TEEO Première Année

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TECHNIQUE D’EXPRESSION ECRITE ET ORALE

Wendmy Désiré GARBA


Objectifs :
-S’exprimer clairement et correctement ;
- Produire des documents et donner des informations :
- Rendre compte d’un travail personnel, l’analyser et le commenter ;
-Utiliser les différents supports de communication.
Plan du cours :
Introduction
I. Technique d’expression écrite
1. Les caractéristiques de la communication écrite
2. Les principaux types de textes
3. Les techniques de l’argumentation et de la dissertation
4. Le résumé et la synthèse de dossier
5. Quelques écrits épistolaires

II. Technique d’expression orale


1. Les organes de la communication et l’expressivité
2. Comment devenir un bon orateur ?
3. L’exposé oral
4. L’entretien d’embauche

Annexes :
Annexe 1 : Le résumé et la synthèse de dossier
Annexe 2 : Prendre la parole en public : 15 astuces pour être plus à l’aise à l’oral
INTRODUCTION : Notion de communication écrite et orale

De façon générale, communiquer, c’est transmettre un message


(communication à sens unique). Étymologiquement, « communication » vient de
« communicatio » qui veut dire « être en relation avec ». Elle vient aussi de
« communicare » qui veut dire « mettre en commun, partager une expérience ».
Du point de vue de l’émetteur, communiquer, c’est toute tentative de se faire
comprendre et du point de vue du récepteur, c’est tout effort de comprendre.
Communiquer, c’est aussi gérer une situation d’échanges avec autrui. Selon C. H.
COOLEY la communication renvoie à l’expression de la physionomie, aux mots,
aux gestes, à l’organisation des messages, au téléphone, au chemin de fer, bref à
tout ce qui va jusqu’au tout dernier achèvement de la conquête de l’espace et du
temps.

La communication, qu’elle soit écrite ou orale, a un schéma. Pour Roman


Jakobson, le schéma de la communication est composé de six (6)
facteurs/éléments et obéit à la structuration suivante :

Référent

Destinateur (Emetteur) → Message → Destinataire (Récepteur)

Canal

Code
- Le destinateur ou émetteur : c’est celui qui parle, c’est-à-dire le locuteur.
C’est lui qui envoie le message.
- Le destinataire ou récepteur : c’est celui qui écoute. Celui à qui le message
est adressé.
- Le message : c’est ce qui est dit, l’information donnée.
- Le référent : le référent ou contexte désigne l’objet auquel renvoie le
message, c’est-à-dire ce dont il est question. C’est l’objet de la
communication, ce dont-on parle.
- Le canal ou contact : c’est la voie de circulation du message : les ondes
sonores.
- Le code : c’est un système de combinaison de signes communs en totalité
ou en partie au destinateur et au destinataire. Le code est à la base du
phénomène d’encodage et de décodage.

La communication intervient dans tous les domaines.

- Sur le plan politique : on ne peut pas se passer de la communication. Elle


intervient dans la gouvernance politique (porte-parole du gouvernement),
dans chaque ministère (DCPM : Direction de la Communication de la
Presse Ministérielle).
- Sur le plan économique (commerce) : marketing, on incite à la
consommation à travers la publicité, les techniques de communication le e-
commerce, les techniques de marketing.
- Dans la famille, le foyer : sans communication, pas de vie de foyer :
première des dix principales causes de divorce en France.

- Dans le domaine de l’éducation : l’école est le lieu de communication par


excellence. D’où la nécessité d’avoir des techniques de communication,
d’entretien et d’animation
I. TECHNIQUE D’EXPRESSION ÉCRITE

Le français qui s’écrit et celui qui se parle sont très différents. Il suffit,
pour s’en apercevoir, d’étudier l’enregistrement au magnétophone d’une
intervention orale, et d’essayer de la transcrire sur le papier tel qu’on l’entend…
Il y a là deux codes, autrement dit deux systèmes de communication qui
possèdent, chacun, leurs caractères particuliers, aussi bien pour la construction
des phrases que dans le choix des mots, ou dans la façon de « ponctuer » - sans
oublier toute la part de l’expression qui est propre à l’oral et disparaît à l’écrit :
gestes, mimiques, intonations… Passer d’un code à l’autre pour transmettre
la même information (par exemple, d’une communication téléphonique à une
lettre) fait apparaître clairement la nécessité de se plier à des règles
spécifiques.

Si vous produisez une information écrite, dans toute la mesure du possible


il faut imaginer votre destinataire, bien « cibler » votre message.

Ce qui intimide dans l’écriture, c’est qu’elle est une communication à


distance et qu’elle a un caractère persistant et définitif. Le scripteur œuvre de loin,
hors de la présence du destinataire. Il est donc contraint d’être complet et
prévoyant : son message doit être auto-suffisant immédiatement et ne pourra
être corrigé.

Enfin l’écrit reste ; l’effet qu’il produit ne peut être effacé et le texte est
susceptible d’être relu, exploité, irrémédiablement.

Nous n’avons pas l’intention de passer en revue tous les aspects du code
de l’écrit, mais nous rappellerons la nécessité de contrôler l’orthographe,
d’observer les règles de ponctuation et d’organiser des paragraphes. Ainsi la
correction matérielle du texte facilitera la transmission de vos idées.

1. LES CARACTÉRISTIQUES DE LA COMMUNICATION ÉCRITE

Dans la communication écrite, le destinataire est éloigné. Le message doit


donc être complet et lisible. La grammaire doit correspondre à l'usage correct,
ainsi que la ponctuation et l'orthographe. Le vocabulaire est en général plus
élaboré qu'à l'oral. Ce qui marque avant tout la communication écrite est le souci
d'être compris du destinataire, à qui on ne pourra pas toujours expliquer une
deuxième fois le message qu'on veut lui transmettre.

A. LISIBILITÉ RÉDACTIONNELLE

Améliorer la lisibilité rédactionnelle, c'est s'efforcer d'écrire le plus


simplement et le plus clairement possible pour que la lecture soit naturelle et aisée.
Un texte mis en page de façon agréable et aérée ne sera pas lisible pour autant si
la syntaxe est obscure, les phrases trop longues ou le vocabulaire
incompréhensible. Pour s'assurer une bonne lisibilité rédactionnelle, il faut :

- Privilégier les phrases courtes et les énoncés concis,


- Adopter les constructions les plus simples et les plus claires,
- Préférer les tournures les plus courantes : l'actif, l'affirmatif, le personnel,
- Limiter l'emploi de la subordination,
- Employer les bonnes prépositions,
- Éviter les tournures lourdes.

 Brièveté et concision

La compréhension et la mémorisation d'un énoncé sont conditionnées par sa


longueur. Pour être lisible, il faut formuler des phrases courtes (12 à 20 mots). La
brièveté des phrases doit s'accompagner d'un effort de concision. Il faut éliminer
les redondances, les périphrases et préférer les constructions simples.

 Simplicité et clarté

La simplicité des constructions est un important facteur de lisibilité. Dans


l'organisation de la phrase, il faut respecter l'ordre normal des groupes
fonctionnels : sujet-verbe - complément. Il faut aussi éviter de construire
plusieurs subordonnées ainsi que les incises.

La clarté de la construction dépend de la logique de la démarche. L'idée


directrice doit précéder le développement, les énumérations, les exemples. Les
articulations logiques, contribuent à éclairer davantage l'énoncé.

La bonne ponctuation permet de gagner en simplicité et en clarté.

Exemple : comparer le sens des phrases suivantes :

Jacques dit : « le maître est un sot ». Jacques, dit le maître, est un sot. Jacques !
Dis ! « Le maître est un sot ».

 Privilégier l'actif, l'affirmatif, le personnel

II faut privilégier la voix active car elle met l'accent sur l'auteur de l'action
alors que la voix passive entraîne des constructions indirectes souvent maladroites
et allonge l'énoncé. Il faut préférer la tournure affirmative qui est plus brève que
la tournure négative qui est plus longue et peut créer un contresens. Il faut
également préférer les tournures personnelles, plus concrètes, qui donnent lieu à
des constructions simples.

B. LA CORRECTION DE LA LANGUE

Les incorrections nuisent à la qualité d’un message.


Les principales incorrections peuvent être répertoriées de la façon suivante : les
néologismes ; les paronymes ; les pléonasmes ; les barbarismes.

- LA SUPPRESSION DES NÉOLOGISMES

 Définition

Le néologisme consiste à :

- Inventer des termes nouveaux ;

- Créer des mots nouveaux en les calquant sur des expressions étrangères ;

- Donner un sens nouveau à un terme ancien.

 L’origine des néologismes

Les néologismes proviennent du besoin de nommer des réalités nouvelles, des


caprices de la mode ou du désir qu’éprouve une génération d’affirmer son
existence, son identité. Ces mots nouveaux peuvent être empruntés à d’autres
langues.

Listes de quelques néologismes à ne pas utiliser

À éviter Utiliser à la place

background Arrière-plan, contexte, ou acquis, antécédents expérience,


passé

Faire un break Faire une pause

Un briefing Une réunion de travail, une réunion d’information

Business Affaires
Check-up Examen, bilan de santé, examen de santé

Un clash Un désaccord soudain et violent

Rewriting Réécriture

Timing Calendrier, chronologie


- L’UTILISATION À BON ESCIENT DES PARONYMES

 Le paronyme

Un paronyme est un mot proche d’un autre par le son, par la forme et par son
orthographe.

Exemple de paronymes

Acceptation : action d’accepter Acception : sens qu’on donne à un mot,


égard, préférence

Amnistie : pardon collectif accordé par Armistice : suspension d’armes


le pouvoir législatif

Astrologue : homme qui prétend Astronome : savant qui étudie les


prédire les événements d’après mouvements, la constitution des astres
l’inspection des astres

Affleurer : mettre de niveau deux Effleurer : toucher, examiner


choses contiguës, être au niveau de légèrement

Allusion : mot, phrase qui fait penser à Illusion : erreur des sens ou de l’esprit
autre chose, à une personne sans qu’on qui fait prendre l’apparence pour la
en parle réalité

Anoblir : donner un titre de noblesse Ennoblir : donner de la noblesse


morale, de la dignité

Avènement : venue, arrivée, élévation Événement : issue, fait, incident


à une dignité suprême. remarquable.
Collision : choc, contact. Collusion : entente secrète entre deux
parties, deux personnes pour tromper
un tiers.

Prolongation : accroissement dans le Prolongement : accroissement dans


temps (prolongation d’un match, d’un l’espace (prolongement d’un mur)
congé)

Raisonner : faire usage de sa raison Résonner : renvoyer le son, retentir

Recouvrer : rentrer en possession de ce Recouvrir : couvrir de nouveau


qu’on a perdu (recouvrer la vue, le
courage)

Souscription : engagement pris par Suscription : adresse écrite sur


écrit ou par simple signature. l’extérieur d’un pli

Suggestion : action sur l’esprit pour Sujétion : domination qui subjugue ;


imposer une pensée. état de celui qui est sujet d’un chef

Tendresse : sentiment d’amour, Tendreté : qualité de ce qui est tendre,


d’amitié, témoignage d’affection en parlant des viandes, des légumes.

- LA SUPPRESSION DES PLÉONASMES

Au grand maximum Passer en première Un faux prétexte Une panacée


priorité universelle

Un fait concret Une erreur involontaire Seul et unique Après autorisation


préalable
Actuellement en cours Exclusivement réservé réunir ensemble Doit
obligatoirement

S’entraider Un monopole exclusif Sûr et certain Assez satisfaisant


mutuellement

Se cotiser à plusieurs Puis ensuite Un délai d’une Se succéder les uns


durée de aux autres

Différer à une date Différer à une date Différer à une Différer à une date
ultérieure ultérieure date ultérieure ultérieure

Devenir par la suite Devenir par la suite Devenir par la Devenir par la suite
suite

Des perspectives Des perspectives Des perspectives Des perspectives


d’avenir d’avenir d’avenir d’avenir

- LES BARBARISMES ET LES SOLÉCISMES

Le barbarisme (de barbare) est une faute de langage qui consiste à employer des
mots ou déformés ou même inexistants ou bien aussi dans un sens qu’ils n’ont
pas.

Le solécisme (de Soles, colonie grecque de Cilicie où l'on parlait très mal le grec)
est, à l'encontre du barbarisme, une faute contre la syntaxe. Dire, par exemple, je
vous cause pour je vous parle ou je cause avec vous, c'est faire un solécisme.

Voici quelques barbarismes et quelques solécismes les plus répandus.

Ne dites pas Dites plutôt


S’avérer vrai S’avère

S’avérer faux. Se révéler faux.

Il est furieux après vous. I1 est furieux contre vous.

Il a demandé après vous Il vous a demandé.

C’est à vous à qui je parle. C’est à vous que je parle.

Il est furieux après vous. I1 est furieux contre vous.


C. DANS MON TEXTE AU BROUILLON :

1) Je vérifie que mon texte parle bien du sujet donné.

2) Je vérifie que mon texte a un début, un milieu et une fin (textes narratifs)

3) Je vérifie aussi que les différentes parties de mon texte correspondent aux
différents paragraphes.

4) Je vérifie que j’ai exprimé mon opinion (si on me le demande dans le sujet)

Enfin, je relis une dernière fois mon texte avant de le recopier au propre.

Grammaire :

5) Je vérifie que toutes mes phrases commencent par une majuscule et se


terminent par un point, par un point d’exclamation, par un point d’interrogation,
ou par des points de suspension.

6) Je vérifie que mes phrases sont assez courtes et j’utilise plus de ponctuation
(virgules, points d’exclamation, points de suspension…)

7) Je vérifie que j’utilise correctement les guillemets et les tirets dans un dialogue
(si je dois en écrire un).

8) Je vérifie les accords au pluriel.

9) Je vérifie les accords des verbes en cherchant le sujet.

10) Je vérifie que j’accorde correctement les participes passés.

11) Je vérifie que j’accorde correctement les groupes nominaux (féminin ou


masculin / Singulier ou pluriel)

12) Je me sers d’un dictionnaire pour vérifier l’orthographe des mots qui me sont
inconnus.

13) J’évite les répétitions dans mon texte.


14) J’utilise des verbes plus précis que « faire » et « dire », je peux m'aider du
dictionnaire pour cela.

15) Je peux chercher des synonymes dans le dictionnaire pour ne pas me répéter.

16) Mon texte comporte de nombreux adjectifs et adverbes pour l'enrichir.

Enfin, je relis une dernière fois mon texte avant de le recopier au propre.

Cette fiche peut servir pour évaluer le travail en expression écrite.


