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Appareil Hydrologie

Ce document décrit un appareil hydrologique utilisé pour des études pratiques en hydrologie. Il permet de simuler des précipitations et des écoulements souterrains dans un bassin versant. Le document explique le fonctionnement de l'appareil ainsi que des notions d'hydrogéologie utiles pour les études pratiques.

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Appareil Hydrologie

Ce document décrit un appareil hydrologique utilisé pour des études pratiques en hydrologie. Il permet de simuler des précipitations et des écoulements souterrains dans un bassin versant. Le document explique le fonctionnement de l'appareil ainsi que des notions d'hydrogéologie utiles pour les études pratiques.

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Appareil hydrologie

Etablit par :

 Boutaina ihirri
 Fatimazahrae Lamsiah
 Fatine Mohib
 Yousra Kouach

Encadrer par :

 Issam Alkorachi
Sommaire:

Introduction
Appareil d'hydrologie-Réf H313 :
1. Description
2. Exploitations pédagogiques
3. Spécifications techniques
Hydrogéologie(rappel) :
1. Notions de cours d’hydrologie
2. Nappe captive
3. Nappe libre
Partie pratique
Introduction :

Le cycle de l'eau (ou cycle hydrologique) est un phénomène naturel qui représente le
parcours entre les grands réservoirs d'eau liquide, solide ou de vapeur d'eau sur Terre : les
océans, l'atmosphère, les lacs, les cours d'eau, les nappes d'eaux souterraines et les glaciers.
Le « moteur » de ce cycle est l'énergie solaire qui, en favorisant l'évaporation de l'eau,
entraîne tous les autres échanges.
L’eau des nappes provient des précipitations qui tombent dans le bassin versant drainé par
un cours d’eau et ses affluents. Une partie de ces eaux de pluie s’infiltre à l’intérieur du sol à
travers les pores et les fissures des roches. Ce phénomène d’infiltration se déroule dans la
zone non saturée de l’aquifère.
Le prélèvement de l'eau dans les nappes peut ne pas avoir de conséquence s'il respecte le
quota d'eau apportée par les pluies qui atteindra la nappe. Il est à noter que les nappes
profondes sont rechargées par la météo de plusieurs décennies voire de plusieurs siècles et
que les nappes superficielles se rechargent en général très rapidement. Le rabattement de
nappe qu’on met en place un dispositif de pompage temporaire permettant d'abaisser le
niveau piézométrique de la nappe. Mais La pente du cône de rabattement dépend des
caractéristiques hydrauliques du sous-sols, la perméabilité, les risques de colmatage et le
diamètre des matériaux des différentes couches géologiques etc. On parle également de
conductivité hydraulique des sols.
Trouver la conductivité hydraulique de notre aquifère en observant le cône du rabattement
et en appliquant la formule démontrée de la nappe libre du débit en inspirant de la loi de
Darcy qui va être montrer dans ce rapport est l’objectif de notre TP.
Appareil d'hydrologie-Réf H313 :
1. Description :
Appareil didactique d'hydrologie permettant d'effectuer des études complètes en hydrologie. Simule
des chutes de pluie et des tempêtes en mouvement. Vous pouvez incliner le bassin hydrographique
et obtenir des profils de nappe phréatique, simulez des sites d'excavation, des îles, des rivières et des
piles de pont étudier la chute de pluie et le ruissèlement. Inclut des sources de barrages et tous les
accessoires de mesure. Idéal pour des études et des démonstrations en groupe.

2. Exploitations pédagogiques :
Cet équipement pédagogique permet de réaliser les travaux pratiques (TP) suivants:

- Etude de la relation chutes de pluie/ruissellement pour des bassins de captation secs, saturés et
imperméables de différentes inclinaisons (ruissellement de surface uniquement)

- Effet de l'infiltration sur le ruissellement de la surface d'écoulement hydrographique (plus les


écoulements souterrains)

- Simulation de tempêtes multiples et en mouvement

- Mesure du cône de dépression pour une source simple et comparaison avec la théorie d'interaction
de cônes de dépression pour deux sources conjuguées.

- Assèchement de sites d'excavation par l'utilisation de sources

- Ecoulement d'une source dans une nappe aquifère confinée

- Démonstration des lignes de partage des eaux pour une île simulée par des chutes de pluie et des
écoulements de sources

- Transport de sédiment et méandre dans des rivières simulées

- Études de l'affouillement autour de piles de pont simulées.


3. Spécifications techniques :
- L'appareil devra être monté sur un châssis métallique rigide.

- Veine d'essai

- Déversoir d'extrémité

- Sources

- Prises de pression.

- Buses d'aspersion.

- Bassin réglable en inclinaison Réglable

- Réservoir.

