Politique France 4e Me

Thème 3
: Société, culture et politique dans la France du XIXe siècle
Après la tourmente révolutionnaire et l’épopée napoléonienne, la France n’arrive toujours

pas à se stabiliser politiquement. De 1815 à 1914 se succèdent ainsi aller chercher ici dans
votre frise chronologique les noms des régimes :
)
Pourquoi une telle instabilité ? Rappel : ici du cours bilan sur la période 1789-1815
LES FONDATIONS D’UNE FRANCE NOUVELLE
Sur quelles bases se construit une France nouvelle ? Quels sont les héritages politiques et culturels
de la Révolution?
I Du sujet au citoyen
L’affirmation du principe souveraineté nationale est définitivement acquis. Il se pose maintenant la
question : 1/ du type de suffrage censitaire ou universel.
2/ du type de régime : monarchie ou république
L’affirmation des droits naturels et inaliénables est elle aussi acquise : égalité des droits devant la loi,
la justice et liberté d’expression et de réunion. Toutefois, tous ces grands principes ne sont pas encore
garantis par la loi.
Naissance d’une culture politique par la presse, les clubs, les grandes fêtes qui a pour conséquence la
naissance d’une opinion publique.
L’engagement citoyen prend aussi la forme de la participation à la défense de la Nation avec
l’instauration du service militaire universel ( loi Jourdain de 1797).
Néanmoins, les femmes malgré leur volonté de participer à la vie politique en sont exclues ; et à
partir de 1800, les libertés sont restreintes. Napoléon Bonaparte fait rétablir la censure. Ses
opposants sont inquiétés.
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Madame Rouillé d’Orfeuil-Saint-Jean-hors-les Murs : classe de 4éme : société, culture et politique dans la
France du XIXe.
Table des matières
Chapitre 1 : Une difficile conquête : voter de 1815 à 1914..................................................2
I 1815-1848 : du suffrage censitaire au suffrage universel.............................................................2
A/ 1815-1830 : LA Restauration......................................................................................................................2
B/ 1830-1848 : la monarchie de Juillet............................................................................................................5
C/ 1848 : la Deuxième République et l’instauration du suffrage universel....................................................6
II 1851-1870 : le Second Empire....................................................................................................8
A/La fin de la Deuxième République et le coup d’État du 2 décembre 1851.................................................8
B/ Le Second Empire : une démocratie autoritaire.........................................................................................9
C/ La guerre franco-prussienne de 1870 et fin du Second Empire...............................................................11
III La IIIème République...............................................................................................................11
A/ 1870-1871 : « l’année terrible » Victor Hugo..........................................................................................11
B L’affirmation de la République...................................................................................................................14
C/ La IIIe République à l’épreuve des crises...................................................................................................18
D/ Une république laïque en 1905 et un peu plus sociale...........................................................................22
Conclusion...................................................................................................................................23
Chapitre 1 : Une difficile conquête : voter de 1815 à 1914
I 1815-1848 : du suffrage censitaire au suffrage universel

A/ 1815-1830 : LA Restauration
En 1814 puis en 1815, après la défaite de Napoléon Ier à Waterloo, le frère de Louis XVI, le
comte de Provence s’installe sur le trône de France sous le nom de Louis XVIII. C’est la
Restauration (cf. frise plus haut) de la monarchie. Louis XVIII comprend toutefois qu’un
retour pur et simple à la moanrchie n’est pas possible. S’il rétablit le drapeau blanc, il
reconnaît aussi certains acquis de la Révolution dans la charte de 1814 (terme utilisé sous
l’ancien Régime pour évoquer des privilèges accordé par le roi. Désigne ici la Constitution).
L’existence d’une charte prouve d’ailleurs que l’on n’est plus en monarchie absolue (je
rappelle très important en histoire, toujours bien étudier la nature du document et en tenir
compte). L’égalité devant la loi est reconnue, le roi détient le pouvoir exécutif et partage le
pouvoir législatif avec un parlement élu et représentant la nation souveraine. C’est donc une
monarchie consitutionnelle. Cependant le suffrage est censitaire : moins de 100 000
citoyens français (sous-estimation du fichier) remplissent les conditions d’âge et de fortune
pour pouvoir voter soit environ 1% de la population masculine de plus de 21 ans française .
C’est donc un suffrage censitaire très restreint (rappel : la constitution de 1791 prévoyait 50
à 60 % de la population masculine pouvant voter). La liberté de culte est respectée même si
le catholi cisme son statut de religion d’État. Louis XVIII meurt en 1824 sans hériter, et c’est
son frère, le comte d’Artois qui monte sur le trône. Charles X semble vouloir en cause
certains acquis : il se fait sacrer à Reims et la loi du sacrilège punit de mort les profanateurs
d’église. Devant l’opposition de la chambre des députés, il dissout l’Assemblée le 25 juillet
1830, restreint encore le suffrage censitaire et suspend la liberté de la presse.
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France du XIXe.
Ces publication de ces ordonnances déclenche la révolution des « Trois Glorieuses » des 27-
28-29 juillet 1830 où après trois combats, les Parisiens chassent Charles X dernier roi
Bourbon.
Histoire des arts : le romantisme