2. LES PRINCIPAUX TYPES DE TEXTES

Textes n°1 : Injonctif


- cuire les pommes de terre dans 250 ml d'eau bouillante pendant 15 min. dans
une grande casserole;
-faire rissoler le bacon jusqu'à ce que la graisse commence à fondre;
-ajouter l'oignon; continuer la cuisson jusqu'à ce que l'oignon soit cuit et les
lardons bien croustillants;
-verser l'oignon et les lardons dans la casserole où se trouvent les pommes de
terre;
-ajouter le maïs en grains, le lait; assaisonner;
-servir chaud avec une pincée de persil.

CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :
-l’impératif, infinitif
-consignes, conseils, ordres
Textes n°2 : Texte descriptif

Pierre, le bon écolier est très assidu et très exact. D’une tenue irréprochable,
il se présente en classe l’air modeste, les cheveux bien peignés, le visage lavé, les
mains blanches, les habits propres et non déchirés. Ses livres et ses cahiers ne
sont jamais ni salis ni désordonnés. A l’école, il n’est pas distrait; il écoute avec
attention et ne bavarde à aucun moment. Il fait preuve d’application et s’interdit
de copier. Le mensonge lui fait horreur. Nul n’est plus obéissant que lui. Si un
camarade se place avant lui dans les compositions, il ne l’envie pas, mais se force
de l’égaler, puis de le dépasser. Sa gaieté, sa franchise, son esprit de camaraderie,
sa douceur, son empressement à rendre des services, à protéger les faibles le font
aimer de tous les autres élèves. Naturellement, ses maîtres le chérissent aussi et le
félicitent fréquemment.
Paul DESNOYERS

CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :
-verbes d’état
- adjectifs qualificatifs
-adverbes de manière
-comparaisons
Textes n°3 : texte narratif

Ce samedi-là, il y a beaucoup de monde à la gare. Se souvenant des coups


reçus la veille, Amoin se débat pour vendre son pain. Et la voilà témoin d’une
autre scène qui lui fait ressentir encore la douleur qu’elle a eue hier.
Tout près des vendeuses de pain, une grosse femme en grand boubou et
couverte de bijoux en or se met à crier soudain « Au voleur ! Au voleur ! Il a pris
mon sac ; il y a 150 000F dedans ! J’ai vendu mes pagnes et voilà qu’un voleur
emporte toutes mes recettes. Eh ! Allah. Attrapez-le ! » Et déjà la foule s’élance
à la poursuite du voleur. L’attroupement grandit. Des cris jaillissent. Très
rapidement le voleur est saisi et ramené près de la dame en boubou.
Mary Lee, Pain sucré, p. 73-74.

CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :
-raconte
-présence d’évènements
-indicateurs de temps et d’espace
- personnages accomplissant des actions (verbes d’action)
Textes n°4 : Texte poétique

Après quatre ans de mariage, plus rien n’est resté de son âge
Une vieille fille qui dans le coin de sa natte git de rage
Elle qui espérait en décrivant son futur
Etre une femme moderne, ce qu’on enseigne dans les écritures
Au lieu de ça, elle fut donnée pour des colas
Deux moutons et quelques billets de mille à Jeliba
C’est dur de vivre auprès d’un homme qu’on ne connaît pas
Quelqu’un qu’on sent que quand la nuit annonce ses pas

Texte extrait de l’album Dieu seul sait de Yeelen.

CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :

-Expression profonde des sentiments


- les vers
-les rimes
- figures de style
Textes n°5 : Texte épistolaire (lettre)

Bouanga Nafo
01BP :00 Dori. Dori le 4 mai 2003

Cher Kouliga,
C’est avec un cœur débordant d’allégresse que je te fais cette note. Je
vais à merveille, ma famille également. J’espère que tu vas bien aussi ?
Le message essentiel que je t’apporte est que ma femme vient de mettre au
monde pour la troisième fois des triplés. Je me devais donc de te tenir informer.
Je te quitte tout en espérant que tu viendras au baptême.
Très cordialement, ton cousin.
Bouanga Nafo.

CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :
-en-tête
-formule d’appel
-Corps de la lettre
-Formule de politesse
-Signature
Textes n°6 : Texte dialogué

La voix blanche : Ta voix est rouge de haine Chaka…


Chaka : Je n’ai haï que l’oppression.
La voix blanche : De cette haine qui brûle le cœur.
La faiblesse du cœur est sainte, pas cette tornade de feu.
Chaka : Ce n’est pas hair que d’aimer son peuple.
Je dis qu’il n’est pas de pas armée, de paix sous l’oppression
De fraternité sans égalité. J’ai voulu tous les hommes frères.
La voix blanche : Tu as mobilisé le Sud contre les Blancs…
Chaka : Ah ! te voilà Voix blanche, voix impartiale, voix endormeuse.

Léopold Sédar Senghor, Ethiopiques, 1956.

CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :
-échange de propos
-discours direct
-tirets (matérialisation de la prise de parole)
- didascalies
Textes n°7 : Texte argumentatif

Le développement dépend de la bonne gouvernance. C’est l’ingrédient qui


fait défaut dans beaucoup de pays depuis bien trop longtemps. C’est le
changement qui peut déverrouiller les potentialités de l’Afrique …... Aujourd’hui,
quatre domaines sont essentiels pour l’avenir de l’Afrique et de tous les pays en
développement.
Premièrement, nous devons soutenir les démocraties puissantes et
durables. Les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple…
Il ne s’agit pas seulement d’organiser des élections – il faut voir ce qui se
passe entre les scrutins…
En ce XXIe siècle, des institutions capables, fiables et transparentes sont
la clé du succès – des parlements puissants et des forces de polices (…)
Deuxièmement, nous devons soutenir le développement qui offre des
débouchés aux gens. …

Barak Obama, 2009.

CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :
- prise d’une ou de plusieurs idées
-arguments, exemples
-connecteurs
3. LES TECHNIQUES D’ARGUMENTATION ET LA DISSERTATION

A. Les techniques d’argumentation

Une argumentation sert à prouver ou à réfuter un fait, une opinion ou un


énoncé quelconque.

Quel que soit son point de vue, l'auteur cherche à convaincre la personne
qui l'écoute ou le lit que sa position (son opinion) est valable, même si elle est
personnelle. La qualité d'une argumentation repose en grande partie sur l'art de
convaincre de son auteur.

Une argumentation bien structurée permet à la personne qui lit ou écoute


de bien saisir le point de vue de l'auteur. Cependant, se contenter de simplement
donner son opinion n'est pas suffisant. Il faut être capable de l'appuyer sur quelque
chose de solide, qu'on ne peut nier. Cet élément, si important, est représenté par
les arguments et constitue le cœur même de l'argumentation.

Quatre types d’arguments

Les arguments d'autorité : Ils consistent à faire référence à une personne reconnue,
experte en la matière, acceptée par l'interlocuteur et qui défend l'opinion que l'on
propose ou que l'on critique.

Exemple : L'assistant(e) à son supérieur : « Ce procédé est le meilleur, le leader


du marché l'utilise ».

L'interlocuteur sera plus facilement convaincu par des arguments soutenus par des
personnes reconnues, donc ressentis comme fiables.

Les arguments de communauté :


Ils consistent à s'appuyer sur des vérités communément admises, des opinions ou
des valeurs partagées.

Exemple : Ceci fait partie intégrante de notre culture, et tout le monde en est
conscient.
Les arguments de cadrage :

Ils consistent à présenter le réel d'un certain point de vue, en amplifiant certains
aspects et en en minorant d'autres, de façon à faire ressortir la légitimité d'une
opinion. La description n'est pas objective, on insiste sur un point particulier de
manière à lui donner le plus d'importance.

Exemple : Un fournisseur de mobilier de bureau au manager : « Ce mobilier de


bureau est très design, il s'intégrera parfaitement dans les lieux ».

Le vendeur met L'accent sur L'esthétique et occulte le côté pratique, le prix...

Les arguments d'analogie : Ils consistent à comparer ou à opposer des opinions


reconnues par tous.

Exemple: « Tous les hommes sont mortels, or…».

Les différentes manières de convaincre

 Structure du texte par accumulation

L'auteur présente une opinion :

- il énumère les arguments qui viennent la justifier


- il appuie ses arguments à l'aide de l'illustration.
 Structure du texte pour un fait cause à effet

- l'auteur expose un fait et analyse les causes


- présente les conséquences.
L'ordre des arguments

Les arguments utilisés dans une chaîne d'arguments ne sont pas tous de
force égale. Il s'agit alors de les placer de façon à créer un tout ordonné et qui
s'enchaîne. Il y a trois ordres possibles, dans la chaîne d'arguments, dépendant de
l'effet voulu. Pour maintenir l'attention et l'intérêt, il est recommandé d'utiliser
l'ordre nestorien car il est plus facile de se lasser d'une argumentation trop faible
au départ et en conclusion. Cependant, le choix des arguments et leur disposition
dépendent du sujet traité, du point de vue adopté et de l'objectif de
l'argumentation :

- l'ordre croissant : de l'argument le plus faible au plus fort

- l'ordre décroissant : de l'argument le plus fort au plus faible

- l'ordre nestorien : la chaîne des arguments commence et se termine par les


arguments les plus forts, tandis que les plus faibles se trouvent au centre

Origine du mot "nestorien": cette appellation a été donnée en référence à un


roi légendaire et héros de la guerre de Troie, le roi Nestor, roi de Pylos, qui
organisait son armée de cette façon: les meilleurs éléments en avant et en arrière
et les éléments les moins sûrs au centre (Tiré de: Le texte argumentatif, ministère
de l'Éducation du Québec, p. 7).
Les renforts des arguments

 Les faits : mentionner des dates, des événements, des situations. Ils servent à
souligner un événement qui a eu lieu ou aura lieu. C'est donc une situation
facilement vérifiable et mesurable.

 Les références : faire référence à des études, à des enquêtes qui appuient les
affirmations soumises, citer des pourcentages, etc. (pour des références tirées de
textes publiés, il faut donner la source).

 Les citations ou les énoncés généraux : rapporter les paroles d'une personne qui
fait autorité, citer un proverbe, une maxime, une loi, un règlement, etc.

B. La dissertation

« Disserter », c’est exposer méthodiquement de idées en vue de répondre à


une préoccupation ou de défendre une position donnée. Cela peut se faire
oralement ou par écrit ; et c’est cette dernière option qui nous intéresse ici : la
dissertation dite rédigée. Ajoutons toutefois que la dissertation (rédigée/écrite) est
un des sujets (exercices) soumis aux candidats à l’épreuve de français au
baccalauréat1. En quoi consiste concrètement la dissertation dite rédigée?

Les principales formulations des sujets


Tout part d’un sujet à disserter. Selon la nature de l’énoncé et/ou de la
consigne, nous répartissons les sujets de dissertation en quatre (04) essentielles
formulations.

L’énoncé est le fondement du sujet. C’est l’idée de base qui engendre la


réflexion. Un énoncé peut être par exemple : « L’argent fait le bonheur. »

La consigne quant à elle, est un élément qui d’une manière ou d’une autre,
oriente la réflexion. Pour l’énoncé que nous venons juste d’évoquer en exemple,
on peut avoir comme consigne : « qu’en pensez-vous ? ».

a) La formulation : citation suivie d’une consigne

Exemple : Le Français Jean-Marie LE CLEZIO, prix Nobel de littérature 2008,


affirme : « Il faut continuer de lire des romans pour se poser des
questions. » Pensez-vous que la vocation de l’œuvre littéraire, et de
l’œuvre d’art en général, soit de susciter des interrogations ?

b) La formulation : assertion ou idée anonyme suivie d’une consigne

Exemple : Le travail est apparu à l’aube de la vie comme une malédiction et


une nécessité vitale. C’est pourquoi en tout temps et en tout lieu,
l’homme essaie de se décharger de cette peine en faisant travailler
des animaux et des machines. Pourtant la vie professionnelle
apporte aussi à l’homme une grande joie.

Quelle est alors la finalité du travail ? Constitue-t-il seulement un


moyen de gagner sa vie ?

c) La formulation : interrogation partielle ou totale


Exemple1 (Interrogation totale) : Pensez-vous que la colonisation de l’Afrique par
l’Europe fut un mal nécessaire comme le disent certaines personnes ?

Exemple 2 (interrogation partielle) : Quel peut être selon vous, la place qu’occupe
la religion dans la société ?

d) La formulation : énoncé sans consigne

Exemple : La corruption au Burkina Faso.

La bonne compréhension du sujet et la bonne application de la technique


de dissertation passe au préalable par une analyse du sujet.

L’analyse du sujet de dissertation

Nous proposons les étapes suivantes pour l’analyse du sujet :

a) Lectures du sujet

Nous proposons une première lecture qui permet d’identifier le thème


principal ou les thèmes principaux du sujet. Qu’est-ce que le thème d’un sujet de
dissertation ? C’est ce de quoi traite (parle) principalement le texte : l’école, le
tourisme, l’argent, l’art, la littérature, l’économie, la paix, la religion par exemple.
Une deuxième ou même une troisième lecture, si nécessaire, doit vous
permettre de mieux cerner le sujet, c’est-à-dire, qu’est-ce qui est dit sur le thème ?
Ou qu’est-ce qui est demandé par rapport au thème ?

b) Définitions des termes clés et reformulation du sujet

Tantôt, il a été question de mieux cerner le sujet. Pour ce faire, l’on doit
procéder à une identification des expressions ou termes jugés essentiels pour la
compréhension et pour le bon traitement du sujet. A ce niveau, non seulement il
faut faire une définition contextuelle (selon le contexte) des termes, mais aussi, il
ne faut pas confondre mots difficiles et mots clés. En effet, « et » ou bien « ou »
peut être important pour l’orientation de la réflexion d’un sujet. Prenons en
exemple les sujets suivants :

Sujet a : L’art ou la littérature participe au développement d’un pays. Qu’en


pensez-vous ?

Sujet b : L’art et la littérature participent au développement d’un pays.


Qu’en pensez-vous ?

Vous l’aurez constaté, le « ou » et le « et » implique une orientation différente de


la réflexion selon que l’on soit en face du sujet a ou du sujet b.

Dans le sujet a, il est possible de traiter le sujet en « négligeant » soit l’art, soit la
littérature.
Cela ne constituera pas une véritable insuffisance. Cependant, quant au
sujet b, il est indispensable de faire fi de l’art ou de la littérature.

Après la définition des termes clés, il faut tenter une reformulation du sujet.
Cette reformulation s’appuie si possible sur les définitions et consiste à redire le
sujet en d’autres termes, relativement plus simples.

