Questions Et Réponses

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 14

Question 1 : Dcrire volution historique du mouvement initi par Jsus en trois phases : Ancienne, intermdiaire et tardive ?

Rponse 1
L'histoire de l'criture des crits de Jean Jean baptiste annonce la venue du messie. Les disciples de jean ne vont pas tous vers Jsus. Les deux mouvements sont opratifs en mme temps. Dans Jn 1.6,7, 19,26 : on nous montre bien que Jean Baptiste n'est pas le messie et qu'il reconnat que Jsus est l'agneau de Dieu sans toutefois se ranger derrire lui, sans une transition immdiate. Puisque Jean (et peut-tre sa communaut, cf. Jn 21 :24-25) a eu beaucoup de temps pour composer cet vangile, il n est pas impossible de croire qu il avait dj commenc crire quelques choses et que au fur et mesure cet crit t remani jusqu avoir sa forme finale, celle que nous connaissons aujourd hui. Dans cet vangiles, peut-tre plus que dans les autres, est visible l volution historique du mouvement initi par Jsus-Christ. En voici les trois phases dont l vangile selon Jean tmoigne de manire plutt claire :

a. Priode plus ancienne Jean Baptiste annonce le temps messianique, prche, baptise et forme des disciples ; Jsus vient et la transition se fait petit petit, mais pas immdiatement (cf. 1 :6-7 ; 19-27 ; 29-37 ; 3 :22-30 ; 5 :34-36). Remarquable est le texte de Jn 3 :22-30 qui tmoigne du fait que Jsus et Jean continuent travailler au mme temps, cote cote, au moins pendant quelque temps. Mme aprs avoir t renferm en prison, Jean semble se poser des question sur Jsus (cf. Mt 11 :2-3). Avec le temps, les disciples de Jean suivrons le Christ (mais pas tous). Jsus prche dans les synagogues et dvoile, petit petit, qui il est vraiment. Il meurt et ses disciples ne raliseront sa divinit qu aprs sa rsurrection.

b. Priode intermdiaire Aprs la pentecte, les disciples continuent frquenter le Temple et les synagogues (cf. Actes 2 :46-47 ; 3 :1ss : 5 :25 ; 13 :5 ; etc.). Ils engagent leurs contemporains et largissent la mission au Gentils. On discute sur la signification des actes et de paroles de Jsus la lumire de la foi juive et des Ecritures (Ancien Testament) ( cf. Jn 5 :39). Paul se situe dans cette priode, ainsi que les autres aptres. Il s agit d une priode de succs missionnaire (cf. Jn 8 :28ss)

c. Priode tardive Aprs la destruction du Temple (70 a. J-C), le Judasme se rorganise et devient de plus en plus pharisaque. Les chrtiens ont dsormais labore une comprhension plus complte de la personne de Jsus, et cela n est pas du tout accept par le Judasme ambiant. Contre leur volont, les chrtiens-juifs sont expulss de la synagogue au nom de l orthodoxie (cf. Jn 16 :2). Ces chrtiens, qui son rejets par leur compatriotes, s ouvrent davantage la mission aux Gentils. Dans ce contexte, Jean se souvient de

Page 1

certains mot de Jsus qui ne sont pas rapports dans les autres vangiles et qui maintenant prennent tout leur sens : cf. Jn 10 :1-6, 16. L incrdulit des Juifs est reprsente dans l vangile de Jean par l hostilit ouverte des Pharisiens : cf. Jn 9 :13, 18, 24-34 ; Il y a bien sr encore de Juifs qui hsitent (cf. Jn 10 :22-24), mais les mmes veulent aussi lapider Jsus aprs qu il se rvle tre comme le Pre : v. 31-33. Il ne faut pas oublier que c est bien l vangile de Jean qui s ouvre avec une attestation claire de la divinit de Jsus et de son rapport d galit avec Dieu le Pre (Jn 1). Une telle attestation mise au dbut de son vangile fait penser que dsormais la rflexion chrtienne sur la nature de Jsus tait mre et que leur dtachement du Judasme (religion) s tait opr, au moins pour la communaut dont Jean tait le pasteur, en Asie mineur.

L vangile de Jean semble tmoigner de ces diffrentes phases de l histoire de la communaut. Une communaut qui tout en reconnaissant l autorit de Pierre (cf. Jn 21 :15-19), semble privilgier pour des questions gographiques ou autres- le rattachement la prdication et l autorit de Jean ; les trois lettres tmoignent aussi du rle et des problmatiques vcues par ce leader de l glise ancienne.

Question 2: Les caractristiques dans laquelle l vangile de Jean assimile biographie ancienne : numrer les cinq caractristiques de biographie annecienne ?

Rponse 2
Il adopte pour cela le genre de l'ancienne biographie. Ce genre appel les bios tait caractris par :

: le fait que l'accent n'tait pas mis sur le vcu intrieur de la personne. On ne sait pas comment Jsus a muris le sens de sa mission. L'accent est mis sur les actes les paroles et les gestes qui manifestent ce processus intrieur. (un exception Jn 6.15) : Les anciennes biographie avaient un titre. Le titre du livre a t donn tardivement (2ime sicle). Il tait donc reu comme une bios : un prologue (prsent dans Luc par un prologue en forme d'adresse Thophile, Mathieu par la gnalogie qui prsente Jsus comme un fils d'Abraham). Jean fait aussi un prologue. : L'attention importante accord a un personnage principal. Jsus est sujet dans un cas sur 3. Dans un cas sur 2 le verbe nous renseigne sur son action. Jsus n'est absent que dans 9 % du texte. Mais mme dans de ce cas il est l'objet de la discussion. : La concentration sur la fin de vie des personnages. Dans Jn 1/3 du livre parle de la fin du li vre. : L'organisation chronologique du rcit qui sont constitus par des faits, des dialogues te des monologues. C'est une constante dans les vangiles.