Nous sommes en pleine période romantique : Recopier ici le résumé sur le romantisme situé
dans votre frise chronologique.
Un des tableaux les plus les connues de cette période est celui d’Eugène Delacroix : la liberté
guidant le peuple, peint dès 1830-31. Ici faire une courte biographie d’Eugène Delacroix.
+faire un montage avec les documents ci-dessous.
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France du XIXe.
Les documents ci-dessous sont extraits de votre manuel Casali page 240-241
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France du XIXe.
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France du XIXe.
Beaucoup d’insurgés espéraient la fin de la monarchie et le retour à la République.
Toutefois, le pays est encore trop marqués par le souvenir de la Terreur. Les libéraux et leur
chef Adolphe Thiers parviennent à imposer la solution du retour à une monarchie encore
plus respectueuse des libertés 1789 grâce à l’appel à Philippe d’Orléans, fils de Philippe
d’Orléans (le fameux Philippe Égalité qui avait voté la mort de Louis en janvier 1793). Le
ralliement du marquis de Lafayette, figure majeure de la révolution de 1789, à Louis-Philippe
a été décisif .
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France du XIXe.
B/ 1830-1848 : la monarchie de Juillet
Remarque : tire son nom des trois Glorieuses de juillet 1830
Ainsi, le 9 août 1830, Philippe d’Orléans Louis-Philippe Ier, roi des Français et non plus roi de
France ( ce changement de titulature est important : expliquez ce qu’il montre) prête
serment sur la charte de 1814 amendée (ie modifiée par des amendements). Le drapeau
tricolore est adoptée, le cens abaissé permet d’augmenter considérablement le corps
électoral qui passe à 240 000 citoyens soit deux fois et demi plus. Louis-Philippe est
surnommé le roi-citoyen.
Le règne de Louis-Philippe est marqué par la personnalité de François guizot (1787-1874).
Celui-ci entreprend une politique de modernisation économique du du pays : loi sur l’école
obligatoire de 1833, sur l’élargissement du réseau ferré. Mais il est socialement très
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France du XIXe.
conservateur et refuse l’abaissement du cens et encore plus le suffrage universel dont il
affirme être « un ennemi décidé »..
Face à la crise économique qui frappe l’Europe à partir 1846, ce refus d’ouverture électorale
Lire le document 2 fiche 26 et répondre à la question 3 provoque la révolution de février
1848.
Afin de contourner l’interdiction des réunions politique, une campagne des banquets
s’organise (cf. document 1 fiche 31 question 1à 4 ci-dessous) pour obtenir l’abaissement du
cens. Cette campagne est un immense succès, le gouvernement alors interdit en janvier
1848 un banquet prévu à Paris. La police réprime une manifestation ouvrant ainsi la
révolution du 22 au 24 février. Louis-Philippe est obligé d’abdiquer.
C/ 1848 : la Deuxième République et l’instauration du suffrage universel

Le 24 février 1848, le poète romantique Alphonse de Lamartine proclame à l’Hôtel de Ville
de Paris la République et repousse le drapeau rouge des ouvriers socialistes (cf. cours sur le
socialisme) «Je repousserai jusqu’à la mort ce drapeau de sang (….) traîné dans le sang du
peuple en 91 et en 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde, avec le nom, la gloire
et la liberté de la patrie »
Cette république proclame dès le 5 mars le suffrage universel masculin faisant passer à neuf
millions le corps électoral. C’est le 23 avril 1848 qu’il est utilisée pour la première fois à
l’occasion de l’élection de l’Assemblée Nationale Constituante. Toute une série de lois
libérales (presse, abolition de l’esclavage) mais aussi les premières lois sociales (collez ici le
document 2 fiche 32 insérée page suivante) sont aussi décrétés dès le printemps 1848 .
Le 4 novembre 1848, une constitution est adoptée sur le modèle américain avec une stricte
séparation des pouvoirs exécutif et législatif et l’élection d’un président de la République au
suffrage universel. Le premier président de la République de l’histoire de France est le 10
décembre 1848 avec plus de 74%des voix : il se nomme Louis-Napoléon Bonaparte.
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France du XIXe.
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France du XIXe.
II 1851-1870 : le Second Empire
A/La fin de la Deuxième République et le coup d’État du 2 décembre 1851