Toutefois, la reformulation ne doit pas se faire de façon systématique. De


fait, il y a des reformulations qui frisent le ridicule. Prenons pour illustration le
sujet a précédant :

-l’art peut se définir de plusieurs façons. Nous avons « art » comme aptitude,
comme habileté, comme savoir-faire (l’art de pleurer) ; on a art comme
représentation du beau, fruit de la création esthétique de l’homme (le roman, la
musique)… Pour ce sujet, la définition qu’il faut prendre en compte est la
deuxième. C’est ce que nous appelons définition contextuelle, c’est-à-dire une
définition qui convient à la réalité (à l’évidence) du sujet.

-la littérature a également une définition plurielle. Elle peut être par exemple
définie comme étant l’étude des œuvres littéraires (une discipline) ; elle peut se
définir également comme l’ensemble des œuvres écrites et/ou orales d’une société
ou d’un auteur donné, lesquelles œuvres portent la marque de préoccupations
esthétiques, etc. La définition contextuelle ici est naturellement la deuxième.

-le terme développement quant à lui peut se définir par « croissance »,


« évolution ».

Passons maintenant à la reformulation du sujet (Sujet a). Si la reformulation


doit se faire systématique, c’est-à-dire utiliser les précédentes définitions, nous
aurons : le fruit de la création esthétique de l’homme (le roman, la musique)
ou bien l’ensemble des œuvres écrites et/ou orales d’une société ou d’un
auteur donné, lesquelles œuvres portent la marque de préoccupations
esthétiques contribuent à l’évolution d’une nation.

Cette reformulation est évidemment lourde, saugrenue (bizarre), voire


même ambiguë. Au lieu de cela, nous aurions pu avoir simplement : les pratiques
et œuvres artistiques ou encore celles littéraires contribue à l’évolution d’une
nation.

N.B. : au regard de ce qui précède, il faut donc retenir que la reformulation ne doit
pas se faire systématiquement et doit un caractère beaucoup plus simple. Elle est
à priori un travail de brouillon, autrement dit, il n’est pas obligé qu’elle apparaisse
dans le travail rédigé1.

c) L’identification de la problématique

Qu’est-ce que la problématique ? C’est la question fondamentale que


suscite le sujet, la préoccupation fondamentale. C’est le problème qu’il faut
chercher à résoudre.

La problématique est très essentielle car non seulement elle doit apparaitre
dans la rédaction, mais aussi, en nous référant à la définition que nous venons de
proposer, elle est en quelque sorte le socle de la réflexion. De fait, rater la
problématique signifie théoriquement que la base de la réflexion est fausse.

Tentons d’identifier la problématique du sujet a (L’art ou la littérature


participe au développement d’un pays. Qu’en pensez-vous ?).

L’énoncé met en rapport l’art ou la littérature avec la croissance d’un pays.


Ainsi, la problématique du sujet peut être formulée comme suit :
- l’impact de l’art ou de la littérature sur le développement d’un pays ou ;

- le rôle de l’art ou de la littérature dans le développement d’un pays ou ;

- l’art ou la littérature favorise-t-elle le développement d’un pays ? ou ;

- l’art ou la littérature peut-t-elle permettre à un pays de se développer?, etc.

N.B. : le problème peut se poser à travers une phrase du type déclaratif ou du type
interrogatif. Par ailleurs, et comme vous l’aurez constaté, il n’y a pas de
formulation type de problématique pour un sujet donné. Le plus important est que
le problème, tel que posé, réponde à la préoccupation de l’énoncé du sujet.

Il faut cependant noter que la consigne du sujet, si consigne il y a, peut aider


par moment à mieux cerner la problématique. En effet, la consigne indique dans
une moindre mesure ce qu’il faut faire de l’énoncé.

d) L’étude de la consigne et le choix du type de plan

Si le sujet contient une consigne, il est important de l’étudier dans la mesure


où celle-ci fait partie intégrante du sujet. Force est de noter que certaines
personnes font une distinction nette entre l’énoncé du sujet et la consigne du sujet,
ce qui entraine deux conséquences négatives majeures. Soit on surestime
inutilement la consigne, soit on la sous-estime. Dans ce dernier cas, il arrive que
le candidat oublie même de copier la consigne sur sa feuille de devoir avant de
traiter le sujet. Tout cela témoigne du fait que la consigne demeure délicate.
Elle pose toujours un certain nombre de problèmes aux élèves, aux
étudiants, aux professionnels, etc. En réalité, face à la consigne et au regard de
l’énoncé du sujet, l’on est amené à se poser entre autres questions : « qu’est-ce
qu’on me demande de faire au juste ? », quel est le type de plan que je dois adopter
pour traiter le sujet ? ». C’est cette dernière question surtout qui revient. En clair,
l’étude de la consigne se fait en rapport avec le type de plan à choisir.

Les différents types de plans

Qu’est-ce que le type de plan ? C’est l’ensemble des grands axes de la


réflexion qui feront l’objet du développement. Il y a des consignes qui dictent
clairement le ou les types de plan possibles à suivre, et il en a qui sont ambiguës.
Pour mieux appréhender le rapport entre énoncé du sujet, consigne et plan,
passons donc en revue les types de plan principaux avec illustration à l’appui.

a) Le plan dialectique :

C’est l’un des plans les plus connus. C’est le plan à trois parties : thèse,
antithèse et synthèse.

- La thèse c’est la partie du développement qui se propose de d’argumenter en vue


de défendre une position donnée. Il est conseillé dans la thèse, d’épouser
l’ « idée » (la position) du sujet. Autrement dit, lorsque que l’énoncé est une
citation par exemple, il s’agit de soutenir l’idée de l’auteur de la citation.

Rappelons un des sujets que nous avons proposé plus haut :


Sujet : L’art et la littérature participent au développement d’un pays. Qu’en
pensez-vous ?

Pour un tel sujet, la thèse pourrait être : dans une certaine mesure, l’art
et la littérature participent au développement d’un pays ou dans bien des cas,
l’art et la littérature peuvent constituer des facteurs de développement d’un
pays, etc.

-L’antithèse c’est la deuxième (2e) grande partie du développement qui s’ attelle


à apporter des limites à la thèse ; d’aucuns parlent d’insuffisances. Contrairement
à la compréhension de plusieurs personnes, la thèse n’est pas « oui », et
l’antithèse « non ». La thèse est le « oui » et l’antithèse est plutôt le « oui,
mais… ». « Oui, mais… » parce que dans l’antithèse il ne s’agit pas de prendre
systématiquement le contre-pied de la thèse ; l’antithèse n’est pas
systématiquement le contraire de la thèse. C’est justement pour cela que l’on parle
de limites. Ainsi, il faut avoir pour habitude de nuancer simplement les propos
lorsque l’on veut énoncer l’antithèse. Pour notre sujet témoin, on peut avoir pour
antithèse : Eu égard à certaines réalités, reconnaissons que l’art et la
littérature ne participent très activement au développement d’un pays,
comparativement à d’autres domaines ou dans bien des cas, force est de
reconnaitre que l’art et la littérature ne peuvent occuper une place de choix
dans le développement d’un pays, etc.

-La synthèse est la dernière grande partie du développement où il est question de


faire un dépassement du sujet. Ce que nous appelons « dépassement du sujet » est
une orientation de la réflexion qui par des éléments de la thèse ainsi que de
l’antithèse. La synthèse est à considérer à tort comme le bilan de la thèse et de
l’antithèse. La synthèse ne doit pas être comprise comme un simple résumé de la
thèse et de l’antithèse, elle ne doit pas être perçue comme une juxtaposition de la
thèse et de l’antithèse. En effet, si telle devait être la synthèse, en tant que partie
constitutive du développement à part entière, elle n’apporterait rien de nouveau à
la réflexion. Et ce, d’autant plus que la première composante de la conclusion est
le bilan général du développement.

Ainsi dit, pour notre sujet témoin, la synthèse ne doit pas être par exemple : dans
une certaine mesure, l’art et la littérature participent au développement d’un
pays mais dans bien des cas, force est de reconnaitre que l’art et la littérature
ne peuvent occuper une place de choix dans le développement d’un pays. Ceci
n’est qu’une juxtaposition.

La synthèse pourrait être par exemple : l’art et la littérature auraient


besoin de quelques autres domaines de la vie pour être de véritables facteurs
de développement d’un pays ou encore, quelques mesures (solutions) peuvent
être envisagées afin de rendre l’art et la littérature plus participatifs au
développement d’une nation. Ceux-ci sont des dépassements du sujet. La
première proposition évoque l’aspect complémentaire des divers secteurs
d’activités dans la perspective du développement. La seconde, elle, évoque des
solutions éventuelles relatives à l’art et à la littérature dans la perspective du
développement.

Par là, il faut aussi comprendre que pour un même sujet, la synthèse peut
déférer (changer) d’une personne à une autre. Autrement dit, la synthèse n’est pas
forcément la même (univoque) pour un même sujet.

Les consignes pouvant faire appel au type de plan dialectique sont entre
autres : « qu’en pensez-vous ? », « quel est votre avis ? », « Quelle est votre
opinion ? », « Discutez », « Commentez et discutez », « Expliquez et discutez »,
etc.
Toujours est-il que les consignes et les énoncés de sujet qui font appel au
plan dialectique suscitent un débat (la possibilité d’être d’accord pour tel propos
et la possibilité de ne pas être d’accord).

b) Le plan binaire

C’est un plan dialectique exempté de la synthèse, d’où la notion de « bi »


qui signifie « deux ». En clair, ce plan est constitué de thèse et d’antithèse.

Très souvent, pour les raisons d’ambigüité inhérente à la synthèse, il est


souvent conseillé de faire fi de la synthèse.

Il faut donc retenir que tous les sujets pouvant être traités à l’aide du
plan dialectique, peuvent également être traités à l’aide du plan binaire.

c) Le plan inventaire ou thématique ou explicatif

C’est un plan que l’on adopte lorsqu’il n’est pas question d’un « oui » et
d’un « oui, mais… ». Ce type de plan est choisi lorsque le sujet, à l’image de sa
consigne est sans équivoque. Avec le plan inventaire, l’on a généralement affaire
à des sujets constitués d’une affirmation suivie d’une consigne du genre :
« justifiez », « expliquez », « montrez la justesse d’une telle affirmation »,
« comment une telle assertion peut être défendue ? », etc.

De fait, dans un plan inventaire, le sujet est essentiellement traité dans


un sens unique.

Exemple de sujet faisant appel au plan inventaire : « L’art et la littérature


participent au développement d’un pays. » Justifiez.
d) Le plan analytique

C’est le plan problèmes/causes/solutions.

La partie problèmes consiste à énumérer un certain nombre de difficultés


relatives à un phénomène donné. Les problèmes peuvent être perçus comme les
conséquences négatives du phénomène ou ses manifestations.

La partie causes consiste évidemment à identifier les origines (les causes)


des problèmes liés au phénomène.

Dans la troisième et dernière partie, à savoir les solutions, il s’agit de


proposer des solutions en vue de palier les problèmes déjà énumérés, et ce au
regard des origines. L’idéal est de trouver pour chaque cause une solution. « Il
faut couper le mal à sa racine dit-on ».

Exemple de sujet faisant appel au plan analytique : « Ils font la guerre à la nature. »
Ainsi s’indignait le poète français Jacques Prévert. De quelle guerre pourrait-il
s’agir ? Quelles pourraient en être les causes ? Et que faire pour y remédier.

Tel que le sujet se présente, l’on se rend compte que les trois questions qui
sont posées correspondent respectivement au plan problèmes, causes et
solutions. Mais cela ne veut pas dire que toutes les consignes impliquant le plan
analytique se présentent ainsi. Pour ce type de plan, l’énoncé du sujet ainsi que
les consignes ne sont souvent très prévisibles et explicitent. Toutefois nous
pouvons citer quelques consignes y relatives : « Analyser », « quelles sont les
causes de… et quelles solutions préconisez-vous pour y remédier ? »,
« commentez », etc.

e) Le plan comparatif

Comme son nom l’indique assez clairement, c’est un plan à travers lequel
l’on compare. Il est utilisé pour comparer deux ou plusieurs notions, phénomènes,
entités, etc. La comparaison se fait du point de vue de la dissemblance et de la
ressemblance. Cela dit, ce plan comprend deux parties essentielles : ressemblance
et divergence. A côté de ces deux parties (axes de réflexion), une éventuelle
troisième partie peut être élaborée en vue d’un dépassement du sujet. Très
souvent, cette troisième partie, facultative, traite des aspects de complémentarité
entre les éléments comparés.

Exemple de sujet plan comparatif : Quel parallèle peut-on établir entre théâtre et
cinéma ?

La question telle que formulée laisse voir à travers le terme « parallèle »


qu’il s’agit d’une comparaison à établir. Les consignes relatives à ce type de plan
sont alors multiformes, à l’image d’ailleurs des consignes des autres types de plan
que nous avons déjà abordé.

f) Le plan commentaire

Ce type de plan ressemble fortement au plan dialectique. De fait, il compte


trois parties : Justification, limites et solutions. La partie Justification tout
comme la thèse (du plan dialectique) consiste à montrer la véracité, la crédibilité
d’une idée ; Et la partie Limites, à l’image de l’antithèse (du plan dialectique),
consiste à dégager les limites, les insuffisances ou les difficultés liées à l’idée
défendue en Justification. Au regard des difficultés ou des insuffisances
relevées, il sied de proposer des solutions, d’où la partie Solutions.

La véritable différence entre plan dialectique et plan commentaire est que


si la troisième partie du plan dialectique (la synthèse) peut faire cas de solutions
ou pas, la troisième partie du plan commentaire (solutions) ne traite que de
solutions.
Eu égard au rapprochement que l’on peut établir entre les plans dialectique
et commentaire, l’on en conclut qu’a priori, les sujets impliquant le dialectique
ferait également appel au plan commentaire. Par ailleurs, la ²consigne
« Commentez » reste la plus évidente pour ce type de plan.

g) Le plan mixte

Dans le plan mixte, il est question de juxtaposer les autres plans typiques que nous
avons évoqués ou encore, il s’agit de faire une jonction de différentes parties de
différents types de plan. Prenons en exemple deux (2) sujets.

Sujet : « L’émigration est un fait qui engendre des retombées intéressantes pour
les pays africains. » Après avoir énuméré quelques avantages de
l’émigration en Afrique, vous relèverez tout de même des problèmes
relatifs au phénomène, ses possibles origines et enfin, vous proposerez
quelques mesures pour y remédier.

Pour ce sujet, il faudra dans un premier temps adopter un plan inventaire à


travers l’énumération des avantages de l’émigration, et dans un deuxième temps,
il faudra appliquer un plan analytique (problèmes, causes et solutions de
l’émigration). Tout compte fait, il s’agit là d’une juxtaposition de plans (plan
inventaire + plan analytique). Voyons pour le second sujet.

