Ali Boumendjel. Une Affaire Française, Une Histoire Algérienne by Malika Rahal
Ali Boumendjel. Une Affaire Française, Une Histoire Algérienne by Malika Rahal
Ali Boumendjel. Une Affaire Française, Une Histoire Algérienne by Malika Rahal
Malika Rahal
Ali Boumendjel
(1919-1957)
Une affaire française,
une histoire algérienne
Préface inédite de l’autrice
Cet ouvrage a été précédemment publié en 2010 aux Éditions Les Belles Lettres.
ISBN 978-2-348-07322-9
L’impossible pluralisme
Classiquement, la lutte de libération algérienne s’est
accompagnée d’un intense travail d’écriture de l’histoire qui
devait contribuer à la construction de la nation. C’est après
l’indépendance, sous le régime de parti unique, que se sont
cristallisés les éléments d’un récit national monolithique de la
guerre et du mouvement national, récit tout entier organisé
autour de la figure hégémonique du Front de libération nationale
(FLN)3. Sa trame narrative est définie à partir de plusieurs textes
tels que la Charte d’Alger, un texte à valeur constitutionnelle
qui, dès 1964, oriente le travail des chercheurs4.
Ce travail d’élaboration historique se lit, par la suite, dans
les manuels scolaires, dans les lieux de mémoire ou les noms
des rues, et combine plusieurs éléments mythiques : la glorifi-
cation de la lutte armée ; la révérence constante au peuple – ce
populisme qui est au fondement du FLN ; la définition exclusive
de la culture algérienne par la langue arabe et la religion musul-
mane ; l’idée d’un peuple algérien homogène et unanime. Ces
mythes demeurent puissants dans l’État algérien issu de la guerre
de libération : ainsi, lors de l’élection présidentielle de 1999 qui
a vu la victoire d’Abdelaziz Bouteflika, les candidats nés avant
Héroïsme et martyre en Algérie… 27
La commémoration officielle
Ali Boumendjel avait pourtant fait l’objet d’une forme
de commémoration publique : son nom avait été donné à un
lycée, à proximité de sa maison, aux Sources, dans la banlieue
d’Alger ; par ailleurs, des rues avaient pris son nom selon un
principe simple appliqué, semble-t-il, dans plusieurs autres cas :
tout ce qui en Algérie s’appelait Dumont d’Urville – rue ou établis-
sement scolaire – avait été rebaptisé Ali Boumendjel de façon
automatique, alors que les artères principales étaient réservées
aux grandes figures héroïques de la révolution. C’est ainsi qu’à
Alger, la rue Ali Boumendjel, anciennement Dumont d’Urville,
rejoint désormais la rue Abbane Ramdane juste devant le palais
de justice17. Mais Malika Boumendjel se souvient également que
son nom devait être donné au collège de Blida, l’ancien collège
colonial Duveyrier, où il avait fait ses études. C’est à son arrivée
à la cérémonie d’inauguration qu’elle apprit qu’on lui avait
Héroïsme et martyre en Algérie… 37
[C]e que j’ai bien compris, maintenant, c’est qu’il est vain
d’appliquer, dans un pareil cas, les règles de prudence
normalisatrice de la critique hagiographique […]. Procéder
à la « toilette » décente des « acta martyrum », les expurger
de leurs « énormités », reparties « trop topiques » aux juges,
séances de tortures « excessives », charismes manifestés
« inutilement », – c’est se refuser à comprendre que la vraie
sainteté est forcément démesurée, excentrique, anormale
Héroïsme et martyre en Algérie… 41
Chez les Beni Menguellet, ils étaient paysans […]. Les Beni
Yenni étaient beaucoup plus évolués […]. Ça c’est mon
grand-père paternel qui me l’avait raconté.
Il est vrai que les Beni Yenni étaient, en 1914, le douar le plus
scolarisé d’Algérie avec une école indigène par village6. L’union
d’une de leurs filles avec un homme des Beni Menguellet était
Du fils de l’instituteur kabyle à l’avocat algérien (1919-1943) 55
C’est elle qui me révèle un détail que ses sœurs aînées semblent
ignorer : « Mon père était l’élève des Pères Blancs. Comme mon
mari, qui n’a jamais senti qu’ils voulaient le convertir. » Ainsi,
non seulement le père d’Ali a suivi une éducation dans une école
française, mais cette école est en fait l’école confessionnelle des
prêtres missionnaires. La société des Pères Blancs avait été fondée
en 1868 par le cardinal Charles Lavigerie, et ses écoles étaient
particulièrement bien implantées en Kabylie12. Et sa fille Louisa
a épousé un homme fondu dans le même moule.
À la question de savoir pourquoi leur père était finalement
devenu instituteur, c’est encore Aziza qui, grâce à ses conversa-
tions avec son grand-père, est en mesure de répondre :
tances qui l’ont poussé à envoyer tous ses fils à l’école française
et à faire de chacun d’eux des fonctionnaires.
