
sites doit-elle aussi être rigoureuse. Les 2 informations essentielles à propos de sites sont : le
responsable (administrateur) du site, et la date de consultation compte tenu de la rapidité
des changements.
Toute référence à un site ou une page doit être seulement évoquée dans le texte puis
développée dans la bibliographie générale en fin de mémoire. Il vaut mieux présenter la
sitographie dans une section à part, après la bibliographie proprement dite.
Dans le texte on présente ainsi :
s'il s'agit de tout le site : nom du site, date de consultation ;
s'il s'agit d'une page : nom du site, "titre de la page", date de mise en ligne. Cette
dernière information n'est souvent pas disponible, indiquer alors : date, nd (où nd =
no data => pas d'information – en français, on traduit parfois par "non disponible".
Peu importe puisque le sigle est le même).
Exemples : - (Cybergéo, 27/01/2007)
- (Le Monde Diplomatique, "« Choc des civilisations » : compléments documentaires",
sept. 04)
Si la webographie est intégrée dans la bibliographie on peut suivre la présentation suivante:
Ouvrage : Nom prénom de l’auteur ; le titre de l’ouvrage ou de l’article ; la date de mise en
ligne, l’URL ou adresse de location du site et date de consultation.
Rocha Christine, « Impact de l’économie souterraine sur la croissance, le cas de la Tunisie »
in Revue Economie et gestion (en ligne), n°21 /2013, mis en ligne le 26 juin 2013, consulté le
28 septembre 2013, URL : http//revue economiegestion.org/index html
Attention aux fautes d’orthographe et de syntaxe est nécessaire car ils figurent parmi
les critères posés pour la notation du tuteur universitaire. Nous vous conseillons de faire des
phrases courtes, le style sera plus léger, percutant et efficace. Il est conseillé de faire appel
à une tierce personne pour l’orthographe.
Mise en page générale
— Type de papier : A4, 80 grammes, blanc
— Marge en haut : 1,5 cm et Marge en bas : 2 cm
— Marge à gauche età droite 2,5 (+reliure : 1 cm)
— Interligne : 1,5
— Police du texte : Times New Roman 12 pour le corps du sujet
— Police des titres / sous-titres : identique du texte, mais en caractère
gras ou gras souligné, selon la position dans le plan
— Numéro de page : à droite, en haut ou en bas
_ entête et pieds de page : on peut rappeler en tête le nom et le titre
Aérer votre présentation sans toutefois essayer de gagner de la place pour combler un
nombre de pages insuffisant. A l'inverse, un texte trop dense est désagréable à la lecture.
Chaque nouveau chapitre commence sur une nouvelle page.
Vous devez présenter votre texte en mode « justifier » de manière à avoir des marges
uniformes à droite et à gauche (ne pas utiliser aligné à droite ou aligné à gauche).
Numéroter les pages, les graphiques et les tableaux.
Vous pouvez insérer des schémas ou des photographies si cela est utile, notamment en
annexes, mais il ne faut pas en abuser.
3. Dépôt d’un mémoire de recherche
Le mémoire de recherche ne doit pas dépasser les 60 pages (hors les annexes).
Le candidat doit déposer 6 copies avec un CD pour chaque copie
4. La soutenance
La soutenance orale est un exercice en soit et reçoit une note elle aussi. Vous devez donc la
préparer avec le plus grand sérieux. La date de la soutenance commence juste après la
session de contrôle en mois de juin et se termine le 15 juillet.
La soutenance est publique et le jury doit être composé de 3 membres: le Président, un
rapporteur et l’encadreur.
Pour être validé, l’étudiant doit obtenir au moins la mention passable, Autrement il sera
dans l'obligation de redéposer un autre mémoire qui fera l'objet d'une nouvelle soutenance.