Aux élections législatives de mai 1849 au suffrage universel triomphe le parti de l’Ordre. En
effet, les bourgeois, les paysans ont eu peur des lois sociales et des émeutes ouvrières de
juin 1848 qui leur rappelle les heures sombres de la Terreur.
le conservatisme en politique désigne une attitude favorable aux traditions et
a priori hostile aux changements. Notion importante. On l’oppose au
progressisme.
En 1850, les conservateurs ne veulent pas des droits sociaux, certains sont
hostiles au suffrage universel, à la République et souhaitent redonner une
place importante au catholicisme (comme sous Charles X).
Ne pas confondre conservateur et réactionnaire qui, eux, veulent un retour
en arrière
En 1850, la loi Falloux ( du nom du député aidé par le catholique Charles de Montalembert)
renforce le rôle de l’Église catholique dans l’enseignement et surtout en mai 1850, une loi
n’autorise à voter que ceux qui habitent depuis trois ans dans le même lieu : cela retire donc
le droit de vote à près de trois millions de Français ( mettre ici le pourcentage de Français
qui ont perdu leur droit de vote )principalement des ouvriers qui sont souvent mobiles pour
leur recherche de travail (cf. Lentier dans Germinal) : c’est donc la fin du suffrage universel.
Napoléon III s’oppose à cette loi anti-démocratique et renforce ainsi encore sa grande
popularité des paysans et ouvriers en tant que neveu de Napoléon, « gloire nationale » Ie
mais aussi car, personnage complexe, il a aussi beaucoup réfléchi sur les possibilités
d’améliorer le sorit des ouvriers dans son livre L’extinction du paupérisme « garantie du
révolutionnaire » (citation extraite de la biographie ci-dessous) + cf film (paupérisme=
pauvreté).
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France du XIXe.
Louis-Napoléon Bonaparte cherche alors à prolonger son mandat présidentiel prévue pour
quatre ans ou à se représenter aux élections présidentielles. L’assemblée Nationale refuse
toute révision constitutionnelle. Le 2 décembre 1851, date anniversaire de la victoire
d’Austerlitz et du couronnement de Napoléon Ier, il organise un coup d’État qui dissout
l’Assemblée nationale, arrête massivement les opposants (principalement des républicains
comme Victor Hugo qui part en exil sur l’île de …….) mais aussi rétablit le suffrage universel,
la convocation à de nouvelles élections et la préparation d’une nouvelle constitution. Le 20
décembre 1851 lors d’un plébiscite au suffrage universel (consultation directe du peuple
appelé à répondre oui ou non à question : la différence avec le référendum est que celui -ci
porte sur une loi alors que le plébiscite porte sur la personne), son coup d’État est approuvé
par de 7,5 millions d’électeurs contre 646 000 opposants (idem ici calculer le pourcentage
d’électeurs favorables au coup d’État). Le 2 décembre 1852, le Second Empire est proclamé.
B/ Le Second Empire : une démocratie autoritaire

https://www.youtube.com/watch?v=ZyDd89ZvlPI
Après avoir regardé la video ci-dessus : répondez aux questions suivantes
1. Montrer que le Second Empire est un régime à la fois autoritaire (ie les libertés
fondamentales ne sont pas toutes garanties) mais aussi démocratique (aidez-vous du
document 3 et des questions 6-7 fiche 26 de votre fichier d’activité)
2. Montrer la libéralisation du régime à partir des années 1860
3. Montrer que Napoléon III a modernisé la France
Réponses aux questions à partir du documentaire (les chiffres renvoient aux minutes du film)
« L’important est que le gouvernement quelque soit sa forme s’occupe du bonheur du
peuple » (12’46) Louis Napoléon Bonaparte en exil à Londres
« C’est un crétin que l’on mènera » Adolphe Thiers à propos de Louis-Napoléon vers 18’
Réponse aux questions
1/ Le régime que Louis-Napoléon met en place est un régime démocratique car dès le coup
d’État du 2 décembre 1851, fait appel au peuple, rétablit le suffrage universel qu’il utilise
régulièrement lors de plébiscites pour faire approuver ses grandes décisions (vers 27
minutes). Pour autant ce n’est pas véritablement une démocratie, car Napoléon III ne
respecte pas le processus démocratique entier en n’assurant pas aux candidats une égale
publicité des campagnes électorales par le système des candidatures officielles (cf. doc 3
fiche)(candidature officielle : Candidature officielle: pratique politique consistant pour le
gouvernement, dans le cadre d’élections libres, à favoriser la campagne électorale de
certains candidats jugés fidèles à la politique gouvernementale )
Par ailleurs, la liberté de presse est fortement restreinte dès 1852, et les opposants sont
exilés (cf. Victori Hugo qui part sur l’île de Jersey dès 1852), ou arrêtés et envoyés au bagne
plus particulièrement en Algérie (cf. rôle de l’Algérie comme colonie de pueplement dans le
chapitre précédent). En 1858, après l’attentat d’Orsini, une loi de sûreté générale (loi qui
permet de condamner sans procès toute personne ayant déjà fait l’objet d’une
condamnation politique depuis 1848) est proclamée qui ne respecte pas les principes
élémentaires de justice.
On voit donc bien que le régime de Napoléon III allie appel au peuple avec le suffrage
universel et pratiques non libérales et autoritaires.
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France du XIXe.
2/ A partir des années 1860, on assiste à une libéralisation du régime : tout d’abord le
gouvernement accorde en 1864 le droit de coalition ou droit de grève aux ouvriers ( vers 43
minutes). En 1868, la liberté de presse est quasiment acquise. Enfin, les députés ont
désormais le droit de poser des questions au gouvernement. Le 8 mai 1870, Napoléon III
sollicite à nouveau le peuple le 8 mai 1870 par plébiscite en demandant l’approbation des
réformes libérales opérées depuis 1860. C’est un grand succès car il obtient plus de 730000
oui contre 1500000 non.
3/ LA modernisation et le développement du pays a été le grand objectif de Napoléon III : cf.

