NF ISO 9227 Essais Aux BS

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ISSN 0335-3931

NF ISO 9227
Décembre 1991

Indice de classement : A 05-101

Essais de corrosion en atmosphères artificielles


Essais aux brouillards salins

E : Corrosion tests in artificial atmospheres } Salt spray tests


D : Korrosionstests in künstlichen Prüfatmosphäaren } Salzprüfung

Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l´afnor


le 20 novembre 1991 pour prendre effet le 20 décembre 1991.

correspondance La présente norme reproduit intégralement la norme internationale


ISO 9227:1990.

analyse La présente norme prescrit l´appareillage, le réactif et le mode opératoire des


essais au brouillard salin neutre (NSS), au brouillard acétique (AASS), au
brouillard salin cupro-acétique (CASS), permettant d´évaluer la résistance à la
corrosion de matériaux métalliques avec ou sans revêtement temporaire ou
permanent de protection contre la corrosion.
Elle décrit également la méthode à appliquer pour évaluer la corrosivité de la
chambre d´essai.

descripteurs Thésaurus International Technique : métal, alliage, corrosion, essai de corro-


sion, essai au brouillard salin, essai au brouillard artificiel.

modifications

corrections

éditée et diffusée par l´association française de normalisation (afnor), tour europe cedex 7 92049 paris la défense } tél.: (1) 42 91 55 55

afnor 1991 © afnor 1991 1er tirage 91-12


Essais de corrosion accélérés AFNOR A05H

Membres de la commission de normalisation

Président : M LABROSSE

Secrétaire : M CHIVOT } AFNOR

MME BATHELIER PSA


M BOUILLETTE OTUA
M BOULET UGINE SA
M CABRILLAC CEFRACOR
M CHABERT UGINE SA
M CHAMBON GDF
M CURTY GDF
M DERRIEN CSTB
M DUCOS SNMI
M FALCE CREUSOT LOIRE INDUSTRIE
M FRANCE GDF
M GALLAND ECOLE CENTRALE ARTS MANUFACTURES
M GERSCHEL TREFIMETAUX
M GRANSARD STCAN
M GRECIET RNUR
M GUINEMENT FRANCE TELECOM COMPAGNIE
M HESSE BNCF
M HOCH ENSTIMD
M JACOBS SOLLAC
M KITOUNI GENERAL MOTORS FRANCE
M KOZLOWSKI BNS
M LABROSSE TELEMECANIQUE SA
M LEGRAND EDF
M LENOIR NOVATRIX
M LETERRIBLE TREFIMETAUX CENTR.
M NOUAIL PONT A MOUSSON SA
M PAGNIEZ CEFRACOR
M PIESSEN LE CENTRE DU ZINC
M PINARD-LEGRY CEA
M POLY RNUR
M QUANTIN SOLLAC
M REBOUL CENTRE DE RECHERCHE DE VOREPPE
M RICHET STCA
MME RYSER CTIF

Avant-propos national
Références aux normes françaises
La correspondance entre les normes internationales mentionnées à l´article «Références normatives» et
les normes françaises est la suivante :
ISO 3574 : NF A 36-401
ISO 4540 : NFA 91-020
ISO 9227:1990(F)

Avant-propos

L´ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération


mondiale d´organismes nationaux de normalisation (comités membres
de l´ISO). L´élaboration des Normes internationales est en général
confiée aux comités techniques de l´ISO. Chaque comité membre inté-
ressé par une étude a le droit de faire partie du comité technique créé
à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non
gouvernementales, en liaison avec l´ISO participent également aux tra-
vaux. L´ISO collabore étroitement avec la Commission électrotechnique
internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisation électrotech-
nique.
Les projets de Normes internationales adoptés par les comités techni-
ques sont soumis aux comités membres pour vote. Leur publication
comme Normes internationales requiert l´approbation de 75 % au moins
des comités membres votants.
La Norme internationale ISO 9227 a été élaborée par le comité techni-
que ISO/TC 156, Corrosion des métaux et alliages.

Elle annule et remplace les Normes internationales ISO 3768: 1976,


ISO 3769:1976 et ISO 3770:1976.

