Méthodologie D'un Mémoire de Recherche

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Université Batna2

Faculté des Sciences et de la technologie


Département de mathématiques

Projet présenté pour module : méthodologie

Thème :
INITIATION À LA
MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE

Presenté par:
Anane hadjer
Devant professeur : L. DJEFFAL

2021-2022
Sommaire
1- INTRODUCTION

2- LES CONDITIONS DE FONDS D’UN MEMOIRE DE RECHERCHE


1. Les étapes de la recherche
2. Le sujet de recherche
3. La problématique
4. Les objectifs d’un mémoire de recherche
5. Le choix méthodologique
6. Choix d’un plan
7. Le plan de travail
8. La revue de la littérature
9. La vérification empirique

3- LES CONDITIONS DE FORME D’UN MEMOIRE DE RECHERCHE


1- La présentation du mémoire de recherche (voir modèle standard)
2- Autres Indications de forme
3- Dépôt d’un mémoire de recherche
4- La soutenance

4- Quelques définitions

INTRODUCTION
Le travail de recherche est la construction d’un «objet scientifique». Il permet à l’auteur de:
- Explorer un phénomène
- Résoudre un problème
- Questionner ou réfuter des résultats fournis dans des travaux entérieurs ou une thèse
- Expérimenter un nouveau procédé, une nouvelle solution, une nouvelle théorie
- Appliquer une pratique à un phénomène
- De décrire un phénomène
- Expliquer un phénomène
-…
ou une synthèse de deux ou plusieurs de ces objectifs.
Ce travail qui est essentiel en raison de ses enjeux scientifiques, sociaux, économiques,
politiques et prospectifs demande que l’on en étudie les fondamentaux et la méthode. En
effet, le travail de recherche est une clef aux mains de l’homme qui non seulement ouvre les
portes du changement, de la prospective et de l’innovation, mais également aide à optimiser
ses outils et technique de production et à améliorer ses conditions de vie.
Cette formation est l’occasion de visiter et étudier la méthode de réflexion et de
présentation D’un travaille de recherche.

Qu’est-ce que la recherche?

La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui


permet d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses
précises à partir d’investigations. Ce processus se caractérise par le fait qu’il est
systématique et rigoureux et conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances. Les
fonctions de la recherche sont de décrire, d’expliquer, de comprendre, de contrôler, de
prédire des faits, des phénomènes et des conduites.
La rigueur scientifique est guidée par la notion d’objectivité, c’est-à-dire que le chercheur ne
traite que des faits, à l’intérieur d’un canevas défini par la communauté scientifique.
Le mémoire de recherche permet à l'étudiant de démontrer qu'il a acquis les capacités
techniques, intellectuelles et théoriques enseignées au cours de sa formation. Un mémoire
est un travail combinant les apports des différentes disciplines de la formation suivie et les
références théoriques pertinentes. Il doit aboutir à des analyses, et des conclusions
théoriques qui permettront au jury d'apprécier l'aptitude d’analyse de l'étudiant sur un sujet
précis.

LES CONDITIONS DE FONDS D’UN MEMOIRE DE RECHERCHE


1- Les étapes de la recherche

1ère étape : LA QUESTION DE DEPART

Formuler la question de départ en veillant à respecter :


o Les qualités de clarté
o Les qualités de faisabilité
o Les qualités de pertinence

2ème étape : L’EXPLORATION

Les lectures :
 Sélectionner les textes
 Lire avec méthode
 Résumer
 Comparer :
o Les textes entre eux
o Les textes et les entretiens
Les entretiens exploratoires :
 Se préparer à l’entretien
 Rencontrer les experts, témoins et autres personnes concernées
 Adopter une attitude d’écoute et d’ouverture
 Décoder les discours

3ème étape : LA PROBLEMATIQUE

 Faire le point des lectures et des entretiens


 Se donner un cadre théorique
 Expliciter la problématique retenue

4ème étape : LA CONSTRUCTION

 Construire les hypothèses et le modèle en précisant :


- Les relations entre les concepts
- Les relations entre les hypothèses

 Construire les concepts en précisant :


- Les dimensions
- Les indicateurs

5ème étape : L’OBSERVATION

 Délimiter les champs d’observation


 Concevoir l’instrument d’observation
 Tester l’instrument d’observation
 Procéder à la collecte des informations

6ème étape : L’ANALYSE DES INFORMATIONS

 Décrire et préparer les données pour l’analyse


 Mesurer les relations entre les variables
 Comparer les résultats attendus et les résultats observés
 Rechercher la signification des écarts

7ème étape : LA CONCLUSION

 Rappeler la démarche
 Présenter les résultats en mettant en évidence :
- Les nouvelles connaissances
- Les conséquences pratiques

2- Le sujet de recherche : sujet doit être d’actualité, intéressant, et faisable

Les critères de choix d’un sujet peuvent être :


 Un sujet original et d’actualité
 Un sujet qui vous intéresse, qui intéresse les enseignants
 Un sujet présentant une forte faisabilité sur le plan temporel et sur le plan de la
collecte et du traitement des données et des articles de recherche
Le choix du sujet est la première étape fondamentale du travail de mémoire. Sa
détermination dépend de plusieurs choses :
 centre d’intérêt de l’auteur
 lectures antérieures
 objectifs professionnels
 discussion avec les enseignants
 discussion avec des étudiants ayant déjà rédigé un mémoire
Une fois le champ de recherche délimité, il faut encore se poser un certains nombre de questions
avant de se lancer dans ce travail.

 Ce sujet correspond-il à un besoin ?


