Cahier de Soutien SVT 2nde

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Cahier de soutien

L’académie de Lille met à la disposition, des élèves et des familles, des cahiers de soutien pour chaque niveau
de collège et la classe de seconde et ce pour la quasi-totalité des disciplines.

Ils ont vocation à repréciser les attendus de chaque discipline, quelle que soit la classe et à vous proposer des
révisions, des exercices et des activités ludiques.

Ils ont été conçus de sorte à permettre un travail en parfaite autonomie, en respectant les programmes officiels
et en apportant un éclairage spécifique sur des points considérés comme essentiels.

Avant de vous lancer dans la réalisation de ces activités, ces quelques conseils peuvent vous aider :
 Programmez chaque jour, si cela vous est possible une séance de travail d’une durée d’une heure
environ ;
 Travaillez toutes les disciplines en établissant un emploi du temps journalier ;
 Relisez dans vos cours ou sur internet la leçon qui se reporte aux activités proposées.
 Lisez bien chaque consigne avant de réaliser l’activité et cherchez le cas échéant le vocabulaire
inconnu ;
 Exercez-vous à reformuler la consigne pour vous assurer de la bonne compréhension du travail à faire si
besoin ;
 Vérifiez les réponses une fois les exercices terminés et éventuellement refaites les activités le
lendemain si trop d’erreurs ont été constatées ; NB : presque toutes les réponses aux activités sont
regroupées en fin de document.
 En complément, vous pouvez relire dans votre manuel scolaire ou votre cahier de cours, voire sur
internet, la leçon correspondant à l’activité.

Nous vous souhaitons de prendre du plaisir dans la réalisation des activités proposées et une excellente année
scolaire 2020-2021.

Été 2020
Académie de Lille

Sciences de la vie et de la Terre


Classe de seconde
Dans ce cahier, tous les chapitres du programme ne sont pas traités. N’ont été gardés que ceux qui sont
indispensables pour la suite :
- pour tous les élèves : voir parties 1 et 3
- pour ceux qui ont choisi l’enseignement de spécialité SVT en 1 ère : voir partie 2

Chaque partie comporte les connaissances attendues assorties de mots clés, des liens vers des vidéogrammes
ou animations qui présentent le sujet ainsi que des documents de synthèse. S’ajoutent à cela, des exercices
pour les chapitres des parties 1 et 2. Des éléments de correction sont fournis.

Les divers supports proviennent de :


- Canope.
- Le livre scolaire (licence creative commons).
- Professeurs de SVT de l’académie. Qu’ils soient tous ici très chaleureusement remerciés.
Partie 1 : La Terre, la vie et l’organisation du vivant

1. L’organisation fonctionnelle du vivant


Connaissances attendues

 Chez les organismes unicellulaires, toutes les fonctions sont assurées par une seule cellule. Chez les
organismes pluricellulaires, les organes sont constitués de cellules spécialisées formant des tissus, et
assurant des fonctions particulières. Toutes les cellules d’un organisme sont issues d’une cellule unique.
Elles possèdent toutes la même information génétique organisée en gènes constitués d’ADN (acide
désoxyribonucléique). Cependant, les cellules spécialisées n’expriment qu’une partie de l’ADN.

Mots et expressions clés : Structure cellulaire, organites, spécialisation cellulaire, tissus, organes, information
génétique, ADN, gènes exprimés ou pas.

 Pour assurer les besoins fonctionnels d’une cellule, de nombreuses transformations biochimiques s’y
déroulent : elles constituent son métabolisme. Une voie métabolique est une succession de réactions
biochimiques transformant une molécule en une autre. Le métabolisme dépend de l’équipement
spécialisé de chaque cellule (organites, macromolécules dont les enzymes).

Mots clés : métabolisme, autotrophe, hétérotrophe, organites, enzymes.

