Chiasma Optique

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Chiasma optique

Ophtalmologie [21-008-A-20] (1993)

Eric Le Marec : Radiologiste des hôpitaux des Armées.


Jacqueline Vignaud : Chef de service honoraire du service d'imagerie médicale de la
fondation A.-de-Rothschild, consultante du service d'imagerie médicale de l'hôpital du Val-de-
Grâce
Service d'imagerie médicale (Pr G. Cosnard). Hôpital d'instruction des Armées du Val-de-
Grâce, 74, bd de Port-Royal, 75230 Paris cedex 05 France

Résumé
Le chiasma optique constitue un segment des voies optiques, entre les nerfs
optiques en avant et les tractus optiques en arrière. C'est un carrefour pour les
fibres nerveuses qui véhiculent les influx visuels de la rétine aux corps genouillés
externes. Le trajet de ces fibres est particulier : : certaines décussent, alors que les
autres restent en situation homolatérale. C'est pourquoi les atteintes chiasmatiques
déterminent selon leur topographie des anomalies du champ visuel qui lui sont
propres.

Le chiasma est situé dans la citerne chiasmatique, au-dessus de la loge


hypophysaire, sous la partie postérieure de circonvolutions orbitaires des lobes
frontaux. Il appartient à la paroi antérieure du troisième ventricule et présente des
rapports étroits avec les vaisseaux du polygone de Willis.

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EMBRYOLOGIE (FIG. 1)

Le chiasma se constitue entre la huitième et la dixième semaine. Il fait partie des


commissures télencéphaliques dont le rôle est de relier les 2 parties homologues
des cortex hémisphériques. Il appartient aux commissures de la lame terminale de
l'hypothalamus, zone de jonction des 2 vésicules télencéphaliques.

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ANATOMIE DESCRIPTIVE (FIG. 2, 3 ET 4)

Le chiasma est une lame de substance blanche. Il est constitué par une courte
portion des longs cylindraxes myélinisés des cellules multipolaires rétiniennes qui
cheminent de la rétine jusqu'aux corps genouillés externes. Il comporte des cellules
de soutien : trame névroglique formée d'astrocytes et d'oligodendrocytes. Il est
recouvert de pie-mère qui se prolonge en avant autour des nerfs optiques et en
arrière autour des tractus optiques. Il n'existe pas de gaine de Schwann.

De forme grossièrement quadrangulaire, le chiasma présente de nombreuses


variations morphologiques.

Il peut avoir la forme d'un X ; être plus ou moins long, plus ou moins large, plus ou
moins épais. L'angle formé par le chiasma et la ligne bicommissurale est également
variable. En particulier, il est plus grand chez le jeune enfant que chez l'adulte.

Ces variations se concrétisent par les mensurations établies par J. Lang sur pièces
anatomiques :

 épaisseur moyenne mesurée sur 106 cas : 3,41 mm (variations 2 mm à 7


mm) ;
 largeur moyenne mesurée sur 272 cas : 11,57 mm (variations 8,5 à 15
mm) ;
 longueur moyenne mesurée sur 276 cas : 6,57 mm (variations 4 à 11 mm).

Nous mêmes avons réalisé des mensurations directes par ordinateur sur des images
par résonance magnétique de sujets vivants ne présentant pas d'altérations
morphologiques (tumorales ou atrophiques). Ces mensurations sont réalisées sur
des coupes sagittales médianes, en séquence pondérée T1, sur lesquelles les
commissures blanches antérieure et postérieure étaient bien identifiables.

 La longueur moyenne du chiasma mesurée sur 70 cas est de 10 mm


(variations de 8 à 12 mm) (fig. 5).
 L'angle formé par le chiasma et la ligne bicommissurale mesurée sur 100
cas est de 31 degrés (variations de 21 à 40 degrés) (fig. 6).

Le chiasma baigne dans le liquide cérébrospinal (LCS) de la citerne chiasmatique


qu'il divise, avec les nerfs optiques intracrâniens, en deux parties : la citerne
préchiasmatique en haut et en avant, et la citerne rétrochiasmatique en arrière
traversée par l'infundibulum tubérien.

Le chiasma présente deux faces : antéro-supérieure, et postéroinférieure, quatre


angles : deux antérieurs et deux postérieurs, quatre bords : un antérieur, un
postérieur et deux latéraux qui seront décrits successivement.

