TEEO Première Année
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TEEO Première Année
Annexes :
Annexe 1 : Le résumé et la synthèse de dossier
Annexe 2 : Prendre la parole en public : 15 astuces pour être plus à l’aise à l’oral
INTRODUCTION : Notion de communication écrite et orale
Référent
Canal
Code
- Le destinateur ou émetteur : c’est celui qui parle, c’est-à-dire le locuteur.
C’est lui qui envoie le message.
- Le destinataire ou récepteur : c’est celui qui écoute. Celui à qui le message
est adressé.
- Le message : c’est ce qui est dit, l’information donnée.
- Le référent : le référent ou contexte désigne l’objet auquel renvoie le
message, c’est-à-dire ce dont il est question. C’est l’objet de la
communication, ce dont-on parle.
- Le canal ou contact : c’est la voie de circulation du message : les ondes
sonores.
- Le code : c’est un système de combinaison de signes communs en totalité
ou en partie au destinateur et au destinataire. Le code est à la base du
phénomène d’encodage et de décodage.
Le français qui s’écrit et celui qui se parle sont très différents. Il suffit,
pour s’en apercevoir, d’étudier l’enregistrement au magnétophone d’une
intervention orale, et d’essayer de la transcrire sur le papier tel qu’on l’entend…
Il y a là deux codes, autrement dit deux systèmes de communication qui
possèdent, chacun, leurs caractères particuliers, aussi bien pour la construction
des phrases que dans le choix des mots, ou dans la façon de « ponctuer » - sans
oublier toute la part de l’expression qui est propre à l’oral et disparaît à l’écrit :
gestes, mimiques, intonations… Passer d’un code à l’autre pour transmettre
la même information (par exemple, d’une communication téléphonique à une
lettre) fait apparaître clairement la nécessité de se plier à des règles
spécifiques.
Enfin l’écrit reste ; l’effet qu’il produit ne peut être effacé et le texte est
susceptible d’être relu, exploité, irrémédiablement.
Nous n’avons pas l’intention de passer en revue tous les aspects du code
de l’écrit, mais nous rappellerons la nécessité de contrôler l’orthographe,
d’observer les règles de ponctuation et d’organiser des paragraphes. Ainsi la
correction matérielle du texte facilitera la transmission de vos idées.
A. LISIBILITÉ RÉDACTIONNELLE
Brièveté et concision
Simplicité et clarté
Jacques dit : « le maître est un sot ». Jacques, dit le maître, est un sot. Jacques !
Dis ! « Le maître est un sot ».
II faut privilégier la voix active car elle met l'accent sur l'auteur de l'action
alors que la voix passive entraîne des constructions indirectes souvent maladroites
et allonge l'énoncé. Il faut préférer la tournure affirmative qui est plus brève que
la tournure négative qui est plus longue et peut créer un contresens. Il faut
également préférer les tournures personnelles, plus concrètes, qui donnent lieu à
des constructions simples.
B. LA CORRECTION DE LA LANGUE
Définition
Le néologisme consiste à :
- Créer des mots nouveaux en les calquant sur des expressions étrangères ;
Business Affaires
Check-up Examen, bilan de santé, examen de santé
Rewriting Réécriture
Le paronyme
Un paronyme est un mot proche d’un autre par le son, par la forme et par son
orthographe.
Exemple de paronymes
Allusion : mot, phrase qui fait penser à Illusion : erreur des sens ou de l’esprit
autre chose, à une personne sans qu’on qui fait prendre l’apparence pour la
en parle réalité
Différer à une date Différer à une date Différer à une Différer à une date
ultérieure ultérieure date ultérieure ultérieure
Devenir par la suite Devenir par la suite Devenir par la Devenir par la suite
suite
Le barbarisme (de barbare) est une faute de langage qui consiste à employer des
mots ou déformés ou même inexistants ou bien aussi dans un sens qu’ils n’ont
pas.
Le solécisme (de Soles, colonie grecque de Cilicie où l'on parlait très mal le grec)
est, à l'encontre du barbarisme, une faute contre la syntaxe. Dire, par exemple, je
vous cause pour je vous parle ou je cause avec vous, c'est faire un solécisme.
2) Je vérifie que mon texte a un début, un milieu et une fin (textes narratifs)
3) Je vérifie aussi que les différentes parties de mon texte correspondent aux
différents paragraphes.
4) Je vérifie que j’ai exprimé mon opinion (si on me le demande dans le sujet)
Enfin, je relis une dernière fois mon texte avant de le recopier au propre.
Grammaire :
6) Je vérifie que mes phrases sont assez courtes et j’utilise plus de ponctuation
(virgules, points d’exclamation, points de suspension…)
7) Je vérifie que j’utilise correctement les guillemets et les tirets dans un dialogue
(si je dois en écrire un).
12) Je me sers d’un dictionnaire pour vérifier l’orthographe des mots qui me sont
inconnus.
15) Je peux chercher des synonymes dans le dictionnaire pour ne pas me répéter.
Enfin, je relis une dernière fois mon texte avant de le recopier au propre.
CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :
-l’impératif, infinitif
-consignes, conseils, ordres
Textes n°2 : Texte descriptif
Pierre, le bon écolier est très assidu et très exact. D’une tenue irréprochable,
il se présente en classe l’air modeste, les cheveux bien peignés, le visage lavé, les
mains blanches, les habits propres et non déchirés. Ses livres et ses cahiers ne
sont jamais ni salis ni désordonnés. A l’école, il n’est pas distrait; il écoute avec
attention et ne bavarde à aucun moment. Il fait preuve d’application et s’interdit
de copier. Le mensonge lui fait horreur. Nul n’est plus obéissant que lui. Si un
camarade se place avant lui dans les compositions, il ne l’envie pas, mais se force
de l’égaler, puis de le dépasser. Sa gaieté, sa franchise, son esprit de camaraderie,
sa douceur, son empressement à rendre des services, à protéger les faibles le font
aimer de tous les autres élèves. Naturellement, ses maîtres le chérissent aussi et le
félicitent fréquemment.