« L’important est que le gouvernement quelque soit sa forme s’occupe du bonheur du
peuple » (12’46) + le discours de Bordeaux de 1853 (vers 32 minutes) dont je vous
retranscris cet extrait : « ) Je veux conquérir à la religion, à la morale, à l’aisance, cette partie
encore si nombreuse de la population qui, au milieu d’un pays de foi et de croyance, connaît
à peine les préceptes du Christ ; qui, au sein de la terre la plus fertile du monde, peut à peine
jouir de ses produits de première nécessité. Nous avons d’immenses territoires incultes à
défricher, des routes à ouvrir, des ports à creuser, des rivières à rendre navigables, des
canaux à terminer, notre réseau de chemin de fer à compléter. Nous avons, en face de
Marseille, un vaste royaume à assimiler à la France. Nous avons tous nos grands ports de
l’ouest à rapprocher du continent américain par la rapidité de ces communications qui nous
manquent encore. Nous avons partout enfin des ruines à relever, de faux dieux à abattre, des
vérités à faire triompher.
Napoléon III est influencé par les écrits du comte de Saint-Simon (1760-1825), socialiste
utopique qui voit en l’industrialisation le moteur du progrès social(13’20)
Nous avons déjà vu la modernisation de Paris (ici vers 33 minutes). C’est aussi le début de
la consommation contemporaine avec la création des rands magasins Bon marché,
Samaritaine, (v 36 minutes)
Il permet aussi le développement du commerce avec la modernisation des voies de
communication (36’22) réseau ferroviaire français (cf. aussi chapitre sur la révolution
industrielle), le réseau routier (36’ 42), les voies navigables avec la construction de canaux
et la création de grandes compagnies maritimes (exemple création de la Transatlantique
compagnie). Il permet aussi par le traité de libre-échange avec la Grande-Bretagne de 1860
d’accélérer le commerce entre les deux pays et donc de moderniser les moyens de
productions (vers 39 minutes).
Il entreprend aussi une réforme du système bancaire afin avec la création de banques de
dépôt ( 37 minutes ) et foncier : exemple création en 1864 du Crédit Lyonnais (actuel LCL),
de la Société Générale en 1864. Cela permet aux particuliers de déposer leur argent à la
banque qui disposant de fonds peut investir dans l’économie. : c’est le financement de
l’économie.
Il développement le tourisme avec Biarritz (40 minutes), se lance aussi dans l’assèchement
des Landes et la création de la forêt des Landes afin d’enrichir cette région (idem pour la
Sologne).
Il soutient les progrès techniques en finançant les travaux de Pasteur et dans un autre genre,
ceux de Ferdinand de Lesseps qui inaugure le canal de Suez en 1869 (42 minutes).
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France du XIXe.
Cette politique de modernisation lui permet d’entreprendre une politique sociale afin
d’apporter du mieux-être aux ouvriers (vers 43 minutes) (un des buts de sa politique cf. ci-
dessus) . En 1862 , il crée la société du prince qui permet aux ouvriers d’emprunter et les
premiers logements sociaux et cités ouvrières.
C/ La guerre franco-prussienne de 1870 et fin du Second Empire

