La Propriété Littéraire Et Artistique

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COMPRENDRE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE


« Le droit de la propriété appliqué à l’économie du savoir »

 Pour en savoir plus

− J.-C. Galloux, « Qu’est-ce que la propriété intellectuelle ? », in Mélanges G. Bonet,


LexisNexis, coll. IRPI, n° 36, 2010, p. 199.

− Collectif, La propriété intellectuelle et la transformation numérique de l’économie,

INPI, 2016, https ://www.inpi.fr/fr/services-et-prestations/etude-pi-et-economienumerique

Maurice Lévy - Jean-Pierre Jouyet, L'économie de l'immatériel : la croissance de demain,


Rapport de la commission sur l’économie de l’imlatériel,Nov. 2006,la documentation
Française, 2007.

https://www.wipo.int

http://www.ompic.org.ma

SOMMAIRE

I- Introduction

II- Le brevet d’invention

III- la marque

IV- Les dessins et modèles industriels / les indications géographiques

V- La sanction des violations des droits de propriété intellectuelle

I- Introduction

 Définition

La propriété intellectuelle désigne un ensemble de droits ayant pour objet


certains biens incorporels (des créations intellectuelles, mais aussi des signes
distinctifs) et conférant à leur titulaire des droits exclusifs.

Droit de la propriété littéraire et artistique comprend :

Droit d’auteur (conféré au premier créateur de l’œuvre objet de la protection)

Droits Voisins à savoir :

Droits des artistes-interprètes

Droits des producteurs de phonogrammes

Droits des producteurs


de vidéogrammes
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Droits des entreprises de communication audiovisuelle

Droits des producteurs de bases de données

Les droits de propriété industrielle :

Droit des dessins et modèles

Droit des brevets

Droit des marques

Droit des indications géographiques

Les obtentions végétales

 Les sources du droit de la propriété intellectuelle

 Les sources internationales :


La convention de Paris sur la protection de la propriété industrielle en
1883.
La convention de Berne sur la protection des oeuvres littéraires et
artistiques en 1886.
Accord sur les ADPIC (Aspects des droits de propriété intellectuelle qui
touchent au commerce y compris le commerce des marchandises de
contrefaçon) – Annexe 1C de l’Accord de Marrakech instituant
l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Entré en vigueur le
1er janvier 1996.

Ces avancées législatives majeures ont favorisé la prolifération des lois


nationales en matière de propriété intellectuelle et ont également ouvert
la voie à de nombreux autres instruments internationaux venus étendre
les droits de propriété intellectuelle.
Ex : Institution de l’OMPI (1967) ; Arrangement de La Haye (Dessins
et modèles,1925); Arrangement de Madrid (Marques, 1891); PCT
(brevet 1970);

 Les sources nationales


Droit français : code de la propriété intellectuelle (1992) ; INPI
(institut national de propriété industrielle)
.
Droit Marocian : Article 25 & 26 de la constitution de 2011
*loi 02-00
* la loi 17-97, relative à la protection de la propriété industrielle.
les dispositions de la loi 17-97 ont par la suite été modifiée et
complétée par la loi 31-05 en 2006 et la loi 23-13 en 2014. Cette
dernère constitue aujourd’hui l’essentiel de l’arsenal juridique en
matière de propiété industrielle.
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Loi n° 13-99 portant création de l’OMPIC (15 février 2000)

La propriété littéraire et artistique :

I : le droit d’auteur

1 : l’œuvre
L’article premier de la loi 2-00 donne la définition suivante :

« L’«oeuvre » est toute création littéraire ou artistique au sens des dispositions de


l’article 3… »

Article 3 :

« a) les œuvres exprimées par écrit;

b) les programmes d’ordinateur;

c) les conférences, allocutions, sermons et autres œuvres faites de mots ou


exprimées oralement;

d) les œuvres musicales qu’elles comprennent ou non des textes


d’accompagnement;

e) les œuvres dramatiques et dramatico-musicales;

f) les œuvres chorégraphiques et pantomimes;

g) les œuvres audio-visuelles y compris les œuvres cinématographiques et le


vidéogramme;

h) les œuvres des beaux-arts, y compris les dessins, les peintures, les gravures,
lithographies, les impressions sur cuir et toutes les autres œuvres des beaux
arts;

i) les œuvres d’architecture;

j) les œuvres photographiques;

k) les œuvres des arts appliqués;

l) les illustrations, les cartes géographiques, les plans, les croquis et les œuvres
tridimensionnelles relatives à la géographie, la topographie, l’architecture ou la
science;
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m)les expressions du folklore et les œuvres inspirées du folklore;

n) les dessins des créations de l’industrie de l’habillement. »

Cet article ajoute la précision importante que « La protection est indépendante


du mode ou de la forme d’expression, de la qualité et du but de l’oeuvre. »

outre l’œuvre totalement originale créée par une personne, l’œuvre peut
également être, aux termes de l’article 1er :

-Une « oeuvre collective » est une oeuvre créée par plusieurs auteurs à
l’initiative d’une personne physique ou morale qui la publie sous sa
responsabilité et sous son nom, et dans laquelle les contributions personnelles
des auteurs qui ont participé à la création de l’oeuvre se fondent dans
l’ensemble de l’oeuvre, sans qu’il soit possible d’identifier les diverses
contributions et leurs auteurs.