Les annexes A et B de la présente Norme internationale sont données


uniquement à titre d´information.
ISO 9227:1990(F)

Introduction

II est rare qu´il existe un rapport direct entre la résistance à l´action du


brouillard salin et la résistance à la corrosion dans d´autres milieux, car
différents facteurs qui influencent l´évolution de la corrosion, tels que la
formation de pellicules protectrices, varient considérablement selon les
conditions rencontrées. Les résultats d´essai ne doivent donc pas être
considérés comme une indication directe de la résistance à la corrosion
des matériaux métalliques dans tous les milieux où ils peuvent être
utilisés. Le comportement des divers matériaux pendant l´essai ne doit
pas non plus être considéré comme une indication directe de leur rela-
tive résistance à la corrosion en service.
La méthode décrite donne néanmoins un moyen de vérifier la qualité
comparative d´un matériau métallique avec ou sans revêtement pro-
tecteur contre la corrosion.
NORME INTERNATIONALE ISO 9227:1990(F)

Essais de corrosion en atmosphères artificielles } Essais aux


brouillards salins

1 Domaine d´application L´essai au brouillard salin acétique est particu-


lièrement utile pour les revêtements décoratifs de
cuivre + nickel + chrome ou de nickel + chrome. Il
convient également à l´essai des couches d´oxyde
La présente Norme internationale prescrit l´appa- anodique sur l´aluminium.
reillage, le réactif et le mode opératoire des essais
au brouillard salin neutre (NSS), au brouillard acéti- L´essai au brouillard salin cupro-acétique s´applique
que (AASS), au brouillard salin cupro-acétique particulièrement aux revêtements décoratifs de cui-
(CASS), permettant d´évaluer la résistance à la cor- vre + nickel + chrome ou de nickel + chrome; il
rosion de matériaux métalliques avec ou sans re- convient également à l´essai des couches d´oxyde
vêtement temporaire ou permanent de protection anodique sur l´aluminium.2)
contre la corrosion.
2 Références normatives
Elle décrit également la méthode à appliquer pour
évaluer la corrosivité de la chambre d´essai. Les normes suivantes contiennent des dispositions
qui, par suite de la référence qui en est faite,
Elle ne prescrit aucune règle quant aux dimensions
constituent des dispositions valables pour la pré-
des éprouvettes, aux périodes d´exposition d´un sente Norme internationale. Au moment de la pu-
produit particulier ou à l´interprétation des résultats.
Ces détails sont fournis dans les spécifications cor- blication, les éditions indiquées étaient en vigueur.
Toute norme est sujette à révision et les parties
respondantes du produit. prenantes des accords fondés sur la présente
Les essais aux brouillards salins sont particu- Norme internationale sont invitées à rechercher la
lièrement utiles pour détecter les discontinuités du possibilité d´appliquer les éditions les plus récentes
type pores ou d´autres défauts de certains revête- des normes indiquées ci-après. Les membres de la
ments métalliques, anodiques ou de couches de CEI et de l´ISO possèdent le registre des Normes
conversion. internationales en vigueur à un moment donné.

L´essai du brouillard salin neutre s´applique ISO 1462:1973, Revêtements métalliques } Dépôts
électrolytiques non anodiques par rapport au métal
} aux métaux et leurs alliages ; de base } Essais de corrosion accélérée } Méthode
d´évaluation des résultats.
} à certains revêtements métalliques (anodiques
et cathodiques)1) ; ISO 3574:1986, Tôles en acier au carbone laminées à
froid de qualité commerciale et pour emboutissage.
} à certaines couches de conversion1) ;
ISO 4540:1980, Revêtements métalliques } Dépôts
} à certains revêtements anodiques1) ; électrolytiques cathodiques par rapport au métal de
base } Cotation des éprouvettes ayant reçu un dé-
} aux revêtements organiques sur matériaux mé- pôt électrolytique, soumises aux essais de corro-
talliques. sion.

1) Voir annexe B.
2) L´attention est attirée sur le fait que cet essai ne permet pas d´avoir d´une manière satisfaisante des notions compa-
ratives de qualité entre dépôt de chrome + nickel et dépôt de chrome + nickel + cuivre, car le réactif utilisé contient l´ion
cuivre qui est accélérateur de corrosion vis-à-vis du nickel et sans action vis-à-vis du cuivre.

