Corrigés Études de Cas
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INÉGALITÉS SOCIO-ÉCONOMIQUES
Réponse au quiz
1- Vrai - Les démographes sont les spécialistes de cette discipline. Ils travaillent par exemple à
l’Insee, Institut national de la statistique et des études économiques.
2- Vrai - Le solde naturel (naissances – décès) est de + 200 000 par an. Le solde migratoire
(arrivées – départs) est positif aussi mais moindre : + 66 000.
3- Faux - La France, malgré sa relativement bonne natalité, vieillit. Certains territoires ruraux sont
particulièrement touchés. Le phénomène est accentué par l’existence d’un baby boom survenu il y
a maintenant 60 à 80 ans (il se transforme en papy boom).
4- Faux - Avec 5 millions d’habitants, c’est une région certes assez peuplée mais loin derrière
d’autres : l’Île-de-France (12 millions), Auvergne Rhône-Alpes (8 millions), Hauts-de-France,
Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Grand-Est (5,5 millions).
5- Vrai - Avec 300 000 habitants sur l’équivalent d’un cinquième du territoire métropolitain, c’est une
région de très faible densité (2,5 hab/km²). Cette moyenne cache d’importantes disparités entre un
intérieur presque vide et un littoral qui concentre l’essentiel de la population.
Présentation de l’étude
L’Île-de-France est un cas intéressant dans ce chapitre car c’est la région des extrêmes
démographiques, et car elle est assez représentative de la population puisqu’un(e) Français(e) sur
six est un(e) Francilien(ne). L’étude permet de faire comprendre le poids démographique de l’Île-de-
France et de garder à l’esprit qu’une part importante des Français vit en ville : 60 % des Français
vivent dans un pôle urbain, 25 % dans les couronnes. Le poids démographique de Paris est le
résultat d’une accumulation : l’exode rural a longtemps drainé ceux qui cherchaient un emploi
industriel en ville, aujourd’hui la région propose des emplois aux cadres et constitue un passage
obligé pour de nombreux étudiants et jeunes actifs. Elle fonctionne comme une attraction qui
absorbe des provinciaux et des étrangers, mais rejette cependant plus d’habitants qu’elle n’en attire
: départs de familles et de retraités souhaitant changer de cadre de vie.
La particularité de l’Île-de-France est de concentrer à la fois les richesses et les inégalités. C’est la
cohabitation de nombreux habitants très aisés avec des classes populaires encore abondantes qui
définit le très fort degré d’inégalité socio-économiques.
Question 2 (Doc 2)
On assiste à un étalement urbain, c’est-à-dire à l’augmentation des surfaces urbanisées. Cela
s’explique par la croissance démographique tout au long de la période d’une part, et par la
périurbanisation d’autre part, soit le fait que les habitants de l’agglomération cherchent à s’installer
à la campagne, au-delà des espaces déjà urbanisés.
Question 3 (Doc 3, 4 et 5)
Les mobilités sont nombreuses : beaucoup d’habitants naviguent entre le centre et la périphérie,
par exemple pour aller travailler à La Défense lorsqu’ils habitent Paris centre (Doc. 5). On parle de
mobilités pendulaires pour désigner ces flux.
Mais on voit aussi de nombreuses mobilités à l’intérieur des espaces périurbains (Doc. 3), par
exemple pour les lycéens des marges de la région qui utilisent les cars scolaires ou les voitures
parentales (Doc. 4). Il peut aussi s’agir de personnes travaillant et résidant en banlieue (modèle de
l’edge city).
Question 4 (Doc 4)
Dans le périurbain, les jeunes non motorisés sont confrontés à l’éloignement et à l’absence ou
l’insuffisance de transports en commun. Ils doivent donc compléter « la faible offre de transports en
commun » (l. 6-7) par les véhicules « parent[aux] » (l. 17).
Question 5
Deux types de régions gagnent des habitants : les façades maritimes (atlantique et
méditerranéenne) et les périphéries des grandes agglomérations (notamment parisienne,
lyonnaise, toulousaine), avec des taux d'évolution annuels de la population situés entre 1 et 4,02 %.
Question 6
Seule Londres a un poids démographique comparable à celui de Paris en Europe de l’Ouest avec 8
millions d'habitants recensés par l'ONS (Office for National Statistics) en 2017. On retrouve des
agglomérations de 10 millions d’habitants à Istanbul (Turquie) et Moscou (Russie).
Question 7 (Doc 6)
L’ouest de Paris, le sud des Hauts-de-Seine, et les espaces urbanisés des Yvelines sont les
espaces à forts revenus avec un médiane de niveau de vie supérieure à 30 000 €. Les zones de
pauvreté se situent majoritairement à l'Est de l'agglomération parisienne : le nord-est de Paris, la
Seine-Saint-Denis, une partie du Val de Marne et quelques communes de la frange de la Seine-et-
Marne qui concentrent de faibles revenus.
