Gestion
Gestion
Gestion
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DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE
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MENTION GESTION
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MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION
PROJET D’ETABLISSEMENT
d’un CABINET d’ETUDES et de
CONSEILS (Advisory and Change
Board) à MADAGASCAR
Sous l’encadrement de :
REMERCIEMENTS
Tout d’abord, je remercie Dieu tout puissant de m’avoir donné la santé et le courage durant la
réalisation de ce mémoire
En vue de l’obtention du Diplôme de Master II, qu’il me soit permis avant toute chose
d’exprimer ma reconnaissance envers toutes les personnes qui de près ou de loin m’ont soutenu dans
mes efforts et ont contribué ainsi à la réalisation de ce mémoire.
Ils ont toujours cherché les moyens pour assurer une formation de haut niveau et tendant toujours vers
l’excellence au sein de l’Université.
Enfin, merci à toute ma famille, en particulier ma femme, mes parents, la grande famille ainsi
que mes amis, collègues et relations pour leur soutien moral et leur affection.
ii
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................i
Liste des sigles et abréviations ...................................................................................................................iv
Liste des illustrations ..................................................................................................................................v
INTRODUCTION ......................................................................................................................................1
Partie I : PRESENTATION GENERALE ................................................................................................5
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE.......................................................................................7
Section 1 : Présentation du Projet ..................................................................................................7
Section 2 : Présentation du promoteur ...........................................................................................10
CHAPITRE 2 : ETUDE MARKETING du projet .....................................................................................12
Section 1 : Etude de marché : offres, demande, environnement ...................................................12
Section 2 : Stratégie et politique marketing envisagées ................................................................20
Partie II : ETUDE TECHNIQUE et ORGANISATIONNELLE ...............................................................28
CHAPITRE 1 : ETUDE TECHNIQUE ....................................................................................................30
Section 1 : Lieu d’implantation et système d’exploitation ............................................................31
Section 2 : Processus et planning de production ...........................................................................31
CHAPITRE 2 : ETUDE ORGANISATIONNELLE .................................................................................48
Section 1 : Structure ......................................................................................................................48
Section 2 : La Gestion des Ressources Humaines .........................................................................50
Partie III : ETUDE FINANCIERE et EVALUATION DU PROJET ........................................................55
CHAPITRE 1 : ETUDE FINANCIERE.....................................................................................................57
Section 1 : Investissement et financement du projet ...................................................................57
Section 2 : Comptes de gestion et états financiers prévisionnels .................................................65
CHAPITRE 2 : EVALUATION DU PROJET ..........................................................................................71
Section 1 : Evaluation financière ...................................................................................................71
Section 2 : Evaluation socio-économique et environnementale ....................................................74
Section 3 : Gestion des risques ......................................................................................................78
CONCLUSION GENERALE ....................................................................................................................78
iii
AVANT-PROPOS
Le présent mémoire entre dans la logique entrepreneuriale initiée par la formation au sein du
Département Gestion de la faculté de droit, d’économie, de gestion et de sociologie à l’Université
d’Antananarivo.
Cette formation en entrepreneuriat et management de projet (EMP) met l’étudiant, futur
promoteur de ce projet, en situation d’entrepreneur. Ainsi, suivant cette logique qui s’est avérée
relatant sa situation, l’idée lui est venue après réflexion sur lui-même, après une connaissance et une
motivation certaine, une détermination ajoutée à ces motivations, une identification des atouts, ainsi
que l’exploration des points faibles.
Il est alors opportun de créer un projet capable d’intégrer ces éléments, de rétablir ou éradiquer
les points faibles, et c’est l’entrée dans un cabinet qui peut être la meilleure des solutions. Des
questions tournant autour de ces thèmes doivent être posées avec un maximum d’objectivité et de
recul. Un cabinet est la destination permettant la mise en valeur des connaissances acquises pendant
des années tant dans le secteur public que privé et assurant une maximisation ainsi qu’une
capitalisation des expériences.
Par ailleurs, d’autres situations existent mais telle l’entrée dans les fonctions d’apprentissage
ou d’enseignements, la concurrence est rude et les voies très serrées et difficile. A part les motivations,
ce projet peut constituer une alternative de carrière, une opportunité de démontrer ses ambitions et de
les faire partager à travers la mise en exergue de l’opportunité future de l’entreprise et des offres de
travail que l’on peut constituer pour les jeunes qui sont enthousiastes, dynamiques et très prometteurs
et qu’on peut valoriser avec un peu de rigueur et un renforcement de capacités.
L’introduction dans un cabinet ou une entreprise de conseils, d’études constitue une des
orientations professionnelles que vont suivre la logique des étudiants ayant suivi des formations en
entrepreneuriat. On peut le considérer comme un type d’entrepreneur promoteur réseauteur. Il s’agit
pour lui d’adapter sa situation au marché interne par la satisfaction des besoins primaires et locaux et
au marché international à travers la recherche de nouvelles opportunités et de plus-values pouvant être
acquises de sa connaissance.
iv
INTRODUCTION
2
INTRODUCTION
D’un côté, le marché du travail est problématique : sous-emploi de plus en plus rampant,
situation critique pour les actifs occupés et pour ceux en situation de chômage. En effet,
force est de constater que les jeunes actifs rencontrent les plus grandes difficultés à s’insérer
sur le marché du travail. Les trois-quarts des chômeurs ont moins de 30 ans (75,3 %) et neuf
sur dix moins de 40 ans (90,4 %). Pourtant, la population malgache est jeune et sa main
d’œuvre abondante, à coût compétitif, facile à former et à rendre davantage performante.
Un autre constat : les volumes des trafics aériens restent globalement faibles alors que la
recommandation d’ATConf6 en vue de la libéralisation de l’accès aux marchés des
transports, et l’existence des infrastructures de transport aérien ne sont pas en mesure de
booster le tourisme.
Un autre exemple, l’accès au marché de la téléphonie est en pleine évolution, marqué par une
hausse incessante du taux de pénétration passant du taux de 0,6% de 1999 à 43,4% en 2011 et
un chiffre d’affaires passant de 82,1 milliards en 1999 à 605,1 milliards Ariary en 2010. Mais
son intégration présente des disparités régionales.
La Vision 2020 du secteur privé malgache est d’en faire « un secteur privé national puissant
sur le marché intérieur et présent sur les marchés extérieurs ». Il s’agit d’élargir le marché
intérieur et développer les relations commerciales avec l’extérieur. Mais le secteur privé est
étouffé pour cause de morosité de l’économie en général
Ceci s’accorde aux souhaits des gouvernants de mettre comme valeurs fondamentales la
croissance et un développement inclusif et durable tenant compte des priorités des
régions pour éradiquer le déséquilibre régional. Ces valeurs s’appuieront notamment sur
les Investissements Directs Etrangers, le transfert de nouvelles technologies et l’accès aux
marchés mondiaux. Ce qui signifie que, pour mettre en œuvre ses souhaits, l’Etat doit
prendre des initiatives et des engagements conséquents pour promouvoir la productivité
des facteurs et mettre en place un environnement favorisant la réduction de l’inégalité
entre les acteurs potentiels pauvres ou non pauvres en termes d’accès aux ressources et
moyens de production tels que les infrastructures, la formation professionnelle, la santé,
la micro-finance, les informations sur le marché.
Cependant, toujours est-il que ces ressources et moyens sont en défaillance perpétuelle au
niveau local, régional et national.
Les activités en milieu rural affrontent des nombreux défis et contraintes. D’une part,
l’insuffisance du financement rural, la faiblesse de la productivité, l’atomisation de la
production, l’enclavement des zones de production, l’exploitation irrationnelle des ressources
ainsi que l’insécurité pénalisent leurs activités, et d’autre part, les paysans comme
beaucoup de producteurs, artisans, agriculteurs, éleveurs, et d’autres acteurs
connaissent un problème tant de savoir quoi produire et tant à l’écoulement de leurs
produits. Ils se contentent tous de copier les activités des autres et de leurs côtés, les
acheteurs, collecteurs ou revendeurs gagnent les produits à moindre coût.
4
Ainsi, selon ces différents constats cités précédemment, les principales contraintes de
l’économie et des acteurs économiques malgaches se constituent par l’insuffisance de
marchés des produits, de consommateurs ou d’utilisateurs intermédiaires ou finaux.