 Existe-t-il une littérature suffisante ?
(Les sources doivent être accessibles et traitables)
 Les méthodes de recherche requises sont-elles adaptées à mes capacités ?
(La méthode utilisée doit être maîtrisable)
 Peut-il être traité dans un délai raisonnable ?
 Quels sont les résultats espérés ?
 Avec qui le réaliser ?
Il est donc essentiel de ne pas se précipiter sur un thème jugé intéressant avant d’en avoir
évalué les possibilités de réalisation et avant de l’avoir localisé dans une problématique
générale. Il convient pour cela de se documenter, de demander conseil à des personnes
compétentes. Une fois le sujet choisi, il faut être capable de le préciser en formulant une
QUESTION CENTRALE UNIQUE résumant toute la problématique du travail ! Il faut être
précis. Eviter les sujets vagues. La formulation de la question de recherche est une étape
décisive.
Les critères de choix d’un sujet peuvent être :
 Un sujet original et d’actualité
 Un sujet qui vous intéresse, qui intéresse les enseignants et les autres chercheurs
 Un sujet présentant une forte faisabilité sur le plan temporel et sur le plan de la
collecte et du traitement des données et des articles de recherche
Donc les caractéristiques d’un bon sujet sont:
 Intérêt personnel
 Exigence académique
 Objectif théorique
3- La problématique

Un problème de recherche est l’écart qui existe entre ce que nous savons et ce que nous voudrions
savoir à propos d’un phénomène donné. Tout problème de recherche appartient à une
problématique particulière. Une problématique de recherche est l’exposé de l’ensemble des
concepts, des théories, des questions, des méthodes, des hypothèses et des références qui
contribuent à clarifier et à développer un problème de recherche. On précise l’orientation que l’on
adopte dans l’approche d’un problème de recherche en formulant une question spécifique à laquelle
la recherche tentera de répondre.
Problème
Toute bonne recherche vise à répondre à une question précise. S'il y a besoin de faire une recherche,
c'est qu'il y a un problème dans notre compréhension des choses. Un problème est une difficulté ou
un manque de connaissances qui a trouvé une formulation appropriée à l’intérieur d’un champ de
recherche, à l’aide des concepts, des théories et des méthodes d’investigation qui lui sont propres.
Bref, un problème de recherche est un manque de connaissances prêt à être traité scientifiquement.
Le problème peut être de différentes natures, il peut s'agir :

• d'un problème pratique,


• d'un problème empirique, c'est-à-dire d'un manque de connaissance des faits qu'une
observation ou une expérimentation peut permettre de résoudre
• d'un problème conceptuel, donc d'un problème concernant la définition adéquate d'un
terme ou sa signification exacte
• d'un problème théorique, c'est-à-dire qui concerne l'explication d'un phénomène ou
l'évaluation d'une théorie
Les composantes d’une problématique
Les éléments qui composent une problématique complète sont les suivants.
1. Le thème. C'est l'énoncé du sujet de la recherche, ce dont nous allons parler, la zone de
connaissance que nous allons explorer. Par exemple: l'aliénation.
2. Le problème. Un problème de recherche est une interrogation sur un objet donné dont
l’exploration est à la portée d’un chercheur, compte tenu de ses ressources et de l’état
actuel de la théorie. Un problème de recherche doit pouvoir être traité de manière
scientifique. Il se concrétise et se précise par une question de recherche. Par exemple,
3. Les théories et les concepts. Il s'agit des théories qui s'appliquent aux divers aspects d’un
problème de recherche. On entend généralement par là les théories constituées qui traitent
d’une question dans une discipline donnée. Toute théorie repose sur un assemblage
cohérent de concepts qui sont propres au domaine. Nous devons montrer notre
connaissance de divers aspects du problème, mais aussi notre décision de ne nous attaquer
qu'à un aspect très précis. On appelle quelquefois «état de la question» la recension des
théories, des concepts et des recherches antérieures à la nôtre qui traitent de notre
problème de recherche ou de problèmes connexes.
4. La question. Il s'agit d'une concrétisation du problème. Ici, il faut prendre soin de formuler
clairement et précisément notre question puisque c'est à celle-ci que nous tenterons de
répondre. Généralement, un problème de recherche peut donner lieu à de multiples
questions de recherche; une recherche bien construite n’aborde directement qu’une seule
question à la fois.
5. L'hypothèse. C'est la réponse présumée à la question posée. L'hypothèse est
nécessairement issue d'une réflexion approfondie sur les divers éléments de la
problématique. Sa fonction est double: organiser la recherche autour d'un but précis
(vérifier la validité de l'hypothèse) et organiser la rédaction (tous les éléments du texte
doivent avoir une utilité quelconque vis-à-vis de l'hypothèse).
6. La méthode. Dans l’énoncé de la problématique, on doit indiquer comment on procédera
pour accomplir les opérations qu’implique la recherche et tester l'hypothèse: critique des
théories existantes, analyse de la documentation, sondage, entrevues, etc.

7. Les références. Il ne faut pas multiplier les références inutilement, ni omettre de


références importantes. Un ensemble de références équilibré comporte des ouvrages
généraux, des ouvrages particuliers, des monographies et des articles de périodiques ayant
directement servi à l’un ou l’autre aspect de la recherche.
Éviter les embûches
Une problématique comprend plusieurs problèmes de recherche. Chacun de ces problèmes peut
donner lieu à de nombreuses questions de recherche. Les néophytes ont tendance à vouloir résoudre
plusieurs problèmes à la fois, ce qui est impossible — en posant des questions imprécises, ou encore
à essayer de solutionner des problèmes très vastes et très complexes. Cela est dû à deux causes
concomitantes: la découverte de l’intérêt du problème et une mauvaise connaissance de la
problématique. Bref, les débutants n’arrivent pas à être assez précis. Voici quelques conseils pour
surmonter ces difficultés.

