Rapport Kobeyao Petroci

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THEME 

: FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN


COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

SOMMAIRE

DEDICACE ……………………………………………………………………iv
AVANT-PROPOS ……………………………………………………………...v
REMERCIEMENTS……………………………………………………………vi
INTRODUCTION……………………………………………………………………………..1
PARTIE I : GENERALITES………………………………………………………………...2
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU MINISTERE DU PETROLE, DE L'ENERGIE
ET DES ENERGIES RENOUVELLABLES ……................................................................3
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES
HYDROCARBURES…………………………………………………………………………4
II.1 Historique…………………………………………………………………………………4
II.2 Mission de la DGH………………………………………………………………………...4
II.2.1) Attribution des Directions…………………………………………...........................4
II.2.2) Mission de la DARD………………………………………………………………...5
CHAPITRE 3 : GENERALITE SUR LES CENTRES EMPLISSEURS…… …………...8
III.1 DESCRIPTION ET CARACTERISTIQUES DES CENTRES EMPLISSEURS………8
a. Définition d’un centre emplisseur………………………………………………………8
b. Le gaz butane…………………………………………………………………………...10
III.2 PRESENTATION DU DEPOT DE PETROCI…………………………………………10
III.2.1 Historique …………...……………………………………………………………10
III.2.2 Mission et Objectifs………………………………………………………………11
III.3 LE DEPOT VRAC ………………………………...................................................12
III.3.1 Les réservoirs de stockage……………………………………................................12
III.3.2 Moyens d’approvisionnement ……………………………………………………...13
III.3.3 Equipements de sécurité de la zone des sphères……………………………………13
III.4 DESCRIPTION ET EQUIPEMENTS DU CENTRE EMPLISSEUR…………14
III.4.1 Description…………………………………………………………………………14
III.4.2 Equipements………………………………………………………………………...15

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YAO KOBENA
THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

III.4.3 Equipes de travail…………………………………………………………………...16


PARTIE II : MATERIELS ET METHODES……………………………………………17
CHAPITRE 1 : MATERIELS……………………………………………………………...18
I.1 Documents administratifs………………………………………………………………18
I.2 Autres documents et Outils………………………………………………………………18
CHAPITRE 2 : METHODES………………………………………………………………19
II.1 ENTRETIEN AVEC LES AGENTS DE LA DGH……………………………………...19
II.2 ENQUETE SUR LE TERRAIN…………………………………………….....................19
PARTIE III : RESULTATS, INTERPRETATION ET RECOMMANDATIONS……20
CHAPITRE 1 : FONCTIONNEMENT DU CENTRE EMPLISSEUR PETROCI……21
I.1 LES DIFFERENTES ZONES DU CENTRE……………………………………………21
a. La zone de réception des produits……………………………………………………....21
b. La zone de stockage des produits………………………………………………………21
c. La zone de transfert des produits……………………………………………………….21
d. La zone de production………………………………………………………………….22
I.2 ROLE DE CHAQUE EQUIPE DE TRAVAIL…………………………………………22
I.3 DESCRIPTION DU MECANISME DE REMPLISSAGE DES BOUTEILLES………23
I.4 PARCS DE STOCKAGE (bouteilles)……………………………………….................27
CHAPITRE 2 : CONTRAINTES D’EXPLOITATION DU CENTRE EMPLISSEUR.28
II.1 LA DANGEROSITE DU GAZ…………………………………………….....................28
II.2 LES RISQUES MAJEURS……………………………………………………………...28
II.3 LES FAIBLESSES DU CENTRE…………………………………………...................29
II.4 AUTRES CONTRAINTES……………………………………………………………...29
II.4.1 Evènements initiateurs identifiés………………………………………………………29
II.4.2 Risques liés au manques d’utilités……………………………………………………29
CHAPITRE 3 : RECOMMANDATIONS…………………………………………………30
A-PREVENTION DE RISQUES DANS LE DEPOT DU GPL……………………………..30
1. Prévention des fuites……………………………………………………………………..30
2. Prévention et protection vis-à-vis de l'incendie………………………………………….30

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YAO KOBENA
THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

3. Maintenance des équipements…………………………………………………………...30


B. MESURES DE GESTION DE CATASTROPHES………………………….....................31
C. RECOMMANDATIONS A LONG TERME……………………………………………31
D. REMARQUE FAITE A LA DGH……………………………………………………….31
CONCLUSION………………………………………………………………………………32

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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

DEDICAC

Ce présent rapport est dédié

Au DIEU tout puissant pour sa grâce et son soutien

Aux parents pour leur soutien, leur tendresse et leurs énormes sacrifices pour une
éducation réussie.
A toutes nos familles. Qu’elles trouvent ici l’expression de nos sentiments, de respect,
de reconnaissance pour l’encouragement et le soutien qu’ils n’ont jamais cessé de
nous apporter.

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YAO KOBENA
THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

AVANT-PROPOS

Le Brevet de Technicien Supérieur (BTS) est un diplôme de l’enseignement Supérieur. Il se


fait en deux ans dans une grande école. Après les deux ans de formation, le candidat présente
un examen écrit et oral à l’issue duquel il est déclaré admissible. La seconde partie est la
soutenance d’un rapport de stage devant un jury après un stage d’au moins trois mois dans
une entreprise.
En effet, notre formation théorique s’est faite à IRSPE KIBIO (Institut de Recherche en
Sécurité et Protection de l’Environnement). Cette école, dans sa politique de formation, forme
les étudiants dans les formations allant du Brevet de Technicien Supérieur au cycle ingénieur.
De plus, pour la validation de notre diplôme, un stage de fin d’étude nous ait demandé. C’est
pourquoi nous avons effectué un stage à la Direction Générale des Hydrocarbures intitulé
« Fonctionnement et Contraintes d’exploitation d’un centre emplisseur en Côte
d’Ivoire : cas du centre emplisseur 3 PETROCI ».

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

REMERCIEMENT

Nous ne pouvons commencer cette étude sans toutefois remercier la Direction Générale des
Hydrocarbures (DGH) qui nous a accueilli ainsi que les personnes qui ont fait en sorte que
nous puissions avoir ce stage. Que ces différentes personnes trouvent ici, l’expression de notre
profonde gratitude car elles nous ont permis de mettre en application nos connaissances
académiques.
Ces remerciements vont donc à l’endroit de :
Monsieur AKE NANGUI : Professeur encadreur ;
Monsieur TANOH AMIAN JACQUES : Sous-Directeur de la Promotion du Gaz ;
Monsieur DJA BI DJA Anicet, chef de Service, Etude et projet gaz Domestique ;
Mademoiselle AMON Ahou Carole, chef de Service Distribution gaz Domestique ;
Madame DJENI Née EZO Akouba Marina, chargé d’Etude à la Sous-Direction de la
Promotion du Gaz ;
Mademoiselle KAKOU Bouénabou Ange, chargé d’Etude à la Sous-Direction de la
Promotion du Gaz pour leur conseil et encadrement ;
Monsieur DONGO Yao Kouman Blaise, notre maitre de stage pour sa bonté, sa patience,
sa collaboration, son orientation.
Enfin, nous adressons nos remerciements à nos amis stagiaires de la DGH pour leur soutien.