Ce projet permettra, dans le court, moyen et long terme, de résoudre tous ces problèmes car
non seulement, il offrira aux petits paysans une opportunité de trouver leurs places (hausse
des revenus et statut social) dans le cercle de développement économique du pays, mais
aussi aux grands acteurs tels les industriels, exportateurs et investisseurs de mettre toutes
les ressources nécessaires à leurs activités et à leurs missions, soit une forte résilience et
une capacité de rebond de ces acteurs économiques permettant d’éviter l’effondrement de tout
le système économique en cas de nouvelle crise.
Dans cette partie, on va présenter la situation générale de ce travail. Il en est du Projet en elle-
même, de son promoteur, des éléments relatifs à sa mise en valeur, puisqu’il va être mis à prix
auprès des clients cibles avec des stratégies et d’études ainsi que par des approches
spécifiques à ce qu’on appelle « les prestations de services d’un cabinet ». On trouvera
successivement les détails dans deux chapitres.
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Dans les années 70, la gestion par les scientifiques, ingénieurs suffisaient à faire progresser la
gestion des organismes privés et publics. Les outils utilisés tels les logiques mathématiques et
l’informatique du tout début ont été adaptés à leur situation. Et ces individus étaient les maîtres et
décrits comme ingénieurs conseils.
Mais cette vision a fait long feu. Des sociétés de conseil ont pourtant fait une conversion et
ainsi adopter un nouvel esprit, ce de l’intégration des aspirations des clients afin que ces derniers
puissent ajouter leur sien dans la résolution des problèmes et pour les solutions adéquates à chaque
situation.
Dans cette optique et en considérant les dynamiques du marché actuel des produits et services
sur le territoire national, on arrive à y trouver une idée qui, dans son ensemble et après une profonde
réflexion, étude de préfaisabilité et de faisabilité, nous amène à considérer cette idée comme une
certaine, valorisable et soutenable opportunité. Celle de créer un Cabinet d’étude et de conseil.
Il s’agit d’une nouvelle société mais avec des savoirs et des savoir-faire forgés et développés
depuis plusieurs années dans plusieurs secteurs et domaines d’activités.
1.- Renseignements généraux sur le cabinet
Actuellement, un cabinet d’étude et de conseil fait partie de ce que l’on entend par les activités
du secteur quaternaire. Ce sont les entreprises ou consultant qui vont faire le travail pour le compte
d’une autre société. Ces entreprises offrent des services à d’autres entreprises tels : la recherche, la
sécurité, les conseils,…
Les cabinets sont sous statut juridique d’entreprises privées. Le capital appartient en totalité à
des particuliers.
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A. Formalité de création
Toutes les formalités et procédures de création du Cabinet ou de l’établissement vont se faire à
l’EDBM (Economic Development Board of Madagascar).
B. Statuts de la société
Le cabinet peut prendre plusieurs formes sociétaires :
i. Soit en se constituant en une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée). Mais
cette forme est souvent employée dans les secteurs d’activités de l’exploitation agricole, de
l’entreprise artisanale ou du commerce individuel (épicerie).
ii. Soit en sociétés de personnes.
a. Ici, l’associé, en tant que personne, est primordial (intuitu personae).
b. La responsabilité des associés est indéfinie et solidaire: en cas de décès du sociétaire,
la société est en principe dissoute.
c. Il n’est pas exigé l’apport de capital minimum pour la constitution.
d. La cession des parts est strictement règlementée.
iii. Soit en SARL (société à responsabilité limitée). Les parts sociales ne peuvent pas être cédées
qu’avec le consentement majoritaire des associés. Une société en SARL cumule des
caractéristiques provenant des sociétés de personnes et société de capitaux :
- à la fois, la responsabilité est limitée aux apports (part sociale)
- et les associés sont liés par un intuitu personae limité (relativement fermée).
Le Capital minimum selon les textes réglementaires est 10 millions de francs ou 2 millions
d’ariary. Il faut un minimum de 2 personnes et un maximum de 100 personnes.
La SARL doit changer en SA selon que les conditions soient favorables aux associés ou que le statut
adopté par les assemblées de la société le prévoit.
Les domaines d’intervention du projet sont comme suit : outre son offre de services pour
l’appui et l’accompagnement dédié à ses groupes cibles, le cabinet va développer une expertise dans
les domaines suivants : Stratégie et Organisation, management participatif, Qualité
(Accompagnement, mise en place, pilotage), suivi et évaluation et mise à niveau des entreprises,
gestion des stocks, gestion de production, étude technico-économique, marketing, informations et
conseils sur les marchés, mise en réseaux, concurrence, compétitivité, formation et coaching,
informatique.
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Les activités relatives à l’étude juridique, à la comptabilité et aux finances sont prévues en
perspective car le secteur connaît beaucoup de concurrents locaux,
Les prestations en Ressources Humaines vont être programmées dans ses travaux de prestations même
si celles-ci connaissent une forte concurrence,
2.1.- Missions
Les missions d’un cabinet se confrontent à celles du consultant afin de collaborer en vue d’un
engagement de réalisation d’une monographique de la société à conseiller, à étudier ou à orienter tout
en impliquant les dirigeants et en engageant leur participation et en ne les prenant comme objets
d’analyse. Pour la société, il s’agit d’avoir une identité, une reconnaissance et l’établissement d’une
valeur.
2.2.- Objectifs
Les objectifs visés sont de constituer des outils d’analyse (structures, métiers, gestion de
ressource, facteurs clés et de sortir la singularité économique et sociale à conduire dans une entreprise
cliente.
- Phase de résolutions :
o Selon les types de conseil :
de base : restructuration, gestion de déclin, recentrage,. …
en stratégies innovantes dans la culture, la géographie, les technologies, les
alliances,…
en marketing opérationnel : organisation dans l’ensemble, adaptation des
structures, organisation des fonctions, conduite de projet, planification,…
Appui conseil (diagnostic, appui en commercialisation, appui à la
structuration et appui à la création d’entreprise).
o La mise en œuvre des résolutions ;
o Les formations en vue d’une appréhension certaine des résolutions ;
o La communication ainsi que l’élaboration de rapport sous toute forme utile pour les
utilisateurs finaux.
Comme tout consultant junior ou senior, assistant ou associé ou directeur, il y a des qualités et
des cultures à obtenir et à prendre soin puisque de celles-ci dépendent le positionnement du cabinet
dans la concurrence, la notoriété et la persuasion des clients.
Le promoteur/consultant doit alors :
o être efficient : en terme de volume et de qualité de travail, productif, vivace, rapide,
o avoir un esprit d’analyse et de synthèse, de rhétorique
o tolérer les pressions, le stress, l’exposition des clients,
o faire face à la concurrence
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Le projet se caractérise par la dimension individuelle de chaque membre du cabinet qui, après
l’exécution des missions, est amené à être évalué de leur compétence technique respective, de leur
rapport avec la clientèle, de leur capacité d’animation ainsi que de leur participation.
Le marketing est l’ensemble des actions ayant pour objectif l’analyse du marché présent ou
potentiel d’un bien ou d’un service et de mettre en œuvre les moyens permettant de satisfaire la
demande ou le cas échéant, de la stimuler (Petit Robert).
Le marché est le lieu de rencontre de l’offre et de la demande. L’offre est constitué par l’offre
de services que le cabinet va présenter aux clients et aux associés ou partenaires. En se focalisant sur
l’offre déjà présente sur le marché, le promoteur peut se voir acquérir toutes les données nécessaires et
utiles sur tous les services proposés par les concurrents, qu’ils soient directs ou indirects, qu’ils aient
des activités similaires ou différentes à celles de la future entreprise. Cette étape permet notamment de
récupérer des informations sur les services, leurs qualités ou leurs défauts, leur mode d’emploi et
surtout le niveau des prix proposés pour commercialiser ou pour exploiter ces produits de différentes
façons.
Généralement, l’étude de l’offre aide chaque entrepreneur à définir et analyser les stratégies
adaptées par les concurrents et à détecter leurs points de force et faiblesse. Cette étape, reconnue
généralement par la veille concurrentielle ou le suivi concurrentiel, peut se faire via des recherches et
des études ou à travers l’analyse des contenus des sites officiels, des forums, des pages de réseaux
sociaux ou des sites spécialisés qui offrent des renseignements détaillés sur les entreprises, le produit
ou le service en question.
