10 - Guide Déploiements FTTH Avec FAQ

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Guide du déploiement

de la fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH)


par Seine-et-Marne Numérique
en zone d’intervention publique

Juin 2017

www.seine-et-marne-numerique.fr
Table des matières
Table des matières 2
Préambule 3
Enjeux et usages de la fibre optique 4
Seine-et-Marne Numérique 5
Son délégataire Seine-et-Marne THD 6
Répartition de la construction du réseau FttH 7
Acteurs du projet seine-et-marnais 8
Partage du territoire entre zones d’intervention publique et zones d’initiative 9
privée
Architecture du réseau FttH 10
Plaques et poches optiques 11
Découpage des déploiements par poche optique (zone arrière du SRO) 12
Locaux télécoms FttH 13
Étapes et le calendrier du déploiement par poche optique 14
Tous les opérateurs ont accès au réseau sem@fibre77 18
Rôle du référent de l’EPCI 21
Rôle opérationnel des communes dans le projet 22
Raccordement final chez l’abonné 28
Passage du câble de fibre optique sur l’emprise privée (hors collectif) 29
Guides pratiques et les ouvrages de référence 31
Contacts 32
Foire aux questions (FAQ) 33
Glossaire 42

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Préambule

Ce guide didactique est à destination des élus locaux de Seine-et-Marne concernés


par les déploiements de fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH) menés en zone d’initiative
publique par Seine-et-Marne Numérique.

Il décrit les différentes étapes de l’arrivée du


FttH dans les territoires, mais également le
type de portage juridique du projet, par la
délégation de service public Seine-et-Marne
THD.

La maitrise d’ouvrage du projet est portée par Seine-et-Marne Numérique,


cependant le projet ne pourra aboutir sans la participation active des élus locaux
concernés, de part leur rôle de facilitateur et de relai d’information auprès des
administrés sur le projet, mais également dans les délivrances d’autorisations de
voiries et de travaux auprès des entreprises de travaux FttH.

Plus particulièrement, les communes et les intercommunalités accompagnent le


déploiement de la fibre au travers de quatre domaines :
ƒ information et communication aux acteurs de l’immobilier publics et privés,
ƒ information et communication aux administrés,
ƒ urbanisme avec les équipes techniques pour communiquer les informations sur
les projets urbains (professionnels ou résidentiels), les problématiques
d’implantation des armoires de rues (zone inondable, secteur protégé, …),
ƒ gestion du domaine public en particulier la voirie.

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Enjeux et usages de la fibre optique
Les réseaux à Très Haut Débit (THD) sont un facteur de compétitivité et de croissance
pour les territoires. Par leurs très grandes capacités de transmission dans les deux
sens, ils permettent les usages simultanés de tout type ainsi que le partage de
documents volumineux.

Après le téléphone, l’ADSL ou le câble, Quelques exemples d’usages


c’est désormais la fibre optique qu’il faut
amener au plus près des logements, des domestiques
locaux d’entreprises et des sites publics
(des débits symétriques de 10 à 50 Navigation aisée sur Internet, téléchargements
fois plus élevés que sur le cuivre). volumineux, gestion des photos et vidéos
personnelles sur le Cloud, mises à jour de
De plus, la fibre optique est le support le logiciels, streaming vidéos, télévision Haute
plus approprié pour réduire la fracture Définition, etc., tout cela simultanément par
numérique puisqu’elle permet à tous les plusieurs utilisateurs.
abonnés de disposer des mêmes débits
et services, indépendamment de leur
distance au central optique.

L’ambition de Seine-et-Marne
Quelques exemples d’usages
Numérique est d’apporter la fibre optique professionnels
sur le territoire de la Seine-et-Marne en
zone d’initiative publique, 477 Services informatiques ou télécoms hébergés sur
communes réparties dans 22 EPCI, soit Internet (le Cloud), télétravail, sauvegardes à
55 % des foyers seine-et-marnais, sur la distance, téléchargements des données
période 2015-2025. professionnelles même très volumineuses,
synchronisation de données inter-sites,
L’investissement consacré sur cette Datacenters, visioconférence de qualité
période, représente un montant de 358 professionnelle.
millions d’euros (répartis entre
investissements privés et subventions ou Avec la fibre optique, la seule limite est notre
participations publiques). imagination…

99% des logements et locaux sont


concernés par le projet en zone
d’intervention publique, car des sites « isolés » seront adressés via d’autres
technologies (montée en débit hertzienne, satellite, …) du fait d’un éloignement trop
important au réseau qui occasionnerait des coûts disproportionnés de raccordement.

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Seine-et-Marne Numérique
Syndicat mixte ouvert, créé le 1er janvier 2013, Seine-et-Marne Numérique :
- regroupe la Région Ile-de-France, le Département de Seine-et-Marne et 22 intercom-
munalités,
- représente 85 % des intercommunalités, 94 % de la population en zone d’intervention
publique et 91 % du total des communes (données de mars 2017),

L’objet de Seine-et-Marne Numérique est la conception, la construction, l’exploitation,


la commercialisation d’infrastructures, de réseaux et de communications électroniques
et activités connexes.

Sa compétence s'exerce sur l'ensemble du territoire de Seine-et-Marne, mais les dé-


ploiements ne concernent que la zone d’intervention publique.

Gouvernance
ƒ Président : Olivier LAVENKA
(délégué du Conseil départemen- Ses trois grandes missions
tal de Seine-et-Marne),
Deux Vice-Présidents, un chargé
des travaux, un chargé des fi-
nances.
DSP sem@fibre77 – 2015-2040
Le Président et les deux Vice-Pré- . partie concessive du réseau FttH
sidents sont issus des trois col-
lèges (Région Ile-de-France, . partie affermée du réseau FttH
Conseil départemental de Seine-
et-Marne et les Intercommunali-
tés adhérentes). DSP Sem@for77 – 2006 à 2031
ƒ Bureau composé de 12 élus,
ƒ Comité syndical composé de 59
. réseau de collecte, sites publics et
élus (données mars 2017), entreprises
ƒ Equipe administrative composée
de 15 agents, dirigée par le Direc-
teur général des services Domi- Opérations de Montée en Débit
nique Leroy, et organisée en deux
directions : la direction technique . 77 zones de sous-répartition cuivre
(DT : Pierre Claverie) et la direc- concernées entre 2013 et 2017
tion administrative et financière
(DAF : Michel Robert). Secrétaire
générale : Geneviève Guiguin.

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Son délégataire Seine-et-Marne THD
Seine-et-Marne THD SAS est le nom de la société ad-hoc créée pour porter la délé-
gation de service public attribuée par Seine-et-Marne Numérique au groupe COVAGE
(à l’issue d’une procédure de mise en concurrence initiée en 2013), et notifiée le 22
janvier 2015 pour une période de 25 ans.

Le nom du réseau FttH qui est en cours de déploiements est

Organisation de la DSP

Dès l’ouverture à la commercialisation des réseaux, les administrés devront contacter


les Fournisseurs d’Accès Internet (FAI) présents pour souscrire un abonnement.

Les FAI seront les seuls interlocuteurs des abonnés pour le raccordement final
au domicile de la fibre optique et l’activation de la ligne.

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Répartition de la construction
du réseau FttH
Le réseau FttH est construit en zone d’intervention publique par Seine-et-Marne THD
(SM THD) (le délégataire) pour la partie concessive de la Délégation de Service
Public (DSP) et par Seine-et-Marne Numérique pour la partie affermée de la DSP.
Chaque entité dispose de ses entreprises de travaux. Le schéma ci-dessous explicite
les domaines de responsabilités répartis entre Seine-et-Marne THD et Seine-et-Marne
Numérique :

Sur chaque Intercommunalité, les entreprises de Seine-et-Marne Numérique et SM


THD (réseau sem@fibre77) seront amenées à intervenir :

- pour les NRO et les liens de transports (NRO-SRO) : SM THD (réseau


sem@fibre77) systématiquement,
- pour le réseau de distribution (SRO-PBO) selon les communes : SM THD
(réseau sem@fibre77) ou Seine-et-Marne Numérique.