Dans le parcours d’ascension sociale d’une famille, qu’il
s’agisse des Boumendjel ou des Amrouche, parcours qui la place
au cœur des transformations sociales et politiques de l’Algérie,
l’entrée à l’école chrétienne constitue un tournant. Pour Le Fils
du pauvre, Fouroulou Menrad, l’entrée à l’école publique est le
moment-clé de sa vie. On voit d’ailleurs le personnage comparer
sa vie avec la vie de berger qu’il aurait eue s’il n’était jamais
allé à l’école :
Et la politique ?
Car dans les récits des sœurs Boumendjel, certaines
questions demeurent sans réponse, et certaines informations
inaccessibles. Quelle était par exemple la maîtrise de l’arabe par
les garçons de la famille, davantage en contact avec l’extérieur
70 Ali Boumendjel
à cette époque ne pas partager avec ceux qui sont, comme lui,
issu de la population colonisée, ces expériences fondatrices
– et parfois traumatisante – liées à la première exposition à
une langue française étrangère, à une culture et à un système
scolaire nouveau. Pourtant, aucune source ne permet d’aller au
delà des apparences. L’on ne peut que constater la différence
objective entre Ali Boumendjel, le fils d’instituteur laïc, et ses
camarades, les premiers de leurs familles à s’asseoir sur les bancs
de l’école, qui ramènent à la maison une langue étrangère et
dont les parents insistent sur l’instruction religieuse. Les sources
qui nous permettent de connaître l’expérience personnelle et
le vécu lié à l’acculturation dans l’école française sont souvent
issues d’une introspection (autobiographie, mémoires…). Dans
le cas d’Ali, de telles sources n’existent pas, et ses impressions
et réflexions sur ces questions sont perdues.
qu’il lui devait. Cet élève était Ali Boumendjel, qui trouva la
mort douze ans plus tard dans les locaux des parachutistes
où il était torturé54.
Une voix mâle, grave, que nous aimions, dans une salle de
classe. « La grève générale est décrétée à Canton. » Et les
révolutionnaires balbutiants que nous étions éprouvaient ce
choc que tout être éprouve devant un problème tragiquement
humain. Une véritable cristallisation s’opérait en nous : notre
conception simpliste avait trouvé une expression. Malraux
était présent. Il a pour ceux de ma promotion – et pour
toujours – cette voix grave, frémissante, intensément vivante.
« Il est difficile d’être un homme. Mais pas plus de le
devenir en approfondissant sa communion qu’en cultivant
sa différence… », écrit quelque part Malraux.
Et parce qu’il a affronté la différence d’être un homme et
qu’il l’a vaincue pour sa part ;
parce qu’il a lutté par ses écrits et par ses actes ;
parce qu’il n’a jamais trahi la cause de l’homme,
90 Ali Boumendjel
Ali Boumendjel.
(Photographie d’identité non datée. Archives familiales.)
***
Du fils de l’instituteur kabyle à l’avocat algérien (1919-1943) 101
Un homme-frontière
Au sortir de ses études de droit, alors que la France
est vaincue, dirigée par le gouvernement de Vichy, que les
Anglais et les Américains viennent de débarquer en Afrique du
Nord, deux questions se posent à Ali Boumendjel. D’une part,
comme tous les jeunes avocats, il doit d’abord trouver un stage,
puis un cabinet où exercer son métier ; il doit, d’autre part,
résoudre l’épineux problème de sa relation avec Malika Amrani.
Or, son mariage, comme l’exercice de son métier d’avocat, vont
le pousser plus avant dans des réseaux de sociabilité mixtes en
distendant ses relations avec les siens. De ce phénomène, Malika
est le témoin privilégié. À ses fréquentations professionnelles et
amicales – qui mélangent « Européens » et « musulmans » – et
le font entrer de plain-pied dans le monde du contact, répond
sa contribution à la représentation de l’Algérie à venir : à ses
yeux, la future citoyenneté algérienne devra englober tous les
habitants de la colonie, quelle que soit leur origine.
à fait aussi prospère car Ali ne met pas la même fougue pour
gagner de nouveaux clients que son aîné, dont il n’a pas le
renom. Travaillant pour les petites gens, il est payé d’une pièce,
de quelques sous, parfois même en nature. Mohammed Hadj
Hamou aime à rappeler que lors d’une affaire devant le cadi
le paiement était versé sur-le-champ et représentait en général
quelques pièces de monnaie.
