Brevet Blanc Camus Premier Homme Correction-2

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Brevet blanc de Français – Mars 2016

Dans Le Premier Homme, Albert Camus (1913-1960) évoque ses propres


souvenirs d'enfance sous les traits d'un garçon nommé Jacques. Pierre
étant son petit frère.

Celui qui avait le plus de chance d'être aimé était le professeur de Lettres,
que les enfants voyaient plus souvent que les autres, et, en effet, Jacques et
Pierre s'attachaient à lui dans presque toutes les classes, sans pouvoir
cependant s'appuyer sur lui puisqu'il ne connaissait rien d'eux et que, la
5 classe terminée, il repartait vers une vie inconnue et eux aussi, repartant
vers ce quartier lointain où il n'y avait aucune chance qu'un professeur de
lycée s'installât, à tel point qu'ils ne rencontraient jamais personne, ni
professeurs ni élèves, sur leur ligne de tramway - que des rouges qui
desservaient les bas quartiers (le C.F.R.A.), les quartiers du haut, réputés
10 élégants, étant desservis au contraire par une autre ligne aux voitures
vertes, les T.A. Les T.A. d'ailleurs arrivaient jusqu'au lycée, tandis que les
C.F.R.A. s'arrêtaient à la place du Gouvernement. Si bien que leur journée
finie, les deux enfants sentaient leur séparation à la porte même du lycée,
ou, à peine plus loin, sur la place du Gouvernement, lorsque quittant le
15 groupe joyeux de leurs camarades, ils se dirigeaient vers les voitures rouges
à destination des quartiers les plus pauvres. Et c'était bien leur séparation
qu'ils sentaient, non leur infériorité. Ils étaient d'ailleurs, voilà tout. 

Pendant la journée de classe, au contraire, la séparation était abolie. Les


tabliers1 pouvaient être plus ou moins élégants, ils se ressemblaient. Les
20 seules rivalités étaient celles de l'intelligence pendant les cours et de
l'agilité physique pendant les jeux. Dans ces deux sortes de concours, les

1 Tabliers : Les élèves à l'époque portaient tous une blouse ou un tablier gris ou noir sur leurs vêtements.
deux enfants n'étaient pas les derniers. La formation solide qu'ils avaient
reçue à la communale2 leur avait donné une supériorité qui, dès la sixième,
les plaça dans le peloton de tête. Leur orthographe imperturbable, leurs
25 calculs solides, leur mémoire exercée et surtout le respect qu'on leur avait
inculqué pour toutes les sortes de connaissance étaient, au début de leurs
études du moins, des atouts maîtres. Si Jacques n'était pas si remuant, ce
qui compromettait régulièrement son inscription au tableau d'honneur 3,
si Pierre avait mieux mordu au latin, leur triomphe eût été total. Dans tous
30 les cas, encouragés par leurs maîtres, ils étaient respectés. Quant aux jeux,
il s’agissait surtout de football, et Jacques découvrit dès les premières
récréations ce qui devait être sa passion de tant d’années. Les parties se
jouaient à la récréation. Pour Jacques, il n’était pas question de goûter.
Avec les mordus de football, il se précipitait dans la cour cimentée
35 encadrée sur les quatre côtés d'arcades à gros piliers (sous lesquelles les
forts en thème4 et les sages se promenaient en bavardant), longée de
quatre ou cinq bancs verts, plantée aussi de gros ficus protégés par des
grilles de fer. Deux camps se partageaient la cour, les gardiens de but se
plaçaient à chaque extrémité entre les piliers, et une grosse balle de
40 caoutchouc mousse était mise au centre. Point d’arbitre, et au premier
coup de pied les cris et les courses commençaient. C’est sur ce terrain que
Jacques, qui parlait déjà d’égal à égal avec les meilleurs élèves de la classe,
se faisait respecter et aimer aussi des plus mauvais, qui souvent avaient
reçu du ciel, faute d’une tête solide, des jambes vigoureuses et un souffle
45 inépuisable. […] Jacques, lui, tardait à grandir, ce qui lui valait les gracieux
surnoms de « Rase-mottes » et de « Bas du cul », mais il n'en avait cure et,

2 Communale : Ecole communale c'est-à-dire l'école primaire de leur commune.


3 Tableau d'honneur : Récompense que recevaient les bons élèves à la fin d'un trimestre.
4 «Forts en thème» : Très bons élèves, forts en thème c'est-à-dire en traduction du Français vers le Latin.
courant éperdument la balle au pied, pour éviter l'un après l'autre un arbre
et un adversaire, il se sentait le roi de la cour et de la vie.