Les informations et les conseils sur les marchés : Etudes de marché - Études sectorielles –
Sondages - Etude de satisfaction clients, Accompagnement en investissement et montage financier -
Conseil Marketing et Commercial - Études de lancement et de positionnement (marques et produits),
Test packaging, concepts, produits, marque et communication – réseaux de vente, de distribution.
Diagnostic et organisation RH (approche, bilan de compétences, outplacement/replacement ou
reclassement, conseil en recrutement, renforcement de capacités)
Management : Audit et pilotage de processus, Accompagnement SMQ, ISO 9001 Version
2008/2015), ISO14001 V 2004, 22000, 26000, HACCP, OHSAS 18001. QHSE Iso 22000,
communication interne, développement des organisations, gestion du temps, du stress, coaching.
Environnement : Etudes d’impact environnemental
Projet : Etudes de préfaisabilité, de faisabilité et de rentabilité de projets
Informatique : Conception et fourniture contenu site web, Mise en place et administration de
serveurs
Administration publique : Conseil pour le management des collectivités locales (gestion et
organisation, aménagement, étude-diagnostic de schéma directeur, lobbying, communication
institutionnelle, appui au développement)
La demande quant à elle, sera déterminée par les besoins exprimés par les clients, entreprises,
associés et partenaires.
Pour ce projet, l’ensemble des clients concerne l’ensemble des entreprises susceptibles de
travailler avec le cabinet y compris celles qui ont besoin des services du cabinet. Le cabinet met son
expérience au service de l’ensemble des entreprises de différentes tailles et différents secteurs
d’activité :
• Grandes entreprises.
• PME.
• TPE.
Les entreprises commencent majoritairement par aborder des marchés proches sur le plan
géographique et culturel. Dans d’autres cas, elles choisissent un marché par opportunisme ou
recherche de potentiel dans le cadre de leur secteur d’activité.
L’étude de marché est ainsi souvent négligée, pourtant elle permet de comprendre plus en
détail le fonctionnement du marché visé et en la réalisant, elle permet aussi de simplifier
l’implantation stratégique sur un marché donné.
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1.1.1.- Caractéristiques
Pour étudier le marché interne ou national, on a le choix entre réaliser soi-même une étude du
marché ou se faire assister par d’autre cabinet spécialisé tout en tenant compte du budget alloué à cet
effet.
On doit arriver à rassembler les données générales sur le pays, comme la conjoncture, le contexte
politique et économique, la taille du marché. Ainsi, on peut procéder à une segmentation.
La segmentation est le processus permettant de partager le marché en sous ensemble de
consommateurs/clients ayant les caractéristiques, des comportements et des réactions homogènes au
service à offrir.
Un segment est un groupe de consommateurs dont les besoins et les comportements d’achat sont
suffisamment homogènes pour être servi par les mêmes offres et représentées par un programme
d’actions marketing.
Les informations suivantes sont utiles pour la prise de décision concernant le marché :
- La taille du marché : données macro-économiques, volume et part de marché, ses
caractéristiques ;
- La segmentation : existante ou identifiée, groupes déterminés en fonction de la zone
géographique, de l’organisation ou des besoins spécifiques ;
- Degré de maturité, perspectives d’évolution
- Types de contraintes : réglementaires, politique, technique
- Facteurs clés de succès : compétences, qualités à maîtriser, approche client,…
En annexe, on peut voir un modèle de la fiche d’enquête dans laquelle les entreprises vont exposer
leurs besoins et surtout leurs souhaits ou idées concernant les services qu’ils attendent de ce cabinet.
A travers les données et les résultats d’enquête disponibles, on arrive à constituer quelques types de
segments ou types d’offre susceptible d’intéresser les clients.
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Les clients sont classés selon différents secteurs d’activités. L’on note :
- L’Administration, institutions et collectivités, les agences ou organismes privés, publiques ou
semi-publiques ;
- Les artisans et les producteurs, les agriculteurs et paysans, les commerçants, les distributeurs,
les grossistes, les opérateurs, les industriels, les particuliers et les créateurs d’entreprises, les
ingénieurs ;
- Les investisseurs nationaux ou étrangers, les sociétés de différentes structures et statuts, les
coopératives, les associations et les ONG ainsi que les églises et les centres de formation, etc.
Ainsi, pour ce projet, les forces et faiblesses sont constatées à travers les actions de l’entreprise vis-à-
vis de l’environnement du projet et sont relatives :
- au pouvoir de négociation des clients ;
- à la capacité de négociations des interlocuteurs ;
- à la maîtrise des méthodes, processus, contextes et outils utilisés lors de l’exécution des tâches
ou des services ;
- à la notoriété du cabinet dont dépend son élargissement, son attractivité.
Les menaces : il s’agit, pour le quotidien du conseiller consultant, dans la conduite de ses
missions, des tensions entre l’offre et la demande, des turbulences de l’environnement, de la
concurrence, des pressions de la clientèle ainsi que des divergences qui peuvent exister entre les
consultants eux-mêmes.
Il s’agit :
- des menaces de nouveaux concurrents
- des menaces des services de substitution
- de l’intensité de la concurrence.
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Il convient toujours de connaître ainsi que de maîtriser les actions de la concurrence pour
permettre d’adopter un positionnement stratégique amenant à se marquer au sein du marché des
services. La connaissance de ces concurrents devra conduire à savoir leurs forces et faiblesses, leurs
parts de marché ainsi que leurs potentialités.
En annexes, on peut voir la liste des concurrents du secteur cabinet disponible selon les
recherches par internet, les données des organismes de création d’entreprise (EDBM), des organismes
de rattachement des entreprises (chambre de commerce et d’industrie) ainsi que celles émanant de
l’Administration fiscale.
L’Eco austral, une revue spécialisée en économie dans l’Océan indien, a publié en 2014 le Top
500 de l’Océan indien en terme de chiffres d’affaires réalisés. Cette revue a permis la connaissance et
le classement des entreprises les plus performantes dans les différents pays de l’Océan indien à savoir
La Réunion, Maurice, Madagascar et Mayotte.
La première entreprise malgache, Galana (plus de 205 millions d’euros de chiffre
d’affaires),est un pétrolier et qu’il n’existe pas de groupe malgache ayant la carrure des groupes
mauriciens. Le groupe Socota est un cas à part. Basé à Maurice, il opère à Madagascar dans le textile
et l’aquaculture, mais il réalise une part non négligeable de son chiffre d’affaires (qui totalise 301
millions d’euros) en France, dans la distribution des produits de la mer. Quoi qu’il en soit,
l’entrepreneuriat malgache ne se porte donc pas si mal, malgré la crise qui a perduré. La place de ces
grandes entreprises est subséquente à leurs coopérations avec les cabinets de conseils locaux.
Depuis 2010, dans les pays occidentaux, les Big Four, groupe des plus grands cabinets
mondiaux, composés de Ernst & Young, Deloitte, PricewaterhouseCoopers et KPMG (Klynveld, Peat,
Marwick, Goerdeler), ont affiché leurs nouvelles ambitions sur le marché du conseil en stratégie afin
de compléter l'éventail de leurs prestations de service aux entreprises.
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Cette tendance s'est notamment manifestée par le rachat en 2012 de Monitor Group par Deloitte et en
2013 de Booz & Company par PwC, ainsi que par des recrutements importants au sein de KPMG et
EY pour renforcer cette activité.
Deloitte… ou à la rigueur PwC. Les deux sont régulièrement tour à tour leaders en termes de
chiffre d’affaires. Au dernier classement, Deloitte tient la tête avec un chiffre d’affaires mondial de
36,8 milliards de dollars, devançant de peu PwC, crédité de 35,9 milliards. EY suit avec 29,6
milliards, tandis que KPMG reste au pied du podium avec ‘25,4 milliards.
En recrutement, l’an passé PwC a enrôlé 20.000 jeunes diplômés dans le monde et EY 18.000.
