INFOS JURIDIQUES N°28 Jours Feriés
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Les visites médicales de reprise : les modifications à partir du 1er juillet 2012
Chiffres clés Suite à certaines absences pour maladie d’origine professionnelle ou non et pour maternité, les salariés doivent
effectuer une visite à la médecine du travail, dite « visite de reprise », afin de s’assurer de leur aptitude à
SMIC : 9,22 € reprendre leur poste de travail. En pratique, au retour du salarié, la visite de reprise doit avoir lieu dans le délai de
8 jours à compter de la reprise du travail.
Plafond mensuel Dans quels cas effectuer une visite de reprise ?
de la Sécurité
Sociale : 3 031 € Jusqu’au 30 juin 2012 A partir du 1er juillet 2012
Retour après une absence pour Après une absence d’au moins Après une absence d’au
Groupe 3 CCNS : maladie 21 jours moins 30 jours
10,18 € Retour après une absence pour
Visite de reprise obligatoire Visite de reprise obligatoire
maternité
Retour après un congé pour Après une absence d’au moins Après une absence d’au
accident du travail 8 jours moins 30 jours
Retour après une absence pour
Visite de reprise obligatoire Visite de reprise obligatoire
maladie professionnelle
En cas d’absences répétées La visite de reprise n’est plus
Visite de reprise obligatoire
pour raisons de santé nécessaire
Il doit dans un 1er temps trouver des solutions de reclassement. Si aucune solution de reclassement n’est
possible, il doit licencier le salarié. Attention, l’employeur ne peut pas passer outre la décision d’inaptitude et
décider de conserver le salarié à son poste. De même que le salarié ne peut pas décider de rester en poste. La
décision du médecin du travail s’impose aux deux parties. L’un ou l’autre peut toutefois faire appel de la décision
devant l’inspection du travail.
S’agissant d’une inaptitude professionnelle, c'est-à-dire d’une inaptitude consécutive à un accident du travail ou à
une maladie professionnelle, le salarié a le droit à une indemnité compensatrice de préavis et la date de rupture
du contrat de travail est la date de notification du licenciement, c'est-à-dire la date d’envoi de la lettre de
licenciement.
S’agissant de l’inaptitude non professionnelle une loi du 22 mars 2012 précise que la date de rupture du contrat
de travail est la date de notification du licenciement et non plus la date de fin du préavis. Cette solution permet au
salarié de faire valoir ses droits à l’assurance chômage sans avoir besoin d’attendre la fin du préavis qui par
ailleurs n’était pas rémunéré.
En outre, les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle bénéficient, en plus des 11 jours fériés
précités, de 2 jours supplémentaires (vendredi saint et 26 décembre).