Paul DESNOYERS
CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :
-verbes d’état
- adjectifs qualificatifs
-adverbes de manière
-comparaisons
Textes n°3 : texte narratif
CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :
-raconte
-présence d’évènements
-indicateurs de temps et d’espace
- personnages accomplissant des actions (verbes d’action)
Textes n°4 : Texte poétique
Après quatre ans de mariage, plus rien n’est resté de son âge
Une vieille fille qui dans le coin de sa natte git de rage
Elle qui espérait en décrivant son futur
Etre une femme moderne, ce qu’on enseigne dans les écritures
Au lieu de ça, elle fut donnée pour des colas
Deux moutons et quelques billets de mille à Jeliba
C’est dur de vivre auprès d’un homme qu’on ne connaît pas
Quelqu’un qu’on sent que quand la nuit annonce ses pas
CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :
Bouanga Nafo
01BP :00 Dori. Dori le 4 mai 2003
Cher Kouliga,
C’est avec un cœur débordant d’allégresse que je te fais cette note. Je
vais à merveille, ma famille également. J’espère que tu vas bien aussi ?
Le message essentiel que je t’apporte est que ma femme vient de mettre au
monde pour la troisième fois des triplés. Je me devais donc de te tenir informer.
Je te quitte tout en espérant que tu viendras au baptême.
Très cordialement, ton cousin.
Bouanga Nafo.
CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :
-en-tête
-formule d’appel
-Corps de la lettre
-Formule de politesse
-Signature
Textes n°6 : Texte dialogué
CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :
-échange de propos
-discours direct
-tirets (matérialisation de la prise de parole)
- didascalies
Textes n°7 : Texte argumentatif
CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES :
- prise d’une ou de plusieurs idées
-arguments, exemples
-connecteurs
3. LES TECHNIQUES D’ARGUMENTATION ET LA DISSERTATION
Quel que soit son point de vue, l'auteur cherche à convaincre la personne
qui l'écoute ou le lit que sa position (son opinion) est valable, même si elle est
personnelle. La qualité d'une argumentation repose en grande partie sur l'art de
convaincre de son auteur.
Les arguments d'autorité : Ils consistent à faire référence à une personne reconnue,
experte en la matière, acceptée par l'interlocuteur et qui défend l'opinion que l'on
propose ou que l'on critique.
L'interlocuteur sera plus facilement convaincu par des arguments soutenus par des
personnes reconnues, donc ressentis comme fiables.
Exemple : Ceci fait partie intégrante de notre culture, et tout le monde en est
conscient.
Les arguments de cadrage :
Ils consistent à présenter le réel d'un certain point de vue, en amplifiant certains
aspects et en en minorant d'autres, de façon à faire ressortir la légitimité d'une
opinion. La description n'est pas objective, on insiste sur un point particulier de
manière à lui donner le plus d'importance.
Les arguments utilisés dans une chaîne d'arguments ne sont pas tous de
force égale. Il s'agit alors de les placer de façon à créer un tout ordonné et qui
s'enchaîne. Il y a trois ordres possibles, dans la chaîne d'arguments, dépendant de
l'effet voulu. Pour maintenir l'attention et l'intérêt, il est recommandé d'utiliser
l'ordre nestorien car il est plus facile de se lasser d'une argumentation trop faible
au départ et en conclusion. Cependant, le choix des arguments et leur disposition
dépendent du sujet traité, du point de vue adopté et de l'objectif de
l'argumentation :
Les faits : mentionner des dates, des événements, des situations. Ils servent à
souligner un événement qui a eu lieu ou aura lieu. C'est donc une situation
facilement vérifiable et mesurable.
Les références : faire référence à des études, à des enquêtes qui appuient les
affirmations soumises, citer des pourcentages, etc. (pour des références tirées de
textes publiés, il faut donner la source).
Les citations ou les énoncés généraux : rapporter les paroles d'une personne qui
fait autorité, citer un proverbe, une maxime, une loi, un règlement, etc.
B. La dissertation
La consigne quant à elle, est un élément qui d’une manière ou d’une autre,
oriente la réflexion. Pour l’énoncé que nous venons juste d’évoquer en exemple,
on peut avoir comme consigne : « qu’en pensez-vous ? ».
Exemple 2 (interrogation partielle) : Quel peut être selon vous, la place qu’occupe
la religion dans la société ?
a) Lectures du sujet
Tantôt, il a été question de mieux cerner le sujet. Pour ce faire, l’on doit
procéder à une identification des expressions ou termes jugés essentiels pour la
compréhension et pour le bon traitement du sujet. A ce niveau, non seulement il
faut faire une définition contextuelle (selon le contexte) des termes, mais aussi, il
ne faut pas confondre mots difficiles et mots clés. En effet, « et » ou bien « ou »
peut être important pour l’orientation de la réflexion d’un sujet. Prenons en
exemple les sujets suivants :
Dans le sujet a, il est possible de traiter le sujet en « négligeant » soit l’art, soit la
littérature.
Cela ne constituera pas une véritable insuffisance. Cependant, quant au
sujet b, il est indispensable de faire fi de l’art ou de la littérature.
Après la définition des termes clés, il faut tenter une reformulation du sujet.
Cette reformulation s’appuie si possible sur les définitions et consiste à redire le
sujet en d’autres termes, relativement plus simples.
-l’art peut se définir de plusieurs façons. Nous avons « art » comme aptitude,
comme habileté, comme savoir-faire (l’art de pleurer) ; on a art comme
représentation du beau, fruit de la création esthétique de l’homme (le roman, la
musique)… Pour ce sujet, la définition qu’il faut prendre en compte est la
deuxième. C’est ce que nous appelons définition contextuelle, c’est-à-dire une
définition qui convient à la réalité (à l’évidence) du sujet.
-la littérature a également une définition plurielle. Elle peut être par exemple
définie comme étant l’étude des œuvres littéraires (une discipline) ; elle peut se
définir également comme l’ensemble des œuvres écrites et/ou orales d’une société
ou d’un auteur donné, lesquelles œuvres portent la marque de préoccupations
esthétiques, etc. La définition contextuelle ici est naturellement la deuxième.