Le réseau construit par SM THD (partie concessive) est intégralement un bien de re-
tour de Seine-et-Marne Numérique.

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Acteurs du projet seine-et-marnais
Seine-et-Marne Numérique et Seine-et-Marne THD s’appuient sur des entreprises
de télécoms et de travaux pour réaliser les déploiements, dits « constructeurs » dans
la présentation des acteurs ci-dessous. Les entreprises de travaux sont retenues
pour des périodes limitées (procédure de marché publique pour Seine-et-Marne
Numérique), elles sont donc susceptibles de changer pendant la période 2015-
2026.

Les opérateurs aménageurs

Les financeurs

Les constructeurs (*)

(*) cette liste évolue au fil des attributions des marchés.

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Partage du territoire
entre Zones d’intervention publique
et zones d’initiative privée

Les territoires non hachurés sont en zone d’intervention publique, dont les com-
munes et intercommunalités sur fond vert, adhérentes de Seine-et-Marne Numé-
rique (mai 2017), et objet du projet de la DSP de Seine-et-Marne Numérique. Les
opérateurs Orange et SFR-Numericable se sont engagés à déployer le FttH sur les
autres territoires (hachurés sur la carte), appelés zones AMII.

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Architecture du réseau FttH

PRINCIPE :
réutilisation des infrastructures existantes en souterrain et en aérien

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Plaques et poches optiques
Le réseau sem@fibre77 est constitué de plaques optiques (zones d’emprise des NRO,
elles-mêmes divisées en poches optiques (zones d’emprise des SRO).

Les plaques et poches sont indépendants des périmètres intercommunaux ou com-


munaux.

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Découpage des déploiements par
poche optique (zone arrière de SRO)
Les déploiements ainsi que la programmation FTTH sont réalisés à l’échelle des
poches optiques, également appelées « zones arrières de SRO » ou « zones ar-
rières de PM ». Il s’agit d’une zone regroupant entre 300 et 800 logements ab initio
(environ) qui dépendent d’un même SRO (sous répartiteur optique).

Le découpage du réseau FTTH en poches optiques dépend de contraintes géogra-


phiques, techniques et de présence d’infrastructures d’accueil des câbles de fibre op-
tique. Plusieurs poches optiques peuvent être nécessaires pour couvrir une
commune, de même qu’une poche optique peut se trouver à cheval sur deux
communes. Ce qui explique que, sur certaines communes, la programmation
des travaux FTTH puisse être répartie sur plusieurs années.

Poche optique
concessive

Poche optique
affermée

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Locaux télécoms FttH
Le Nœud de Répartition Optique (NRO)
C’est le plus souvent un local technique en béton
préfabriqué, appelé shelter dont la superficie varie
entre 15 et 20 m² (jusqu’à 10 000 prises)
Dimension (hors tout, socle inclus) :
H x P x L = 2,50 x 2,50 x 6 m
Couleurs standard :
RAL 1015 ton « pierre »
RAL 6003 ton « vert »
Autres couleurs disponibles : en option
Nécessité d’une alimentation électrique.

Le Sous-Répartiteur Optique (SRO)


Appelé également Point de Mutualisation (PM), il peut se présenter sous deux configura-
tions :

Armoire de rue (jusqu’à 300 lignes ab initio)

Dimension (hors tout, socle inclus) :


H x P x L = 1,68 x 0,35 x 1,6 m
Peinture anti-graffiti
Couleurs standard :
RAL 7035 ton « gris clair »
RAL 1015 ton « pierre »
RAL 6005 ton « vert mousse »

Local technique (shelter) (jusqu’à 800


prises ab initio)

Dimension (hors tout, socle inclus) :


H x P x L = 2,50 x 2,50 x 3,18 m
Couleurs standard :
RAL 1015 ton « pierre »
RAL 6003 ton « vert »
Autres couleurs disponibles : en option.

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Étapes et calendrier du déploiement
par poche optique

Étape 1 : Programmation et convention avec l’Intercommunalité


Elle correspond à la programmation pluriannuelle des déploiements arrêtés dans la
convention signée entre Seine-et-Marne Numérique et l’Intercommunalité.

Étape 2 : Réunion d’information à l’Intercommunalité (année N-1)


Réunion lors de laquelle Seine-et-Marne Numérique et Seine-et-Marne THD présen-
tent le projet à l’Intercommunalité et aux communes concernées

Seine-et-Marne Numérique et Seine-et-Marne THD organisent en concertation avec


l’Intercommunalité une réunion d’information préalable à l’attention des communes
concernées par le calendrier de déploiement.

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Étape 3 : Conception – la phase d’étude (8 mois environ)
Les actions :
- en préalable à la phase d’études, sont effectués des relevés de boites aux lettres
et d’infrastructures existantes souterraines et aériennes sur le domaine public
(chambre, poteau, conduite),
- en fonction des relevés, de nouveaux réseaux peuvent être réalisés,
- il est procédé au conventionnement et aux études sur le domaine privé (immeuble
collectif, résidence pavillonnaire, boitier sur façade).

Par ailleurs, les communes seront sollicitées par les entreprises de travaux pour :
- la validation des emplacements de sites techniques, principalement des shelters
ou des armoires de rue,
- les projets de construction,
- les travaux réalisés par les communes (VDR, etc.)
- l’obtention des autorisations administratives :
o permissions de voirie,
o arrêtés de circulation permanents,
o déclarations préalables,
o arrêtés d’élagage,
o arrêtés communaux de création d’adresse, en cas d’incomplétude de la
base Adresse Nationale,
- l’aide au conventionnement façade et immeuble.

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Étape 4 : Réalisation – les travaux (7 mois environ)
Les actions :
- mise en place des locaux techniques :
o l’aménagement des parcelles qui accueillent les installations techniques,
o la livraison du local technique (grutage),

- mise en place du réseau de distribution entre le local technique et les boitiers situés
à proximité des abonnés.
Sur le domaine public,
o les travaux de génie civil en l’absence de réseau existant, ce qui inclut le
changement de poteaux (et parfois la pose de nouveaux poteaux) et la
construction de chambres et de fourreaux,
o les déploiements de la fibre optique dont le tirage des câbles, l’installation
des boitiers, le raccordement des câbles à l’intérieur des boitiers, enfin les
vérifications via des appareils de mesures,
Sur le domaine privé, après la signature de la convention entre Seine-et-Marne
Numérique ou Seine-et-Marne THD et le gestionnaire d’immeuble,
o les travaux de déploiement à l’intérieur de résidence pavillonnaire, d’im-
meuble collectif ou déploiement sur la façade des immeubles selon les
mêmes étapes (tirage, raccordement, mesure).

Concernant cette période de travaux, la sécurité des chantiers est bien sûr assurée
par les prestataires de Seine-et-Marne THD et Seine-et-Marne Numérique. Il est né-
cessaire, voire indispensable de mobiliser l’attention des agents municipaux afin de
parer d’éventuelles dégradations ou vol de matériels qui pourraient intervenir sur les
chantiers.

Étape 5 : Période de commercialisation du réseau sem@fibre77 aux


Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI)
L’ouverture de la commercialisation du réseau débute par une période de gel règle-
mentaire de la production de lignes durant 3 mois. Cette étape incompressible, fixée
par le régulateur (ARCEP), a pour objectif la neutralité d’accès des FAI au réseau.