Ali l’avocat est un personnage mis en scène par Serge Michel,
dans son ouvrage Nour le voilé. Comme Boumendjel, il écrit
dans La République algérienne, l’organe de l’UDMA, et meurt
entre les mains des militaires français. L’auteur de l’ouvrage,
jeune aventurier et journaliste de gauche, parti pour un tour du
monde, s’est arrêté à Alger où il a travaillé pour La République
algérienne, qui a publié nombre de ses caricatures. Engagé dans
le FLN, il est ensuite devenu le conseiller détaché par le Front
– dont la direction ne savait que faire de ce Français – auprès
de Patrice Lumumba 7. Malika Boumendjel raconte qu’elle l’a
rencontré quelques fois, incidemment :
L’homme du Manifeste
Ce dont Malika Boumendjel ne peut prendre la
mesure, c’est de l’activité politique de son mari. Je ne savais
rien, répète-t-elle avec une certaine frustration, il ne me disait
rien, il me protégeait. Dans ce silence conjugal, dès les années
quarante, alors qu’il a seulement une vingtaine d’année, l’enga-
gement politique d’Ali Boumendjel s’amorce, dans le sillage de
son frère, toujours auprès de Ferhat Abbas. Mais à mesure qu’il
s’affirmera dans l’action politique, son positionnement, d’abord
dans l’Association des amis du Manifeste et de la liberté (AML)
puis dans l’Union démocratique du Manifeste algérien (UDMA),
témoignera toujours de son originalité et le démarquera bien
souvent d’une direction politique à ses yeux inconsistante – au
risque parfois de s’opposer à son propre frère. Il demeure toute-
fois un véritable homme de parti durant toute la décennie où
cette forme d’organisation s’impose comme le vecteur le plus
efficace des revendications politiques. C’est toujours au nom de
ce parti, de son parti, qu’il utilisera son entregent, ses contacts,
sa capacité de négociation pour rassembler les nationalistes de
tous bords.
Des avocats – sans doute aussi parce que leur métier les
fait côtoyer tous les jours des victimes directes ou indirectes
162 Ali Boumendjel
Il est contacté par Salah Louanchi puis par Rabah Bitat dès la
première semaine de novembre afin de prendre en charge la
défense des détenus175. Après les arrestations consécutives au
1er novembre, de nouvelles vagues d’arrestations ont lieu en
décembre et les affaires affluent devant la cour d’appel d’Alger.
Maître Bentoumi n’est pas le seul avocat constitué. Des avocats
français se mettent également au travail pour défendre les
accusés : maîtres Stibbe, Braun, Douzon, Dechezelles qui sont
des avocats parisiens et l’avocat algérois Louis Grange. Les
Parisiens viennent à Alger de façon espacée pour prendre en
charge certaines affaires, mais ils ont leurs cabinets en métro-
pole et doivent donc s’absenter durant de longues périodes. Au
moment où la plupart des dirigeants du MTLD sont arrêtés, qu’ils
soient messalistes (Moulay Merbah, par exemple) ou centralistes
(Kiouane ou Benkhedda), les lettres de constitution, ces lettres
par lesquelles les détenus demandent un avocat, se multiplient :
maître Bentoumi les répartit parmi un groupe de jeunes avocats
du barreau d’Alger.
Les avocats algérois chargés de la défense des militants
commencent à s’organiser. Durant l’été 1955, plusieurs d’entre
eux se retrouvent au cabinet de l’avocat communiste algérois
Louis Grange. Parmi eux, outre Louis Grange, Amar Bentoumi,
Mohammed Hadj Hamou, Nefa Rebbani, Élie Guedj 176… Les
réunions se succèdent ensuite, alternativement au cabinet de
Louis Grange, de Mohammed Hadj Hamou ou d’Arezki Bouzida,
afin de répartir les lettres de constitution 177. C’est ce groupe
d’avocats, organisé de façon sommaire et informelle, qui est
appelé le premier Collectif des avocats.
Ali Boumendjel ne participe pas aux réunions du Collectif.
Encore une fois, Mohammed Hadj Hamou explique : « Nous,
nous étions jeunes », insistant sur la différence de génération
entre les avocats appartenant formellement au Collectif et dénués
de responsabilités, et Boumendjel qui ne peut s’y investir, du fait
de son rôle au sein de l’UDMA : c’était un homme politique,
militant d’un parti organisé indique-t-il. Il laisse dans son récit
planer une ambiguïté : est-ce le manque de temps qui l’empêche
de participer ? Il semblerait, selon Hadj Hamou, que ses responsa-
184 Ali Boumendjel
Le soutien au FLN
La participation d’Ali Boumendjel à la défense des
militants nationalistes correspond à une évolution de son senti-
ment à l’égard du FLN : « Comme tout le monde, raconte son
ami Amar Bentoumi, il a évolué et assez rapidement191. » En effet,
les deux hommes se rencontrent toujours le matin au café de
Strasbourg et continuent à échanger considérations et analyses
sur les événements. Progressivement, Boumendjel se rapproche
de la position du FLN. Selon maître Bentoumi, le tournant
qui a lieu durant l’année 1955 est lié à deux événements. Le
premier a lieu en janvier 1955 : il s’agit de l’arrivée de Abbane
Ramdane à Alger. Les responsabilités de son ancien camarade
de classe au sein de l’organisation semblent avoir eu raison des
préventions de Boumendjel contre la lutte armée. Le second
événement déterminant est le soulèvement lancé le 20 août par
Zighout Youcef dans le Nord-Constantinois192. Pour Bentoumi,
il est clair qu’à cette date, son ami est rallié au FLN. Pourtant,
Ali Boumendjel ne lui donne aucune information précise sur
son activité et, surtout, il ne lui raconte jamais les contacts
qu’il a au sein du FLN. Mais il tient des paroles de soutien au
mouvement. C’est la situation en Tunisie et au Maroc qui lui
donne des arguments : alors que les Marocains et les Tunisiens
se sont lancés dans la lutte, il considère que les Algériens sont
restés trop longtemps passifs193.