Face antéro-supérieure

Elle est entourée par le LCS de la citerne préchiasmatique qui communique en avant
avec la citerne de la lame terminale et les espaces sous-arachnoïdiens de la scissure
interhémisphérique.

Elle entre en rapport avec les structures encéphaliques suivantes :

 en avant : le segment orbitaire de la première circonvolution frontale (gyrus


rectus) ;
 en haut : l'aire sous-calleuse ;
 en arrière : la lame terminale (ou lame sus-optique), mince lame grise qui
forme la paroi antéro-inférieure du troisième ventricule. Celle-ci s'insère sur
la face antéro-supérieure du chiasma à l'union 2/3 antérieurs - 1/3
postérieur et la divise en 2 segments : l'antérieur, extraventriculaire, et le
postérieur, intraventriculaire, qui forme la paroi inférieure du récessus
chiasmatique (fig. 2).

La face antéro-supérieure du chiasma est en rapport avec l'artère cérébrale


antérieure issue de l'artère carotide interne (fig. 4 et 7). Dans sa portion initiale,
cette artère surcroise la portion préchiasmatique du nerf optique intracrânien, puis
se dirige en avant et en dedans vers la scissure interhémisphérique où elle
s'anastomose avec son homologue par l'artère communicante antérieure.
Face postéro-inférieure

Elle est baignée par le LCS de la citerne rétrochiasmatique. Celle-ci se prolonge en


arrière, à travers une fine membrane archnoïdienne incomplète, par la citerne
interpédonculaire dont le toit est constitué par le plancher du troisième ventricule, le
tuber cinereum et les tubercules mamillaires (fig. 2).

Elle surplombe le diaphragme sellaire. Tendu entre le tubercule de la selle et le


dorsum sellae, celui-ci forme le toit de la loge hypophysaire, perforé par un orifice
de taille variable pour l'infundibulum (fig. 4 B).

Cet orifice, s'il est trop large, peut permettre une invagination de l'arachnoïde dans
la loge hypophysaire (arachnoïdocèle) dans laquelle le chiasma risque d'être
entraîné.

La distance entre le chiasma et le pôle supérieur de l'hypophyse est variable,


fonction de la hauteur de la glande et de l'aspect de son pôle supérieur. Chez les
adolescentes et les femmes en période d'activité génitale, la hauteur de la glande
peut atteindre 12 mm, avec une face supérieure convexe mais symétrique. Chez la
femme enceinte, la hauteur de la glande peut doubler et venir presque au contact
du chiasma.

La face postéro-inférieure du chiasma, dans sa partie toute postérieure, entre en


contact très étroit avec l'infundibulum qui naît du récessus infundibulaire et s'insère
sur la posthypophyse. L'infundibulum est richement vascularisé par les artères
hypophysaires supérieures issues des portions C1 du siphon carotidien.

Bord antérieur

Il réunit les versants internes des 2 nerfs optiques intracrâniens (fig. 3)

La situation du bord antérieur du chiasma est très variable, dépendant de l'âge, de


la morphologie crânienne, de la longueur du chiasma, et surtout de la longueur des
nerfs optiques intracrâniens.

La distance du tubercule de la selle avec le bord antérieur du chiasma, mesurée sur


70 coupes sagittales médianes d'IRM normales, varie de 1 à 8 mm avec deux pics,
l'un à 3 mm, l'autre à 5-6 mm (fig. 8).

Selon la situation du bord antérieur du chiasma par rapport aux structures sous-
jacentes, on distingue :

 les chiasmas « préfixés » : en regard du tubercule de la selle. Ils


correspondent au premier pic de l'histogramme de la figure 8 ;
 les chiasmas « normaux » (en situation intermédiaire) : au-dessus du
diaphragme sellaire ;
 les chiasmas « post-fixés » : en regard du dorsum sellae. Ils correspondent
au deuxième pic de l'histogramme de la figure 8.

Ces variations sont intéressantes à connaître car plus le chiasma est proche du
tubercule de la selle, plus les manifestations cliniques des tumeurs hypophysaires
sont précoces, et plus difficile est l'abord direct chirurgical.

Bord postérieur

Il fait saillie dans l'angle antéro-inférieur du troisième ventricule où il forme la paroi


postérieure du récessus chiasmatique en avant, et la paroi antérieure du récessus
infundibulaire en arrière (fig. 2 et 3).