1
ISO 9227:1990(F)

ISO 6372-1:1989, Nickel et alliages de nickel - Ter- 3.2.2 Essai ASS


mes et définitions } Partie 1 : Matériaux.
Ajouter un volume suffisant d´acide acétique cris-
tallisable à la solution saline (3.1) de sorte que le
3 Solutions d´essai pH des échantillons de solution pulvérisée recueillie
dans la chambre de pulvérisation (4.1) soit compris
entre 3,1 et 3,3. Si le pH de la solution initialement
3.1 Préparation de la solution de chlorure de préparée est de 3,0 à 3,1, le pH du brouillard salin
sodium sera vraisemblablement compris dans les limites
prescrites. Mesurer le pH de façon électrométrique
Dissoudre une masse suffisante de chlorure de so- à 25 °C ± 2 °C ou, dans les essais de routine, à
dium dans de l´eau distillée ou déionisée ayant une l´aide d´un papier indicateur d´une gamme étroite
conductivité inférieure ou égale à 20 µS/cm à de pH qui peut donner des indications précises à 0,1
25 °C ± 2 °C, pour obtenir une concentration de unité de pH près, ou moins. Effectuer les corrections
50 g/l ± 5 g/l. La concentration de chlorure de so- nécessaires par addition de solution d´acide acéti-
dium dans la solution pulvérisée recueillie doit être que cristallisable ou d´hydroxyde de sodium de
de 50 g/l ± 5 g/l. La densité relative d´une solution qualité analytique reconnue.
à 50 g/l ± 5 g/l est comprise entre 1,025 5 et 1,040 0
à 25 °C.
3.2.3 Essai CASS
Le chlorure de sodium doit contenir moins de
0,001 % (m/m) de cuivre et moins de 0,001 % (m/m) Dissoudre une masse suffisante de chlorure de
de nickel, déterminés par spectrométrie d´absorp- cuivre(II) dihydraté (CuCl2,2H2O) dans la solution
tion atomique ou toute autre méthode d´analyse de saline (3.1) pour obtenir une concentration de
sensibilité identique. Il ne doit pas contenir plus de 0,26 g/l ± 0,02 g/l [correspondant à (0,205
0,1 % (m/m) d´iodure de sodium ni plus de ± 0,015) g de CuCl2 par litre].
0,5 % (m/m) d´impuretés au total, pourcentages
calculés par rapport au sel sec. Ajuster le pH suivant les mêmes prescriptions qu´en
3.2.2.
NOTE 1 Si le pH de la solution préparée, mesuré à
25 °C ± 2 °C, est en dehors des limites de 6,0 et 7,0, re-
chercher la présence d´impuretés dans le sel et/ou dans 3.3 Filtration
l´eau.
Si nécessaire, filtrer la solution avant de la mettre
dans le réservoir de l´appareil, afin d´enlever toutes
3.2 Ajustement du pH les matières solides qui pourraient obturer les orifi-
ces du dispositif de pulvérisation.
Ajuster le pH de la solution saline à la valeur dés-
irée en fonction du pH de la solution pulvérisée re-
cueillie.
4 Appareillage

3.2.1 Essai NSS Le matériau, ou le revêtement de toutes les pièces


entrant en contact avec le brouillard ou la solution
Ajuster le pH de la solution saline (3.1) de sorte que d´essai doit résister à la corrosion de la solution
le pH de la solution pulvérisée recueillie dans la pulvérisée et ne doit pas influer sur la corrosivité
chambre de pulvérisation (4.1) soit compris entre 6,5 de celle-ci. L´appareillage d´essai comprend les
et 7,2. Mesurer le pH de façon électrométrique à éléments ci-après.
25 °C ± 2 °C, ou, dans les essais de routine, à l´aide
d´un papier indicateur d´une gamme étroite de pH
qui peut donner des indications précises à 0,3 unité 4.1 Chambre de pulvérisation
de pH près, ou moins. Effectuer les corrections né-
cessaires par addition de solution d´acide chlorhy- La chambre de pulvérisation doit avoir une capacité
drique ou d´hydroxyde de sodium de qualité minimale de 0,2 m3, et, de préférence, de pas moins
analytique reconnue. de 0,4 m3, l´expérience ayant montrée qu´avec des
volumes plus faibles, il était difficile d´obtenir la né-
Le pH peut varier par suite de perte de dioxyde de cessaire homogénéité de la répartition du
carbone au moment de la pulvérisation de la solu- brouillard. Pour les chambres de grand volume, les
tion. Ces variations peuvent être évitées par la ré- conditions d´homogénéité et de répartition du
duction de la teneur en dioxyde de carbone de la brouillard doivent être respectées. La partie supé-
solution, en portant celle-ci par exemple à une tem- rieure de la chambre doit être conçue de sorte que
pérature au-dessus de 35 °C avant de la placer dans les gouttes de solution accumulées, qui ruissellent
l´appareil, ou en préparant la solution avec de l´eau à la surface, ne puissent s´écouler sur les pièces
fraîchement bouillie. essayées.