Sujet : L’émigration des Africains vers les pays développés est une réalité. Dans
un développement bien structuré, vous ferez cas des avantages et des
inconvénients liés à ce phénomène, avant de mettre en exergue ses
similitudes vis-à-vis de l’immigration.

Pour ce sujet, avantages et inconvénients peuvent être qualifiés


respectivement de thèse et d’antithèse. Ce qui veut dire qu’on aura un plan binaire
suivi d’une partie du plan comparatif.

Remarques générales sur les consignes et les types de plan

Il faut être conscient que parfois les consignes ont des tournures abusives.
De ce fait, il est vraiment important de prendre en compte l’énoncé de sujet dans
le choix du type de plan, et ne pas s’en tenir uniquement et aveuglement à la
consigne. Comme nous l’avons dit plus haut, la consigne demeure délicate.
Illustrons nos dires à travers l’énoncé suivant :

« L’art et la littérature participent au développement d’un pays. »

Si à cet énoncé l’on ajoute simplement la consigne Discutez, on peut traiter


le sujet à travers le plan dialectique ou binaire.

Si à ce même énoncé on ajoute la consigne Justifiez et discutez, on peut


toujours traiter le sujet à travers le plan dialectique ou binaire.

Si à ce même énoncé on ajoute la consigne Expliquez et discutez, on peut


toujours traiter le sujet à travers le plan dialectique ou binaire.

Si l’on ajoute la consigne Commentez à l’énoncé, on peut aussi traiter le


sujet à travers le plan dialectique ou binaire.

Si au même énoncé l’on ajoute la consigne Commentez et discutez, on


peut encore traiter le sujet à travers le plan dialectique ou binaire.
Si on ajoute la consigne Appréciez à l’énoncé, le plan adéquat pour traiter
le sujet sera le plan dialectique ou binaire.

Au regard de tout cela, l’on peut alors se rendre compte que les consignes
ne sont pas des éléments figés. Si dans certains documents il est dit entre autres
que la consigne Expliquez peut entre autres faire appel au plan analytique par
exemple, il faut savoir que pour la consigne Expliquez et discutez ci-dessus, en
considérant l’énoncé du sujet, il ne sera pas question de faire un plan analytique
et ensuite un plan dialectique. Il ne sera non plus question de faire un plan
analytique, dans la mesure où l’énoncé du sujet implique d’une manière ou d’une
autre un débat.

A propos du caractère souvent imprécis ou indéterminé des consignes, dans


un document de la DIRECTION DES INSPECTIONS (Burkina Faso) intitulé
LES CONSIGNES DES SUJETS AU BAC, on peut lire ceci à la page n° 5 :

« … il n’est pas toujours aisé de déduire, à partir des consignes, un type


précis de plan. Et bien souvent, les consignes peuvent autoriser des
candidats à envisager deux ou trois types de plans. »

La rédaction de la dissertation

La dissertation rédigée comporte trois parties : introduction,


développement, conclusion.

a) L’introduction
L’introduction est la porte d’entrée de la réflexion. Elle a pour but de
présenter le sujet de réflexion et les grandes lignes de la réflexion. Pour ce faire,
quatre parties la composent.

Le préambule ou l’approche : appelé également idée générale, le


préambule est un propos (une idée) qui précise le contexte du sujet sur lequel le
travail se porte. L’approche peut se faire soit par une définition du concept
(notion) clé du sujet, soit par un constat (généralement acceptable par tous), soit
par une citation. De ces trois procédés, les deux premiers sont les plus
recommandés. En tout état de cause, il faut éviter d’entamer votre préambule par
des expressions passe-partout comme « Depuis la nuit des temps… », « Depuis
que le monde est monde… », « De nos jours… », etc. Vous remarquerez qu’il n’y
a point de sujet de dissertation dont l’introduction ne peut commencer ainsi. C’est
d’ailleurs pour cela que nous parlons d’expressions passe-partout.

L’annonce du sujet : c’est la deuxième composante de l’introduction qui,


comme son nom l’indique, dévoile, présente, « pose » le sujet. L’annonce peut se
faire de trois façons. On peut d’abord présenter l’énoncé du sujet tel qu’il est
formulé dans le sujet (sans la consigne). Cela veut dire que s’il s’agit d’une
citation par exemple, il faut la reprendre telle qu’elle se présente dans le sujet
(sans la consigne, si consigne il y a). Ensuite, il est possible de reformuler le sujet,
et cela se fait lorsque l’énoncé du sujet est assez long. Cependant, il n’est pas
interdit de reprendre textuellement le sujet, même s’il est jugé long. Il est
d’ailleurs plus prudent de reprendre le sujet quel que soit son volume dans la
mesure où, dans ce cas, vous ne risquez pas de trahir le sujet. Enfin, l’annonce du
sujet peut être constituée de l’énoncé du sujet suivi de la reformulation.
La pose du problème : après avoir dévoilé le sujet, on évoque sa
problématique, la question fondamentale que le sujet pose et à laquelle il faut
tenter de répondre. Et comme nous l’avons dit plus haut au niveau de l’analyse du
sujet, la problématique est un élément essentiel.

L’annonce du plan: une fois le problème présenté, il faut présenter les


grandes lignes de réflexion à travers lesquelles le problème sera résolu. Cette
composante montre clairement la démarche à suivre. Elle doit être claire, sans
ambiguïté. Le lecteur ou le correcteur doit à travers l’annonce du plan se rendre
compte du cheminement logique de la réflexion. Le candidat doit alors rester
fidèle au plan que lui-même aura décliné.

b) Le développement

Il est aussi appelé le corps du sujet. C’est en effet la plus grande partie de
la rédaction. Le développement est le champ d’application du plan annoncé dans
l’introduction. La structure globale d’un développement donné est construite en
« grands axes de réflexion », en fonction du type de plan adopté. Cela veut dire
que si le plan est un plan analytique par exemple, le développement doit être
construit autour de trois grands axes de réflexion, c’es-à-dire, trois grandes parties
indispensables : problèmes, causes, solutions. S’il s’agit d’un plan binaire, alors,
le développement doit comprendre deux grandes parties indispensables à savoir
la thèse et l’antithèse.

Chaque grand axe de réflexion, que nous appelons IPP (Idée Prise de
Position), s’organise autour de plusieurs arguments. Cela dit, pour soutenir la
thèse d’un plan binaire par exemple, il faut rédiger des arguments (au moins deux
arguments). Nous appellerons les arguments IA (Idée Argument). Chaque
argument doit être soutenu par au moins une IE (Idée Exemple).

L’IE est un exemple concret tiré d’un constat, de l’actualité, de l’histoire,


bref de votre propre culture générale. L’IE a pour mission d’éclairer l’IA. On peut
ajouter un proverbe ou une citation à l’IE, ou carrément, l’IE peut être remplacée
par un proverbe ou une citation.

Citer une personne (un auteur) ou donner une citation, c’est le fait de
rapporter les paroles d’une personne, d’un auteur, généralement célèbre. La
citation doit être en mesure de rapporter fidèlement les propos de l’auteur. S’il
s’agit de propos tirés d’un document, il faut préciser le titre du document si
possible, et le souligner. La citation doit être fidèle au point qu’il faut reprendre
les propos sans même omettre une virgule. Pour que la citation ait un véritable
crédit dans votre rédaction il faut noter clairement le nom de l’auteur ainsi que le
titre de l’ouvrage d’où est tirée la citation. Il faut surtout éviter des tournures
comme « Selon un auteur… », « Comme le dit un écrivain… », « Selon un
philosophe français… », etc. Au cas où vous oubliez l’intégralité de la citation,
vous pouvez faire une citation en substance, c’est-à-dire, rendre l’essentiel de
l’idée. Prenons un exemple. Ivan ILLICH dans son livre Une société sans école a
dit ceci : « Nous sommes prisonniers du système scolaire… ». Pour citer Ivan
ILLICH en substance, nous pouvons dire ceci : Ivan ILLICH dans Une société
sans écolenote en substance que nous sommes dépendants de l’école. Lorsque
l’on cite en substance, on ne met pas les guillemets.

Il est intéressant d’introduire les IPP, les IA et les IE à l’aide de mots liens,
encore appelés connecteurs logiques. Ce sont les éléments syntaxiques qui
témoignent d’une bonne organisation des idées et permettent au travail de se lire
aisément. Toujours est-il que la dissertation doit être rédigée dans un français clair
et simple. En effet ce ne sont pas les mots rares qui rendront le travail riche et
intéressant, mais plutôt la clarté des idées. Il faut retenir que les IA et les IE ont
des mots liens correspondants, et même pour établir la chronologie (l’ordre) des
idées, il y a des mots-liens convenables.

A la fin d’une grande partie, une thèse par exemple, il faut faire un bilan
partiel avant de faire une transition qui annonce le grand axe de réflexion
prochain, c’est-à-dire la prochaine IPP. A base du sujet portant sur l’impact de
l’art ou de la littérature sur le développement, voyons en exemple comment peut
se présenter la structure globale d’un développement d’une dissertation à plan
dialectique :

IPP1 (thèse) : Eu égard à un certain nombre de réalité, force est de reconnaitre que
l’art en général ou encore la littérature en particulier peut contribuer nettement à
la croissance économique d’un pays.

IA1 : A travers certaines activités artistiques ou littéraires comme les foires et les
expositions, certains pays arrivent à avoir des retombées d’ordre économique non
négligeables. IE : C’est le cas du Festival des arts nègres de Dakar qui profite à
l’hôtellerie et au transport sénégalais, sans oublier les bonnes affaires des
exposants.

IA2 +IE :

Bilan partiel+Transition :

IPP2 (antithèse)
IA1+IE

IA2+IE

Bilan partiel+Transition

IPP3 (synthèse)

IA1+IE

IA2+IE

Bilan partiel

N.B. :

- Cette structure globale proposée n’est juste qu’un exemple de structure


comportant deux (02) arguments (IA) au niveau de chaque IPP, autrement dit, les
IPP auraient pu comporter plus de deux IA. Cependant, nous conseillons de ne
pas aller au-delà de quatre (04) IA pour une IPP donnée.

- Puisque le développement comprend ici trois (03) IPP, à la fin de la


troisième (dernière) IPP, on ne fait pas de transition parce qu’elle marque la fin
du développement. Si par exemple il s’agissait d’un plan binaire, à la fin de la
deuxième IPP, on ne fera pas de transition.

- Par ailleurs, il faut noter que tous les développements ne sont pas strictement
structurés en fonction des types de plan. En fonction du domaine, du contexte ou
du cadre spécifique dans lequel le sujet de dissertation est soumis, on peut avoir
une IPP additionnelle. Cette IPP est généralement consacrée à des définitions de
concepts ou notions essentielles du sujet de dissertation. Et en principe, ce type
d’IPP, se trouve en début de dissertation. Il y a par exemple des enseignants qui
recommandent une partie « explication du sujet » à leurs élèves. Et au niveau de
l’enseignement primaire, la rédaction de la dissertation exige des agents une partie
« explication du sujet » qui consiste à définir les termes clés du sujet à sortir d’une
reformulation du sujet. Toutefois, nous soulignons que cette partie
« reformulation » ou « explication » qui peut se retrouver au niveau du
développement est une partie à priori indispensable, surtout si la reformulation
du sujet est faite au préalable dans l’introduction (et plus précisément à travers
l’annonce du sujet).

c) La conclusion

La conclusion est la dernière partie de la rédaction de la dissertation. Elle


comprend trois parties.

- Le bilan général : c’est la somme des différents bilans partiels des IPP du
développement. On peut dire aussi qu’il s’agit simplement du résumé du
développement.

- La réponse au problème posé ou l’avis personnel : il s’agit de donner son


appréhension personnelle vis-à-vis du problème qu’a suscité le sujet. Prenons un
exemple très simple avec le sujet qui plus haut posait le problème de l’impact de
l’art ou de la littérature sur le développement d’un pays. En guise de réponse
au problème posé pour un tel sujet on peut avoir :
-« En ce qui nous concerne, nous pensons bien que l’art dans sa globalité, la
littérature y comprise, en tant que vitrine permet de booster un tant soit peu
l’économie d’un pays » ;

-« Eu égard à tout ce qui précède, nous pensons bien que la contribution de l’art
ou de la littérature au développement d’un pays est très infime, voire même
insignifiant par rapport aux autres domaines de la vie ».

Nous nous pouvons constater que cette composante de la conclusion engage le


rédacteur de la dissertation. Et en principe, il n’y a pas de jugement de valeur à
porter par le lecteur ou le correcteur.

-L’ouverture : cette dernière composante de la conclusion s’appuie sur les


conclusions de la réflexion et sur la problématique de celle-ci pour soumettre une
nouvelle problématique, une autre orientation du débat. En principe, l’on doit
pouvoir se servir d’une ouverture pour élaborer un autre sujet de dissertation.
L’ouverture, encore appelée la perspective, peut s’élaborer à l’aide de phrases
déclaratives ou interrogatives. Cependant, il faut éviter des ouvertures à tournures
abusives et passe-partout du genre « Que serait l’homme sans… ? », « Que serait
le monde sans… ? », etc.

Voilà de manière plus ou moins détaillée les éléments qui sont censés
composés l’introduction, le développement et la conclusion. Cependant, il est
aussi important de voir comment toutes ces parties se présentent sur la feuille de
rédaction.

Les temps verbaux dans la rédaction et le « nous » de modestie


A priori, il n’y a pas de temps verbaux consacrés à la rédaction de la
dissertation. En effet, en fonction des différentes parties de la rédaction
(introduction, développement ou conclusion) et au regard de la logique de
l’argumentation, l’on peut employer divers temps verbaux :

- pour annoncer le plan au niveau de l’introduction par exemple, il est


souvent plus aisé d’employer le futur simple ou le futur proche.
Exemple : « Il s’agira pour nous dans un premier temps de… », «Nous
allons tout d’abord montrer en quoi… ».

- lorsqu’il s’agit par exemple de rappeler un fait (passé), il sera plus logique
d’employer un temps du passé (imparfait, passé simple, passé composé,
etc.).

- Exemple : « C’est le cas de l’ex Président burkinabè Blaise Compaoré qui


fut contraint de quitter le pouvoir en octobre 2014 suite à une insurrection
populaire… »

- pour avancer des propos avérés (réalités connues de tous), pour donner une
définition, etc., le présent peut être utilisé.
Exemple : « Les changements climatiques ont des conséquences terribles
sur le développement des pays en voie de développement. », « L’éducation
en Afrique présente beaucoup de difficultés au niveau… ».
- le conditionnel est utilisé pour nuancer les propos, pour faire preuve de
prudence dans ce que l’on dit, etc.
Exemple : Ce serait dans cette optique que Joseph Ki-Zerbo stipule
que… ».