- Une «oeuvre de collaboration » est une oeuvre à la création de laquelle ont


concouru deux ou plusieurs auteurs.

- Par « oeuvre dérivée », on entend toute création nouvelle qui a été conçue et
produite à partir d’une ou plusieurs œuvres préexistantes.

-Une « oeuvre composite » est l’oeuvre nouvelle à laquelle est incorporée une
œuvre préexistante sans la collaboration de l’auteur de cette oeuvre.

- Une « oeuvre audio-visuelle » est une oeuvre qui consiste en une série
d’images liées entre elles qui donnent une impression de mouvement,
accompagnée ou non de sons, susceptible d’être visible et, si elle est
accompagnée de sons, susceptible d’être audible.

Cette définition s’applique également aux œuvres cinématographiques.

-Une « oeuvre des arts appliqués » est une création artistique ayant une
fonction utilitaire ou incorporée dans un article d’utilité, qu’il s’agisse d’une
oeuvre artisanale ou produite selon des procédés industriels.

-Une « oeuvre photographique » est l’enregistrement de la lumière ou d’un


autre rayonnement sur tout support sur lequel une image est produite ou à
partir duquel une image peut être produite, quelle que soit la nature de la
technique (chimique, électronique ou autre) par laquelle cet enregistrement
est réalisé.

Une image extraite d’une oeuvre audio-visuelle n’est pas considérée comme
une oeuvre photographique, mais comme une partie de l’oeuvre audio-
visuelle.

- Les « expressions du folklore » sont les productions d’éléments


caractéristiques du patrimoine artistique traditionnel développé et conservé
sur le territoire du Royaume du Maroc par une communauté ou par des
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individus reconnus comme répondant aux attentes artistiques traditionnelles


de cette communauté et comprenant :

a) les contes populaires, la poésie populaire et les énigmes;

b) les chansons et la musique instrumentale populaires;

c) les danses et spectacles populaires ;

d) les productions des arts populaires, telles que les dessins, peintures,
sculptures, terres cuites, poteries, mosaïques, travaux sur bois, objets
métalliques, bijoux, textiles, costumes.

- L’ « oeuvre inspirée du folklore » s’entend de toute oeuvre composée à l’aide


d'éléments empruntés au patrimoine culturel traditionnel marocain.

2 : L’auteur
La loi 2-00 s’ouvre sur la définition suivante :

« L’« auteur » est la personne physique qui a créé l’oeuvre ; toute référence,
dans cette loi, aux droits patrimoniaux des auteurs, lorsque le titulaire
originaire de ces droits est une personne physique ou morale autre que
l’auteur, doit s’entendre comme visant les droits du titulaire originaire des
droits. »

Par la suite, la loi ajoute que :

L’auteur d’une oeuvre est le premier titulaire des droits moraux et


patrimoniaux sur son oeuvre.

-Les coauteurs d’une oeuvre de collaboration sont les premiers cotitulaires des
droits moraux et patrimoniaux sur cette oeuvre. Toutefois, si une oeuvre de
collaboration peut être divisée en parties indépendantes (c'est-à-dire si les
parties de cette oeuvre peuvent être reproduites, exécutées ou représentées ou
utilisées autrement d'une manière séparée), les coauteurs peuvent bénéficier
de droits indépendants sur ces parties, tout en étant les cotitulaires des droits
de l’oeuvre de collaboration considérée comme un

-Le premier titulaire des droits moraux et patrimoniaux, sur une oeuvre
collective est la personne physique ou morale à l’initiative et sous la
responsabilité de laquelle l’oeuvre a été créée sous son nom.

-L’oeuvre composite est la propriété de l’auteur qui l’a réalisée sous réserve
des droits de l’auteur de l’oeuvre préexistante.

-Dans le cas d’une oeuvre créée par un auteur pour le compte d’une personne
physique ou morale (ci-après, dénommée « employeur ») dans le cadre d’un
contrat de travail et de son emploi, sauf disposition contraire du contrat, le
premier titulaire des droits moraux et patrimoniaux est l’auteur, mais les
droits patrimoniaux sur cette oeuvre sont considérés comme
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transférés à l’employeur dans la mesure justifiée par les activités habituelles


de l’employeur au moment de la création de l’oeuvre.