Fiche 27 + fin de la vidéo.
C’est un incident diplomatique qui déclenche la guerre contre la Prusse . Le 13 juillet 1870,
un télégraphe modifié par le chancelier prussien Bismarck laisse accroire que l’ambassadeur
français a été humilié par le roi de Prusse Guillaume Ier : c’est la dépêche d’Ems. Cela
déclenche une tempête dans l’opinion française et pousse ainsi Napoléon III à déclarer la
guerre à la Prusse. Les Français sont en fait tombés dans le piège de Bismarck qui peut ainsi
l’unité des Allemands. De plus, la France se retrouve seule, aucun État européen ne vient la
soutenir.
L’armée française essuie revers sur revers.
1er septembre 1870 : bataille de Sedan : l’armée française commandée par Napoléon III et le
général de Mac Mahon veulent aller briser le siège de Metz (cf. carte) mais elle est
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France du XIXe.
interceptée par l’armée prussienne puis encerclée à Sedan. Napoléon III est fait prisonnier et
capitule le 2 septembre qui provoque un soulèvement à Paris, la chute de l’Empire et la
proclamation de la République le 4 septembre 1870 à Paris.
III La IIIème République
A/ 1870-1871 : « l’année terrible » Victor Hugo
Faire ici un le petit résumé de la fin de la vidéo sur la Commune :
LE 4 septembre, la république est proclamée sur les marches de l’Assemblée Nationale puis à
nouveau à l’Hôtel de Ville de Paris par les chefs républicains tels que Léon Gambetta. La
République se dote d’un Gouvernement de Défense nationale avec Gambetta, Jules Ferry et
le général Trochu afin de poursuivre la guerre conte la Prusse. Cependant le 20 septembre
1870, les Prussiens entourent Paris et en commencent le siège. Léon Gambetta quitte Paris
en ballon pour organiser les combats depuis Tours.
Mais rapidement, les défaites continuant, le 28 janvier 1871, l’armistice est signé entre la
France et la Prusse. Bismarck demande à ce qu’une nouvelle Assemblée Nationale soit élue
afin que les traités de paix soient considérés comme légitime par les Fran çais.
En février 1871, les élections donnent la majorité aux députés royalistes qui se sont
prononcés pour la paix. Cette Assemblée désigne Adolphe Thiers chef de gouvernement qui
aller négocier les conditions de la paix avec les Prussiens.
Double problème :
1. Les Parisiens vivent un siège très difficile (on mange les animaux du zoo de
Vincennes, les rats) mais ne veulent pas de la paix
2. L’Assemblée élue est majoritairement royaliste alors que nous sommes en
république depuis le 4 septembre 1870, et pacifique alors que les Parisiens veulent
poursuivre la guerre.
Le 1er mars 1871, les troupes allemandes défilent dans Paris en vertu des conditions de
l’armistice : c’est une humiliation pour les Parisiens qui pour montrer leur résistance,
désertent la ville et suspendent des drapeaux noirs aux fenêtres.
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France du XIXe.
Les Prussiens défilant sous l’Arc de triomphe
18 mars 1871 : Adolphe Thiers pour éviter toute résistance des Parisiens et de la Garde
Nationale ( cf. Révolution Française : ce sont des bénévoles chargés de maintenir l’ordre
dans les villes) décide de retirer les canons de la butte Montmartre sous contrôle de la
Garde Nationale. Le peuple de soulève . Le gouvernement de Thiers s’enfuit à Versailles
et les Parisiens forment un gouvernement révolutionnaire : la Commune en référence à
la commune de 1793 qui a un programme socialiste et anticléricale. Ils sont hostiles au
gouvernement d’Adolphe Thiers et à l’Assemblée Nationale monarchiste qu’il surnomme
« les Versaillais ». Paris se couvre de barricades.
Le gouvernement Thiers décide de régler les conditions de la paix avec les Allemands
avant de s’occuper des Communards.
10 mai 1871 : Traité de Francfort : la France perd l’Alsace-Lorraine (plus précisément la
Moselle en Alsace) soit 15 000 km2 (calculer ici le pourcentage de son territoire perdu
France : 550 000km2 environ 38 millions d’habitants en 1870), plus d’un million et demi
d’habitants (même calcul à faire) mais aussi 20% de son potentiel minier et sidérurgique
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France du XIXe.
(rappel : la Lorraine est une région industrielle de la France )/ Elle doit payer une très
forte indemnité de cinq milliards de marks-or. C’est donc un traité de paix aux conditions
très dures pour la France. La statue de la ville de Strasbourg place de la Concorde est
recouverte d’un voile de crêpe noir en signe de deuil.
Une fois la paix signée, Adolphe Thiers peut se tourner vers la Commune de Paris.
2&-28 mai 1871 : il envoie l’armée de « Versaillais sur Paris » : c’est la Semaine
Sanglante : les Communards sont écrasés dans le sang : 10 à 20 000 Parisiens sont tués
pendant les combats, plus de 40 000 sont arrêtés dont 5000 environ sont envoyés en
déportation en Nouvelle-Calédonie. C’est la fin de la Commune.
B L’affirmation de la République
La guerre est réglée, la Commune écrasée, il reste à la République à s’installer et surtout
à s’enraciner en France.
Cela se fera en deux temps :
- par le choix définitif d’institutions républicaines
- par de grandes lois qui installent définitivement en France les valeurs des
Lumières et de la démocratie.
- par l’école qui diffusera les idéaux républicains
-le choix définitif des institutions républicaines : rappel suite aux élections de la chambre
des députés en 1871, la majorité des députés royalistes a pour but de rétablir en France une
monarchie constitutionnelle. En 1873, le maréchal de Mac Mahon royaliste et fervent
catholique est élu à la présidence de la République. Tout est donc prêt pour un retour à la
monarchie. Or, comme vous vous en doutez, c’est un échec . Pour quoi ? Les royalistes sont
en fait divisés entre légitimistes, partisans de la dynastie des Bourbons dont le chef, le comte
de Chambord, petit-fils de Charles X, n’accepte de régner, sous le titre d’Henri V, qu’à la
condition d’abolir le drapeau tricolore honni (cf. IC, Le discours de Lamartine sur le drapeau
tricolore + repérer l’importance de la symbolique des drapeaux). Dans ces conditions, les
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France du XIXe.
Orléanistes, partisans du comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe, qui sont beaucoup plus
libéraux refusent de soutenir le comte de Chambord et une partie d’entre eux préfère s’allier
aux Républicains modérés qui partagent avec eux les mêmes idées libérales. En
conséquence, en 1875, une série de lois constitutionnelles sont votés qui mettent en place
une République : la IIIe République.
Explication du petit texte : c’est un régime parlementaire : cela signifie que les deux pouvoirs
(exécutif et législatif ont un droit de contrôle mutuel : le Président de la République peut
dissoudre la chambre, et le Parlement peut renverser le Président du Conseil : il faut qu’il y
ait une collaboration entre les deux pouvoirs. A la différente du régime présidentiel que
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France du XIXe.
nous avons déjà vu avec la constitution américaine de 1787 où les deux pouvoirs sont
strictement séparés et ne peuvent se contrôler mutuellement. Dans un régime
parlementaire, le personnage de l’exécutif est le président du conseil qui est le chef du
gouvernement, le Président de la République est le chef de l’État garant de la continuité de
l’État. Aujourd’hui, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont un régime parlementaire : ainsi
vous connaissez plus Angela Merkel chancelière (l’équivalent du président du Conseil) que
Frank-Walter Steinmeier, le président de la République allemande ; dans un régime
présidentiel c’est le Président de la République qui a le pouvoir cf. Donald Trump aux États-
Unis.
Dasn les années qui suivent les républicains menés par Jules Ferry et Léon Gambetta (celui
qui a fui Paris en ballon en septembre 1870 cf. IIIA) remportent les élections à l’Assemblée et
au Sénat et à l’Assemblée Nationale.
Ce
diagramme
de la chambre
des députés
nous montre
le
basculement
de la chambre
des députés
entre 1871 et
1881 : en
1871, les
royalistes ont
la majorité
absolue, dix
ans plus tard
c’est le
contraire.
En 1879, le républicain Jules Grévy est élu président de la République.