S’il est vrai qu’au regard de ces quelques exemples plusieurs temps
verbaux sont utilisables dans la rédaction de la dissertation, il faut souligner que
le conditionnel reste un mode intéressant. De fait, le conditionnel vous met d’une
manière ou d’une autre à l’abri, quand à la véracité de vos propos. Lorsque l’on
dit quelque chose en utilisant le mode conditionnel, cela renverrait à : « j’ai dit,
mais je n’en suis pas très sûr… ». En outre, c’est un mode qui traduit d’une
certaine façon l’humilité, c’est un mode qui occulte la prétention.

Quant au « nous » de modestie, il s’agit simplement du pronom personnel


« nous » qui représente une seule personne, c’est-à-dire le rédacteur de la
dissertation. En clair, c’est le « nous » qu’il faut utiliser dans la rédaction de la
dissertation au lieu du « je ». Et en principe, le « nous » de modestie, puisqu’il ne
représente qu’une seule personne, il ne doit pas susciter un accord au pluriel.

Exemple : « Nous sommes arrivé à la conclusion que… », et non pas « Nous


sommes arrivés à la conclusion que… ».

Présentation de la rédaction sur la feuille


Après avoir mentionné la nature de l’exercice qu’est la dissertation, il faut
d’abord copier le sujet. Il est ensuite mieux de sauter deux (02) lignes pour
commencer l’introduction.

- Présentation de l’introduction : l’introduction se rédige en un (01) seul


paragraphe. Autrement dit, il n’est pas nécessaire de faire un retour à la ligne après
le préambule, après l’annonce du sujet, etc. Après l’introduction, il faut sauter
deux (02) lignes pour passer au développement.

- Présentation du développement : Chaque IPP se présente en un (01) seul


paragraphe, chaque IA ainsi que son IE, en un paragraphe également. Cela dit,
autant de IA, autant de paragraphes. A la fin des IA et de leurs IE, on construit le
bilan partiel et la transition en un (01) seul paragraphe. A la fin de la transition,
on saute une ligne pour passer au prochain grand axe de réflexion. Il faut alors
retenir que dans le développement, les différents grands axes de réflexion (thèse,
antithèse et synthèse par exemple) sont séparés les uns des autres par un saut de
ligne. A la fin du développement, il faut sauter deux (02) lignes pour entamer la
conclusion.

- Présentation de la conclusion : Tout comme l’introduction, elle se rédige en un


(01) seul paragraphe.

N.B. : Un paragraphe consiste en un décalage d’espace sur la feuille avant des


retours normaux à la ligne. Le para graphe, c’est le fait de marquer l’alinéa.
4. LE RESUME ET LA SYNTHESE DE DOCUMENT

A. Le résumé de texte

Le résumé de texte consiste en la déduction d’un texte au quart (1/4) de son


volume initial, avec une marge possible de 10% en plus ou en moins. Le résumé
doit nécessairement fait à travers une reformulation (en vos propres mots).

Les étapes du résumé :

- Compréhension globale du texte (de quoi parle le texte ?)


- Identification des grandes articulations du texte (Idées Prise de Position) ;
- Identification de la structure de l’ensemble du texte : Idées Prise de Position
(IPP), Idées Arguments (IA), Idées Exemples (IE) ;
- Reformulation du texte en tenant compte uniquement des idées essentielles
(IPP et IA) : les idées facultatives ne sont pas considérées (IE).

Les qualités d’un bon résumé

Le résumé doit :

- Respecter la marge de mots (1/4 du texte initial avec l’éventuelle marge de


10% en plus ou en moins) ;
- Respecter la chronologie des idées du texte initial ;
- Etre rédigé en un seul paragraphe ;
- Etre sans paraphrases ni commentaires ;
- Etre neutre ;
- Etre fidèle au texte initial ;
- Préciser le nombre de mots exacts employés (en bas du résumé).

Exemple illustratif : voir éléments annexes

B. La synthèse de documents ou la synthèse de dossier


La synthèse de documents est un exercice qui consiste à sélectionner les
informations principales dans plusieurs documents et de les réorganiser dans
votre texte de façon ordonnée et avec vos propres mots. Il est généralement
demandé de produire un texte d'environ 220 mots, avec une tolérance de plus ou
moins 10% (disons que cela vous donne une fourchette de 200 à 240 mots). La
restitution des idées doit se faire selon un plan et d'après une problématique.

Il ne faut jamais utiliser ses propres connaissances personnelles ou se référer à


d'autres sources.

REPÉRER

En général, deux textes (rarement trois) vous sont proposés. La première lecture
doit vous permettre de :

 Identifier les textes : nature (article, site web, blog, extrait) leur type
(comparatif, informatif, argumentatif) et le contexte (auteur, date, source) ;
 Repérer le thème commun à ces documents ;
 Dégager une problématique

ANALYSER ET CONFRONTER

Il faut maintenant identifier d’une part les principales idées communes à chaque
document et d’autre part, les idées divergentes. Toutefois, il se peut que des idées
particulières soit développées dans un document comme dans l’autre, sans que ça
ne soit dans l’optique d’une divergence ou d’une convergence.
Un simple tableau peut vous permettre d'y parvenir :

Document n°1 Document n°2

Thème

Idées principales
(convergentes)

Idées principales
(divergentes)

Idée(s) particulière(s)
(s’il y en a)

STRUCTURER

Ce tableau vous permet de repérer les points communs et les nuances que vous
allez maintenant structurer à l'aide d'un plan. Celui-ci doit comporter deux ou trois
parties qui découlent des regroupements des idées des textes.

Pour chaque regroupement, il vous faut proposer votre titre : votre plan
se structure.

Plusieurs types de plans sont adaptables selon votre synthèse :

- Constat/causes/conséquences

- Thèse/antithèse

- Aspects sociaux/économiques/psychologiques (ou encore


politiques/culturels/écologiques en fonction du thème de votre synthèse)
RÉDIGER

Attention à la typographie de votre synthèse, veillez à aérer votre texte, sautez des
lignes entre les différents paragraphes.

Introduction :

- Le thème commun et la problématique (à l’aide de préambule ou pas)

- Présentation des documents (titres, natures du document, auteurs, sources)

-un plan éventuel

Développement :

En fonction de votre plan établi ci-dessus. Il est très important de relier les parties
entre elles grâce à des connecteurs logiques (toutefois, en outre, cependant, en
revanche, or, néanmoins, certes etc...).

Conclusion :

- Reformulation succincte du développement et ouverture (trois phrases


maximum).

Exemple illustratif : voir éléments annexes


5. QUELQUES ECRITS EPISTOLAIRES (Correspondances)
LA LETTRE PRIVEE

Une lettre privée est une lettre intime, échangée entre proches. Une
personne écrit à une autre personne de sa famille ou à un ami. A priori, la lettre
privée authentique n'est pas destinée à être lue par d'autres personnes, encore
moins à être publiée.

Les éléments constitutifs de la lettre privée

La lettre privée est constituée de :

L’adresse : il s’agit du nom et prénom (s) de l’émetteur. L’adresse peut


être d’un S/C, c’est-à-dire un Sous-couvert. Cependant le S/C n’est pas
obligatoire. Il y a S/C lorsque l’émetteur dépend de l’adresse de celui-ci ou
si l’émetteur veut jouir de la protection du S/C.

- Le lieu et la date d'écriture de la lettre : on les note généralement en haut


de la feuille à droite ;
- La formule d'appel : elle est le plus souvent placée au centre de la feuille.
C’est une sorte d’apostrophe où le nom du récepteur est généralement précédé
du vocable « cher…».
- Le corps de la lettre : comme son nom l’indique, c’est la partie la plus
importante et la plus volumineuse. C’est dans le corps de la lettre que se
trouve en réalité l’essentiel du message que l’émetteur veut transmettre au
récepteur. Il est rédigé après la formule d’appel.
- La formule finale ou la formule de politesse : c’est en quelque sorte le mot
de la fin. Une sorte d’au revoir. Il s’agit généralement de mots gentils,
tendres.
- La signature : elle n’est rien d’autre que la marque de l’émetteur, c’est-à-
dire le nom de l’auteur de la lettre. En effet, soit l’émetteur écrit son nom,
soit il paraphe (il signe), soit il mentionne son nom et il signe en même temps.
- PS : PS signifie Post Scriptum c'est-à-dire « après ce qui a été écrit » Le PS
est en principe une ou deux petites phrases permettant à l’émetteur de revenir
sur une information oubliée, de poser une question, etc., en fin de lettre. Le
PS est présent après la signature.

NB : le Post Scriptum n’est pas un élément obligatoire dans la lettre privée.


Autrement dit, c’est un élément facultatif ; on ne le note qu’en cas d’oubli.
Présentation des éléments de la lettre privée sur la feuille

Adresse

Date et lieu d’écriture de la lettre

Formule d’appel

...…………………………………………………..

Corps de ……………………………………………………..

la lettre ……………………………………………………..

… ………………………………………………….

……………………………………………………..

……………………………………………………..

Formule de politesse

Signature
Exemple de lettre privée

Nafo Koulga

Elève au Lycée Wamêdo

B.P. :01Dori Dori, 22 juillet 2015

Mon cher Tinga,

Je t’écris depuis notre maison de campagne qui est située à la sortie


de la ville de Dori. Notre maison donne dos à une mare aménagée, avec une
belle vue !

Je passe mes journées entre des parties de pêche, des séances de


cinéma et surtout la télévision. Vraiment, je suis très heureux et j’espère qu’il
en est de même chez toi !

J’ai prévu de m’inscrire aux cours de vacances pour bien préparer


ma classe de 3e.

Je te quitte ici, en espérant te lire très prochainement. Transmets mes


chaleureuses salutations à toute ta famille.

Très cordialement !

Ton frère et ami Koulga.


LA DEMANDE D’EMPLOI

La demande d’emploi est une lettre à forme personnelle adressée à la


première autorité du service émetteur de l’appel d’offre. En tant que telle, elle doit
respecter les règles de présentation d’une lettre personnelle. Elle marque le
premier contact entre l’employé et l’employeur ; sa forme et son contenu offre
des indications qui pourraient déterminer le choix du décideur. Par conséquent,
elle doit motiver et être soigner.

Caractéristiques
La demande d’emploi présente les caractéristiques suivantes :
- elle est manuscrite, datée et signée, sans aucune rature ;
- elle est généralement rédigée sur une feuille de papier quadrillée ;
- les nom et prénom du candidat, son adresse, son numéro de téléphone
doivent figurer en haut et à gauche.

Contenu
La lettre de demande d’emploi comporte les particularités suivantes :
- l’indication précise du poste auquel l’on est candidat (objet). Elle doit
être toujours accompagnée d’un C.V. et d’une lettre de motivation ;
- insistez simplement sur vos aptitudes qui paraissent les plus
déterminantes (langue, connaissance informatique, …) ;
- L’explication brève de votre formation si elle est peu connue ;
- montrez que votre situation permet d’accepter les suggestions du travail
(déplacement, travail sous pression…) ;
- la précision éventuelle de la date à laquelle vous pourriez prendre
service ;
- terminez la lettre par une formule de politesse.
Erreur à éviter
Ne dites pas « suite à votre annonce », dites plutôt « en réponse à votre
annonce ».
Aussi, la demande ne doit être adressée qu’au directeur ou au chef du personnel
d’entreprise. Il faut également savoir qu’en sollicitant un poste, on présente ou
propose sa candidature. Ne point oublier de mentionner les pièces jointes, en bas
à gauche.
Présentation schématique d’une lettre en réponse à une annonce

Adresse de l’expéditeur Lieu et date

Références de l’annonce (s’il y en a) Adresse du destinateur

Objet :

Formule d’appel

Introduction

Corps de la lettre (Développement)


Mise en relief de quelques éléments importants du CV en rapport avec les
exigences du poste

Conclusion : disponibilité pour un entretien et formule de politesse

Pièces jointes

Signature
Exemple de lettre de demande d’emploi

NEYA Latif BURKINA FASO


Tél : 66-65-67-68 Unité Progrès Justice

Ouagadougou, le 21/02/ 2019


E-mail : [email protected]

A
Monsieur le Directeur général
de ESSAKANE

Objet : candidature au poste de technicien supérieur

Monsieur le Directeur,
En réponse à votre avis de recrutement d’un technicien supérieur au sein de votre entreprise,
j’ai l’honneur de vous proposer ma candidature.

Dans votre annonce, vous exprimer le besoin de recruter un technicien supérieur pétri
d’expérience avec un sens élevé des responsabilités et ayant une bonne maîtrise du domaine.

Titulaire d’un BTS en exploration géologique obtenu en 2017, j’ai successivement travaillé à
BISSA GOLD et à BURKINA EQUIPEMENT, où j’ai occupé le poste de chef géologue.

La fonction à pourvoir correspond tout à fait à mes aptitudes. Elle me donnerait l’opportunité
de mettre en pratique les connaissances et expériences acquises au service de votre illustre société.

Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à ma candidature et me tiens à votre disposition
pour vous exposer mes motivations lors d’un prochain rendez-vous.

Je vous prie de croire, Monsieur, à l’expression de ma considération distinguée.

Pièces jointes :
- une copie légalisée du diplôme ;
- une copie de la CNIB ;
- copies des attestations et certificats de travail ;
- un casier judiciaire.
NEYA Latif
LA LETTRE DE MOTIVATION

La lettre de motivation est un acte de candidature qui a pour but d’inciter le


recruteur à rencontrer ou à prendre connaissance du dossier du candidat. Tout
recruteur se pose essentiellement deux questions qui traduisent :
- ses espoirs (qu’est-ce que le candidat peut apporter à mon
entreprise ?) ;
- ses craintes (est-ce que le candidat va réussir dans mon
entreprise ?).
Egalement appelé lettre de candidature, la lettre de motivation doit énoncer de
façon claire et convaincante, les mobiles de votre candidature et votre intérêt pour
l’entreprise.

A quoi sert une lettre de motivation ?


Il ne suffit pas d’envoyer un CV (curriculum vitae) pour postuler à un emploi.
Comme son nom l’indique, la lettre de motivation est votre première chance
d’inciter le recruteur à vous rencontrer et/ou à prendre connaissance de votre CV.
Elle est importante et ne peut se résumer à une simple lettre d’introduction où l’on
se contente d’une présentation succincte et d’une signature. La lettre de
motivation n’est pas une simple lettre d’accompagnement. Preuve en est qu’elle
n’est pas jointe au CV mais plutôt le CV qui est joint à la lettre de motivation.