Page 2

Question 3: Les trois caractristiques apocalyptiques dcris d Evangile de Jean ?

Rponse 3
Jean emploi donc un genre littraire connu pour exprimer un message original. Jean crit donc une bios mais aussi une apocalypse dans le but de rvler quelque chose. C'est une biographie de rvlation. Il l'exprime en Jn 1.18, Jn 14.7-10 ou Jsus est rvl en tant que divin. Jean fait aussi une apocalypse car il crit dans un moment de crise. En effet les premiers chrtiens pensaient que Jsus devait revenir de leur vivant. Or Jsus ne revenait pas. Certains par exemples arrtaient de travailler (2Th 3. 6,10). C'est une apocalypse car :
1

: Jsus dnonce les autorits de Jrusalem : Le langage annonce une rvlation venir par l'esprit (Jn 16.12.13) : Il oppose un monde actuel a un monde nouveau. Le message chrtien est original car il annonce ce monde nouveau comme tant prsent l'tat de prmices en nous. C'est le dj et le pas encore (Jn 11.20-27 Dans le dialogue de Marthe et de Jsus : mme si tu meurs tu vivras). C'est une diffrence par rapport a la littrature apocalyptique.

Question 4 : Quatre signes ou miracles dans son uvre qui montre l identit de Jsus. Exemple : Jsus marche sur les eaux : qu -est que cela invoque, quel est l importance, le rapport avec l ancien testament.

Rponse 4
Jsus, en tant que Fils de Dieu, est aussi un tre au pouvoir surnaturels. Dans les synoptiques le miracle de Jsus est normalement appel dynamis ( ouvre puissante ). Mais ce mot on ne le rencontre jamais dans l vangile de Jean. Par contre, les miracles de Jsus sont toujours appels semeia ( signes ). Ces miracles n taient pas une simple manifestation de puissance, mais des actions formidables qui ont une signification plus grande. Par ces actions il est possible de discerner quelque chose de l identit de Jsus, du plan de Dieu, et donc sont des vritables appels la foi. Les huit actions miraculeuses slectionnes par Jean sont : (1) (2) 1

2 :1-11 eau en vin 4 :46-54 gurison du fils de l officier du roi

Apocalypse : genre littraire pour fortifier le peuple dans un moment de crise afin d'afirmer un Dieu qui agit dans l'histoire. Il utilise souvent le moyen d'un ange qui parle de manire nigmatique. Le but de ces textes est donc de montrer que le monde est en perdition et anim d'une logique malfique. Et que Dieu intervient pour recrer le monde.

Page 3

(3) (4) (5) (6) (7) (8) -

5 :1-18 gurison de l homme paralys 6 :1-14 Jsus nourrit 5000 hommes 6 :16-21 Jsus marche sur les eaux 9 :1-7 gurison de l aveugle 11 :1-46 Lazare 21 :1-14 153 poissons

Il est intressant de remarquer que la plupart de ces signes sont des miracles de gurison ou li l abondance d un produit alimentaire (rassasier). A cette poque, Rome crasait les colonies et les provinces, et cause de la pauvret que cela provoquait, la malnutrition et la maladie taient des ralits bien prsentes : Jn 6 :34-35. Jsus prsente le plan de Dieu tel qu il avait annonc par Isae 25 :6-8 (par ex.). Il est vident que la classe politique de l poque ne pouvait que mal supporter ses critiques et son action, car elle avait chou.

Les paroles et le

uvres de Jsus

Les paroles de Jsus rvlent son identit et demandent aux auditeurs de prendre position. Aux chap. 12 Jsus se dit l envoy de Dieu. Aux chap. 5-12 il place le lecteur dans une crise pour le pousser se dcider pour Lui. Au mme temps, les mmes paroles intensifieront le conflit avec les autorits juives. Aux chap. 13-17 ses paroles sont surtout pour les disciples, ceux qui ont enfin prise une dcision en sa faveur, et les prparent vivre pendant son absence. Les uvres de Jsus aussi rvlent son identit et le projet de Dieu pour l homme. Les miracles sont des signes , car s ils sont vus avec les bonnes lunettes, elles rvleront le projet de Dieu pour l homme, et montreront que Jsus est le vritable envoy de Dieu. (4) - Jsus pourvoit de la nourriture (2 :1-11 ; 6 :1-14 ; 21 :1-14). A son poque, en Palestine, la pauvret avait atteint des niveaux dsastreux : malnutrition et maladie taient l ordre du jour. Les crits prophtiques (Es 25 :6-10) et mme apocalyptiques (4 Esdras 8 :52-54 ; 2 Baruch 29 :5-8 ; 73) offrent des visions dans lesquelles la nourriture est abondante lors de l tablissement du Royaume de Dieu sur cette terre. Quand Jsus nourrit les foules, il anticipe et rvle cet tablissement. (2) (3) (6) (7) - Jsus gurit les malades (4 :46-54 ; 5 :1-18 ; 9 :1-7) et ressuscite les morts (11 :1-46). Maladies et difformits taient trs rpandues l poque de l empire romain. Es 35 :5-6 et les crits apocalyptiques de 4 Esdras 7 :112-115 ; 8 :52-54 ; 2 Baruch 29 :5-8 ; 73 parlent d un royaume de Dieu sur cette terre o la maladie sera absente. Jsus, encore une fois, rvle et anticipe cet tablissement. - Jsus critique le Temple et les autorits juives y rattachs car ce systme religieux et conomique exploite, par un ordre sociale injuste et trs stratifi, la population. Le Temple et Rome taient dsormais allis. La destruction du Temple en 70 par Rome (!) est vue comme le jugement de Dieu contre ce systme injuste et inique (2 :19). Jsus montre son autorit et son royaume est en conflict avec les autorits de la terre. (5) - Jsus marche sur les eaux (6 :16-21). Avec ce signe il mule Dieu (Job 9 :8 ; Ps 77 :16-20 ; Es 43 :2) et reprsente la souverainet de Dieu sur les eaux de la cration et de l exode de l Egypte. Sa prsence apporte libration et ordre dans la vie des disciples remplis de peurs et d incertitudes.