Cela signifie qu’aucun abonnement ne peut être pris durant ces trois mois.

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Étape 6 : Exploitation et commercialisation auprès du client final (3
mois)
Dès que la période des trois mois sera achevée, toute personne intéressée pourra
souscrire un abonnement, et ainsi faire l’objet d’un raccordement. Tout nouvel abon-
nement donnera lieu à un raccordement dans un délai de 4 semaines maximum.

- les particuliers, les artisans, les commerçants, les professions libérales et autres
pourront souscrire un abonnement auprès du FAI de leur choix, parmi ceux pré-
sents sur le réseau FttH (tous les FAI ne sont pas présents sur toutes les poches),
- un rendez-vous sera pris pour effectuer le raccordement final (pose de la PTO),
- ensuite, la mise en service sera effectuée par le FAI.

PRINCIPE :
Le FAI est l’interlocuteur unique de l’abonné

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Tous les opérateurs ont
accès au réseau sem@fibre77
Certains administrés s’interrogent sur l’absence des opérateurs nationaux sur le réseau
sem@fibre77. Cette absence n’est due qu’aux choix de ces opérateurs et non à une discrimi-
nation (un blocage de tel ou tel acteur).

Rappel historique
2010 : Un Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement (AMII) a été lancé par les services
de l’État. Il demandait aux opérateurs de déclarer leurs intentions de déploiement de fibre optique
jusqu’à l’abonné (FTTH) sur le territoire français.
Concernant la Seine-et-Marne, SFR et Orange ont déclaré vouloir construire des réseaux FTTH
sur certaines communes, laissant le reste du territoire à la charge des collectivités.
C’est ce qui a conduit le Département de Seine-et-Marne à poursuivre la politique d’aménagement
numérique qu’il avait engagée en 2003.
2011 : Le Département de Seine-et-Marne a élaboré un plan d’actions visant à apporter le Très
Haut Débit (THD) à tous, et a déposé un dossier de demande de subvention auprès des services
de l’État.
2013 : Le Département créé le Syndicat mixte Seine-et-Marne Numérique, avec la Région Ile-de-
France et les EPCI qui le souhaitent, pour mener à bien la politique d’aménagement numérique
sur le territoire seine-et-marnais.
Le Syndicat lance une procédure de Délégation de Service Public (DSP) pour l’établissement et
l’exploitation d’un réseau de communications électroniques à très haut débit FttH.
Fin 2014 : Attribution de la DSP à COVAGE, qui créé une société dédiée à cette DSP, Seine-et-
Marne THD qui va concevoir, construire, exploiter et commercialiser le réseau sem@fibre77.

Pourquoi une DSP ?

Ce modèle contractuel permet à une collectivité de faire concevoir, construire et d’exploiter une
infrastructure d’envergure dont le montage financier conjugue les financements publics et
privés, permettant ainsi d’alléger la part de financements publics.
Cette DSP a pour but d’apporter le Très Haut Débit (THD) à tous dans les zones délaissées
par les opérateurs privés, par la construction d’un réseau mutualisé, neutre et donc com-
patible à tous les Fournisseurs d’Accès Internet (FAI), quels que soient leurs tailles ou leurs
choix technologiques.
La procédure de DSP a permis aux candidats qui le souhaitaient de concourir. Trois ont été rete-
nus pour présenter une offre : les sociétés Orange, SFR Collectivités et COVAGE. A l’issue d’une
procédure de 18 mois, c’est la société COVAGE qui a été retenue, car présentant la meilleure
offre.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan France Très Haut Débit mis en œuvre par l’État. Il répond
ainsi aux exigences d’un cahier des charges rigoureux, notamment en matière de concurrence.

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Les exigences de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et
des Postes (ARCEP) reprises dans le contrat de DSP

Le Délégataire a signé un contrat dont le respect de l’exécution est strictement contrôlé par Seine-
et-Marne Numérique.
Celui-ci stipule en son article 2 que :
« Le Délégataire est tenu au respect, pendant toute la durée de la Convention, des principes
suivants :
· ouverture du réseau en toute transparence, dans des conditions neutres et non discriminatoires,
aux opérateurs et aux utilisateurs de réseaux indépendants,
· respect du principe d’égalité et de libre concurrence en matière de communications électro-
niques dans l’élaboration du catalogue de Services et de leurs tarifs,
· application de toute règlementation propres aux communications électroniques, notamment
celles relatives à la mutualisation de la partie terminale des réseaux de desserte en fibre
optique, telle qu’elle résulte notamment de l’article L 34-8-3 du Code des postes et des
communications électroniques et des décisions n°2010-1106 et n° 2010-1312 de l’AR-
CEP. »

Le processus de commercialisation imposé au Délégataire

La société Seine-et-Marne THD est un opérateur d’opérateurs. C’est-à-dire qu’il commercialise


son réseau, en l’occurrence sem@fibre77, aux opérateurs commerciaux (OC), également appe-
lés Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI). C’est ce qu’on appelle une « offre de gros ».

Les FAI qui souhaitent utiliser le réseau, commercialisent leurs offres auprès du grand public et
des professionnels. C’est ce qu’on appelle l’«offre de détail ».

La commercialisation de l’offre de gros s’effectue dans le respect de règles fixées par l’Autorité
de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) et sous son contrôle.
Tous les opérateurs déclarés au sens de l’article L.33-1 du CPCE sont répertoriés dans une liste
jointe à la décision n° 2016-1735 du 15 décembre 2016 et mise à jour régulièrement (voir liste en
annexe).

Au préalable de la construction de chaque Sous-Répartiteur Optique (SRO) le délégataire


adresse à ces opérateurs via l’ARCEP, toutes les informations relatives aux éléments du réseau
mutualisé (nom de la commune, nombre de logements, modalités techniques,…)

Dès la mise à disposition du SRO, le Délégataire transmet aux opérateurs commerciaux, les
fichiers d’informations préalables enrichis (IPE) avec toutes les adresses d’abonnés potentiels
concernées par la zone de couverture de ce SRO.

Dès lors, les FAI disposent de trois mois pour déclarer leur intention de s’installer sur le réseau
sem@fibre77. Pendant cette période, dite de gel commercial imposée par l’ARCEP, aucune com-
mande ferme d’abonnement ne peut être prise auprès des clients potentiels. La non-discrimination
étant l’objectif de ce gel commercial.

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Les FAI présents sur le réseau sem@fibre77 (*)

A ce jour (mai 2017), les FAI présents

- sur tout le réseau sem@fibre77

- à Chevry-Cossigny, Bailly-Romainvilliers et sur la ZAC du Balory à Vert-Saint-Denis

Les FAI présents sur le réseau proposent :


des débits allant de 100 Mbits/s à 1Gbit/s symétriques selon les FAI,
des offres « triple play » (Internet + téléphonie + TV HD),
des abonnements d’environ 40 €/mois en moyenne (selon options sélectionnées)

Aujourd’hui, le réseau compte plus de 4 600 abonnés.

Tous les FAI peuvent accéder au réseau sem@fibre77.

La présence de certains sur des communes ou des zones bien ciblées, ou leur absence
relèvent de choix commerciaux qui leurs sont propres, à l’image de ce qui s’est passé au
lancement de l’ADSL (Internet sur le réseau cuivre).

(*) La liste actualisée des FAI présents sur le réseau sem@fibre77 est consultable sur
le site Internet de sem@fibre77 – www.semafibre77.com

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Rôle du référent de l’EPCI
L’Intercommunalité désigne un référent unique qui sera le point de contact privilégié
de Seine-et-Marne Numérique, du délégataire, et des communes.

Il permettra d’anticiper et d’organiser les échanges, les opérations ou les demandes


nécessaires programmées en commun. Il sera destinataire des informations sur le
projet à relayer sur le territoire de l’intercommunalité vers les acteurs utiles (communes
notamment).