• Faites une étude minutieuse et approfondie des recherches qui ont porté sur ce type de
problème, avant d’énoncer votre problème de recherche.
• Énoncez le problème de la manière la plus précise possible, en utilisant des termes
susceptibles de délimiter l’objet d’étude: période de temps précise, population bien
délimitée, aspect étudié bien défini.
• Assurez-vous que l’énoncé du problème soit assez clair pour qu’on puisse comprendre ce
dont il est question à la première lecture; faites un test avec vos amis!
• Assurez-vous aussi que l’ampleur du problème auquel vous voulez vous attaquer n’est pas
démesurée. Le projet doit être faisable avec les ressources que vous avez, dans le temps qui
est disponible.
• Choisissez un sujet pertinent, c’est-à-dire qui contribue à l’avancement de vos
connaissances au cours de vos études, et à l’avancement des connaissances en général.
4- Les objectifs d’un mémoire de recherche

Dans le mémoire de recherche, l’étudiant doit donner à voir la mise en œuvre d'un
raisonnement, expliciter et; le cas échéant, critiquer les choix méthodologiques.
La démarche de production d’un mémoire est un véritable travail de recherche, qui
rappelons-le, peut être abordé de deux façons :
 Une approche hypothético-déductive, la plus fréquente, qui consiste à valider des
hypothèses par l’observation.
 Une approche inductive qui part de l’observation pour émettre ou préciser des
hypothèses (exemples de méthode inductive : les techniques de sondage).
Définir une problématique permet donc d’apporter une réelle valeur ajoutée à une
production écrite.
La réussite du mémoire (et de sa soutenance) implique une méthodologie dont voici les
principaux points.

 Organiser le travail
 Définir une problématique comme cadre de réflexion et fil conducteur du mémoire
et S’assurer de la cohérence entre titre, problématique et plan. La démarche
problématique: d’un questionnement général à un cas d’espèce.
Formuler une problématique s’inscrit dans une méthode de réflexion et d'argumentation
et permet de relever bien des défis intellectuels. La problématique, c’est le fil conducteur
de l’argumentation qui permet d’induire chez le correcteur (ou l’auditeur), le sentiment
d’une logique argumentative convaincante dans un champ de réflexion déterminé et
clairement délimité.

5- Le choix méthodologique

Les éléments de choix méthodologique, les grandes lignes :


 délimiter le Champ de Recherche ( Ex. la gestion de la PME, le chômage)
 définir l’Objet de la Recherche, c’est à dire ce que l’on se propose d’étudier à
l’intérieur du Champ de Recherche (Ex. la stratégie d’exportation des PME, la fixation
des prix agricoles, )
 poser une Question de Recherche (ce à quoi l’étudiant va s’efforcer de répondre) ou
une Hypothèse de Recherche (ce que l’étudiant va s’efforcer de valider) : la stratégie
d’alliance est-elle bien adaptée au développement international de la PME ? parmi
les différentes méthodes de fixation des prix dans l’agriculture, quelles sont celles
qui semblent les plus efficaces ?
 sans opposer une méthode à une autre, tant il est vrai qu’une recherche peut
parfaitement aller d’une démarche inductive à une approche déductive (et
réciproquement), la formulation de la recherche déterminera, pour une part, la- ou
les- méthode utilisée dans le mémoire
Afin de justifier le choix méthodologique, nous allons dans un premier temps, présenter les
deux orientations méthodologiques de base qui s’offrent au chercheur en sciences
économiques et de gestion : la méthode inductive et la méthode déductive.
La méthode inductive : en principe la méthode la plus scientifique, la plus réaliste, puis
qu’elle part des faits pour arriver à l’idée qui constitue l’hypothèse. De cette confrontation
avec les phénomènes, avec la réalité naît les hypothèses.
- l’hypothèse peut être induite, intuitivement. Au lieu d’être une conclusion d’un
raisonnement logique, nourri de faits nombreux et solidement argumenté, l’hypothèse naît
ici d’une idée qui surgit de la confrontation et de l’examen d’éléments peu nombreux mais
jugés particulièrement significatifs et éclairants pour le chercheur. Elle est le fruit d’une
"illumination intérieure" pour le chercheur.
- L’hypothèse peut aussi être induite rationnellement. Cette démarche consiste à explorer
longuement les faits observés et à construire rationnellement une hypothèse en tenant
compte du maximum d’informations, dans un souci d’étroite fidélité à la réalité.
- L’hypothèse peut également être induite suivant la méthode Serendipity. Il s’agit de la
formulation d’une hypothèse qui naît de la constatation d’un fait isolé, inattendu aberrant
(statistiquement), qui est inexplicable par les hypothèses que l’on avait pu retenir
précédemment ou au regard des théories établies. Cette démarche comporte une référence
théorique car, si l’hypothèse naît bien des faits, leur signification tient à leur confrontation
avec les hypothèses ou les théories qu’ils démentent.
Autrement dit, la démarche inductive constitue une base importante du processus de
recherche surtout lorsqu’on est dans un domaine neuf. Avec la démarche inductive, on part
d’observations limitées, et à partir de ces observations, on inférera des hypothèses et des
théories.
La méthode déductive : le chercheur va puiser dans des idées préexistantes : l’hypothèse est
déduite d’idées précédemment formulées.
- L’hypothèse peut être déduite d’une théorie déjà formulée : on considère alors que le
phénomène étudie un cas particulier que l’on peut rattacher à une théorie plus générale et
l’on recherche dans cette théorie générale les éléments explicatifs.
- L’hypothèse peut être déduite de travaux antérieurs. On établit alors l’hypothèse à
partir d’hypothèses utilisées par d’autres chercheurs qui, dans des cas du même genre, se
sont révélées plus ou moins fécondes. A la limite, on peut, dans cette perspective, établir
une grille d’hypothèses déjà utilisées pour un type de phénomène donné que l’on essaiera
successivement d’appliquer au phénomène sur lequel on travaille. La description de cette
méthode souligne l’intérêt que présente le chercheur pour la connaissance de travaux déjà
publiés relatifs à l’objet de sa recherche.
- L’hypothèse peut également être déduite par analogie. Par exemple, pour construire
une hypothèse relative à des phénomènes sociaux, on rapproche ceux-ci de phénomènes
d’une autre nature (ex: la biologie ) et on s’inspire des idées formulées à propos de ceux ci.
Autrement dit, la construction du modèle hypothético-déductif part d’un postulat comme
modèle d’interprétation du phénomène étudié. Ce modèle génère, par un simple travail
logique, des hypothèses, des concepts et des indicateurs auxquels il faudra chercher des
correspondants dans le réel.
La méthode déductive consistant à déduire des hypothèses de théorie et/ou travaux
existants peut s’appliquer à notre objet de recherche dans la mesure où les écrits sur le sujet
sont nombreux.
Le choix de cette méthode hypothético-déductive semble judicieux pour répondre à une
question de départ du type : quels sont les facteurs permettant de déterminer les effets
économiques du déséquilibre régional de la ?
En effet, la méthode déductive consistant à déduire des hypothèses de théorie et/ou travaux
existants peut s’appliquer à notre objet de recherche dans la mesure où les écrits sur le sujet
sont nombreux.
6- Choix d’un plan
Cohérence entre problématique-Plan-Titre du sujet
Il est important de réaliser une cohérence – entre problématique, plan et libellé du sujet – se jauge
spontanément à partir du sommaire ou de la table des matières ; celle-ci doit donc mettre en
évidence un plan plus ou moins détaillé de développement d’idées -forces et d’idées-clés. Les idées
-forces sont des propositions de contenu et correspondent aux titres des différentes parties. Les
idées-clés correspondent en général, à des paragraphes : ce sont les arguments, des exemples, des
éléments de théorie, etc.
Le point-clé est sans nul doute la cohérence entre un libellé du titre « accrocheur », une
problématique clairement explicité, un plan adapté pour tenter d’y répondre et des idées pertinentes
pour l’argumentation. On a donc cette combinaison Titre – problématique – plan.
L'efficacité d’une problématique est autant liée à l'enchaînement des idées qu’à leur contenu. Plan
et problématique sont les deux conditions d’une bonne valeur ajoutée rédactionnelle.
 Ne confondez pas annonce du plan et formulation de la problématique. En effet, la même
problématique peut être approchée selon des plans bien différents, ce qui augmente,
d’ailleurs, le degré de liberté de l’étudiant.
 Les titres des parties et des sous-parties seront exprimées sous forme d’idées -forces,
tandis que les idées-clés seront les principaux arguments développés, le tout permettant
de produire un plan détaillé puis un texte homogène.