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YAO KOBENA
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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

INTRODUCTION

Ces vingt (20) dernières années ont été témoins de l’évolution du secteur des hydrocarbures
en Côte d’Ivoire. En effet, le gaz butane a substitué le bois de chauffe et le charbon de bois
(butanisation) qui sont perçus comme actions de déforestation. La découverte de plusieurs
potentiels gisements pétroliers ont poussé certains pays africains à s’orienter dans la
production, la transformation et la commercialisation de ce diamant noir (le pétrole). D’autre
par contre se lancent dans les technologies de stockage, de conditionnement et de distribution
qui connaissent un essor aujourd’hui. Face à la demande importante du marché, il est
maintenant plus qu’indispensable de suivre l’avancée technologique et favoriser le
développement socioéconomique de nos pays. Cela ne saurait se faire sans la création
d’établissements de dépôts pétroliers connus sous le nom de Centres Emplisseurs. L’évolution
de ce secteur nécessite une bonne connaissance de ces centres emplisseurs d’où le thème «
FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’EXPLOITATION D’UN CENTRE
EMPLISSEUR EN COTE D’IVOIRE : cas du centre emplisseur 3 (CE3) PETROCI ».
Le but principal de ce thème est d’évaluer le fonctionnement d’un centre emplisseur et
d’identifier les difficultés liées à son exploitation afin d’y apporter des tentatives solutions.
Pour ce faire, nous procédons comme suit : présenter d’abord le Ministère des Mines, du
Pétrole et de l’Energie ainsi que la Direction Générale des Hydrocarbures, ensuite décrire le
fonctionnement et identifier les contraintes de ce centre emplisseur et par la faire des
recommandations.

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YAO KOBENA
THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

PARTIE I : GENERALITES

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU MINISTERE DES MINES, DU PETROLE ET DE


L’ENERGIE

CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES


HYDROCARBURES

CHAPITRE 3 : GENERALITE SUR LES CENTRES EMPLISSEURS

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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU MINISTERE DES MINES, DU PETROLE ET DE L’ENERGIE

Le Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie (MMPE) est chargé de conduire et de


contrôler la politique du gouvernement ivoirien dans le domaine des mines, du pétrole et de
l’énergie.

En terme d’organisation, il dispose de :

 Un Cabinet constitué de :


 Un Directeur de Cabinet ;
 Un Directeur de Cabinet Adjoint ;
 Un Chef de Cabinet ;
 Sept Conseillers Techniques ;
 Quatre Chargés d’Etudes ;
 Un Chef du Secrétariat Particulier

 Directions et Services R attachés

Ce sont :

 L’Inspection Générale ;
 La Direction des Affaires Financières et du Patrimoine ;
 La Direction des Ressources Humaines ;
 La Direction de la Planification et de la Statistique ;
 Le Service Informatique ;
 Le Service de la Communication et de la Documentation.

 Directions Générales

Elles sont au nombre de deux (02), à savoir :

 La Direction Générale des Hydrocarbures (DGH)


 La Direction Générale de l’Energie (DGE)
 La Direction Générale des Mines et de la Géologie (DGMG)

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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE


DES HYDROCARBURES (DGH)

II.1 HISTORIQUE

Au cours de son évolution, l’organisation de la DGH s’est faite en plusieurs étapes.


Elle débute par le Secrétariat d’Etat chargé des Mines créé par décret n° 71-641 du 1er
Décembre 1971, suivi de la Direction des Hydrocarbures (DH) selon l’arrêté n°
1816 /MEF/CAB du 25 Aout 1972. Ensuite, de Direction Centrale d’Administration,
elle s’est transformée suivant les évolutions du secteur pétrolier en Côte d’Ivoire.
Ainsi, elle devient Direction Générale des Hydrocarbures (DGH) par le décret
n°2008-155 du 28 avril 2008 portant organisation du ministère des mines et de
l’énergie.

II.2 Mission et organisation

Instituées par le décret n°2015-185 du 24 mars 2015 portant organisation du ministère du


pétrole et de l’énergie, la Direction Générale des Hydrocarbures a pour mission :

 D’assurer la disponibilité des hydrocarbures partout en Côte d’Ivoire ;


 D’assurer l’approvisionnement du territoire national en produits pétroliers et
gaziers ;
 De conduire à l’élaboration du bilan énergétique national.

II.2.1 Attribution des Directions

Elle est subdivisée en trois (03) grandes directions et un service rattaché. Ce sont :

 La Direction de l’Exploration et de la Production des Hydrocarbures (DEPH). Elle


participe aux négociations des Contrats de Partage de Production (CPP), contribue à la
l’actualisation et au suivi du plan national de l’Energie, gère les activités
d’exploration, d’exploitation des ressources pétrolières et du développement des
industries et services correspondants. Elle comprend deux (02) Sous-directions

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

-La Sous-direction de l’Exploration ;

-La Sous-direction de la Production.

 La Direction du Suivi et de la Règlementation des Hydrocarbures (DSRH). Elle est


chargée de contribuer à l’élaboration de la législation, de la réglementation et des
contrats dans le domaine des hydrocarbures, en liaison avec les autres services
concernés. Elle comprend aussi deux (02) Sous-directions :

-La Sous-Direction des Etudes et de la Réglementation,

-La Sous-Direction du Contrôle et de la Répression des Fraudes.

 Le Service de l’Evaluation, du Suivi Economique et de la Statistique (SESES). Il


assure le contrôle de la conformité des produits pétroliers et gaziers commercialisés
sur le territoire national, contrôle également l’acheminement des produits pétroliers
destinés aux pays limitrophes.

 La Direction de l’Approvisionnement, du Raffinage et de la Distribution (DARD).


Notre stage s’est effectué à la Direction de l’Approvisionnement, du Raffinage et la
Distribution (DARD) précisément dans la sous-direction de la promotion du gaz.

II.2.2 (DARD) La Direction de l’Approvisionnement, du Raffinage et de la Distribution

La DARD :

• Veille à la sécurité de l’approvisionnement en Hydrocarbures et en gaz domestique


ainsi que leur distribution ;

• Suit le développement de l’industrie pétrolière ;

• Participe aux campagnes de promotion du gaz ;

• Collecte des informations relatives à l’industrie pétrolière, notamment à


l’approvisionnement, au raffinage, au stockage et à la distribution, en vue de constituer
des banques de données, en collaboration avec les sociétés pétrolières.

Elle comprend contrairement aux autres directions, trois (03) Sous-directions :

-La Sous-Direction de l’Approvisionnement et du Raffinage (SD-AR).