L’avocat de la République algérienne (1943-1957) 191
***
De l’arrestation à l’assassinat
Pour comprendre pourquoi Ali Boumendjel a été
arrêté, il faut se pencher sur les premiers interrogatoires et plus
encore sur ceux de ses beaux-frères, les frères de Malika. L’un
d’entre eux, Djamal Amrani, publia en 1960 aux éditions de
212 Ali Boumendjel
4 mars 1957 :
Le détenu civil Boumendjel Ali sort de l’hôpital Maillot, il
est repris en compte par le 2e Régiment de parachutistes
coloniaux.
Incarcération dans les locaux disciplinaires du 19e génie68.
***
L’assassinat
Dans son numéro du 24-25 mars 1957, l’Écho d’Alger
titre à la une : « Me Boumendjel s’est suicidé en se jetant de
la terrasse d’un immeuble ». À partir du 26, l’information est
reprise dans la presse métropolitaine. Ainsi dans Franc-Tireur :
L’onde de choc…
Le décalage fut donc frappant entre l’abondance
d’informations présentées dans la presse au sujet d’Ali Boumendjel
et le manque d’information dont disposait en revanche la justice.
Que la presse algérienne et métropolitaine relate sa détention,
puis sa mort, ne suffit pas à lancer le scandale. C’est en fait
plusieurs jours après son supposé suicide que « l’affaire » se
déploie selon une fine mécanique.
L’affaire Capitant-Boumendjel
Capitant fait appel à la presse. – Le déclencheur sera
la spectaculaire décision de René Capitant, l’ancien ministre
de l’Éducation nationale du général De Gaulle de suspendre
ses cours à la faculté de droit de Paris en guise de protestation
contre la mort de Boumendjel. Il envoie copie de sa lettre à
plusieurs journaux qui subitement voient l’ampleur de l’événe-
ment. Le 29 mars, L’Express publie à la une la photographie de
René Capitant. Un long article en page 3 commence de façon
dramatique :
À vrai dire, qu’Ali Boumendjel soit mort sous les tortures lors
de son interrogatoire ou qu’il ait été poussé à se donner la
mort pour ne plus subir une fois de plus la torture lors de
l’interrogatoire auquel il allait être à nouveau soumis par
les mêmes parachutistes, le problème moral, juridique et
politique demeure le même. Nous imputons à la Gestapo la
mort de Brossolette et celle de Médéric au même titre que
celle de d’Estienne d’Orves149.
Cher Monsieur
Votre lettre me rejoint ici : j’ai demandé à L’Express quatre
semaines de silence… Lâcheté ? Non. Faiblesse ? Peut-être.
Et si je n’étais pas chrétien, je dirais désespoir.
Mais je suis chrétien. Et croyez-en le vieil homme que je suis,
et dites-le de ma part à vos enfant et à vos neveux quand ils
auront l’âge d’entendre ce message : dans ce monde ignoble,
ce qui compte, c’est ce qui subsiste d’humain au cœur d’un
petit nombre d’hommes.
Si j’étais à votre place peut-être ne serais-je habité que par
ce désir de vengeance qui vous possède, j’imagine, et par
la haine… Et pourtant ! L’Algérie et la France, si elles se
rejoignent jamais, ce sera la volonté de quelques Algériens
et de quelques Français qui auront trouvé la force de joindre
leurs mains au-dessus des fosses communes.
Comme Français, je me sens responsable de ce qu’a subi
votre frère. Et je vous demande pardon165.
Maître,
Veuillez trouver ici l’expression de mes condoléances et de
ma révolte contre les odieux procédés qui ont amené la
mort de votre frère.
Croyez que le mot bref n’exprime que bien faiblement ce que
je ressens et puisse cette humble voix vous dire qu’il existe
des gens que les atrocités commises au nom de la France
soulèvent de honte et de dégoût167.
***
Alors que son propre mariage semble lui être devenu presque
douloureux, l’homme mobilise ce que les anthropologues
ont identifié de plus fondamental, de plus universel dans les
processus d’identification des individus : la « race », la généra-
tion, la filiation et, par là, la transmission de la mémoire, ce
lien entre les vivants et les morts, pour en faire une promesse
278 Ali Boumendjel
117 Lettre de 10 pages signée d’Ali vote, Daniel Gaxie (dir.), Paris,
Boumendjel, postée le 22 avril Presses de Sciences Po, 1989,
1949, Archives familiales. 70. Pour l’UDMA, voir Rahal,
118 Ibid. « L’Union démocratique du
119 André Mandouze, Mémoires Manifeste algérien », op. cit.,
d’outre-siècle, tome 1 : D’une 256.
résistance à l’autre, Paris, Viviane 137 CAOM, 81F771, synthèse
Hamy, 1998, 200. mensuelle, janvier 1951 et
120 Lettre d’Ali Boumendjel à sa rapport de la DRG du 14 avril
femme, 21 avril 1949. Archives 1951.
familiales. 138 CAOM, 81F771, bulletin poli-
121 Entretien avec André Mandouze, tique du 1 au 15 mai 1951.
2003. 139 CAOM, 81F771, document du
122 Lettre d’Ali Boumendjel à sa 15 septembre 1951.
femme, 21 avril 1949. Archives 140 CAOM, 81F771, document du
familiales. 19 septembre 1951.