Les notes du mémoire de fin d’études donnent lieu aux mentions suivantes:
Passable : entre 10 et 12/20 (non inclut 12/20)
Assez bien : 12/20 ≤ note < 14/20
Bien : 14/20 ≤ note < 16/20
Très Bien : note ≥ 16/20
Les critères d’évaluation
La forme
La problématique
La maîtrise des concepts mobilisés
L’articulation des idées et le plan
La qualité et la citation des sources
La capacité de synthèse (introduction, conclusion) et d’ouverture
La maitrise des techniques de calcul et d’analyse
La soutenance n’est pas une reprise du document. Il faut un esprit de synthèse de la
problématique, de la revue de littérature, de la méthodologie et des résultats. Ne cherchez
pas à tout dire et à faire entrer au forceps dans votre oral tout ce que vous avez fait. Un
exercice universitaire est par essence frustrant car vous devez sélectionner les informations
en ne conservant que les plus importantes. Il est inutile de répéter ce qui est déjà dans le
mémoire, qui a été lu par les membres du jury.
Votre présentation orale doit durer entre 10' et 15' (à déterminer avec le directeur au
préalable). Elle est suivie d'une discussion avec les membres du jury.
Les conseils à propos de la soutenance
• Respecter le temps imparti, donc:
– Privilégier la qualité à la quantité!
– Savoir exactement ce qu’on va dire
– S’entraîner et minuter la présentation.
• Présenter l’essentiel, en montrant que le travail répond aux attentes, donc:
– la présentation n’est pas une redite du rapport
– C’est une sélection organisée pour souligner la démarche
• Soigner la forme pour faire passer le message de façon agréable et claire: (Texte,
Transitions)
• La tenue vestimentaire (apporter un soin particulier à votre tenue)
• Comportement pendant la soutenance (ton sérieux, écouter avec attention les
remarques des membres du jury et prendre notes, éviter de pleurnicher, d’être agressif,
Support visuel. : Le diaporama (ou autre support) aide l’auditeur à suivre et comprendre
votre
discours.
• Lisible et sobre:
– Choix des couleurs: vérifier que c’est lisible une fois projeté!
– Police de caractère
• Concis et non-redondant avec votre discours:
– inutile de dire exactement ce que l’auditeur peut lire!
– 15 minutes: max 20 diapos!
Quelques définitions…
Champ de recherche : cadre général de la recherche ; ex : une entreprise, une organisation,
unsecteur…ou, plus précisément, l’industrie automobile, un marché, un réseau. Toutes les
disciplines ou presque peuvent s’intéresser à un champ de recherche.
Objet de recherche : définit ce qui est étudié à l’intérieur du champ de recherche. Ex :
champ de recherche : les véhicules industriels objet de recherche : la politique de fixation
des prix des véhicules industriels
Sujet de recherche : les acteurs qui interviennent dans le champ et l’objet de la recherche
(dans l’exemple précédent, le management, les clients, la concurrence, les fournisseurs…)
Epistémiologie : caractéristiques d’un processus de recherche ; étude critique de la
production de connaissances
Paradigme : théorie, modèle, ensemble de convictions, repères, qui ne sauraient être
séparés des exemples ou applications qu’il suggère
Positivisme/Constructivisme : les deux grandes approches possibles caractérisant une
démarche épistémiologique
Positivisme : théorie suivant laquelle il existe une réalité objective du monde observé ( toute
doctrine qui se réclame de la seule connaissance des faits). La validation des hypothèses
utilise souvent des méthodes quantitatives (A.Comte)
Constructivisme : théorie suivant laquelle la réalité est pour une part construite ; il y a
interaction entre l’observateur et l’observé (la neutralité du chercheur est un mythe) ; utilise
souvent des méthodes qualitatives ( Piaget )
L’épistémiologie d’une recherche mobilise différents modes de renseignements : les
principaux sont le raisonnement déductif et inductif
Raisonnement inductif : observations de l’objet, puis formulation d’hypothèses servant à
prédire de nouvelles situations. Opération qui consiste à remonter par raisonnement ou
intuition des faits à la loi
Raisonnement déductif ( ou hypothético-déductif): énonciation formalisée d’un certains
nombre de postulats qui sont expérimentalement mises à l’épreuve. Affirmation d’une
hypothèse puis collecte de données destinées à valider peu ou prou l’hypothèse. (On peut
utiliser également un raisonnement abductif qui consiste à formuler des conjectures à partir
d’observations, puis à les tester et les discuter)
Ontologie : doctrine ou théorie de l’Etre. Peut être considéré comme partie de la
métaphysique (Descartes, Sartre : l’Etre et le néant)