N.B. : au regard de ce qui précède, il faut donc retenir que la reformulation ne doit
pas se faire systématiquement et doit un caractère beaucoup plus simple. Elle est
à priori un travail de brouillon, autrement dit, il n’est pas obligé qu’elle apparaisse
dans le travail rédigé1.
c) L’identification de la problématique
La problématique est très essentielle car non seulement elle doit apparaitre
dans la rédaction, mais aussi, en nous référant à la définition que nous venons de
proposer, elle est en quelque sorte le socle de la réflexion. De fait, rater la
problématique signifie théoriquement que la base de la réflexion est fausse.
N.B. : le problème peut se poser à travers une phrase du type déclaratif ou du type
interrogatif. Par ailleurs, et comme vous l’aurez constaté, il n’y a pas de
formulation type de problématique pour un sujet donné. Le plus important est que
le problème, tel que posé, réponde à la préoccupation de l’énoncé du sujet.
a) Le plan dialectique :
C’est l’un des plans les plus connus. C’est le plan à trois parties : thèse,
antithèse et synthèse.
Pour un tel sujet, la thèse pourrait être : dans une certaine mesure, l’art
et la littérature participent au développement d’un pays ou dans bien des cas,
l’art et la littérature peuvent constituer des facteurs de développement d’un
pays, etc.
Ainsi dit, pour notre sujet témoin, la synthèse ne doit pas être par exemple : dans
une certaine mesure, l’art et la littérature participent au développement d’un
pays mais dans bien des cas, force est de reconnaitre que l’art et la littérature
ne peuvent occuper une place de choix dans le développement d’un pays. Ceci
n’est qu’une juxtaposition.
Par là, il faut aussi comprendre que pour un même sujet, la synthèse peut
déférer (changer) d’une personne à une autre. Autrement dit, la synthèse n’est pas
forcément la même (univoque) pour un même sujet.
Les consignes pouvant faire appel au type de plan dialectique sont entre
autres : « qu’en pensez-vous ? », « quel est votre avis ? », « Quelle est votre
opinion ? », « Discutez », « Commentez et discutez », « Expliquez et discutez »,
etc.
Toujours est-il que les consignes et les énoncés de sujet qui font appel au
plan dialectique suscitent un débat (la possibilité d’être d’accord pour tel propos
et la possibilité de ne pas être d’accord).
b) Le plan binaire
Il faut donc retenir que tous les sujets pouvant être traités à l’aide du
plan dialectique, peuvent également être traités à l’aide du plan binaire.
C’est un plan que l’on adopte lorsqu’il n’est pas question d’un « oui » et
d’un « oui, mais… ». Ce type de plan est choisi lorsque le sujet, à l’image de sa
consigne est sans équivoque. Avec le plan inventaire, l’on a généralement affaire
à des sujets constitués d’une affirmation suivie d’une consigne du genre :
« justifiez », « expliquez », « montrez la justesse d’une telle affirmation »,
« comment une telle assertion peut être défendue ? », etc.
Exemple de sujet faisant appel au plan analytique : « Ils font la guerre à la nature. »
Ainsi s’indignait le poète français Jacques Prévert. De quelle guerre pourrait-il
s’agir ? Quelles pourraient en être les causes ? Et que faire pour y remédier.
Tel que le sujet se présente, l’on se rend compte que les trois questions qui
sont posées correspondent respectivement au plan problèmes, causes et
solutions. Mais cela ne veut pas dire que toutes les consignes impliquant le plan
analytique se présentent ainsi. Pour ce type de plan, l’énoncé du sujet ainsi que
les consignes ne sont souvent très prévisibles et explicitent. Toutefois nous
pouvons citer quelques consignes y relatives : « Analyser », « quelles sont les
causes de… et quelles solutions préconisez-vous pour y remédier ? »,
« commentez », etc.
e) Le plan comparatif
Comme son nom l’indique assez clairement, c’est un plan à travers lequel
l’on compare. Il est utilisé pour comparer deux ou plusieurs notions, phénomènes,
entités, etc. La comparaison se fait du point de vue de la dissemblance et de la
ressemblance. Cela dit, ce plan comprend deux parties essentielles : ressemblance
et divergence. A côté de ces deux parties (axes de réflexion), une éventuelle
troisième partie peut être élaborée en vue d’un dépassement du sujet. Très
souvent, cette troisième partie, facultative, traite des aspects de complémentarité
entre les éléments comparés.
Exemple de sujet plan comparatif : Quel parallèle peut-on établir entre théâtre et
cinéma ?
f) Le plan commentaire
g) Le plan mixte
Dans le plan mixte, il est question de juxtaposer les autres plans typiques que nous
avons évoqués ou encore, il s’agit de faire une jonction de différentes parties de
différents types de plan. Prenons en exemple deux (2) sujets.
Sujet : « L’émigration est un fait qui engendre des retombées intéressantes pour
les pays africains. » Après avoir énuméré quelques avantages de
l’émigration en Afrique, vous relèverez tout de même des problèmes
relatifs au phénomène, ses possibles origines et enfin, vous proposerez
quelques mesures pour y remédier.
Sujet : L’émigration des Africains vers les pays développés est une réalité. Dans
un développement bien structuré, vous ferez cas des avantages et des
inconvénients liés à ce phénomène, avant de mettre en exergue ses
similitudes vis-à-vis de l’immigration.
Il faut être conscient que parfois les consignes ont des tournures abusives.
De ce fait, il est vraiment important de prendre en compte l’énoncé de sujet dans
le choix du type de plan, et ne pas s’en tenir uniquement et aveuglement à la
consigne. Comme nous l’avons dit plus haut, la consigne demeure délicate.
Illustrons nos dires à travers l’énoncé suivant :
Au regard de tout cela, l’on peut alors se rendre compte que les consignes
ne sont pas des éléments figés. Si dans certains documents il est dit entre autres
que la consigne Expliquez peut entre autres faire appel au plan analytique par
exemple, il faut savoir que pour la consigne Expliquez et discutez ci-dessus, en
considérant l’énoncé du sujet, il ne sera pas question de faire un plan analytique
et ensuite un plan dialectique. Il ne sera non plus question de faire un plan
analytique, dans la mesure où l’énoncé du sujet implique d’une manière ou d’une
autre un débat.
