7-Abdennour Bennacer
7-Abdennour Bennacer
7-Abdennour Bennacer
I
Dédicaces
Ce travail modeste est dédié:
II
LISTE DES FIGURES
Figure I-1: Schéma de description des réseaux électrique ......................................................12
Figure I-2: Schema de principe d'un réseau d"énergie électrique ...........................................14
Figure I-3: Exemple de courbe journalière de la charge .........................................................17
Figure I-4: Disjoncteur ............................................................................................................19
Figure I-5: Transforamteur abaisseur ......................................................................................20
Figure I-6: Centre de contrôle ou dispatching. ........................................................................21
Figure II-1 : Conducteurs en faisceau : a) à 2 conducteurs. b) à 3. c) à 4…………………25
Figure II-2 : Conducteur conventionnel sur la gouche et à âme en fibre composite à
droite………………………………………………………………………………………… 25
Figure II-3: Type usual de pylons en trellis pour lignes a deux ou plusieurs Câbles de
garde…………………………………………………………………………………………. 27
Figure III-1 : Les différents types de maintenance .................................................................34
Figure III-2: Diagramme ISHIKAWA ....................................................................................40
Figure III-3: Digramme de pareto ou la courbe ABC .............................................................42
Figure III-4: Courbe de baignoire ...........................................................................................49
Figure III-5: Vie d'un système : évolution dans le temps ........................................................53
Figure III-6: La rolation entre les notions de FMD ................................................................54
Figure IV-1 : La coube de Pareto ............................................................................................60
Figure IV-2: Papier fonctionnel de weibull .............................................................................62
Figure IV-3: Les valeurs A et B en fonction de ß ...................................................................63
Figure IV-4: Fonction de répartition F(t) en fonction du TBF ................................................66
Figure IV-5: La fonction de fiabilité R(t) en fonction de TBF. ...............................................67
Figure IV-6: Taux de défaillance l'ambdat ..............................................................................69
IV
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I-1 : Les puissances transitées dans les lignes et les transformateurs en fonction de la
tension d’utilisation. ………………………………………………………………………… 18
Tableau II-1 : Isolateur utilisé pour les différentes lignes ………………………….. ……...26
Tableau II-2 : Caractéristique de la ligne GHARDAIA- OUARGLA …...…..…..…... ……29
Tableau III-1 : Classification des actions de maintenance ……………...…………………. 38
Tableau IV-1 : Historique des pannes de la ligne GHARDAIA OUARGLA …..…………. 57
Tableau IV-2 : Analyse ABC (Pareto) ……………………………………………………. 59
Tableau IV-3 : Estimation de la fonction de répartition …………………………………… 61
Tableau IV-4 : Les paramètres de la loi weibull ………………………………………….. 62
Tableau IV-5 : Tableau de probabilité ………...………………………………………….... 64
Tableau IV-6 : La fonction de répartition …………...…...……………………………….... 65
Tableau IV-7 : La fonction de fiabilité …………………………………………………… . 66
Tableau IV-8 : Taux de défaillance ………………..…………………………………..….. 68
V
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENT ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- I
DEDICACES --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- II
LISTE DES FIGURES -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- IV
LISTE DES TABLEAUX ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- V
INTRODUCTION GENERALE --------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 1
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX ELECTRIQUES ------------------------------------------------------------------ 2
Les lignes et les câbles de transport d’énergie électrique haute tension HT constituent
une partie essentielle d’un réseau électrique qui doit assurer la continuité de l’alimentation en
électricité aux consommateurs HT et BT. Ce qui n’est pas toujours le cas, car ces lignes sont
souvent exposées à des incidents ou défauts qui peuvent interrompre ce service et engendrer
des pertes financières importantes pour les industriels et des désagréments pour les simples
consommateurs.
Notre étude porte sur une ligne aérienne de très haute tension (220 kV) de moyenne
distance GHARADIA OUARGLA et en essaie donner des solutions pour optimiser la
maintenance préventive de cette ligne et le présent mémoire est structuré comme suit :
Ce travail se termine par une conclusion générale dans laquelle on résume les principaux
résultats obtenus et on énumérera les perspectives à ce travail.
1
CHAPITRE I :
GENERALITE SUR
L'ENTREPRISE ET LES
RESEAUX ELECTRIQUES
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
I.1. INTRODUCTION :
La vie quotidienne sans électricité est difficilement envisageable. Il est donc nécessaire
de savoir la produire de manière efficace et continue. Pour répondre à la Consommation
croissante d’électricité, il a fallu construire des centrales électriques capables de produire de
l’électricité en grande quantité. Une fois le courant produit, il doit être amené jusqu’ au
consommateur .
En Algérie, ce service est assuré par la SONELGAZ qui est une société nationalisée, à
cet effet, SONELGAZ à une triple mission :
I.2.1. INTRODUCTION :
3
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
d'éclairage et de force (SAEF) au centre et à l'ouest, la Compagnie Du Bourbonnais à l'est ainsi
que les usines Lévy à Constantine.
Par décret du 16 août 1947, ces 16 compagnies concessionnaires sont transférées à EGA.
Elles détenaient alors 90% des propriétés industrielles électriques et gazières du pays.
1962 -1969 Soutenir le développement économique et social de l'Algérie La prodigieuse
trajectoire de cette grande entreprise nationale reflète celle de la nation algérienne qui, depuis
son accession à l'indépendance en 1962, a su mobiliser ses efforts pour réorganiser son
économie et répondre aux nombreux besoins sociaux d'une population à forte croissance1.
En 1969 Sonelgaz était déjà une entreprise de taille importante dont le personnel est de
quelque 6000 agents. Elle desservait 700 000 clients.
Elle s'est attachée à promouvoir l'utilisation du gaz naturel et de l'électricité dans les
secteurs industriel, artisanal et domestique.
A partir de 1977, son action s'est concentrée sur le programme d'électrification totale du
pays.
Sonelgaz s'est restructurée une première fois et a donné naissance à cinq (05) entreprises
travaux spécialisés ainsi qu'une entreprise de fabrication :
4
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
KAHRAKIB pour les infrastructures et installations électriques.
KANAGHAZ pour la réalisation des réseaux gaz.
INERGA pour le Génie Civil.
ETTERKIB pour le montage industriel.
AMC pour la fabrication des compteurs et appareils de mesure et de contrôle.
Ce statut lui donne la possibilité d'élargir ses activités à d'autres domaines relevant du
secteur de l'énergie et aussi d'intervenir hors des frontières de l'Algérie.
En tant que SPA, elle doit détenir un portefeuille d'actions et autres valeurs mobilières
et a la possibilité de prendre des participations dans d'autres sociétés.
En 2004, Sonelgaz devient une holding de sociétés. Une partie de ses entités en charge
de ses métiers de base sont érigées en filiales assurant ces Activités :
5
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
Société Algérienne de Gestion du Réseau de Transport de l'Electricité (GRTE).