Le plan du mémoire : Attention pas de plan type


C’est sur la base de la problématique que le plan devra être élaboré pour la rédaction de ce
mémoire. Ce plan démontre une capacité de l’étudiant à organiser sa pensée et sa démonstration.
Il doit aider le lecteur par sa cohérence à comprendre les conclusions auxquelles vous parvenez et
le profit pédagogique tiré de ce stage. Le plan doit être équilibré, s’il ne l’est pas, c’est en général
qu’il est mal articulé.
Le mémoire de recherche peut s’organiser selon un plan type qui bien entendu peut être modifié
en fonction du stage, et selon les indications de votre encadreur au cours de sa mise en place.
A titre indicatif, le plan d’un mémoire de stage peut avoir la forme suivante :

Chapitre 1. Position et cadre théorique du problème


Chapitre 2. Une revue de la littérature théorique et empirique sur le sujet
2.1. revue de littérature théorique
2.2. revue de littérature empirique
Chapitre 3. Vérification empirique
3.1. le modèle et les données
3.2. traitement des données
3.3. principaux résultats
En conclusion, les enseignements de cette étude au niveau académique, les limites et les
perspectives.

7- Le plan de travail

Il s’agit d’organiser la période consacrée à la production de ce mémoire. Il


faut ordonner les actions pour surmonter la contrainte temps.
La maitrise et la gestion du temps est l’un des aspects fondamentaux de la
réussite d’un mémoire de stage. Il s’agit de planifier les étapes nécessaires.
Les étapes de l’élaboration d’un mémoire de stage sont principalement :
 Le choix du sujet
 La formulation de la problématique
 Le recueil des données
 Mixer théorie et pratique
 La rédaction et la finition
 La préparation de la soutenance

Les étapes d’un travail de recherche :


Etapes Prévu réalisé
Date Date Date Date
début fin début fin
Définition du thème
Recherche documentaire, collecte de l’information
Temps de lecture des documents collectés
Définition des objectifs du travail, de la
problématique ou des questions de recherche
Définition du plan du mémoire
Validation par l’encadreur
Collecte des données, enquêtes de terrain
Traitement des données collectées
Interprétation des résultats
Rédaction
- chapitre 1
- chapitre 2
etc.
- conclusion
- introduction
- résumé
- bibliographie
- annexes
- table des matières
etc.
Vérification et mise à jour de la documentation
collectée
Relecture par vous-même
Relecture et vérification de la forme (par un tiers )
Validation par l’encadreur
Tirage du document
Vérification de chaque exemplaire
Envoi ou dépôt des exemplaires du mémoire
Préparation de la soutenance orale
D’après Le mémoire de master, Michel KALIKA, Dunod, 2005

8- La revue de la littérature (recenser les écrits et les travaux pertinents, où en est la


réflexion sur le sujet)
La revue de littérature se base principalement sur les publications des revues scientifiques,
spécialisées et répertoriées.
Où en est la réflexion sur le sujet ? Quels sont les apports de chaque chercheur ? Quelles
sont les controverses majeures sur le sujet ? Quelles furent les principales idées et concepts
formulés ?
On commence par les ouvrages de référence, puis les ouvrages et les revues spécialisés.
Les autres sources sont :