La rédaction de la dissertation
a) L’introduction
L’introduction est la porte d’entrée de la réflexion. Elle a pour but de
présenter le sujet de réflexion et les grandes lignes de la réflexion. Pour ce faire,
quatre parties la composent.
b) Le développement
Il est aussi appelé le corps du sujet. C’est en effet la plus grande partie de
la rédaction. Le développement est le champ d’application du plan annoncé dans
l’introduction. La structure globale d’un développement donné est construite en
« grands axes de réflexion », en fonction du type de plan adopté. Cela veut dire
que si le plan est un plan analytique par exemple, le développement doit être
construit autour de trois grands axes de réflexion, c’es-à-dire, trois grandes parties
indispensables : problèmes, causes, solutions. S’il s’agit d’un plan binaire, alors,
le développement doit comprendre deux grandes parties indispensables à savoir
la thèse et l’antithèse.
Chaque grand axe de réflexion, que nous appelons IPP (Idée Prise de
Position), s’organise autour de plusieurs arguments. Cela dit, pour soutenir la
thèse d’un plan binaire par exemple, il faut rédiger des arguments (au moins deux
arguments). Nous appellerons les arguments IA (Idée Argument). Chaque
argument doit être soutenu par au moins une IE (Idée Exemple).
Citer une personne (un auteur) ou donner une citation, c’est le fait de
rapporter les paroles d’une personne, d’un auteur, généralement célèbre. La
citation doit être en mesure de rapporter fidèlement les propos de l’auteur. S’il
s’agit de propos tirés d’un document, il faut préciser le titre du document si
possible, et le souligner. La citation doit être fidèle au point qu’il faut reprendre
les propos sans même omettre une virgule. Pour que la citation ait un véritable
crédit dans votre rédaction il faut noter clairement le nom de l’auteur ainsi que le
titre de l’ouvrage d’où est tirée la citation. Il faut surtout éviter des tournures
comme « Selon un auteur… », « Comme le dit un écrivain… », « Selon un
philosophe français… », etc. Au cas où vous oubliez l’intégralité de la citation,
vous pouvez faire une citation en substance, c’est-à-dire, rendre l’essentiel de
l’idée. Prenons un exemple. Ivan ILLICH dans son livre Une société sans école a
dit ceci : « Nous sommes prisonniers du système scolaire… ». Pour citer Ivan
ILLICH en substance, nous pouvons dire ceci : Ivan ILLICH dans Une société
sans écolenote en substance que nous sommes dépendants de l’école. Lorsque
l’on cite en substance, on ne met pas les guillemets.
Il est intéressant d’introduire les IPP, les IA et les IE à l’aide de mots liens,
encore appelés connecteurs logiques. Ce sont les éléments syntaxiques qui
témoignent d’une bonne organisation des idées et permettent au travail de se lire
aisément. Toujours est-il que la dissertation doit être rédigée dans un français clair
et simple. En effet ce ne sont pas les mots rares qui rendront le travail riche et
intéressant, mais plutôt la clarté des idées. Il faut retenir que les IA et les IE ont
des mots liens correspondants, et même pour établir la chronologie (l’ordre) des
idées, il y a des mots-liens convenables.
A la fin d’une grande partie, une thèse par exemple, il faut faire un bilan
partiel avant de faire une transition qui annonce le grand axe de réflexion
prochain, c’est-à-dire la prochaine IPP. A base du sujet portant sur l’impact de
l’art ou de la littérature sur le développement, voyons en exemple comment peut
se présenter la structure globale d’un développement d’une dissertation à plan
dialectique :
IPP1 (thèse) : Eu égard à un certain nombre de réalité, force est de reconnaitre que
l’art en général ou encore la littérature en particulier peut contribuer nettement à
la croissance économique d’un pays.
IA1 : A travers certaines activités artistiques ou littéraires comme les foires et les
expositions, certains pays arrivent à avoir des retombées d’ordre économique non
négligeables. IE : C’est le cas du Festival des arts nègres de Dakar qui profite à
l’hôtellerie et au transport sénégalais, sans oublier les bonnes affaires des
exposants.
IA2 +IE :
Bilan partiel+Transition :
IPP2 (antithèse)
IA1+IE
IA2+IE
Bilan partiel+Transition
IPP3 (synthèse)
IA1+IE
IA2+IE
Bilan partiel
N.B. :
- Par ailleurs, il faut noter que tous les développements ne sont pas strictement
structurés en fonction des types de plan. En fonction du domaine, du contexte ou
du cadre spécifique dans lequel le sujet de dissertation est soumis, on peut avoir
une IPP additionnelle. Cette IPP est généralement consacrée à des définitions de
concepts ou notions essentielles du sujet de dissertation. Et en principe, ce type
d’IPP, se trouve en début de dissertation. Il y a par exemple des enseignants qui
recommandent une partie « explication du sujet » à leurs élèves. Et au niveau de
l’enseignement primaire, la rédaction de la dissertation exige des agents une partie
« explication du sujet » qui consiste à définir les termes clés du sujet à sortir d’une
reformulation du sujet. Toutefois, nous soulignons que cette partie
« reformulation » ou « explication » qui peut se retrouver au niveau du
développement est une partie à priori indispensable, surtout si la reformulation
du sujet est faite au préalable dans l’introduction (et plus précisément à travers
l’annonce du sujet).
c) La conclusion
- Le bilan général : c’est la somme des différents bilans partiels des IPP du
développement. On peut dire aussi qu’il s’agit simplement du résumé du
développement.
-« Eu égard à tout ce qui précède, nous pensons bien que la contribution de l’art
ou de la littérature au développement d’un pays est très infime, voire même
insignifiant par rapport aux autres domaines de la vie ».