Transport de l'électricité.
Durant cette même année, les cinq (05) entreprises travaux ont réintégré le Groupe.
Réorganiser pour mieux progresser, telle est la démarche poursuivie par le Groupe
Sonelgaz durant ces dernières années, l'enjeu étant la qualité du service rendu à la clientèle ; un
projet mûri au sein de l'entreprise, pour aboutir à la finalisation de son organisation en Groupe
Industriel (maison mère / filiales) constitué de trente- trois (33) filiales et de six (06)
sociétés en participation directe.
Cette période reste marquée par la détermination de Sonelgaz à faire plus et mieux, en
mobilisant des financements importants afin de développer et renforcer ses infrastructures
électriques et gazières.
6
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
2011 - Amendement des statuts de Sonelgaz :
Les statuts de Sonelgaz, adoptés en 2002, ont été révisés et approuvés par le conseil des
Ministres, le lundi 2 mai 2011 et deviennent, de ce fait, en conformité avec le dispositif de la
loi N°02 - 01 du 5 février 2002 relative à l'électricité et la distribution du gaz par canalisations.
Désormais, Sonelgaz. Spa est organisée en "société holding" sans création d'une
personne morale nouvelle et prend la dénomination de Sonelgaz. Par ailleurs, la société holding
Sonelgaz et ses sociétés filiales forment un ensemble dénommé "Groupe Sonelgaz ".
Dans les statuts amendés, Sonelgaz conserve le rôle de détenteur du portefeuille des
actions constituant le capital social de ses filiales.
7
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
La société GRTE.Spa est administrée par un Conseil d’Administration, présidé par son
Président Directeur Général. Elle est aussi dotée d’une Assemblée Générale. Les relations
techniques entre les différents opérateurs (Producteurs, Société de distribution et Clients Haute
tension) raccordés au réseau de transport d’électricité sont régies par l’arrêté ministériel du 28
février 2008, fixant les règles techniques de raccordement au réseau de transport et les règles
de conduite du SPTE (Système de Production Transport de l’Electricité).
XIXe siècle :
En 1882, la première transmission à haute tension se fait entre Munich et Bad Brook.
En 1891, le premier usage de courant alternatif triphasé sur lignes aériennes se fait à
l'occasion du Salon international de l'électricité, à Francfort.
XXe siècle :
8
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
Dans les années 1920, l'Énergie électrique du littoral méditerranéen bâtit une ligne de
En 1923, pour la première fois, c'est une tension de 220 kV qui est appliquée à la ligne.
En 1957, la première ligne de 380 kV entre en service. Dans la même année, la ligne
aérienne traversant le détroit de Messine a été mise en service en Italie.
Dès 1967 en Russie et aux États-Unis, des lignes à haute tension de 765 kV sont
construites.
En 1982, des lignes sont construites en Union soviétique, près de Moscou alimentées
par un courant alternatif triphasé à 1 200 kV.
XXIe siècle :
Une notion de frontière peut être définie entre les niveaux de tension de réseau électrique
ces frontières sont assurées par les postes sources et les transformateurs [3].
9
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
2) L’onde de tension fait l’objet d’engagement contractuel que l’opérateur se
doit de tenir en respectant une règle d’égalité c’est-à-dire une impartialité
entre clients en conservant une continuité de service maximale.
3) Le dernier objectif d’exploitation est un objectif économique, l’exploitation
doit être menée de manière optimale dans le but de réduire les pertes ainsi que
les coûts de maintenance et d’investissement. D’autre part l’exploitation doit
favoriser l’ouverture du marché de l’électricité.
C'est généralement le réseau qui permet le transport de l'énergie depuis les centres
éloignés de production vers les centres de consommation. C'est sur le réseau THT que sont en
principe branchées les centrales de grandes puissances (> 300 MW).
Les réseaux de transport constituent une vaste grille couvrant le territoire, à laquelle
sont raccordées les sources et les utilisations (groupes, transformateurs). Chaque nœud A, B et
C (Figure1) constitue un « poste d’interconnexion ». Ce poste est en général constitué par un
collecteur principal appelé « jeu de barres » sur lequel sera cordent les lignes, au moyen
d’appareils .
10
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
Les protections de ces réseaux doivent être très performantes. Quant à leur exploitation,
elle est assurée au niveau national par un centre de conduite ou dispatching à partir duquel
l’énergie électrique est surveillée et gérée en permanence [4].
Les utilisateurs peuvent être groupés d’une façon très dense comme dans les villes ou
bien séparés les uns des autres par des distances plus ou moins grandes comme dans les
campagnes. Ils sont desservis par un réseau de distribution alimenté par un poste de répartition
qui reçoit l’énergie, provenant des centrales éloignées, par l’intermédiaire du réseau de
transport.
Des lignes de distribution à moyenne tension (MT) partent des postes de répartition et
alimentent des postes de transformation répartis en différents endroits de la zone à des services
postes de transformation abaissent la tension à une valeur convenable pour alimenter le réseau
de distribution publique auquel les abonnés sont raccordés par des branchements [5].
C'est le réseau qui nous est en principe familier puisqu'il s'agit de la tension 220/380 V
en Algérie. Nous le rencontrons dans nos maisons via la chaîne : compteur, disjoncteur ,fusibles
(micro disjoncteurs) .La finalité de ce réseau est d’acheminer l’électricité du réseau de
distribution MT aux points de faible consommation dans le domaine public avec l’accès aux
abonnés BT. Il représente le dernier niveau dans une structure électrique.
11
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
.
Figure I-1: Schéma de description des réseaux électrique [5]
Les actions élémentaires inhérentes aux fonctions à remplir sont réalisées Par
l’appareillage à haute et très haute tension installée dans le poste et qui permet :
Nous retiendrons donc que, par définition, les appareils de coupure, ainsi que
l’appareillage de mesure et de protection propre à un départ, sont regroupés dans une cellule.
12
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
Un poste comporte donc autant de cellules que de départs qui sont raccordés à ses jeux
de barres.
En outre, les jeux de barres sont susceptibles de constituer plusieurs nœuds électriques
par l’ouverture de disjoncteurs ; on appelle alors sommet le jeu de barres ou le tronçon de jeu
de barres ainsi constitué. Le nombre des sommets d’un poste caractérise ainsi son aptitude à
former des nœuds électriques.
On distingue parfois les éléments d'un poste en "éléments primaires" (les équipements
moyenne tension) et "éléments secondaires" (équipements basse tension)
Transformateur électrique.
Autotransformateur électrique.
Disjoncteur à haute tension.
Sectionneur.
Sectionneur de mise à la terre.
Parafoudre.
Transformateur de courant.
Transformateur de tension.
Combiné de mesure (courant + tension).
Jeux de barres.
Relais de protection.
Équipements de surveillance.