« Le Fils ou le premier homme », Gallimard, 1994 (publication posthume).

Questions Durée de l’épreuve : 1h00

1. Lignes 1 à 17 :

a. Qu'est-ce qui différencie Jacques et son frère des autres élèves inscrits
dans cette école ? Relevez dans le texte les passages qui vous ont aidé à
formuler votre réponse.

b. «  Et c'était bien leur séparation qu'ils sentaient, non leur infériorité. Ils
étaient d'ailleurs voilà tout. » (lignes 16 à 17). Expliquez cette phrase en
développant votre réponse.

2. Lignes 22 à 24 : «  La formation solide qu'ils avaient reçue à la


communale leur avait donné une supériorité qui, dès la sixième  , les plaça
dans le peloton de tête.  »

a. Relevez une subordonnée dans cette phrase et indiquez sa classe


grammaticale (nature) et sa fonction.

b. Quel est le temps de «avaient reçue». Justifiez son emploi.

c. Expliquez l'accord de «reçue».

3. a. Faites la liste des «atouts maîtres» (l.27) de la « formation solide


qu'ils avaient reçue à la communale » ?

b. Expliquez l'expression «atouts maîtres» (l.27) ?

4. Pensez-vous que de nos jours la réussite au collège repose sur les mêmes
bases ?

5. Quels sont les bénéfices de cette «  formation solide  » (l.22) pour Jacques
et son frère dans leur quotidien au collège ? Justifiez vos réponses.

6. Comment l'auteur montre-t-il que le football est une véritable


«  passion  » (l.32) ? Justifiez votre réponse par un relevé du texte.

7. Quel est l'effet produit par l'utilisation de cette expression «les gracieux


surnoms»  (l.45) ? Pour quelle raison ? Comment nomme-t-on ce
procédé ?

8. Que veut dire l'expression «il n'en avait cure» (l.46) ?

9. Lignes 41 à 43 : «  C’est sur ce terrain que Jacques, qui parlait déjà d’égal
à égal avec les meilleurs élèves de la classe, se faisait respecter et aimer
aussi des plus mauvais  »

Dans une réponse développée, commentez cette phrase en vous appuyant


sur ce que vous vivez au collège et dites ce que vous en pensez.

10. « […] il se sentait le roi de la cour et de la vie.» (ligne 48) Après avoir
donné la classe grammaticale (nature) et la fonction de l'expression
soulignée, expliquez-la.

Réécriture (sur 4 points)

Récrivez le passage lignes 41 à 46 « C’est sur ce terrain que


Jacques,....  » à « mais il n'en avait cure » en remplaçant
Jacques par Jacques et Pierre et en conjuguant les verbes au
présent de l'indicatif.
Dictée (6 points)
Consignes pour les surveillants :
1.Noter au tableau les deux noms propres : Monsieur Germain, Albert Camus
2.Lire la phrase en italique aux élèves avant de lire la dictée.
3.Lire la dictée une première fois en entier.
4.Lire la dictée par groupes de souffle en lisant la ponctuation.
5.A la fin, relire la dictée sans la ponctuation.

Lettre écrite le 9 novembre 1957 par Albert Camus après qu’il vient de
recevoir le prix Nobel à son instituteur Louis Germain.
Cher Monsieur Germain,

J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entouré tous ces jours-ci avant
de venir vous parler de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop
grand honneur, que je n’ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j’en ai
appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous.
Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit
enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien
de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte
d’honneur.

Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez
été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre
travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez
un de vos petits écoliers  qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre
reconnaissant élève. Je vous embrasse de toutes mes forces.

Affectueusement,

Albert Camus

Dictée adaptée (6 points) fiche surveillant


Consignes pour le surveillant :
1. Lire la phrase en italique aux élèves avant de lire la dictée.
2. Lire la dictée une première fois en entier.
3. Lire la dictée par groupes de souffle.

Lettre écrite le 9 novembre 1957 par Albert Camus après qu’il vient de
recevoir le prix Nobel à son instituteur Louis Germain.

Cher Monsieur Germain,

J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entouré tous ces jours-ci avant de
venir vous parler de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand
honneur, que je n’ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j’en ai appris la
nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans
cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais,
sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je
ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur.

Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et
êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le
cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits
écoliers  qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève. Je vous
embrasse de toutes mes forces.