Bords latéraux

Ils baignent dans le LCS de la citerne chiasmatique qui se prolonge latéralement par
les vallées sylviennes.
Ils entrent en rapport étroit avec les portions C1 et C2 du siphon carotidien après
son émergence de la loge caverneuse (fig. 4 et 7). La bifurcation de la carotide
interne en artère cérébrale antérieure et cérébrale moyenne se situe sous l'espace
perforé antérieur, en dehors du bord latéral du chiasma.

L'artère communicante postérieure naît de la face postérieure du siphon carotidien,


à la jonction C1-C2 (fig. 7). Elle se dirige en arrière et en dedans, croise la face
inférieure du tractus optique dans sa portion rétrochiasmatique. L'artère
choroïdienne antérieure naît de la face postérieure de la carotide interne, 2 à 4 mm
en arrière de l'artère communicante postérieure et longe en arrière et en dehors le
tractus optique.

Angles du chiasma

Les deux angles antérieurs réunissent le chiasma aux nerfs optiques intracrâniens.
Les deux angles postérieurs se prolongent par les tractus optiques (fig. 3).

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VASCULARISATION (FIG. 7 ET 9)

La face supérieure du chiasma est vascularisée par des collatérales des artères
cérébrales antérieures et de l'artère communicante antérieure.

Le chiasma est ainsi arrimé à l'artère cérébrale antérieure et se déplace avec elle
dans les cas pathologiques. Ainsi, ces vaisseaux, en général toujours visibles en
IRM, permettent de situer le chiasma dans certains cas de compression,
refoulement... (fig. 10).

La face inférieure et la région infundibulochiasmatique sont richement vascularisées


par des artères, issues des artères cérébrales antérieures et de l'artère carotide
interne.

Le système veineux (fig. 9) est calqué sur celui des artères. Des branches de la
veine basale forment un cercle veineux autour de la région chiasmatique, avec la
participation de la veine cérébrale antérieure, de la veine cérébrale moyenne
profonde et de la veine interpédonculaire. Ces veines reçoivent de nombreuses
collatérales en provenance du chiasma et du tractus optique.

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ARCHITECTONIE ET FONCTION

Le chiasma est constitué par les fibres nerveuses provenant des 2 nerfs optiques, au
nombre de 500 000 à 1 000 000. Elles véhiculent l'influx nerveux sensoriel depuis la
rétine jusqu'aux corps genouillés externes.

D'après leur origine dans la rétine, on distingue 3 faisceaux de fibres sensorielles


(fig. 11) :

 le faisceau maculaire ;
 le faisceau rétinien temporal ;
 le faisceau rétinien nasal.

 Le faisceau maculaire se divise en 2 contingents :


o un contingent temporal qui rejoint le tractus optique homolatéral ;
o un contingent nasal qui croise la partie postérieure du chiasma et
rejoint le tractus optique controlatéral.
 Le faisceau rétinien temporal gagne le tractus optique homolatéral.
 Le faisceau rétinien nasal passe au centre du chiasma et se dirige vers le
tractus optique controlatéral.

Les fibres latérales du fascicule nasal inférieur croisent la ligne médiane, se


recourbent et cheminent en direction du nerf optique controlatéral avant de
rejoindre le tractus optique, ce qui explique qu'une lésion préchiasmatique puisse
déterminer une atteinte visuelle bilatérale.

Les anomalies du champ visuel dépendent du siège de la lésion. On se rappellera


que la rétine nasale voit le champ temporal et que la rétine temporale voit le champ
nasal.

Il peut s'agir (fig. 12) :

 d'une hémianopsie bitemporale, par lésion médiane du chiasma ;


 d'une hémianopsie binasale par lésion des deux parties latérales du chiasma
;
 d'une hémianopsie nasale unilatérale homolatérale par lésion de la partie
latérale homolatérale du chiasma ;
 d'anomalies non systématisées dans certaines lésions intrinsèques diffuses.

Il faut noter qu'une lésion siégeant à la jonction chiasma - nerf optique peut
entraîner une cécité homolatérale, et une hémianopsie temporale controlatérale en
raison de la courbe dans le nerf optique effectuée par le fascicule nasal.

Les nouvelles techniques d'imagerie ont définitivement remplacé les


encéphalographies gazeuses qui ne mettaient en évidence le chiasma que de façon
indirecte au prix d'une agressivité qui n'était pas dénuée de risque.