Équipements de contrôle.
Système de télé conduite.
Équipements de télécommunication.
Comptage d'énergie.
13
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
I.8. DESCRIPTION DES RESEAUX MODERNES :
I.8.1. LA PRODUCTION :
14
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
(centrales nucléaires et centrales thermiques à flamme) qui vont toutes entraîner la rotation de
l’alternateur.
Une très grande partie de l’énergie électrique est produite par plusieurs types de centrale
parmi elle en distingue trois plus utilisées dans le monde :
Bien qu’on commence à exploiter le vent, les marées et l’énergie rayonnante du soleil,
ces sources d’énergie ne représenteront, pour les années à venir, qu’une petite partie de l’énergie
totale dont nous aurons besoin. Tout semble indiquer qu’au niveau mondial nous continuerons
à exploiter les ressources fossiles (charbon, gaz naturel) et nucléaires.
Le rôle du réseau aérien de transport est d’acheminer l’énergie électrique à partir des
centrales situées à différents endroit du territoire jusqu’au réseau de distribution qui en dernier
lieu alimente les charges. Les lignes de transport assurent aussi l’interconnexion des réseaux
régionaux, ce qui permet, non seulement d’assurer une répartition économique de l’énergie
électrique dans les régions elles-mêmes dans les conditions normales d’exploitation, mais aussi,
un transfert inter-régional de l’énergie, dans les situations d’urgence.
Les niveaux de tension utilisés pour le transport sont différents d’un pays à un autre,
mais une tendance à une normalisation existe. Font partie du réseau de transport toutes les lignes
dont le niveau de tension est supérieur à 60 kV. En Algérie les tensions usitées pour le transport
sont de 60 KV, 90 KV, 150 KV, 220 KV et 400 KV.
Aux Etats Unis, les tensions sont normalisées à 69 KV, 115 KV, 138 KV, 230 KV, 345
KV, 500 KV, et 756 KV et 1161 KV. Les lignes de transport dont la tension est supérieure à
15
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
500 KV sont dites à ultra haute tension, celles dont la tension est supérieure à 150 KV, mais
inférieure à 500 KV, sont dites à très haute tension (THT). Ces seuils varient d’un pays à un
autre.
Toutes les lignes de transport aboutissent toutes à des sources dites de répartition. Ces
dernières permettent d’assurer la commutation des lignes d’une part, et d’abaisser la tension à
des niveaux permettent la répartition de l’énergie électrique d’autre part. Il est à noter que de
très grands centres de consommation industriels sont directement alimentés à partir du réseau
de transport.
Comme indiqué sur la Figure I.2, la portion de réseau reliant les postes sources de
répartition aux postes sources de distribution, au travers de transformateurs abaisseurs est dite
réseau de répartition. Nous remarquerons qu’il n’existe pas de délimitation franche des niveaux
de tension entre les réseaux de transport et de répartition. Il est communément admis, que pour
le réseau de répartition, les tensions situées sont comprises entre 60 KV et 150 KV. Notons
aussi que, de grandes unités industrielles sont alimentées par le réseau de répartition.
I.8.3. LA DISTRIBUTION :
Le réseau de distribution est la partie de réseau reliant les postes sources de distribution
aux postes de consommateurs. Les lignes du réseau primaire de distribution sont d’un niveau
de tension compris entre 5.5 kV et 36 kV et alimentent les charges d’une zone géographique
bien précise.
Certaines petites unités industrielles sont directement alimentées par le réseau primaire
moyen tension (MT). Le réseau secondaire de distribution est généralement à basse tension
pour un usage commercial et résidentiel. En Algérie, la basse tension est de 380/220V triphasé
4 conducteurs, Dans certains pays, elle est encore en triphasé 220/127V 4 conducteurs.
Pour que l’énergie électrique soit utilisable, le réseau de transport et de distribution doit
satisfaire les exigences suivantes :
16
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
2) Fournir une tension stable dont les variations n’excèdent pas ± 10% de la tension
nominale.
3) Fournir une fréquence stable dont les variations n’excèdent pas ± 0.1 Hz.
4) Fournir l’énergie à un prix acceptable.
5) Maintenir des normes de sécurité rigoureuses.
6) Veiller à la protection de l’environnement.
Les charges industrielles sont des charges composées où les moteurs représentent la plus
grande part. Ces charges composées sont fonction de la fréquence et de la tension et constituent
la majeure partie de la charge totale d’un réseau électrique. Les charges à caractère commercial
et résidentiel sont celles liées essentiellement à l’éclairage, le chauffage et la climatisation. Elles
sont indépendantes de la tension et de la fréquence et absorbent très peu d’énergie réactive. La
puissance active fournie à la charge s’exprime en kilowatts ou en mégawatts. L’amplitude de
la puissance totale fournie, varie durant une journée et doit être à chaque instant adaptée à la
demande du consommateur.
17
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
I.9. TENSIONS NORMALISEES :
Tableau I-1: Les puissances transitées dans les lignes et les transformateurs en fonction de la
tension d’utilisation [5].
63 20 80
150 80 100
700 400
400
1200 1000
2500 2000
750
10000 3000
A l’instar des alternateurs, des transformateurs et des lignes, d’autres dispositifs existent
pour assurer non seulement un fonctionnement normal mais aussi la protection des équipements
et du personnel d’exploitation du réseau. Cela englobe, les transformateurs de mesures, les
disjoncteurs, les interrupteurs, les sectionneurs, les fusibles, les éclateurs et sont directement
reliés au réseau. Ces dispositifs permettent d’interrompre volontairement, et à tout moment, la
fourniture d’énergie électrique, mais aussi, automatiquement à la survenance d’une quelconque
perturbation (défaut). Les équipements de contrôle associés à ces dispositifs ainsi que les relais
de protection sont installés dans des salles de contrôle.
18
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
I.11. DISJONCTEUR A HAUTE TENSION :
Est destiné à établir, supporter et interrompre des courants sous sa tension assignée à la
fois :
Dans des conditions normales de service, par exemple pour connecter ou déconnecter
une ligne dans un réseau électrique Figure 4.
Dans des conditions anormales spécifiées, en particulier pour éliminer un court-circuit,
ou les conséquences de la foudre.
19
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
I.12. LES TRANSFORMATEURS :
Les dispatchings modernes sont dits centres de contrôle de l’énergie. Ces derniers sont
équipés d’ordinateurs traitants en temps réel les signaux provenant d’un dispositif
20
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE ET LES RESEAUX
ELECTRIQUES
d’acquisition de données.