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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

Elle comprend deux Services à savoir :

 Service Approvisionnement et Raffinage,


 Service Etudes et Planification.

-La Sous-Direction, du Stockage, du Transport et de la distribution (SD-STD).

Elle a (03) services qui sont :

 Service Transport d’Hydrocarbures,


 Service Dépôts Pétroliers et
 Service Réseaux 

- La Sous-Direction de la Promotion du Gaz (SD-PG)

Elle est chargée de suivre les activités des importateurs et des producteurs de gaz domestique
dans le pays, d’élaborer et de mettre en œuvre un programme national d’approvisionnement
en gaz domestique, de sensibiliser les populations à l’utilisation du gaz domestique, de
participer aux campagnes de vente de bouteilles de gaz, de veiller à la qualité de gaz
domestique importé et raffiné localement conformément aux spécifications et aux normes en
vigueur.

Elle est subdivisée en deux Services dont les attributions sont les suivantes :
 Service Approvisionnement Gaz domestique : Il suit la Distribution du gaz
domestique sur tout le territoire national, collecte et traite toutes les informations
qualitatives et quantitatives en matière d’approvisionnement, de transport, de stockage
et de distribution du gaz domestique. 
 Service Etudes Projet Gaz domestiques : Il fait des études prospectives en matière
de production, transport, stockage et de la distribution du gaz domestique ; participe à
l’élaboration des programmes de formation du personnel.

La Sous-Direction de la Promotion du Gaz a en son sein sept (07) agents :

 Un Sous-Directeur ;
 Deux Chefs de Service ;
 Quatre Chargés d’Etude.

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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

L
DG H
Le Service de l’Evaluation, du Suivi
Economique et de la Statistique

Direction de l’Exploitation Direction de Direction du Suivi et de la


et de la Production des l’Approvisionnement, du Règlementation des
Hydrocarbures Raffinage et de la Hydrocarbures
Distribution

Sous-Direction Sous-Direction
Sous-Direction du Stockage, Sous- Sous-Direction Sous-Direction
de des études et de
de la du Transport Direction
du Control et
l’Approvisionne la de la
Production des et de la
de la
ment et du distribution réglementation répression
Sous- Hydrocarbures Promotion fraudes
Raffinage
Direction de du gaz
l’Exploration

Organigramme de la DGH

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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

CHAPITRE 3 : GENERALITE SUR LES CENTRES EMPLISSEURS

III.1 DESCRIPTION ET CARACTERISTIQUES DES CENTRES

a. Définition d’un centre emplisseur

C’est l’ensemble des installations destinées à la réception, au stockage ou au


conditionnement de gaz butane en emballages (bouteilles). Il sert donc principalement à
l’approvisionnement des ménages en gaz butane conditionné. Un centre emplisseur est
rangé dans la catégorie des établissements dangereux, insalubres et incommodes de 1ère
ou 2ème classe. La procédure d’instruction d’un dossier de demande d’autorisation de
création et d’exploitation d’un centre emplisseur est donc la même que pour les dépôts
d’hydrocarbures de 1ère ou 2ème classe.

 Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie

Il est chargé de délivrer un agrément aux sociétés voulant créer un établissement de


dépôts pétroliers si toutes les pièces nécessaires pour l’obtention de celui sont réunies et
faire une enquête de commodo et incommodo pour vérifier la conformité du site.

Pièces du dossier

Le dossier de demande d’agrément pour la distribution des produits pétroliers et dérivés est à
déposer au cabinet du Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie en un (1) exemplaire
comprenant les pièces suivantes :

- La demande d’agrément pour la distribution de produits pétroliers et dérivés adressée


au Ministre en charge des Hydrocarbures ;
- Un (01) compte contribuable ;
- Un (01) registre de commerce projet ;
- Un (01) Capital social de 200 000 000 francs CFA minimum entièrement libéré
constaté par acte notarié ou attestation bancaire ;
- Un (01) exemplaire du journal d’annonce légale informant de la constitution de la
société ;
- Un (01) exemplaire des statuts certifiés conformes ;
- Une (01) étude de faisabilité faisant ressortir :
 Les justificatifs économiques du projet ;
 Le marché cible ;

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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

 Le plan d’investissement à réaliser ;


 L’expérience du ou des promoteurs ;
 Les moyens de financements des activités ;
 La politique en matière de sécurité et d’environnement ;
 La preuve de la détention d’au moins un (01) terrain pour la construction d’une
station-service dès l’obtention de l’agrément.

La DGH (Direction Générale des Hydrocarbures)

Elle est chargée de:


- accorder à la société après l’obtention son agrément une autorisation de création et
d’exploitation,
- délivrer une autorisation d’exploitation après la construction dudit centre.

 Ministère de la construction, du logement et de l’urbanisme

Il est chargé de délivrer un permis de construction si et seulement si les conditions d’obtention


du permis sont réunies.

 Quelques lois sur la création et l’exploitation d’un centre


emplisseur

 Arrêté 13/SEM/CAB/ du 27 février 1974, portant réglementation de la création, de


l’aménagement ou de l’extension des dépôts d’hydrocarbures et Etablissements
pétrolier ;
 Note circulaire n°225 du 28 février 2020, précisant certaines étapes dans l’instruction
des dossiers de création, d’aménagement ou d’extension des dépôts d’hydrocarbures et
établissements pétroliers ;
 Guide d’implantation, d’aménagement, d’exploitation, de maintenance et de fermeture
des dépôts d’hydrocarbures et établissements pétroliers (Guide IAEMF) élaboré par la
Direction Générale des Hydrocarbures.

Le tableau ci-dessous présente quelques sociétés qui possèdent de centres emplisseurs en


Côte-d’Ivoire ainsi que leur capacité de stockage.

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Sociétés Capacité(TM)
SWANN 27
SIMAM 875
SARA PETROLEUM 105
SAPHYR 63
AOT GAZ 175
ORYX GAZ CI ( Abidjan et 2725
Bouaké)
SAEPP 4500
PETROCI HOLDING 6377
DISTRICOM 39

b. Gaz Butane 

Le Gaz butane communément appelé GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié), de formule chimique
(C4H10), est un hydrocarbure saturé, incolore et inodore, constitué d’atomes de carbone et
d’hydrogène. Excellent combustible tiré du pétrole brut et/ou du gaz naturel,
commercialisé en bouteille ou en citerne, il est le deuxième produit inflammable. Il a une
très grande diversité dans les possibilités d’utilisation car on peut le substituer à toute
autre énergie. Il est caractérisé par sa température (comprise entre 0° et 7°) et sa pression.
Le gaz butane se présente sous deux phases : la phase liquide et la phase gazeuse et se
liquéfie sous-pression à une température relativement faible (0°C). Il est réservé pour la
plupart du temps à des utilisations en bouteilles pour la cuisson.

