Architecture Reseau GSM
Architecture Reseau GSM
Architecture Reseau GSM
1-1 Définition
En Europe, le standard GSM utilise les bandes de fréquences 900 MHz et 1800
MHz. Aux Etats-Unis par contre, les bandes de fréquences utilisées sont les bandes
850 MHz et 1900 MHz. Ainsi, on qualifie de tri-bande (parfois noté tri-bande), les
téléphones portables pouvant fonctionner en Europe et aux Etats-Unis et de bi-
bande ceux fonctionnant uniquement en Europe. La norme GSM autorise un débit
maximal de 9,6 kbps, ce qui permet de transmettre la voix ainsi que des données
numériques de faible volume, par exemple des messages textes (SMS, pour Short
Message Service) ou des messages multimédias (MMS, pour Multimédia Message
Service).
1-3 Historique
L'histoire de la téléphonie mobile (numérique) débute réellement en 1982. En effet, à
cette date, le Groupe Spécial Mobile, appelé GSM, est créé par la Conférence
Européenne des administrations des Postes et Télécommunications (CEPT) afin
d'élaborer les normes de communications mobiles pour l'Europe dans la bande de
fréquences de 890 à 915 MHz pour l'émission à partir des stations mobiles et 935 à
960 MHZ pour l'émission à partir de stations fixes. Il y eut bien des systèmes de
mobilophonie analogique (MOB1 et MOB2, arrêté en 1999), mais le succès de ce
réseau ne fut pas au rendez-vous.
Les années 80 voient le développement du numérique tant au niveau de la
transmission qu'au niveau du traitement des signaux, avec pour dérivés des
techniques de transmission fiables, grâce à un encodage particulier des signaux
préalablement à l'envoi dans un canal, et l'obtention de débits de transmission
raisonnables pour les signaux (par exemple 9; 6 kilobits par seconde, noté kb/s, pour
un signal de parole).
Ainsi, en 1987, le groupe GSM fixe les choix technologiques relatifs à l'usage des
télécommunications mobiles : transmission numérique, multiplexage temporel des
canaux radio, chiffrement des informations ainsi qu'un nouveau codage de la parole.
Il faut attendre 1991 pour que la première communication expérimentale par GSM ait
lieu. Au passage, le sigle GSM change de signification et devient Global System for
Mobile communications et les spécifications sont adaptées pour des systèmes
fonctionnant dans la bande des fréquences 1800 MHz.
En Belgique, c'est en 1994 que le premier réseau GSM (proximus) est déployé ;
Mobistar et Orange (rebaptisé Base) viendront plus tard. Aujourd'hui, le nombre de
numéros attribués pour des communications GSM dépasse largement le nombre de
numéros dédiés à des lignes fixes et cette tendance se poursuit.
Les cellules sont des zones de couverture du réseau qui se chevauchent. Ont les
représentes sous forme d'hexagones. Au centre de chaque cellule se trouve une
antenne-relais. Lorsque l'abonné téléphone en se déplaçant, le réseau effectue un
relais de communication d'une cellule à l'autre sans coupure. Il s'agit de la procédure
de Hand Over. La probabilité de coupure au passage d'une cellule à l'autre est
augmentée quand le mobile se déplace très vite. Par exemple, dans un TGV qui
roule à 300 km/h, on change d'antenne toutes les 60 secondes. Le passage d'une
antenne à l'autre se fait donc en continuité, sans pic de puissance. Une cellule est
entourée par 6 autres cellules voisine. Il existe plusieurs types de cellules selon le
rayon à couvrir :
Les macro-cellules :
Ce sont des cellules qu’ont retrouvent dans les zones rural de faible densité de
population. Elles ont des tailles qui atteignent 3 km.
Les microcellules :
Ce sont des cellules qu’ont retrouvent dans les zones urbains de forte densité de
population. Elles ont des tailles de quelques centaines de mètres (50 à 500m).
Les pico-cellules :
Ce sont de cellules pour la couverture à l’intérieur de bâtiment leur distance varie
entre 5 à 50 m de rayon. Les motifs est l’ensemble de cellules contenant tous les
fréquences une fois seulement.
Figure 1 représentions de motifs de cellules
L’architecture du réseau GSM est subdivisée en trois grands sous systèmes : le sous
système radio BSS, réseau NSS et le sous système d’administration OSS.
Le HLR contient les informations relatives aux abonnés du réseau. Un réseau peut
posséder plusieurs bases pour mettre en œuvre le HLR en fonction des capacités de
ces bases de données. Il a pour fonction :
Il mémorise les caractéristiques des abonnés : IMSI (identité internationale),
MSISDN (numéro de téléphone), Profil de l’abonnement (services souscrits ;
Il mémorise la localisation de chaque abonné. Le numéro de VLR de la zone
géographique où est situé l’abonné.
1-5-4 interfaces
Lien entre deux entités du réseau, sur lequel transitent des informations particulières.
Chaque interface est désignée par une lettre (norme GSM).
Physiquement, la plupart sont des liaisons MIC (Modulation par Impulsion & Codage)
Les interfaces sont des composantes importantes du réseau car elles assurent le
dialogue entre les équipements et permettent leur interfonctionnement.
L’interface radio " Um " est localisée entre la station mobile et la station de base (MS
* BTS). C’est l’interface la plus importante du réseau.
L’interface " A-bis " relie une station de base à son contrôleur (BTS * BSC).
L’interface " A " se situe entre un contrôleur et un commutateur (BSC * MSC).
Le GSM présente des services supports sans restriction sur le type des données
utilisées par l’utilisateur. Il transporte les informations sans modification de bout en
bout en mode circuit dans le réseau GSM ce qui garantit la chronologie des
informations échangées. Dans le réseau GSM, les données de l’utilisateur et la
signalisation du réseau sont transportées dans des canaux de communication
différents. Il est considéré par ses exploitants comme un investissement qui doit être
rentable, offrir une certaine pérennité et pouvoir évoluer. Les qualités de ce réseau
sont l’utilisation optimum des ressources (fréquence radio, capacité de transmission,
une grande disponibilité, une exploitation simple et efficace, une normalisation
réussie et enfin un coût d’infrastructure raisonnable.