Ces ordinateurs effectuent leurs traitements de données selon une structure hiérarchique
permettant de coordonner, et de répondre, aux différentes exigences, liées aussi bien au
fonctionnement normal du réseau, qu’aux situations d’urgences. Ils alertent les opérateurs, dès
que toute situation normale de fonctionnement est décelée, leur permettant ainsi, d’apprécier
l’événement, et de prendre les mesures adéquates, en agissant par l’intermédiaire de leur
console sur les éléments du réseau et ainsi remédier à cette situation. Des outils de simulation
ainsi qu’un ensemble de logiciels, écrit dans un langage de haut niveau, sont implémentés
pour assurer un fonctionnement efficace et un contrôle fiable du réseau [6].
21
CHAPITRE II:
DEFINITION ET
PROPRIETES DE LA LIGNE
CHAPITRE II : DEFINITION ET PROPRIETES DE LA LIGNE
II.1. INTRODUCTION :
Ces facteurs interviennent de façon importante dans le choix des paramètres d'une ligne
haute-tension notamment : type du conducteur électrique (matériaux et géométrie), hauteur et
distance des pylônes, tension mécanique maximal d'un conducteur afin de maintenir une garde
au sol suffisante etc.
II.2. L’UTILITE DE LA HT :
L’énergie électrique n’est généralement pas produite à proximité immédiate des lieux
d’utilisation massive. II faut donc la transporter par des lignes ou des câbles.
C’est pour ces raisons-là, qu’on est conduit à augmenter la tension des réseaux de
transport.
23
CHAPITRE II : DEFINITION ET PROPRIETES DE LA LIGNE
Dans notre étude, nous nous intéressons exclusivement à la ligne à haute tension
aérienne.
Conducteurs
Isolateurs
Supports et des câbles de garde [7].
II.4.1. CONDUCTEURS :
Les conducteurs des lignes aériennes à très haute tension sont toujours nus. On emploie
presque exclusivement des câbles en cuivre et des câbles en aluminium avec âme en acier, ces
derniers sont généralement les plus économiques. Pour le domaine de la THT, le mode
d’utilisation des conducteurs est identifié selon des causes technico-économiques pour remédier
à plusieurs phénomènes, qu’ils sont souvent rencontrés en vue le transport de l’énergie
électrique, comme les pertes par effet couronne, les pertes réactives de la ligne, les pertes par
effet Joules…etc.
Afin de réduire l’effet couronne par exemple, il est préférable d’utiliser la technologie
des lignes en faisceau de conducteurs. Le faisceau est composé de 2, 3 ou 4 conducteurs
(Figure II-1).
24
CHAPITRE II : DEFINITION ET PROPRIETES DE LA LIGNE
Figure II-2 : Conducteur conventionnel sur la gouche et à âme en fibre composite à droite [8]
25
CHAPITRE II : DEFINITION ET PROPRIETES DE LA LIGNE
II.4.2. ISOLATEURS :
Les isolateurs servent à supporter et à amarrer les conducteurs et à les isoler entre eux
et de la terre. Ils sont presque toujours en porcelaine ou en verre trempé. Au point de vue
électrique, les isolateurs doivent offrir une grande résistance d'isolement afin qu'ils ne soient ni
contournés en surface, ni perforés à travers leur masse par les tensions élevées qu'ils ont à
supporter normalement. Afin d'augmenter leur distance de contournement, on leur donne une
forme de jupe. Au point de vue mécanique, ils doivent être assez résistants pour supporter les
forces énormes dues au poids et à la tension mécanique des conducteurs. Les isolateurs sont de
deux types principaux : rigides et à chaîne. La partie supérieure des isolateurs rigides sur
laquelle est fixé le conducteur est constituée d'une ou de plusieurs jupes en porcelaine. Une tige
vissée à l'intérieur des isolateurs permet de les fixer à un support. Pour des tensions supérieures
à 70 kV, on emploie toujours des chaînes d'isolateurs constituées d'un certain nombre
d'éléments en porcelaine réunis par des pièces métalliques. Le nombre d'éléments varie avec la
tension : pour une tension de 110 (kV), on en admet de 4 à 7, pour une tension de 230 (kV), de
13 à 16, comme il le montre le tableau II.1. En porcelaine réunis par des pièces métalliques.
Le nombre d'éléments varie avec la tension : pour une tension de 110 (kV), on en admet de 4 à
7, pour une tension de 230 (kV), de 13 à 16, comme il le montre le tableau II.1.
HT MT
THT (HTB transport BT
Classification (HTB transport (HTA
national) (Consommation)
régional) Distribution)
Nombre
19 12 à 14 9 4à6 2à3 1
d’isolateurs
26
CHAPITRE II : DEFINITION ET PROPRIETES DE LA LIGNE
II.4.3. SUPPORTS :
Pour les lignes aériennes, des pylônes, généralement réalisés en treillis d’acier
supportent et maintiennent les conducteurs à une distance suffisante du sol et des obstacles :
ceci permet de garantir la sécurité et l’isolement par rapport à la terre, les câbles étant nus (non
isolés) pour en limiter le poids et le cout. L’inconvénient est leur exposition aux intempéries
(embruns salés, tempêtes, poids de la glace qui peut les endommager).
La distance entre les fils conducteurs doit être suffisante pour empêcher leur contact,
même sous l'action d'un vent violent. L'écartement entre les fils doit être d'autant plus grand
que la distance entre les pylônes est plus grande et que la tension de la ligne est plus élevée. Par
exemple, l'écartement entre les phases est habituellement de 12 m sur les lignes à 735 kV.
Figure II-3: type usual de pylons en trellis pour lignes a deux ou plusieurs Câbles de garde [8]
Les câbles de garde sont posés au sommet des pylônes en treillis. Ces câbles de gardes
protègent les conducteurs d’électricité de la foudre. Ils relient en outre les pylônes isolés les uns
avec les autres et améliorent ainsi la mise à la terre globale de l’ensemble des lignes aériennes.
Malgré leur faible section, ils doivent présenter une sécurité mécanique équivalente à
celle des conducteurs en cas de vent violent ou de surcharge de givre ou de neige. Il est donc
impératif qu’ils soient calculés avec les mêmes hypothèses climatiques que les conducteurs et
que les efforts qu’ils génèrent dans les supports soient pris en compte dans leur totalité.
Cette condition est contraignante car la faible longueur des suspensions sur les supports
d’alignement ne permet qu’un faible amortissement, dans les portées adjacentes, d’une
surtension mécanique provoquée par une surcharge localisée.
Électriquement, ils doivent assurer l’interconnexion des mises à terre des supports et
tolérer les échauffements provoqués par les courants de court-circuit et les courants générés par
la foudre.
27
CHAPITRE II : DEFINITION ET PROPRIETES DE LA LIGNE
Pour satisfaire à ces conditions, les câbles de garde comportent toujours une section
importante d’acier et, autour de l’âme d’acier, une couche ou exceptionnellement deux couches
de fils d’almélec.