2
ISO 9227:1990(F)

Les dimensions et la forme de la chambre de pul- éprouvettes, l´emploi de déflecteurs réglables pou-
vérisation doivent être telles que la quantité de so- vant être utile pour obtenir une répartition uniforme
lution recueillie soit comprise dans les limites du brouillard dans la chambre de pulvérisation. Le
prescrites en 8.2. niveau de solution saline doit être maintenu
constant dans le réservoir par des moyens auto-
NOTE 2 Une représentation schématique d´un modèle matiques pour assurer une alimentation constante
possible de chambre de pulvérisation est donnée dans en brouillard pendant tout l´essai.
l´annexe A.

4.4 Collecteurs
4.2 Dispositif de chauffage et de régulation de
On doit disposer, au minimum, de deux collecteurs
la température adéquats, constitués par des entonnoirs en verre ou
Un dispositif approprié permet de maintenir la autre matériau chimiquement inerte, dont les tuyaux
sont placés dans des éprouvettes graduées ou au-
chambre et son contenu à la température prescrite
tres récipients du même genre. Un entonnoir de
(voir 8.1). Le mesurage de la température doit se
100 mm de diamètre à une aire de récupération
faire à une distance minimale de 100 mm des pa-
rois.
d´environ 80 cm2. Les dispositifs collecteurs doivent
être placés dans la zone de la chambre où se trou-
vent les éprouvettes, de sorte que l´un d´eux soit le
plus près possible d´un pulvérisateur et l´autre le
4.3 Dispositif de pulvérisation plus loin possible d´un pulvérisateur. Ils doivent être
placés de façon à recueillir seulement le brouillard
Le dispositif d´alimentation en solution saline est et non le liquide ruisselant des éprouvettes ou d´une
composé d´un système d´alimentation en air propre, partie de la chambre.
de pression et d´humidité contrôlées, d´un réservoir
contenant la solution à pulvériser et d´un ou de plu-
sieurs pulvérisateur(s). 4.5 Réutilisation
L´alimentation des pulvérisateurs en air comprimé Si l´appareillage a servi à un essai de pulvérisation
doit se faire à travers un filtre qui élimine toute trace ou à tout autre usage avec une solution différente
de matière solide ou d´huile, à une pression de de celle qui est prescrite pour l´essai à effectuer, il
70 kPa3) à 170 kPa. doit être soigneusement nettoyé avant utilisation.
NOTE 3 Les buses de pulvérisation peuvent avoir une L´appareillage doit être mis en marche pendant une
« pression critique » à laquelle se produit une augmen- durée minimale de 24 h et l´on doit vérifier que le
tation anormale de la corrosivité du brouillard salin. Si pH de la solution recueillie est correct pendant toute
cette «pression critique» n´est pas connue avec précision,
un contrôle des fluctuations de la pression atmosphérique la pulvérisation avant de placer une quelconque
à ± 0,7 kN/m2 (± 0,1 psi) obtenu par l´installation d´un éprouvette dans la chambre.
régulateur de pression approprié minimise la possiblité
de fonctionnement à la «pression critique » .
5 Méthode d´évaluation de la corrosivité
Afin d´empêcher l´évaporation de l´eau des de la chambre d´essai
goutellettes pulvérisées, l´air doit être humidifié
avant d´entrer dans le pulvérisateur, par passage Pour contrôler la reproductibilité des résultats obte-
au travers d´un saturateur renfermant de l´eau nus dans un appareillage ou dans des appareillages
chauffée à une température supérieure de plusieurs semblables situés dans des laboratoires différents,
degrés Celsius à celle de la chambre. La tempéra- il est nécessaire d´effectuer des vérifications de
ture convenable dépend de la pression utilisée et l´appareillage à intervalles réguliers, en suivant les
du type de la buse de pulvérisation et doit être ré- indications de 5.1.1 à 5.1.3
glée de façon à maintenir, dans les limites pres-
crites, la vitesse de déposition du brouillard dans la
chambre et la concentration de la solution recueillie 5.1 Essai NSS
(voir 8.2). Le niveau d´eau doit être maintenu
constant par des moyens automatiques pour assu-
rer une humidification convenable. 5.1.1 Éprouvettes de référence