Une lettre de motivation répond à une demande


Une lettre de motivation répond à une annonce particulière et doit se
montrer originale. Elle doit exprimer clairement ce que vous savez faire, pourquoi
vous postulez, l’intérêt de votre candidature pour l’entreprise. Elle doit vous
personnaliser et compléter votre CV en quelque mot en faisant la synthèse de votre
parcours professionnel et de vos motivations. Mais, elle doit avant tout donner
envie à son lecteur de vous proposer un entretien.
Comment écrire une lettre de motivation ?
Qu’il s’agisse d’une réponse à une annonce ou d’une candidature spontanée, votre
lettre de motivation doit être soignée, percutante, pertinente, précise, concise et
rédigée en une page maximum. Ce sont ces qualificatifs qui feront de votre lettre
de motivation un atout majeur pour retenir votre candidature.

Schéma de la lettre de motivation


La lettre de motivation comprend trois parties :
a- ‘’vous’’
Il faut commencer par parler de l’entreprise ou du poste souhaité avec quelques
compliments (entreprise dynamique en pleine expansion).
b- ‘’moi’’
Indiquer aux lecteurs son savoir-faire en mentionnant ces compétences pour
remplir avec succès une fonction ou une mission donnée.
c- ‘’nous’’

Conclure avec une formulation polie mais assurée (dans la perspective de notre
prochaine rencontre, veuillez agréer M. ou Mme ---, l’expression de mes
sentiments distingués et déférents).

Qualité d’une lettre de motivation


La lettre de motivation doit être :
- correctement écrite (sans fautes d’orthographes ou de grammaires) ;
- courte (une page maximum) ;
- concrète (elle doit énumérer rien que des faits) ;
- chaleureuse (il faut valoriser son correspondant grâce à quelques
compliments, tout en montrant que l’on a un intérêt particulier pour le
travail offert).
Récapitulatif
Il faut :
- donner une image positive de vous-même ;
- être particulièrement attentif à la syntaxe ainsi qu’à l’orthographe ;
- soigner la présentation de votre lettre ainsi que votre écriture ;
- utiliser le présent ou le futur, soyez direct et percutant ;
- penser à répondre à l’attente du recruteur en abordant les besoins de
l’entreprise;
- adapter votre lettre de motivation à chaque candidature, à vos
compétences ;
- Indiquer vos coordonnées (téléphone, e-mail, adresse…) ;
- aérer vos paragraphes en allant régulièrement à la ligne ;
- se préparer avant de se lancer dans la rédaction d’une lettre de
motivation :
 inspirez-vous de votre CV ;
 regardez à nouveau le texte de l’annonce pour mieux cerner le besoin ;
 informez-vous sur l’entreprise, leur ligne directive, le type de poste, la
fonction ;
 faites ressortir votre compréhension du besoin de l’entreprise ainsi que
vos atouts pour le poste visé ;
 exprimez clairement votre motivation en donnant les raisons pour
lesquelles vous postulez.
Il ne faut pas :
- chercher à être trop original ;
- faire une rédaction trop courte ;
- pas d’allusions négatives de vous ou de l’entreprise ;
- utiliser certains temps comme le conditionnel ;
- écrire des banalités et surtout ne pas recopier textuellement votre cv ;
- donner de fausses informations de vous ;
- parler uniquement de vous ;
- oubliez de signer votre lettre ;
Exemple de lettre de motivation

Gertrude BAKI BURKINA FASO


Adresse : Unité Progrès Justice
Tel :
E-mail :
Ouagadougou le… avril 2019

A
………………………………………..
………………………………………..
………………………………………..

Objet : Lettre de motivation pour l’obtention


d’une bourse d’étude

Monsieur……………………..,
J’ai eu, par l’entremise de …, l’information que vous mettez à la disposition de nouveaux
bacheliers ou d’étudiants des bourses d’études pour la formation d’étudiant en République Populaire
de Chine. Je manifeste mon intérêt à cet égard pour trois raisons essentielles. La première est liée à
votre souci de former et de diffuser le savoir à tous les peuples sans distinction aucune, la seconde est
en rapport avec la qualité de l’enseignement dans vos universités, la troisième tient lieu de la
renommée internationale et de la notoriété de votre pays.

Pour ma part, je suis une jeune burkinabè ouverte d’esprit, consciencieuse, intelligente,
dynamique, disciplinée et travailleuse. Je suis titulaire d’un Baccalauréat série scientifique et
présentement étudiant en première année de génie minier à l’Institut TENG TUUMA Geosciences de
Ouagadougou. Je veux poursuivre mes études pour me perfectionner, me spécialiser afin d’accroître
mon développement intellectuel, d’aider mon pays le Burkina Faso et/ou toutes autres structures
œuvrant pour le développement de l’humanité.

L’acquisition de cette bourse et la poursuite de mes études dans votre noble pays sera un plus
pour moi en termes de qualité d’enseignement et pour vous dans la concrétisation de votre objectif
de donner la chance aux jeunes des nations en développement de se former.

Je suis bien évidemment disponible pour en discuter avec vous lors d’un entretien.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma plus haute considération.


Signature
LE CURRICULUM VITAE (C.V)

Le curriculum vitae (CV), littéralement la « carrière de la vie », est une


sorte d’autobiographie résumée. L’usage se répand d’apposer une photographie
d’identité récente et de bonne qualité. Son contenu sera le suivant :

Photo
1- Etat civil
D’identité
NOM (en lettres capitales)
Prénom :
Date de naissance :
Situation de famille :
Adresse :

2- Etudes et compétences
 Diplôme : ne citer en général, que le dernier titre obtenu, le plus important
; ne remonter à vos études antérieures que si les circonstances l’exigent ;
évitez l’historique interminable de toute votre scolarité.
 Langue(s) étrangère(s) pratiquée(s) : cela est souvent un renseignement
nécessaire. Cependant, il faut éviter d’être malhonnête, car mieux vaut
signaler des connaissances rudimentaires et accepter un recyclage.

3- Expérience professionnelle
Il s’agit de mentionner ces expériences professionnelles acquises dans les
entreprises privées ou dans l’administration publique.
Cette expérience sera accompagnée des précisions suivantes :
-année de présence ;
-titre exact,
-fonctions exercées ou Emploi(s) tenu(s)
Ces derniers renseignements doivent être détaillés et présentés à rebours, c’est-à-
dire en commençant par les activités les plus récentes, en remontant en quelque
sorte le fil de votre carrière.

4- Références
Il s’agit là de préciser les noms de personnes pouvant fournir des informations à
votre sujet (avec adresse exacte, numéro de téléphone).

5- Divers
Signalez vos loisirs d’une part et mentionnez ce qui est relatif à des circonstances
particulières.
Exemple : participation à des rencontres, publication, permis de conduire.

6- Mise en forme
Le C.V. doit être claire et lisible. Il n’existe pas de présentation type, toutefois,
les règles d’usage et de bon sens doivent être respectées :
- nombre de pages (il doit tenir sur une page maximum, car il s’agit
de faire la synthèse de son cursus ;
- utiliser le papier blanc classique format A4 ;
- saisir sur un logiciel de traitement de texte avec un caractère plus
ou moins grand (14) ;
- faire une présentation aérée avec une ou deux lignes.

N.B : Le C.V. doit être signé et par son auteur et porter la mention : « Je soussigné,
certifie, en toute conscience, que les renseignements ci-dessus rendent fidèlement
compte de ma situation, de mes qualifications et de mon expérience ».
PROPOSITIONS DE CV A PERSONNALISER

 CV D’UN ETUDIANT DE DEUG (Diplôme d’Etude Universitaire Générale)


Mathieu LAM
1, chemin de la Reine
62000 Baugy pour juillet 2005
20 ans
Contact : 06 01 02 03 04
[email protected]

Compétences/Expériences professionnelles
Août 2003 Restaurant Quick (ville) ÉQUIPIER
Juillet 2004 Brasserie La Chatière (ville) GARÇON DE CAFÉ

Qualités exercées
Amabilité
Résistance au stress
Rapidité d'exécution

Formation pédagogique
2003-2004 : Première année de DEUG Sciences de la matière à l'Université (nom + ville)
2002-2003 : PCEM 1 (Premier Cycle d’Etudes Médicales)
2002 : Baccalauréat S (scientifique), Mention Assez bien

Passion sportive
2002-1999 Section sport études, spécialité hand-ball (classe le matin, sport l'après-midi)
Depuis 2003 Pratique du hand-ball au sein du club (nom + ville + niveau)
Natation deux fois par semaine

Autres informations
Permis de conduire en préparation
Maîtrise des outils informatiques classiques (Word, Excel, etc.)
Langues parlées : français & anglais

Je soussigné, certifie, en toute conscience, que les renseignements ci-dessus rendent fidèlement
compte de ma situation, de mes qualifications et de mon expérience
Mathieu LAM
II. TECHNIQUE D’EXPRESSION ORALE

1. LES ORGANES DE LA COMMUNICATION ET L’EXPRESSIVITE


Les organes sont les éléments intervenant dans la prise de parole. Leur
gestion est capitale pour une expression fluide, mesurée et maîtrisée.

B. La respiration

Savoir parler revient à savoir respirer car la respiration est fondamentale


dans l’acte de la parole. Parler, c’est émettre un son tributaire du souffle d’air en
provenance des poumons, ce qui illustre au mieux l’importance de la respiration
sur la qualité de la parole.
Cependant, il est nécessaire de distinguer la respiration pour l’acte de la
parole de celle habituelle, ordinaire. En effet, l’acte de la parole ajoute une activité
supplémentaire au processus normal de la respiration.
Aussi, court-on le risque d’être essoufflé si l’on n’inspire pas avant de
parler. Alors, la voix baisse, s’éteint brusquement et les derniers mots se perdent.

La respiration détermine la bonne émission de la voix.


Elle permet la détente musculaire et nerveuse.
Elle est nécessaire pour vivre… Et faire vivre son discours !

Il y a trois grands types de respirations : la respiration claviculaire, la


respiration thoracique et la respiration abdominale :

1/ Claviculaire :

Gonflement de la cage thoracique et élévation des épaules.


C’est la respiration dite « haute », celle que nous utilisons quand on nous dit de
respirer « à fond » chez le médecin. Elle peut bloquer la voix et générer du stress.
2/ Thoracique :

Ouverture de la cage thoracique par l’élargissement des côtes et le gonflement de


la poitrine.
C’est la respiration la plus connue, utilisée par la plupart des sportifs amateurs.

3/ Abdominale :

Entraînez-vous, c’est la bonne !


Abaisser le diaphragme et détendre les muscles abdominaux.
Cette respiration se découvre facilement si l’on s’allonge sur le dos en plaçant une
main sur le ventre :
Lors de l’inspiration : la main est soulevée, le ventre se gonfle, puis se creuse à
l’expiration.
C’est la respiration idéale pour la voix chantée et parlée.
Elle permet en plus de gérer le stress, en effet c’est cette respiration que l’on
retrouve en yoga, en méditation, etc.

C. La voix

La voix constitue le canal du message oral. C’est-à-dire le véhicule des


mots. Elle est fonction des circonstances et des contextes de prise de parole. La
voix peut être crispée ou étendue, d’où la nécessité de cerner les caractéristiques
de sa propre voix. En effet, à travers la voix, l’auditoire arrive à juger un orateur.
Avoir une bonne voix est capital et constitue un atout majeur.
Il est capital de connaître les possibilités et les ressources de sa voix. Pour
cela, on peut s’entrainer à dire une même phrase dans plusieurs registres différents
afin de trouver le registre où l’on s’exprime le mieux, le registre où l’on est à
l’aise. Il est important de savoir qu’une voix trop haut-perchée demande une plus
grande dépense d’énergie pour faire vibrer les cordes vocales. Par conséquent,
elle se fatigue plus vite et plus facilement. Egalement, elle peut s’effriter à long
termes
Aussi, une voix se caractérise par : la hauteur, le timbre et l’intensité.

a- La hauteur
La hauteur d’un son émis est déterminée par la fréquence de la vibration.
Plus les cordes vocales sont minces, plus elles vibrent et le son est haut
(perceptible). Dans le cas contraire, nous avons un son grave. En outre, les voix
des hommes vont du ténor à la basse et celles des femmes du soprano à l’alto.
Ceci dit, un son aigu porte nettement mieux qu’un son grave.

b- L’intensité
Elle est fonction de la vigueur avec laquelle l’air expiré vient frapper les
cordes vocales. L’intensité conditionne la puissance de la voix.

c- Le timbre
Tout individu a une voix qui lui est propre. Sa voix se distingue de celle des
autres et permettant ainsi de la reconnaître. C’est cette particularité vocale qu’on
appelle le timbre. Le timbre permet ainsi de différencier des sons de même
hauteur.

NB : Un bon orateur doit savoir varier les registres de voix afin de donner plus
d’effet à son discours. La voix est semblable à un instrument qu’il faut savoir
manipuler, qu’il faut savoir jouer. Aussi, une voix s’entretient car elle s’effrite
avec le temps. L’un des bons moyens de préservation d’une voix est une
alimentation soignée et la chanson (chanter).
En tout état de cause, la prise de parole en public nécessite un dosage précis
en fonction de la taille de l’auditoire ou en fonction de l’espace : il est nécessaire
qu’un orateur se fasse entendre par tout son auditoire, sans quoi, son message
n’aura pas une véritable portée, quelle que soit la qualité du message diffusé.
D. Le débit

Le débit, c’est le rythme. C’est-à-dire, la vitesse à laquelle on s’exprime. Il


peut s’évaluer en nombre de mots dit à la minute. Plusieurs facteurs peuvent
influer sur le débit notamment des facteurs psychologiques tel le trac. La maîtrise
du sujet dont-on parle et de la langue utilisée pour s’exprimer jouent positivement
sur le débit. Le débit ne doit être ni trop rapide ni trop lent. Pour une bonne
expression il faut savoir varier le débit en fonction de ce qui est dit, car le débit
est un instrument capital, il contribue à rehausser ce que l’on dit. Ainsi, on ralentit
un débit pour donner des définitions, des explications ; on l’accélère lorsqu’on
veut donner des exemples et faire des énumérations. Les pauses sont révélatrices
de la maîtrise du discours et de la manière dont l’orateur s’y investit. En sommes,
le débit situe sur la qualité de réception du message et contribue à une écoute
aisée.