Activités
Regarde les animations en ligne concernant :
- Le 1er paragraphe
https://drive.google.com/file/d/1K0yx0NqBTeTbtL6BjNLJHe1kyVwBQL-t/view?usp=drivesdk
- Le 2nd paragraphe :
https://drive.google.com/file/d/1NxMO1wYRV4l5_oYcHDbjNwKRmPaKtsuC/view

Tu peux faire les exercices 1 et 2 en annexe 2

L’essentiel des objectifs de connaissance est repris dans les documents de synthèse qui suivent
2. Biodiversité, résultat et étape de l’évolution
Connaissances attendues

 Le terme de biodiversité est utilisé pour désigner la diversité du vivant et sa dynamique aux différentes
échelles, depuis les variations entre membres d'une même espèce (diversité génétique) jusqu'aux
différentes espèces et aux écosystèmes composant la biosphère. Au sein de chaque espèce, la diversité
des individus repose sur la variabilité de l’ADN : c’est la diversité génétique. Différents allèles d'un
même gène coexistent dans une même population, ils sont issus de mutations qui se sont produites au
cours des générations

Mots et clés : Ecosystèmes, espèces, individus, allèles, mutations

 L’évolution de la biodiversité au cours du temps s’explique par des forces évolutives s’exerçant au
niveau des populations :
- La dérive génétique : modification aléatoire de la fréquence des allèles au sein d'une population au cours
des générations successives. Elle se produit de façon plus rapide lorsque l’effectif de la population est
faible.
- La sélection naturelle résulte de la pression du milieu et des interactions entre les organismes. Elle
conduit au fait que certains individus auront une descendance plus nombreuse que d’autres dans
certaines conditions.
Toutes les populations se séparent en sous-populations au cours du temps à cause de facteurs
environnementaux (séparations géographiques) ou génétiques (mutations conduisant à des
incompatibilités et dérives). Cette séparation est à l'origine de la spéciation.

Mots et expressions clés : Population, fréquence allélique, variation, sélection naturelle, dérive génétique,
spéciation

Activités
Regarde les animations en ligne
- Concernant le 1er paragraphe : https://www.youtube.com/watch?v=ZqDXNLKetZc
- concernant le 2nde paragraphe : https://www.youtube.com/watch?v=8fLkkNOZAuA&t=36s

Tu peux faire les exercices 3, 4, 5, 6 et 7 en annexe 2. Les 3 derniers exercices te permettront de travailler la
mise en relation de documents ainsi que la lecture de graphes.

L’essentiel des objectifs de connaissance est repris dans les documents de synthèse qui suivent
Partie 2 : Les enjeux contemporains de la planète

1. Structure et fonctionnement des agrosystèmes


Attendus
Comprendre le fonctionnement d’un agrosystème : éléments constitutifs, interactions entre ces éléments (flux
de matière et d’énergie), entrées et sorties du système.

Mots et expressions clés : Système, production, biomasse, flux de matière et d’énergie, rendement écologique et
agricole

Activités
Regarde l’animation en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=89uiJHBGt4s

Les éléments essentiels sont repris ci-dessous

Pour aller plus loin sur la notion de rendement tu peux réaliser l’activité proposée en annexe 1

2. Caractéristiques des sols et production de biomasse


Connaissances attendues
La nature et la composition des sols résultent de l’interaction entre les roches et la biosphère (plantes, animaux
et microbes). La biosphère prélève dans les sols des éléments minéraux participant à la production de
biomasse.
En consommant la biomasse morte, les êtres vivants du sol la recyclent en éléments minéraux.

Mots et expressions clés : réseaux trophiques, décomposeurs, cycle de matière.