Selon le classement américain Vault 2017, en terme de prestige, PwC est ainsi arrivé en tête,
Deloitte (2e), EY (3e) et KPMG (5e). « PwC a toujours été perçu comme celui qui servait les
meilleurs clients », selon recruteur londonien spécialiste de l’audit.
En France, la donne est différente. EY a depuis des années la préférence des étudiants de
commerce et c’est encore le cas en 2017 où le cabinet se classe à la 10e place des employeurs préférés
tous secteurs confondus, comme l’indique le graphique réalisé par Universum pour
eFinancialCareers.fr, ci-dessous.
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DELOITTE : est également le plus grand cabinet d'audit au monde avec un effectif de 182 000
employés, représente plus de 244 000 collaborateurs dans plus de 150 pays. Rien qu’en France, son
chiffre d’affaires en 2015 a été de 1,05 milliard € une hausse de 7,5% par rapport à 2014, dont 58% en
audit et conseil, 33% en expertise comptable et 9% en juridique et fiscal.
Deloitte Football Money League est un classement des clubs de football d'après leurs revenus qui fait
référence dans le monde du ballon rond. Il permet de comparer la puissance financière des clubs.
Deloitte en France organise chaque année le plus grand événement sportif interne à une entreprise : le
Derby
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PricewaterhouseCoopers
C’est un réseau d'entreprises spécialisées dans des missions d'audit, d'expertise comptable et
de conseil à destination des entreprises. Il compte plus de 231 000 personnes travaillant en réseau dans
157 pays dont près de 16.000 spécialistes dédiés au conseil en technologie, 4.500 employés dans
l’Hexagone. Le réseau se classe au coude à coude avec Deloitte pour la première place mondiale en
termes de chiffre d'affaires. Sur l’Asie, PwC connaît une croissance annuelle atteignant 9%.
En Afrique, il compte plus de 8.000 professionnels répartis dans 29 pays.
EY a été le premier à séparer formellement ses systèmes d'intégration et ses pratiques d'audit, soit la
séparation du conseil et d’audit.
Ses caractéristiques :
domaines : certification, fiscalité, droit des affaires, conseil, droit social ;
190 000 collaborateurs dans le monde (2014) ;
CA : 27,4 milliards de dollars en 2013/2014 ;
présent dans plus que 150 pays ;
Slogan : Building a betterworking world (traduisible en Construire un monde qui fonctionne mieux
milliards de dollars US. 82% des 500 premières entreprises mondiales sont clientes de KPMG à
travers le monde.
A travers l’analyse des données recueillies lors des recherches documentaires, sur les 58
cabinets recensés, dont liste jointe en annexes, 27 offrent des prestations de conseil et/ou en études.
Soit, pour Madagascar, le marché est encore très large et la concurrence n’est pas très forte puisque
non seulement beaucoup de cabinets n’ont pas plus de 5 ans d’existence, mais aussi les entreprises
créées ou à créer ne cessent d’augmenter.
D’après Kötler& Dubois, la stratégie marketing ou Marketing Mix est l’ensemble des outils
dont l’entreprise dispose pour atteindre ses objectifs auprès du marché-cible.
Elle consiste à étudier les 4 éléments fondamentaux à déterminer avant tout lancement commercial.
Une question se pose si le service doit être standardisé ou adapté ? Vous pouvez décider
d’investir dans un marketing global (standardisé) ou un marketing local (adapté) ou encore un
marketing « glocal » (standardisé et adapté).
Les cabinets d’étude, de conseil et d’orientation sont souvent orientés ou limités vers une
prestation de diagnostic et d’étude. Ceci permet de soulever le défi d’adopter d’autres stratégies visant
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à accompagner et à développer le changement dans les entreprises à travers les conseils ainsi que leurs
mises en œuvre. Ces stratégies peuvent être difficiles à mettre en œuvre mais elles suscitent tellement
la clientèle et les poussent à passer au travers.
On mettra alors à cet effet, des conventions de partenariat avec d’autres cabinets en vue des
missions de sous-traitance.
Actuellement, on rencontre des variantes de services offerts telles : les études de préfaisabilité,
les études de faisabilité, les études techniques et/ou organisationnelles, les études de marché, etc. Dans
une proposition de services, il faut se poser la question : comment se différencier?
L’on sait que les clients ont des problèmes : il faut les aider et simplifier le processus (facteur de
différenciation).
Et ici, il s’agit de vendre des prestations intellectuelles non des biens physiques. Il y a une approche
« Aide à la résolution du problème », celle d’instaurer une relation de confiance comme celle d’un
partenaire non d’un fournisseur. Celle-ci permet de réduire les pertes de temps du client ainsi que du
vôtre. Il s’agit d’avoir une validation en amont des propositions, soit diminuer les risques de refus et
que la proposition ne pourra être rédigée toute seule, constituant un positionnement crédible,
valorisant et amenant une tarification haute.
Il faut ainsi :
1) connaître les inquiétudes, les challenges et les contraintes (impacts, qualité,…) ainsi que le
pourquoi de votre intervention, à partir de la situation du client (contexte économique,
législatif, structurel, projet) ;
2) connaître les objectifs (non pas les livrables ni les activités clés), la valeur créée
(conséquences positives directes et indirectes des objectifs) et les mesures du succès
(indicateurs, indicateurs de suivi discutés avec le client)
3) accommoder les contraintes et spécificités du client à l’approche « standard »
- Augmenter les interviewés en incluant clients, fournisseurs et partenaires ;
- Proposer un benchmarking pour faire face à la concurrence
- Services après vente à améliorer : mail, support à distribuer, développer les
compétences, intervention d’autres
4) dresser un planning : donner un début précis, la durée probable et l’intervalle de temps lié aux
imprévus, aux complexités des travaux et aux ressources,
5) définir les responsabilités : partagées, communes et séparées. Il s’agit d’inculquer :
a. L’adhésion aux règles de l’entreprise, les réponses sous 24h, les rapports d’activité, la
documentation, les outils,
b. Un accès illimité aux ressources, un échéancier respecté, une disponibilité des
matériels
c. La confidentialité, un partage mutuel, les résolutions par médiation.
6) poser les termes et conditions : le prix par option claire, les termes de paiement, les systèmes
d’acompte, la facturation, les réductions pour paiement avancé, facturation d’autres frais,
De l’analyse de la demande, la demande est une fonction décroissante du Prix, ce qui veut dire
que la Demande diminue si le prix augmente et vice-versa.
De l’analyse des coûts : le Prix de vente doit être supérieur au Prix de revient unitaire de manière
à dégager un résultat positif.
Avec R : le résultat
CA : Chiffre d’affaires
TC : Total des charges
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De l’analyse de la concurrence : l’entreprise fixe ses prix en restant dans une fourchette de prix
couramment pratiquée par la concurrence.
Le prix d’un produit ou d’un service a peu de chance d’être le même d’un pays à l’autre,
compte tenu des différences de revenus, de niveaux de vie et du coût de transport. Il faut cependant
veiller à garder une cohérence avec la concurrence sur place.
Les éléments suivants peuvent aider dans la détermination du coût :
la compétitivité du prix sur le marché étranger ;
le rapport qualité/prix ;
une différenciation selon les segments visés ;
les avis des autorités locales ;
la fluctuation due au change.
D’autres facteurs qui peuvent impacter sur les prix : comme toute adaptation lors de la
fabrication du produit, le transport, le niveau de vie du pays, la fiscalité et la législation du pays, la
politique et la concurrence locale, les canaux de distribution ainsi que la demande.
Selon le mode de consultance choisi, le contrôle de la fixation de vos prix ne sera pas le même : si
on fait appel à un consultant externe, on n’aura aucun contrôle sur le coût des prestations au client
final ou en revanche, si on recrute du personnel expérimenté, on pourra fixer les prix librement.
importantes et/ou de pénétrer rapidement et à moindre frais le marché étranger en évitant les
problèmes promotionnels.
Une stratégie relative à la mise aux normes sera aussi mise en place. Celle-ci devra sûrement
s’adapter aux spécificités du marché visé.