Les pulvérisateurs doivent être en matériaux iner- Pour vérifier l´appareillage, utiliser quatre éprou-
tes, par exemple verre ou matière plastique. Des vettes de 1 mm ± 0,2 mm d´épaisseur, mesurant
déflecteurs peuvent être prévus pour empêcher 50 mm × 80 mm, en acier de qualité CR4 selon
l´impact direct de la solution pulvérisée sur les l´ISO 3574 avec un état de surface pratiquement im-

3) 1 kPa ≈ 1 1 kN/m2 ≈ 0,01 atm

3
ISO 9227:1990(F)

peccable4), une finition mate (écart moyen arithmé- 5.1.3 Détermination de la perte de masse
tique du profil Ra = 1,3 µm ± 0,4 µm). Découper ces
éprouvettes dans des tôles ou des feuillards laminés À la fin de l´essai, enlever la pellicule de protection.
à froid. Éliminer les produits de corrosion par immersion
dans une solution décapante d´acide chlorhydrique
Nettoyer soigneusement les éprouvettes immédia- (ρ20 = 1,18 g/ml) de qualité analytique reconnue, à
tement avant l´essai. Outre les spécifications don- 50 % (V/V), inhibée par 3,5 g d´hexaméthylène
nées en 6.2 et 6.3, le nettoyage doit permettre tétramine par litre.
l´élimination de toute trace de salissure, d´huile ou
d´autres corps étrangers susceptibles d´influer sur Après attaque, rincer les éprouvettes à fond, à tem-
les résultats d´essai. pérature ambiante, d´abord avec de l´eau et ensuite
avec de l´acétone, puis les sécher.
Utiliser l´une des méthodes suivantes:
Peser les éprouvettes à 1 mg près et calculer la
a) Nettoyer les éprouvettes par un dégraissage à la perte de masse, en grammes par mètre carré.
vapeur avec un hydrocarbure chloré. Traiter trois
fois de suite, et chaque fois 1 min, en laissant
entre chaque traitement un intervalle d´au moins 5,1,4 Vérification du fonctionnement de
1 min. l´appareillage NSS

b) Nettoyer soigneusement les éprouvettes avec un Le fonctionnement de l´appareillage d´essai est sa-
solvant organique approprié (hydrocarbure dont tisfaisant lorsque la perte de masse de chaque
le point d´ébullition est compris entre 60 "C et éprouvette est de 140 g/m2 ± 40 g/m2.
120 °C), en utilisant une brosse propre et douce
ou un appareil à ultrasons. Effectuer le nettoyage
dans un récipient rempli de solvant. Après le 5.2 Essai AASS
nettoyage, inonder les éprouvettes avec du sol-
vant frais (rinçage), puis les sécher. Il n´existe pas de méthode expérimentale de déter-
mination de la corrosivité de la chambre d´essai à
c) On peut aussi utiliser d´autres méthodes de net- l´AASS dans la présente Norme internationale.
toyage, si elles sont convenues entre les parties
intéressées, et du moment qu´elles donnent des
résultats comparables. 5.3 Essai CASS
Déterminer ensuite la masse des éprouvettes avec
une balance analytique à 1 mg près. Protéger la
5.3.1 Éprouvettes de référence
face opposée des éprouvettes par un revêtement
pelable, par exemple une pellicule autocollante.
Pour vérifier l´appareillage utiliser quatre éprou-
vettes de 1 mm ± 0,2 mm d´épaisseur, mesurant
100 mm × 75 mm, en nickel tel que défini dans
l´ISO 6372-1:1989, paragraphe 3.1. Découper ces
éprouvettes dans des tôles.
5.1.2 Disposition des éprouvettes Nettoyer les éprouvettes utilisées pour la première
fois comme prescrit en 6.2, puis les immerger du-
rant 2 min, à une température de 21 °C à 24 °C,
Installer les éprouvettes dans quatre quadrants dif- dans une solution préparée en mélangeant 1 volume
férents de l´appareil d´essai, leur face non protégée d´acide chlorhydrique concentré à 4 volumes d´eau
sur le dessus, et faisant un angle de 20° ± 5° par distillée. Rincer les éprouvettes à l´eau courante
rapport à la verticale. chaude et les sécher dans une étuve réglée à une
température de 105 °C, puis les refroidir à tempéra-
NOTE 4 D´autres angles d´exposition pouvant être re- ture ambiante et les peser. Des éprouvettes ayant
commandés dans des spécifications particulières (par déjà servi à un essai peuvent être réutilisées. La
exemple un angle de 30° ± 5°). méthode adaptée pour enlever les produits de cor-
rosion à la fin d´un essai doit donner une surface
Les supports des éprouvettes doivent être fabriqués satisfaisante pour l´essai suivant.
ou revêtus en matériaux inertes du genre matière
plastique. Le rebord supérieur des éprouvettes doit Avant de les soumettre à l´essai, peser les éprou-
être au même niveau que le sommet des collecteurs vettes à 1 mg près. Protéger l´une de leurs faces de
de brouillard. La durée de l´essai est de 96 h. la manière décrite en 5.1.1.