Activités
Regarde l’animation en ligne :
https://drive.google.com/file/d/1gpF2RR1G3SWdMLGXGOXGfFesqsrg40NO/view
Tu peux faire les exercices 8 et 9

L’ensemble des connaissances est repris dans le document de synthèse qui suit
Partie 3 : Corps humain et santé

Hormones et reproduction humaine


Connaissances attendues
Le fonctionnement de l’appareil reproducteur repose sur un dispositif neuroendocrinien faisant intervenir
l’hypothalamus, l’hypophyse et les organes sexuels. La connaissance des hormones naturelles endogènes
contrôlant les fonctions de reproduction a permis la mise au point de molécules de synthèse qui permettent
une maîtrise de la procréation. Ces molécules de synthèse sont utilisées dans le cadre de :
- La contraception hormonale féminine
- La contraception d'urgence féminine
- L’interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse pour les hormones contragestives
- La contraception hormonale masculine.
D’autres modes de contraception existent ; certains permettent de se protéger des infections sexuellement
transmissibles (IST) et d’éviter leur propagation.
Selon les problèmes de stérilité ou d’infertilité, différentes techniques médicales peuvent être utilisées pour
aider à la procréation : assistance médicale à la procréation (AMP), hormones pour permettre ou faciliter la
fécondation et/ou la gestation.

Mots et expressions clés : Hormones ovariennes, testiculaires et hypophysaires, neurohormone hypothalamique,


rétroaction, hormones de synthèse, contraception non hormonale

Activités
Regarde les animations en ligne concernant :
- L’activité sexuelle de la femme et sa régulation. 2 niveaux te sont proposés
Niveau 1 : https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/le-cycle-ovarien-111.html
Et https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/la-regulation-du-cycle-ovarien-112.html
Niveau 2 : https://www.youtube.com/watch?v=qz20NBdb7Ls

- L’activité sexuelle de l’homme et sa régulation. 2 niveaux te sont proposés


Niveau 1 : https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/le-fonctionnement-du-testicule-42.html
Niveau 2 : https://www.youtube.com/watch?v=mky6BKphbBY&t=608s

- La maitrise de la procréation : https://www.youtube.com/watch?v=tE-jFV5LPmQ&t=554s


Annexe 1
Les Abondances, Tarentaises et Montbéliardes sont des races de vaches
laitières savoyardes issues d’une longue sélection par l’Homme. Elles sont
capables de vivre en milieu montagnard (fortes pentes et hiver rigoureux)
et de parcourir de longues distances en quête de nouveaux pâturages. On
parle d’élevage extensif. Leur lait est utilisé notamment pour la fabrication
de fromages (tomme, emmental…).
Des données chiffrées les concernant figurent ci-dessous

Vaches de la race Abondance à l'alpage 

La race laitière Prim'Holstein est la plus représentée en France et assure


70% de la production nationale. Elle a été sélectionnée pour sa croissance
rapide et son adaptation au mode de production industriel. Son lait sert à
la fabrication de lait pasteurisé, fromages, yaourts, beurre, crème
fraîche...Les élevages sont parfois de taille très importante. Les animaux
pâturent peu voire pas du tout ; ils sont alors en stabulation permanente
(cf ci-contre).
On parle d’élevage intensif
Des données chiffrées concernant la race figurent ci-dessous
Rendement écologique : Rapport entre la biomasse produite par l'animal et la biomasse ingérée, en un temps
donné.
Rendement agricole : Rapport entre la biomasse produite par l'animal destinée à l'alimentation et la biomasse
ingérée, en un temps donné. Cette valeur est celle qui est utilisée pour estimer la performance de l'animal .

Calcule les rendements écologiques et agricoles de ces 2 races de vaches laitières et met les en relation avec les
modes d’élevage.
Annexe 2

Exercice 1
(A partir du manuel Hachette)
Les lichens sont des organismes que l’on trouve sur différents supports :
troncs d’arbres, rochers (doc. 1), vieux murs… Ils sont constitués de
l’association de deux types d’êtres vivants : une algue (ou une bactérie
photosynthétique) et un champignon microscopique. Les algues sont
entremêlées dans les filaments du champignon qui conservent l’humidité
(doc. 2). Ainsi protégées, elles peuvent vivre et se reproduire dans des
environnements tout à fait inhospitaliers si elles étaient seules. En conditions
naturelles, le lichen se développe à la lumière en présence d’eau, de sels
minéraux trouvés dans son environnement.
Lors d’une expérience, on sépare les deux organismes constitutifs du lichen et
on les place dans différents milieux de culture, à 20°C et à la lumière. Les
résultats sont présentés dans le document 3.