Du fait que le cabinet est en début de sa phase d’exploitation, la sélection d’un meilleur mode
d’entrée sur le marché s’avère nécessaire. Trois principaux modes sont connus :
i. Exportation contrôlée ou directe : prestation en maîtrise complète par un représentant ou
consultant salarié.
ii. Exportation sous-traitée ou indirecte : prestation via des intermédiaires qui prennent en charge
tout ou une partie du processus de commercialisation. Ce mode est généralement connu sur la
scène internationale, dans les sociétés de gestion export ou des bureaux de conseil en achat.
iii. Exportation concertée : c’est le mode plus connu sur le marché malgache caractérisé par des
alliances stratégiques et partenariats, c’est-à-dire que l’entreprise exporte en coopération avec
d’autres entreprises, via des prestataires connus, des représentants, des joint-ventures ou
encore de la sous-traitance.
L’essentiel dans la stratégie à adopter pour la pénétration des marchés constitue dans
l’établissement de réseaux. Ici aussi, on peut mettre en place des stratégies d’intégration, visant à tisser
des relations avec des enseignants, des entrepreneurs, des partenaires multinationaux, des chambres
consulaires ou de commerce, d’experts, des bailleurs ou des pairs. Cependant, il faut avoir une bonne
connaissance de ces réseaux.
Pour ce qui est de la démarche pour les clients potentiels locaux, on peut opter pour plusieurs
actions :
• se faire connaître à travers les listes de diffusion, les listes de publipostage, les listes de
métiers, les listes des magazines spécialisés, économiques ou d’actualités ;
• se présenter parmi les listes d’invités ou de sponsors lors des événements
• constituer une liste d'abonnement à la newsletter
• fidéliser et mettre à jour la liste interne de personnes qui vous ont contacté
• distribuer des cartes de visite ;
• faire connaître les contacts
• et même faire des « Appel froid ».
Des perspectives de développement sont aussi envisagées pour favoriser un saut dans la
conquête de client. Les éléments suivants sont à prendre en compte :
26
Une stratégie efficace : faire appel à des experts si le cabinet ne dispose pas de ressources
humaines internes formées aux spécificités d’une cible.
Les interprètes facilitent le dialogue et permettent de se concentrer sur les négociations. C’est un signe
de respect du client et les traducteurs vont se situer en tant que partenaires pour tous les documents
écrits, de la conception à la diffusion finale. Mieux vaut ne pas traduire que mal traduire. Pour éviter
les mauvaises surprises, on peut faire appel à une équipe d’experts.
L’option Internet et des réseaux sociaux sont actuellement en vogue comme canal rapide des
informations. Citons les avantages tels : un accès privilégié et à moindres frais aux marchés,
l’établissement d’une relation personnalisée avec chaque client, une réponse rapide et parfois
avantageuse pour le client. L’image de l’entreprise reste en phase avec la stratégie choisie et évolue
plus rapidement selon les innovations, campagnes, etc. Une possibilité d’adaptation en temps réel du
catalogue sera disponible en ligne.
27
CONCLUSION PARTIELLE
Les menaces des concurrents existent certes, mais il faut, en tant que nouveau venu, se forger
dans les relations et mettre en place de réseau à partir desquels les références ainsi que les
connaissances et reconnaissances des entreprises ou entités clientes vont se faire.
Pour avoir une vision plus claire de ce que sont les activités ou prestations offertes par ce
cabinet, il nous faut encore rendre les détails de l’organisation et de la technique d’exploitation. C’est
ce qu’on va entamer dans la deuxième partie qu’est l’Etude technique et organisationnelle.
28
Cette partie comme indiquée en son titre va donner les explications et démarches techniques
relatives à la réalisation de ce projet mais surtout l’organisation et la gestion des ressources
matérielles, humaines et intellectuelles nécessaires pour l’effectivité du projet.
Le chapitre sur l’étude technique va détailler les étapes ou processus de production des
services et nous situe au cœur même des activités du cabinet.
L’organisation présente les tâches ainsi que les différents acteurs et leurs relations de travail
au vu d’un programme de prestations et en vu de leurs réalisations effectives.
30
On est dans l’ingénierie du tertiaire supérieur d’affaires. L’appui ou le conseil consiste ainsi à
accompagner les entreprises dans le développement de leurs activités en apportant des diagnostics des
problèmes, en analysant leurs besoins, en les aidant à la détermination d’objectifs précis et en les
soumettant à validation des propositions ou recommandations capables de subvenir à tous ces
éléments. La nature des conseils est diverse et les domaines d’intervention nombreux allant de la
production, structuration, technique et exploitation, gestion et cadre juridique, commercialisation,
réseautage,...
D’abord, il est utile de nuancer les termes conseil, consultant, consultation, intervention et
audit. En effet, on entend par « Conseil » un ensemble d’activités économiques et sociales conduites
en continu par des opérateurs (entreprises ou consultants) spécialisés dans la conception, le
marchandage et la prestation de services. Pour ce qui est du « Consultant », c’est un acteur à priori
qualifié pour mener à bien ces activités intellectuelles hautement sophistiquées en lien avec des
clients. La Consultation désigne une situation par laquelle les demandeurs sont en même temps les
acteurs concernés par les résultats et l’action du conseil.
Par ailleurs, l’Intervention constitue une notion en provenance de l’ingénierie dans les
organisations ; qualifiant une séquence de phases logiques et enchaînées selon une régulation serrée
entre l’intervenant et son (ses) interlocuteur(s) liés dans un même champ. En outre, l’Audit signifie
une vérification à un moment donné de l’effectivité, de l’efficacité et de l’efficience d’une des
fonctions de l’organisation, et en conformité à une norme de qualité prédéterminée.
Institue rapport avec le passé Participant d’un rapport avec l’avenir et le destin
Volonté à la normalisation
Source : Auteur
31
La conception et la mise en œuvre des activités du secteur cabinet se fondent relativement sur
la ligne de vie des systèmes, le processus de prestations, le développement commercial, les métiers et
comportements professionnels requis.
Auparavant, le champ des métiers de conseil et de consultants est peu connu et peu traité par la
communauté académique mais dorénavant, notamment en Afrique, c’est une branche à développer,
surtout en cette période où les jeunes constituent la majorité de la population et ils doivent pencher sur
ceux-ci dans une optique du développement continental futur.
Le modèle qui permet l’approche de l’intégration des jeunes au sein des Cabinets est
l’apprentissage. Il s’agit pour les anciens d’encadrer les jeunes en leur transmettant des savoirs et des
savoir-faire tout en respectant la délicatesse des relations avec les clients. Par contre, le recours aux
jeunes est mal vu par les clients mais, du point de vue du coût de prestations, ils sont plus compétitifs.
La profession est peu organisée et les rapports sont difficiles à clarifier tant en terme de
logique d’entreprise que de professionnalisation.
Toutefois, les exploitations au sein du cabinet seront définies selon des processus et
procédures bien définis, concernant respectivement :
- la création d’une équipe : chef de projets, seniors et juniors. Le choix de l’équipe se fait selon
la disponibilité, les compétences et le feeling du chef de projet.
- les missions de descente sur terrain ou en entreprise
- la réalisation de la mission. Dans cette partie, l’affectation sera conditionnée par l’exigence de
la situation (besoin de charisme, de formation plus pédagogique,…) et des relations du client
(besoin d’écoute, d’argumentaire, entrepreneuriat,…)
- les méthodes de supervision du travail par le consultant associé
- la remise des documents aux clients.
Pour les entreprises qui veulent bénéficier des conseils, elles peuvent exprimer leurs besoins
par simple envoi de mail, par simple coup de téléphone ou par consultation directe de responsable à
l’adresse du cabinet. Pour des cas où des entités ou organismes, entreprises ou associations,
demandent ou consultent le cabinet pour des travaux de prestations nécessitant la soumission à des
32
appels d’offre, le cabinet va soumettre ses propositions si ces travaux font partie de ses activités et sont
faisables.
Le client fait appel au conseiller généralement pour trois raisons : corriger, améliorer ou créer
une situation nouvelle. Trois possibilités de mandat peuvent être confiées au conseil : une activité de
diagnostic, de conception ou d’implantation.
Le travail de conseil est diversifié. Le consultant n’est limité que par son imagination. Les
diverses formes que peuvent prendre les mandats incitent à créer une forme d’entité capable de gérer,
de répondre et de satisfaire ces missions : un cabinet.