4) Par « pratiquement impeccable», on entend sans pores, ni légères gravelures, ni petites marques, ni faibles rayures,
ni légère coloration.

4
ISO 9227:1990(F)

5.3.2 Disposition des éprouvettes On doit veiller à ce que les éprouvettes ne soient
pas de nouveau contaminées après nettoyage par
Installer les éprouvettes dans quatre quadrants dif- une manipulation négligente.
férents de l´appareil d´essai, leur face non protégée
sur le dessus, et faisant un angle de 20° ± 5° par Les éprouvettes intentionnellement recouvertes de
rapport à la verticale (voir néanmoins 5.1.2, note 4). films organiques protecteurs n´ont pas besoin d´être
Les supports des éprouvettes doivent être fabriqués nettoyées avant l´essai.
ou revêtus en matériaux inertes du genre matière
plastique. Le rebord supérieur des éprouvettes doit 6.3 Si les éprouvettes sont découpées dans des
être au même niveau que le sommet des collecteurs pièces revêtues plus grandes, le découpage doit se
de brouillard. faire de façon à ne pas endommager le revêtement
dans la zone adjacente à la découpe. Sauf spéci-
fication contraire, les rives de la découpure doivent
5.3.3 Détermination de la perte de masse (masse
être protégées de façon adéquate par un revê-
surfacique) tement approprié, inattaquable dans les conditions
d´essai, tel que peinture, cire ou ruban adhésif.
Après une exposition de 24 h5), rincer les éprou-
vettes à l´eau froide pour enlever tout dépôt de sel.
Éliminer les produits de corrosion par immersion 7 Disposition des éprouvettes
durant 2 min, à une température de 25 °C ± 2 °C,
dans une solution préparée en mélangeant 1 volume
d´acide chlorhydrique concentré à 4 volumes d´eau 7.1 Les éprouvettes doivent être placées dans la
distillée. Les pinces utilisées pour maintenir les chambre de façon à ne pas se trouver sur le trajet
éprouvettes doivent être en nickel ou en métal direct du brouillard pulvérisé.
Monel, ou bien avoir leurs parties supports recou-
vertes de matériau inerte. Rincer à nouveau chaque 7.2 L´angle sous lequel la surface est exposée
éprouvette à l´eau courante, à une température de dans la chambre est très important. L´éprouvette
40 °C ± 5 °C, la sécher dans une étuve réglée à doit en principe être plane et placée dans la cham-
105 °C, puis la refroidir à température ambiante et bre de pulvérisation, face vers le haut, en formant,
la peser à 1 mg près. par rapport à la verticale, un angle qui se rapproche
le plus possible de 20°. Cet angle doit absolument
5.3.4 Vérification du fonctionnement de être compris entre 15° et 30°. Dans le cas de surfa-
l´appareillage CASS ces de forme irrégulière, par exemple des pièces
entières, on doit tenir compte, dans toute la mesure
Le fonctionnement de l´appareillage d´essai est sa- du possible, de la spécification précédente.
tisfaisant lorsque la perte de masse de chaque
éprouvette est de 7,5 g/m2 ± 2,5 g/m2. 7.3 Les éprouvettes doivent être rangées de façon
à ne pas entrer en contact avec la chambre, les
surfaces d´essai étant exposées à la libre circulation
du brouillard. Les éprouvettes peuvent être placées
6 Éprouvettes à différents niveaux dans la chambre de pulvéri-
sation, à condition que la solution ne ruisselle pas
des éprouvettes ou des supports situés à un niveau
6.1 Le nombre et le type des éprouvettes, leur
donné sur les éprouvettes situées à des niveaux in-
forme et leurs dimensions doivent être choisis férieurs. Cependant, pour un nouvel examen ou
conformément aux règles de la spécification du pour un essai dont la durée totale est supérieure à
matériau ou du produit essayé. À défaut d´une telle
96 h, la permutation des éprouvettes est
spécification, ils doivent faire l´objet d´un accord autorisée6).
entre les parties intéressées.