« 0 » signifie absence de développement ; « +++ » signifie développement important.

Q1 : A partir du doc 3, détermine le métabolisme de chaque organisme.


Une symbiose est une association de plusieurs organismes dont chacun tire des bénéfices.
Q2 : Justifie que le lichen est une symbiose entre l’algue et le champignon.

Exercice 2
(A partir du manuel Hachette)
L’Arum est une plante formant de grandes « fleurs » constituées d’une spathe entourant partiellement un épi
d’organes reproducteurs. Pendant la floraison, il est possible d’enregistrer des températures très élevées dans la
spathe. Ceci favorise la libération de molécules odorantes qui attirent les pollinisateurs et assurent ainsi la
reproduction.

Document 1

a : Une spathe d’arum


b : Image thermique à 12h
c : Image thermique à 10h
le lendemain
Document 2 : Graphiques donnant la température, la production de CO 2 et la consommation d’O2 dans une
spathe au cours de la journée.
Q : Explique comment la fleur d’Arum est capable d’augmenter sa température en période de floraison

Exercice 3 :
Madère est une île portugaise située dans l’océan Atlantique, au large du nord de l’Afrique. Les souris de
Madère ont une origine européenne. Elles sont arrivées sur l’île Il y a mille ans à bord de drakkars vikings puis,
en plus grand nombre il y a 500 ans avec les colons portugais. L’île volcanique présente un relief tourmenté et
les souris ne sont pas montagnardes. Elles ne vivent qu’en bordure de l’île et on a pu identifier 6 types de
populations différentes. Les souris issues d’une reproduction entre individus de 2 populations différentes sont
stériles.
(Source : MNHN. https://www.mnhn.fr/fr/explorez/dossiers/evolution-vivant/mecanismes-evolution/speciation )

Doc 1 : Localisation des souris sur l’île de Madère. Chaque point représente une population et chaque couleur
correspond à un type de population

Doc 2 : Caryotypes de souris de Madère issues de 2 populations différentes


Q1 : Trouve l’argument permettant d’affirmer que les populations de souris correspondent maintenant à des
espèces différentes.
Q2 : Propose une explication au phénomène de spéciation qui a eu lieu depuis l’arrivée des souris sur l’ile.

Exercice 4
Cas n°1 : Les Timémas sont des insectes sans ailes d’Amérique du Nord étroitement liés à une espèce de plante
ou planté hôte. Ils reposent sur les feuilles de leur hôte pendant la journée et se nourrissent de ses feuilles
pendant la nuit. Les Timémas constituent des proies pour certains oiseaux et lézards. On observe que les
populations de Timémas présentent un mimétisme avec la plante les hébergeant. Ainsi, les populations vivant
sur Adenostoma présentent une bande blanche amplifiant leur ressemblance avec les feuilles, alors que les
populations vivant sur Ceanothus ne présentent pas cette particularité.

Cas n° 2 : Les lions du cratère Ngorongoro (Afrique de l’Est) forment une petite population d’une centaine
d’individus issus de la grande population voisine du parc naturel du Serengeti (environ 2000 individus). Ils vivent
isolés dans leur écosystème (cratère). (A partir du site SVT de l’académie de Dijon)

En 1962 une grave infection fit chuter brutalement l’effectif de la population du cratère Ngorongoro : seule une
dizaine de lions survécurent. Ces lions se reproduisirent exclusivement entre eux et la population retrouva sa
taille initiale d’une centaine d’individus.
En 1990 des scientifiques ont étudié ont mesuré les fréquences des allèles de 4 gènes chez les lions du
Serengeti et les lions du cratère Ngorongoro. Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Remarque : les allèles des différents gènes étudiés ne présentent ni avantage ni désavantage pour les lions et
les deux milieux de vie sont très semblables .