123 Ibid. 141 Pour tous ces événements, voir
124 Ibid., 200 et ss. Rahal, « L’Union démocratique
125 Allocution d’Abderrahmane du Manifeste algérien », op. cit.,
Bouchama, juillet 1964, op. cit. 315 et ss.
126 Henri Alleg, Boualem Khalfa, et 142 CAOM, 81F771, synthèse
Abdelhamid Benzine, La Grande mensuelle, septembre 1952.
Aventure d’Alger républicain, 143 CAOM 81F771, synthèse
Paris-Alger, Messidor, 1987, 142. mensuelle, septembre 1952.
et entretien avec Henri Alleg, 144 CAOM, 81F711, synthèse du
Palaiseau, 20 janvier 2003. 23 septembre 1952.
Notes des pages 170 à 183 291
177 La Défense des détenus poli- 194 Entretien avec Henri Alleg,
tiques…, op. cit, intervention de Palaiseau, 20 janvier 2003.
maître Hadj Hamou. 195 Intervention d’Abderrahmane
178 Serge Michel, op. cit., 79. Bouchama, avril 1964, op. cit.
179 Jacques Vergès, De la stratégie 196 Albert-Paul Lentin, Le Dernier
judiciaire, Paris, Minuit, 1981, Quart d’heure. L’Algérie entre deux
31-114. mondes, Paris : Julliard, 1963, 83.
180 Ibid., 104. 197 Benjamin Stora, Dictionnaire
181 Ibid. biographique des militants
182 Ce texte n’est pas documenté. nationalistes algériens, Paris,
183 Jacques Vergès, op. cit., 189. L’Harmattan, 2000, 163.
184 Entretien avec Jean-Jacques de 198 Sylvie Thénault, Histoire de la
Felice, Paris, mai 2003. guerre d’indépendance algérienne,
185 La Défense des détenus poli- op. cit., 50..
tiques…, op. cit., intervention 199 Gilbert Meynier, Histoire inté-
de maître Hadj Hamou, p. 123. rieure, op. cit., 349.
186 Michel Bruguier est un collègue 200 Hassan Remaoun et Gilles
de Boumendjel. Ils se sont aussi Manceron, D’une rive à l’autre.
fréquentés dans le cadre du La guerre d’Algérie. De la mémoire
Mouvement mondial de la paix. à l’histoire, Paris, Syros, 1993, 59.
La lettre est datée du 27 mars 201 Benjamin Stora et Zakya Daoud,
1958, c’est-à-dire après la mort op. cit., 220-230.
d’Ali Boumendjel que l’auteur 202 Denis Peschanski, « Effets
mentionne d’ailleurs. Lettre pervers », La Bouche de la vérité ?
citée dans Giovanni Pirelli et La recherche historique et les
Patrick Kessel, Le Peuple algérien sources orales, Cahier de l’IHTP,
et la guerre. Lettres et témoignages n° 21.