Le conseil ou l’appui est l’un des principaux services d’appuis aux entreprises dont l’objectif
est d’accompagner les entrepreneurs dans la résolution de leurs problématiques ou blocages, et rendre
les entreprises les plus professionnelles et compétitives. Dans le parcours d’une entreprise, celle-ci
peut bénéficier de différents types de conseils ou appuis en formation, pour sa mise à niveau à travers
des informations, de l’acquisition de compétence et sa compétitivité. Il peut s’agir de conseil ou
d’accompagnement des actions, des décisions ainsi que des activités. Et ce qui prévaut actuellement, la
gestion financière ou le développement de l’entreprise, l’organisation ou la structuration de
l’entreprise, la gestion des ressources humaines ou le développement des compétences ainsi que la
33
gestion des informations et la mise en place de nouvelles technologies plus performantes et capable de
renforcer la notoriété de l’entreprise.
Pour les demandes plus poussées, il y a la gestion et l’acquisition de nouveaux marchés ou
part de marché avec des stratégies de différenciation, d’innovation et d’acquisition.
Il existe différents techniques d’appui ou de conseil, mais on peut les classer en deux (02) :
a. Le conseil individuel : qui concerne des fois, les dirigeants ou chaque direction de
l’entreprise cliente. Les étapes de cette technique consistent à :
o Se faire connaissance avec l’entreprise (client) :
o il faut écouter le client
o le guider à travers un guide d’entretien semi-structuré
o continuer par cet entretien semi-structuré pour atteindre les objectifs.
Les données récoltées de cet entretient permettront déjà de définir les grandes lignes des actions à
mettre en œuvre. Toujours est-il bon de rappeler que l’accompagnement du client dans la mise en
œuvre des actions et recommandations ainsi que leur suivi doit être convenu et constitue une étape
importante du travail du consultant.
34
Les différentes étapes de l’organisation des trois métiers du cabinet peuvent se résumer en
trois principales phases :
• La phase d’acceptation de la mission.
• La phase d’exécution de la mission.
• Et la phase de restitution du compte rendu au client.
Pour les missions d’expertise comptable et conseil, le cabinet vérifie s’il n’est pas dans le cas
d’une des incompatibilités régies par les normes professionnelles. Depuis les nouvelles législations
internationales qui renforcent la séparation des métiers de l’audit et du conseil, le commissaire aux
comptes ne peut pas réaliser de mission de conseil, y compris l’expertise comptable, à l’égard d’un
client pour lequel il exerce la mission de commissaire aux comptes.
Afin d’éviter toute situation d’incompatibilité, l’acceptation d’un nouveau mandat impose la
consultation de la liste des missions contractuelles ou légales détenues par le cabinet et par les
membres de son réseau. À cette fin, le cabinet va constituer une base de données consultable par tous
les associés de l’organisation et continuellement mise à jour, précisant les missions réalisées pour les
clients du réseau, ainsi que pour leur(s) mère(s) et leur(s) filiale(s).
Avant d’accepter un mandat, tous les associés sont contactés par un courriel pour avoir toutes
les informations nécessaires, pour détecter tout problème d’incompatibilité susceptible de remettre en
cause l’acceptation du mandat. Par ailleurs, avant l’exécution, l’associé/consultant/directeur ainsi que
l’ensemble de l’équipe auditrice doivent signer une déclaration sur l’honneur attestant qu’ils
connaissent bien les procédures du cabinet, ne détiennent pas de participation financière dans
l’entreprise cliente, et n’entretiennent aucune relation prohibée par le Code de déontologie ou les
règles générales de la profession.
Une veille relative au maintien des mandats en cours est opérée en vue de détecter des
comportements qui peuvent remettre en cause la poursuite de la mission (changement de direction,
d’actionnariat, proposition d’une mission de conseil à une entité membre du réseau, etc.).
Activités Acteurs
Associés/
Directeurs
2 Réponse à l’appel d’offre
associés
Directeurs
associés/
3 Préparation de la lettre de mission
Responsables de
dossier
Cette phase est obligatoire avant de préparer toute réponse aux appels d’offres. À l’issue de ces deux
activités, l’équipe du cabinet procède à la préparation de la lettre de mission.
Cette phase du processus au sein du cabinet peut être déclinée en trois principales activités :
Orientation et planification ;
Evaluation du risque ;
Réalisation des travaux répartis
Activités Acteurs
Directeur associé/
1 Orientation et planification de Responsable de
la mission
dossier
Responsable de
2 Evaluation du risque et
dossier/ Chef de
contrôle interne
mission
la matière. Son but est de comprendre le contexte dans lequel évolue l’entité et de la situer dans son
environnement économique, social et juridique. Il veille ainsi à bien comprendre :
L’activité de l’entreprise cliente et le secteur dans lequel celle-ci opère : la nature des
opérations réalisées, la composition de son capital et de son gouvernement d’entreprise, les
moyens de production utilisés, son organisation et son financement, les caractéristiques des
principaux clients et fournisseurs, le taux de croissance du marché, l’existence de
réglementations à respecter, etc.
Cette étape est effectuée par l’intermédiaire d’entretiens menés avec les dirigeants et les
responsables, de visites des locaux, de l’étude et l’examen de la documentation interne de l’entreprise
(manuels de procédures, documents juridiques, organigrammes, notes de service, etc.), de la revue des
comptes annuels, des derniers exercices et de la recherche de documentation externe sur l’entreprise et
son secteur d’activité, ou d’une rencontre avec les anciens consultants du réseau. À travers cette
collecte de données, le consultant assimile les principales caractéristiques de l’entreprise, son
organisation, ses responsables, ses spécificités de fonctionnement…, lui permettant ainsi de détecter et
d’identifier les principales zones de risque éventuelles.
Le cabinet a mis en place un certain nombre de questionnaires qui l’accompagnent dans
l’accomplissement de cette tâche. L’un d’eux permet d’évaluer les risques inhérents sur la base de la
revue du contrôle interne. L’ensemble de ces questionnaires oriente les décisions vers les secteurs
significatifs, sur lesquels les efforts seront plus concentrés. À l’issue de ces travaux, le consultant,
responsable de cette phase, peut alors planifier sa mission et élaborer son plan.
Le plan de mission ou plan stratégique, est le document qui décrit l’approche générale des travaux et
regroupe de manière synthétique l’orientation de la mission. Il comprend notamment :
L’étendue, le calendrier et l’orientation des travaux choisie pour la mission ainsi que la
justification de cette orientation.
Les lignes directrices nécessaires à la préparation du programme de travaux.
La planification est souvent considérée comme une étape essentielle dans toutes les actions
d’un cabinet en raison de son impact sur la détermination des travaux à réaliser. L’évaluation des
risques et le choix de l’approche qui en découle sont une décision primordiale du consultant. Le plan
de mission établi permettra par la suite de définir le programme de travail qui détaillera les travaux à
effectuer par cycle de l’entreprise cible.
Si les tests menés procurent des résultats satisfaisants, il devient alors possible, compte tenu
du modèle de gestion du risque, d’effectuer une moindre quantité de tests de détail. Par contre, si le
consultant a relevé des faiblesses dans les procédures de suivi de certains comptes, il renforcera ses
vérifications des comptes concernés en fin d’exercice pour déceler d’éventuels ajustements
significatifs. Les points forts vont quant à eux permettre de diminuer éventuellement les contrôles
effectués sur un cycle.
Lors de cette phase, l’encadrement des travaux des consultants de terrain est assuré par les
programmes élaborés lors de la planification.
À l’issue de la phase, le consultant a acquis une opinion sur le respect des assertions. Les conclusions
d’un consultant par cycle se divisent en deux catégories :
S’il n’a pas relevé d’anomalie et s’il considère que le niveau des travaux effectués est
satisfaisant, il estimera que les éléments de preuve recueillis sont suffisants pour couvrir le
risque lié à ce cycle.
S’il relève des erreurs ou des anomalies, il va s’efforcer d’évaluer leur impact, de rechercher
des explications à leur sujet et de déterminer si elles sont de nature volontaire ou involontaire.
40
La vérification des différents cycles de l’entreprise et de leur cohérence permet, en bout de course, de
statuer sur les possibles conseils stratégiques ou financiers à donner.