III.2 PRESENTATION DU DEPOT DE PETROCI

III.2.1 Historique

La Côte d’Ivoire, dans sa lutte contre la déforestation, va élaborer un plan


pour relancer ses activités dans le domaine pétrolier. Ainsi, un code pétrolier incitatif fut mis
en place le 04 Novembre 1997 ; ce qui a favorisé la création de la société Nationale

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d’Opérations Pétrolières de la Côte d’Ivoire (PETROCI) le 21 octobre 1975 par le décret


n°75-744 du 21 octobre 1975 portant création de la Société d’Etat dénommée Société
nationale d’Opérations pétrolière de Côte-d’Ivoire. Le principal objectif de cette structure
c’est de faire la promotion du Bassin sédimentaire ivoirien à travers l’exploration des
ressources pétrolières et gazières. A sa création, cette société mère dans le secteur des
hydrocarbures, est chargée de gérer le portefeuille de l’Etat ivoirien avec un capital de deux
(02) milliards de francs CFA détenu entièrement par l’état ivoirien. Rapidement, elle va
diversifier et accroître ses activités qui toucheront presque tous les secteurs de l’industrie du
pétrole. Malheureusement, cette forme d’organisation n’a pas été une réussite. Ceci étant, le
16 Novembre 2000, elle procède à la mise en place d’une nouvelle organisation plus proche
de l’initiale. C’est ainsi que par le décret n° 97 du 04 novembre 1997 il y a naissance de trois
(03) filiales :

PETROCI holding : elle assure la recherche et l’exploitation de gisements d’hydrocarbures


et de gaz ivoirien. Elle participe aussi au développement de l’industrie par le transport, le
stockage et de la commercialisation de tous les produits pétroliers. Concernant
l’approvisionnement de la Côte d’Ivoire en hydrocarbures et produits dérivés, elle veille sur
leur continuité et leur sureté.

Direction de l’Ingénierie et de la Logistique (DIL) : elle a été créée en octobre 2005 suite
à la réorganisation de la Direction de l’Exploration et de la Production (DEP) qui a abouti à la
création de trois (03) nouvelles directions (Direction du CAR, de l’Exploration et d’Ingénierie
et de la Production). Sa principale mission est la coordination de toutes les activités liées à
l’exploration et à la production pétrolière.

Direction de la Commercialisation des Produits Pétroliers : Avec les centres


emplisseurs, les sphères de stockages (capacités 1000 tonnes) et l’unité de requalification
d’une capacité de 400 à 500 bouteilles par jour, elle est chargée de développer un vaste réseau
de distribution de gaz butane dans toutes les zones industrielles de la ville d’Abidjan ainsi
qu’aux ménages. Cette mission a valu aujourd’hui à la PETROCI la position de leader de la
distribution du gaz butane destiné à l’usage domestique avec une part de marché de 49%.

III.2.2 Mission et Objectifs

PETROCI vise entreprendre toutes initiatives de nature à :

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-Assurer la sécurité de l’approvisionnement en hydrocarbures à moindre coût à travers la


GESTOCI par prise de participation à hauteur de 75% ;
-Promouvoir l’exploration et l’exploitation de gisements d’hydrocarbures en Côte d’Ivoire ;
-Faire le traitement des hydrocarbures par le biais par raffinage au niveau de la SIR par une
participation à hauteur de 50,75% et de la SMB ( Société Multinationale de Bitumes) à
hauteur de 12,5% ;
- Apporter à l’Etat Ivoirien de nouvelles sources de revenus ;
- Soutenir l’industrie, le transport, le stockage et la commercialisation de ces produits et
dérivés.

III.3 PRESENTATION DU DEPOT VRAC DE PETROCI

Le dépôt de gaz butane est situé à Port-Bouët – Vridi, zone industrielle, à proximité du dépôt
AOT.

III.3.1. Les réservoirs de stockage GPL

Le GPL est stocké à l’état liquide sous pression dans des sphères ou cigares. Les sphères et les
cigares sont conçus et équipés de manière à assurer le stockage, la réception, le transfert et le
soutirage des produits en toute sécurité. La société PETROCI HOLDING est un distributeur
agréé de gaz butane. Elle a un stockage du dépôt constitué d’une sphère aérienne (sphère S03)
de 8 000 m3soit une capacité de 4000 TM mise en service en 2018, de deux sphères de 1000
TM chacune en 2007 et de canalisations de distribution. La sphère S03 est connectée aux
appontements et permet d’approvisionner les camions citernes et les centres emplisseurs 1, 2 et
3 de PETROCI. La surface totale de la cuvette de rétention et de la cuvette déportées de la
sphère de stockage de gaz butane est de 2 241 m2. A côté des sphères, il y a aussi des cigares
dotés d’énormes capacités de stockage. La capacité totale de ces réservoirs confère à la
PETROCI une part de 32% dans le stockage de GPL en Côte-d’Ivoire soit un stockage de
6377 TM (tonne métrique).

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Image 2 : Image de la sphère 3 PETROCI

III.3.2 Moyens d’approvisionnement des centres emplisseurs

L’approvisionnement des centres emplisseurs se fait par pipelines et butaniers.


Après le raffinage du pétrole, le gaz butane obtenu par la SIR (Société Ivoirienne de
Raffinage) est transvasé à la GESTOCI par les pipelines. Les centres emplisseurs, à
travers les camions citernes, viennent s’y approvisionner. Aussi, Les butaniers
transportent le GPL depuis les pays d’importation jusqu’aux appontements. Une fois
aux appontements, ils pompent le gaz dans les pipelines (gazoducs) puis ces derniers
transvasent le gaz pour approvisionner les centres emplisseurs.

Image 3 : Appontement de PETROCI

III.3.3 Equipements de Sécurité de la zone des sphères

La zone de stockage vrac dispose :

*13 extincteurs portatifs à poudre *1 pompe de 1 000 m3/h

*4 extincteurs sur roue à poudre * 2 motopompes 500 m3/h

*6 extincteurs portatifs à CO2 5 kg *3 motopompes 650 m3/h

*4 lances canons mobiles 1200 litres/mn * 2 murs par feu + queue paon

*4 lances canons fixes 1200 litres/mn * 5 systèmes d’injection d’eau

*1 réserve d’eau 1600m3 * 1 bac de rétention de 1600 m3

*1 réserve d’eau 4000 m3 * 1 bac de rétention de 830 m3

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

*16 000 litres d’émulseur * 2 bacs de recension

NB : La zone des sphères est interconnectée au projet RIA de l’appontement.

III.4 DESCRIPTION ET EQUIPEMENTS

III.4.1 Description des centres emplisseurs PETROCI

La PETROCI possède trois (3) centres emplisseurs et une unité de requalification des bouteilles :

 Le 1er centre alimenté par la sphère S1 fait uniquement le chargement vrac (camions
citernes). Il a 3 postes de chargement vrac.

