Expose de Pilotage de La Performance
Expose de Pilotage de La Performance
Expose de Pilotage de La Performance
EXPOSE
PILOTAGE DE LA PERFORMANCE
THEME :
Pilotage de la performance et limites de
compétences des cadres dans les PME du
secteur informel
ENSEIGNANT: EXPOSANTS:
INTRODUCTION
I-NOTION DE PILOTAGE
II-NOTION DE COMPETENCE
a. Définition
b. Déterminants de la compétence
c. Typologie de compétence
CONCLUSION
INTRODUCTION
Dans les PME, le principal stakeholder est le plus souvent le propriétaire-dirigeant
(Jennings et Beaver, 1997). Il s’implique dans tous les aspects de la gestion (Julien et
Marcheney, 1988) et il est le plus souvent confondu avec l’entreprise (Julien, 1990). Il
consacre beaucoup de temps à l’exploitation de son entreprise (CQRHT, 2005 ;
Mamboundou, 2003). Cette situation nous amène à examiner les compétences des
dirigeants des PME.
La gestion des connaissances et des compétences demeure inconnue dans les PME et
surtout les petites entreprises. Cela s’explique par le caractère souvent informel,
implicite, voire inconscient des pratiques de gestion des connaissances et des
compétences dans les petites entreprises.
Plusieurs études abordent les compétences indispensables au propriétaire-dirigeant
pour la pérennité de son entreprise (Baum, 1995 ; Lorrain et al., 1998).
Les dirigeants des PME sont-ils compétents ? Qu’est-ce-qui détermine leurs
compétences ? Leur manque ou la limite de compétence influence-t-elle le pilotage de la
performance de l’entreprise ?
Cet exposé vise à apporter des éléments de réponse à ces interrogations. Pour ce faire
nous allons d’une part aborder les notions de pilotage de la performance, notion de
compétence, notion de PME du secteur informel et d’autres part nous traiterons des
limites des compétences des cadres des PME du secteur informel et l’impact sur le
pilotage de la performance.
II-Notion de compétence
a) Définition
La compétence est une notion dynamique, c’est-à -dire qu’elle s’inscrit dans le temps et
se construit à travers l’histoire de l’entreprise. Elle est indissociable à l’apprentissage
(Charles-Pauvers et al. (2004). Elle représente ce qu’une personne est capable de faire.
Selon McCormick et Tiffin (1974), la compétence est la capacité des acteurs à apprendre
et à exécuter des tâ ches. Elle est constituée des aptitudes, des habiletés et des
connaissances (Pettersen et Jacob, 1992).
Selon Tarrondeau (2004), la compétence est définie comme l’aptitude à combiner des
ressources pour mettre en œuvre une activité ou un processus d’action déterminée : « La
compétence n’est pas un état ou une connaissance possédée. Elle ne se réduit ni à un
savoir ni à un savoir-faire (…). La compétence fait ses preuves dans l’action ».
b) Déterminants de la compétence des dirigeants
Selon l’école des caractéristiques, plusieurs facteurs sont à la base des compétences des
dirigeants des PME. Le principal déterminant des compétences des dirigeants est la
formation. La formation doit être considérée tel un ensemble à transmettre pour
combler des lacunes après les avoir identifiées (Julien et al., 2000).
En dehors de la formation plusieurs chercheurs évoquent d’autres facteurs explicatifs
des compétences des dirigeants. Bayad et al. (2006) cite la culture de l’entreprise qui est
transmise à l’entrepreneur soit par la formation, sa proche famille, la communauté et la
société en général (dans ce contexte, la culture est un ensemble de représentations, de
valeurs et de normes, de savoirs et de savoir-faire transmis de génération à génération).
En outre il y a également l’expérience professionnelle qui est acquise par un individu en
travaillant dans une organisation. Outre sa formation initiale, l’individu acquiert,
développe et enrichit à travers la pratique professionnelle (c’est-à -dire l’essai, l’épreuve
et l’expérimentation) son potentiel (Sambo,2000). Elle procurerait selon Mbemba
(1989) des compétences pour diriger une entreprise. L’accumulation de l’expérience se
fait donc à travers le nombre d’années passées en entreprise et permet au dirigeant
d’acquérir des compétences en gestion (Monchatre, 2003).
c) Typologie des compétences
Selon Guy le Boterf la compétence est la mobilisation ou l’activation de plusieurs savoirs,
dans une situation et un contexte donnés. Il distingue plusieurs types de compétences :
Savoirs théoriques (savoir comprendre, savoir interpréter)
Savoirs procéduraux (savoir comment procéder)
Savoir-faire procéduraux (savoir procéder, savoir opérer)
Savoir-faire expérientiels (savoir y faire, savoir se conduire)
Savoir-faire sociaux (savoir se comporter, savoir se conduire)
Savoir-faire cognitifs (savoir traiter de l’information, savoir raisonner, savoir
nommer ce que l’on fait, savoir apprendre)
Dans la littérature, les compétences des cadres d’entreprise sont subdivisées entre
autres en compétences entrepreneuriales, compétence de technique de gestion et
compétences relationnelles (Belley et al.,1998). Nous allons essayer d’analyser
l’importance que les dirigeants accordent à chaque compétence.
CONCLUSION
Au terme de notre analyse, il ressort que les compétences des cadres ont un impact sur
la performance de l’entreprise. Ces derniers ne disposent pas en général des
compétences nécessaires pour atteindre la performance globale. Pour pallier à cela il est
plus qu’urgent que les cadres de ces PME insistent sur l’acquisition des compétences par
la formation et la transmission du savoir aux collaborateurs de l’entreprise (en
particulier les salariés) qui jouent un rô le très important dans l’atteinte des objectifs et
la rentabilité de l’entreprise.
BIBLIOGRAPHIE
Google scholar, Analyse des compétences des propriétaires-dirigeants des PME
du NORD-CAMEROUN, Dagobert Ngongang ;
L’impact du profil du propriétaire-dirigeant sur la performance des PME
camerounaises : Cas de la région de l’ouest, Thierry.R.L.DONFACK et
Dedy.C.SEKADJIE (2021) ;
Etude de la relation entre profil du dirigeant, culture et performance des PME
gabonaises : clarification des compétences et de la vision, Ruphin DJAMBOU et
Mario SASSINE (2014) ;
Caractéristiques du propriétaire-dirigeant de PME, entre l’être et le faire où en
sommes-nous ? Didier Grandclaude et Thierry Nobre, (2013).