Phase 3 : Restitution
La restitution pour contrôle est une des phases prépondérantes du travail d’un cabinet. Chaque
consultant doit rendre des comptes à son supérieur hiérarchique pour validation et contrôle des travaux
effectués.
Responsable AC
ou consultant
junior
Proposition
Responsable AC technique et
Consultant Senior financière
Responsable AC
Responsable AC
Responsable AC Rapport
Responsable AC Manuel
conseil
Responsable AC
Responsable AC
Responsable AC
/Consultants
Responsable AC
/Consultants
Comptable
Comptable
Responsable AC
/Consultants Propositions
de suivi,
Responsable AC améliorations
/Consultants
Evaluation de la satisfaction des clients Responsable AC
Mise à jour de la base de données client et des acquis/expériences /Consultants
Archivage et classement pour consultation future
Source : auteur
42
Le programme de travail commence par exposer, brièvement, les informations obtenues sur
l’entité contrôlée, les risques décelés et les seuils calculés. Il vise à formaliser la stratégie générale
d’actions à effectuer. Ce document définit les orientations et l’étendue des contrôles à mener par cycle
en précisant la nature des diligences estimées nécessaires au cours de l’exercice et la mise en œuvre du
plan de mission, compte tenu des prescriptions légales et des normes d’exercice professionnel.
Le programme de travail indique de manière plus détaillée, pour chaque cycle de l’entreprise,
les vérifications à effectuer en définissant la nature et l’étendue des travaux. Ces derniers vont
dépendre du niveau et de la nature du risque associé à chaque cycle, ainsi que du seuil de matérialité
général de la mission. Le choix des procédures spécifiques appliquées à un cycle va également être
déterminé par les circonstances de la mission et par les normes de travail des cabinets.
43
Afin de favoriser le bon déroulement de la mission, le consultant établit enfin une lettre de
mission, confirmant à l’entreprise cliente les termes et les conditions de son intervention. Elle doit
comporter les éléments suivants :
La nature et l’étendue des interventions.
La façon dont seront communiquées les conclusions de la mission aux organes dirigeants.
Les dispositions relatives aux signataires, aux intervenants et au calendrier.
La nécessité de l’accès sans restriction à tout document comptable, pièce justificative ou autre
information.
Le rappel des informations et documents que l’entité doit adresser au consultant/senior ;
Le budget d’honoraires et les conditions de facturation.
Ci après un planning d’exécution pour tout type de prestations de service, après avoir été sélectionné
pour le travail de consultance/conseils.
44
examen de l'Indépendance,
incompatibilité et de la
acceptation compétence
de la mission
réponse à l'appel d'offres
préparation de la lettre de
mission
réunion de démarrage
revue documentaire
organisation des rencontres avec
le(s) acteur(s) concerné(s)
finalisation de méthodologie
rencontre auprès des acteurs
exécution de analyse des besoins et
la mission proposition de thèmes, de
résultats
proposition d'un projet
Atelier/réunion de validation
amélioration du projet suite aux
propositions de l'atelier/réunion
compte-
présentation de l'ébauche
rendu
finalisation et restitution des
livrables finaux
Source : Auteur
45
Après avoir été choisi selon les procédures et le choix du client, le cabinet va consulter le
client à travers une réunion de démarrage. Cette réunion sert à avoir un aperçu général de la mission et
une vision commune de la démarche et des objectifs attendus par le client ainsi qu’un cadrage de
l’intervention.
Comme toute intervention, des revues documentaires sont primordiales, que ce soit celles
disponibles auprès du client que celles à chercher auprès des détenteurs légaux ou distributeurs et
titulaires des documents. Les revues permettent non seulement d’accéder aux actualités relatives à la
situation du client mais aussi d’avoir une vision perspective de l’organisation et de la tenue de la
mission.
Ensuite, des rencontres avec le(s) acteur(s) concerné(s) sont organisées pour vérifier la réalité
sur terrain et tenir compte de leurs attentes ou remarques relatives à leur position. Une Coordination de
la rencontre devrait être prévue pour la mener à bien. Une location de bureau ou l’aménagement
d’espace prévu à cette fin serait effectuée. Toujours dans ce cadre, une mise au point avec le personnel
qui va y assister sera établie, et la logistique et les équipements nécessaires mis en place. Au terme de
cette rencontre, une méthodologie et des actions y afférentes devraient être proposées par le cabinet et
soumises pour approbation aux acteurs ou personnel du client. Pour finaliser la méthodologie, et après
un délai pour validation, une nouvelle rencontre sera organisée toujours avec les acteurs mais incluant
un nouveau élément, l’intervention d’un spécialiste du cabinet ou d’expert membre ou associé appelé à
se prononcer.
Cette approche permettra une analyse profonde des besoins et de faire sortir une proposition
de thèmes et d’ores et déjà, des estimations des résultats. On arrive à ce moment à mettre en œuvre le
type de prestation demandée par le client, soit une formation, un appui, des conseils, soit un audit…
46
Cette dernière rencontre peut se faire à travers des Journées de réflexion ou d’Ateliers ou plus
innovant encore, de Cross-Visites. La proposition sera formulée en projet, et après prise en
considération des améliorations ou observations, sera portée à validation en atelier ou réunion de
résolutions finales.
Après la restitution, une enquête de satisfaction peut être réalisée en vue de connaître les
performances du cabinet, d’éventuelles remarques concernant les consultants ayant travaillé sur la
mission ainsi que les perspectives de redressement des stratégies et des visions du cabinet dans une
même situation. Par ailleurs, les suivi – évaluation seront effectuées après quelques semaines ou mois
de la mise en œuvre par le client des recommandations et des conseils, et ce, suivant leur disponibilité
et les exigences ou l’urgence de l’intervention. Une équipe de supervision en vue d’une meilleure
assistance peut être mise en place selon la convenance.
Le problème majeur qui pèse sur le cabinet est de résoudre la question des consultants
débutants recrutés. En effet, il est fort probable que des clients, dirigeants d’entreprises industrielles ou
tertiaires ne veulent pas s’en remettre à des interlocuteurs peu familiers des réalités, de leur situation
ou « convenance ».
Un autre problème que peut rencontrer la mission de consultance est dans la compréhension
et la gestion des incidences qui peuvent survenir, d’ordre sociologique ou psychosociologique, lors des
missions ou situations de gestion des compétences et d’apprentissage.
47
A part la faculté de développer des activités et des affaires, le cabinet ou ses consultants doit
permettre de déceler ou susciter de nouveaux besoins, se faire apprécier par les clients et générer de
nouvelles affaires pour pérenniser les activités et maintenir un rythme de croissance positif capable de
défier la concurrence et d’atteindre les objectifs d’investissements prévus pour le moyen et le long
terme.
Dans l’objectif de mener à bien ses prestations, le cabinet aura besoin de matériels et
équipements, d’un local avec les aménagements nécessaires ainsi que des supports pour la présentation
des rapports et la diffusion des résultats. La liste de ces besoins est présentée dans le tableau des
investissements.
48
Ce chapitre nous présente les principaux outils utilisés pour l’organisation à savoir la structure
ainsi que les ressources humaines nécessaires à la mise en place de ce projet.
Section 1 : Structure
La structure est la somme totale des moyens employés pour diviser le travail en tâches distinctes et
pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches.
Une structure est représentée par un organigramme qui est un ensemble de dispositifs permettant de :
- répartir les tâches,
- coordonner et contrôler les activités,
- et orienter le comportement des hommes dans le cadre des objectifs de l’entreprise
Concept général
Il existe différentes formes de structures qu’on peut assimiler et dont notamment :
- La structure fonctionnelle
Ce type de structure a été préconisé par Taylor. D’après lui, les services de l’entreprise doivent
être organisés selon les critères fonctionnels. L’essence de cette structure repose sur l’autorité
fonctionnelle (pluralité des supérieurs). Un salarié à plusieurs supérieurs mais un seul chef.
- La structure Hiérarchique
Un subordonné ne reçoit d’ordre que de l’homme à qui il doit rendre compte.
- La structure STAFF and LINE
Cette structure est la fusion des deux modèles (le modèle hiérarchique de FAYOL et le modèle
fonctionnel de TAYLOR). Elle porte une attention particulière aux spécificités liées à l’Etat-
major et aux services fonctionnels.