Voilà de manière plus ou moins détaillée les éléments qui sont censés
composés l’introduction, le développement et la conclusion. Cependant, il est
aussi important de voir comment toutes ces parties se présentent sur la feuille de
rédaction.
- lorsqu’il s’agit par exemple de rappeler un fait (passé), il sera plus logique
d’employer un temps du passé (imparfait, passé simple, passé composé,
etc.).
- pour avancer des propos avérés (réalités connues de tous), pour donner une
définition, etc., le présent peut être utilisé.
Exemple : « Les changements climatiques ont des conséquences terribles
sur le développement des pays en voie de développement. », « L’éducation
en Afrique présente beaucoup de difficultés au niveau… ».
- le conditionnel est utilisé pour nuancer les propos, pour faire preuve de
prudence dans ce que l’on dit, etc.
Exemple : Ce serait dans cette optique que Joseph Ki-Zerbo stipule
que… ».
S’il est vrai qu’au regard de ces quelques exemples plusieurs temps
verbaux sont utilisables dans la rédaction de la dissertation, il faut souligner que
le conditionnel reste un mode intéressant. De fait, le conditionnel vous met d’une
manière ou d’une autre à l’abri, quand à la véracité de vos propos. Lorsque l’on
dit quelque chose en utilisant le mode conditionnel, cela renverrait à : « j’ai dit,
mais je n’en suis pas très sûr… ». En outre, c’est un mode qui traduit d’une
certaine façon l’humilité, c’est un mode qui occulte la prétention.
A. Le résumé de texte
Le résumé doit :
REPÉRER
En général, deux textes (rarement trois) vous sont proposés. La première lecture
doit vous permettre de :
Identifier les textes : nature (article, site web, blog, extrait) leur type
(comparatif, informatif, argumentatif) et le contexte (auteur, date, source) ;
Repérer le thème commun à ces documents ;
Dégager une problématique
ANALYSER ET CONFRONTER
Il faut maintenant identifier d’une part les principales idées communes à chaque
document et d’autre part, les idées divergentes. Toutefois, il se peut que des idées
particulières soit développées dans un document comme dans l’autre, sans que ça
ne soit dans l’optique d’une divergence ou d’une convergence.
Un simple tableau peut vous permettre d'y parvenir :
Thème
Idées principales
(convergentes)
Idées principales
(divergentes)
Idée(s) particulière(s)
(s’il y en a)
STRUCTURER
Ce tableau vous permet de repérer les points communs et les nuances que vous
allez maintenant structurer à l'aide d'un plan. Celui-ci doit comporter deux ou trois
parties qui découlent des regroupements des idées des textes.
Pour chaque regroupement, il vous faut proposer votre titre : votre plan
se structure.
- Constat/causes/conséquences
- Thèse/antithèse
Attention à la typographie de votre synthèse, veillez à aérer votre texte, sautez des
lignes entre les différents paragraphes.
Introduction :
Développement :
En fonction de votre plan établi ci-dessus. Il est très important de relier les parties
entre elles grâce à des connecteurs logiques (toutefois, en outre, cependant, en
revanche, or, néanmoins, certes etc...).
Conclusion :
Une lettre privée est une lettre intime, échangée entre proches. Une
personne écrit à une autre personne de sa famille ou à un ami. A priori, la lettre
privée authentique n'est pas destinée à être lue par d'autres personnes, encore
moins à être publiée.
Adresse
Formule d’appel
...…………………………………………………..
Corps de ……………………………………………………..
la lettre ……………………………………………………..
… ………………………………………………….
……………………………………………………..
……………………………………………………..
Formule de politesse
Signature
Exemple de lettre privée
Nafo Koulga
Très cordialement !
Caractéristiques
La demande d’emploi présente les caractéristiques suivantes :
- elle est manuscrite, datée et signée, sans aucune rature ;
- elle est généralement rédigée sur une feuille de papier quadrillée ;
- les nom et prénom du candidat, son adresse, son numéro de téléphone
doivent figurer en haut et à gauche.
Contenu
La lettre de demande d’emploi comporte les particularités suivantes :
- l’indication précise du poste auquel l’on est candidat (objet). Elle doit
être toujours accompagnée d’un C.V. et d’une lettre de motivation ;
- insistez simplement sur vos aptitudes qui paraissent les plus
déterminantes (langue, connaissance informatique, …) ;
- L’explication brève de votre formation si elle est peu connue ;
- montrez que votre situation permet d’accepter les suggestions du travail
(déplacement, travail sous pression…) ;
- la précision éventuelle de la date à laquelle vous pourriez prendre
service ;
- terminez la lettre par une formule de politesse.
Erreur à éviter
Ne dites pas « suite à votre annonce », dites plutôt « en réponse à votre
annonce ».
Aussi, la demande ne doit être adressée qu’au directeur ou au chef du personnel
d’entreprise. Il faut également savoir qu’en sollicitant un poste, on présente ou
propose sa candidature. Ne point oublier de mentionner les pièces jointes, en bas
à gauche.
Présentation schématique d’une lettre en réponse à une annonce
Objet :
Formule d’appel
Introduction
Pièces jointes
Signature
Exemple de lettre de demande d’emploi
A
Monsieur le Directeur général
de ESSAKANE
Monsieur le Directeur,
En réponse à votre avis de recrutement d’un technicien supérieur au sein de votre entreprise,
j’ai l’honneur de vous proposer ma candidature.
Dans votre annonce, vous exprimer le besoin de recruter un technicien supérieur pétri
d’expérience avec un sens élevé des responsabilités et ayant une bonne maîtrise du domaine.
Titulaire d’un BTS en exploration géologique obtenu en 2017, j’ai successivement travaillé à
BISSA GOLD et à BURKINA EQUIPEMENT, où j’ai occupé le poste de chef géologue.
La fonction à pourvoir correspond tout à fait à mes aptitudes. Elle me donnerait l’opportunité
de mettre en pratique les connaissances et expériences acquises au service de votre illustre société.
Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à ma candidature et me tiens à votre disposition
pour vous exposer mes motivations lors d’un prochain rendez-vous.