Il sera ainsi tenu informé des étapes importantes d’avancement du projet. Il remontera
également vers le Syndicat les informations utiles pour une exécution optimisée du
projet, et sera partie prenante des choix concernant la communication.

Communication
L’actuelle convention entre Seine-et-Marne Numérique et l’Intercommunalité, permet
à cette dernière de conserver la maitrise du suivi du déploiement sur les zones con-
cessives et affermées

Cette communication pourra être faite conjointement entre Seine-et-Marne Numérique


et l’Intercommunalité et/ou Seine-et-Marne THD et l’Intercommunalité :

ƒ lancement du réseau FttH, implantation du 1er NRO, installation du 1er SRO,


fibrage du premier immeuble, couverture de la première zone d’activité, ouver-
ture à la commercialisation.

Quelques exemples d’outils de communication :

ƒ site Internet, bulletin périodique de la structure, invitation à une inauguration,


communiqué de presse à l’occasion du démarrage des déploiements FttH,
communiqué de presse à l’occasion d’une inauguration de SRO, affichage sur
les panneaux fixes ou lumineux de la commune à chaque étape du projet, opé-
ration de street-marketing, etc.

La collectivité organise, avec Seine-et-Marne Numérique et Seine-et-Marne THD,


des réunions publiques à destination des administrés et des professionnels afin de
promouvoir le déploiement du FttH.

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Rôle opérationnel des communes
dans le projet
Dans la mesure du possible, les communes pourront également désigner un interlo-
cuteur dédié à l’aménagement numérique afin de faciliter les relations avec les entre-
prises, Seine-et-Marne THD, Seine-et-Marne Numérique, puis avec les opérateurs
lorsque la phase de commercialisation sera proche.

Les actions principales des communes sont les suivantes :

Voirie
ƒ les autorisations de voiries pour toutes les procédures ayant trait au génie civil
(ouvertures des plaques des chambres, etc.…),
o arrêtés de circulation, DT/DICT
ƒ les autorisations d'implantation de mobiliers urbains, notamment les armoires
et les shelters de SRO ou équipements, ou la mise à disposition de locaux tech-
niques si nécessaire le cas échéant, en contrepartie d’une redevance,
o domaine public : permissions de voirie,
o domaine privé (terrains communaux) : conventions,
ƒ les arrêtés d’élagages individualisés, et mise en demeure,
ƒ les autorisations de travaux, étant entendu que Seine-et-Marne Numérique et
sem@fibre77 s’engagent à ce que sur la grande majorité des tracés, les nou-
veaux réseaux de fibres utilisent des passages et fourreaux existants,
ƒ les autorisations de mode de déploiements spécifiques pour traiter des cas qui
ne peuvent être traités plus facilement par les moyens ordinaires (aérien, fa-
çades,..).
ƒ

Les compétences voiries des collectivités, au cœur des déploiements FttH


La commune détient La commune ne détient pas
la compétence voirie la compétence voirie,
qu’elle a transférée à l’EPCI
Elle reçoit et fait traiter, dans le respect L’EPCI reçoit et fait traiter, dans le respect
des délais réglementaires, les de- des délais réglementaires, les demandes de
mandes de Seine-et-Marne Numérique Seine-et-Marne Numérique et SM THD portant
et SM THD portant sur les travaux et in- sur les travaux et interventions sur le domaine
terventions sur le domaine public et sur public et sur l’utilisation du domaine public.
l’utilisation du domaine public.

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Urbanisme
Dans le cadre de projets, la collectivité informe l’opérateur :
- des projets urbains à venir,
- ainsi que des zones difficiles pour l’implantation des SRO : inondables, classées
ABF, etc…,
- des informations préalables quant aux spécificités et contraintes imposées sur cer-
tains quartiers/zones : enjeu esthétique ou historique qui imposent des études par-
ticulières.
Elle prend en considération le programme de déploiement de l’Opérateur de réseau
dans les documents d’urbanisme.

Nommage des voies et numérotation des habitations


Il convient que toutes les voies communales soient nommées et que chaque logement
soit localisé par un numéro de voie.

Sans cela, les fournisseurs d’accès Internet ne pourront pas raccorder les abonnés.

Un relevé de boites aux lettres (BAL) est effectué par les équipes techniques des pres-
tataires de Seine-et-Marne Numérique et/ou Seine-et-Marne THD. Une interaction
forte avec les services communaux est nécessaire pour vérifier qu’aucune prise est
oubliée.

Si des disparités sont constatées entre le relevé BAL et les fichiers communaux, il
appartient aux communes de les signaler aux équipes techniques et de prévoir la mise
en place du nommage de la voie ou du numéro de voie permettant l’identification de
l’adresse de tous les habitants, TRÈS IMPORTANT : à défaut, la prise ne sera pas
commercialisable.

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Enfouissement de la fibre : les bénéfices d’une action coordonnée
Afin de diminuer les coûts liés au déploiement de la fibre optique sur la collectivité, la
coordination au moment de la réalisation de travaux de génie civil, de voirie par la
collectivité est primordiale.

Cas n° 1 : travaux de voirie de toute nature initiés par la collectivité

En fonction de la nature des travaux, il est


possible de prévoir le passage des four-
reaux en attente de la fibre.
Pose de gaines et d’une
Dans une tranchée déjà creusée, cela repré-
sente en effet, un coût extrêmement réduit chambre pour la fibre
(à titre indicatif, ~ 2 € le mètre linéaire fourni optique par opportunité lors
et posé dans une tranchée existante) qui, vu
la faiblesse de son montant, reste à la
de la réfection d’une
charge du maître d'ouvrage. Attention toute- chaussée
fois, en fin de chantier à être en possession
du plan de récolement mentionnant ces four-
reaux.

Cas n° 2 : travaux d’enfouissements d’in-


frastructures existantes d’électricité
Si la commune est adhérente au Syndicat
Départemental des Énergies de Seine-et-
Marne (SDSEM), il est à noter que Seine-et-
Marne Numérique et son délégataire SM-
THD, ont conventionné afin d’anticiper les
enfouissements à réaliser en commun.
Si la commune n’est pas adhérente du
SDESM, il lui appartient de saisir dès l’origine du projet, l’équipe technique de Seine-
et-Marne Numérique afin d’assurer la meilleure coordination possible des travaux à
réaliser.

www.seine-et-marne-numerique.fr 24
Relations avec les gestionnaires immobiliers ou propriétaires
La collectivité facilite par ses actions d’information et/ou de communication ou le cas
échéant ses interventions auprès des gestionnaires, bailleurs sociaux, promoteurs et
propriétaires, l’obtention par l’opérateur de réseau des autorisations privées néces-
saires à la tenue de ses engagements de déploiement. Elle facilite les relations avec
les gestionnaires : rappel des conventions, du besoin d’accéder à l’immeuble pour le
fibrer, sans travaux le plus souvent (réseau téléphonique), et le principe de gratuité de
ces installations.

Les raccordements en habitat collectif (immeuble) :


Déroulement :
1. la fibre arrive dans la rue,
2. pour qu’un opérateur d’immeuble puisse intervenir, il est nécessaire d’obtenir un
accord des copropriétaires voté en Assemblée Générale,
3. l’opérateur d’immeuble signe une convention avec le représentant des coproprié-
taires,
4. les travaux sont pris en charge par l’opérateur d’immeuble qui a été retenu.

Un opérateur d’immeuble intervient pour installer la fibre optique dans un immeuble


suite à l’autorisation du(s) (co)propriétaire(s), représenté(s) le cas échéant par un syn-
dic mandaté. L’installation de la fibre dans les immeubles anciens est prise en charge
par un opérateur d’immeuble.