(1)

Chap 2 1-25 Noce de Cana o Jsus accomplit le premier signe. Contexte de fte + vin. Cf Es 25.6-8 Jsus compris non comme le sauveur seulement d Isral, mais de tous les peuples. Ce sera une fte banquet, jour ou Dieu essuiera toute larme. Jsus se prsente comme celui qui mettra cette

Page 4

promesse en place. Jsus fait a a une poque ou la Palestine cause romain est une terre pauvre>< se prsente comme messie d abondance et par l critique les autorits juives et leur action d exploitation du peuple. Action positive mais dj une nuance de conflit avec autorit

Question 5 : D aprs Jean quel sont les lments qui explique du point de vue historique et thologique la mort de Jsus ?

Rponse 5
(page 12) Mort et rsurrection de Jsus La mort de Jsus est le rsultat d une combinaison de facteurs : la volont de Dieu 2 :4 ; 7 :30 ; 8 :20 ; 12 :23-27 ; 18 :11), le consentement de Jsus (10 :17-18 ; 18 :1-11), l opposition de Satan (13 :2, 27), la trahison de Judas (13 :2, 21-30 ; 18 :1-11), et le conflit avec les autorit juives et Pilate (chap 18-19). Mme la mort de Jsus est un acte qui rvle son identit (envoy de Dieu) et les propos du Pre (salut des hommes). 1. Jsus donne sa vie de soi-mme (Jn 10 :18 Personne ne me l'te, mais je la donne de moimme ; 15 :13). Ce dons s inscrit aussi dans la volont du Pre (3 :16) et donne le paradigme de vie pour ses disciples (13 :34-35 ; 15 :12-17). 2. La mort de Jsus est aussi un couronnement, car son identit est rvle ce moment mme: il est le Roi qui reprsente Dieu et ses propos (18 :33-37 ; 19 :15). 3. La mort de Jsus montre que le plan de Dieu (gurison et abondance pour tous, socit juste) n est pas apprci par l lite. La narrative de l vangile est construite autour de cette opposition entre Jsus et ses valeurs d un cot, et les leaders Romains et de Jrusalem de l autre. Cet lite est fidele l empereur, pas Dieu (19 :15). La mis mort de Jsus est ainsi le refus de Dieu lui -mme et de son plan juste pour tous les hommes (12 :49). 4. La mort de Jsus rvle les limites du pouvoir des cette alliance entre l lite de Rome et celle de Jrusalem. Dieu ressuscite Jsus, et en faisant cela il montre que le pouvoir combine de ces hommes, juifs et romains (18 :12-14, 19-24, 28 ; 19 :1-16), est inefficace. Le plan de Dieu et son projet ne peut pas tre vaincu. Le dernier mot est celui de Dieu, pas celui des hommes (16 :9). Le contexte de la Pques, le moment o Jsus meurt, souligne m ide de libration de l esclavage. 5. L lvation de Jsus sur la croix et ensuite au ciel montrent l approbation de Dieu son gard (Jn 3 :13-14 ; 8 :28 ; 12 :32). De plus, sa mort est rsurrection lui permettrons de rejoindre son Pre avec un corps autre (cf Jn 20 :14-15 ; Lc 24). Par la rsurrection et l ascension, le pouvoir de Dieu est rvle et on confirme par l ses propos de vie, une vie-lumire que les tnbres sataniques et humaines ne peuvent pas teindre. En conclusion, Jsus est la parole dfinitive de Dieu, la rvlation la plus haute de son caractre et de ses propos de vie pour les tres humains.

Question : Pourquoi les Juifs sont contre Jsus, qu est qu il y a d spcifique que fait qu ils sont contre Lui ?

Rponse 6
Pourquoi les Juifs sont-ils contre Jsus ?

Page 5

1. Monothisme : Ex 20 :1-6 ; Dt 6 :4-6. Les Juifs accusent Jsus de se faire comme Dieu : Jn 5 :1618 ; 8 :56-59 ; 10 :30-33. 2. Rvlation : Les Juifs se considrent les disciples de Moise, auquel Dieu parla dans les temps anciens. Ils ne croient pas que Jsus est la rvlation suprme de Dieu (9 :28-29) ; Les Juifs se mfient de Jsus car il a dit : 3 :10 ; 5 :45-47 ; 6 :32-35 ; 7 :19-23. 3. Election : Jsus redfinit le peuple de Dieu (8 :39-47) ; pour cela il est considr comme possd (8 :48-52). 4. Identit de Jsus : Les Juifs ne croient pas que Jsus a t envoy de Dieu (9 :16). Sa prtention est un mensonge inacceptable qui gare le peuple (7 :12, 32-47). Jsus est un faux prophte qui mrite d tre lapid (Dt 13 :1-11), et ils essayeront (Jn 8 :59 ; 10 :31-33 ; 11 :8). 5. Pouvoir religieux, politique et statu social : Flavius Josephe, Ant. 18.33-35 : Aprs avoir liquid les biens d'Archlas et termin le recensement, ce qui eut lieu lu trente-septime anne aprs la dfaite d'Antoine par Csar Actium, Quirinius dpouilla de sa dignit Joazar, le grand pontife, contre qui le peuple s'tait rvolt, et lui substitua Anan, fils de Se th. Hrode [Antipas, roi de 4 av. J.-C. 39] et Philippe avaient pris chacun possession de leurs ttrarchies Son [d Auguste] successeur fut Tiberius Nero, fils de sa femme Julia ; ce fut le troisime empereur romain. Il envoya comme gouverneur de Jude Valerius Gratus, pour succder Annius Rufus. [34] Celui-ci destitua de la prtrise Anan et dsigna comme grand pontife Ismael, fils de Phabi. Il le destitua peu aprs et investit du grand pontificat Elazar, fils du grand pontife Anan. Une anne aprs, l'ayant galement. priv de ses fonctions, il transmit le grand pontificat Simon, fils de Camith. Celui-ci n'avait pas rempli cette charge pendant plus d'un an quand lui succda Joseph, appel aussi Caphe. Gratus, aprs avoir fait cela, rentra Rome ; il avait pass onze ans en Jude. Ponce Pilate lui succda. Jusqu la fin des annes 30, la robe du grand-prtre tait gards dans la tour Antonia (F. Josphe, Ant. 18.90-95 ; 20.6-14). Le pouvoir du Temple, dsormais soumis celui de Rome et remis en question par Jsus : Jn 10 :1, 8, 12 (cf. Eze 34). Jsus est intress au peuple, tandis que les leaders ne le sont pas. L lite craint la popularit de Jsus (11 :47-48) car elle n est pas seulement une menace contre eux, mais aussi contre Rome : leur loyaut est pour Csar (6 :15 ; 19 :12-15). Le projet de Dieu est un projet de gurison, d abondance, de fertilit, de fraternit, d inclusion, mais ce projet n est pas possible pour cette lite et ils prfrent 11 :50. Tuer Jsus vitera l rosion de leur pouvoir et statu (11 :53 ; 12 :911 ; 12-19).