d’Algériens. 1954-1962, Paris, 203 Henry Rousso, « La résistance
Maspero, 1962. entre la légende et l’oubli »,
187 Entretien avec Jean-Jacques de L’Histoire, n° 41, janvier 1982.
Felice, Paris, 10 janvier 2003. 204 Entretien avec Brahim Chergui,
188 Entretien avec Malika Boumendjel, Alger, 8 avril 2003.
Puteaux, janvier 2009. 205 Entretien avec Sadek Hadjerès,
189 La Défense des détenus poli- Malakoff, avril 2003.
tiques…, op. cit., intervention 206 Benjamin Stora, Dictionnaire
de maître Hadj Hamou, p. 125. biographique des militants, op. cit.,
190 Il se demande s’il faut y voir 274.
un intérêt stratégique d’Abbane 207 L’Organisation spéciale. Il s’agit
pour le pétrole. Entretien avec d’un organisme militaire secret
Mohammed Hadj Hamou, Alger, lié au MTLD. Voir Ageron,
8 avril 2003. Histoire de l’Algérie contemporaine,
191 Entretien avec Amar Bentoumi, op. cit., 588. C’est à l’occasion de
Alger, 17 avril 2003. notre entretien, en avril 2003,
192 Benjamin Stora, Histoire de la qu’Amar Bentoumi relate pour
guerre d’Algérie, op. cit., 17. la première fois cette informa-
193 Entretien avec maître Amar tion. Par la suite, il en témoigne
Bentoumi, Alger, le 17 avril publiquement lors de la première
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Notes des pages 199 à 212 293
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Sources orales et archives
Entretiens
Ce travail s’appuie sur plusieurs entretiens réalisés sur une période de
8 ans avec :
Ghenima Aït Khaled (Paris, 2003)
Hamid Aïd Khaled (Entretien téléphonique, 2004)
Henri Alleg (Palaiseau, 2003)
Louisa Amrani (Paris, 2003)
Aïssa Amrani (Paris, 2003)
Djamal Amrani (Alger, 2003)
Fadila Amrani (Paris, 2003)
Amar Bentoumi (Alger, 2003)
Anissa Bouhadef (Alger, 2003)
Malika Boumendjel (Puteaux, Paris et Alger, de 2002 à 2010)
Najia Boumendjel (Alger, 2003)
Brahim Chergui (Alger, 2003)
Fadila Chitour Boumendjel (Alger, 2003 et 2004)
Jean-Jacques de Felice (Paris, 2003)
Mahmoud Hakimi (Alger, 2003 et 2005)
Mohammed Hadj Hamou (Alger, 2003 et Paris, 2004)
Sadek Hadjerès (Malakoff, 2003)
André Mandouze (Entretien téléphonique, 2003)
Madeleine Rebérioux (Entretien téléphonique, 2003)
Albert Smadja (Paris, 2003)
Germaine Tillion (Paris, 2003)
Pierre Vidal-Naquet (Paris, 2003)
M’hamed Yazid (Alger, 2003)
312 Ali Boumendjel
Archives
Archives privées de la famille Boumendjel
— Classeur blanc des lettres d’Ali Boumendjel à sa femme durant ses
séjours à l’étranger.
— Dossier de la Shell concernant Ali Boumendjel, comportant notam-
ment la synthèse des tests psychologiques effectués lors de son recru-
tement.
— Textes des discours d’hommage prononcés par Eugénie Cotton et
Abderrahmane Bouchama en 1964, lors de la cérémonie organisée
par le Mouvement mondial de la paix, à Alger, et de la remise de la
médaille Joliot-Curie à Ali Boumendjel à titre posthume.
— Dossier d’Ahmed Boumendjel concernant son frère. Il comporte
notamment la correspondance d’Ahmed, les lettres du bâtonnier
Perrin et les lettres de condoléances reçues à la mort d’Ali. On y
trouve également de nombreux articles de presse, malheureusement,
certains ne sont pas datés et n’ont donc pu être référencés de façon
rigoureuse.
— Textes écrits par Malika Boumendjel, sous la forme de témoignage
(« De l’arrestation à l’assassinat », texte fourni par la famille sur
disquette, 15 p.) ou de mémoires (deux cahiers manuscrits).
La presse
Les collections d’Égalité et de La République algérienne, disponibles à la
bibliothèque du Centre diocésain des Glycines (Alger), ont été dépouil-
lées. Les journaux suivants ont été systématiquement dépouillés pour
la période de février à mai 1957 :
— Le Canard enchaîné
— L’Écho d’Alger
— L’Express
— Le Figaro
— Franc-Tireur
— France Observateur
— L’Humanité
— Libération
— Le Monde
Par ailleurs, d’autres titres de presse ainsi que des revues ont été ponc-
tuellement consultés :
— Alger républicain
— Esprit
— L’Humanité dimanche
— Paris-Presse L’Intransigeant