Une fois que la section des conducteurs, la hauteur des pylônes et la distance entre les
pylônes (portée) ont été déterminées, on peut procéder à la pose des conducteurs. Un fil
supporté et tendu entre deux pylônes n'est pas horizontal ; il prend plutôt une forme d’une
chainette. La distance verticale entre la droite qui joint les deux points de support et le point le
plus bas d'un fil porte le nom de flèche. Plus le fil est tendu, plus la flèche est courte.
Lorsqu'une couche de verglas se dépose sur une ligne en présence de vent, la ligne se
met à osciller. Si les conditions sont favorables, ces oscillations peuvent devenir très grandes ;
on dit alors que la ligne se met à « galoper ». Ce phénomène peut produire des courts circuits
entre les phases (télescopage) ou la rupture des conducteurs. Pour éviter ces problèmes, on pose
parfois sur les conducteurs des amortisseurs qui empêchent les oscillations de se développer.
Les très hautes tensions électriques créent des décharges importantes autour des
conducteurs (effet couronne). Ces décharges produisent des pertes le long de la ligne et, de plus,
elles possèdent un spectre de fréquences radiophoniques qui brouil1e la réception sur les postes
28
CHAPITRE II : DEFINITION ET PROPRIETES DE LA LIGNE
de radio et les téléviseurs situés dans le voisinage de la ligne. Pour réduire l'effet couronne, on
diminue le champ électrique créé par les conducteurs en partageant leur diamètre ou en les
arrangeant en faisceaux de deux, trois ou quatre conducteurs par phase.
II.8. POLLUTION :
La poussière, les acides, le sel et les autres polluants qu'on retrouve dans l'atmosphère
se déposent sur les isolateurs et diminuent leurs propriétés isolantes. Cette pollution des
isolateurs risque de produire des courts-circuits pendant les orages ou lors de surtensions
momentanées. L'interruption du service et la nécessité de nettoyer ou de remplacer les isolateurs
sont donc un souci constant créé par la pollution.
On relie les pylônes des lignes de transport à des prises de terre exécutées avec grande
précaution afin de leur assurer une faible résistance. En effet, si la foudre frappe un pylône, il
ne faut pas que la chute de tension provoquée par le courant dans la prise de terre dépasse la
tension de contournement des isolateurs [7].
Longueur 180 Km
Tension 220 KV
29
CHAPITRE II : DEFINITION ET PROPRIETES DE LA LIGNE
II.11. CONCLUSION :
Des fils de garde en acier protègent la ligne contre la foudre. De plus, afin d'éviter les
surtensions résultantes des courants de décharges de foudre, chaque pylône est solidement mis
à la terre et je finis ce chapitre avec quelques informations sur la ligne Ghardaïa – Ouargla 220
kV.
30
CHAPITRE Ⅲ:
CONCEPTS DE BASE DE LA
MAINTENANCE ET
L'ANALYSE DE FMD
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
A la fin des années 70, l’entretien était souvent le parent pauvre des services de
l’entreprise. Les dirigeants le considéraient uniquement comme un poste de dépenses et ne
pensaient qu’à réduire ses coûts.
La part du coût machine dans le coût de production ne cesse d’augmenter aux dépends
de celui de la main- d’œuvre. Ceci est dû à l’automatisation presque systématique des procédés,
et à leurs coûts croissants .
Ainsi les arrêts inopinés coûtent cher . Dans ces conditions, la fonction maintenance est
devenue stratégique .Entretenir, c’est subir alors que maintenir, c’est prévoir et anticiper
Les coûts directs de maintenance sont devenus secondaires voire négligeables par
rapport aux coûts indirects (non production, conséquences de la panne). Pour le gestionnaire la
disponibilité des machines est devenue l’indicateur clé. Parallèlement à cette évolution, la
maintenance s’est dotée de méthodes de gestion, d’organisation, d’aide au diagnostic des
pannes, de stratégies .
32
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
Facteur technique.
Facteur économique.
Facteur humain et écologique.
33
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
Elle doit permettre d’éviter les défaillances des matériels en cours d’utilisation. Selon
l’AFNOR : « La maintenance préventive est une maintenance ayant pour objet de réduire la
probabilité de défaillance ou de dégradation d’un bien ». La maintenance préventive se
subdivise en trois types :
34
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
Ce mode de maintenance est essentiellement basé sur la statistique. Bien que simpliste,
il reste encore le plus utilisé à l'heure actuelle, souvent, parce qu'il ne demande pas d'analyse
du comportement.
Dans le contexte actuel, cette approche se révèle souvent la plus chère et la plus
dangereuse. En théorie, elle ne devrait plus exister, même pour des industries qui possèdent de
nombreuses machines peu coûteuses, et qui peuvent les doubler systématiquement. Elle est
effectuée en cas de panne du système.
35
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
C’est une activité ayant pour objet de rétablir un bien dans un état spécifié ou de lui
permettre d’accomplir une fonction requise. Le résultat des activités réalisées doit présenter un
caractère permanant. Ces activités peuvent être des réparations, des modifications ou
aménagement ayant pour objet de supprimer la ou les défaillances.
36
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
37
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
Définitions
Niveaux Détails par niveau des actions selon la norme AFNOR
simplifiées
38
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
III.7.1.1. DEFINITION :
Cet outil a été créé par Ishikawa, professeur à l’Université de la TOKYO dans les années
60 et concepteur d’une méthode de management de la qualité totale. Le diagramme causes-effet
est une représentation graphique du classement par familles de toutes les causes possibles
pouvant influencer un processus. Ces familles de causes au nombre de 5 engendrent la non
qualité dans un processus de fabrication. Leur nom commence par la lettre M d’où l’appellation
5M. Ishikawa a proposé une représentation graphique en « arête de poisson ».
III.7.2. LES 5M :
Le diagramme d’Ishikawa appelé aussi la méthode des 5M, le diagramme cause à effet
ou le diagramme en arête de poison est une démarche qui permet d’identifier les causes
possibles d’un problème ou un défaut (effet).
Il convient ensuite d’agir sur ces causes pour corriger le défaut en mettant en place des
actions correctives appropriées.
IL ne garantit pas le résultat mais elle contribue (grandement) à structurer les idées et
les réflexions comme, par exemple, lorsque cette méthode est utilisée lors d’un groupe de
travail. Il peut être utilisé comme support de communication, de formation. Il peut être vu
comme une base de connaissance. Le diagramme causes -effet n’apporte pas directement de
solutions, il permet néanmoins de bien poser les questions.
39
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
M2 – Matériel : Recense les causes probables ayant pour origine les supports
techniques et les produits utilisés. Machines, outils, équipements, capacité, âge, nombre,
maintenance.
Les 5 grandes familles ou 5 facteurs primaires sont renseignés par des facteurs
secondaires et parfois tertiaires, Les différents facteurs doivent être hiérarchisés.
40
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
La méthode ABC est une moyenne objective d’analyse, elle permet de classer les
éléments qui représentent la fraction la plus importante du caractère étudié, en indiquant les
pourcentages pour un caractère déterminé [10].