 Les documents internes, la presse professionnelle, les mémoires ou rapports de stage


antérieurs (attention à ne pas réutiliser les mémoires d’autres étudiants)
 Le Web (sites Internet, blogs )
 Les bases de données en bibliothèque, et principalement les ouvrages
 La documentation de l’entreprise
 Les sites des institutions internationales et nationales
Exemple de site web pour la consultation des revues scientifiques :
 http://www.sciencedirect.com
 http://publications.worldbank.org/online
 http://publications.imf.org/online
 http://publications.pnud.org/online
 http://oxfordjournals.org
 etc
Les objectifs d’une revue de la littérature :
 Fournir de l’information de fond sur votre sujet à partir des recherches antérieures
(Nourrir votre sujet, prouver que votre sujet est intéressant)
 Montrer que vous connaissez la recherche faite sur votre sujet (Position d’expert sur
le sujet, bonne évaluation)
 Evaluer l’étendue et la profondeur de la recherche en ce qui concerne votre sujet
(Cadre conceptuel rigoureux, capacités de synthèse, ne pas se perdre dans le sujet)
 Identifier des questions ou aspects de votre sujet qui exigent plus de recherche
(Intérêt du sujet, j’apporte quelque chose à ce thème)
9- La vérification empirique
Il s'agit de la phase critique de toute recherche, celle de l'utilisation des données et des
sources collectées et rassemblées pour procéder à la vérification de l'hypothèse. Elle
implique :
- un classement des données ;
-une hiérarchisation par ordre d'importance
Cette partie nécessite la maitrise de quelques logiciels : Eviews, SPSS, Stata etc
La vérification empirique permet de vérifier les hypothèses émises au départ.
La démarche méthodologique : Rédiger bien ce chapitre pour rendre facile la tâche aux
autres qui liront vos travaux. Il faut mentionner :
- la source des données documentaires ;
- méthodes de collecte et de calcul des données (qualitatives et/ou quantitatives),
- méthode de traitement des données
etc

LES CONDITIONS DE FORME D’UN MEMOIRE DE RECHERCHE

1. La présentation du mémoire de recherche (voir modèle standard)


Le mémoire doit comprendre les différents éléments suivants :
1) Une couverture sur laquelle doit figurer :
o Rectorat et l’établissement : FSEG Nabeul –
o la formation suivie (ex : Master de recherche en économie d’affaire) ;
o le titre du mémoire
o le nom, prénom de l’étudiant ;
o le nom de l’encadreur pédagogique
o l’année universitaire en cours ;
Attention le choix du titre du mémoire est très important, il doit être doté des qualités
suivantes :
 clarté : éviter l’ambigüité
 précision : éviter les formulations trop générales
 exactitude : le titre doit correspondre au contenu du mémoire
2) la page de garde
Une reprise de la couverture
3) la mention particulière :
Dans les institutions universitaires, il est d’usage d’insérer la mention suivante en italique :
« La FSEG de Nabeul n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions
émises dans ce mémoire : ces opinions doivent être considérés comme propres à leur auteur »

4) Une page pour la dédicace (facultatif)


C’est une mention de nature personnelle mais elle doit être sombre
5) Une page pour les remerciements
Il est d’usage de remercier l’établissement qui vous a accueilli en stage. D’autres personnes
peuvent également être remerciées nommément si nécessaire.
6) Un sommaire
Sur une page il reprend les principales parties du plan sans la numérotation des pages (celle-
ci sera reprise dans la table des matières en fin de rapport). On n’y insère pas non plus les
références aux annexes, bibliographie, index... Seul le plan est ici présenté.
7) Une liste des abréviations
Si vous utilisez des abréviations, vous devez les lister en début d’ouvrage.

8) Une introduction
Dans cette introduction vous devez expliciter le choix du sujet. Vous devez ensuite amener la
problématique et justifier le choix de celle-ci, montrer son intérêt et enfin justifier et
annoncer votre plan.
L’introduction comporte généralement les éléments suivants :
 Justification du choix du sujet
 L’importance du sujet
 L’actualité du sujet
 Les différents aspects du sujet
 La définition des termes et des concepts (éventuellement)
 La problématique
 (les objectifs et les hypothèses)
 La méthodologie adoptée
 Justification et annonce du plan
9) Le corps du mémoire
Vous devez rédiger avec un plan apparent le corps de votre mémoire. Veillez à utiliser des
titres courts et explicites pour vos parties. Soyez rigoureux sur cette rédaction. Nous vous
conseillons de faire relire votre mémoire par une personne extérieure qui souvent relèvera
des points que le rédacteur ne parvient plus à voir.
10) Notes de bas de pages
Toutes les descriptions ou constatations fondées sur des données (statistiques, opinions,
études) doivent être suivies par un appel des notes de bas de pages (et non des notes de
référence mises à la fin d’un chapitre ou du travail) qui mentionnent les sources de ces
données (qui permettent une vérification si nécessaire).
— Forme :Times New Roman 10 en italique et Numérotation : continue dans le document
ou recommencée au n°1 à chaque page)
— Présentation : il y a au moins deux cas de figures
 Notes d’explication : ce sont votre explication supplémentaire sur une description ou
une constatation.
 Notes de référence bibliographique : vous les présentez selon la même règle de la
Bibliographie décrite plus bas, sauf que vous devez indiquer les numéros de pages de
l’ouvrage d’où vous avez tiré les données (statistiques ou opinions de l’auteur).
11) Une conclusion : savoir conclure
D’une manière générale, une conclusion doit être à la fois une synthèse des idéesforces en
réponse à la problématique proposée, et une ouverture sur d’autres
recherches en perspective.