Les immeubles neufs doivent dorénavant être équipés en fibre optique par leur pro-
moteur (à partir des permis de construire postérieurs à avril 2012). La réglementation
impose une mutualisation du déploiement des réseaux de fibre optique, permettant à
chaque opérateur d’offrir ses services à l’utilisateur final. Le consommateur garde
donc le choix de son opérateur commercial.

En amont de ces démarches, tous les bailleurs sociaux et gestionnaires d’immeubles


sont destinataires d’un courrier leur expliquant la marche à suivre pour que les im-
meubles dont ils ont la gestion soient raccordés, accompagné d’une convention qui
doit être soumise à l’accord des copropriétaires en assemblée générale. C’est à ce
stade que l’aide des élus locaux peut être sollicitée.

Le déroulement des travaux en immeuble

Un plan d’installation est élaboré par le prestataire de Seine-et-Marne Numérique ou


Seine-et-Marne THD.

Un rendez-vous est fixé entre le prestataire télécom et le gestionnaire afin de planifier


le démarrage des travaux d’installation (un mois minimum avant le commencement du
chantier).

www.seine-et-marne-numerique.fr 25
L’installation de la fibre optique est réalisée au fur et à mesure de la signature des
conventions immeubles. La durée des travaux ne peut excéder 6 mois à compter de
la date de signature de la convention. La durée du chantier varie selon la taille de
l’immeuble.

Les travaux débutent et peuvent durer entre 1 et 3 jours par cage d’escalier.

Les points de branchement optique sont installés sur les paliers, dans le respect de
l’esthétique des parties communes.

Les résidents de l’immeuble peuvent être connectés au service de l’opérateur de leur


choix.

La convention d’installation (valable 25 ans, renouvelable) signée avec les gestion-


naires d’immeuble, vise :

ƒ à autoriser l’implantation de la fibre par Seine-et-Marne Numérique ou SM THD,


ƒ à permettre l’accès ultérieur à l’immeuble pour les travaux de maintenance et
d’évolution du réseau, ainsi que l’intervention d’autres opérateurs dans le cadre
de la mutualisation,
ƒ à préciser le niveau de responsabilité de Seine-et-Marne Numérique et SM THD
vis-à-vis de la copropriété,
ƒ à préciser l’utilisation de gaines ou passages existants,
ƒ à autoriser la pose du câblage dans une goulotte existante ou en apparent.

Une démarche qualité à chaque étape :

ƒ dès la prise de contact, une démarche personnalisée,


ƒ une étude de faisabilité,
ƒ un suivi permanent par un responsable de chantier identifié.

La contractualisation des engagements se fait avec des conventions qui ont été éla-
borées par l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes
(ARCEP) et la Mission Très Haut Débit.

www.seine-et-marne-numerique.fr 26
Les raccordements sur façades :

Lorsque des travaux de pose de lignes de câbles de fibre optique sont nécessaires en
façade, il convient d’obtenir une autorisation de tous les propriétaires des habitations
concernés. Elle se concrétise par la signature d’une convention par le propriétaire ou
le gestionnaire d’immeuble, portée soit par la société Seine-et-Marne THD, délégataire
du Syndicat Seine-et-Marne Numérique, soit par le Syndicat lui-même. Dans ces deux
cas, ces démarches sont menées par l’intermédiaire des prestataires de ces deux en-
tités.

Pour faciliter cette démarche :


1/ Seine-et-Marne Numérique adresse aux Maires un courrier leur demandant de fa-
ciliter la démarche, notamment par la signature d’un courrier logoté « mairie », qui sera
joint aux demandes de conventionnement façade ;

2/ ce courrier, accompagné d’une convention, est adressé par les sous-traitants de


Seine-et-Marne THD ou de Seine-et-Marne Numérique, à chaque propriétaire con-
cerné par le conventionnement façade.

www.seine-et-marne-numerique.fr 27
Raccordement final chez l’abonné
Le raccordement final d’un abonné n’est effectué qu’après la souscription à une
offre Internet auprès d’un FAI par l’abonné lui-même. Cette démarche déclenche la
réalisation du raccordement final qui sera effectué dans un délai moyen de 4 semaines
maximum suivant la souscription auprès
du FAI.
La Prise Terminale Optique (PTO)
Le coût du raccordement final pour
l’abonné dépend de la politique commer-
ciale du FAI (en pratique, ce coût est le
plus souvent compris entre une gratuité
du raccordement et 150 € environ. Ces
chiffres sont donnés à titre indicatif et ne
correspondent en aucun cas à un enga-
gement de la part des rédacteurs de ce
guide).

Le raccordement final consiste à ins-


taller un câble de fibre optique entre
le Point de Branchement Optique
(PBO) le plus proche (dans la colonne
montante pour un collectif, ou à
quelques dizaines de mètres de la limite de propriété d’un pavillon ou local, sur l’em-
prise publique, en chambre ou sur poteau) et l’intérieur du logement.

A l’intérieur du logement, un câble sera tiré en apparent (très faible diamètre et


blanc, le long des plaintes et dans les angles du bâti), jusqu’à l’emplacement où sera
installée une nouvelle prise, nommée Prise Terminale Optique (PTO). Cette PTO (cf.
photo ci-dessous) sera installée de préférence derrière le téléviseur du salon ou dans
l’entrée. L’installation d’une PTO n’aura aucune incidence sur le réseau téléphonique
en cuivre ni la prise « T » téléphonique, qui appartiennent à Orange. Ainsi, l’abonné
disposera de 2 réseaux de télécommunications chez lui, un en cuivre et l’autre en fibre
optique, plus performant.

La box Internet sera connectée à la Prise Terminale Optique par une fibre op-
tique, et le décodeur TV sur la box Internet par un câble réseau type RJ45. La distri-
bution d’Internet dans le logement ou le local est du ressort du propriétaire ou locataire,
et contrairement aux autres supports, le réseau internet en fibre optique ne varie pas.
Les distributions internes sont les réseaux de type RJ45, les réseaux radio WIFI ou
encore le CPL (Courant Porteur en Ligne). Le CPL reste toutefois plutôt déconseillé
pour distribuer les flux TV (problématique de qualité du signal).

Le FAI donnera toutes les informations à l’abonné pour qu’il puisse activer les ser-
vices auxquels il aura souscrit (Internet, téléphonie, TV).

www.seine-et-marne-numerique.fr 28
Passage du câble de fibre optique sur
l’emprise privée (hors collectif)

En aérien
Le câble de raccordement final qui sera ins-
tallé entre le PBO situé en emprise publique
(en chambre ou sur poteau) et l’intérieur du lo-
gement, passera sur l’emprise privative de
l’abonné, en aérien si le réseau télépho-
nique arrive en aérien, ou en souterrain si
le réseau téléphonique arrive en souter-
rain.

Dans le cas du passage du câble de fibre op-


tique en souterrain, il sera tiré à l’intérieur des
gaines existantes du propriétaire, souvent
les mêmes que ceux dans lesquels le câble té-
léphonique a été passé.

Les préconisations techniques si aucune


En souterrain
gaine existante n’était réutilisable :

Dans certains cas, la ou les gaine(s) exis-


tante(s) pourrai(en)t être inutilisable(s). Par
exemple, si la gaine est bouchée ou écrasée
ou saturée. Dans ce cas, il sera demandé à
l’abonné d’installer lui-même, et à ses frais
(puisqu’en propriété privée), une nouvelle
gaine entre la limite de propriété et l’inté-
rieur du logement.

www.seine-et-marne-numerique.fr 29
Dans ce cas (toujours pour l’abonné en pavillonnaire), il est préconisé la pose de
deux tubes en souterrain entre sa limite de propriété privée et le point
d’entrée dans l’habitation, ainsi que la pose d’un regard en limite intérieure de
propriété privée (30 cm x 30 cm x 30 cm).