Question 7 : Quel est la relation entre disciple bien- aim et Pierre : il y a deux moments qu ils sont ensemble qui est dcrit comme s ils sont en comptition, pourquoi cela passe ?

Rponse 7
Le disciple bien aim semble mis en avant par rapport Pierre dans l'vangile. C'est un symbole du passage du pass (symbolis par Pierre) au prsent (symbolis par Jean) Dans les chapitres 20 21 Pierre est rtabli comme le leader qui prendra la relve de Jsus-Christ. Le disciple bien-aim est celui qui va tmoigner (chap 20). Le disciple bien aim est une figure littraire d'identification dans celui qui va croire sans voir.

Page 6

Il y a un envoi trs beau dans l'vangile de Jean (20.19-23). La suite de ce passage prpare l'glise croire sans voir. Disciple bien-aim est prsent la crois, Pierre est absent. Comptition : course en comptition entre Pierre est Jean jean arrive premirement mais il n entre pas, nanmoins Lean crois a la rsurrection de Jsus. contre le sein de Jsus sur la poitrine. Cette expression on la retrouve avec eis et pas ex dans le prologue Jn 1.28 avec Jsus sur le sein du pre (cd dcrit relation entre Pre et Fils) mme intimit entre disciple bien aim et X. Le disciple pas dfinit par son identit mais par l amour que Jsus lui porte (// Jn 3.16 ou Jn 13.1, les homes dfinis par l amour de Dieu pour eux.) Il montre que cet relation intime avec Jsus est tt a fait possible avec Jsus Jn 17.21 Jsus parle de intimit entre lui et Dieu pre et c cette intimit qui va prouver au monde que c hommes sont fils de Dieu.

Jn 13.24 Pierre demande au disciple de demander. Semble que Jsus dit QUE au disciple bien aim que Judas est tratre, puisque texte dit que aucun ne savait pourquoi Jsus dit a a Judas.

Le disciple bien aim a avantage sur Pierre puisque lui sait et pas Pierre. Moi je deviens celui qui est sur poitrine du X, qui comprends ce qui se passe et me pose pas de questions stupides . [Ceux qui sortent n ont jamais fait parti vraiment du groupe, pour a que Judas fait pas vraiment parti du groupe. Il tait des 12, mai pas un vrai disciple de Jsus, dedans mais pas vr aiment dedans 1Jn2.18ss) 16.29-33 Rsume la pense de Jsus sur c disciples. Le hros c Jsus, mais les disciples autour de lui sont fragile. Mais Il y a qd mme le disciple bien aim, le seul qui reste la croix. + Disciples secret mais qui prendra courage pour offrir une place au corps de Jsus (un de ceux qui tait dehors mais quand mme une brebis de Jsus) Va donner des informations sur rle futur des disciples : Pierre prendra leadership que Jsus a laiss (Jn 21, pait mes brebis), le disciple bien aim est celui qui va tmoigner. 20 ;1-10 le premier arriver au tombeau, mais n entre pas en premier mais c Pierre(puisque Pierre est le berger) MAIS c le disciple bien aim dont ont dit qu il CRUT. PAS SEULEMENT UNE FIGURE HISTORIQUE MAIS AUSSI UNE FIGURE LITTERAIRE, DANS LEQUEL ON PEUT S IDENTIFIER. Pierre est le Xisme de la suivance (suit mme dans le martyre) disciple bien aim celui qui demeure qui tmoigne Pierre le pass de l Eglise, disciple bien aim le prsent (l Eglise qui demeurera jusq u' ce qu il vienne) (Cf Pierre qui demande et celui-ci ?? rponse Jsus que t importe si il demeure ) Le disciple bien aim reoit le mme envoie que disciple historique. Jn 20.19-21u que la paix soit avec vous, recevez l Esprit Saint, Pardonnez les pchs Envoi trs beau dans l Ev de Jean Trois notions thologiques importantes dans l Ev de Jean. Exprience de Thomas montre importance de croire sans voir. La pour prparer l Eglise qui est reprsent par le dis. Bien aim. Ddi pour c gens l, qui ont p ris la relve du Xisme plus historique men par Pierre et aller ailleurs que Palestine.

Page 7

Question 8 : Quel est l intention littraire du disciple bien-aim vis--vis des lecteurs, quel rle qu il joue en rapport avec lecteur ?