 L’articulation et la prononciation

L’articulation et la prononciation, tout comme le débit, concourent


grandement à assurer une bonne diction à l’orateur.

a- L’articulation
L’articulation vient du verbe « articuler » qui veut dire énoncer un son
d’une manière distinctive tout en essayant de respecter le mode d’articulation de
ce son. Articuler revient alors à s’adonner à une gymnastique de la bouche : lèvres,
langue, dents, mâchoires. Une articulation de mauvaise qualité finit par lasser le
public et handicape ainsi la transmission et surtout la réception du message.

b- La prononciation
La prononciation est fonction des règles et des usages érigés par une langue.
Elle relève de la manière d’émettre les éléments d’un texte conformément aux
conventions reconnues par les uns et les autres. Ainsi, il est important de savoir
qu’on dit :
- Août [u] et pas [ut] ;
- Imbroglio [ brolio] et pas [ broglio].

Il faut par ailleurs éviter les zézaiements qui dénaturent et dégradent le


message.

Il y a lieu de beaucoup s’exercer pour la distinction nette des chuintantes


(ʃ) et des sifflantes (ʒ).

Un exemple : “Un chasseur sachant chasser sait chasser sans son chien de
chasse.”

Pour corser le tout, vous pouvez répéter vos exercices avec et sans crayon
dans la bouche.

D. Les éléments de l’expressivité

Un discours est porteur et considéré du fait de l’implication de celui qui


parle (orateur). La relation entre notre personne (état d’esprit) et le message à
véhiculer joue un rôle primordial dans la communication.
Les éléments de l’expressivité sont : le naturel, le style et la mélodie.

a. Le naturel

Avoir confiance en soi est capital pour pouvoir s’exprimer avec clarté et
aisance. La confiance en soi s’acquière et se renforce au fil du temps et des jours
avec l’habitude de la prise de parole en public. En effet, c’est en osant prendre la
parole devant un public qu’on apprend à s’exprimer et à s’affirmer. L’aisance
verbale vient de ces actions.

b. Le style

Parler d’une chose suppose que l’on sait de quoi l’on parle et comment s’y
prendre pour en parler. Cela nécessite une certaine rigueur avec soi-même. Il faut :
- Eviter les mots du registre familier (les mots relâchés) ;
- Préférer ou rechercher les mots justes, adéquats et adaptés à la
circonstance.
L’interlocuteur ou l’orateur doit établir un inventaire lexical lui permettant
d’éviter les répétitions, les redondances à moins que ce soit voulu de sa part.
Egalement, la diversification du vocabulaire enrichit et accentue la clarté du texte.
En plus, le style oral doit proscrire les longues phrases, les longues périodes (long
temps d’expression), être précis et concis. Une phrase courte permet à l’auditoire
de mieux cerner ce qui est dit, car à l’oral il n’y a pas de retour en arrière comme
dans la lecture d’un document.

c. La mélodie

Propre au domaine musical, la mélodie est une composition instrumentale


ou vocale dont les phrases obéissent à un ordre, à un rythme. Ici, la mélodie est
une suite harmonieuse de mots et de phrases visant à séduire l’ouïe tout en faisant
passer le message. C’est la mélodie qui nous permet de savoir si nous avons affaire
à une affirmation, une interrogation, une exclamation. Aussi, la variation de la
mélodie du discours peut conduire à une indignation, une moquerie, une
satisfaction etc. En effet, en déplaçant l’accent d’intonation d’un terme en français
sur un autre, on en fait de facto un accent d’insistance, cela conduit à une mise en
exergue de ce terme.
2. COMMENT DEVENIR UN BON ORATEUR ?

Vous avez certainement entendu des professeurs donner des cours


monotones et ennuyeux.

Des présentations sans dynamisme seront systématiquement mal acceptées par


l'auditoire. Pour éviter cette situation, mémorisez les principes fondamentaux d'un
bon discours.

A. RESPECTEZ LA DIVERSITÉ DE L'AUDITOIRE

Les bons orateurs ne prennent pas leur auditoire de haut. Ils considèrent
chaque auditoire comme leur égal.

Ils savent que ceux qui l'écoutent ont des profils différents et qu'il doit
utiliser différentes techniques pour les intéresser tous.

Avant de préparer votre discours, considérez d'abord votre auditoire.

Prenez en compte les éléments suivants : âge, sexe, nationalité. Que savent-
ils sur votre sujet ? Quelles sont leurs croyances, leurs valeurs ? Adaptez votre
discours à ces contraintes.

L'expérience de parler en public sera beaucoup plus agréable si vous vous


préparez aux disparités individuelles et culturelles de votre auditoire.

Par exemple, est-ce que les hommes et les femmes apprécieront vos idées
de la même manière ? Est-ce que les étrangers seront aussi à l'aise que les locaux
avec votre niveau de vocabulaire ? Est-ce qu'en vous adressant à un public plus
jeune, vous risquez d'offenser certains individus plus âgés ?
Plus vous en savez sur ceux qui vous écouteront, plus vous serez capable
de retenir leur attention et de les satisfaire. Ils seront ensuite plus à l'aise en vous
écoutant et vous pourrez interagir avec eux plus naturellement.

B. SACHEZ ÊTRE À L'ÉCOUTE

Un bon orateur est à la fois capable de bien parler et de bien écouter.


L'information doit circuler dans les 2 sens.

Quelle est l'utilité d'un discours bien préparé si personne ne vous écoute ?
Et comment vous connecter avec votre auditoire si vous n'êtes pas à l'écoute de
leurs réactions, mêmes subtiles ?

C. ORGANISEZ VOTRE DISCOURS POUR FACILITER LA COMPRÉHENSION ET LA


MÉMORISATION

Les meilleures présentations sont celles qui lient les idées de manière
logique, avec un fil conducteur pour faciliter la compréhension.

Une telle présentation est efficace car votre auditoire pourra facilement
suivre vos arguments et ne perdra pas le fil de votre réflexion.

Voici le plan d'une bonne présentation :

Introduction : Capturez l'attention de votre auditoire, augmentez leur


intérêt, et donnez-leur un aperçu global de votre présentation.

Corps principal : Commencez par exposer vos idées principales. Maintenez une
forme d'organisation et soutenez vos idées avec des aides visuelles.

Conclusion : Reprenez l'ensemble de vos idées, n'hésitez pas à vous répéter, ceci
permettra à votre auditoire de mémoriser les points principaux de votre discours.
D. MAÎTRISEZ LA LANGUE

Ne vous perdez pas dans des phrases compliquées.

Maintenez un niveau de vocabulaire relativement simple. Si vous utilisez


plusieurs mots pour exprimer une même idée, cela risque d'entraîner une
confusion chez vos auditeurs.

Exposez plutôt vos idées de manière simple et concise pour que vos
arguments soient plus percutants.

E. SOYEZ DYNAMIQUE ET ENTHOUSIASTE

Les novices dans le domaine des présentations ont tendance à mémoriser


l'ensemble de leur discours ou à lire leurs notes en permanence. Du coup, ils ne
sont pas naturels.

Parlez normalement aux gens. Pour être naturel et dynamique, faites comme
si vous parliez à un ami.

En d'autres termes, évitez de vous cacher derrière un personnage, parlez


comme s'il s'agissait d'une conversation normale.

F. NE DONNEZ QUE DES DISCOURS ÉTHIQUES

La pertinence et le bon sens sont très importants.

Votre auditoire ne pourra vous accepter qu'à partir du moment où vous


présentez des arguments pertinents. Évitez le plagia, la falsification et
l'exagération.

Lorsque vous essayez de persuader votre auditoire, ne manipulez pas et ne


forcez pas les gens à adhérer à vos idées.
Développez de bons arguments à travers une réflexion logique. C'est la
persuasion à travers l'éthique.

En fin de compte, un bon orateur cherche à changer les croyances, les


valeurs et les idées du public en les persuadant avec des arguments pertinents.

G. DELIVRER VOTRE MESSAGE DE MANIERE EFFICACE

Après toutes ces préparations, vous allez finalement vous présenter face à
l'auditoire.

Vous avez peut-être passé des jours ou des semaines entières à analyser
votre auditoire, choisir vos arguments, organiser et répéter votre discours bien que
la présentation ne durera que quelques minutes... Mais c'est l'étape cruciale.

Si, à la sortie d'une présentation, vous demandez à des personnes de


l'auditoire de donner leurs commentaires, vous aurez ce genre de réponses : "Je
trouve qu'elle a une voix très agréable", "II aurait pu bouger un peu plus", ou "Je
n'arrive pas toujours à l'entendre distinctement".

Cependant, un bon mode de présentation ne fait pas tout : vous aurez beau
être charismatique, si le contenu ou la préparation ne suit pas, la présentation ne
sera pas une réussite totale.

Mais pour la plupart des gens, c'est la présentation elle-même qui pose
problème plutôt que toute la phase de préparation et de recherche.

Plus vous serez à l'aise pendant la présentation, plus vous votre présentation
sera susceptible d'être un succès.

Votre manière de présenter n'est pas plus importante que le contenu, mais
sans cet art, votre auditoire n'écoutera pas ce que vous avez à dire.
Pour rendre votre présentation crédible, vous devez vous entraîner.
H. PARLER EN PUBLIC ET IMPRESSIONNER VOTRE AUDITOIRE

Dans nos sociétés contemporaines, la communication est un élément vital


qui vous permet de faire face au temps et aux changements d'environnement.

Le fait de savoir parler en public est donc devenu un atout essentiel. La


diversité des opinions aujourd'hui a augmenté le besoin de savoir bien parler en
public.

Les gens ont désormais besoin de faire entendre leur voix et d'exposer leur
opinion devant un grand nombre de personnes.

Dans la vie politique, les discours publics ont joué un rôle essentiel dans le
maintien des régimes politiques. Mais les influences du débat public vont plus
loin encore, et affectent notre vie ainsi que nos décisions au quotidien. On retrouve
ainsi le discours public à l'école, en entreprise, ou même à la maison.

Le fait de parler en public peut parfois être un véritable challenge, voire une
source d'embarras à la fois pour les gens normaux et les gens de renom
(entrepreneurs, artistes, professeurs etc.).

Ces gens peuvent être mal à l'aise en parlant en public. Ils commencent à
avoir les mains moites, à bredouiller, et à perdre leurs mots. Ces manifestations
de stress peuvent avoir des effets négatifs sur l'orateur ainsi que sur le public.

I. LES RÔLES DU DISCOURS PUBLIC DANS VOTRE VIE

Le fait d'être un bon orateur public peut vous ouvrir des portes qui, au
départ, semblaient infranchissables. C'est un excellent moyen d'avancer dans
votre carrière et d'accroître votre cercle de connaissances.
1er rôle : Bien parler en public favorise votre développement personnel

Savoir parler en public fait partie des qualités qui vous permettent d'avoir
confiance en vous.

Après un bon discours, l'orateur devient plus confiant car il sait que le
public répond d'une manière positive à ses idées. Cela lui permettra aussi d'être
plus confiant lorsqu'il parlera devant un nombre restreint de personnes. Il sera
aussi capable de s’améliorer et de s’ouvrir aux autres. D'ailleurs, plus vous parlez
en public, plus vous augmentez votre rôle personnel car vous allez parler à des
gens plus haut placés.

Finalement, le fait de parler en public vous donnera la confiance suffisante


pour progresser et vous épanouir dans ce que vous faites.

2e rôle : Le fait de parler en public influence votre société

Vous n'êtes pas le seul à profiter de vos capacités à prendre la parole devant
un public : la société toute entière va bénéficier de ce genre de qualité.

La plupart des gouvernements ont besoin d'entendre la voix de leurs


citoyens. Avec une bonne capacité de communication, vous pouvez transmettre
des messages forts sur un groupe d'individus ou une société toute entière.

Habituellement, lorsqu'un voisinage organise des réunions fréquentes, les


individus se fixent des objectifs et des actions à entreprendre.

Lors de la discussion, plusieurs opinions font surface et chacun doit parler


devant l'ensemble du groupe.

Quel que soit l'environnement, on trouve des gens qui doivent parler devant
un public : les élèves doivent réciter devant la classe, les citoyens s'expriment sur
des sujets d'actualité, les vendeurs d'adressent à un public, le président d'une
compagnie doit faire des discours devant ses actionnaires, etc. Vous ne pouvez
pas y échapper.

3e rôle : Le fait de parler en public développe votre carrière

Parler en public peut aider votre carrière et vos finances.

Des chercheurs ont prouvé que le meilleur indicateur de succès est le


nombre de discours qu'un individu a dû faire au cours de sa carrière.

Plus vous gravirez les échelons dans votre entreprise, plus votre patron vous
demandera de faire des présentations et de prendre la parole devant un certain
nombre de personnes (clients ou collègues).

Plus vous vous élevez, plus vos responsabilités sont importantes


notamment celle de manager des individus, et pour ce faire, vous devrez
communiquer de manière irréprochable.

Si un vendeur n'est pas capable d'expliquer les avantages de son produit,


son chiffre d'affaires baissera à grande vitesse.

Cette règle s'applique aussi aux infirmières, médecins, pompiers et autres


professions.

En conclusion, quel que soit le chemin que vous parcourrez, vous


rencontrerez des situations où vous devrez parler en public.
3. L’EXPOSE ORAL

L’exposé oral consiste en une prise de parole en solitaire ou en groupe sur


un thème précis devant un public. Trois éléments sont capitaux lorsqu’on se
présente devant un public : l’orateur ou exposant, la tenue en public de l’orateur
et le message.
- L’orateur/l’exposant : le premier contact étant visuel, le public jugera donc
l’apparence de ou des exposants. Ainsi dit, l’exposant, de par son apparition doit
inspirer confiance à travers la sérénité apparente qu’il laisse voir. Il est bien de le
répéter, le premier contact est visuel : le public vous regarde, et vous ne devez pas
le fuir du regard.
Le fait de fuir le public du regard peut être interpréter diversement : soit que
vous négligez le public, soit que vous avez peur du public, soit que vous ne maitrisez
pas votre sujet, etc.
Alors, il est important d’établir un contact avec le public à travers le regard. Il
n’est pas non plus intéressant de fixer une seule personne ou une seule partie du
public : l’ensemble du public doit être concerné par votre regard.
- La tenue en public de l’orateur : la manière dont le ou les exposants
(orateurs) apparaitront en public au moment de délivrer leur message est très
importante. Il faudrait avoir une maîtrise de soi, ce qui se traduit par la présence
(comportement, corporel et gestuels), par la faculté d’adaptation au public et aux
circonstances (l’oral se construit en situation) et une meilleure gestion de la voix et
de la diction.
L’orateur doit : éviter les bruits organisationnels ainsi que les tics, et savoir
combattre le trac.

Le bruit organisationnel est tout élément particulier, généralement insolite (et


relatif à l’orateur), qui attire l’attention du public au détriment du message ou de la
prestation de l’orateur. Ça peut être un pantalon mal porté, une robe particulièrement
sale ou tâchée, etc.