ƒ Le regard en limite intérieure de propriété privée doit être placé sur le trajet des
tubes, et éventuellement, lorsque la distance entre la limite de propriété et l’ha-
bitation est supérieure à 40 m, il convient de prévoir un regard tous les 40 m.
ƒ Chaque tube sera de type gaine polyéthylène couleur verte annelée
(intérieur lisse) de diamètre intérieur minimum 25 mm et extérieur maximum
45 mm (conformes à la norme NF EN 50086 2-4). Chaque tube contiendra un
filin imputrescible pour faciliter le tirage du futur câble d’abonné.
ƒ La tranchée réalisée sera idéalement de 60 cm de profondeur, mais 40
cm suffisent en général, sur un terrain ne subissant pas le passage de véhicules
lourds type voiture (dans ce cas, prévoir 80 cm) ou tracteur (dans ce cas, prévoir
100 cm). Un grillage avertisseur souple et vert sera placé sur un lit de sable
recouvrant les tubes, environ 20 à 30 cm au-dessus des tubes.

Pour plus de détails, consultez le « Guide pratique pour le raccordement des maisons
individuelles neuves au réseau en fibre optique FTTH » , disponible sur le lien
suivant :
http://www.objectif-fibre.com/wp-content/uploads/2014/12/guide-pratique-sur-les-mai-
sons-individuelles-neuves.pdf

www.seine-et-marne-numerique.fr 30
Guides pratiques et
ouvrages de référence
ARCEP - Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes
L’ARCEP met à disposition des collectivités de la documentation sur la fibre optique :
un de conventionnement dans le domaine privé, un glossaire sur le FttH et un recueil
de spécification technique :

http://www.arcep.fr/uploads/tx_gspublication/guide-fibre-collectivites-juillet2011.pdf
http://www.arcep.fr/uploads/tx_gspublication/guide-fibre-collectivites-juil2012.pdf
http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/dossiers/fibre/convention_type_fibre_0511.pdf
http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/dossiers/fibre/CE_recueil_specifica-
tion_ZMD_V3.pdf

Objectif fibre
Le groupement d’experts ‘Objectif fibre’ publie des guides pratiques pour le raccorde-
ment au réseau en fibre optique FttH des logements neufs, des immeubles neufs et
des maisons individuelles neuves.
Pour télécharger les documents, se rendre sur le site Objectif fibre http://www.objectif-
fibre.com/
Vous y trouverez les quatre guides suivants (au format .pdf) :
Guide pratique sur les immeubles neufs
Guide pratique sur les maisons individuelles neuves
Guide pratique sur les locaux professionnels
Guide pratique Boucle Locale Optique Mutualisée

France THD
Pour connaitre la répartition des débits sur chaque commune, l’observatoire du Très
Haut Débit de la Mission Très Haut Débit : http://www.francethd.fr/

AVICCA
L’association AVICCA, représentant les collectivités à l’échelle nationale pour l’amé-
nagement numérique, et met à disposition de tous un centre de ressources :
http://www.avicca.org/

www.seine-et-marne-numerique.fr 31
Contacts
Seine-et-Marne Numérique
3 rue Paul Cézanne – 77000 MELUN - 01 64 10 66 13
www.seine-et-marne-numerique.fr
[email protected]
[email protected]

Directeur technique Secrétaire générale


chargée de la Communication

Ingénieur chargé Ingénieur chargé


des déploiements concessifs des déploiements affermés

Seine-et-Marne THD (sem@fibre77)


Immeuble « le Botanic » - 40 avenue de Lingenfeld – 77200 TORCY – 01 64 33 44 50
www.semafibre77.com
pour les administrés : 0 969 390 777 – [email protected]

Directrice générale déléguée

Responsable déploiements FttH Responsable exploitation Responsable commerciale FttH

www.seine-et-marne-numerique.fr 32
Foire aux questions (FAQ)
Le FttH arrivera-t-il la même année sur toute ma
commune ?
Cela dépend. La plupart du temps oui, cependant, dans certains cas, le déploiement
pourra se répartir sur plusieurs années. L’architecture d’un réseau télécom ne corres-
pond pas obligatoirement aux périmètres administratifs des collectivités, mais répond
à de contraintes de déploiement liées aux infrastructures disponibles (fourreaux, po-
teaux).

Sur combien d’années se répartissent les


déploiements en Seine-et-Marne en zone
d’intervention publique ?
Les déploiements FTTH de Seine-et-Marne Numérique et de son délégataire
sem@fibre77 se répartissent entre 2015 et 2025. Cette période est nécessaire pour
couvrir 300 000 logements à terme, pour des investissements très conséquents, sup-
portés en partie par la puissance publique

Le FTTH est-il déployé pour tous, y compris les


entreprises ?
Le FTTH (ou FTTE pour les professionnels) est déployé pour tous, les particuliers
comme les sites non résidentiels : artisans, commerçants, indépendants, professions
libérales et agricoles

www.seine-et-marne-numerique.fr 33
Comment puis-je m’abonner à une offre d’accès à
Internet Très Haut Débit et faire raccorder mon
logement à la fibre optique ?
Dès l’ouverture à la commercialisation des réseaux, les administrés devront contacter
les Fournisseurs d’Accès Internet (FAI) présents sur le réseau sem@fibre77 pour
souscrire un abonnement et pour faire raccorder leur logement à la fibre optique. Les
deux opérations sont associées et passent par la souscription à un abonnement au-
près du FAI.

La liste des FAI sera disponible par plusieurs moyens dont :

- Le site Internet de sem@fibre77 : www.semafibre77.com


- La communication faite par la commune avant l’ouverture à la commercialisation

Les FAI seront les seuls interlocuteurs des abonnés pour le raccordement final
au domicile de la fibre optique et l’activation de la ligne.

www.seine-et-marne-numerique.fr 34
Je réside dans un immeuble collectif, ai-je droit au
FttH ? Comment se passera le raccordement final ?
Dans quels délais ? Quel est le coût d’un
raccordement ?
Le préalable à toute prise d’abonnement auprès d’un FAI en immeuble collectif est que
la fibre optique ait bien été déployée dans les parties communes, suite à l’autorisation
du propriétaire ou du syndic.

Le raccordement final d’un abonné n’est effectué qu’après la souscription à une


offre Internet auprès d’un FAI par l’abonné lui-même. Cette démarche déclenche la
réalisation du raccordement final qui sera effectué dans un délai moyen de 4 semaines
maximum suivant la souscription auprès du FAI.

Le raccordement final pour l’abonné en collectif est en général gratuit.

Le raccordement final consiste à installer un câble de fibre optique entre le cou-


loir le plus proche (dans la colonne montante pour un collectif) et l’intérieur du loge-
ment.

A l’intérieur du logement, un câble sera tiré en apparent (très faible diamètre et


blanc, le long des plaintes et dans les angles du bâti), jusqu’à l’emplacement où sera
installée une nouvelle prise, nommée Prise Terminale Optique (PTO). Cette PTO (cf.
photo ci-dessous) sera installée de préférence derrière le téléviseur du salon ou dans
l’entrée. L’installation d’une PTO n’aura aucune incidence sur le réseau téléphonique
en cuivre ni la prise « T » téléphonique, qui appartiennent à Orange. Ainsi, l’abonné
disposera de 2 réseaux de télécommunication chez lui, un en cuivre et l’autre en fibre
optique, plus performant.

www.seine-et-marne-numerique.fr 35
Je réside dans un pavillon, comment se passera le
raccordement de la fibe optique ? Dans quels délais ?
Quels coûts de raccordement ?
Le raccordement final d’un abonné n’est effectué qu’après la souscription à une
offre Internet auprès d’un FAI par l’abonné lui-même. Cette démarche déclenche la
réalisation du raccordement final qui sera effectué dans un délai moyen de 4 semaines
maximum suivant la souscription auprès du FAI.