7.4 Les supports des éprouvettes doivent être en


6.2 Les éprouvettes doivent être soigneusement matériaux inertes non métalliques, tels que le verre,
nettoyées avant l´essai (voir 5.1.1). La méthode uti- une matière plastique ou du bois convenablement
lisée dépend de la nature du matériau, de la surface revêtu. S´il est nécessaire de suspendre les éprou-
et des produits qui ont contaminé cette surface et vettes, les matériaux de suspension ne doivent en
ne doit pas comprendre l´emploi d´abrasifs ou sol- aucun cas être métalliques, mais doivent être en fi-
vants qui peuvent attaquer la surface de l´éprou- bres synthétiques, fils de coton ou autre matériau
vette. inerte isolant.

5) Si nécessaire, l´exposition peut être réduite à 6 h.


6) Dans ce cas, la fréquence et le nombre des permutations sont laissés au choix des opérateurs et devront être indiqués
dans le rapport d´essai.

5
ISO 9227:1990(F)

9.3 Si la fin de l´essai dépend de l´apparition du


8 Conditions opératoires premier signe de corrosion, les éprouvettes doivent
être contrôlées fréquemment. C´est la raison pour
8.1 La température à l´intérieur de la chambre de laquelle ce genre d´éprouvettes ne doit pas être es-
pulvérisation doit être de 35 °C ± 2 °C dans le cas sayé en même temps que des éprouvettes nécessi-
des brouillards salins neutre et acétique et de tant des périodes d´essai fixées à l´avance.
50 °C ± 2 °C, dans le cas du brouillard salin cupro-
acétique, avec des fluctuations aussi faibles que
possible au cours de l´essai, en tout point de la 9.4 On peut procéder à un examen visuel périodi-
chambre. que des éprouvettes soumises à l´essai pour une
période déterminée, mais les surfaces à essayer ne
doivent pas être dérangées et la durée d´ouverture
8.2 L´essai doit commencer dès qu´il est vérifié de la chambre doit être la durée minimale néces-
que la vitesse et les conditions de récupération sont saire pour observer et enregistrer les changements
dans les limites prescrites une fois la chambre visibles.
remplie des éprouvettes prévues.

8.3 La solution recueillie dans chaque collecteur 10 Traitement des éprouvettes après
(4.4) doit avoir une concentration de chlorure de l´essai
sodium de 50 g/l ± 5 g/l et un pH compris entre les
valeurs suivantes: À la fin de l´essai, retirer les éprouvettes de la
chambre et les laisser sécher durant 0,5 h à 1 h
} 6,5 et 7,2 pour le brouillard salin neutre ; avant rinçage, afin de réduire les risques de dispa-
rition du produit de corrosion. Avant d´examiner les
} 3,1 et 3,3 pour le brouillard salin acétique ; éprouvettes, éliminer soigneusement les résidus de
solution pulvérisée déposés sur leur surface. On
} 3,1 et 3,3 pour le brouillard salin cupro-acétique. peut, à cet effet, procéder par rinçage ou plongée
des éprouvettes dans l´eau courante claire, à une
La vitesse moyenne de récupération de la solution
température ne dépassant pas 40 °C, puis à un sé-
dans chaque collecteur, mesurée sur une période chage immédiat dans un courant d´air, à une pres-
minimale de 24 h de pulvérisation continue, doit être
de 1 ml/h à 2 ml/h pour une aire horizontale de ré- sion ne dépassant pas 200 kPa et à une distance
d´environ 300 mm.
cupération de 80 cm2.

8.4 La solution d´essai pulvérisée ne doit pas être


11 Évaluation des résultats
réutilisée.
L´évaluation des résultats d´essai peut se faire sui-
8.5 Toute surpression ou toute dépression doivent vant un grand nombre de critères différents, en
être évitées dans la chambre pendant la durée de fonction des exigences particulières, par exemple:
l´essai.
a) aspect après l´essai ;

9 Durée des essais b) aspect après élimination des produits superfi-


ciels de corrosion;
9.1 La durée des essais doit être fixée conformé-
c) nombre et répartition des défauts, tels que piqû-
ment aux règles de la spécification du matériau ou res, fissures, soufflures, etc.; leur évaluation peut
du produit essayé. A défaut d´une telle spécification,
être faite par les méthodes décrites dans
elle doit faire l´objet d´un accord entre les parties l´ISO 1462 ou l´ISO 4540 ;
intéressées.