Effectifs Gène 1 Gène 2 Gène 3 Gène 4


A : 79%
Lions du M : 74% R : 99% Y : 99%
> 2000 B : 19%
Serengeti N : 26% S : 1% Z : 1%
C : 2%
Lions du cratère
A : 85% M : 94%
Ngorongoro Env 100 R : 100% Y : 100%
B : 15% N : 6%

Q : Propose une explication aux particularités présentées par les individus figurant dans les 2 cas fournis.
Exercice 5
Document 1 : Remake du film de Sergio Leone : Le bon, la brute et le truand.
(A partir du livre de Jean Claude Ameisen « Sur les épaules de Darwin : retrouver l’aube » Editions Les Liens qui libèrent)

Scène 1 : Un couple de Mérions superbes se forme, Scène 2 : Une femelle de coucou remplace un des
construit un nid et la femelle y pond ses œufs. œufs de Mérion superbe par le sien.

Le bon (Mérion superbe) Le truand (Coucou de Horsfield)

Scène 3 : L’œuf de coucou éclot le premier. L’oisillon


expulse du nid les autres œufs et émet des vocalisations
de demande de becquée qui ressemblent à celles des
Mérions superbes mais sans être identiques.

La brute

Nid de Mérion superbe avec 4 œufs de Mérion (bleu


clair) et 1 de coucou (violet clair)

Scène finale :
 1ière possibilité : les parents Mérions ne détectent pas qu’il s’agit d’un coucou, ils le nourrissent, le
protègent et l’élèvent.
 2ième possibilité : les parents Mérions abandonnent le nid pour en fonder un autre.

Document 2 : Un exemple d’apprentissage du chant chez le Moineau à couronne blanche.


(Source : Manuel de TS Editions Belin)
Autour de la baie de San Farncisco, en Californie, vivent plusieurs populations de moineaux à couronne blanche.
Le chant des oiseaux de deux populations a été étudié. Les sonogrammes qui sont figurés représentent les
variations des ondes sonores au cours du chant.
Des chercheurs ont prélevé des œufs de moineaux à couronne blanche soit dans la région de Marin, soit dans
celle de Berkeley. Les oiseaux ont ensuite été élevés en laboratoire, sans contact avec d’autres individus de leur
espèce. Entre 10 et 15 jours, les jeunes moineaux ont entendu des chants d’oiseaux enregistrés. Les chercheurs
ont analysé le chant des moineaux une fois adultes.

Document 3 : Apprentissage chez le Mérion superbe.


(A partir du livre de Jean Claude Ameisen « Sur les épaules de Darwin : retrouver l’aube » Editions Les Liens qui libèrent)

Sonia Kleindorfer et ses collègues ont enregistré pendant quatre ans les vocalisations émises dans 138 nids de
mérions superbe. Les chercheurs ont identifié une forme de vocalisation jusque-là inconnue, émise par les
femelles de mérion superbe en train de couver. Un appel qui dure deux secondes et qui comporte une vingtaine
d’éléments sonores différents. Ils l’ont nommé appel de couvée. Les femelles émettent une quinzaine d’appels
de couvée chaque jour, durant 5 jours. Elles commencent ces vocalisations au dixième jour de couvée et elles
cessent de les émettre au quinzième jour, juste avant la période d’éclosion. L’oisillon n’entend donc jamais ces
vocalisations après sa naissance. Mais ce que les chercheurs ont découvert c’est que, dès leur naissance, dans
les appels de becquée des oisillons mérions superbes qui quémandent leur nourriture à leurs parents, il y a des
éléments sonores qui font partie des appels de couvée de leur mère.

Q : Explique comment les vocalisations des femelles de Mérion superbe pendant la couvaison favorisent la
survie de l’espèce. Tu prendras en compte l’ensemble des documents
Exercice 6
La phalène du bouleau (Biston betularia) est une espèce de papillon que l’on peut voir le jour reposer sur les
troncs de bouleau. Elle est représentée par 2 formes : une forme claire appelée typica (A) et une forme sombre
appelée carbonaria (B). Cette espèce constitue une proie pour de nombreux oiseaux.