Ainsi en 1880, toutes les institutions de l’État sont aux mains des républicains : le combat est
perdu pour les royalistes et gagné pour les républicains. Il n’y aura plus de monarchie en
France. Un des débats majeurs qui s’était ouvert en 1789 sur le choix du régime (monarchie,
république, empire cf. cours les fondations d’une France nouvelle remis au début de ce
chapitre) est terminé. Pour certains historiens, l’avènement de la III e République clôt
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France du XIXe.
vraiment le cycle révolutionnaire que connaît la France depuis 1789. Le 14 juillet devient la
fête nationale et la Marseillaise l’hymne nationale.
Il reste à la République à s’enraciner contrairement à 1792 ou 1848 et à devenir le régime
naturel des Français. Cela sera fait par une série de grandes lois.
- de grandes lois qui installent définitivement en France les valeurs des Lumières et de
la démocratie. Les républicains établissent les libertés de presse et de réunion qui
étaient déjà proclamés dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de
1789 mais qui n’avaient été appliquées entièrement et ou durablement. La loi
Waldeck-Rousseau en 1884 autorise la constitution de syndicats ouvriers, agricoles
ou patronaux (abolissant ainsi la loi Le Chapelier de 1791), en 1901 , c’est la loi sur les
associations (qui permet de fonder des associations sans devoir devoir obtenir une
autorisation) à l’exclusion de nombreuses congrégations religieuses qui doivent fuir
Plus de dix mille établissements sont fermés. Ainsi Saint-Jean de Passy, appelé à
l’époque le pensionnat des frères des Écoles chrétiennes est fermé après l’expulsion
des frères des écoles chrétiennes1 en 1904 qui fuient en Belgique où ils installent leur
pensionnat.
Ces lois sont toujours d’actualité aujourd’hui. Ces lois ont défini la République comme la
réalisatrice des grands idéaux des Lumières. Elles l’ont identifié à un régime de libertés
individuelles et publiques, identifiant ainsi totalement République-Libertés-Démocratie.
C’est pourquoi aujourd’hui en France, la République est pour synonyme de libertés et
démocratie (à la différence d’autres pays comme la Grande-Bretagne). C’est une République
libérale. L’école va permettre d’inculquer les valeurs républicaines aux petits Français.
- par l’école qui diffusera les idéaux républicains : en 1881-1882, Jules Ferry ministre
de l’Instruction publique (nous avons déjà rencontré Jules Ferry dans le chapitre sur
la colonisation avec son discours expliquant les motifs de la colonisation) fait voter
les lois scolaires : la gratuité de l’école primaire publique, l’obligation scolaire de six à
treize ans et la laïcité de l’enseignement public (c’est-à-dire qu’il n’y a plus de
catéchisme). Cette loi permet d’achever l’alphabétisation des Français qui avait déjà
fortement commencé avec la loi Guizot en 1833 (cf.IB). Elle s’inscrit dans les idéaux
des Lumières « Après le pain, l’éducation est le premier besoin d’un peuple » Danton.
1
Les Frères des Écoles Chrétiennes, fondés par saint Jean-Baptiste de La Salle en 1680, sont des religieux non
prêtres, qui vivent en communauté, et consacrent leur vie à Dieu par l’éducation des jeunes.
19
France du XIXe.
Par ces lois et l’école, la République est consolidée ce qui lui permet de traverser et
résister à de graves crises =phrase de bilan-transition qui permet d’enchaîner vos
parties
Fin de la première heure de cours du lundi 15 juin
C/ La III République à l’épreuve des crises
e
Plusieurs crises politiques secouent la France à la fin du XIX e siècle.

