Rapport de Stage 1 DML

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1-Présentation du SONATRACH DML 

 1-1-INTRODUCTION :

Dans l’Algérie, il existe une grande société qui s’occupe la production et


du transport du brut du gaz et du condensat. Ces derniers présentent
actuellement les sources d’énergie les plus importantes dans le monde, cette
société s’appelle société Nationale des Travaux Chimique (SONATRACH).

 1-2-SONATRACH DML (Direction Maintenance Laghouat) :

 a -Historique :
1966 : création de la Base Maintenance Laghouat de la Région Transport
Oust (Mise en service de l’ouvrage OZ1).

1988 : création de la direction maintenance Laghouat (DMN) structurée


en 03 Bases : Laghouat, Biskra et Haoud El Hamra.

2002 : création de la direction maintenance Laghouat (DML), et


suppression des 03 Base.

 b-Activités principales :
1-maintenance des machines tournantes.

2-piquages en charge et opérations stopple sur canalisations.

3-tarage des soupapes de sureté gaz et liquides.

 2-Les risques électriques :


Les risques liés à une mauvaise utilisation sont par conséquent mal
perçus, ce qui se traduit malheureusement par de nombreux accidents plus ou
moins graves chez les personnes averties ou non de ces dangers.

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 2-1-Origine des risques :
Les risques sont différents suivant :

1. -les caractéristiques du courant.

2. -les conditions d’humidité, le temps de passage.

3. -le trajet du courant dans le corps

4. -l’état physiologique de la personne.

 2-2-Causes d’accident :

L’origine de l’accident dépend des types de contact entre la personne et


l’élément sous tension.

Ces types de contact sont de deux sortes :

1- Contact direct : contact de personne avec une partie active d’un circuit
électrique.

2-Contact indirect : contact de personnes avec une masse mise accidentellement


sous tension à la suite d’un défaut d’isolement.

Parfois il n’est pas nécessaire d’établir un contact physique pour causer un


accident.

3-Court-circuit : contact réalisé par un objet métallique entre une masse et une
partie active sous tension ou entre deux parties actives sous tension.

Contact direct

Contact d’une personne avec une partie active d’un circuit électrique sous
tension et le sol.

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Ce type de contact est TRES FRÉQUENT.

Contact direct

Ne partit a contact entre active sous tension et une autre partie active sous
tension « Phase et / ou Neutre ».

Ce type de contact est FRÉQUENT.

Contact d’une personne avec des masses mises accidentellement sous tension,
par suite :

- d’un défaut interne du soit à une défaillance de l’isolement (c’est le cas


le plus fréquent)soit à une inversion entre un conducteur de phase et un
conducteur de protection.

- d’un défaut externe du au contact d’un conducteur sous tension


extérieur à l’appareil avec celui-ci.

Contact indirect

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Contact entre une masse mise accidentellement sous tension et le sol.

Ce type de contact est TRES FRÉQUENT.

Contact indirect

Contact entre une masse mise accidentellement sous tension et une autre
masse mise accidentellement sous tension.

Ce type de contact est TRÈS RARE.

Court -circuit

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Contact réalisé par un objet métallique entre une masse et une partie active
sous tension ou entre deux parties actives sous tension.

Ce type de contact est FRÉQUENT.

 3 –Vigil ohm System :

 3-1-présentation :

La valise comportant le générateur portable XGR, le récepteur mobile


XRM et les pinces XP50 et XP100, est un ensemble destiné à la recherche de
défauts sur des réseaux :

1-basse tension alternatifs 50/60Hz, à neutre isolé ou mis à la terre par une
impédance de type ZX.

2-continus, isolés de la terre, de tension entre polarités inférieure à 500v.

L’utilisation de cet ensemble s’impose quand le contrôleur permanent


d’isolement injecte sur le réseau un courant continu.

 3-2-fonctionnement :

Le générateur portable XGR injecte, entre le réseau et la terre, une


tension alternative de fréquence 2.5 Hz, créant ainsi un courant de fuite
traversant l’impédance d’isolement de chaque départ.

Le récepteur XRM, associé à une pince XP50 ou XP100,capte ce courant de fuite


2.5Hz. Une échelle de 0 à 19 permet de trouver, le départ traversé par le plus
fort courant, donc celui qui a la plus faible impédance d’isolement.

 3-3- Description du produit :

1. Indicateur de lecture.
2. Réglage de sensibilité (indication optimale).
3. Bouton poussoir marche.
4. Alimentation 1 pile CEI 9V type PP3 ou 6LR61 (alcaline) non fournie.
5. Plaque signalétique.
6. Référence.