Rponse 8
PAS SEULEMENT UNE FIGURE HISTORIQUE MAIS AUSSI UNE FIGURE LITTERAIRE, DANS LEQUEL LE LECTEUR PEUT S IDENTIFIER. Et nous pousse prendre une choix. Quand nous lisons l evangile de Jean, on nous pousse a prendre une decision. Is est une personnage qu agit pour le future. Ceux qu ils le reprsente demeurerons au retour du Christ. Jean 20 :29 : Parce que tu m'as vu, tu as

cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru!

Question 9 : En rapport avec le style, je vais vous demander surtout par rapport l incomprhension : c.--d. il y a quatre raison que l incomprhension est utilis dans le livre de Jean assez souvent pourquoi ?

Rponse 9
Incomprhension Pendant 8x les chefs de Jrusalem comprennent mal ou pas du tout les paroles de Jsus sur sa mort, rsurrection, ascension et libert offerte par son sacrifice (2 :19-21 ; 3 :3-5 ; 6 :51-53 ; 7 :33-36 ; 8 :2122, 31-35, 51-53, 56-58). Ces incomprhensions successives et rptes montre leur refus de croire en Jsus en tant que Envoy spcial de Dieu. Culpepper voit un schma souvent employ par Jn : 1. Jsus fait un dclaration ambige 2. l interlocuteur ne comprends pas (et pose la mauvaise question) 3. Jsus ou Jn (!) explique le vrai sens de l affirmation initiale ; parfois cette explication manque. Ce schma est visible, par ex, en 2 :19-21 (explication donne par Jn). Le lecteur apprenne des choses aussi de l incomprhension des disciples. 8x les disciples ou des croyants ne comprennent pas Jsus. Exemple avec le schma en 4 :31-34. Encore : 11 :11-15, 23-25 ; 13 :36-38 ; 14 :4-6 ; 14 :7-9 ; 14 :17 ; 16 :16-19. 2x c est la foule qui ne comprend pas : 6 :32-41 et 12 :32-34. Ces incomprhensions : 1. crent la dynamique de mystre et rvlation 2. confondent et rvlent, en prsentant une double rponse face Jsus 3. l objet de l incomprhension est souvent un sujet de grande importance 4. le lecteur qui comprend est rassur dans son identit et inclus dans la communaut des vivants (21 :24).

Page 8

Question 10 : Aprs je vous donne plusieurs thorie par rapport au communaut johannique : Bultmann, Martin, Brown etc : les critiqu du point de vue historique littraire ? (10 point)

Rponse 10
LES CIRCONSTANCES Rudolf Bultmann : le rdacteur ecclsiastique En partant de certaines sources (miracles, Passion, etc), l vangile prend forme (vangliste) et est ensuite enrichi par des retouches rdactionnelles. Le dernier rdacteur : Ajoute le chap 21 Rorganise des squences (ce qui cre des apories) ( thorie du dplacement ) ; pour Bultmann l ordre original voit le chap 6 avant le chap 5 ; 7 :15-24 aprs 5 :47 (il se rfre la gurison pendant le sabbat), suivit par 8 :13-20 ; chap 14 juste avant chap 18 ; et autres encore. L vangile original tait proccup par la foi et l obissance ; les rites tels que le baptme et l eucharistie ne semblent pas tre mis en valeur (mme si 3 :22 est original). Le rdacteur alors ajoute en 3 :5 eau ; 6 :51c-58 pour mettre l emphase sur l eucharistie ; 19 :34b-35 (eau et sang) ; chap 17 (communion mystique avec le Christ = ide eucharistique) Eschatologie : dans la premire version, emphase de sur la vie prsente qui et sur la proximit de la parousie. Aprs, ajoute de 6 :51c-58 (res le dernier jour) ; 5 :28-29 en contraste avec 5 :21, 24-25 Cette reconstruction a t dispute plusieurs niveaux. J. Louis Martin : trois phases, deux versions Phase 1, version 1 : comme Fortna, il s agit d un vangile de signes avec un but evangelistique (Jsus est le Messie). Cet vangile trouve son origine dans un milieu urbain, une synagogue messianique (1 :35-51) qui reste telle. Cette phase se termine vers le debut des annees 80. Phase 2 : Le Judasme se rorganise et questionne Jsus sur la base des crits de Moise (9 :28). Jsus ne serait qu un faux prophete (7 :12, 47-48), et ses disciples sont des bi-thistes (5 :18 ; 19 :7). La Birkat haMinim est une bndiction contre les heretiques qui sera employ pour consommer cette separation (9 :22 ; 12 :42 ; 16 :2). Citare ? Les prcheurs (dans la synagogues) tait sumis au jugement et mme la peine de mort s il annoncaient Jsus comme Christ (16 :2). Ce drame on le vit et re-vit dans la vie de Jsus qui est aussi paradigme de celle des disciples : cf chap. 5, 7 et 9. Phase 3, version 2 : on re-crit l vangile en introduisant le double niveau de lecture : ce qui se passe avec Jsus est en ralit ce qui se passe entre les chretiens et les juifs. C est ce moment qu on ajoute des affirmations sur Jsus : On ne peut pas suivre Jsus et Moise Moise porte un tmoignage sur Jsus (5 :45-46) Jsus vient du ciel et il dit vrai, et pourtant il est rejet de s on propre peuple (1 :10-12). Jsus n est pas un autre Dieu, mais le Fils La mort de Jsus est provoqu par un manque de comprhension sur sa personne Le rdacteur aurait aussi corriger le role des signes (pour la foi) : 2 :11 corrig avc 12 :37 et emphase sur le besoin de croire les paroles de Jsus plus que les signes. Les persecutions ont aussi disperss des croyants qui seront retrouvs plus tard : 10 :16 ; d autres (crypto-chrtiens) sont rests dans le synagogues, ce qui a pouss le redacteur mettre l emphase sur le langage dualiste. Raymond Brown : 5 phases, 3 versions Phase 1 : un group en (ou proche de la) Palestine qui se rattache au ministre de Jean, fils de Zebede (disciple bien-aim), elabore une collection orale de parles et uvres de Jsus. Phase 2 : au cours des decennies ce materiel oral prend une forme tres fige sous l influence de la pratique de la prdication et de l enseignement, et sous l influence d un disciple de Jean de Zebedee.