-Dans le cas d’une oeuvre audio-visuelle, les premiers titulaires des droits
moraux et patrimoniaux sont les coauteurs de cette oeuvre (tels que le metteur
en scène, l’auteur duscénario, le compositeur de la musique). Les auteurs des
oeuvres préexistantes adaptées ou utilisées pour les oeuvres audio-visuelles
sont considérés comme ayant été assimilés à ces coauteurs.

Sauf stipulation contraire, le contrat conclu entre le producteur d’une œuvre


audio-visuelle et les coauteurs de cette oeuvre - autres que les auteurs des
oeuvres musicales qui y sont incluses - en ce qui concerne les contributions
des coauteurs à la réalisation de cette œuvre emporte cession au producteur
des droits patrimoniaux des coauteurs sur les contributions.

Toutefois, les coauteurs conservent, sauf stipulation contraire du contrat,


leurs droits patrimoniaux sur d’autres utilisations de leurs contributions dans
la mesure où celles-ci peuvent être utilisées séparément de l’oeuvre audio-
visuelle.

3: Droits protégés
A) Droits moraux :

Indépendamment de ses droits patrimoniaux et même après la cession des


dits droits,

l’auteur d’une oeuvre a le droit :

-de revendiquer la paternité de son oeuvre, en particulier le droit de faire


porter la mention de son nom sur les exemplaires de son oeuvre et, dans la
mesure du possible et de la façon habituelle, en relation avec toute utilisation
publique de son oeuvre;

-de rester anonyme ou d’utiliser un pseudonyme;

-de s’opposer à toute déformation, mutilation ou autre modification de son


œuvre ou à toute autre atteinte à la même oeuvre qui seraient préjudiciables
à son honneur ou à sa réputation.
B) Droits patrimoniaux :

l’auteur d’une oeuvre a le droit exclusif de faire, d’interdire ou d’autoriser les


actes suivants :

a) rééditer et reproduire son oeuvre de quelque manière et sous quelque forme


que ce soit, permanente ou temporaire, y compris l'archivage temporaire sous
forme électronique;

b) traduire son oeuvre;


c) préparer des adaptations, des arrangements ou autres transformations de
son oeuvre;
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d) faire ou autoriser la location ou le prêt public de l’original ou de la copie de


son oeuvre audio-visuelle, de son oeuvre incorporée dans un phonogramme,
d’un programme d’ordinateur, d’une base de données ou d’une oeuvre
musicale sous forme graphique (partitions), quel que soit le propriétaire de
l’original, ou de la copie faisant l’objet de la location ou du prêt public;

e) faire ou autoriser la distribution au public par la vente, la location, le prêt


public ou par tout autre transfert de propriété ou de possession, de l’original
ou des exemplaires de son oeuvre n’ayant pas fait l’objet d’une distribution
autorisée par lui;

f) représenter ou exécuter son oeuvre en public;

g) importer des exemplaires de son oeuvre;

h) radiodiffuser son oeuvre;

i) communiquer son oeuvre au public par câble ou par tout autre moyen.

les droits de location et de prêt prévus au point 4) de l’alinéa 1) ne s’appliquent


pas à la location de programmes d’ordinateur dans le cas où le programme lui
même n’est pas l’objet essentiel de la location.

4 : Durée de la protection
Les droits patrimoniaux sur une oeuvre sont protégés pendant la vie de
l’auteur et 70 ans après sa mort.

Les droits moraux sont illimités dans le temps; ils sont imprescriptibles,
inaliénables et transmissibles à cause de mort aux ayants droit.

Les droits patrimoniaux sur une oeuvre de collaboration sont protégés


pendant la vie du dernier auteur survivant et 70 ans après sa mort.

Les droits patrimoniaux sur une oeuvre publiée de manière anonyme ou sous
un pseudonyme sont protégés jusqu'à l'expiration d'une période de 70 ans à
compter de la fin de l'année civile où une telle oeuvre a été publiée licitement
pour la première fois ou, à défaut d'un tel événement intervenu dans les 50
ans à partir de la réalisation de cette oeuvre, 70 ans à compter de la fin de
l'année civile où une telle oeuvre a été rendue accessible au public ou, à défaut
de tels événements intervenus dans les 50 ans à partir de la réalisation de
cette oeuvre, 70 ans à compter de la fin de l'année civile de cette réalisation .

Les droits patrimoniaux sur une oeuvre collective ou sur une oeuvre audio-
visuelle sont protégés pendant une période de 70 ans à compter de la fin de
l'année civile où une telle oeuvre a été publiée licitement pour la première fois
ou, à défaut d'un tel événement intervenu dans les 50 ans à partir de la
réalisation de cette oeuvre, 70 ans à compter de la fin de l'année civile où une
telle oeuvre a été rendue accessible au public ou, à défaut de tels événements
intervenus dans les 50 ans à partir de la réalisation de cette oeuvre, 70 ans à
compter de la fin de l'année civile de cette réalisation.
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La durée de protection des oeuvres des arts appliqués est de 70 ans à compter
de la fin de l'année civile de la première publication autorisée, ou à défaut
d'une telle publication autorisée dans un délai de 50 ans à partir de la
création, 70 ans à partir de la fin de l'année civile de la création.