La méthode ABC apporte une réponse. Elle permet l’investigation qui met en évidence
les éléments les plus importants d’un problème afin de faciliter les choix et les priorités.
41
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
On classe les événements (pannes par exemple) par ordre décroissant de coûts (temps d’arrêts,
coût financier, nombre, etc...), chaque événement se rapportant à une entité.
Conclusion : il est évident que la préparation des travaux de maintenance doit porter sur
les pannes de la zone A. toujours de façon claire[10].
L’exploitation de cette loi permet de déterminer les éléments les plus pénalisants afin
d’en diminuer leurs effets :
42
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
III.7.4.1. DEFINITION :
L’AMDEC (Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur Criticité) est
une technique d’analyse prévisionnelle de la fiabilité, de la maintenabilité et de la sécurité des
produits et des équipements.
D’après AFNOR, l’analyse des modes de défaillance de leurs effets et de leur criticités
(AMDEC) est une méthode inductive permettant pour chaque composant d’un système, de
recenser son mode de défaillance et son effet sur le fonctionnement ou sur la sécurité du système
[10].
Selon les objectifs visés plusieurs types de l’AMDEC sont utilisés lors de phases
successives de développement d’un produit :
I. AMDEC produit :
43
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
L’AMDEC est une technique d’analyse prévisionnelle qui permet d’estimer les risques
d’apparition de défaillance ainsi que les conséquences sur le bon fonctionnement du moyen de
production, et d’engager les actions correctives nécessaires.
L’emploi des AMDEC crée une ossature qu’il convient de compléter et d’outiller. Pour
cela une analyse plus fine de la pertinence des informations est nécessaire. Le groupe AMDEC
est tenu de maîtriser la machine et de mettre à jour et s’assurer de la validité de toutes les
informations utiles à l’étude. Il appartient à ce groupe de s’appuyer sur le retour d’expérience
de tous les opérateurs de tous les services de cycle de fabrication de produit, qui peuvent
apporter une valeur ajoutée à l’analyse.
44
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
III.8.1. LA FIABILITE :
Dans les études de fiabilité des différents équipements, une variable aléatoire continue
ou discrète peut être distribuée suivant diverses lois qui sont principalement :
45
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
La loi normale.
La loi log-normale.
La loi binomiale.
La loi de POISSON ou loi de faibles probabilités.
La loi exponentielle.
La loi de WEIBULL [11].
III.8.1.2.1. LA LOI NORMALE :
C’est une loi continue à deux paramètres ; la valeur moyenne et l’écart type caractérise
la dispersion autour de la valeur moyenne. Elle est la plus ancienne, utilisée pour décrire les
phénomènes d’incertitudes sur les mesures, et ceux de fatigue des pièces mécaniques.
Soit une VA continue positive ; si la variable y = Log x est distribuée selon une loi
normale, la variable x suit une loi log-normale. De nombreux phénomènes de mortalité ou de
durée de répartition sont distribués selon des lois log-normale.
La loi binomiale est une loi discrète. On l’applique pour décrire un phénomène ayant
deux occurrences s’excluant mutuellement (succès ou échec, état défaillant ou en
fonctionnement par exemple). En fiabilité cette loi représente la probabilité de voir k
défaillances de matériels lors de l’exécution de n essais, sachant que la probabilité élémentaire
de défaillance d’un matériel est P.
Sa variance : V = nP (1 − P) (III.1)
Son écart type : σ = √(np (1 − P)) (III.2)
La loi de POISSON est une loi discrète, elle exprime la probabilité d’apparition d’un
évènement lorsque celui-ci peut se manifester de nombreuses manières mais avec une faible
probabilité.
46
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
𝑚𝑘
Sa fréquence : 𝑝𝑟[x = k] = 𝑒 −𝑚 (III.4)
𝑘!
𝑚𝑘
Sa fonction de répartition : F(x) = ∑𝑥𝑘=0 𝑒 −𝑚 (III.5)
𝑘!
C’est une loi continue à trois paramètres, donc d’un emploi très souple. En fonction de
la valeur de ses paramètres, elle peut s’ajuster à toutes sortes de résultats expérimentaux. Cette
loi a été retenue pour représenter la durée de vie des pièces.
𝑑𝑓(𝑡) 𝑑𝑅(𝑡)
f(t) = = − (III.6)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Fonction de répartitions :
La probabilité d’avoir au moins une défaillance avant le temps (t), qui représente la
probabilité cumulative des défaillances est appelé : « probabilité de défaillance ».
Taux de défaillance :
Prenons maintenant une pièce ayant servi pendant une durée t et encore survivante.
La probabilité qu’elle tombe en panne entre l’âge t qu’elle a déjà et l’âge T + d t est
représentée par la probabilité conditionnelle qu’elle tombe en panne entre T et T + d t, sachant
47
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
𝐹(𝑡+𝑑𝑡)−𝐹(𝑡) 𝑑𝐹(𝑡)
λ(t) = = (III.9)
𝑅(𝑡) 1−𝐹(𝑡)
La MTBF :
Le temps moyen jusqu’à défaillance (ou moyenne des temps de bon fonctionnement)
est :
∞
MTBF = ∫0 𝑅(𝑡)𝑑𝑡 (III.11)
Loi de Weibull :
𝑡−𝛾 𝛽
𝛽 𝑡−𝛾 𝛽−1 ( )
f (t) = .( ) .𝑒 𝜂 (III.12)
𝜂 𝜂
Fonction de répartition :
𝑡−𝛾 𝛽
−( )
𝐹(𝑡) = 1 − 𝑒 𝜂 (III.13)
48
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
Loi de fiabilité :
𝑡−𝛾 𝛽
−( )
R(t) =1- F(t) = 𝑒 𝜂 (III.14)
Taux de défaillance :
Application à la fiabilité :
La distribution de Weibull permet donc de représenter les trois périodes de la vie d’un
dispositif (Courbe de baignoire) voire la (figure III.4).
Le cas γ > 0 correspond à des dispositifs dont la probabilité de défaillance est infime
jusqu’à un certain âge γ.