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 Consignes de sécurité :
1. La
catégorie
III 600V
définie
par la
CEI1010

s'applique à l'ensemble XRM + pince.


2. La pince doit être obligatoirement raccordée au XRM avant son
utilisation sur le réseau.
3. Pour changer de pince il faut impérativement que celle-ci soit
déconnectée du réseau.
4. Tout remplacement de pile sur les XRM et pince XP15 doit
s'effectuer pince déconnectée du réseau.

 4-L’appareil de protection :
 4-1-Contacteur :

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Le contacteur est un appareil mécanique de connexion qui n’est pas
commandé manuellement.

Constitué d’un circuit de puissance et de commande la position normale au


repos de ses circuits principaux est ouverte.

Dans le cas où la position au repos des circuits principaux serait fermée, on


parle alors d’un RUPTEUR à la place d’un contacteur.

Contacteur à translation
 4-1-1-Constitution :

Un contacteur est constitué par :


1. Un circuit magnétique feuilleté de manière à réduire les pertes par courant de
Foucault.
2. Une bobine.

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3. Un ressort de rappel.

4. Une « bague de déphasage »qui évite les vibrations dues à l’alimentation en


courant alternatif de la bobine du contacteur

5. Des contacts auxiliaires.

6. Une armature fixe et un autre mobile

7. des pôles principaux de puissance.

Symbole d’un contacteur tripolaire


Les 4 parties principales du contacteur sont :

 LE CIRCUIT PRINCIPAL

 LE CIRCUIT DE COMANDE

 LE CIRCUIT AUXILAIRE

 L’ORGANE MOTEUR

Le contacteur permet d’établir ou de couper le courant dans un circuit de puissance et cela


même en charge.

Le contacteur, de par son mode de fonctionnement permet :

 De commander à distance un récepteur quelconque.

 De commander un récepteur de manière automatique.

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Une petite vue générale avant de détailler tout cela

Il sera fonction :
 De la nature et de la tension du réseau

 De la puissance installée

 Des caractéristiques de la charge

 Des exigences du service désiré

 De la catégorie d’emploi du contacteur

 4-2- Le relais thermique :


Le relais thermique est un appareil qui protège le récepteur placé en aval contre les
surcharges et les coupures de phase. Pour cela, il surveille en permanence le courant dans le
récepteur.

En cas de surcharge, le relais thermique n’agit pas directement sur le circuit de


puissance. Un contact de relais thermique ouvre le circuit de commande d’un contacteur est
le contacteur qui coupe le courant dans le récepteur.

Relais thermique

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 4-2-1-Principe de fonctionnement :
Le relais thermique utilise la propriété d’un bilame formé de deux lames
minces de métaux ayant des coefficients de dilatation différents. Il s’incurve
lorsque sa température augmente. Pour ce bilame on utilise un alliage de
ferro-nickel et de l’invar.

Les deux lames sont intimement liées entre elles par soudage

 4-2-2-Fonctionnement :

A ) Déclenchement par surcharge triphasée. Déplacement simultané des trois


bilames.
B ) Déclenchement en cas de coupure d’une phase. Dispositif différentiel.
C ) Compensation réglage. La compensation permet au relais de déclencher à la
même valeur d’intensité quelle que soit la température ambiante. Le relais
thermique donne une image thermique du récepteur à protéger.

 4-2-3-Constitution d’un relais thermique :

Six éléments sont à retenir dans la constitution d’un relais thermique :


1. Arrivée de courant.
2. Système de déclenchement.

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3. Réglage de déclenchement.
4. Réglettes du différentiel.
5. Elément bimétallique avec résistance (bilame).
6. Départ de courant.

Réglettes du
différentiel

Constitution d’un relais thermique

 4-2-3-Choix d’un relais thermique :


Lorsqu’un contacteur est muni d’un relais thermique, l’ensemble
constitue un discontacteur. Il n’est pas apte à couper des courants de court-
circuit, il doit être associé à des fusibles du type aM qui interviennent au-delà
du pouvoir de coupure du contacteur. On peut tracer sur un même graphique
la courbe de déclenchement temps/intensité du relais thermique et de la
courbe de fusion du fusible. A l’inter section des deux courbes on a le pouvoir
de coupure limite du contacteur.
 4-2-4 – Protection des moteurs à forte inertie :
La protection contre les surcharges des moteurs à démarrage longs
doit être réalisée de préférence avec des relais à bilame classe 20 et 30. Si
cette solution est impossible la protection peut être réalisée en court-
circuitant le relais thermique durant la durée du démarrage.