- Pompe.

- Débitmètre à flotteur.

- Appareil autonome.
HYDROGEOLOGIE(rappel) :

L'hydrogéologie s'occupe de la distribution et de la circulation de l'eau souterraine dans le sol et les


roches, en tenant compte de leurs interactions avec les conditions géologiques et l'eau de surface.

1. Notions de cours d’hydrologie :


Définition d’un écoulement souterrain :

L'écoulement souterrain ou écoulement de la nappe Lorsque la zone d'aération du sol contient une
humidité suffisante pour permettre la percolation profonde de l'eau, une fraction des précipitations
atteint la nappe phréatique.

La figure au-dessus nous montre une courbe d'évolution du débit en fonction du temps en un point
donné d'un réseau ou d'un cours d'eau ; on s’intéresse particulièrement aux hydrogrammes de crue.

Cet hydrogramme unitaire est alors réglé pour donner l'hydrogramme pour tout autre averse de
pluie de la même durée en multipliant les ordonnées par le rapport :

Hauteur de pluie efficace réelle (mm) /10

Lorsque peu ou pas de statistiques pluviométriques existent, une formule empirique simple peut être
utilisée :

Q= CiA Avec : Q : Pic de débit maximal

C : Coefficient de ruissellement (0-1.0)

I : Intensité (moyenne) de précipitation (chute de pluie)

A : Bassin hydrographique

Le débit au travers du puits est calculé sur une surface cylindrique et a un point r du puits et peut
être déterminé par loi de Darcy :

Q= KiA avec : Q : débit

K : coefficient de perméabilité

I : gradient hydraulique

A : surface d’écoulement


2. Nappe captive

L’équation de la diffusivité en régime permanent s’écrit :


 2h/x 2 +  2h/y 2 +  2h/z 2 = 0
La solution requiert les hypothèses suivantes :
→Validité de la loi de Darcy
→Incompressibles de l'eau et du squelette solide de l'aquifère.
→Aquifère est homogène et isotrope,
→Épaisseur uniforme,
→Substratum horizontal imperméable.
→Débit de pompage est constant.
→Régime d'écoulement permanent.
→Puits pénètre entièrement l'aquifère et crépiné sur toute la hauteur de l'aquifère (il
existe des solutions pour les pénétrations partielles)
→Composante verticale de la vitesse faible,
→Effet capacitif du puits négligeable, Considérons un changement de coordonnées
dans un système d’écoulement radial :
Φ r² = x² + y² ; avec : x = r cos(θ) et y = r sin(θ)

h(r) = a ln(r) + b
Le Débit traversant l’un de ces cercles de rayon r est :

Soit : a = Q/2T La constante b peut être déterminée par la condition au limite : r =


Ra et h = h0 ; d’où la formule du rabattement h(r) = h0 -h(r) :

3. Nappe libre :

L’équation de la diffusivité démontrée précédemment en régime transitoire s’écrit :

On peut appliquer le même raisonnement de résolution que celui de la nappe captive, à


condition de remplacer h par h²/2 et T par K Avec l’introduction du rabattement : ∆h(r) = h0 -
h(r), on obtient : (H0 ²- hr ²)/2h0 = ∆h(r) (1 – ∆h(r) / 2h0 ).
Partie pratique :

1. Mode opératoire :

L’appareil est rempli avec un milieu granulaire adapté, ou le sable grossière forme
le bassin hydrographique et en remplissent le corps principal de l’appareil jusqu’
a un niveau situé juste au-dessous de la crête du déversoir de chaque côté. Le
mécanisme d inclination est actionnée pour donner au bassin hydrographique
une pente.
Lorsque les puits ne sont pas utilisés, les vannes F, G, H, I et A sont fermées et les
vannes B et E sont ouvertes.

La surverse réglable est levée de manières à ce que l’eau ne rentre pas dedans, et
le tuyau de liaison relie à la vanne D est condamnée de sorte que toute l’eau de
ruissellement venant du bassin hydrographique passe par le déversoir à bord
mince pour en mesure le débit.
La pompe est démarrée et la vanne B est réglée pour fournir un jet identique au
niveau des buses d’aspersion.
Le débit au travers du rotamétre est alors relevé. Lorsque les eaux de
ruissellement résultantes passant au-dessus du déversoir à bord mince, la
hauteur au-dessus du déversoir est lue à l’œil. Les valeurs de charge peuvent
converties en débit en utilisant la courbe d’étalonnage du déversoir comme
indiquer la figure.
La vanne B est fermée ce qui a pour effet de stopper la chute de pluie et la
pompe peut être arrêtée. Les valeurs de charge au-dessus de déversoir à paroi
mince continuent d’être relevées jusqu’à à une valeur constate.

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