Le câble de raccordement final qui sera installé entre le PBO situé en emprise pu-
blique (en chambre ou sur poteau) et la PTO à l’intérieur du logement, passera sur
l’emprise privative de l’abonné, en aérien si le réseau téléphonique arrive en aérien,
ou en souterrain si le réseau téléphonique arrive en souterrain.

Dans le cas du passage du câble de fibre optique en souterrain, il sera tiré à l’intérieur
des gaines existantes du propriétaire, souvent les mêmes que celles dans les-
quelles le câble téléphonique a été passé. Toutefois, si les gaines existantes sont sa-
turées ou détériorées, le passage du fourreau sur la partie privative sera à la charge
du propriétaire (voir détail au point suivant).

Le coût du raccordement final pour l’abonné dépend de la politique commerciale du


FAI (en pratique, ce coût est le plus souvent compris entre une gratuité du raccorde-
ment et 150 € environ. Ces chiffres sont donnés à titre indicatif et ne correspondent en
aucun cas à un engagement de la part des rédacteurs de ce guide).

A l’intérieur du logement, un câble sera tiré en apparent (très faible diamètre et


blanc, le long des plaintes et dans les angles du bâti), jusqu’à l’emplacement où sera
installée une nouvelle prise, nommée Prise Terminale Optique (PTO). Cette PTO (cf.
photo ci-dessous) sera installée de préférence derrière le téléviseur du salon ou dans
l’entrée. L’installation d’une PTO n’implique pas de désinstaller le réseau téléphonique
en cuivre ni la prise « T » téléphonique, qui appartiennent à Orange. Ainsi, l’abonné
disposera de 2 réseaux de télécommunications chez lui, un en cuivre et l’autre en fibre
optique, plus performant.

www.seine-et-marne-numerique.fr 36
Je réside dans un pavillon, comment le câble de fibre
optique va-t-il passer sur l’emprise privée de ma
propriété ?
Le câble de raccordement final qui sera installé entre le PBO situé en emprise pu-
blique (en chambre ou sur poteau) et l’intérieur du logement, passera sur l’emprise
privative de l’abonné, en aérien si le réseau téléphonique arrive en aérien, ou en
souterrain si le réseau téléphonique arrive en souterrain.

Dans le cas du passage du câble de fibre optique en souterrain, il sera tiré à l’intérieur
des gaines existantes du propriétaire, souvent les mêmes que ceux dans lesquels
le câble téléphonique a été passé.

Les préconisations techniques si aucune gaine existante n’était réutilisable :

Dans certains cas, la ou les gaine(s) existante(s) pourrai(en)t être inutilisable(s). Par
exemple, si la gaine est bouchée ou écrasée ou saturée. Dans ce cas, il sera demandé
à l’abonné d’installer lui-même, et à ses frais (puisqu’en propriété privée), une nou-
velle gaine entre la limite de propriété et l’intérieur du logement. Aucun raccorde-
ment souterrain ne sera réalisé sans présence d’une gaine enterrée existante.

Dans ce cas (toujours pour l’abonné en pavillonnaire), il est préconisé la pose de


deux tubes en souterrain entre sa limite de propriété privée et le point
d’entrée dans l’habitation, ainsi que la pose d’un regard en limite intérieure de
propriété privée (30 cm x 30 cm x 30 cm).

ƒ Le regard en limite intérieure de propriété privée doit être placé sur le trajet des
tubes, et éventuellement, lorsque la distance entre la limite de propriété et l’ha-
bitation est supérieure à 40 m, il convient de prévoir un regard tous les 40 m.

ƒ Chaque tube sera de type gaine polyéthylène couleur verte annelée


(intérieur lisse) de diamètre intérieur minimum 25 mm et extérieur maximum
45 mm (conformes à la norme NF EN 50086 2-4). Chaque tube contiendra un
filin imputrescible pour faciliter le tirage du futur câble d’abonné.

ƒ La tranchée réalisée sera idéalement de 60 cm de profondeur, mais 40


cm suffisent en général, sur un terrain ne subissant pas le passage de véhicules
lourds type voiture (dans ce cas, prévoir 80 cm) ou tracteur (dans ce cas, prévoir
100 cm). Un grillage avertisseur souple et vert sera placé sur un lit de sable
recouvrant les tubes, environ 20 à 30 cm au-dessus des tubes.

www.seine-et-marne-numerique.fr 37
Quel matériel me fournira le FAI ? Comment
distribuer Internet dans mon logement ?

Suite à la réalisation du raccordement final dans le logement et à l’installation de la


Prise Terminale Optique (PTO), le Fournisseur d’Accès Internet (FAI) enverra les équi-
pements (box, décodeur) au souscripteur de l’offre Internet. La plupart du temps une
notice permet au souscripteur d’installer les équipements lui-même, mais parfois cer-
tains FAI proposent une prestation d’installation à domicile.

La box Internet sera connectée à la PTO par une fibre optique, et le décodeur TV sur
la box Internet par un câble réseau type RJ45. La distribution d’Internet dans le loge-
ment ou le local est du ressort du propriétaire ou locataire, et contrairement aux autres
supports, le réseau Internet en fibre optique ne varie pas. Les distributions internes
sont les réseaux de type RJ45, les réseaux radio WIFI ou encore le Courant Porteur
en Ligne (CPL). Le CPL reste toutefois plutôt déconseillé pour distribuer les flux TV
(problématique de qualité du signal).

Le FAI donnera toutes les informations à l’abonné pour qu’il puisse activer les services
auxquels il aura souscrits (Internet, téléphonie, TV).

Allez-vous intervenir sur le réseau téléphonique en


cuivre dans mon logement lorsque vous installerez
le FttH ?

Non, le FttH est déployé en parallèle du réseau téléphonique en cuivre historique. Les
câbles et prises téléphoniques, qui appartiennent à l’opérateur Orange, ne seront pas
touchés.

Comment savoir en quelle année je pourrai


m’abonner à la fibre optique FTTH ?
Pour connaître l’année de déploiement de la fibre optique FTTH sur mon lieu de
résidence : Le site Internet de sem@fibre77 : www.semafibre77.com

L’année de déploiement correspond à l’année des études et des travaux pour la mise
en œuvre du FTTH, c’est celle qui est annoncée par le site sem@fibre77. La com-
mercialisation auprès du grand public aura lieu dans le courant du 1er semestre
de l’année suivant l’année des travaux.

www.seine-et-marne-numerique.fr 38
Le réseau FttH sem@fibre77 est-il ouvert à tous les
Fournisseurs d’Accès Internet ?
Oui, Seine-et-Marne Numérique et sem@fibre77 déploient un réseau neutre et mutua-
lisé, compatible et ouvert à tous les opérateurs. Chaque déploiement de réseau en
fibre optique est accompagné d’une publication auprès de tous les opérateurs en
France. Ils ont donc connaissance du réseau et sont invités à venir y commercialiser
leurs offres.

Cependant, Seine-et-Marne Numérique et sem@fibre77 n’ont pas la faculté d’obliger


un FAI à commercialiser ses services sur le réseau sem@fibre77.

De quels débits vais-je pouvoir disposer avec le FttH ?


Les Fournisseurs d’Accès à Internet proposent des débits allant de 100Mbits/s à 1
Gbits/s symétriques, et plus encore, au fur et à mesure de la modernisation des équi-
pements actifs. La fibre optique ne présente pas de limite en termes de débit, les li-
mites proviennent des équipements actifs des opérateurs.