 Le 2è alimenté par la sphère S2 effectue uniquement l’emplissage des B6 (emballages de 6


kg). Le centre emplisseur (02) possède un hall d’emplissage des bouteilles comprenant deux
(02) carrousels équipés de douze (12) bascules automatiques chacun pour l’emplissage des
bouteilles de 6 kg et un (01) carrousel (non fonctionnel) équipé de 24 bascules automatiques
pour l’emplissage des bouteilles de 12 et 28 kg ;

 Le 3è centre, approvisionné par la S3 fait le chargement vrac, l’emplissage de B6, B12,


B28 ainsi que celui des gros emballages. Il a en son sein 3 compartiments : 2 lignes
d’emplissage de B6 et une ligne mixte (B6, B12 et gros emballages).

 L’Unité de Requalification des Bouteilles (URB) comprend pour son exploitation 


- Un hall de production où sont disposées les machines,
- Un bâtiment administratif comprenant des vestiaires,
- Un hangar pour stockage des matières premières (tôles d’acier, polypropylène),

- Une station d’air comprimé,


- Un magasin de pièces de rechanges,
- Et un hangar de produits finis.

Elle fonctionne sur la base d’une Directive Européenne (84-527 CEE du 17 septembre 1984) et
requalifie en moyenne 1000 bouteilles par jour, soit une production de 250 000 bouteilles par an.

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

Image 3 : Hall de redressage des bouteilles Image 4 : Hall de peinture des bouteilles

III.4.2 Equipements de sécurité du centre emplisseur 3 (CE 3)

Les hydrocarbures en particulier le Butane (C4H10) et le Propane (C3H8) sont des produits
inflammables qui lors de leur Combustion, permettent de libérer une importante énergie sous
forme de chaleur. Ainsi la manipulation des hydrocarbures demande beaucoup de précaution
pour éviter les dangers liés à leur inflammation et savoir maîtriser et limiter les dégâts en cas
d’accident. Le centre (CE 3) dispose comme moyens de sécurité :
 4 extincteurs portatifs à eau  Installation de système de vidéo
 15 extincteurs portatifs à poudre surveillance
 6 extincteurs à poudre sur roue  Déversoirs
 6 extincteurs à CO2 5 kg  6 tuyaux d’eau de 40 mètres (70 mm)
 2 lances canons fixes 1200 litres/mn  40 000 litres d’émulseur
 1 bac de rétention  2 pompes de 500 m3/h
 1 lance canon fixe de 2 000 litres/mn  2 pompes de 1 000 m3/h
 1 lance canon fixe de 5000 litres/mn

NB : Ce site est interconnecté au projet RIA de l’appontement.

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

Image 5 : Un extincteur

III.4.3 Equipes de Travail

Le centre emplisseur est organisé en équipes afin d’assurer son bon fonctionnement. Ces
équipes sont reparties comme suit 

▪ Equipe de gestion du stock de bouteille et magasin ;


▪ Equipe production ou gestion de la production ;
▪ Equipe contrôle entrée et sortie camion ;
▪ Equipe gestion des stocks et mouvements gaz-butane ;
▪ Equipe maintenance ;
▪ Equipe sécurité ;
▪ Equipe de la facturation ;
▪ Equipe livraison VRAC ;
▪ Equipe contrôle et qualité.

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

PARTIE II : MATERIELS


ET
METHODES

CHAPITRE 1 : MATERIELS

CHAPITRE 2 : METHODES

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

CHAPITRE 1 :

Plusieurs documents sont utilisés pour la réalisation dudit rapport.

I.1 DOCUMENTS ADMINISTRATIFS

 Décret n◦2015-185 du 24 mars 2015 portant organisation du Ministère Pétrole et


de l'Energie : ce décret montre l’organisation et le fonctionnement du Ministère du
Pétrole et de l’Energie.
 Arrêté n° 13/ SEM / CAB / du 27 février 1974 portant règlementation de la création,
de l’aménagement ou de l’extension des dépôts et établissements pétroliers.
 L’annuaire DGH 2021

I.2 AUTRES DOCUMENTS ET OUTILS

L’anciens rapport de stages de Mlle VARLET LILIANE RAYMONDE. Site du


téléchargement : Wikipédia.

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

Comme matériel informatique, nous avons utilisés :

 Un ordinateur : pour la rédaction de notre rapport de stage ;


 Une clé USB : pour enregistrer les données qui nous ont servi dans la rédaction ;
 Le réseau internet : pour effectuer des recherches en rapport avec notre thème ;
 Le logiciel Word : pour la saisie du rapport.

Image 6 : Un ordinateur

CHAPITRE 2 : METHODES

Au cours de notre stage, notre ambition était d’évaluer en général le fonctionnement d’un
centre emplisseur en Côte-d’Ivoire particulièrement le centre emplisseur 3 (CE 3) PETROCI
et d’identifier les contraintes auxquelles il est confronté afin d’y apporter des tentatives de
solutions. Pour la réalisation de ce travail, nous avons procédé par des entretiens et une visite.

II.1 ENQUETE SUR LE TERRAIN (VISITE)


Pour mieux maitriser notre thème, nous avons effectué une visite dans les locaux de
l’entreprise PETROCI (Société Nationale d’Opérations des Produits Pétroliers). Cette visite
nous a permis à travers un questionnaire de :

Savoir en premier lieu, comment se présente un établissement de dépôts pétroliers en Côte-


d’Ivoire-, c’est-à-dire son organisation, ses moyens d’approvisionnent en gaz butane, ses
équipements ainsi que les dispositions prises pour la sécurité des agents et des populations
habitant dans la zone.

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

Ensuite, connaitre le processus d’emplissage des bouteilles, celui du chargement vrac, sa


capacité de stockage, sa production journalière, ses parcs de bouteilles et les méthodes de
reépreuve des bouteilles.

Enfin, identifier les difficultés et les risques liées à son exploitation.

II.2 ENTRETIEN AVEC LES PROFESSIONNELS DU SECTEUR


La recherche documentaire que nous avons faite a été complétée par des entretiens que nous
avons eus avec des agents de la Sous-Direction de la Promotion du Gaz (SD-PG), en plus des
agents du centre emplisseur. Nous avons eu également à exposer sur le thème « centre
emplisseur ». L’entretien avec les agents de la SD-PG nous ont permis de connaitre les pièces
du dossier de demande d’agrément pour la distribution des produits pétroliers et dérivés, ainsi
que les ministères qui interviennent dans la demande d’autorisation de création et
d’exploitation des établissements de dépôts de produits pétroliers et dérivés.