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 5-La pince ampéremétrique :
Les installations à mises à la terre multiples en parallèle, sans qu’il soit
nécessaire de déconnecter les terres à contrôler. La manipulation s’effectue
par simple en serrage du conducteur de terre ou du piquet lui-même : les
mâchoires de ces3 pinces offrent un bon diamètre d’enserrage de 32 mm.

La mesure est particulièrement rapide et peut être réalisée même dans des
conditions d’environnement difficiles. Le point fort de cette nouvelle gamme
réside dans son étendue de mesurage : de 0,1 ohm à 1,2 k ohm.

Elle permet donc de qualifier es meilleures prises de terre, c’est-à-dire les


moins résistives. Le fait de mesurer directement sur l’installation, sans
déconnexion de la barrette de terre ni autre intervention (boulons rouillés à
dégripper, etc.), donne un résultat vrai, représentatif de la situation réelle.

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Les décisions qui sont prises par la suite sont donc basées sur des constats de
terrain authentiques.

Au-delà de la valeur de la résistance de terre, cette technique de mesure


permet aussi de vérifier la bonne continuité des branchements et des liaisons à
la terre (soudure défectueuse, conducteur oxydé, boulon desserré ,...). Ce qui,
en soi, est une information particulièrement utile à la maintenance des
protections parmise à la terre.

 5-1-Une fonction “mesure de courant” :

Les modèles C.A 6412 et C.A 6415 intègrent une fonction d’ampèremètre. La
haute sensibilité de la sonde autorise la mesure des courants de fuite à la terre
(ou circulant dans les boucles de terre),à partir de 1 mA et jusqu’à 30
AAC .Cette caractéristique fournit une donnée supplémentaire essentielle
lorsque les systèmes de distribution de terre subissent des niveaux de bruit ou
d’harmonique élevés, modifiant la qualité de la puissance.
Pour préserver l’utilisateur d’une extinction inopinée de sa pince de terre,
l’état de la pile est visualisé à chaque mise en marche. Et un économiseur
coupe automatiquement l’alimentation au bout de 5 minutes, si aucune touche
n’a été sollicitée. Cette fonction peut être inhibée à la demande de l’utilisateur.

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Aperçu de la gamme C.A6410 C.A6412 C.A6415

Etendue de mesure R terre 0,1…1200ohm 0,1…1200ohm 0,1…1200ohm


2400Hz 2400Hz 2400 Hz
Limite en fréquence
- 0,001…30 A 0,001…30 A
Mesure de courant -
- oui
Bip de continuité - - oui, haute ou basse
Alarme programmable
Mémoire - - 99 mesures
Conformité aux normes IEC61010, CE IEC 61010, CE IEC 61010, CE

 6-Mise à la terre :
Il y a de nombreuses raisons d'effectuer une mise à la terre, la principale étant
de protéger les personnes. En France, les directives de mise à la terre destinées
à assurer la protection des personnes émanent de l'Union Technique de
l'Electricité (UTE).
Une bonne mise à la terre assure non seulement la sécurité des personnes mais
aussi la protection des équipements et des installations. Un système de mise à
la terre efficace permet d'accroître la fiabilité des équipements et de réduire le
risque de détérioration en cas de foudre ou de courant de défaut.

 6-1-Principe de mise à la terre :

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L'UTE, par exemple, définit la mise à la terre comme "une connexion
conductrice intentionnelle ou non intentionnelle entre un circuit électrique ou
un équipement doté d'une terre et un corps conducteur servant de terre." En
principe, il faut faire une distinction entre mise à la terre du système et
protection par mise à la terre. Mis à part une liaison qui empêche les
différences de potentiel en cas de foudre, ces deux systèmes de mise à la terre
sont séparés. Les prises de terre servent essentiellement à assurer la protection
des personnes, des installations et des équipements. Elles constituent en outre
un moyen de dérivation efficace des courants de défaut, des coups de foudre,
des décharges électrostatiques, des perturbations électromagnétiques (EMI) et
des interférences haute fréquence (RFI). La mise à la terre d'un système se fait
en établissant de manière volontaire une connexion entre la ligne
d'alimentation secteur (en général la ligne neutre) et une électrode placée dans
le sol. Cette protection a pour objectif d'assurer à l'utilisateur une mise à la
terre garantissant toute sécurité à l'intérieur de l'installation.

 6-2-Résistivité du sol :

Pourquoi faut-il mesurer la résistivité du sol ?

