Cours N°9 CNA
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I. NOTIONS GÉNÉRALES :
1. CONVERSION ANALOGIQUE/NUMÉRIQUE :
a. Définitions :
Plage de conversion :
Résolution : Quantum
La résolution du CAN la plus petite tension ayant (1)2 comme correspondant binaire.
∆ VMAX
Par conséquent on : q = LSB = (1) en volts ;
2N
2. CONVERSION NUMÉRIQUE/ANALOGIQUE :
a. Principe :
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À chaque valeur numérique, on fera correspondre une valeur analogique (et une
seule) ; la tension analogique de sortie variera par " bonds ", et non plus continûment.
La fonction de transfert sera la même que celle de la figure 1 mais inversée. En
pratique, on va filtrer cette tension pour lisser ces discontinuités et essayer de se
rapprocher au mieux du signal d'origine (Figure 2).
b. Définitions :
Résolution : ou Quantum :
Plage de conversion :
3. CARACTERISTIQUES DE CONVERSION :
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c. Précision du convertisseur :
Pour obtenir la précision globale du convertisseur, il faut cumuler toutes les erreurs.
En général, ces erreurs sont données soit en % de la pleine échelle, soit en fraction de
quantum (± 1/2 LSB par exemple).
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Nous appellerons a0 le LSB, a1 le bit suivant, ..., et aN-1 le MSB d'un convertisseur à N
bits.
Eréf
Dans le cas général d'un convertisseur à N bits, on aurait : LSB =
2 N −1
Avantages / inconvénients :
L'avantage d'un tel montage est la simplicité. Malheureusement, il souffre d’un
certain nombre d’inconvénients :
La résistance vue de la source est variable en fonction du nombre à
convertir ;
L’écart entre la plus petite et le plus grande des résistances (facteur
2n-1 ) est trop important par rapport à la précision requise sur des
résistances ;
Les interrupteurs sont sollicités dynamiquement (une de leur borne
passe de 0 à Vréf lorsque l’interrupteur change d’état), ce qui limite la
vitesse du convertisseur à cause des inévitables capacités à charger et
décharger ;
Les résistances ne sont pas soumises au même régime thermique
lorsque les interrupteurs correspondants sont dans un état ou dans
l’autre, ce qui limite la précision sur la valeur de ces résistances en
raison de leur coefficient thermique.
Ces défauts font que ce convertisseur n'est pas viable économiquement, surtout si on
le compare au CNA à réseau R/2R, plus facile à intégrer.
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Il est bâti autour d'un réseau de résistances composé de seulement deux valeurs, R
et 2R. Il n'y a donc plus le défaut inhérent à la grande dynamique de valeurs des
résistances.
Ic
On a donc : I 3 = I D =
2
Le circuit devient :
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− Eréf
La tension Vs du convertisseur sera égale à : Vs = (23 a0 + 21 a2 + 22 a1 + 20 a3 )
32
1. CAN PARALLÈLE :
Ve
Vréf
3R/2
g
13 Codeur binaire
Vréf
16
R f
11
Vréf a b c d e f g N
16 Vréf
R e 1 1 1 1 1 1 1 111
9 13/16
Vréf 1 1 1 1 1 1 0 110
16
11/16
R d 1 1 1 1 1 0 0 101
7 9/16
Vréf 1 1 1 1 0 0 0 100
16
7/16
R c 1 1 1 0 0 0 0 011
5 5/16
Vréf 1 1 0 0 0 0 0 010
16
3/16 1 0 0 0 0 0 0 001
R b
3 1/16 0 0 0 0 0 0 0 000
Vréf
16
0
R a
1
Vréf
16
R/2
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Dans le principe, ce CAN pourrait être relativement précis. En pratique, on butte sur
un inconvénient de taille : il faut 2N-1 comparateurs pour un convertisseur à N bits,
soit 63 comparateurs pour un 6 bits et 255 pour un 8 bits ! Le procédé devient donc
vite limitatif.