Pièces jointes :
- une copie légalisée du diplôme ;
- une copie de la CNIB ;
- copies des attestations et certificats de travail ;
- un casier judiciaire.
NEYA Latif
LA LETTRE DE MOTIVATION
Conclure avec une formulation polie mais assurée (dans la perspective de notre
prochaine rencontre, veuillez agréer M. ou Mme ---, l’expression de mes
sentiments distingués et déférents).
A
………………………………………..
………………………………………..
………………………………………..
Monsieur……………………..,
J’ai eu, par l’entremise de …, l’information que vous mettez à la disposition de nouveaux
bacheliers ou d’étudiants des bourses d’études pour la formation d’étudiant en République Populaire
de Chine. Je manifeste mon intérêt à cet égard pour trois raisons essentielles. La première est liée à
votre souci de former et de diffuser le savoir à tous les peuples sans distinction aucune, la seconde est
en rapport avec la qualité de l’enseignement dans vos universités, la troisième tient lieu de la
renommée internationale et de la notoriété de votre pays.
Pour ma part, je suis une jeune burkinabè ouverte d’esprit, consciencieuse, intelligente,
dynamique, disciplinée et travailleuse. Je suis titulaire d’un Baccalauréat série scientifique et
présentement étudiant en première année de génie minier à l’Institut TENG TUUMA Geosciences de
Ouagadougou. Je veux poursuivre mes études pour me perfectionner, me spécialiser afin d’accroître
mon développement intellectuel, d’aider mon pays le Burkina Faso et/ou toutes autres structures
œuvrant pour le développement de l’humanité.
L’acquisition de cette bourse et la poursuite de mes études dans votre noble pays sera un plus
pour moi en termes de qualité d’enseignement et pour vous dans la concrétisation de votre objectif
de donner la chance aux jeunes des nations en développement de se former.
Je suis bien évidemment disponible pour en discuter avec vous lors d’un entretien.
Photo
1- Etat civil
D’identité
NOM (en lettres capitales)
Prénom :
Date de naissance :
Situation de famille :
Adresse :
2- Etudes et compétences
Diplôme : ne citer en général, que le dernier titre obtenu, le plus important
; ne remonter à vos études antérieures que si les circonstances l’exigent ;
évitez l’historique interminable de toute votre scolarité.
Langue(s) étrangère(s) pratiquée(s) : cela est souvent un renseignement
nécessaire. Cependant, il faut éviter d’être malhonnête, car mieux vaut
signaler des connaissances rudimentaires et accepter un recyclage.
3- Expérience professionnelle
Il s’agit de mentionner ces expériences professionnelles acquises dans les
entreprises privées ou dans l’administration publique.
Cette expérience sera accompagnée des précisions suivantes :
-année de présence ;
-titre exact,
-fonctions exercées ou Emploi(s) tenu(s)
Ces derniers renseignements doivent être détaillés et présentés à rebours, c’est-à-
dire en commençant par les activités les plus récentes, en remontant en quelque
sorte le fil de votre carrière.
4- Références
Il s’agit là de préciser les noms de personnes pouvant fournir des informations à
votre sujet (avec adresse exacte, numéro de téléphone).
5- Divers
Signalez vos loisirs d’une part et mentionnez ce qui est relatif à des circonstances
particulières.
Exemple : participation à des rencontres, publication, permis de conduire.
6- Mise en forme
Le C.V. doit être claire et lisible. Il n’existe pas de présentation type, toutefois,
les règles d’usage et de bon sens doivent être respectées :
- nombre de pages (il doit tenir sur une page maximum, car il s’agit
de faire la synthèse de son cursus ;
- utiliser le papier blanc classique format A4 ;
- saisir sur un logiciel de traitement de texte avec un caractère plus
ou moins grand (14) ;
- faire une présentation aérée avec une ou deux lignes.
N.B : Le C.V. doit être signé et par son auteur et porter la mention : « Je soussigné,
certifie, en toute conscience, que les renseignements ci-dessus rendent fidèlement
compte de ma situation, de mes qualifications et de mon expérience ».
PROPOSITIONS DE CV A PERSONNALISER
Compétences/Expériences professionnelles
Août 2003 Restaurant Quick (ville) ÉQUIPIER
Juillet 2004 Brasserie La Chatière (ville) GARÇON DE CAFÉ
Qualités exercées
Amabilité
Résistance au stress
Rapidité d'exécution
Formation pédagogique
2003-2004 : Première année de DEUG Sciences de la matière à l'Université (nom + ville)
2002-2003 : PCEM 1 (Premier Cycle d’Etudes Médicales)
2002 : Baccalauréat S (scientifique), Mention Assez bien
Passion sportive
2002-1999 Section sport études, spécialité hand-ball (classe le matin, sport l'après-midi)
Depuis 2003 Pratique du hand-ball au sein du club (nom + ville + niveau)
Natation deux fois par semaine
Autres informations
Permis de conduire en préparation
Maîtrise des outils informatiques classiques (Word, Excel, etc.)
Langues parlées : français & anglais
Je soussigné, certifie, en toute conscience, que les renseignements ci-dessus rendent fidèlement
compte de ma situation, de mes qualifications et de mon expérience
Mathieu LAM
II. TECHNIQUE D’EXPRESSION ORALE
B. La respiration
1/ Claviculaire :
3/ Abdominale :
C. La voix
a- La hauteur
La hauteur d’un son émis est déterminée par la fréquence de la vibration.
Plus les cordes vocales sont minces, plus elles vibrent et le son est haut
(perceptible). Dans le cas contraire, nous avons un son grave. En outre, les voix
des hommes vont du ténor à la basse et celles des femmes du soprano à l’alto.
Ceci dit, un son aigu porte nettement mieux qu’un son grave.
b- L’intensité
Elle est fonction de la vigueur avec laquelle l’air expiré vient frapper les
cordes vocales. L’intensité conditionne la puissance de la voix.
c- Le timbre
Tout individu a une voix qui lui est propre. Sa voix se distingue de celle des
autres et permettant ainsi de la reconnaître. C’est cette particularité vocale qu’on
appelle le timbre. Le timbre permet ainsi de différencier des sons de même
hauteur.