La coloration du papillon est due à un gène appelé cortex qui existe sous deux formes alléliques : carbonaria et
typica. On a pu montrer que l’allèle carbonaria est apparu vers 1819.
Le document ci-dessous fournit l’alignement des séquences des 2 allèles avec le logiciel Anagène . La séquence
des nucléotides de l’allèle carbonaria est prise comme référence. Pour rendre les bornes des 2 allèles visibles,
la partie centrale n’est pas représentée.

(Source : https://planet-vie.ens.fr/thematiques/genetique/mutation-reparation/la-mutation-a-l-origine-du-melanisme-industriel-de-la )

Q1 : Explique l’apparition de l’allèle carbonaria

Dans la région de Manchester (Angleterre), la 1 ère mention de la présence de la forme sombre date de 1848.
Des chercheurs ont pu reconstituer l’évolution dans le temps de la fréquence de cet allèle. (Vant’t Hof et al.,
2016)

La révolution industrielle qui a eu lieu au XIXème siècle s’est accompagnée de l’utilisation intensive du charbon
libérant des suies qui ont noirci l’environnement, y compris les troncs de bouleau normalement de couleur très
claire. À partir de 1970, des mesures de protection de l'environnement ont été mises en place et ont rendu à
l’environnement ses couleurs naturelles.
Q2 : Propose une explication à l’évolution de la fréquence de la forme sombre à partir de son apparition dans la
région de Manchester
Exercice 7
(A partir du site SVT de l’académie de Versailles)

Chez les éléphants, mâles et femelles portent des défenses qui sont utiles dans certaines activités : recherche
de nourriture, protection des petits…En Afrique, on constate toutefois l’existence d’individus qui en sont
dépourvus.

La croissance des défenses est sous la dépendance d’un gène i. Chez les éléphants porteurs de l’allèle i+, les
défenses se développent. Chez ceux porteurs de l’allèle i-, la croissance est stoppée ce qui conduit à leur
absence.

Sur une période allant de 1900 à 1989, la savane africaine a été victime de chasseurs et de braconniers qui
tuaient les éléphants pour vendre l’ivoire de leurs défenses. Face au déclin des populations, des mesures ont
été prises. On se propose de comprendre l’évolution des populations d’éléphants dans 2 régions
africaines situées en Zambie et en Afrique du sud.

En Zambie, un traité interdisant le commerce de l’ivoire a été signé en 1989, date de la création du parc
national Luangwa. À partir de cette date, des barrières de protection et des patrouilles anti-braconnage ont été
mises en place. On a suivi l’évolution de la population d’éléphants et du pourcentage d’éléphants sans défenses
entre 1969 et 1993 dans le parc du Sud Luangwa en Zambie.

Année Nombre total d’individus Nombre d’individus sans défenses


1969 35 000 10
1989 2 500 38
1993 5 100 29

Q1 : Propose une explication aux résultats fournis

Le parc Addo d’Afrique du Sud illustre une mesure de protection plus ancienne et très particulière. Il a été créé
en 1931 afin de reconstituer une population d’éléphants à partir des seuls 11 individus (8 femelles et 3 mâles)
rescapés d’une chasse intensive. Aujourd’hui, l’effectif du parc Addo atteint 400 individus. On a suivi l’évolution
de la fréquence des allèles i+ et i- entre 1931 et 2007.