49
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
On a 3 cas différents :
Si N > 50, regroupement des Temps de bon fonctionnement par classes avec la
fréquence cumulée :
𝑁𝐼 ∑ 𝑅𝑖
F(t)= = ≈ 𝐹(𝑡) (III.16)
𝑁 𝑁
𝑁𝑖
f(i)= 𝑁+1 ≈ 𝐹(𝑡) (III.17)
𝑁𝑖−0.3
F(i)= ≈ 𝐹(𝑡) (III.18)
𝑁+0.4
III.8.2. LA MAINTENABILITE :
Selon la norme AFNOR X60-010,la maintenabilité définit comme suit: « dans des
conditions données d’utilisation, la maintenabilité est l'aptitude d’un dispositif à être maintenu
ou rétabli dans un état dans lequel il peut accomplir sa fonction requise, lorsque la maintenance
est accomplie dans des conditions données, avec des procédures et des moyens prescrits » Il est
possible de donner à la maintenabilité une définition probabiliste : « si la probabilité de rétablir
un système dans des conditions de fonctionnement spécifiées, en des limites de temps désirées,
lorsque la maintenance est accomplie dans des conditions avec des moyens prescrits ». La
maintenabilité dépend essentiellement de l’accessibilité, de la facilité de démontage et de
remontage des éléments constitutifs et de leur interchangeabilité d’un équipement. L’indicateur
essentiel de la maintenabilité d’un équipement est la MTTR (Mayen Time To Repaire) traduite
par la (Moyenne des Temps Techniques de Réparation), la maintenabilité concerne donc le
50
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
responsable de maintenance ou même titre que la fiabilité, tant pour le choix d’équipements
nouveaux que pour l’amélioration éventuelle l’équipement existant11.
∑ 𝑇𝑇𝑅
MTTR= (III.20)
𝑁
Taux de réparation μ :
1
μ= 𝑀𝑇𝑇𝑅 (III.21)
Il assurera de ce fait la réduction des durées de détection des pannes d’état, diminuant,
ainsi les TTR l'amélioration de la maintenabilité d'une manière considérable.
51
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
III.8.3. LA DISPONIBILITE :
La disponibilité est « l’aptitude d’un bien, sous les aspects combinés de sa fiabilité,
maintenabilité et de l’organisation de la maintenance, à être en état d’accomplir une fonction
requise dans des conditions de temps déterminées ». Pour qu’un équipement présente une bonne
disponibilité, il doit :
Cette disponibilité est évaluée en prenant en compte les moyennes des temps de bon
fonctionnement et les moyennes de réparations, ce qui donne :
𝑀𝑇𝐵𝐹
Di = (III.22)
𝑀𝑇𝐵𝐹+𝑀𝑇𝑇𝑅
2) Disponibilité moyenne :
La disponibilité moyenne sur un intervalle de temps donné peut-être évalué par les
rapports suivants :
𝑇𝐶𝐵𝐹
Dm= 𝑇𝐶𝐵𝐹+𝑇𝐶𝐼 (III.23)
3) Disponibilité opérationnelle :
Pour cette mesure, sont pris en compte les temps logistiques, ce qui donne :
𝑀𝑇𝐵𝐹
DO=𝑀𝑇𝐵𝐹+𝑀𝑇𝑇𝑅+𝑀𝑇𝐿 (III.24)
4) Disponibilité asymptotique :
Lorsque λ et μ sont indépendants de temps et quand (t) devient grand, on constate que
D (t) tend vers une valeur constante. Cette valeur est souvent dénommée disponibilité
asymptotique et se note A∞ est égale à [11] :
52
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
𝜇
A∞=𝜇+𝜆 (III.25)
1
Avec λ = 𝑀𝑇𝐵𝐹 (III.26)
1
Et μ= 𝑀𝑇𝑇𝑅 (III.27)
5) Disponibilité instantanée :
Pour un système avec l'hypothèse d'un taux de défaillance λ constante et d'un taux de
réparation μ constant, la disponibilité instantanée est :
𝜇 𝜆
D(t)= 𝜆+𝜇 + 𝜆+𝜇 𝑒 −𝑡(𝜆+𝜇) (III.28)
53
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
Pour qu’un matériel soit disponible il faut s'assurer que sa fiabilité est optimum et qu'il
est aussi maintenable.
III.10. CONCLUSION :
Dans ce chapitre aussi, nous avons expliqué les deux méthodes que nous avons choisi
pour nous permettent d’analyser les défauts du système étudié, ces méthodes sont la méthode
de la courbe ABC et la méthode d’AMDEC.
La courbe ABC a pour but d’extraire les éléments qui tombe fréquemment en panne
pour les analyser par contre la méthode AMDEC a pour but de connaître le mode, la
conséquence et la gravité des défaillances afin de déceler les causes et prioriser les types de
maintenance appropriés.
54
CHAPITRE III : CONCEPTS DE BASE DE LA MAINTENCE ET L'ANALYSE FMD
55
CHAPITRE IV :
L’ANALYSE STATISTIQUE
ET APPLICATION DES
AERIENNE 220 KV
GHARDAIA-
OUARGLA
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
IV.1. INTRODUCTION :
Le choix d'une ligne aérienne est basé sur son importance et son utilité dans le réseau
de transport d’énergie électrique. Pour évaluer le niveau de sureté de fonctionnement d’une
ligne THT il faut d’abord extraire son historique des pannes.
57
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
Bretelles de continuité électrique abimées
11 15/05/2019 16/05/2019 10
ou lâchées
Pour appliquer la méthode ABC, il faut d’abord classer les Défaillances de la ligne par
ordre décroissant en suite calculer son cumul et son pourcentage et calculer après le cumul et
le pourcentage de fréquence de panne comme il est mentionné dans le tableau suivant :
58
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
Tableau IV-2: Analyse ABC (Pareto)
07 Dégradation peinture
03 12 12 426 57.14 89
pylônes
08 Déclenchements suite
02 12 14 438 66.66 91
défauts ligne
11 Bretelles de continuité
électrique abimées ou 01 10 19 470 90.47 97
lâchées
59
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
La figure ci-dessus (Fig. IV.1) montre la présentation graphique de la courbe ABC, cette
courbe illustre est le pourcentage du cumul des temps arrêts en fonction du pourcentage des
cumule des fréquences des défaillances.
Zone "A" : 77% des heures des temps arrêts représente les 20% des Défaillances cette
zone nous indique la gravité des défaillances qui les contient, c’est-à-dire il faut concentrer les
entretiens et les interventions (Pollution de la ligne, Isolateurs amorcés suite pollution, Câble
blessé, Manque cornières pylônes) et comme ça nous pouvons assurer une maintenance
optimisée.
Les deux autres zones "B" (16%) et "C" (7%) importante aussi, mais viennent en
deuxième lieu
IV.4. LA FIABILITE :
Le tableau suivant comporte les TBF (temps de bon fonctionnement) classé par ordre croissant,
en fonction de la fonction de répartition (F(i)) calculés par la méthode des ranges moyen ou
𝑁𝑖
F(i) =𝑁+1 (dans notre cas 20 < N=21 < 50)
En utilisant le papier weibull nous avons tracé la courbe F(i) en fonction de TBF.