— Témoignage chrétien
Index
8 mai 1945, 132, 135, 153 Aït Ouyahia, Belkacem, 248, 249,
296, 303
Aït Si Selmi Boumendjel, Aziza, 52-
A 59, 61, 63-69, 81, 83, 94, 284,
286, 303
Abbane, Ramdane, 36, 44, 46-50, 85, Aït-Ahmed, Hocine, 39, 42
177, 178, 186, 189, 190, 193-195, Alger républicain, 156, 161, 162, 191,
197-200, 203, 206, 210, 235, 244, 205, 290, 305, 313
279, 291, 292 Alleg, Henri, 16, 18, 30, 36, 37, 40,
Abbas, Ferhat, 23-25, 43, 49, 76, 77, 156, 161, 162, 174, 191, 215, 219,
110, 112, 114, 121, 123-125, 127- 226, 230, 231, 245, 273-275, 281-
131, 133, 135-141, 143, 145, 146, 283, 290-296, 298, 303, 305, 311
148, 153, 154, 162-164, 169-171, Amis du Manifeste et de la liberté
173, 175, 178, 181, 184, 196, 199, (AML), 29, 77, 131, 137, 140
200, 205, 210, 240, 274, 275, 282, Amrane Boumendjel, Louisa, 52, 53,
284, 287-289, 291, 305, 308, 309 57, 58, 61, 64, 67-69, 81, 284, 303
Abd el-Kader, 92, 153 Amrani, Abdelmalik, 113, 189, 224,
Abduh, Muhammad, 78, 92 229, 231-234, 248, 276
Achour, Mohand, 141 Amrani, André, 11, 12, 95, 201, 210,
Afghani (al-), Jamal al-Din, 78, 92 212-214, 216, 238, 244, 275, 276,
Aissat, Idir, 238 297
Aït Kaci, Anissa, 94, 202 Amrani, Belkacem, 11, 12, 94, 96,
Aït Khaled Boumendjel, Ghenima, 116
52, 53, 61-71, 113, 118, 284, 285, Amrani, Djamal, 211-216, 221, 225,
303, 311 246, 247, 293, 294, 296, 303, 305,
Aït Khaled, Hamid, 118, 201, 210, 311
287, 293, 303 Amrouche, Fadhma, 59-61
316 Ali Boumendjel
Amrouche, Jean, 59, 61, 145 182-185, 189, 190, 196, 197, 199,
Amrouche, Taos, 56 201, 203, 209, 218, 219, 232, 238,
Angeli, Lucien, 139 239, 242, 243, 245, 252, 285-287,
Anniversaire du Manifeste (10 février), 290-294, 296, 303, 311
153 Benzadi, Ahmed, 143, 163, 166
Aragon, Louis, 89, 157, 158 Berrouaghia (camp d’internement),
Armée de libération nationale (ALN), 224, 227, 235, 236, 252, 270
35, 42, 194 Beuve-Méry, Hubert, 259, 297
Arslan, Chakib, 78 Bitat, Rabah, 183
Asselah, Hocine, 127 Blida (Collège colonial Duveyrier de
Asselah, Slimane, 11 Blida, dit Lycée de), 36, 72, 74,
Astier de Lavigerie (d’), Emmanuel, 84-88, 93, 98, 100, 105, 107, 117,
192 120, 132, 151-154, 161, 163, 193,
Atlan, Herta, 118 197-199, 203, 255, 283, 289
Audin, Maurice, 10-12, 16, 279, 281, Blumel, André, 267
298, 309 Bollardière (Pâris de), Jacques, 16
Aussaresses, Paul, 9, 16, 17, 208, 214- Bouchama, Abderrahmane, 156, 160,
216, 222, 229, 234, 235, 242, 246, 193, 290, 292, 312
247, 250, 255, 281, 282, 293-296, Bouhadef, Anissa, 41, 210, 283, 293,
305 303, 311
Azzam Pacha, 148, 289 Boukort, Benali, 141, 227, 228, 230,
232, 295, 306
Boumendjel, Mohand, 54-56, 58-60,
B 62-64, 66, 68-71, 74, 75, 77, 79,
80, 83, 94, 97, 101, 116, 117, 137,
Bachtarzi, Mahieddine, 162 248, 271, 285
Bechir, Mostafa, 148 Boumendjel Yacine, Kelthoum, 54,
Ben Keddache, Cherif, 141, 229, 232, 55, 61, 62, 66, 271
233 Boumendjel Charbonnier, Gilberte,
Ben M’hidi, Larbi, 10, 16, 19, 193, 206, 98, 105, 106, 113, 131, 133
234, 237-239, 252, 255, 262, 279 Bourdet, Claude, 253
Benbadis, Abdelhamid, 123, 153, 301 Bourgès-Maunoury, Maurice, 257
Bendjelloul, Mohammed-Salah, 24, Bouteflika, Abdelaziz, 26, 283
78, 123, 126, 127, 138, 200 Bouzarea (école normale), 23, 58,
Beni Menguellet, 23, 54 59, 65, 97
Beni Messous (centre de transit), 219 Bouzarea (siège de la DST), 240
Beni Yenni, 54 Bouzida, Arezki, 45, 162, 183, 188,
Benkhedda, Benyoucef, 85, 86, 127, 252
183, 189, 197-199, 203, 206, 210, Brahimi, Bachir, 124, 135, 137
239, 242, 244, 251, 252, 285, 287, Braun, Pierre, 183
297, 305 Brossolette, Pierre, 13, 263, 264, 268,
Benmelha, Ghaouti, 107, 162, 242, 269
252, 286 Bruguier, Michel, 187, 188, 261, 262,
Bentoumi, Amar, 38, 86, 103, 110, 292
114, 115, 119, 154, 155, 162, 176, Brune, Jean, 146, 147
Index 317
C E
Cadi, Abdelkader, 127 Écho d’Alger, 15, 236, 237, 240, 245,
Canard enchaîné (Le), 265, 298, 313 252, 296, 313
Capitant, René, 13, 45, 46, 99, 122, Ehrenbourg, Ilya, 158, 192
123, 126, 192, 253-256, 260, 261, El Biar (bâtiment des parachutistes,