Allèle Fréquence (en %) en 1931 Fréquence (en %) en 2007


i+ 31,6 7
i- 68,4 93

Q2 : Propose une explication à l’évolution constatée

Des scientifiques ont réalisé des simulations à l’aide d’un logiciel (Evolution allélique). Ils ont fait varier les
effectifs initiaux de la population tout en conservant les proportions des 2 allèles i+ et i- de 1931 et ont suivi la
fréquence de l’allèle i+ au cours du temps. Les graphes ci-dessous fournissent les résultats obtenus pour 20
générations successives aboutissant en 2007 et ce, pour 10 simulations. Chaque courbe, grise ou rouge,
représente une simulation.
1er graphe : résultats obtenus à partir d’une population initiale de 11 éléphants
2nd graphe : résultats obtenus à partir d’une population initiale de 2500 éléphants

Q3 : Indique, en te justifiant, si les résultats confortent ta réponse précédente


Fréquence de l’allèle i+ en %

Nombre de générations
Fréquence de l’allèle i+ en %

Nombre de générations

Exercice 8
Pour chaque proposition, choisit la bonne réponse.
1. Le sol est constitué :
a. uniquement de matière minérale.
b. uniquement de matière organique.
c. d’un mélange de matière organique et minérale.
d. de roche mère.
2. Les ions retenus dans le sol grâce aux complexes argilo-humiques sont :
a. complètement lessivés avec l’eau de pluie.
b. des cations.
c. des anions et des cations.
d. toxiques pour les végétaux.
3. Les êtres vivants du sol :
a. sont des animaux
b. consomment les nutriments indispensables aux végétaux
c. permettent le recyclage de la matière organique
d. sont tous microscopiques

Exercice 9
(D’après Le livre scolaire)

Les lombrics (1) se déplacent dans le sol en y creusant des galeries (2). Ils ingèrent le sol qui se trouve devant
eux et rejettent par leur extrémité postérieure du matériel qui constitue en surface des turricules (3). Le tableau
sous les photographies donne la composition en quelques éléments chimiques d’un sol et des turricules de
lombric que l’on y trouve.
Q : Dégage des documents les effets des lombrics sur les sols et indique en quoi ils favorisent le développement
des végétaux.

1 2 3

Teneur dans →
le sol les turricules
Éléments chimiques ↓

Calcium 19,9 27,9

Magnésium 1,62 4,92

Azote 0,04 0,22

Phosphore 0,09 0,67

Potassium 0,32 3,58


Eléments de correction

Exercice d’approfondissement de l’annexe 1


Race Abondance Race Prim’Holstein
Rendement écologique = 2,6/16,6 = 0,16 Rendement écologique = 3,3/22 = 0,15
Rendement agricole = 1,9/16,6 = 0,11 Rendement agricole = 3,2/22 = 0,15
L’élevage intensif est à relier à la recherche et l’obtention de rendements agricoles élevés. C’est ce que l’on
constate pour les élevages de Prim’Holstein

Exercice 1
Q1 : Les algues et lichens sont autotrophes, les champignons hétérotrophes
Q2 : Les algues assurent la nutrition des champignons qui ne pourraient se développer dans un milieu
purement minéral du fait de leur hétérotrophie. Les champignons permettent la survie et la reproduction de
l’algue en milieu terrestre en les protégeant et en maintenant une humidité favorable. Il y a bénéfice réciproque
donc il s’agit d’une symbiose.

Exercice 2
On constate sur les 2 derniers graphes une augmentation de la consommation de dioxygène et du rejet de
dioxyde de carbone en milieu de journée, ce qui correspond à une augmentation de la respiration. La
respiration est une voie métabolique qui s’accompagne d’un dégagement de chaleur effectivement observé
dans le 1er graphe au même moment de la journée. C’est donc par augmentation de la respiration que la spathe
d’Arum augmente sa température et peut ainsi diffuser des molécules attractives pour les insectes
pollinisateurs.

Exercice 3
Q1 : On apprend que les individus provenant du croisement de souris issues de populations différentes sont
stériles. Ces populations constituent donc des espèces différentes.
Q2 : Le document 2 montre que les caryotypes des 2 populations étudiées ne sont pas identiques.
Pour la population représentée par des points verts, le caryotype présente 12 paires de chromosomes : 2n=24.
Pour celle représentée par des points rouges, on note 11 paires de chromosomes : 2n=22. On peut penser que
la paire disparue, de petite taille, a fusionné avec une autre paire ; sans doute celle située juste au-dessus sur le
cliché.
La fécondation entre gamètes issus de 2 individus de ces populations donne un descendant viable mais ce
dernier est stérile du fait de son caryotype.