60
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
Tableau IV-3: Estimation de la fonction de répartition
Rangs TBF F(t)
01 48 0.045454545
02 96 0.090909090
03 120 0.136363636
04 144 0.181818181
05 168 0.227272727
06 192 0.272727272
07 192 0.318181818
08 192 0.363636363
09 216 0.409090909
10 216 0.454545454
11 240 0.5
12 288 0.054545454
13 288 0.590909090
14 312 0.636363636
15 360 0.681818181
16 456 0.727272727
17 528 0.772727272
18 528 0.818181818
19 528 0.863636363
20 768 0.909090909
21 768 0.954545454
61
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
IV.4.2. TRACE DU NUAGE DE POINT :
D’après la courbe de la figure IV.2, on peut extraire les paramètres de la loi de Wiebull
pour calculer la fonction de répartition théorique F(t). Le calcul de F(t) a pour but de choisir le
modèle adéquat (acceptable).Les valeurs de ces paramètres sont résumées dans le tableau
suivant :
Beta(ß) 1.4
62
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
IV.4.3. CALCULER MTBF :
Pour calculer le MTBF il faut d'abord déterminer la valeur de A et dans cette figure
(figure IV.3) à partir de beta en peut trouver A .
𝑡−𝛾 𝛽
𝛽 𝑡−𝛾 𝛽−1 −( )
f (t) = .( ) .𝑒 𝜂 (IV.2)
𝜂 𝜂
63
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
Tableau IV-5 : Tableau de la densité probabilité en fonction du TBF
N° TBF f(t)
01 48 1.60×10-3
02 96 2.09×10-3
03 120 2.19×10-3
04 144 2.22×10-3
05 168 2.21×10-3
06 192 2.17×10-3
07 192 2.17×10-3
08 192 2.17×10-3
09 216 2.11×10-3
10 216 2.11×10-3
11 240 2.03×10-3
12 288 1.83×10-3
13 288 1.83×10-3
14 312 1.71×10-3
15 360 1.49×10-3
16 456 1.06×10-3
17 528 0.79×10-3
18 528 0.79×10-3
19 528 0.79×10-3
20 768 0.24×10-3
21 768 0.24×10-3
𝒕−𝜸 𝜷
−( )
F (𝑡) = 1− 𝒆 𝜼 (IV.3)
64
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
Tableau IV-6 La fonction de répartition F(t) en fonction du TBF
N° TBF F(t)
01 48 0.037
02 96 0.128
03 120 0.180
04 144 0.233
05 168 0.287
06 192 0.339
07 192 0.339
08 192 0.339
09 216 0.391
10 216 0.391
11 240 0.441
12 288 0.534
13 288 0.534
14 312 0.576
15 360 0.653
16 456 0.776
17 528 0.842
18 528 0.842
19 528 0.842
20 768 0.957
21 768 0.957
65
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
66
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
10 216 0.391 0.609
11 240 0.441 0.559
12 288 0.534 0.466
13 288 0.534 0.466
14 312 0.576 0.424
15 360 0.653 0.347
16 456 0.776 0.224
17 528 0.842 0.158
18 528 0.842 0.158
19 528 0.842 0.158
20 768 0.957 0.043
21 768 0.957 0.043
67
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
Tableau IV-8 taux de défaillance
N° TBF λ (t)
01 48 0.038
02 96 0.146
03 120 0.219
04 144 0.303
05 168 0.402
06 192 0.512
07 192 0.512
08 192 0.512
09 216 0.642
10 216 0.642
11 240 0.788
12 288 1.145
13 288 1.145
14 312 1.358
15 360 1.881
16 456 3.464
17 528 5.329
18 528 5.329
19 528 5.329
20 768 22.255
21 768 22.255
68
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
24
22
20
18
16
14
λ (t)
12
10
8
6
4
2
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600 650 700 750 800
TBF(h)
La Figure IV.6 présente le Taux de défaillance lambda λ(t) en fonction du temps de bon
fonctionnement (TBF), dont nous trouvons la confirmation des résultats des courbes
précédentes.
IV.5. RECOMMANDATION :
Puisque les estimateurs du paramètre d'échelle dans notre étude ont des valeurs
strictement supérieures à l'unité, alors le dispositif considéré est dans la phase de vieillesse qui
coïncide avec un taux de défaillance croissante, ce qui justifie la mise en œuvre d'une politique
de maintenance préventive.
IV.6. CONCLUSION :
Nous avons opté pour la loi weibull pour calculer la MTBF, fiabilité, densité de
probabilité, fonction de répartition et le taux de défaillance, dont nous avons constaté une
diminution remarquable de la fiabilité, une augmentation du taux de défaillance et du temps
d’arrêt suite aux défaillances.
69
CHAPITRE IV : ANALYSE STATISTIQUE ET APPLICATION DES METHODES SUR
LA LIGNE AERIENNE 220 KV GHARDAIA-OUARGLA
Les résultats trouvés nous indique fortement qu’il y a des lacunes au niveau de la
maintenance préventive exercée par l’entreprise et qu’il est nécessaire de changer cette politique
pour bien optimiser sa maintenance et donc élargir la période de maturité de la courbe de binoir.
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CONCLUSION
GENERALE
CONCLUSION GENERALE
J'ai entamé mon travaille avec des généralités sur l'entreprise SONELGAZ /GRTE et
les réseaux électriques, après, j'ai consacré toute un chapitre pour mentionner et bien expliquer
les propriétés et les caractéristiques d’une ligne aérienne électrique HT/THT.
Dans le troisième chapitre j'ai montré les concepts de base de la maintenance et l'analyse
FMD.
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BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE :
[1] WWW.SONELGAZ.DZ.
[2] C. CHERFIE « LE ROLE DE LA PUBLICITE ET LA PROMOTION DES VENTES POUR
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BOUDIAF – M’SILA.
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ملخص
GRTE الرابطة بين غرداية ورقلة في مؤسسةkV 220 خالل هدا العمل قمنا بتحسين صيانة الخطوط الكهربائية الجوية
بغرداية عن طريق دراسة إحصائية اعطال هذا النظام (تاريخ االعطال) مع إعطاء اقتراحات بحلول ناجحة متعلقة بهده
.األعطال من أجل إنقاص وقت التوقف وزيادة وقت التشغيل
.ABC الوفرة ومنحنى، االعتمادية، الصيانة:الكلمات المفتاحية
Résumé
Dans ce travail, nous allons optimiser la maintenance préventive de la ligne aérienne 220kV
Ghardaïa Ouargla dans l'entreprise GRTE de Ghardaïa par une étude statistique approfondie les
defaults de ce système (historique de pannes) et la préconisation des solutions efficaces
concernant ces défauts pour minimiser le temps d'arrêt et agrandir le temps de bon
fonctionnement.
Les mots clés : Maintenance, Fiabilité, Disponibilité et la courbe ABC.
Abstract
In this work, we will optimize the preventive maintenance of the 220kV Ghardaïa Ouargla
overhead line in the GRTE company of Ghardaïa by an in-depth statistical study of the faults
of this system (failure history) and the recommendation of effective solutions concerning these
faults to minimize downtime and enlarge uptime.
The key words: Maintenance, Reliability, Availability and the ABC curve.