En 1889, le général Boulanger rallie à lui tous les opposants au gouvernement :
extrême-gauche républicaine, monarchistes, bonapartistes qui s’unissent autour de lui pour
des motifs complétement opposés (revanche contre l’Allemagne, lois plus sociales, retour
des rois...) il semble prêt à faire un coup d’État mais finalement non.
- Entre 1892 et 1894, les anarchistes (a sans archos etat courant révolutionnaire
communiste qui refuse tout forme d’organisation étatique considérée comme
opprimante. Ils veulent la révolution immédiate et violente) se lancent dans une série
d’attentats contre la République. Le 9 décembre 1893, l’anarchiste Vaillant Auguste
Vaillant lance une bombe dans la chambre des députés pour protester contre la
misère sociale et la corruption des députés. Il n’y a pas de morts mais de nombreux
blessés. Il est arrêté et guillotiné le 5 février 1894. Le 24 juin 1894, en représailles de
l’exécution de Vaillant, l’anarchiste Caserio assassine le président de la République
Sadi Carnot. Des lois anti-anarchistes très répressives sont prises qi permettent de
mettre fin à la terreur anarchiste.
20
France du XIXe.
Ci-dessus : Une du Petit journal, journal le plus lu en France avec près de deux millions de
tirage quotidien en 1895 !!! (aujourd’hui, le journal qui a la plus grosse impression est LE
Parisien/aujourd’hui en France avec 350 mille exemplaires quotidiens).
- L’affaire Dreyfus (1894-1906) est cependant la crise la plus grave que la France ait
connue
Avoir conscience que Dreyfus par son parcours (Polytechnicien, prêt à intégrer l’état-
major de l’armée, cad le saint du saint de l’armée) montre aussi l’intégration des Juifs en
France cent ans après la Révolution française.
Visionner
https://www.youtube.com/watch?v=OMvo2PX4_l0 + voir le film « J’accuse » de Roman
Polanski. + la petite saynète historique que des élèves de première ont faite (sept
minutes) https://photos.google.com/share/AF1QipOQxmqWkKeJ7jeIPeyOlszb0gPJlM-
7lsi8D_inKgwrJYNHdnEaIfx4NGjKlWPlRg/photo/
AF1QipOI8cmmE1m6hIPWEdHGzanqNAkzNH4AYLL4MOUN?
key=SU85eXkzRHo4cUhhdjE3RmN3eGZLcWdOdGN2UXd3
+ faire la fiche ci-dessus
On peut diviser la France qui s’est intéressée à cette affaire en quatre courants
regroupés en deux camps :
21
France du XIXe.
1. Les antidreyfusards : deux courants :
- ceux qui étaient persuadés que Dreyfus était coupable car il était juif donc apatride
et non patriote : « Que Dreyfus est capable de trahir, je le conclus de sa race » écrit
l’écrivain Maurice Barrès. On parle désormais d’antisémite.
- ceux pour qui il était inimaginable que l’Armée ait pu participer de façon consciente à
un complot et/ou qui ne voulaient que l’honneur de l’Armée soit entachée et
préféraient que Dreyfus reste en prison au nom de la raison d’État.
2. Les dreyfusards :deux courants
- ceux qui dès le début étaient persuadés de l’innocence de Dreyfus et de l’erreur
judiciaire de l’armée qui n’a pas cherché le vrai coupable car a suivi des préjugés
antisémites courants : le frère de Dreyfus, Émile Zola
- ceux qui trouvaient que le procès de Dreyfus n’avait absolument pas respecté les
processus juridiques normaux et demandaient à ce qu’elles soient respectés
donc réclamaient un deuxième procès. Ils rejoindront le premier courant en 1898
devant l’évidence de l’innocence de Dreyfus.
Cette affaire a profondément divisé les Français pendant plus de dix ans.
22
France du XIXe.
Cette gravure extrêmement célèbre du dessinateur Caran d’Ache (un anti-dreyfusard)
est parue dans les colonnes du Figaro le 13 février 1898 et illustre la division des
Français.
Sous le premier dessin : vous pouvez lire : Surtout n’en parlons pas. Sous le deuxième
dessin : Ils en ont parlé….
23
France du XIXe.
Bilan de l’affaire Dreyfus :
-elle a révélé l’antisémitisme d’une partie de la population française. Même si dans le
même temps, on peut noter que des Français se sont battus contre une injustice
commise en raison de cet antisémitisme et ont obtenu gain de cause.
24
France du XIXe.
-elle a aussi permis d’affirmer plus les droits de l’individu face à la raison d’État et
d’une façon plus générale face au pouvoir d’une institution.
D/ Une république laïque en 1905 et un peu plus sociale