Selon les cas, la conclusion doit aussi rappeler les objectifs, les résultats opérationnels
obtenus et leurs implications sur l’entreprise ainsi que les prolongements possibles du
travail réalisé.
Une conclusion comporte généralement :
 Rappel de la problématique, des objectifs et de la méthodologie de travail
 Les principaux résultats
 Les implications conceptuelles et managériales
 Les limites
 Les prolongements possibles du mémoire et les perspectives de recherche
12) Les citations
La citation consiste à mentionner le texte exact avec les termes précis rédigés par l'auteur
cité.
La paraphrase est la reproduction de la pensée d'un auteur, reformulée avec d'autres mots.
Chaque citation ou paraphrase doit impérativement être accompagnée de sa source sous
forme de note de bas de page ou de note dans le texte.
Utilisez les citations avec modération ! - Elles doivent étayer votre propre réflexion.
Pour ne pas vous rendre coupable de plagiat, respectez les règles suivantes :
• Mentionner très précisément la source de la citation ou de la paraphrase.
• Toujours mettre la citation entre guillemets.
• Reproduire le texte exact avec les termes précis rédigés par l'auteur cité.
• Conserver la ponctuation, les majuscules et même les fautes d'orthographe du texte
original (faire suivre de la mention [sic]).
• Toute altération à l'intérieur d'une citation doit être mentionnée clairement, soit en note,
soit après la citation (par exemple : «mots mis en évidence par nous», «traduit par nos
soins», etc.). Pour écourter une citation en sautant des passages, remplacer ceux-ci par
[...] ou (...).
• Pour mettre en valeur des citations étendues, utiliser un style de police différent (italique)
ou une mise en page particulière (retrait).
Après la citation, insérer un numéro de note de bas de page entre [ ] ou en exposant.
Ce numéro est reporté en bas de page où sont mentionnés l'auteur, le titre et la page de
référence de la citation.
La référence complète de la citation est spécifiée dans la bibliographie en fin de travail
regroupant tous les documents.
Exemple :
Séville et plus particulièrement ses bistrots a toujours inspiré les poètes. «Les jambons
pendaient parmi les bouteilles de La Guita, les vieilles affiches de la semaine sainte et de la
Feria d’avril, les photos de toreros minces et graves morts depuis des années, tandis que
l’encre de leurs dédicaces jaunissait sous le verre des petits cadres».

13) Une bibliographie


La bibliographie doit être bien signée et doit les normes expliquées antérieurement. La mise
au point de la bibliographie est importante. Elle constitue une part de l’exercice scientifique car ses
éléments servent de référence pour confirmer ou infirmer des idées ou des faits, ou permettent de
replacer le travail dans un contexte spatial ou chronologique plus large; en outre, le lecteur peut
avoir besoin de retrouver les sources précises qui ont été utilisées par l’auteur.

 Dans le texte : Toute référence bibliographique est seulement évoquée dans le


texte, dans une parenthèse, puis développée dans la bibliographie générale à la fin du
mémoire. Dans le texte on présente ainsi : s’il s’agit d’un auteur : NOM de l’auteur en
majuscule, année de publication ; s’il s’agit de deux auteurs : les deux noms, année de
publication ; s’il y a plus de deux auteurs : le nom du premier auteur puis et al., année de
publication
Exemple : (Di Méo, 2003) ou (Béguin et Pumain, 1994)
Dans le cas d'une citation : après le plus souvent, parfois avant selon la dynamique propre
du texte : NOM de l’auteur en majuscule, année de publication : n° de la page de la
citation
Exemple : (Di Méo, 2003 : 56)
 La liste de la Références bibliographiques (Après la conclusion et avant les
annexes et Par ordre alphabétique des noms des auteurs )

Dans ce cas, vous devez ordonner la bibliographie et citer de la manière suivante :


o Article de périodique: NOM et Prénom ou initiale de l’auteur et année de
publication entre parenthèse, Titre de l’article, Titre de la revue (en italique), date
précise et numéro du volume (année, tome, n° de fascicule), pages de début et fin
de l’article
Pirazzoli P., (1998), « Sur la vitesse des variations du niveau de la mer », Annales de
Géographie n°600, Paris, pp. 220-232.
Williams, A. et al. (al signifie autres), Ward, (2002). Anticipation skill in a real-world task:
Measurement, training, and transfer in tennis. Journal of Experimental Psychology: Applied,
8(4), 259-270.
Williams, A., Ward, P., Knowles, J. M., & Smeeton, N. J. (2002). Anticipation skill in a
realworld task: Measurement, training, and transfer in tennis. Journal of Experimental
Psychology: Applied, 8(4), 259-270
o Ouvrage ou livre : NOM (en majuscule) et Prénom ou initiale de l’auteur, Année
de publication, Titre (en italique), n° de l’édition, Lieu de publication, éditeur ,
nombre de page (en note de bas de page il faut préciser la page ou le numéro cité).
Temprado, J.-J., Montagne, G. (2001). Les coordinations perceptivo-motrices. Edition
Armand Colin, Paris, 413 p.

Ouvrage collectif : NOM et Prénom ou initiale du directeur suivi de la mention (dir.),


Titre de l’ouvrage (en italique), Editeur, Lieu de publication, Année de publication, n°
de l’édition (en note de bas de page il faut préciser la page ou le numéro cité).
Chapitre d’ouvrage:
Cadopi, M., & d'Arripe-Longueville, F. (1998). Relations entre imagerie mentale et
performance sportive. In P. Fleurance (Ed.), Entraînement mental et sport de haute
performance (pp. 165-193). Paris: INSEP.
o Thèse ou mémoire:
Farahat, E. (2004). Effets de l'imagerie visuelle et kinesthésique sur la mémorisation et
l'apprentissage de différents types de mouvements. Thèse de Doctorat, Université Paul
Sabatier, Toulouse.
La "sitographie ou Webographie" (concerne les sites web).

Une part grandissante des références est trouvée sur des sites web. La présentation de ces
sites doit-elle aussi être rigoureuse. Les 2 informations essentielles à propos de sites sont : le
responsable (administrateur) du site, et la date de consultation compte tenu de la rapidité
des changements.
Toute référence à un site ou une page doit être seulement évoquée dans le texte puis
développée dans la bibliographie générale en fin de mémoire. Il vaut mieux présenter la
sitographie dans une section à part, après la bibliographie proprement dite.
Dans le texte on présente ainsi :
 s'il s'agit de tout le site : nom du site, date de consultation ;
 s'il s'agit d'une page : nom du site, "titre de la page", date de mise en ligne. Cette
dernière information n'est souvent pas disponible, indiquer alors : date, nd (où nd =
no data => pas d'information – en français, on traduit parfois par "non disponible".
Peu importe puisque le sigle est le même).
Exemples : - (Cybergéo, 27/01/2007)
- (Le Monde Diplomatique, "« Choc des civilisations » : compléments documentaires",
sept. 04)
Si la webographie est intégrée dans la bibliographie on peut suivre la présentation suivante:
Ouvrage : Nom prénom de l’auteur ; le titre de l’ouvrage ou de l’article ; la date de mise en
ligne, l’URL ou adresse de location du site et date de consultation.
Rocha Christine, « Impact de l’économie souterraine sur la croissance, le cas de la Tunisie »
in Revue Economie et gestion (en ligne), n°21 /2013, mis en ligne le 26 juin 2013, consulté le
28 septembre 2013, URL : http//revue economiegestion.org/index html