5 : Conditions de la protection

A) Conditions de fond

Toute œuvre est protégée par le simple fait de sa création (a) sous condition
d’originalité (b)

a) La création : cela signifie qu’une œuvre commence à être protégée dès


le moment où elle a été matérialisée ou formalisée. Ce qui exclut du
champ de la protection, les idées non encore formalisées.
Cela signifie également :

-l’indifférence du genre

-l’indifférence de la forme l'expression

-l’indifférence de la destination

-l’indifférence du mérite.

La justification de cette série d’éléments non pris en compte, essentiellement


le mérite, est souvent résumé par l’adage : "le juge ne saurait être critique d'art"

b) L’originalité : trois définitions tirées de la jurisprudence française


peuvent tracer les contours de cette notion de manière assez complète :

Une définition que l’on pourrait qualifier d’ « idéaliste » ou « romantique » ;

"L’empreinte de la personnalité de l'auteur qui formalise le lien intime entre


l'auteur et l'œuvre »

Une autre, qui a tenté une approche pragmatique ; "l'apport intellectuel de


l'auteur"

Et enfin, une définition qui a intégré l’idée d’effort ; "l'effort, l'activité


intellectuelle".

B) Conditions de forme

Il s’agit ici d’une condition de forme négative : nul besoin d’un dépôt légal
obligatoire pour bénéficier de la protection. Celle-ci commence au moment
même de la création.

Cependant, le dépôt légal peut être utile en cas de différend, notamment


pour prouver l’antériorité de la création.
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6: Limitation des droits patrimoniaux


L'utilisation de l'oeuvre est libre...

- lorsque la reproduction est effectuée à des fins privées (art 12)


- En cas de reproduction temporaire, sous quelques conditions (art 13)
- Sous la forme de citation (art 14)
- Pour l'enseignement
- Pour les bibliothèques et les services d'archives sous quelques
conditions (art 16)
- Afin de déposer des œuvres reproduites dans les archives nationales (art
17)
- A des fins judiciaires ou administratives (art 18)
- A des fins d'information (art 19)
- Concernant les images d'œuvres situées dans des endroits publics sous
conditions (art 20)
- Dans quelques situations pour les programmes d'ordinateur (art 21)
- Pour enregistrement éphémère par des organismes de radiodiffusion (art
22)
- Dans quelques situations pour les représentations publiques (art 23)
- Dans le cadre d'une importation à des fins personnelles.

II : Les droits voisins


Nous délimiterons qui détient ces droits (1) avant de voir leur contenu (2).

1) Détenteurs des droits voisins


Les droits voisins du droit d’auteur concernent les droits patrimoniaux
détenus par les artistes interprètes, les producteurs ainsi que des
organismes de radiodiffusion.

La loi 2-00 les définit de la manière suivante :

- « Les « artistes interprètes ou exécutants » sont les acteurs, chanteurs,


musiciens, danseurs et autres personnes qui représentent, récitent,
chantent, déclament, jouent ou exécutent de toute autre manière des
œuvres artistiques et littéraires ou des expressions du folklore. »

- Un « producteur de phonogramme » est la personne physique ou morale


qui prend l’initiative et assume la responsabilité de la première fixation
des sons provenant d’une interprétation ou exécution ou d’autres sons,
ou de représentations de sons.
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- La « radiodiffusion » est la communication d’une oeuvre, d’une exécution


ou interprétation, ou d’un phonogramme au public par transmission
sans fil, y compris la transmission par satellite.

2) Contenu de la protection
Les droits des artistes interprètes ou exécutants, et les droits des
producteurs de phonogrammes sont les mêmes à savoir :

- droit de communication au public ;


- droit de radiodiffusion ;
- droit de reproduction (permanente ou temporaire) ;
- droit de distribution ;
- droit de location et de prêt ;
- droit de mise à disposition ;
- droit d'importation.

Droits des organismes de radiodiffusion :

- droit d'autoriser la communication au public, la fixation et la réémission


de ses émissions ainsi que la reproduction de fixations des émissions.

3) Durée de la protection
- Artistes interprètes et producteurs : 70 ans après publication licite ; si
celle-ci n'intervient pas dans les 50 ans de la création, 70 ans après la
création.
- Organismes de radiodiffusion : 70 ans après publication licite ; si celle-
ci n'intervient pas dans les 50 ans de la création, 70 ans après la
création.

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