La tomodensitométrie (TDM), d'abord, a dévoilé le chiasma et son environnement


cisternal, nerveux et vasculaire, en vues axiale et coronale. Malgré les améliorations
des appareils et des logiciels, la TDM fournit des structures nerveuses des images
quelquefois imprécises, souvent artefactées et seulement selon les plans axial et
frontal (fig. 13 et 14). Par contre, la TDM est excellente pour l'étude de la base
osseuse et remplace définitivement la tomographie. Il est possible de construire des
coupes de la base osseuse selon les plans souhaités avec une résolution spatiale
correcte si les coupes sont millimétriques et jointives. Des programmes « 3D »
montrent avec un pseudo-relief les structures osseuses sous-jacentes au chiasma
(fig. 15).

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) (fig. 16, 17, 18, 19, 20, 21 et 22)
s'impose pour l'étude du chiasma. La qualité des images d'IRM rivalise avec celle
des coupes anatomiques. Le chiasma et toutes les structures environnantes sont
mises en évidence en coupes minces, jointives si nécessaire, selon n'importe quelle
orientation choisie, sans mobilisation du malade, ni acte agressif. Il est possible,
entre autres, de réaliser des coupes sagittales obliques selon l'axe du nerf optique
et de voir sa jonction avec le chiasma. A partir d'une vue sagittale, on peut
programmer des coupes axiales dans le plan du chiasma, et mettre ainsi en
évidence l'ensemble chiasma - nerfs optiques intracrâniens - tractus optiques. La
tonalité des différentes structures, proportionnelle à l'intensité du signal, varie avec
le type de séquence. On distingue les séquences pondérées T1 dépendantes
principalement de la relaxation longitudinale des protons, les séquences pondérées
T2 dépendantes de la relaxation transversale et les séquences pondérées Rho
dépendantes de la densité de protons.

Dans les séquences pondérées T1, le chiasma et l'ensemble des structures


nerveuses sont de tonalité grise contrastant avec le LCS gris sombre (fig. 16, 17 et
18).

Dans les séquences pondérées T2, le chiasma et les structures nerveuses restent de
tonalité gris moyen, alors que le LCS devient blanc (fig. 19, 20, 21 et 22).

Dans ces deux séquences le chiasma est bien délimité par rapport au LCS de la
citerne chiasmatique et du troisième ventricule.

Par contre, dans les séquences pondérées en Rho (densité de protons), le LCS est
de tonalité grise qui peut être identique à celle du chiasma (fig. 21 A). Dans ce
cas, l'image du chiasma disparaît, confondue avec celle du LCS. C'est pourquoi
l'interprétation des images doit se faire en pleine connaissance des séquences
utilisées.

Les vaisseaux sont également bien mis en évidence. Les artères dont le flux est
rapide apparaissent noires dans toutes les séquences énumérées si elles sont
réalisées en écho de spin ; elles sont blanches en écho de gradient. Les veines dont
le flux est lent apparaissent en blanc. Des séquences spéciales, l'injection de
produits paramagnétiques, modifient ces contrastes.

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Fig 1 :

Fig 1 :

Commissures télencéphaliques chez un foetus de 4 mois (coupe sagittale) d'après


Hochstetter : 10. chiasma ; 15. commissure antérieure ; 16. corps calleux ; 41. bulbe
olfactif ; 44. troisième ventricule.

Fig 2 :
Fig 2 :

A et B. Coupe sagittale médiane (document Pr J. Lang, Wurtzburg) :

1. adhérence interthalamique ;

2. aire subcalleuse ;

4. artère cérébrale antérieure ;

10. chiasma optique ;

12. citerne préchiasmatique ;

13. citerne rétrochiasmatique ;

14. citerne interpédonculaire ;

15. commissure antérieure ;

16. corps calleux ;

17. corps mamillaire ;

19. dorsum sellae ;

21. fornix ;

22. gyrus droit ;

24. hypophyse ;

25. infundibulum ;
26. jugum sphénoïdal ;

27. lame terminale ou lame sus-optique ;

32. pédoncule cérébral ;

34. récessus optique ;

35. récessus infundibulaire ;

37. selle turcique ;

38. sinus sphénoïdal ;

44. troisième ventricule ;

46. tubercule de la selle ;

47. tuber cinereum.

Fig 3 :

Fig 3 :

Chiasma, vue inférieure (document Pr J. Lang, Wurtzburg) : 3. artère carotide interne ;


4. artère cérébrale antérieure ; 5. artère cérébrale moyenne ; 6. artère cérébrale
postérieure ; 9. artère communicante postérieure ; 10. chiasma ; 32. tronc cérébral ;
43. tractus optique (sectionné) ; 46. tubercule de la selle.