13) Les index, le glossaire et le lexique


Après la bibliographie et avant les annexes on peut introduire :
 Les index : liste des mots, sujets et noms avec indication de la page. On peut ajouter
index des auteurs.
 Le glossaire : liste alphabétique des termes technique (en italique dans le texte du
mémoire) avec définition.
 Le lexique : liste alphabétique des termes en langue étrangère (en italique dans le
texte.
14) Les annexes
Il est possible d’insérer dans les annexes les équations et les résultats du modèle, les
tableaux, les textes de loi, les imprimés, les textes d’entretien avec des membres de
l’organisme d’accueil, l’enquête etc. Comme dans tout rapport universitaire, les annexes
peuvent contenir bien d’autres éléments que l’auteur estime nécessaire à produire pour
conforter son analyse. Les annexes doivent évidemment être paginées elles aussi, et
doivent faire l’objet d’une « table des annexes ».
Des annexes sont souvent utiles pour compléter le mémoire. Elles doivent être numérotées
et listées afin de pouvoir y faire référence dans le corps du texte (ex : cf. annexe n°3). Seuls
les documents utiles et pertinents doivent être annexés. Inutile d’annexer des documents
facilement accessibles.
15) La liste des figures et des tableaux
Il faut toujours numéroter et indiquer dessus la source des tableaux et des figures
16) La table des matières
Celle-ci reprend l’ensemble du plan avec toutes ses sous-divisions avec la numérotation des
pages pour permettre au lecteur de retrouver un titre dans le développement.
On peut adopter les numérotations suivantes :
Partie, chapitre, section, I, A, 1, a etc
Chapitre 1, 1.1….. 1.1.1….. chapitre 2, 2.1., 2.1.1, 2.1.2 etc
17) La quatrième couverture
Egalement cartonnée, elle reprend le résumé du travail et les mots clés en français, en
anglais et en arabe. Le choix des mots clés est important car ce sont eux qui permettront
d’indexer votre travail dans les bases de données.

2. Autres Indications de forme


Le mémoire de recherche sera d’un volume de 60 pages maximum. La forme de
cet exercice est très importante. Il convient d’utiliser un style clair, concis et précis.

Attention aux fautes d’orthographe et de syntaxe est nécessaire car ils figurent parmi
les critères posés pour la notation du tuteur universitaire. Nous vous conseillons de faire des
phrases courtes, le style sera plus léger, percutant et efficace. Il est conseillé de faire appel
à une tierce personne pour l’orthographe.
Mise en page générale
— Type de papier : A4, 80 grammes, blanc
— Marge en haut : 1,5 cm et Marge en bas : 2 cm
— Marge à gauche età droite 2,5 (+reliure : 1 cm)
— Interligne : 1,5
— Police du texte : Times New Roman 12 pour le corps du sujet
— Police des titres / sous-titres : identique du texte, mais en caractère
gras ou gras souligné, selon la position dans le plan
— Numéro de page : à droite, en haut ou en bas
_ entête et pieds de page : on peut rappeler en tête le nom et le titre
 Aérer votre présentation sans toutefois essayer de gagner de la place pour combler un
nombre de pages insuffisant. A l'inverse, un texte trop dense est désagréable à la lecture.
 Chaque nouveau chapitre commence sur une nouvelle page.
 Vous devez présenter votre texte en mode « justifier » de manière à avoir des marges
uniformes à droite et à gauche (ne pas utiliser aligné à droite ou aligné à gauche).
 Numéroter les pages, les graphiques et les tableaux.
 Vous pouvez insérer des schémas ou des photographies si cela est utile, notamment en
annexes, mais il ne faut pas en abuser.
3. Dépôt d’un mémoire de recherche
Le mémoire de recherche ne doit pas dépasser les 60 pages (hors les annexes).
Le candidat doit déposer 6 copies avec un CD pour chaque copie

Date de dépôt du mémoire de recherche


La date de dépôt du mémoire de stage est le 30 juin.
Quelques conseils pratiques et erreurs à éviter
 Un mémoire de fin d’études doit revêtir un caractère scientifique en ce sens qu’il doit
reposer sur des fondements théoriques et une méthodologie rigoureuse.
 Une des premières choses à faire est de savoir à quel public vous allez vous adresser. Il faut
donc être clair, précis et concis. Eviter les longues phrases complexes, les formules creuses,
les fioritures et les annexes inutiles. Ne pas surcharger le texte avec de longues citations. Pas
d’état d’âme ou de jugements de valeur.
 Attention, tout ce qui a été écrit doit pouvoir être expliqué par l’auteur. Eviter donc de
reprendre des formules toutes faites prises de la bibliographie sans en avoir cerner/compris
tous les fondements.
 Tous les avis doivent être soigneusement justifiés.
 Le mémoire de fin d’études est un travail d’initiation à la recherche qui nécessite un apport
personnel. Vous êtes donc amené à réaliser un travail de conception et non une simple
compilation. Ce travail doit vous permettre d’acquérir un sens critique et un esprit de
synthèse.
 Attention à l’orthographe, Faites également relire votre document par une tierce
personne, la correction sera d’autant plus objective.
 Veiller à la concordance des temps au sein du mémoire
 Mettre des transitions entre les différentes parties du document. Ces parties doivent
s’enchaîner de manière naturelle pour le lecteur.
 Tout schéma/figure doit être accompagné d’une légende avec référence.
 « je », « nous », « on » ? A quelle personne écrit-on son mémoire ? Il faut que le mémoire
soit le plus impersonnel possible. Le recours à la première personne du singulier (« je ») peut
paraître prétentieux. L’utilisation de la première personne du pluriel (« nous »),
généralement attribuée aux rois et aristocrates. Le « on », impersonnel et vague, donne
souvent une impression d’imprécision. Il faut donc, dans la manière du possible, éviter le
« je », le « nous » et le « on » ! Que faire alors ? En fait, il est conseillé de chercher le
véritable sujet du verbe et d’y recourir. Exemple : Eviter « Nous avons fixé la vitesse de
course à 12 km/h… » et dire plutôt « La vitesse de course a été fixée à 12 km/h… »