Les périodes d´exposition recommandées sont de d) délai d´apparition des premiers signes de corro-
2 h - 6 h - 24 h - 48 h - 96 h - 168 h - 240 h - 480 h - sion ;
720 h - 1 000 h.
e) variation de la masse ;

9.2 La pulvérisation doit être continue pendant f) altération révélée par examen micrographique ;
toute la durée de la période d´essai fixée. La cham-
bre ne doit pas être ouverte que pour de brefs exa- g) modification des propriétés mécaniques.
mens des éprouvettes en position et pour remplir le
réservoir de solution saline, si ce remplissage ne NOTE 5 Il est de bonne pratique d´ingénierie de pres-
peut pas être effectué depuis l´extérieur de cette crire le ou les critère(s) approprié(s) dans la spécification
chambre. d´un revêtement ou d´un produit à essayer.

6
ISO 9227:1990(F)

12 Rapport d´essai g) nombre d´éprouvettes soumises à l´essai repré-


sentant chaque matériau ou produit ;
12.1 Le rapport d´essai doit indiquer le résultat de
l´essai conformément aux critères d´évaluation h) mode de nettoyage des éprouvettes après l´es-
sai, avec, le cas échéant, indication de la perte
fixés. Il doit comporter le résultat obtenu sur chaque
de masse résultant de ce nettoyage ;
éprouvette essayée et, le cas échéant, le résultat
moyen d´un groupe d´éprouvettes similaires. Il peut,
i) angle d´inclinaison des surfaces essayées ;
si nécessaire, être accompagné de photographies
des éprouvettes essayées. j) éventuellement fréquence et nombre des per-
mutations d´éprouvettes ;
12.2 Le rapport d´essai doit contenir des rensei-
gnements sur le mode opératoire adopté. Ces ren- k) durée de l´essai et résultats des contrôles inter-
seignements varient selon le but de l´essai et les médiaires éventuels;
directives prescrites, mais ils portent en général sur
les points suivants:
I) caractéristiques des éprouvettes de référence
utilisées pour vérifier la stabilité de fonction-
a) référence à la présente Norme internationale ; nement de la chambre d´essai ;
b) type et pureté du sel et de l´eau utilisés ;
m) température d´essai ;
c) description du matériau ou du produit essayé ;
n) volume de solution recueillie ;
d) dimensions et forme de l´éprouvette, nature et o) pH de la solution d´essai et de la solution re-
aire de la surface essayée ;
cueillie ;
e) préparation de l´éprouvette, y compris tout net- p) masse volumique de la solution recueillie ;
toyage effectué et toute protection des bords ou
d´autres zones spéciales ;
q) anomalies et incidents éventuels survenus au
cours de l´essai ;
f) caractéristiques connues des revêtements
eventuels, avec indication de la superficie ; r) intervalles entre les contrôles.

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ISO 9227:1990(F)

Annexe A
(informative)

Schéma d´un modèle possible de chambre de pulvérisation

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ISO 9227:1990(F)

Annexe B
(informative)

Bibliographie

[1] ISO 1456:1988, Revêtements métalliques } Dé- [6] ISO 7253:1984, Peintures et vernis } Détermi-
pôts électrolytiques de nickel plus chrome et nation de la résistance au brouillard salin neu-
de cuivre plus nickel plus chrome. tre.

[2] ISO 1458:1988, Revêtements métalliques } Dé- [7] ISO 7599:1983, Anodisation de l´aluminium et
pôts électrolytiques de nickel. de ses alliages } Spécifications générales
pour couches anodiques sur aluminium.
[3] ISO 3613:1980, Couches de conversion au
chromate sur zinc et cadmium } Méthodes [8] ISO 8993:1989, Aluminium et alliages d´alumi-
d´essai. nium anodisés } Système de cotation de la
corrosion par piqûres } Méthode reposant sur
[4] ISO 4520 : 1981 , Couches de conversion au des images-types.
chromate sur les dépôts électrolytiques de zinc
et de cadmium. [9] ISO 8994:1989, Aluminium et alliages d´alumi-
nium anodisés } Système de cotation de la
[5] ISO 4527 : 1987, Dépôts autocatalytiques de corrosion par piqûres } Méthode par quadril-
nickel-phosphore } Spécifications et méthodes lage.
d´essai.

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