Affectueusement,

Albert Camus
Dictée adaptée (6 points)
Choisissez la bonne orthographe des 12 formes mises en gras :
1. vous devrez compléter la forme là où vous voyez des points.
2. vous devrez entourer la bonne forme parmi 3 choix différents.

Lettre écrite le 9 novembre 1957 par Albert Camus après qu’il vient de recevoir le
prix Nobel à son instituteur Louis Germain.

Cher Monsieur Germain,

J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entour.......... tout/touts/tous

ces jours-ci avant de venir vous parl........de tout mon cœur. On vient de me

faire un bien trop grand honneur, que je n’ai ni recherché ni

solicité/sollisité/sollicité. Mais/mes quand j’en ai appris la nouvelle, ma

première pensée, après ma mère, a ét......... pour vous. Sans vous, sans cette

main affectueuse que vous avez tendu............ au petit enfant pauvre que

j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait

arrivé. Je ne me fai........... pas un monde de cette sorte d’honneur.

Mais celui-là et/est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été,

et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le

cœur généreux que vous y mettiez son/sont toujours vivant......... chez un de

vos petits écoliers  qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre

reconaisant/reconnaissant/reconnaiçant élève. Je vous embrasse de

toutes mes forces.

Affectueusement, Albert Camus


Deuxième partie : Rédaction (sur 15 points)

Vous traiterez un de ces deux sujets au choix :

I. Sujet d'invention

Selon le même procédé qu'Albert Camus, évoquez un


souvenir de jeu d'enfance qui vous permettait de vous sentir
le « roi (ou la reine) de la vie ».
1. Vous donnerez un nom fictif au personnage qui vous
représentera enfant.
2. Vous analyserez les sentiments que vous ressentiez alors.

II. Sujet de réflexion

«  Pendant la journée de classe, au contraire, la séparation était


abolie. Les tabliers pouvaient être plus ou moins élégants, ils se
ressemblaient.  »

Il n'y a pas si longtemps encore, les élèves portaient des


blouses jusqu'au lycée. Et de nos jours, dans certains pays,
l'uniforme scolaire est de rigueur.

Supposez que la question se pose pour la prochaine rentrée


dans les établissements scolaires français d'imposer à
nouveau le port d'une blouse ou d'un uniforme.

Qu'auriez-vous à en dire ? Quel point de vue défendriez-


vous ?
Eléments de correction des questions :

1. Lignes 1 à 17 :
a. Qu'est-ce qui différencie Jacques et son frère des autres élèves inscrits dans
cette école ? Relevez dans le texte les passages qui vous ont aidés à formuler
votre réponse.
Jacques et son frère se différencient des autres élèves car ils n'habitent pas le
même quartier d'Alger. C'est une différence géographique. « quartier
lointain »  ou «ils ne rencontraient jamais personne, ni professeurs ni
élèves, sur leur ligne de tramway » ou « ils étaient d'ailleurs ». La différence
est également sociale car ils sont pauvres « les bas quartiers » versus
« quartiers du haut réputés élégants », « quartiers les plus pauvres ».
b. « Et c'était bien leur séparation qu'ils sentaient, non leur infériorité  » (l.16 à
17). Expliquez cette phrase en développant votre réponse.
Pour les deux enfants, leur situation géographique et sociale, bien que
différentes des autres élèves, n'impliquent pas pour autant une infériorité. Ce
n'est pas un frein pour s'élever dans la société et se sentir capable de réussir. Ils
se sentent différents mais à égalité avec leurs camarades.
2. Lignes 22 à 24 : «  La formation solide qu'ils avaient reçue à la communale
leur avait donné une supériorité qui, dès la sixième  , les plaça dans le peloton de
tête.  »
a.Précisez une des subordonnées dans cette phrase et indiquez sa classe
grammaticale (ou nature) et sa fonction.
« qu'ils avaient reçue à la communale » PSR
Complément de l'antécédent/complément du nom «  formation solide»