Lorsque l'on projette d'installer un poste de distribution, on a recours à cette


mesure pour trouver le site qui devrait permettre d'avoir la résistance de terre
la plus faible. Une fois l'emplacement choisi, cette mesure apporte les données
qui permettent de réaliser un dispositif de mise à la terre et d'obtenir la
résistance de terre requise. Les facteurs qui jouent un rôle au niveau de la
résistivité sont nombreux : la composition du sol est l'un d'entre eux. Le terrain
est rarement homogène et la résistance dépend des données géologiques et de
la profondeur.
L'humidité ainsi que la teneur en eau du terrain constituent aussi des facteurs
importants. L'humidité du sol varie en fonction des saisons et dépend de la
nature des couches présentes dans le sous-sol ainsi que de la nappe
phréatique. Le tableau montre les différents types de sol et le rôle que joue
l'humidité au niveau de la conductivité. La résistance de terre étant fortement
affectée par l'humidité et l'humidité étant omniprésente, nous pouvons
admettre que la résistance de terre diminue lorsque la température s'élève et
vice-versa.

 6-3-Résistance de terre :

La résistance de terre dépend essentiellement du type de sol, de l'humidité


et de la température. Elle varie donc en fonction des saisons qui influent sur la

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température et la teneur en eau du sol. Pour être efficace, un système de mise
à la terre doit assurer une résistance de terre qui reste faible même lorsque les
conditions sont les plus défavorables.

Le terrain et l'eau étant plus stables dans les couches profondes, il est conseillé
d'enfoncer la prise de terre le plus profondément possible (c'est-à-dire en
dessous du niveau de la nappe phréatique).ans la mesure du possible, il faut
placer les prises de terre dans une zone où la température est constante, par
exemple dans une zone hors gel.

Attention : la présence d'eau et de sels dans les sols sayant une impédance
très faible est souvent à l'origine d'une importante corrosion au niveau des
prises de terre et de leurs bornes. Dans ce cas, il est vivement recommandé de
faire vérifier l'installation de mise à la terre au moins une fois par an. La
résistance pouvant varier en cours d'année de 20%, en fonction des saisons et
du vieillissement, il faut contrôler périodiquement les résistances de terre et
prendre les mesures correctives qui s'imposent.

Résistance des sols


Résistance de terre ()
Résistivité piquet de terre, m bande de mise à la terre, m
Type de sol du sol de profondeur de long
m 3 6 10 5 10 20
humus, tourbe, 30 10 5 3 12 6 3
marécage
sol arable, marne, 100 33 17 10 40 20 10
argile
terre argileuse 150 50 25 15 60 30 15
terrain sable. humide 300 66 33 20 80 40 20
terrain sable. sec 1000 330 165 100 400 200 100
béton 1 : 5 400 - - - 160 80 40
gravier humide 500 166 80 48 200 100 50
gravier sec 1000 330 165 100 400 200 100
sol pierreux 30000 1000 500 300 1200 600 300
roche, granit 10¨7 - - - - - -

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Mesure de la résistivité du sol –méthode de mesure à 4 pôles  :
On travaille selon la méthode dite "de Wenner". Cette méthode, qui est universellement
reconnue, a été développée en 1915 par Frank Wenner.
La formule est la suivante:
= 2 A R
Où: = résistivité enm
= constante 3.1416
A = distance entre les sondes en m
R = résistance affichée sur l'appareil de mesure de terre.
Exemple :
Pour le système de mise à la terre, on utilise des prises de terre pénétrant à 3 m de
profondeur. Pour déterminer la résistivité du sol à une profondeur de 3 m, il faut placer les
4 sondes à une distance de 4 m les unes des autres. Ainsi la profondeur correspondante à la
valeur de résistivité mesurée est égale 3/4 de A soit 3 mètres (= 3/4 x 4) de profondeur pour
cet exemple. Il faut que les 4 sondes pénètrent dans le sol à une profondeur égale à A/20
(0,15 m).Lorsque l'affichage atteint100, la résistivité d'un mètre cube de terre est la
suivante :
= 2 xx 3 x 100, = 1885 m



Mesurer la résistivité

Les prises de mise à la terre se composent des trois éléments suivants :


1. Conducteur de terre
2. Contact entre le conducteur de terre et l'électrode.
3. Electrode (piquet de terre, prise de terre profondément enterrée).

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CONCLUSION :

Ce Stage pratique effectué à la Direction de la Maintenance de Laghouat


«  D M L »  , nous a permis d’apprendre et de comprendre beaucoup de
choses et de compléter nos connaissances théoriques que nous avons
subis durant nos Etudes Universitaire .
Durant cette Durée , nous avons pus comprendre comment éviter toutes
les Défaillances les risques et résolutions de plusieurs causes
d’accidents d’origine Electrique sur terrain .
Connaitre et Examiner de prés certains matériels disponibles au niveau
de l’entreprise que nous ignorons , Encadrer et soutenu par un personnel
ayant des grandes compétences dans le domaine .

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