264, 266, 272, 273, 286, 297 avenue Clemenceau), 15, 16, 31,
Césaire, Aimé, 158 37, 217, 218, 246, 253, 254, 256,
Champeix, Marcel, 257 294, 295
Chaulet, Pierre, 27, 282 Émeric, Philipe, 237
Chergui, Brahim, 197, 282, 291-293, Estienne d’Orves (d’), Honoré, 263
296, 303, 311 Étoile nord-africaine, 27, 43, 47, 86,
Chitour Boumendjel, Fadila, 71, 98, 123, 299
106, 117, 201-203, 210, 286, 293, Express (L’), 15, 87, 253, 254, 256,
303, 311 257, 259, 260, 267, 313
Collectif des avocats, 103, 183, 185,
214, 217, 241, 243, 244, 251
F
Combat (réseau de résistance), 99
Commission de sauvegarde des droits
Farge, Yves, 157, 158, 266
et des libertés individuels, 221,
Farnoux, Abel, 224, 225, 229, 234,
239, 270, 294, 296, 298, 306
295, 296, 303, 308
Congrès musulman, 78, 88, 123, 287
Farnoux, Yvette, 224-226, 229, 295,
Constantini, Guy, 87, 120
303
Cotton, Eugénie, 156, 290, 312
Farouk (roi d’Égypte), 149
Courrier algérien (Le), 139
Fédération des élus, 78, 123, 138
Fédération des libéraux, 266
Fédine, Constantin, 192
D
Felice (de), Jean-Jacques, 38, 187,
292, 303, 311
Dahlab, Saad, 85, 161, 199, 203, 285, Feltin, Maurice, 261
287, 305 Feraoun, Mouloud, 57, 59, 60, 284,
Daniel, Jean, 84, 87, 255, 256, 267, 306
271, 278, 285, 297, 298, 303 Ferme Perrin (Berrouaghia), 230
Darlan, Joseph, 121, 126 Figaro (Le), 237, 239, 296, 297, 313
Dechezelles, Yves, 183 Fong, Robert, 139
Didouche, Mourad, 44, 49 Fossey-François, Albert, 216, 220-
Djemame, Mohammed el-Hadi, 126 223, 227, 229, 232, 235-238, 246,
Djender, Mahieddine, 217, 238 294, 295
Domenach, Jean-Marie, 266 France Observateur, 18, 239, 253, 256,
Domerc, Marcel, 87-90, 132, 255, 260, 262-264, 296, 297, 313
256 Francis, Ahmed, 43, 135, 137, 138,
Douzon, Henri, 183, 199, 200, 293, 143, 178, 199, 200, 210
298, 305 Franc-Tireur, 245, 265, 266, 296-298,
Dreyfus, Nicole, 38 313
318 Ali Boumendjel
142, 145, 151, 162, 163, 169, 176- 162, 173, 174, 199, 200, 239, 242,
179, 182, 199, 228, 285, 291, 299 252, 287
Paul-Cazelles (camp d’internement), Sayyid (al-), Lutfi, 52
223 Section française de l’Internationale
Pères Blancs, 58-60, 64, 101 ouvrière (SFIO), 88, 126, 137, 138,
Perrin, Pierre, 189, 223, 224, 227, 143
235, 295, 296, 312 Seghers, Anna, 192
Pétain, Philippe, 126 Selhi, Mohand, 12, 110, 189, 209,
Philip, André, 266 211, 213, 214, 232-234
Picasso, Pablo, 157, 158 Servan-Schreiber, Jean-Jacques, 15,
Place des Martyrs (Alger), 32 256, 262, 281
Poldès, Léo, 266, 298 Simon, Pierre-Henri, 262, 265, 298
Smadja, Albert, 162, 209, 238, 293,
303, 311
R Soummam (congrès de la), 44, 46,
193-195, 206
Racim, Omar et Mohammed, 162 Stibbe, Pierre, 44, 183
Rebbani, Nefa, 183, 242, 252
Rebérioux, Madeleine, 13, 266, 298,
303, 311 T
Reille-Soult-Dalmatie, François, 264
Reliquet, Jean, 236, 237, 240 Tamedrari, Mohammed, 170
République algérienne (La), 26, 29, 92, Tamzali, Abdennour, 126, 127
108, 110, 142, 143, 146-148, 150, Tebessi, Larbi, 10, 127, 137
163-165, 169, 171, 178, 191, 205, Teitgen, Paul, 235, 236, 270
287-289, 299, 305, 313 Thorp, René-William, 261, 266
Ricco, Marie-José, 87 Tiar, Mohammed, 125
Ricœur, Paul, 266 Tillion, Germaine, 225, 303, 311
Riond, Georges, 146 Toubal, Hadj Amar, 41, 42, 45-50, 283
Robeson, Paul, 158 Touri, Mohammed, 162
Rosenberg, Ethel et Julius, 161 Trinquier, Roger, 208, 246
Rue Ali Boumendjel (Alger), 36, 112 Turqui, Abbas, 131
S U
Saadane, Ahmed-Cherif, 127, 133, ‘Ulamâ (association des), 10, 28, 30,
137, 138, 141, 154 75, 78, 123, 124, 126, 127, 131,
Saadi, Yacef, 206, 215, 282 136, 137, 149, 153, 170, 301
Sahraoui, Mustapha Belarbi, 74, 75
Salle Pleyel (Congrès mondial des
partisans de la paix, 1949), 157 V
Sartre, Jean-Paul, 192
Sator, Kaddour, 110, 114, 119, 124, Vallon, Louis, 192
125, 131, 135, 137, 138, 143, 152, Vasto (del), Lanza, 266
Index 321
Index 315
L’éditeur de cet ouvrage s’engage dans
une démarche de certification FSC®
qui contribue à la préservation des
forêts pour les générations futures.