PARTIE III : RESULTATS, INTERPRETATION ET


RECOMMANDATIONS

CHAPITRE 1 : FONCTIONNEMENT DU CENTRE EMPLISSEUR (CE 3) PETROCI

CHAPITRE 2 : CONTRAINTES LIEES AU CENTRE EMPLISSEUR (CE 3) PETROCI

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

CHAPITRE 3 : RECOMMANDATIONS

CHAPITRE 1 : FONCTIONNEMENT DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE 3) PETROCI

I.1 LES DIFFERENTES ZONES DU CENTRE

a. La zone de réception des produits


Elle est constituée d’un ensemble de canalisations et de vannes, d’un dispositif de filtrage,
comptage ou pesée et d’un système de régulation et de protection.
Le transfert des produits au niveau des postes de déchargement peut être assuré par pompes
ou compresseurs à gaz.
b. La zone de stockage des produits
Le GPL est stocké à l’état liquide sous pression dans des sphères ou cigares. Les
sphères et les cigares sont conçus et équipés de manière à assurer le stockage, la
réception, le transfert et le soutirage des produits en toute sécurité.
c. La zone de transfert des produits
Le butane et le propane sont mouvementés en phase liquide par pompes centrifuges
multicellulaires pour expédition du produit vers le hall d’emplissage ou par

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

compresseurs à gaz pour le transvasement de sphère à sphère, de cigare à cigare et le


déchargement des camions citernes.

Figure 1 : Une pomperie

Destiné à l’alimentation en G.P.L. de bascules d’emplissage à partir d’un réservoir

Figure 2 : Régulation de pression GPL

Assure la régulation de la pression du GPL à l’alimentation d’un ou plusieurs carrousels


ou de bascules individuelles. Système par vanne de régulation ou par déverseur.

d. La zone de production
Espace aménagé appelé (hall d’emplissage) sur lequel est implanté un ensemble
d’équipements permettant de remplir les bouteilles de butane et de propane de
différentes capacités.
I.2 ROLE DE CHAQUE EQUIPE DU CENTRE

Le CE 3 PETROCI dans son fonctionnement est organisé en neuf (09) équipes réparties
comme suit :

 L’EQUIPE DE GESTION DU STOCK BOUTEILLE ET MAGASIN


Cette équipe se subdivise en deux (02) :

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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

L’équipe de gestion stock bouteille : cette équipe gère tout ce qui concerne les emballages
de bouteilles de gaz vides ou pleins. Concernant le rangement, cette équipe est chargée de :
-ranger par genre (ordinaires ou automatique) et par types d’emballages (B6, B12, B28, B38) ;
procéder au rangement des bouteilles défectueuses; faire le choix des emballages à transférer
à l’URB ( Unité de Requalification des Bouteilles) ; suivre tous les mouvements de transfert
et réception de bouteilles ; déterminer la quantité d’emballage pleines ; vides et défectueuses
du centre par type de bouteilles (B6, B12, b28) et reporter le comptage dans un registre ou un
cahier de stock afin d’avoir une preuve réelle.

L’équipe du magasin : elle range tous les documents de stock du centre emplisseur, suit tous
les mouvements internes des articles du magasin, maintient l’ordre dans le magasin et aux
alentours. Le gestionnaire des documents reçoit tous les documents de travail du magasin,
remplit le cahier de stock, relève les quantités de bouteilles destinées aux différents dépôts et
de l’intérieur du pays et suit le déchargement des bouteilles.

 L’EQUIPE PRODUCTION OU GESTION DE LA PRODUCTION

C’est le service production qui fait le centre emplisseur car en l’absence de


celui-ci le centre emplisseur ne peut être fonctionnel. Il fait le point de la production
journalière deux fois par jour. Un premier point est fait à 8 h, le second à 16 h puis elle
enregistre toutes les activités journalières dans un registre ou fiche de production. Après
l’enregistrement le chef de service production fait un rapport journalier. Dans le registre,
l’inscription zéro (0) nous indique qu’il n’y a pas eu d’activité ce jour-là dû au manque de
gaz. Chaque fin de mois, le chef de service fait son bilan mensuel puis calcule la moyenne
journalière de production. Pour atteindre son objectif, ce service production doit faire deux
cent quinze (215) tonnes par jour et quarante-cinq (45) milles tonnes par an (entre le 1er
janvier et le 31 décembre 2021). Pour ce faire, l’équipe dispose d’un GPAO (Système de
gestion production assisté par ordinateur). En effet, ce système permet de recevoir et contrôler
(assisté par ordinateur) des informations de façon simultanée sur la production transmise par
différentes machines électroniques telle que l’emplissage sur carrousel, détection de fuites,
connaitre les différents postes d’emplissages puis calcule et affiche en temps réel les données
de production.

 L’EQUIPE CONTROLE ENTREE ET SORTIE CAMION

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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

Comme indique le titre, cette équipe est chargée de contrôler les entrées et sorties
des camions. Dès que le camion d’un mandataire fait son entrée au centre emplisseur, des
agents de la sécurité et un agent du service gestion des stocks, sont chargés de vérifier l’état
du véhicule ensuite les témoins donnent leur accord lorsque le camion est conforme. Après ce
contrôle, le camion arrive au niveau de l’agent de saisie qui délivre le bon de livraison (BL)
suivi de deux copies (1 pour PETROCI et 1 pour le chauffeur), ensuite il se dirige chez
l’agent de déchargement qui chargé d’éditer les ordres de chargement et déchargement. Ce
dernier lui délivre un ticket qui est remis ensuite au cariste. Le cariste décharge le camion puis
le recharge avec les palettes contenant les bouteilles pleines. Après le chargement, le camion
chez l’agent de chargement où il est soumis à un contrôle par les vigiles. Une fois contrôlé,
l’agent de chargement délivre au chauffeur un bon de sortie.

 L’EQUIPE GESTION DES STOCKS ET MOUVEMENTS GAZ BUTANE

Cette équipe est chargée de contrôler, de veiller à l’entretien des cigares et sphère. En
effet, elle veille à ce que les cigares soient toujours approvisionnés en gaz butane. Elle fait un
contrôle régulier des cigares et des sphères. La vérification concerne le pourcentage, le
volume, la température et la pression du gaz contenu dans les sphères et cigares. Lors de
l’approvisionnement du centre en gaz, un agent de la SIR, PETROCI et un témoin sont
présents.

 L’EQUIPE MAINTENANCE

Elle veille sur les machines de la production. Elle intervient à chaque fois qu’une
panne lui est signalée sur les machines de la production (bascule, carrousel etc.…)

 L’EQUIPE DE LA FACTURATION
Elle s’occupe de tout ce qui est facture des clients abonnés et des clients privés
vrac. Elle établit les factures après le ok des agents de logistique (après qu’elle ait
contrôlé la conformité du camion avec les normes) puis pose les stickers sur les
factures originales et les souches. Chaque fin de mois, elle fait les statistiques.

 L’EQUIPE SECURITE

Elle veille sur les entrées et les sorties du centre emplisseur de jour comme de nuit. Cette
tâche est à la charge des vigiles.