Le tic est une attitude habituelle, parfois réflexe, mais que la répétition
(intempestive) rend plus ou moins ridicule. Le tic peut être gestuel ou verbal.

Le trac est la peur ou l’angoisse que l’on ressent avant d’affronter le public, ou
de subir une épreuve, etc. Le trac est naturel, même les plus grands orateurs et artistes
ressentent le trac avant d’affronter le public. Le réside de l’orateur résidera dans sa
capacité à vaincre le trac et d’être à l’aise face à son public après quelques secondes
de contact. La bonne respiration permet par exemple de diminuer le trac et de se sentir
un peu plus à l’aise.
En sus, l’orateur doit savoir qu’autant le public l’impressionne, lui aussi
impressionne le publique.

- Le message : c’est la raison pour laquelle vous apparaissez devant un


public. La seule règle capitale ici, c’est la préparation de ce message. Toujours
préparer ce que l’on va dire. Lorsque le message est préparé, l’exposant apparait plus
confiant devant le public. Il est à l’aise psychologiquement.

A. La préparation de l’exposé oral

D’abord, le ou les exposants devront choisir un thème. Ensuite, après le


choix du thème, ils réuniront la documentation nécessaire en relation avec le
thème. Enfin, rédiger un plan détaillé, car le plan est essentiel pour la réussite d’un
exposé. Au niveau de la documentation nous avons deux types : les références
bibliographiques et le recours aux sources sonores ou personnes de ressources.
- Les références bibliographiques sont à retrouver dans la ou les
bibliothèques à partir des fichiers « auteurs et matières ». Pendant la lecture,
il faudra prendre des notes avec les références : titre, auteur, ville, maison
d’édition, année, page. Aussi, consulter sur internet.
- Le recours aux sources sonores ou personnes de ressources se fait à partir
d’un flot d’informations. Le ou les exposants devront procéder à un tri en
fonction de leur thème, en fonction du temps qui leur est imparti pour
l’exposé et également en fonction de ce que l’on veut faire passer comme
information.
Le ou les candidats vont, à partir de leur plan détaillé, s’exercer à dire leur
exposé à haute voix. Ils peuvent enregistrer, par le biais d’un magnétoscope, leur
exposer afin de faire une autocritique avant l’exposé véritable.
B. Présentation de l’exposé

Au cours de l’exposé, le ou les exposants doivent être clairs dans leurs


propos, intéressant, plaisant et surtout convaincant. Le contenu du message étant
l’essentiel, alors la fonction référentielle sera de mise. La fonction expressive
apparaîtra à travers la conviction dans les propos dont le ou les exposants feront
montre. Egalement, la fonction métalinguistique sera importante car un exposé
doit apporter des éléments (vocabulaire) manquant à l’auditoire.
Un exposé n’est pas une juxtaposition ou un assemblage de petits exposés.
Il faudrait pour cela que le ou les exposants marquent les articulations par le biais
de mots de liaison.

NB :
 S’il y a un tableau, le ou les exposants devront l’utiliser en y
inscrivant le plan, les mots clés ou difficiles, les noms d’auteurs, etc. ;
 Ne pas oublier en fin d’exposé de faire le récapitulatif du contenu de
l’exposé.

C. Quelques aspects pratiques


- Paginer et écrire très lisiblement ou saisir en aérant ses notes afin de ne pas
se perdre durant l’exposé ;
- Préparer toute la documentation relative à l’exposé ;
- Avoir de quoi écrire au tableau ;
- Déposer ses notes sur un support, si l’on a peur de trembler ou afin que les
mains soient libres pour faciliter la communication ;
- Si vous utilisez un microphone, veillez aux différents réglages sonores et
procédez à quelques essais avant.
D. La gestuelle
La gestuelle doit être maîtrisée. Considéré comme un langage non-verbal,
la gestuelle accompagne, complète la parole. Elle doit être volontaire, mesurée,
contrôlée afin de faciliter la communication. Elle ne doit pas gêner ni perturber
comme c’est le cas très souvent. Le ou les exposants ne doivent pas :

- faire des gestes incontrôlés ;


- faire des grimaces ou des mimiques déconcertantes ;
- avoir un sourire figé ;
Le langage non-verbal (la gestuelle) doit être un plus. Il ne doit pas avoir le
dessus sur la parole (faire plus de gestes qu’on ne parle). En définitive, la gestuelle
doit être sobre, franche et nette, car une trop grande gesticulation lasse et disperse
l’attention.
4. L’ENTRETIEN D’EMBAUCHE

L’entretien d’embauche est considéré en général par les professionnels du


recrutement comme une étape clé du processus de sélection. Car c’est à l’issue
d’un tel acte que l’employeur et le candidat décident ou pas de conclure un contrat
de travail.
L’entretien exige d’abord une préparation préalable à travers laquelle on
réfléchit sur ce que l’on veut obtenir et sur la personnalité probable de
l’interlocuteur.

1- Les différentes étapes de l’entretien


On distingue différentes étapes dans un entretien d’embauche. Il s’agit des
étapes suivantes.

a- Etape 1 : Avant l’entretien


Collectes d’informations pertinentes sur l’entreprise. Ce recueil vise à
obtenir des informations sur :
- le secteur d’activité ;
- l’activité principale ;
- sa structure ;
- son statut ;
- ses effectifs ;
- ses produits ;
- ses marchés ;
- ses projets ;
- son chiffre d’affaire ;
- ses partenaires ;
- ses concurrents ;
- l’évolution du secteur.

 Bâtir un argumentaire et anticiper les questions du recruteur


En général, les questions qui sont posées au candidat par le recruteur portent
sur :
- sa personnalité ;
- sa motivation ;
- sa situation actuelle ;
- sa connaissance de l’entreprise et du poste à pourvoir ;
- sa formation, ses expériences et ses objectifs personnels.

 Préparer des documents pour l’entretien


Le candidat doit réunir les documents suivants :
- le CV et les documents y relatifs (diplôme, mémoires, rapports de stage,
certificats de travail, …) ;
- la lettre de convocation ;
- la carte nationale d’identité ;
- des notes sur l’entreprise ;
- un bloc-notes ou des feuilles pour écrire ;
- un stylo.

 Avoir une tenue vestimentaire et une toilette convenable.


 Etre ponctuel.

b- Etape 2 : Pendant l’entretien


Le candidat doit adopter les comportements suivants :
- lorsque le recruteur reçoit le candidat, celui-ci doit le remercier ;
- attendre qu’il l’invite à s’asseoir, sinon le lui demander ;
- montrer qu’il est une personne motivée en parlant avec assurance et
conviction ;
- répondre clairement aux questions et justifier ses réponses par des
arguments ;
- faire des phrases courtes (être clair et concis) et des récits vivants (raconter
par exemple une histoire de son vécu pour illustrer ses propos en rapport
avec le poste) ;
- parler avec tact, retenue et réserve ;
- être ferme, c’est être bien fixé sur ce qu’on veut dire, de ne jamais le perdre
de vue et de saisir la meilleure occasion de le dire et de ne pas suivre le
partenaire sur tous les terrains où il vous entraîne ;

Le candidat doit éviter les attitudes suivantes :


- les tics et les manipulations d’objets : se gratter la tête, le nez, tirer sa
cravate, sa jupe trop courte, mâcher du chewing-gum, etc. ;
- être hésitant dans ses propos (des mots comme peut-être, je ne sais pas, je
ne suis pas sûr…) ;
- parler de sa vie privée ;
- mendier son recrutement ;
- se vanter ;
- mentir ;
- prétendre posséder une compétence sans être capable de l’illustrer par un
exemple précis et concret ;
- interrompre l’interlocuteur ;
- manifester sa gêne en bougeant constamment sur sa chaise, etc.

c- Etape 3 : Après l’entretien


Le candidat doit :
- Attendre que le recruteur clôture l’entretien ;
- Le remercier de vous avoir reçu ;
- Faire son autoévaluation.
ANNEXE : Prendre la parole en public : 15 astuces pour être plus à l’aise à l’oral
Découvrez 15 astuces utilisées par les pros de la communication pour être
à l'aise à l'oral et prendre plus facilement la parole en public.

Pour beaucoup d’entrepreneurs, prendre la parole en public ressemble


souvent à un cauchemar. On a peur d’être ridicule, de bafouiller, de se tromper,
d’être incapable de répondre à une question…Rien que le fait d’imaginer les
regards braqués sur nous peut vite devenir une source d’angoisse.

Pourtant, quand on veut faire connaître son entreprise, être capable de


prendre la parole en public devient vite indispensable. Il faut savoir communiquer
à l’oral face aux journalistes, à des partenaires ou à des collaborateurs, à un jury
de concours d’entreprises, à des investisseurs, à d’autres entrepreneurs lors
d’événements business, et même face à un auditoire si vous êtes sollicité pour
animer une conférence en tant qu’expert.

Heureusement, il y a quelques bonnes pratiques qui fonctionnent très bien


pour apprivoiser cet exercice difficile.

Voici 15 astuces utilisées par les pros de la communication :

Ce dossier est réalisé à l’occasion de la Semaine Communication du 25


novembre au 2 décembre 2014 sur Gautier-Girard.com.
A pratiquer régulièrement

1- La lecture à haute voix

C’est un exercice incontournable pour être plus à l’aise à l’oral. Il faut que
vous preniez l’habitude de lire de temps en temps des textes à haute voix pour
vous familiariser avec le son, les intonations, et le rythme de votre voix. Entraînez-
vous à lire ces textes plus ou moins fort pour ne pas être gêné par les variations
de volume face à un auditoire. Vous devez être capable de parler plus fort sans
perdre votre capacité de concentration.

2 - Les exercices de diction

Là encore, c’est le B.A. BA d’une bonne communication orale. Comme on


vous l’a sûrement dit quand vous étiez petit : il faut articuler ! Pour cela, rien de
tel que les exercices de diction. Vous en trouverez très facilement via votre moteur
de recherche favori.

3 - La respiration abdominale

Au début, pour trouver votre respiration abdominale il vous faudra être


allongé dans une pièce au calme. Les mains posées sur le ventre, vous devez
imaginer et sentir que vous respirez “avec le ventre”. Essayez ensuite de solliciter
votre respiration abdominale au quotidien. La respiration profonde aide à être
plus détendu et à limiter le stress. Autre avantage : elle donne plus d’amplitude à
votre voix.
4 - La communication non verbale

Face à votre miroir, utilisez votre regard et les expressions du visage pour
faire passer une émotion. Un peu comme un acteur ! Les silences sont très
importants lorsque vous parlez en public, notamment pour souligner un propos
important. Vous pouvez aussi vous en servir pour appuyer votre message via la
communication non verbale.

5 - La relaxation

En plus de la respiration abdominale, il est conseillé de pratiquer


régulièrement d’autres exercices de relaxation.

Un exemple : Vous fermez les yeux et vous expirez au maximum. Ensuite,


prenez le temps de visualiser vos pieds, toujours les yeux fermés, puis de
remonter lentement le long de votre corps, des chevilles à la tête. Redescendez
ensuite en faisant le même parcours en sens inverse, tout en respirant lentement
et profondément.
6 - Le message principal

Si vos interlocuteurs ne devaient retenir qu’un seul message de votre


présentation, quel serait cette idée forte ? Il faut se poser cette question dès le
départ parce que c’est elle qui va structurer toute votre présentation, y compris
votre phrase d’accroche et votre conclusion.

7 - Une prise de parole à votre image

Ne tenez pas de copier ce qui a déjà été fait. Vous devez absolument
construire votre discours selon ce que vous ressentez et ce que vous avez envie de
faire passer. Vous n’êtes pas quelqu’un d’autre, vous êtes unique. Votre
personnalité et vos convictions doivent apparaître dans ce que vous dites et dans
la façon dont vous le dites.

8 - Des exemples concrets et éloquents

Les grandes phrases, c’est bien, mais votre communication aura beaucoup
plus d’impact si vous vous appuyez sur des exemples tangibles et
compréhensibles par tous. Cela marche dans toutes les situations, quelques soient
vos interlocuteurs. Donnez du concret et de l’éloquent : c’est la clé pour être bien
compris.

9 - De l’entraînement, de l’entraînement et de l’entraînement

Répétez, répétez et répétez ! Vous serez beaucoup plus à l’aise et naturel si


vous savez ce que vous allez dire. S’il ne s’agit pas d’une présentation construite
de A à Z, relisez les points essentiels que vous devez évoquer lorsque vous
parlerez. Travaillez également votre accroche et votre conclusion.
10 - Préparation de la voix et du visage

Lisez un texte à voix haute pour chauffer votre voix, surtout si vous n’avez
pas beaucoup eu l’occasion de parler avant le Jour J (ce qui est souvent le cas si
vous travaillez en solo et à domicile).

Ensuite, offrez-vous une petite session de grimaces : c’est parfait pour


décontracter les muscles du visage et de la bouche.

11 - Des étirements et du calme

Pour lutter contre le trac, il faut commencer par faire quelques étirements
des épaules, des bras, du cou….Ensuite, octroyez-vous un petit moment de
tranquillité pour vous détendre et vous concentrer avant de plonger dans le grand
bain.

12 - Langage corporel et visualisation positive

Enfin, préparez-vous à intervenir en faisant appel au langage corporel et à


la visualisation positive.

13 – L’autocritique

Notez vos impressions “a chaud” : ce qui a marché, ce qui vous a semblé


moins bien, les difficultés rencontrées et les réactions de votre auditoire en
fonction de vos propos / de vos exemples.
Plus tard, au calme, réfléchissez aux actions à mener pour corriger vos
points faibles. Inscrivez ces actions dans votre planning pour qu’elles ne restent
pas de bonnes résolutions qui seront vite oubliées.

14 - Positiver

Personne ne devient bon à l’oral du jour au lendemain. Et même les bons


orateurs doivent travailler pour obtenir un bon résultat. Certains sont
spontanément plus à l’aise que d’autres mais derrière une bonne prestation orale,
il y a toujours du boulot.

Alors même si l’oral n’est pas votre point fort et si cela n’est pas évident
pour vous, surtout au début, ne vous découragez pas !

15 - Multipliez les occasions de prendre la parole

Une grande partie du stress liée à la prise de parole vient du fait qu’elle est
beaucoup trop rare (y compris durant le cursus scolaire). Vous avez donc intérêt
à vous entraîner en prenant la parole en public beaucoup plus souvent. Au départ,
vous pouvez tenter l’expérience dans la sphère privée via des associations, des
clubs sportifs, etc… Participez à des réunions et faites entendre votre voix !
Progressivement, vous serez beaucoup plus à l’aise.

Et vous, quels sont vos conseils et vos astuces pour être à l’aise lorsque vous
prenez la parole en public ?

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