Page 9

Phase 3, version 1 : ce mme disciple met l vangile par crit (non pas comme Fortna, mais un vangile qui contient des signes et des discours). Le groupe n est plus en Palestine, mais dans la Diaspora. Phase 4, version 2 : le mme auteur adapte l vangile aux nouvelles circonstances : 1. Dispute avec les disciples du Baptiste (1 :19-34 ; 3 :28) ; 2. expulsion des synagogues (11 :48) ; 3. developpement de la christologie et entre de samaritains et Juifs anti-Temple ; 4. Le contexte de souffrance pousse a mettre l accent sur l eschatologie realis (3 :17-21 ; 5 :24) ; 5. Ouverture au non-Juifs (12 :20-23, 37-40 ; explications 1 :38, 41-42 ; 4 :25 ; 9 :7 ; 19 :13, 17 ; 20 :16, 24), donc au monde (3 :16 ; 11 :48-52) ; 6. Dispute avec les crypto-chretiens (12 :42-43). Phase 5, version 3 : redaction finale par un autre disciple avec des ajouts qui provoques les apories (3 :31-36 ; 6 :51-58 ; 12 :44-50 ; chap 15-17 ; chap 11-12 [Lazare, emploi des Juifs plus neutre] par exemple) et mettent l emphase sur les sacraments : 6 :51-58 (eucharistie) et 3 :5 (bapteme). Dans les deux reconstruction de Brown et Martin, le moment cl est sans doute la separation entre synagogue et glise : 9 :22 ; 12 :42 ; 16 : 2 = aposynagwgos Evaluation D un point de vue littraire : 1. les apories ne justifient pas forcement des rdactions successives (paradoxe, style, langage mystrieux et sublime, etc). 2. 16 :2 ne veut pas forcement dire que les juif-chretiens qui prechaient Jsus Christ dans les synagogues taient tus. Il s agit d un langage polemique typique de l poque (cf. Sagesse 14 :22-29 ; F. Josephe, Guerre 5.399-402 ; 7.260-274 ; Philon, Gaius, 120-131). Donc 8 :43-44, 55 ; 9 :41 et 12 :43 sont aussi polemiques. 3. 9 :22 et 12 :42 (hors des synagogues) : polmiques ou vrais ? Conflit, oui ; mais chasss ou partis ? nous n avons pas de documents de la part des Juifs 4. le double niveau n est pas applqu Jn 11-12 (coexistence pacifique avec les Juifs ?), ni a 12 :11 (les Juifs quittent les synagogues ?). on trouve alors dans l evangiles expulsion, coexistence et libre transfert. Reinhartz pense que le probleme est la lecture double niveau . 5. le langage dualiste parle d une separation dj consomme ou d une separation envisage ? D un point de vue historique : (Birkat ah-Minim) 1. 9 :34 explusion avant la confession de 9 :38. Il ne s agit pas d une reference un proced formel (mme pas en 12 :42 ni 16 :2). 2. Jn 9 :34 parle d un homme chass phisiquement de la synagogue sans tre maudit. La Birkat h-Minim ne parle pas de expusion phisique 3. doute sur la date et la fonction de la malediction 4. est-il plausible que ces chretiens si bien connus dans la synagogue taient reconnaissable seulement avec la Birkat ? 5. 4 sicles plus tard on sait qu il y avait encore des chretiens dan s les synagogues DONC : 1. Jn est un texte qui est la foi evangelistique et polemique 2. il est difficile de reconstruire le contexte historique avec precision 3. la lecture deux niveau produit des modeles differents : explusion, coexistence, separation choisi 4. BaM n est pas si clair que cela (pour les chretiens ? quand ? o ?) Ce qu on sait est que aprs 70 : Pression pour l unification du Judaisme Les chretiens ne peuvent pas car : Jsus superieur Moise ; Jsus remplace le Temple ; Jsus est Dieu. En plus du conflit avec la synagogue et le Temple, il faut aussi parler du conflit avec Rome. En 70 Rome punit les Juifs. En ralit, l ironie est que ce qui devait sauver les Juif porte la ruine : 11 :47-53. Mais Roma aeterna, imperium sine fine, sont en effet jugs inadequat et mme contre le projet divin de prosperit et de vie eternelle pour tous. L antilangage de l vangile rappelle au croyant la necessit de continuer l uvre initi par Jsus, un travail anti-imperialiste qui doit tre continu (14 :12-17) mme si avec des opposition (15 :18-25).