Cf. fiche d’activité page suivante.
En 1902, les républicains les plus à gauche et dreyfusards forment le Parti Radical. A l’inverse
des républicains modérés, les républicains radicaux sont très anticléricaux (c’est-àdire qu’ils
sont très hostiles au clergé catholique qu’ils accusent d’être obscurantistes cf. ci-dessous
document 1). Ils gagnent les élections législatives de 1902 et ont comme programme de
lutter contre l’Église catholique très hostile à Dreyfus et dont le journal La Croix a publié
nombre d’articles antisémites . En 1904, le président du Conseil Émile Combes fait voter
l’interdiction d’enseigner à toutes les congrégations et rompt les relations diplomatiques
avec le Vatican.
Surtout, ils veulent mettre fin au concordat de 1801 (cf. cours sur les masses de granit) et en
1905 font voter la loi de séparation des Églises et de l’État. Désormais, l’État ne reconnaît ni
ne salarie aucun culte : catholique, mais aussi protestant ou juif. Les édifices religieux
deviennent propriété de l’État mais la jouissance en est confiée au clergé des différentes
religions. Cf. doc 2 ci-dessous
Cette loi est très mal ressentie par les catholiques qui se sentent principalement visés. La
tension est à son comble lorsque des policiers rentrent dans les églises pour faire l’inventaire
des biens : c’est la crise des inventaires en 1906. Des catholiques manifestent pour
empêcher l’entrée dans les églises des prêtes : à la suite de la mort d’un manifestant
catholique, Clémenceau ministre de l’Intérieur joue l’apaisement et arrête les inventaires
avec cette phrase de mars 1906 restée célèbre : « Nous trouvons que la question de savoir si
l'on comptera ou ne comptera pas des chandeliers dans une église ne vaut pas une vie
humaine »
Clemenceau (1841-1929)déjà vu lors du discours contre la colonisation, dans l’affaire

Dreyfus où c’est dans son journal L’Aurore qu’est publié le fameux J’accusse de Zola, par son
intervention de Fourmies en 1906 et que vous verrez encore en 1917 est un personnage clef
de cette période. Vous avez son musée rue Benjamin Franklin. Faire une biographie de cinq
lignes.
Les Radicaux sont aussi plus orientés vers la question sociale. En 1906, ils créent le premier
ministère du travail (cc’est une grande nouveauté car cela prouve que l’État doit bien
s’occuper des conditions de travail et de l’économie) et rendent obligatoire le repos
hebdomadaire (une première limitation du temps de travail avait déjà été votée en 1900). En
1910, la première loi sur les retraites ouvrières est votée.
Toutefois, les femmes malgré de nombreuses revendications n’obtiennent toujours pas le

droit de vote. Cf. question 6 fiche 31 de votre cahier d’activité et fiche 32
25
France du XIXe.
Les catholiques
Conclusion
Ainsi à partir de 1900, la démocratie (suffrage universel) s’enracine par la République et
avec les libertés fondamentales. Les revendications d’égalité s’élargissent en prenant aussi
26
France du XIXe.
en compte les revendications ouvrières. La France connaît une période de stabilité politique
qui lui permet aussi de connaître la prospérité économique. Le niveau de vie moyen s’élève
aussi pour tous les Français. C’est la Belle Époque même si les femmes doivent encore lutter
pour obtenir considération et droit de vote.
Toutefois, à partir de 1909, la rivalité coloniale avec l’Allemagne met les questions militaires
au premier plan : la guerre de 1914 s’approche à grands pas.
27
France du XIXe.

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Thème 3

: Société, culture et politique dans la France du XIXe siècle

Après la tourmente révolutionnaire et l’épopée napoléonienne, la France n’arrive toujours

Chapitre 1 : Une difficile conquête : voter de 1815 à 1914

I 1815-1848 : du suffrage censitaire au suffrage universel

Histoire des arts : le romantisme

C/ 1848 : la Deuxième République et l’instauration du suffrage universel

A/La fin de la Deuxième République et le coup d’État du 2 décembre 1851

B/ Le Second Empire : une démocratie autoritaire

3/ LA modernisation et le développement du pays a été le grand objectif de Napoléon III : cf.

C/ La guerre franco-prussienne de 1870 et fin du Second Empire

L’armée française essuie revers sur revers.

En 1879, le républicain Jules Grévy est élu président de la République.

Plusieurs crises politiques secouent la France à la fin du XIX e siècle.

+ faire la fiche ci-dessus

D/ Une république laïque en 1905 et un peu plus sociale

Clemenceau (1841-1929)déjà vu lors du discours contre la colonisation, dans l’affaire

Toutefois, les femmes malgré de nombreuses revendications n’obtiennent toujours pas le

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