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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

 EQUIPE LIVRAISON VRAC

Elle s’occupe de la livraison vrac du gaz butane dans les entreprises privées (restaurants, usine
etc.). Cette équipe a à sa disposition un (01) poste de chargement de camions citernes
comportant deux (02) pont-bascule de 80 tonnes chacun et deux (02) bras de chargement, une
(01) pomperie GPL constituée de quatre (04) électropompes SIHI 6108 de 30 m3/h chacune.
Le chargement vrac se fait suivant les étapes suivantes : bon d’enlèvement, autorisation de
livraison valide livrée par la DGH, check du camion vide, pèse du camion vide par le pont
bascule, arrêt du moteur et fermeture des vitres du camion une fois au poste de chargement,
mise du tuyau flexible sur la citerne, ouverture des vannes, régulation de la citerne à 85%
( lors du remplissage), fermeture des vannes après remplissage, retour du camion sur le pont
bascule, remise du ticket de pesé et bon de sortie.

Image 7 : Poste de chargement vrac


 EQUIPE CONTROLE ET QUALITE

Elle s’occupe essentiellement de la sélection des emballages. Elle trie ceux qui sont
conformes et fait le transfert des emballages endommagés à l’URB (Unité de Requalification
des Bouteilles). Elle est repartie comme suit :

-Unité de lavage des bouteilles. -


Unité d’épreuve de bouteille de gaz à 12, 6, 3 kg et unité d’épreuve de bouteille de 28 kg.
-Machine de démontage et remontage du robinet pour les bouteilles de 28, 12 et 6 kg et
Bascule de tarage.
- Machines de redressage des pieds des bouteilles.
- Cabine de peinture pour les bouteilles de 3 et 12kg.
- Local de réparation pour les palettes et les casiers.

Il faut noter qu’après l’emplissage, les bouteilles passent à travers une bascule de contrôle
électronique qui permet de vérifier le poids réglementaire, si la bouteille pèse plus, elle est

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

rejetée au Hall de vidange, sinon elle passe vers la bascule de remise au poids, ensuite les
bouteilles passent par un double contrôle d’étanchéité (état de la bouteille) dans le but de
détecter les fuites de gaz.

I.3 DESCRIPTION DU PROCESSUS DE REMPLISSAGE DES BOUTEILLES

Le conditionnement ou la mise en bouteille du butane et du propane passe par plusieurs


étapes :
L’arrivage : Les bouteilles vides qui arrivent en palettes ou casiers sur des camions
plateaux sont déchargées par des chariots élévateurs et déposées sur une palettiseuse.

Figure 3 : Chariot élévateur chargé de palettes

La palettiseuse est constituée de quatre éléments : une dégerbeuse, un vérin de


déchargement, une gerbeuse et un vérin de chargement. C’est le premier poste de
travail. La dégerbeuse sépare les palettes contenant les bouteilles vides une à une puis le
vérin de déchargement se charge de renvoyer les bouteilles sur le convoyeur.

Poste de tri-bouteilles : Le convoyeur en envoyant les bouteilles vers le carrousel passe


par le poste tri-bouteilles où la sélection des bouteilles défectueuses se fait
manuellement par un agent. Les bouteilles défectueuses sont détournées par l’agent en
question vers un convoyeur menant à la ligne de réparation bouteilles défectueuses.

Poste entrée carrousel : Après leur tri, les bouteilles déclarées non défectueuses
arrivent à l’entrée carrousel. Le carrousel est constitué de 24 bascules disposant chacune
d’une pince d’emplissage, d’un automatisme de tarage, d’un enclenchement de
remplissage et d’un déclenchement en fin de remplissage.

Poste sortie carrousel : Les bouteilles une fois remplies, sont dépincées et sortent par
le poste sortie carrousel à partir d’un vérin.
 

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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

Figure4 : Un carrousel d’emplissage

Poste contrôle de poids : Une fois remplies, les bouteilles sont soumises à un contrôle
automatique de la tare (masse de la bouteille +masse du produit). Les bouteilles sur-remplies
et sous remplies sont mises de côté et les bouteilles respectant les normes continuent leur
trajet au poste d’étanchéité.

Poste d’étanchéité : Le contrôle bouteilles fuyardes se fait manuellement par un agent. Il


l’effectue avec de l’eau contenant de la mousse, les bouteilles fuyardes sont détournées par cet
agent vers un convoyeur menant à la ligne de réépreuve. Les autres progressent vers le poste
pose de capsules.

Poste pose capsule : L’agent de ce poste est chargé de poser des capsules sur le clapet des
bouteilles pleines.

Poste de chargement bouteilles pleines : Une fois au poste de chargement, les bouteilles
pleines marquées par des capsules sont classées dans les palettes à partir d’un vérin de
chargement. La gerbeuse, le dernier élément de la palettiseuse se charge de superposer les
palettes par 4 dans des casiers.

I.4 PARCS DE STOCKAGE

Le stockage de bouteille rencontré sur le site est constitué de bouteille de gaz de 6, 12 et 28


kg. Le centre emplisseur PETROCI a en son sein trois (3) parcs de bouteilles : 616 995 B6,
314 498 B12 et 74 675 B28. Ce qui lui fait au total 1006 168 bouteilles. Les bouteilles sont
stockées dans des casiers, au niveau de la zone de stockage spécifique. Chaque casier peut
contenir 35 Bouteilles. La manutention, le transport, et le stockage des bouteilles seront

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

assurées au moyen de palettes spécifiques évitant ainsi tout risque de chute. Les bouteilles
vides sont stockées face au hall d emplissage. Ces aires de stockages sont délimitées par un
marquage au sol. On a également un (01) parking pour les camions palettisés et les camions
citernes.

Image 10 : Parc de bouteilles B6

CHAPITRE 2 : CONTRAINTES LIEES AUX CENTRES EMPLISSEURS

Plusieurs difficultés sont observées au niveau de l’exploitation des centres


emplisseurs.

II.1 LA DANGEROSITE DU GAZ

Il détériore la santé en phase gazeuse par un effet anesthésique et/ou un effet


asphyxiant dû à une très faible teneur en oxygène de l’atmosphère. En phase liquide, il peut
provoquer des brulures froides.

II.2 LES RISQUES MAJEURS

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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

Les produits présents dans les centres emplisseurs ne sont que des gaz inflammables liquéfiés
(butane et propane), il n'y a pas de produit toxique. Du fait du caractère très inflammable de
ces gaz, les phénomènes accidentels les plus probables sont des explosions et/ou des
incendies. Ces accidents ont tous une cinétique rapide, c’est à dire qu’ils surviennent et se
développent instantanément. Tous les accidents susceptibles de se produire sont décrits ci-
dessous, regroupés par type. Ils génèrent des effets de surpression et des effets thermiques
simultanément ou non : feux ou explosions de gaz et éclatements de réservoir.
- Feux de gaz (ou jets enflammés) ; Origine : rupture de tuyauterie ou de bras de chargement
déchargement de camion-citerne et inflammation de la fuite de gaz ainsi générée. Effet :
thermique (brûlures).
- Explosion de gaz ; Origine : fuite de gaz suite à la rupture d’un élément de tuyauterie,
formation d’un nuage puis inflammation de celui-ci générant une explosion plus ou moins
violente selon le niveau de confinement de la zone. Effet : onde de surpression (effet de
souffle), projections de débris.
- Eclatement d'un réservoir ; Origine : explosion complète d’un réservoir sous pression
contenant un liquide dont la température est très supérieure à sa température d’ébullition.
Effet : thermique (brûlures), surpression (effet de souffle) et projections de débris. Ces
accidents peuvent se produire à différents endroits de l’installation où sont stockés ou
manipulés les gaz à savoir :
*les zones de stockage (sphères, cigare, et bouteilles),
*les canalisations (tuyauteries, pipeline)
*les zones de remplissage (remplissage des bouteilles, des camions et des sphères elles-
mêmes).