NB : Un bon orateur doit savoir varier les registres de voix afin de donner plus
d’effet à son discours. La voix est semblable à un instrument qu’il faut savoir
manipuler, qu’il faut savoir jouer. Aussi, une voix s’entretient car elle s’effrite
avec le temps. L’un des bons moyens de préservation d’une voix est une
alimentation soignée et la chanson (chanter).
En tout état de cause, la prise de parole en public nécessite un dosage précis
en fonction de la taille de l’auditoire ou en fonction de l’espace : il est nécessaire
qu’un orateur se fasse entendre par tout son auditoire, sans quoi, son message
n’aura pas une véritable portée, quelle que soit la qualité du message diffusé.
D. Le débit
L’articulation et la prononciation
a- L’articulation
L’articulation vient du verbe « articuler » qui veut dire énoncer un son
d’une manière distinctive tout en essayant de respecter le mode d’articulation de
ce son. Articuler revient alors à s’adonner à une gymnastique de la bouche : lèvres,
langue, dents, mâchoires. Une articulation de mauvaise qualité finit par lasser le
public et handicape ainsi la transmission et surtout la réception du message.
b- La prononciation
La prononciation est fonction des règles et des usages érigés par une langue.
Elle relève de la manière d’émettre les éléments d’un texte conformément aux
conventions reconnues par les uns et les autres. Ainsi, il est important de savoir
qu’on dit :
- Août [u] et pas [ut] ;
- Imbroglio [ brolio] et pas [ broglio].
Un exemple : “Un chasseur sachant chasser sait chasser sans son chien de
chasse.”
Pour corser le tout, vous pouvez répéter vos exercices avec et sans crayon
dans la bouche.
a. Le naturel
Avoir confiance en soi est capital pour pouvoir s’exprimer avec clarté et
aisance. La confiance en soi s’acquière et se renforce au fil du temps et des jours
avec l’habitude de la prise de parole en public. En effet, c’est en osant prendre la
parole devant un public qu’on apprend à s’exprimer et à s’affirmer. L’aisance
verbale vient de ces actions.
b. Le style
Parler d’une chose suppose que l’on sait de quoi l’on parle et comment s’y
prendre pour en parler. Cela nécessite une certaine rigueur avec soi-même. Il faut :
- Eviter les mots du registre familier (les mots relâchés) ;
- Préférer ou rechercher les mots justes, adéquats et adaptés à la
circonstance.
L’interlocuteur ou l’orateur doit établir un inventaire lexical lui permettant
d’éviter les répétitions, les redondances à moins que ce soit voulu de sa part.
Egalement, la diversification du vocabulaire enrichit et accentue la clarté du texte.
En plus, le style oral doit proscrire les longues phrases, les longues périodes (long
temps d’expression), être précis et concis. Une phrase courte permet à l’auditoire
de mieux cerner ce qui est dit, car à l’oral il n’y a pas de retour en arrière comme
dans la lecture d’un document.
c. La mélodie
Les bons orateurs ne prennent pas leur auditoire de haut. Ils considèrent
chaque auditoire comme leur égal.
Ils savent que ceux qui l'écoutent ont des profils différents et qu'il doit
utiliser différentes techniques pour les intéresser tous.
Prenez en compte les éléments suivants : âge, sexe, nationalité. Que savent-
ils sur votre sujet ? Quelles sont leurs croyances, leurs valeurs ? Adaptez votre
discours à ces contraintes.
Par exemple, est-ce que les hommes et les femmes apprécieront vos idées
de la même manière ? Est-ce que les étrangers seront aussi à l'aise que les locaux
avec votre niveau de vocabulaire ? Est-ce qu'en vous adressant à un public plus
jeune, vous risquez d'offenser certains individus plus âgés ?
Plus vous en savez sur ceux qui vous écouteront, plus vous serez capable
de retenir leur attention et de les satisfaire. Ils seront ensuite plus à l'aise en vous
écoutant et vous pourrez interagir avec eux plus naturellement.
Quelle est l'utilité d'un discours bien préparé si personne ne vous écoute ?
Et comment vous connecter avec votre auditoire si vous n'êtes pas à l'écoute de
leurs réactions, mêmes subtiles ?
Les meilleures présentations sont celles qui lient les idées de manière
logique, avec un fil conducteur pour faciliter la compréhension.
Une telle présentation est efficace car votre auditoire pourra facilement
suivre vos arguments et ne perdra pas le fil de votre réflexion.
Corps principal : Commencez par exposer vos idées principales. Maintenez une
forme d'organisation et soutenez vos idées avec des aides visuelles.
Conclusion : Reprenez l'ensemble de vos idées, n'hésitez pas à vous répéter, ceci
permettra à votre auditoire de mémoriser les points principaux de votre discours.
D. MAÎTRISEZ LA LANGUE
Exposez plutôt vos idées de manière simple et concise pour que vos
arguments soient plus percutants.
Parlez normalement aux gens. Pour être naturel et dynamique, faites comme
si vous parliez à un ami.
Après toutes ces préparations, vous allez finalement vous présenter face à
l'auditoire.
Vous avez peut-être passé des jours ou des semaines entières à analyser
votre auditoire, choisir vos arguments, organiser et répéter votre discours bien que
la présentation ne durera que quelques minutes... Mais c'est l'étape cruciale.
Cependant, un bon mode de présentation ne fait pas tout : vous aurez beau
être charismatique, si le contenu ou la préparation ne suit pas, la présentation ne
sera pas une réussite totale.
Mais pour la plupart des gens, c'est la présentation elle-même qui pose
problème plutôt que toute la phase de préparation et de recherche.
Plus vous serez à l'aise pendant la présentation, plus vous votre présentation
sera susceptible d'être un succès.
Votre manière de présenter n'est pas plus importante que le contenu, mais
sans cet art, votre auditoire n'écoutera pas ce que vous avez à dire.
Pour rendre votre présentation crédible, vous devez vous entraîner.