Page 10

-----------------------------------L auteur Evidences Externes Le texte le plus anciens qui cite l ev de Jn comme tant de Jn est un travail de Theophile d Antioche (181). Avant lui d autres le citent comme un ecrit ayant autorit. Eusebe (IV), ecrit de Polycarpe, qui meurt martyr en 156 l age de 86 ans, et qui tait un collaborateur des apotres Jean, Andr et Philippe pour le travail en Asie Mineur et fut responsable Smyrne. Irenee (II), qui avait connu Polycarpe, declare (Eusbe, Hist. Eccl. 5.20.4-7) : Je me souviens mieux, en effet, de ce temps-l que des vnements rcents. Car ce que j'ai appris en bas ge a grandi avec mon me et ne fait qu'un avec elle, si bien que je puis dire en quel endroit le bienheureux Polycarpe s'asseyait pour parler, comment il entrait et sortait, quel tait le caractre de sa vie, son aspect physique, les entretiens qu'il faisait la foule, comment il parlait de ses relations avec Jean et les autres disciples qui avaient vu le Seigneur, comment il rappelai t leurs paroles et les choses qu'il leur avait entendu raconter concernant le Seigneur, en ce qui regarde ses miracles, aussi bien que son enseignement ; comment Polycarpe avait reu tout cela des tmoins oculaires du Verbe de vie, et le rapportait en conformit avec les critures. Ces choses alors aussi, par la misricorde que Dieu ma faite, je lsai coutes avec soin, j'en ai conserv la mmoire, non pas sur un papier, mais dans mon c u r Ce Jean est, d aprs la plupart des commentateur, Jean fils de Zebedee. Irenee ecrit aussi (Ad Her, 2.1.2) : Jean, le disciple du Seigneur, qui tait appuy sur sa poitrine, publia l vangile pendant qu il habitait Ephese . Le prologue anti-marcionite (II) aussi va dans la mme direction, mais dit que Jean a excommuni Marcion et que Papias a crit sous la dicte de Jean Tertullien, CLement, etc aussi tmoignent de la conviction de l glise ancienne. La canon muratori (170-180 ?) : Andr recoit dans son reve l injunction de pousser Jean ecrire ; son travail doit tre relu et agre par le college des apotres. A Rome, l autorit tait disput par les Alogoi, peut-tre cause de l heresie de Montanus (porte-parole du paraclte). Tradition donc unanime. Un autre Jean ? Papias, cit par Eusebe : Si quelque part venait quelqu un qui avait t dans la compagnie des presbytres, je m informais des paroles des presbytres : ce qu ont dit Andr ou Pierre, ou Philippe, ou Thomas, ou Jacques, ou Jean, ou Matthieu, ou quelqu autre des disciples du Seigneur, et ce que disent Aristion et le presbytreJean, disciples du Seigneur. Je ne pensais pas que les choses qui proviennent des livres ne fussent aussi utiles que ce qui vient d une parole vivante et durable. EUSEBE, H.E., 111, 39, 3 -4 Ancien = aptre ? cf. 1 Pi 5 :1 Diffrence entre ont dit et disent ? Evidences internes me D apres son style, sa thologie, ses connaissances, l auteur du 4 vangile est : 1. un Juif de Palestine: par ex. 12 :40 ; 13 :18 et 19 :37 sont des citations qui viennent d un texte hebreux ou arameen et non pas de la LXX ; connaissance de la topographie de la Palestine 2. un tmoin oculaire : cf 13 :23 ; 19 :26-27 ; 20 :2-9 ; fin du chap 21. 3. Un apotre : 13 :23 : present la Sainte Cene (Mc 14 :7 et // seulement les apotres) ; 21 :1-2 un des fils de Zebedee ?; pas Jaques car il meut en 44 cf 12 :1-2 ; Mc 5 :37 ; 9 :2 ; 14 :33 ; Act 3 :1-4 :23 ; 8 :1525 ; Gal 2 :9 Pierre et Jean toujours ensemble ; Jean le Baptiseur est simplement appel Jean, car l auteur ne pense pas necessaire de le distinguer de soi-mme. A dbattre :

Page 11

1. Act 4 :13 Pierre et Jean ignorants ? idiotes = non train, question de competence : cf 1 Cor 14 :16, 23-24 et 2 Cor 11 :6 ; also Jn 7 :15 ; d apres Mc 1 :20 et Lc 5 :3, 10 Jean aurait eu les moyens d tudier un peu ; le grec tait parl et ecrti en Palestine ; secretaire ? cf aussi Jn 19 :12-22. 2. Jean n aurait appel soi-mme le disciple bien-aim : mais cf Gal 2 :20 et aussi le role litteraire de ce disciple ; il ne s agit pas de parler d xclusivisme mais d identification : Jn 1 :18 et 13 :23. -------------------------------------------Le Message de Jean Jsus est la rvlation dfinitive du caractre et des propos de Dieu ; sa mission en faveur des humains commence au commencement et continue aujourd hui dans et travers l glise, cette (anti)socit alternative qui est soutenue par le Paraclet et qui a la vocation de se dvelopper et de s affirmer dans un monde qui est la fois hostile et l objet de l amour inconditionnel de Dieu. Cet amour offre une voie de libration pour une destine de vie, pour ne pas tre entraine avec la ncessaire destruction du mal et du prince de ce monde . Pourquoi cette rvlation est-elle ncessaire ? Parce que le monde n est plus en mesure de reconnaitre ni son Crateur, ni ses propos, ni son propre tat vritable : 1 :10 ; 8 :34. Les hommes et la socit qu ils forment est aline des idaux de justice de Dieu (15 :22-24). Le pch est donc dcrit comme l incrdulit face la rvlation du caractre et des propos de Dieu rvls par Jsus : 16 :8-9. Cet tat d alienation ne se vie pas seulement sur un plan personnel ou social, mais cosmique : 12 :31 ; 14 :30 ; 16 :11. Satan a des allis : Rome et ses allis les Juifs (3 :1 ; 8 :44 ; 19 :11) ; des hommes comme Judas (13 :2, 27) ces personnes organisent une societ injuste : 8 :21,24, 44-46. Le peche n est pas donc seulement une realit personnelle, mais aussi systemique, politique, sociale, religieuse et economique. La liberation et la bonne nouvelle donc touche toutes ces dimensions. Jsus ote le peche de ce monde (1 :29) par une liberation radicale (8 :24, 34-36)