Particularités de la fibre optique :


- Les débits sont indépendants de la distance entre le logement et le NRO (que le
logement se trouve à quelques centaines de mètres du central optique (NRO) ou à
plusieurs kilomètres).
- Tous les abonnés disposent du même débit.
- La fibre optique apporte une réponse durable au problème de fracture numérique des
territoires.

www.seine-et-marne-numerique.fr 39
Comment puis-je connaître les débits de ma liaison
Internet actuelle ?
Dans votre moteur de recherche habituel, tapez « test de débit » et vous trouverez des
sites qui proposent des tests de débits de votre liaison Internet. Le test prend quelques
secondes, il teste le débit des données pouvant arriver chez vous (« download » ou
flux « descendant ») et ceux pouvant repartir de chez vous (« upload » ou flux « mon-
tant »).

À quoi correspondent les débits réseaux ?


Les débits réseaux sont la quantité de données que le réseau est capable d’apporter
ou d’envoyer. Les débits s’expriment toujours en « bits par seconde » (bits/s), le bit
étant l’unité élémentaire en informatique. 1 kbits/s correspond à environ 1000 bits/s
(en réalité 1024 car il s’agit de puissances de 2), 1 Mbits/s (prononcé « mégabits/s »
correspond environ à 1 million de bits/s et 1Gbits/s à environ 1 milliards de bits/s.

Par contre les quantités de données (qui ne correspondent pas à des débits réseaux)
s’expriment en octets (1 octet étant égal à 8 bits). C’est pour cette raison que les tailles
de disques durs ou de clés USB s’expriment en octets (Mégaoctets ou Mo, Giga octets
ou Go, etc.).

Quels usages sont supportés par la fibre optique ?


Les Fournisseurs d’Accès Internet proposent des offres téléphoniques, Internet et té-
lévisuelles, selon des compositions qui leur sont propres, « téléphone-Internet » ou
« téléphone-Internet-télévision » par exemple, cette dernière offre étant appelée l’offre
« Triple-play ».

Tous les renseignements sont à prendre auprès des Fournisseurs d’Accès Internet.

Les usages sur Internet sont multiples : consultation de sites web, envoi et réception
de de fichiers volumineux, vidéos en streaming, possibilité de regarder les flux télé ou
écouter la radio sur Internet, faire du télétravail efficacement, possibilité de faire des
conférences audio et vidéo d’excellente qualité, etc.

Tous les usages sont possibles et illimités : télémédecine, télésurveillance, jeux vi-
déos, etc.

D’autre part les objets connectés vont se multiplier dans nos logements : télés con-
nectées, radios connectées, etc.

www.seine-et-marne-numerique.fr 40
Êtes-vous certain que le FttH est un support de
télécommunication fixe pérenne ?
La fibre optique FTTH est le réseau de télécommunication fixe du futur, ce réseau est
déployé pour plusieurs dizaines d’années, il s’agit d’un investissement à très long
terme, probablement pour une durée de vie à peu près équivalente au réseau de cuivre
(50 ans environ).

La fibre optique est utilisée depuis une trentaine d’années déjà pour les communica-
tions transcontinentales, et depuis plus de 20 ans pour les services aux entreprises.
C’est de la silice sur laquelle passe les données à la vitesse de la lumière à 300 000
km/s.

La fibre optique est très évolutive, résistante, durable, et peu sensible aux perturba-
tions externes. Elle a fait ses preuves.

www.seine-et-marne-numerique.fr 41
Glossaire

AMII Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement – En 2010, l’État a lancé un Appel


à Manifestation d’Intention d’Investissement à l’attention des opérateurs privés, afin
qu’ils choisissent les zones sur lesquelles ils envisageaient de déployer de la fibre
optique jusqu’à l’habitant.

Communauté d’Agglomération – Établissement public de coopération intercommunale


CA
regroupant plusieurs communes et formant un ensemble d’au moins 50 000 habitants.

CC Communauté de Communes - Établissement public de coopération intercommunale


regroupant plusieurs communes et formant un ensemble dont le nombre d’habitants
est inférieur à 50 000.

Délégation de Service Public—Contrat administratif confié par la puissance publique


DSP
à une société privée pour la gestion d’un service public.

Fournisseur d’Accès à Internet – Opérateur offrant une connexion au réseau informa-


FAI
tique Internet.

Fibre to the Home (fibre déployée jusqu’à l’abonné (*)


FTTH

Fibre to the Office - Architecture conçue pour les besoins professionnels, apportant en
FTTO
général une fibre dédiée afin de la gérer finement (garantie de temps de rétablisse-
ment, qualité de service…) (*)

EPCI Établissement Public de Coopération Intercommunale – Structure intercommunale


telles les communautés de communes, les communautés d’agglomération, les syndi-
cats d’agglomération nouvelle.

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Montée en Débit - Solution de type montée en débit consistant à réduire la longueur
MeD
de cuivre de la ligne d’abonné en déployant de la fibre jusqu’au sous-répartiteur (SR).
Cette solution nécessite l’installation d’un équipement actif au SR (*)

Nœud de Raccordement Optique – Point de concentration d’un réseau en fibre optique


NRO
où sont installés les équipements actifs à partir desquels un opérateur active les accès
des abonnés (**).

Exploitant de réseau de communications électroniques ouvert au public ou fournisseur


Opérateur
de service de communications électroniques au public, déclaré conformément à l’ar-
ticle L.33-1 du code des postes et communications électroniques (*).

PB Point de Branchement Optique (PBO) – Dans les immeubles de plusieurs logements


ou locaux à usage professionnel comprenant une colonne montante, équipement gé-
néralement situé dans les boitiers d’étage de la colonne montante qui permet de rac-
corder le câblage vertical avec le câble de branchement. Le point de branchement
optique peut également se trouver à l’extérieur de l’habitat à proximité immédiate du
logement ou local à usage professionnel, en général à quelques mètres ou quelques
dizaines de mètres du logement ; dans ce cas, il permet de raccorder le câblage ins-
tallé en amont dans le réseau avec le câble de branchement (**).

Point de Mutualisation—Point d’extrémité d’une ou de plusieurs lignes au niveau du-


PM
quel la personne établissant ou ayant établi dans un immeuble bâti ou exploitant une
ligne de communications électroniques à très haut débit en fibre optique donne accès
à des opérateurs à ces lignes en vue de fournir des services de communications élec-
troniques aux utilisateurs finals correspondants, conformément à l’article L.34-8-3 du
code des postes et des communications électroniques (**).

Réseau d’Initiative Publique – Réseau construit par les collectivités publiques


RIP

Syndicat d’Agglomération Nouvelle – Etablissement public de coopération intercom-


SAN
munale pour administrer les villes nouvelles.

SMN Seine-et-Marne Numérique – Syndicat mixte ouvert créé pour poursuivre la politique
d’aménagement numérique mise en place par le Département de Seine-et-Marne.

Sous-Répartition Optique = Point de Mutualisation


SRO

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Technologie Très Haut Débit—Technologie permettant d’offrir un débit minimum de
THD 30 Mbit/s descendant et 5 Mbit/s montant, selon la définition actuelle de l’ARCEP. À
noter que l’ARCEP a modifié sa précédente définition (50 Mbit/s en débit descen-
dant) à l’occasion de la publication des chiffres du 3e trimestre 202, afin de se con-
former aux seuils fixés par la Commission européenne dans le cadre de son agenda
pour l’Europe à l’horizon 2020 (« … sont comptés comme des abonnements très
haut débit les accès à Internet dont le débit crête descendant est supérieur ou égal à
30 Mbis/s ») (*).

(*) définition AVICCA (Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel)
(**) terminologie officielle de l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes)

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