Question 8 (Doc 7)
La forte hausse du nombre de cadres (multiplié par 10 en 47 ans) et la forte baisse du nombre
d’ouvriers (divisé par 2) traduit un phénomène de gentrification. La commune s’est enrichie,
embourgeoisée.
Question 9 (Doc 8)
Les bains douches étaient fréquentés par « des ouvriers, des familles nombreuses, de petits
retraités ». Aujourd’hui on voit des personnes « beaucoup plus précaires, notamment des sans-
abris ».
Question 10
À l’échelle de la France, l’Île-de-France est une région riche, et même très riche à l’échelle
mondiale. Mais cette richesse est concentrée dans des lieux comme La Défense ou les beaux
quartiers de l’Ouest parisien. Il existe aussi des poches de pauvreté urbaine (Seine-Saint-Denis) ou
rurale (franges de la Seine-et-Marne), ainsi que dans Paris, comme le montre l’exemple des bains-
douches gratuits.
RESUME DU CHAP
https://www.lelivrescolaire.fr/page/
6971667
Dynamiques démographiques et inégalités en
région PACA
Présentation de l’étude
La région PACA, longtemps attractive, l’est moins aujourd’hui comparativement à d’autres régions,
mais elle est surtout très contrastée en termes de peuplement, avec un littoral et son arrière-pays
immédiat saturé, et des reliefs où les problèmes d’accessibilité expliquent le peuplement peu
dense. La région PACA est aussi la deuxième région de France où les inégalités sont les plus
fortes, avec des poches de richesse (par exemple des quartiers résidentiels fermés, gated
communities) et des îlots de pauvreté (notamment certains quartiers centraux et péricentraux des
grandes villes).
Question 2 (Doc 1 et 2)
Le relief est la principale contrainte au peuplement, car les vallées et les plaines littorales sont les
plus urbanisées. Ainsi, les départements des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes
présentent sur la plupart de leur territoire des densités de population inférieures à 50 habitants au
kilomètre carré.
Question 3 (Doc 3, 4 et 5)
Points communs : une croissance de la population de +0,4 % (0,5 % en France) qui dépend plus du
solde naturel que du solde migratoire. La périurbanisation est marquée.
Différences : la périurbanisation et l’étalement urbain sont plus marqués en PACA que dans des
villes comparables d’autres régions. Les noyaux de peuplement anciens sont souvent des sites
perchés (défensifs) et la périurbanisation gagne les plaines agricoles.
Question 4 (Doc 5)
On voit de nombreuses maisons avec jardins qui s’étalent autour du centre urbain. Au second plan,
on distingue une « marée pavillonnaire » qui commence à escalader les reliefs.
C'est donc l'étalement urbain de l'agglomération marseillaise, par le développement de l'habitat
individuel, qui est visible sur cette photographie.
Question 5
Trois régions apparaissent comme plus attractives que la région PACA, avec des taux d'évolution
annuel de la population supérieurs : Auvergne-Rhône-Alpes, Pays-de-la-Loire et la Nouvelle
Aquitaine.
Question 6
À l’échelle nationale, ce sont les espaces littoraux (et leurs arrière-pays) ainsi que les grandes
couronnes métropolitaines qui gagnent le plus d’habitants. On peut supposer qu’ils offrent un cadre
de vie attractif et/ou des emplois à leurs habitants.
Question 7 (Doc 6)
La pauvreté est la plus forte dans les centres des grandes villes et dans certains espaces ruraux.
La région est particulièrement touchée car beaucoup de communes sont au-dessus de la moyenne
nationale qui s’élève à 15 %.
Question 8 (Doc 7)
Il s’agit d’un point numérique permettant d’avoir accès à l’informatique et à internet. Il s’adresse aux
personnes exclues du numérique « pour des raisons technologiques » (accès aux équipements) «
géographiques » (habitation non couverte par les réseaux) ou « culturelles » (personnes qui n’ont
pas été formées, par exemple les personnes âgées). Ce sont donc les personnes touchées par la «
fracture numérique » qui y auront ainsi accès.
Question 9 (Doc 8)
Les espaces ruraux sont ici victimes d’inégalité d’accès aux services, privés (boulangeries,
restaurants, etc.) et publics (santé, commerce, enseignement, loisirs, etc.).
Le rural:
Samuel Depraz, « Penser les marges en France : l’exemple des territoires de « l’hyper-ruralité » »,
Bulletin de l’association de géographes français [Online], 94-3 | 2017, Online since 20 October
2018, connection on 24 July 2019. URL : http://journals.openedition.org/bagf/2086
Billard, Gérald, et François Madoré. « Les enclaves résidentielles fermées et sécurisées contre la
ville ? », Hermès, La Revue, vol. 63, no. 2, 2012, pp. 75-81.
RESUME DU CHAP
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