ou
« qui, dès la sixième , les plaça dans le peloton de tête. » PSR
Complément de l'antécédent/complément du nom «  supériorité»
b. Quel est le temps de «  avaient reçue ». Justifiez son emploi.
Plus-que-parfait + valeur d'antériorité car temps composé.
c. Expliquez l'accord de « reçue » COD placé devant le verbe
3. a. Faites la liste des « atouts maîtres » de la « formation solide qu'ils avaient
reçue à la communale » ?
1.orthographe 3. mémoire
2.bon en mathématiques 4.curiosité intellectuelle
b. Quel est le sens de l'expression « atouts maîtres » ?
avoir des avantages décisifs qui permettent de réussir + idée de la couleur
gagnante au jeu de carte
4. Pensez-vous que de nos jours la réussite au collège repose sur les mêmes
bases ?
5. Quels sont les bénéfices de cette « formation solide » pour Jacques et son
frère dans leur quotidien au collège ?
Les bénéfices de cette « formation solide » sont tout d'abord la réussite scolaire
« triomphe total » « peloton de tête ». Les deux enfants attirent aussi
l'attention, la reconnaissance mais aussi la bienveillance de leurs maîtres « Ils
sont encouragés par leurs maîtres ». Enfin, ils obtiennent le respect de leurs
camarades « Ils sont respectés de leurs camarades » « Parlaient d'égal à égal
avec les meilleurs ».
6. Comment l'auteur montre-t-il que le football est une véritable « passion » ?
Justifiez votre réponse par un relevé du texte.
Le football est une véritable passion pour Jacques, l'auteur montre
l'empressement irrésistible à aller jouer de l'enfant « passion », « pas question
de goûter », « Il se précipitait dans la cour ». De plus, il décrit précisément
l'énergie qu'il y met « Courait éperdument la balle au pied», « cri », « course ».
Enfin, Jacques passe même outre les moqueries et le dédain des moqueries des
camarades à cause de sa petite taille « il n'en avait cure ».
7. (1) Quel est l'effet produit par l'utilisation de cette expression « les gracieux
surnoms » ? (2) Comment nomme-t-on ce procédé ? (3) Pour quelle raison ? (1)
(1) Cette expression employée par l'auteur fait sourire, elle amuse le lecteur car
(2) elle est ironique (3) parce que l'utilisation de l'adjectif gracieux est
inattendu ; il ne correspond pas à la réalité puisqu'il s'agit de moqueries peu
flatteuses. Il y a un décalage entre le terme utilisé et ce qu'il faut comprendre.
Les camarades cherchent à se moquer de la petite taille de Jacques mais celui-ci
s'en moque car ce n'est pas le plus important pour lui.
8. Quel est le sens de l'expression 'il n'en avait cure' ?
50 N'avoir cure : Ne pas s'en soucier, ne pas s'en préoccuper, ne pas y faire
attention. Latin cura : soin, souci
9. Lignes 41 à 43  : « C’est sur terrain que Jacques, qui parlait déjà d’égal à égal
avec les meilleurs élèves de la classe, se faisait respecter et aimer aussi des plus
55 mauvais » Dans une réponse développée, commentez cette phrase en vous
appuyant sur ce que vous vivez au collège et dites ce que vous en pensez.
paradoxe : ce n'est pas parce qu'il est bon élève qu'il est rejeté de la cour et des
jeux des plus mauvais. Il est bon partout.
ce n'est pas tj le cas aujourd'hui/deux camps différents
10. « […] il se sentait le roi de la cour et de la vie.» (ligne 48) Après avoir donné
la classe grammaticale (nature) et la fonction de l'expression soulignée,
expliquez-la
Groupe nominal + attribut du sujet 'il'
La découverte du football et la passion qu'elle engendre sont si intenses que le
jeune héros a l'impression d'être le « roi de la cour et de la vie». Jacques se
surpasse dans la pratique de ce sport. Il se sent donc supérieur aux autres grâce
à son agilité et à la vitesse de sa course mais aussi grâce à ses très bons résultats
scolaires.

Correction réécriture :
C’est sur ce terrain que Jacques et Pierre, qui parlent (0,5pt) déjà d’égal à égal avec

les meilleurs élèves de la classe, se font (0,5pt) respecter et aimer aussi des plus

mauvais, qui souvent ont (0,5pt) reçu du ciel, faute d’une tête solide, des jambes

60 vigoureuses et un souffle inépuisable. […] Jacques et Pierre, eux, (0,5pt) tardent

(0,5pt) à grandir, ce qui leur (0,5pt) vaut (0,5pt) les gracieux surnoms de « Rase-

mottes » et de « Bas du cul »mais ils n‘en ont (0,5pt) cure.

-0,25 pt pour les erreurs de copie

Correction dictée : -0,25 pt pour les erreurs d'orthographe lexicale

- 0,5 pt pour les erreurs d'orthographe grammaticale.

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