Fig 4 :
Fig 4 :

Coupes schématiques de face passant par le chiasma d'avant (A) en arrière (B) : 3.
artère carotide interne ; 4. artère cérébrale antérieure ; 5. artère cérébrale moyenne ;
10. chiasma optique ; 11. citerne chiasmatique ; 18. diaphragme sellaire ; 20. dure-
mère ; 24. hypophyse ; 25. infundibulum ; 28. loge caverneuse ; 31. nerf oculomoteur ;
33. processus clinoïde antérieur ; 34. récessus optique ; 38. sinus sphénoïdal.

Fig 5 :
Fig 5 :

Histogramme de distribution de la longueur du chiasma (réalisé d'après 70 coupes IRM


sagittales médianes d'adultes sains).

Fig 6 :

Fig 6 :

Histogramme de la distribution des valeurs de l'angle formé par le chiasma et la ligne


commissure blanche antérieure - commissure blanche postérieure (CA-CP) (réalisé
d'après 100 cas d'IRM d'adultes sains).

Fig 7 :
Fig 7 :

Schéma du polygone de Willis en vue supérieure montrant ses rapports avec le chiasma
: 3. artère carotide interne ; 4. artère cérébrale antérieure ; 5. artère cérébrale moyenne
; 6. artère cérébrale postérieure ; 8. artère communicante antérieure ; 9. artère
communicante postérieure ; 10. chiasma optique ; 30. nerf optique ; 33. processus
clinoïde antérieur ; 43. tractus optique ; 45. tronc basilaire.

Fig 8 :

Fig 8 :

Histogramme de la distribution des distances tubercule - bord antérieur du chiasma


(réalisé d'après 70 coupes IRM sagittales médianes d'adultes sains).

Fig 9 :
Fig 9 :

Schéma du polygone veineux en vue supérieure montrant ses rapports avec le chiasma :
10. chiasma optique ; 30. nerf optique : 33. processus clinoïde antérieur ; 43. tractus
optique ; 49. veine basale ; 50. veine cérébrale antérieure ; 51. veine cérébrale
moyenne ; 52. veine interpédonculaire.

Fig 10 :

Fig 10 :

IRM : Coupe sagittale médiane pondérée T1. Macroadénome à extension suprasellaire,


refoulant le chiasma en haut et en arrière. L'artère cérébrale antérieure (flèche) apparaît
en noir et permet de repérer le bord antérieur du chiasma.

Fig 11 :
Fig 11 :

Schéma des faisceaux du chiasma en vue supérieure (d'après A.-M. Larmande et P.


Larmande).

Fig 12 :

Fig 12 :

Anomalies du champ visuel correspondant aux lésions préchiasmatiques, chiasmatiques


et rétrochiasmatiques. A droite de la figure, les altérations des champs visuels droit (D)
et gauche (G) sont figurées en noir. 1. lésion du nerf optique ; 2. lésion de la portion
préchiasmatique du nerf optique ; 3. lésion de la partie centrale du chiasma optique ; 4
G + D. lésion des deux bords latéraux du chiasma ; 4 G lésion du bord latéral gauche du
chiasma ; 5. lésion du tractus optique.
Fig 13 :

Fig 13 :

TDM : vues frontales

A. Vue frontale antérieure : cette coupe passe par la partie toute postérieure des nerfs
optiques intracrâniens. Les vaisseaux sont bien visibles, rehaussés par l'injection de
produit de contraste iodé.

B. Vue frontale postérieure : cette coupe passant par le chiasma met en évidence les
rapports avec, latéralement, l'artère carotide interne et ses branches de division,
l'infundibulum à la partie inférieure et le troisième ventricule à la partie supérieure. 3.
artère carotide interne ; 4. artère cérébrale antérieure ; 5. artère cérébrale moyenne ;
10. chiasma optique ; 11. citerne chiasmatique ; 24. hypophyse ; 25. infundibulum ; 28.
loge caverneuse ; 30. nerf optique ; 33. processus clinoïde antérieur ; 34. récessus
optique ; 36. scissure interhémisphérique ; 38. sinus sphénoïdal.

Fig 14 :
Fig 14 :

TDM : vue axiale.

Le chiasma forme avec les nerfs optiques intracrâniens un V. 10. chiasma optique ; 30.
nerf optique ; 32. pédoncules cérébraux ; 33. processus clinoïde antérieur ; 46.
tubercule de la selle.