La rponse de l homme Presque cent fois Jean dit que la rponse positive la rvlation de Dieu et de ses propos en Jsus est la foi. Par cette foi l homme recoit et croit ce que Jsus apporte et rvle, et dcide de rentrer dans cette nouvelle optique, mentalit et dynamique engendr par Jsus. Le croyant s engage participer au plan de Dieu et voir les choses avec les yeux de Dieu : 3 :16 ; 20 :30-31 ; 5 :19-20 Une telle foi permette : Le passage du royaume de Satan celui de Dieu Une allgeance personnelle Jsus et une opposition tous ce qui remette en question une telle allgeance Une identit nouvelle qui est aussi un style de vie : fils de Dieu (1 :12-13 ; 8 :44) Une comprhension plus profonde de l identit et de la mission de Jsus La constitution et adhsion une communaut de croyant qui est diffrente de celle des noncroyants Cette rponse de l homme (la foi) est rendue possible par une action divine et un rle jou par l homme lui-mme : 1. Rle divin : c est Dieu qui donne le pouvoir de devenir ses enfants (1 :12-13) ; c est Dieu qui a aim le premier et qui continue d aimer le monde (3 :16) ; c est Dieu qui nous donne Jsus (6 :39, 44, 65) ; c est Lui qui en Jsus nous appelle et nous choisis (15 :16). 2. Rle humain : c est John qui appelle et encourage la conversion (8 :24 ; 14 :1,11 ; 12 :4 ; 20 :30-31) ; Jsus invite l homme faire le bon choix (6 :35-37) ; L homme peut choisir de venir, et s il le fait il ne sera pas refus (6 :37 ; 10 :3-5) ; l homme peut choisir de un-croire s il ne persvre pas (6 :66-69).

Page 12

Les dtails de l interaction entre le rle de Dieu et celui de l homme sont difficiles dfinir. Il y en a certains qui croient sans avoir besoin de voir (4 :42 ; 20 :29). D autres croient en voyant ses uvres/signes (2 :11 ; 4 :46-54) ; d autres voient mais ne comprennent pas (12 :37). Chaque rencontre avec Jsus force la personne vivre une crise qui est aussi jugement (krisis, en grec).

La communaut Tout comme le plan original de Dieu tait que l homme vive en socit (Gen 2 :18-25), ainsi les nouveaun en Christ sont appels s organiser en communaut. Les chap. 13-17 se consacrent cette communaut qui, pendant l absence du maitre, s organise et tient bon en tant que anti-socit minoritaire. Donc devenir enfant de Dieu est la fois une exprience qui intgre dans une communaut mais qui aussi spare : tout comme les enfants dans l antiquit taient considrs fragiles et part , ainsi Jsus parle des grandes bndictions mais aussi met en garde contre l hostilit qu on rencontrera de la part de ce monde : 15 :18-25. Mais cette hostilit fade face ce que l homme reoit de Dieu : 17 :21, 23, 26. Role des Sacrements ? Question trs dbattue: Jn ne nous dit pas explicitement que Jsus a t baptis, ni que le dernier repas (pas le repas de Pques) doit tre rpt (chap 13). Pourtant : 2 :1-11 (eau en vin) ; 3 :5 (n d eau et d esprit) ; 6 :1-14 (multiplication des pains) ; 6 :51-58 (corps/nourriture) ; 19 :34 (eau et sang du flanc).

Question 13 : Sur les trois ptres : Recre le scenario historique des trois pitres de Jean. C.--d. pourquoi ces pitre ont t crite ; l volution, le problme que la communaut est en train de vivre et comment Jean rpond par ces trois pitres l volution qui a entre la premire et la troisime (1 ere lettre, on parle de lettre circulaire on parle de l anti-christ, 2 eme lettre attention a ne pas le recevoir, et 3 eme lettre on ne sait pas se c est une problme thologique ou pas, interne ou pas, explique ce que se passe), qui crit qui, mais il ne faut pas faire tout les analyse qu on a fait ;

Rponse 13
Les glises johanniques avaient tous reu le mme vangile de Jean et certains ont adopts des croyances errons. La 1eme lettre etait circulaire envoys a plusieurs glises car n avait pas de destinataire. Jean cherche rpondre a questions que se son poss parmi ses glises : Jsus n est pas le Christ venu en chair La morte de Jsus n tait pas ncessaire pour le pardon des pches

Deus groupes : Scessionnistes et glises johanniques La 2eme lettre crite pour la dame lu (l glise). LE probleme : pour ne pa recevoir des evangelistes envoyes par des Scessionnistes. La 3eme lettre crite Gaios. crite cause de la non reception des evangelistes de Jean par la parte de Deutrefe.

Page 13

Question 14 : Qui sont pour Jean les anti-christs, cf 1 Jn et 2 Jn c.--d. leur profile et les hrsies par laquelle ils sont rattach on a parl de trois types des hrsies, les expliquer par mot toujours en relation avec Jean ?

Rponse 14
QUI SONT LES ANTI-CHRIST Jean fait ref. a ses ennemi comme sducteurs Jn 2.27, fils du malin 3.10, 4.1 faux prophtes 4.6 menteurs. Des anciens chrtiens, sortis sont appels comme a. - 1Jn 1.8 se croient sans pchs - 1Jn2. 4-6 garde pas parole de X. - Jn 4.20 prtende aimer Dieu mais en ralit aiment le monde - 4.5 sont du monde - 4.2-3Nient que Jsus est venu dans la chaire

QUI SONT ILS ?? *Groupe de pense dont le matre tait Cerinthe fondateur dune cole en Asie mineure, o form des disciples ; Fanatiques des prceptes et loi hbraques. Prchs que Jsus tait un tre humain seulement n de manire naturel et que au moment de son baptme le X serait descendu sur lui ss forme de colombe pour prendre possession de lui. Puis le quitte au moment de la croix pour le laisser mourir. 1jn5.6 (leau + le sang) *doctisme (dokeo = apparaitre sembler) niait lhumanit de Jsus. Totalement spirituelle qui avait rien dhumain. Il ressemblait un homme mais faisait semblant de souffrir, avoir faim ou soif. Donc pouvait pas mourir. Donc a fait semblant sur la croix. * les nicholaites (mentionns dans Ap 2. 6, 15) ils sattribuaient une connaissance suprieur de Dieu (pr-gnose ??) mais en mme temps trs laxistes puisque leur esprit pas li au corps.

Page 14

Vous aimerez peut-être aussi