H. PARLER EN PUBLIC ET IMPRESSIONNER VOTRE AUDITOIRE
Les gens ont désormais besoin de faire entendre leur voix et d'exposer leur
opinion devant un grand nombre de personnes.
Dans la vie politique, les discours publics ont joué un rôle essentiel dans le
maintien des régimes politiques. Mais les influences du débat public vont plus
loin encore, et affectent notre vie ainsi que nos décisions au quotidien. On retrouve
ainsi le discours public à l'école, en entreprise, ou même à la maison.
Le fait de parler en public peut parfois être un véritable challenge, voire une
source d'embarras à la fois pour les gens normaux et les gens de renom
(entrepreneurs, artistes, professeurs etc.).
Ces gens peuvent être mal à l'aise en parlant en public. Ils commencent à
avoir les mains moites, à bredouiller, et à perdre leurs mots. Ces manifestations
de stress peuvent avoir des effets négatifs sur l'orateur ainsi que sur le public.
Le fait d'être un bon orateur public peut vous ouvrir des portes qui, au
départ, semblaient infranchissables. C'est un excellent moyen d'avancer dans
votre carrière et d'accroître votre cercle de connaissances.
1er rôle : Bien parler en public favorise votre développement personnel
Savoir parler en public fait partie des qualités qui vous permettent d'avoir
confiance en vous.
Après un bon discours, l'orateur devient plus confiant car il sait que le
public répond d'une manière positive à ses idées. Cela lui permettra aussi d'être
plus confiant lorsqu'il parlera devant un nombre restreint de personnes. Il sera
aussi capable de s’améliorer et de s’ouvrir aux autres. D'ailleurs, plus vous parlez
en public, plus vous augmentez votre rôle personnel car vous allez parler à des
gens plus haut placés.
Vous n'êtes pas le seul à profiter de vos capacités à prendre la parole devant
un public : la société toute entière va bénéficier de ce genre de qualité.
Quel que soit l'environnement, on trouve des gens qui doivent parler devant
un public : les élèves doivent réciter devant la classe, les citoyens s'expriment sur
des sujets d'actualité, les vendeurs d'adressent à un public, le président d'une
compagnie doit faire des discours devant ses actionnaires, etc. Vous ne pouvez
pas y échapper.
Plus vous gravirez les échelons dans votre entreprise, plus votre patron vous
demandera de faire des présentations et de prendre la parole devant un certain
nombre de personnes (clients ou collègues).
Le tic est une attitude habituelle, parfois réflexe, mais que la répétition
(intempestive) rend plus ou moins ridicule. Le tic peut être gestuel ou verbal.
Le trac est la peur ou l’angoisse que l’on ressent avant d’affronter le public, ou
de subir une épreuve, etc. Le trac est naturel, même les plus grands orateurs et artistes
ressentent le trac avant d’affronter le public. Le réside de l’orateur résidera dans sa
capacité à vaincre le trac et d’être à l’aise face à son public après quelques secondes
de contact. La bonne respiration permet par exemple de diminuer le trac et de se sentir
un peu plus à l’aise.
En sus, l’orateur doit savoir qu’autant le public l’impressionne, lui aussi
impressionne le publique.
NB :
S’il y a un tableau, le ou les exposants devront l’utiliser en y
inscrivant le plan, les mots clés ou difficiles, les noms d’auteurs, etc. ;
Ne pas oublier en fin d’exposé de faire le récapitulatif du contenu de
l’exposé.
C’est un exercice incontournable pour être plus à l’aise à l’oral. Il faut que
vous preniez l’habitude de lire de temps en temps des textes à haute voix pour
vous familiariser avec le son, les intonations, et le rythme de votre voix. Entraînez-
vous à lire ces textes plus ou moins fort pour ne pas être gêné par les variations
de volume face à un auditoire. Vous devez être capable de parler plus fort sans
perdre votre capacité de concentration.
3 - La respiration abdominale
Face à votre miroir, utilisez votre regard et les expressions du visage pour
faire passer une émotion. Un peu comme un acteur ! Les silences sont très
importants lorsque vous parlez en public, notamment pour souligner un propos
important. Vous pouvez aussi vous en servir pour appuyer votre message via la
communication non verbale.
5 - La relaxation
Ne tenez pas de copier ce qui a déjà été fait. Vous devez absolument
construire votre discours selon ce que vous ressentez et ce que vous avez envie de
faire passer. Vous n’êtes pas quelqu’un d’autre, vous êtes unique. Votre
personnalité et vos convictions doivent apparaître dans ce que vous dites et dans
la façon dont vous le dites.
Les grandes phrases, c’est bien, mais votre communication aura beaucoup
plus d’impact si vous vous appuyez sur des exemples tangibles et
compréhensibles par tous. Cela marche dans toutes les situations, quelques soient
vos interlocuteurs. Donnez du concret et de l’éloquent : c’est la clé pour être bien
compris.
Lisez un texte à voix haute pour chauffer votre voix, surtout si vous n’avez
pas beaucoup eu l’occasion de parler avant le Jour J (ce qui est souvent le cas si
vous travaillez en solo et à domicile).
Pour lutter contre le trac, il faut commencer par faire quelques étirements
des épaules, des bras, du cou….Ensuite, octroyez-vous un petit moment de
tranquillité pour vous détendre et vous concentrer avant de plonger dans le grand
bain.
13 – L’autocritique
14 - Positiver
Alors même si l’oral n’est pas votre point fort et si cela n’est pas évident
pour vous, surtout au début, ne vous découragez pas !
Une grande partie du stress liée à la prise de parole vient du fait qu’elle est
beaucoup trop rare (y compris durant le cursus scolaire). Vous avez donc intérêt
à vous entraîner en prenant la parole en public beaucoup plus souvent. Au départ,
vous pouvez tenter l’expérience dans la sphère privée via des associations, des
clubs sportifs, etc… Participez à des réunions et faites entendre votre voix !
Progressivement, vous serez beaucoup plus à l’aise.
Et vous, quels sont vos conseils et vos astuces pour être à l’aise lorsque vous
prenez la parole en public ?