Exercice 4
Cas 1 : Les individus de Timémas se confondant avec les feuilles sur lesquelles ils reposent sont moins sujets à la
prédation. La caractéristique qui autorise le camouflage voit donc sa fréquence augmenter dans la population.
C’est un cas de sélection naturelle.
Cas 2 : Les lions du Serengeti représentent la population initiale qui sert de référence et donne la fréquence
initiale des allèles des 4 gènes. On constate qu’entre 1962 et 1990, la fréquence des allèles des 4 gènes a été
fortement modifiée dans la population des lions du Ngorongoro ; certains même ont disparu. C’est un cas de
dérive génétique lié à la petite taille de la population isolée en 1962. La sélection naturelle n’est pas intervenue,
il est d’ailleurs précisé que les allèles étudiés sont neutres.

Exercice 5
Doc 2 : Des oiseaux peuvent apprendre un chant de leurs congénères sans les voir, uniquement en l’entendant.
Doc 3 : Chez le Mérion superbe, les vocalisations de la mère pendant la couvaison assurent l’apprentissage, par
les oisillons proches de l’éclosion, d’un chant de quémande de nourriture. Ce chant les fera reconnaitre par
leurs parents qui les nourriront.
Doc 1 : Le jeune coucou produit un chant qui n’est pas forcément reconnu. Les parents mérions peuvent donc
abandonner le nid et peuvent aussi parfois entreprendre et réussir une nouvelle séquence de reproduction :
construction d’un nid, ponte, couvaison, soins aux jeunes…Ce processus augmente donc les chances de réussite
de la reproduction donc de survie de l’espèce.
Exercice 6
Q1 : L’allèle carbonaria apparait par insertion d’un segment d’ADN d’environ 22 000 nucléotides dans l’allèle
initial typica.
Q2 : Le camouflage assure un avantage sélectif car les individus échappent à la prédation. Avant la révolution
industrielle, l’allèle typica présente un avantage pour le camouflage sur les troncs clairs de bouleaux. Avec le
noircissement des troncs, c’est l’allèle carbonaria qui présente un avantage ; sa fréquence augmente donc dans
la population. Aves les mesures de protection de l’environnement mises en place après 1970, le phénomène
s’inverse et on retourne à la situation initiale.

Exercice 7
Q1 : On constate, avant 1989, une diminution du nombre d’éléphants avec augmentation de la proportion
d’individus sans défenses à cause de la chasse liée au commerce de l’ivoire. La population augmente avec la
création du parc en 89 et les mesures de protection.
Q2 : En 1931, le nombre d’éléphants survivants est très faible et les individus sans défenses en proportion
élevée (environ les 2/3) toujours à cause de la chasse liée au commerce de l’ivoire. La reconstruction de la
population de 1931 à 2007 s’effectue avec augmentation de la fréquence de l’allèle i-. Ceci n’est pas dû à la
sélection naturelle car la présence de défenses offre un avantage sélectif. On a affaire à un phénomène de
dérive génétique lié à la très petite taille de la population de départ (11 individus).
Q3 : Si la population initiale est importante, la fréquence de l’allèle i+ tend à une stabilité au cours du temps. Si
elle est petite, sa fréquence évolue de façon totalement aléatoire.
Les graphes obtenus avec un logiciel de simulation confortent donc bien la réponse précédente

Exercice 8
1 réponse c
2 réponse b
3 réponse c

Exercice 9
En creusant des galeries, les lombrics aèrent le sol. Cela favorise la respiration des racines des végétaux.
Les turricules sont plus riches en sels minéraux que le sol. Les lombrics se nourrissent de la matière organique
présente dans le sol et rejettent des sels minéraux : ils minéralisent la matière organique donc participent à son
recyclage. Ils favorisent donc la croissance des végétaux qui est tributaire de l’absorption des sels minéraux du
sol.

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