Fig 15 :
Fig 15 :

TDM (construction en pseudo-relief « 3D ») : sphénoïde en vue supérieure. La gouttière


optique se poursuit latéralement par les deux canaux optiques. Elle est limitée en arrière
par le tubercule de la selle. 19. dorsum sellae ; 23. gouttière optique ; 33. processus
clinoïde antérieur ; 37. selle turcique ; 46. tubercule de la selle.

Fig 16 :
Fig 16 :

IRM : vue sagittale pondérée T1.

Cette vue montre les rapports du chiasma avec la lame terminale en haut, le tuber
cinereum en arrière, l'infundibulum et la glande hypophysaire en bas. Les citernes
chiasmatique et interpédonculaire apparaissent en noir (faible signal). 4. artère cérébrale
antérieure ; 10. chiasma optique ; 11. citerne chiasmatique ; 14. citerne
interpédonculaire ; 16. corps calleux ; 17. corps mamillaire ; 24. hypophyse ; 25.
infundibulum ; 27. lame terminale ou lame sus-optique ; 32. pédoncules cérébraux ; 34.
récessus optique ; 35. récessus infundibulaire ; 38. sinus sphénoïdal ; 47. tuber
cinereum.

Fig 17 :
Fig 17 :

IRM : vues frontales pondérées T1.

Ces coupes passent d'avant en arrière par les nerfs optiques (a), les parties antérieure
(b) et postérieure © du chiasma et par les tractus optiques (d). Elles montrent les
rapports du chiasma avec l'infundibulum, la glande hypophysaire et les branches de
division de l'artère carotide interne. 3. artère carotide interne ; 4. artère cérébrale
antérieure ; 5. artère cérébrale moyenne ; 10. chiasma optique ; 11. citerne
chiasmatique ; 19. dorsum sellae ; 24. hypophyse ; 25. infundibulum ; 28. loge
caverneuse ; 30. nerf optique ; 31. nerf oculomoteur ; 35. récessus infundibulaire ; 43.
tractus optique.

Fig 18 :
Fig 18 :

IRM : vue axiale pondérée T1.

Le chiasma a une forme de X. Cette coupe montre les rapports avec le segment orbitaire
de la première circonvolution frontale ou gyrus droit et avec l'uncus en arrière. 10.
chiasma optique ; 17. corps mamillaire ; 30. nerf optique ; 32. pédoncule cérébral ; 35.
récessus infundibulaire ; 36. scissure interhémisphérique ; 43. tractus optique ; 48.
uncus.

Fig 19 :
Fig 19 :

IRM : vue sagittale pondérée T2.

La coupe montre les citernes préchiasmatique, rétrochiasmatique et interpédonculaire


ainsi que les récessus optique et infundibulaire du troisième ventricule. Ces structures
apparaissent de tonalité blanche (signal intense). Le chiasma apparaît en gris sombre.
10. chiasma optique ; 11. citerne chiasmatique ; 14. citerne interpédonculaire ; 16.
corps calleux ; 24. hypophyse ; 32. pédoncule cérébral ; 38. sinus sphénoïdal.

Fig 20 :
Fig 20 :

IRM : vue axiale pondérée T2.

Les citernes chiasmatique, interpédonculaire et les cavités ventriculaires apparaissent en


signal intense. Les vaisseaux, à flux rapide, sont visualisés en noir. 3. artère carotide
interne ; 5. artère cérébrale moyenne ; 10. chiasma optique ; 17. corps mamillaire ; 30.
nerf optique ; 35. récessus infundibulaire ; 43. tractus optique.

Fig 21 :
Fig 21 :

IRM : vues frontales pondérées Rho (A) et T2 (B).

L'image du chiasma se confond avec celle de la citerne chiasmatique en séquence


pondérée Rho, par égalité de signal. En T2, le chiasma devient visible, gris, dans la
citerne blanche. 3. artère carotide interne ; 10. chiasma optique ; 11. citerne
chiasmatique ; 18. diaphragme sellaire ; 19. dorsum sellae ; 24. hypophyse ; 38. sinus
sphénoïdal.

Fig 22 :

Fig 22 :

IRM : vue axiale pondérée T2 passant par le polygone de Willis. 3. artère carotide
interne ; 6. artère cérébrale postérieure ; 9. artère communicante postérieure ; 11.
citerne chiasmatique ; 14. citerne interpédonculaire ; 25. infundibulum ; 30. nerf optique
; 32. pédoncule cérébral ; 35. récessus infundibulaire.

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