- tout en laissant le MSB dans l'état déterminé précédemment, on fixe le bit suivant à
1 et on applique le mode opératoire précédent (étape 2).
La conversion est faite rapidement, et le temps de conversion est le même quelle que
soit la tension d'entrée.
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Eréf
7 a0
5 a0
- ∞
3 a0 AOP
+
Ex
1 a0
0
a0 a1 a2
H Séquenceur logique
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Sur le schéma, a2a1a0 est égal à la valeur binaire 101, soit 5. Si on suit le
chemin des commutateurs fermés, on tombe bien sur la référence de tension
correspondant à la valeur logique 5, soit 101 en binaire.
En appliquant la règle de séquencement précédente, on trouve le code logique en 3
approximations (CAN à 3 bits).
Précision : Ces convertisseurs sont précis : il suffit d'un bon comparateur associé à un
CNA de la résolution voulue pour obtenir la précision désirée.
Les convertisseurs 12 bits courants (qui sont beaucoup utilisés en instrumentation) ont
un temps de conversion de l'ordre de 10 à 200µs, ce qui fait des cadences
d'échantillonnage comprises entre 5 et 100kHz environ.
- ∞
- ∞ H A.O.P 2
i+ +
i+ A.O.P 1 VB (t)
+
V1 (t)
C1
VF (t)
Il faudra veiller à ce que sa précision soit compatible avec le CAN placé en aval :
inutile de mettre un CAN 16 bits ultra précis derrière un E/B de deuxième catégorie.
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peuvent mesurer que des tensions statiques ou faire des moyennes, contrairement aux
convertisseurs précédents qui échantillonnent le signal instantané.
On trouve 4 types de convertisseurs à rampe (de simple à quadruple rampe : le
principe reste globalement le même, les rampes supplémentaires venant compenser
diverses erreurs), ainsi que des convertisseurs tension-fréquence.
Tous ces convertisseurs sont basés sur une opération de chronométrage (comptage
d'impulsions) pendant un temps proportionnel à la tension d'entrée.
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Eréf
Cette tension est égale à : Ex = (t1 − t0 )
RC
La pleine échelle sera donnée en nombre de points Nmax, c'est à dire le comptage
maximum autorisé par la dynamique des compteurs. Dans ce cas, la résolution sera
l'inverse de Nmax, et elle sera d'autant meilleure que Nmax sera grand.
Le résultat montre qu'on aura intérêt à avoir une fréquence d'horloge élevée à rampe
donnée pour avoir une bonne résolution.
Il indique aussi le plus gros défaut de ce convertisseur : la mesure dépend de la
fréquence d'horloge, de la tension de référence, et des composants R et C de
l'intégrateur.
Si on sait faire des horloges à quartz stables et des références de tension de précision,
il en est tout autrement avec les capacités servant dans l'intégrateur : la précision
initiale est moyenne (sauf tri), et les dérives (vieillissement, température...) difficiles à
maîtriser.
L'autre gros défaut est une grande sensibilité au bruit : si la tension d'entrée varie sous
l'effet d'une perturbation quelconque, le deuxième comparateur peut fermer la porte et
arrêter le processus de comptage : la valeur lue sera fausse.
Il faut noter ici que la tension d'entrée doit impérativement être fixe, sinon, on mesure
n'importe quoi !
Comme le comptage dure un certain temps, on voit que toutes ces conditions sont
difficiles à réunir.
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- l'intégrateur ayant été remis à zéro, on commute son entrée sur la tension à mesurer.
Le comptage démarre.
Ex N1 Ex N 2 N
Si F est la fréquence de l'horloge, on peut écrire : = ⇒ Ex = Eréf 2
RC F RC F N1
L'autre gros avantage du montage double rampe est son immunité au bruit : le signal
étant intégré, seule la valeur moyenne du bruit sera prise en compte, soit une valeur
nulle dans la plupart des cas. Si un parasite perturbe le signal lors de la mesure, seule
son intégrale sera prise en compte ; s'il est bref, elle sera négligeable, et le résultat très
peu modifié.
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