II.3 LES FAIBLESSES DU CENTRE

 Insuffisance d’emballages,
 Irrégularité des livraisons (dues aux pénuries, aux rackettes, favoritisme),
 Faible capacité de stockage du gaz butane,
 Défaut de conception citernes et accessoires,
 Implantation des équipements fixes de sécurité,
 Les chocs au moment de transport,
 Panne répétée du carrousel d’emplissage,
 Vieillissement des matériels de production (pièces),
 Bouteilles très vieillissantes,
 Insuffisance du stock outil (bouteilles),
 Grand stock de bouteilles défectueuses,
 Arrêt intempestif du système d’édition des bons de sorties,
 Baisse de la pression de remplissage des bouteilles.

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
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II.4 AUTRES CONTRAINTES

II.4.1 Evénements initiateurs identifiés


-Fuites sur équipements,
-Phénomène de corrosion,
-Travaux sur installation fixe,
-Effets thermiques issus d’autres systèmes GPL du site,
-Incendie des camions d’origine GPL,
-Risque liés aux aléas climatiques sur les tuyauteries,
-Acte de malveillance, d’imprudence
-Serrage incomplet du bras de transfert camion,
-Affaissement de la sphère,
II.4.2 Risques lies aux manques d'utilités
 Manque d'électricité ; l'électricité sert au fonctionnement du système de contrôle-
commande pour la conduite et la sécurité des installations. Elle alimente également les
centrales de détection gaz et incendie. Une perte de l'alimentation électrique serait
nuisible au fonctionnement du centre GPL et notamment sur le suivi des conditions
opératoires et la mise en sécurité des installations. La corrosion est un phénomène à
cinétique très lente.
 Manque d'eau brute ; l'eau brute est utilisée ponctuellement en cas de fuite mineure
sur un réservoir ou en cas d'épreuve hydraulique des réservoirs. En situation normale
de fonctionnement, un manque d'eau brute ne représente pas de potentiel de danger
mais il faut en avoir quand même.

CHAPITRE 3 : RECOMMANDATIONS

En considérant les contraintes relevées ci-dessus nous proposons certaines tentatives


de solutions.

A / PREVENTION DES RISQUES DANS LE DEPOT DU GPL

1. Prévention des fuites

-Opter pour le stockage sous-talus. Les réservoirs sous-talus sont recouverts par une couche
de terre de 1 mètre d’épaisseur qui les protège ;
-injecter de l’éthylmercaptan dans les réservoirs GPL pour détecter toute fuites ;
-Asservir des indicateurs de niveau a une alarme et a un dispositif d’isolement des réservoirs
pour limiter les risques de fuites suite à un sur-remplissage ;

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COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

-Protéger des réservoirs contre la corrosion pour limiter les risques des fuites due à la
corrosion.

2.Prévention et protection vis à vis de l’incendie

Pour se protéger de l’incendie, il faut :

-Séparer les réservoirs des autres équipements (les bâtiments par exemple) ;
-Equiper des réservoirs et les autres équipements d’un système d’extinction d’incendie, le FM
200 par exemple. C’est un système qui a une structure semblable à gaz halon mais qui n'est
pas chimique comme le gaz d’Halon. Il absorbe rapidement la chaleur et bloque le processus
de combustion avant que la fumée cause des dommages.

-Interdire les flammes nues, les appareils électriques (téléphone portable, photo, clé de
voiture à ouverture à distance) ;
-Relier les équipements métalliques la terre pour éviter les risques électrostatiques ;-Installer
la vidéo surveillance sur le site.

3. Maintenance des équipements

Pour maintenir la performance des équipements, il faut un entretien préventif afin de remédier
aux défaillances inattendues, élaborer et mettre en œuvre un plan de prévention et de gestion
de risques technologiques dans le centre.

B- QUELQUES MESURES DEGESTION DE CATASTROPHE

-Mettre en place un plan d’intervention et de gestion de catastrophes en collaboration avec les


sapeurs-pompiers ;
-Sensibiliser dans un premier temps les populations vivant dans la zone ;
-Procéder périodiquement des exercices de stimulations.

C-RECOMMANDATIONS A LONG TERME

 Faire régulièrement l’entretien des sphères et cigares afin d’éviter leur


endommagement ;
 Prévoir l’installation des grossistes à l’intérieur du pays pour favoriser la butanisation ;
 Mettre en place un réseau de distribution du gaz butane conditionné dans les régions
dépourvues (la région du Nord-Est par exemple) ;

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THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

 Construire d’autres centres emplisseurs dans les localités où la butanisation n’a pas
encore pris de l’ampleur pour réduire la distance de ses distributeurs ;
 Présence humaine lors des transferts GPL ;
 Augmenter les capacités de production de l’URB, et celles des carrousels
d’emplissage.

D-REMARQUE FAITE A LA DGH


Au regard de notre stage qui a eu lieu à la Direction Générale des Hydrocarbures, nous
pouvons retenir qu’il fut très enrichissant et assez professionnelle. Notre séjour nous a permis
d’apprécier l’ambiance qui y règne ainsi que la bonne communication professionnelle.

CONCLUSION

En somme, nous pouvons dire que le centre emplisseur PETROCI a un meilleur


fonctionnement car il possède des équipements de travail dotés d’une automatisation. En
effet, grâce à la fiabilité et maintenabilité de ces équipements et à la disponibilité des agents,
la PETROCI demeure le leader dans la profession (gaz butane conditionné et vrac) avec 49%
des parts du marché. Cependant force est de constater certaines difficultés et risques liés à
l’exploitation de ce centre, au nombre desquels le problème de corrosion, de vieillissement de
matériels qui est un grand obstacle et l’insuffisance des emballages. En trouvant rapidement
des solutions à ces différents problèmes et en prenant en compte quelques recommandations

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YAO KOBENA
THEME : FONCTIONNEMENT ET CONTRAINTES D’UN CENTRE EMPLISSEUR EN
COTE-D’IVOIRE : CAS DU CENTRE EMPLISSEUR 3 (CE3) PETROCI.

faites, la PETROCI aurait un plus grand succès et il resterait leader sur le marché du gaz
butane.

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YAO KOBENA

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