4. La soutenance
La soutenance orale est un exercice en soit et reçoit une note elle aussi. Vous devez donc la
préparer avec le plus grand sérieux. La date de la soutenance commence juste après la
session de contrôle en mois de juin et se termine le 15 juillet.
La soutenance est publique et le jury doit être composé de 3 membres: le Président, un
rapporteur et l’encadreur.
Pour être validé, l’étudiant doit obtenir au moins la mention passable, Autrement il sera
dans l'obligation de redéposer un autre mémoire qui fera l'objet d'une nouvelle soutenance.
Les notes du mémoire de fin d’études donnent lieu aux mentions suivantes:
Passable : entre 10 et 12/20 (non inclut 12/20)
Assez bien : 12/20 ≤ note < 14/20
Bien : 14/20 ≤ note < 16/20
Très Bien : note ≥ 16/20
Les critères d’évaluation
 La forme
 La problématique
 La maîtrise des concepts mobilisés
 L’articulation des idées et le plan
 La qualité et la citation des sources
 La capacité de synthèse (introduction, conclusion) et d’ouverture
 La maitrise des techniques de calcul et d’analyse
La soutenance n’est pas une reprise du document. Il faut un esprit de synthèse de la
problématique, de la revue de littérature, de la méthodologie et des résultats. Ne cherchez
pas à tout dire et à faire entrer au forceps dans votre oral tout ce que vous avez fait. Un
exercice universitaire est par essence frustrant car vous devez sélectionner les informations
en ne conservant que les plus importantes. Il est inutile de répéter ce qui est déjà dans le
mémoire, qui a été lu par les membres du jury.
Votre présentation orale doit durer entre 10' et 15' (à déterminer avec le directeur au
préalable). Elle est suivie d'une discussion avec les membres du jury.
Les conseils à propos de la soutenance
• Respecter le temps imparti, donc:
– Privilégier la qualité à la quantité!
– Savoir exactement ce qu’on va dire
– S’entraîner et minuter la présentation.
• Présenter l’essentiel, en montrant que le travail répond aux attentes, donc:
– la présentation n’est pas une redite du rapport
– C’est une sélection organisée pour souligner la démarche

• Soigner la forme pour faire passer le message de façon agréable et claire: (Texte,
Transitions)
• La tenue vestimentaire (apporter un soin particulier à votre tenue)
• Comportement pendant la soutenance (ton sérieux, écouter avec attention les
remarques des membres du jury et prendre notes, éviter de pleurnicher, d’être agressif,

Support visuel. : Le diaporama (ou autre support) aide l’auditeur à suivre et comprendre
votre
discours.
• Lisible et sobre:
– Choix des couleurs: vérifier que c’est lisible une fois projeté!
– Police de caractère
• Concis et non-redondant avec votre discours:
– inutile de dire exactement ce que l’auditeur peut lire!
– 15 minutes: max 20 diapos!

Quelques définitions…
Champ de recherche : cadre général de la recherche ; ex : une entreprise, une organisation,
unsecteur…ou, plus précisément, l’industrie automobile, un marché, un réseau. Toutes les
disciplines ou presque peuvent s’intéresser à un champ de recherche.
Objet de recherche : définit ce qui est étudié à l’intérieur du champ de recherche. Ex :
champ de recherche : les véhicules industriels objet de recherche : la politique de fixation
des prix des véhicules industriels
Sujet de recherche : les acteurs qui interviennent dans le champ et l’objet de la recherche
(dans l’exemple précédent, le management, les clients, la concurrence, les fournisseurs…)
Epistémiologie : caractéristiques d’un processus de recherche ; étude critique de la
production de connaissances
Paradigme : théorie, modèle, ensemble de convictions, repères, qui ne sauraient être
séparés des exemples ou applications qu’il suggère
Positivisme/Constructivisme : les deux grandes approches possibles caractérisant une
démarche épistémiologique
Positivisme : théorie suivant laquelle il existe une réalité objective du monde observé ( toute
doctrine qui se réclame de la seule connaissance des faits). La validation des hypothèses
utilise souvent des méthodes quantitatives (A.Comte)
Constructivisme : théorie suivant laquelle la réalité est pour une part construite ; il y a
interaction entre l’observateur et l’observé (la neutralité du chercheur est un mythe) ; utilise
souvent des méthodes qualitatives ( Piaget )
L’épistémiologie d’une recherche mobilise différents modes de renseignements : les
principaux sont le raisonnement déductif et inductif
Raisonnement inductif : observations de l’objet, puis formulation d’hypothèses servant à
prédire de nouvelles situations. Opération qui consiste à remonter par raisonnement ou
intuition des faits à la loi
Raisonnement déductif ( ou hypothético-déductif): énonciation formalisée d’un certains
nombre de postulats qui sont expérimentalement mises à l’épreuve. Affirmation d’une
hypothèse puis collecte de données destinées à valider peu ou prou l’hypothèse. (On peut
utiliser également un raisonnement abductif qui consiste à formuler des conjectures à partir
d’observations, puis à les tester et les discuter)
Ontologie : doctrine ou théorie de l’Etre. Peut être considéré comme partie de la
métaphysique (Descartes, Sartre : l’Etre et le néant)

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