Il est alors question de positionner les agents et les structures de conseil. Un junior qui a fait
des années d’expérience dans un secteur d’activités peut devenir un
senior en stratégie, organisation, communication selon les opportunités ou les nécessités et ses
compétences et appréciations acquises.
La structure est alors variée et innovante selon les dimensions et l’envergure de la mission. Ce
sont les organisations des clients qui poussent à mettre en place une structure hiérarchique et
fonctionnelle flexible et orientée missions, et qui se structure dans les formes et conditions de
49
production adéquate. Mais en général, une équipe est composée d’un Chef de projet ; senior ou
directeur, d’un ou plusieurs juniors et d’un ou plusieurs assistants.
Les éléments de la structure à considérer sont :
a. Répartition de l’effectif
Dans les pays étrangers comme la France, l’effectif peut atteindre jusqu’à 800 pour SEMA
Group (branche stratégie, informatique, management), 450 pour Kienbaum SA (branche RH), et plus
de100 pour KPMG FIDORGA, Mercer Management consulting ou Unilog (secteur SIG).
Pour le cas de ce Cabinet : le personnel administratif est au nombre de (08) huit. Le personnel
technique comprend les consultants, les associés ainsi que les assistants. Leur nombre varie selon les
besoins et les caractéristiques techniques des missions. Le nombre des permanents est de (04),
toutefois ceci dépendra de l’évolution des activités du cabinet.
b. Organigramme
Pour le cas de ce cabinet, il est pratiqué une structure de type fonctionnel.
Ses avantages ?
Cette structure permet de faire valoir la valeur et les compétences des conseils des différents
spécialistes et d’avoir une qualité d’exécution ainsi qu’un rendement plus élevé.
Ses inconvénients ?
Les cabinets vont souvent devoir faire face à des risques de conflit, une rigidité de la structure
et des difficultés de retrouver la cause d’erreur.
Directeur
caissier Assistante
Source : auteur
Les modes de gestion et les stratégies des sociétés en conseil en marché et clients sont fonction
du poids de la culture et de l’histoire de l’entreprise de conseil.
Pour la gestion des ressources humaines, il nous faut répondre à certaines questions : comment
constituer des compétences collectives, comment les recruter, les former si besoin est, les rétribuer et
les évaluer ? Comment gérer la qualité de leurs prestations puisqu’il s’agit d’un service ?
La gestion des ressources humaines doit permettre au consultant de passer d’un stade à un
autre, d’un statut à un autre. La durée d’un stade ou statut peut atteindre 2 ans selon l’intégration de
l’esprit maison, les valeurs et les options.
Elle doit faire tout son possible afin que, dans le cas des personnes démissionnaires, la
réputation et le prestige du cabinet ne soient entachés.
D’une manière générale, le consultant, au début de sa carrière, change chaque année de grade
et de responsabilité, ce qui justifie pour beaucoup l’investissement personnel intense que demande le
métier de consultant. Il peut rester deux ou quatre ans entre chef de mission et chef de mission adjoint.
Il demeure au moins deux ans entre responsable de dossier adjoint et responsable de dossier avant de
devenir directeur associé pour enfin obtenir le statut d’associé après cooptation. Le rôle assigné à
chacun de ces échelons est défini précisément.
51
Des Consultants partenaires ou associés qui supervisent l’intégralité du travail avec le client, évaluent
les juniors sur leur mission et dégagent une proposition de productivité et de compétitivité. Il arrive
que ceux-ci assurent la fonction commerciale, prospectent les clients, forment les juniors, formalisent
les innovations et participent à la gestion du cabinet.
Des Consultants seniors qui encadrent les juniors et sont en contact permanent avec ces derniers.
52
Des Consultants juniors et assistants, en charge des analyses ou de dissociation, ne réalisant qu’une
partie de la mission.
L’assistant, comme son nom l’indique, assiste le chef de mission sur le terrain. Son travail consiste à
valider les comptes sur la base des programmes de travail qui lui ont été préparés par sa hiérarchie, à
obtenir des justificatifs et à synthétiser ses conclusions. La première année, l’assistant débutant traite
les sections des comptes considérés plus faciles et moins risqués : comptes bancaires, clients,
immobilisations, fournisseurs. La deuxième année, il peut prendre en charge les dettes fiscales et
sociales, etc.,
La troisième année, il traite les sections de plus en plus techniques telles les titres de
participation, les provisions pour risques et charges, etc. Il commence à participer à la rédaction des
notes de synthèse et à être en charge des petits dossiers non risqués. L’assistant passe beaucoup de son
temps à demander des documents, à les vérifier, à les comparer avec la comptabilité, à réaliser des
entretiens, etc. Autonome sur ses tâches, il est néanmoins considéré comme un apprenti et peut en
référer au chef de mission quand il a un doute sur ce qu’il doit faire. La synthèse ou association des
éléments d’une mission est attribuée aux supérieurs hiérarchiques.
B. La vie des consultants pendant l’exercice de leur profession comprennent des facteurs de
cristallisation de réseaux sociaux. Ces éléments sont :
Des horaires « élastiques ».
53
C. Il ne faut pas sous-estimer les réseaux obtenus avec les pairs (de même promotion) ou avec la
hiérarchie renforcée dans le cadre des missions en déplacement, des horaires importants, etc..
et qui imposent une cohabitation prolongée et de ce fait, favorise la réputation et la
convivialité de chacun.
D. Il faut insister sur et respecter les valeurs du cabinet (apparence, attitude personnelle,
convivialité, disponibilité, dévouement, tempérance et régularité). Ainsi, il faut procéder à la
diffusion de valeurs culturelles et organisationnelles dans les réseaux à travers des formations,
des communications et d’évaluation.
54
CONCLUSION PARTIELLE
L’étude technique et organisationnelle détaillée précédemment nous permet d’avoir une vision
plus rationnelle et plus pragmatique des missions et des activités du cabinet. On y trace les principales
tâches nécessaires ainsi que les besoins primordiaux en terme de ressources humaines.
Au vu des contraintes et des obligations de résultats, le cabinet veut mettre en œuvre des
ressources performantes et un programme de travail aussi chargé qu’il est nécessaire d’établir pour se
rallier aux exigences constamment en évolution des entreprises clientes.
Pourtant, les mesures de performance et d’efficacité d’une entité ne peuvent se faire que par
les études financières et les évaluations qu’on peut conduire et voir à travers les résultats des activités
du cabinet.
C’est ce que l’on peut voir dans la partie suivante : « l’étude financière et les évaluations du
projet ».
55
L’étude financière et les évaluations du projet sont nécessaires pour la détermination des
besoins financiers à mettre en œuvre dans ce projet ainsi que pour connaître les éventuels
résultats obtenus surtout en terme financier.
Cette dernière partie permettra aussi les impacts au niveau social, économique et surtout les
risques tant sur le plan financier qu’économique du projet.
Dans le premier chapitre, les grandes lignes des investissements et les grandes rubriques liées
au financement vont être présentées. Et dans le second chapitre, des reconnaissances sur
l’efficacité en terme financier du projet seront exposées.
57
L'analyse financière permet d'évaluer la capacité d'une entreprise à faire face à ses besoins
financiers. Pour ce faire, elle dispose de ressources propres qui lui procurent une certaine marge de
manœuvre, notamment pour satisfaire ses besoins financiers à long terme, mais aussi pour satisfaire
ses besoins à court terme. La première étape dans l'analyse de la situation financière d'une entreprise
passe par la détermination du financement nécessaire pour réaliser les investissements relatifs au
projet.
Les investissements mobilisent des ressources financières sur une longue période et
nécessitent de fait des capacités de financement à long terme afin de tenir compte de la règle
prudentielle voulant qu'un besoin de financement doive être satisfait avec des ressources financières de
même échéance.
1.1. Investissements
Il s’agit de l’ensemble des ressources effectivement consacrées par l’entreprise pour réaliser la
structuration des immobilisations ainsi que du capital. Il comprend le coût d’acquisition des
immobilisations, la valeur de tous les biens utilisés dans le projet et les besoins en fonds de roulement
nécessaire à la réalisation du projet. Un investissement sera réalisé s’il permet à une entreprise
d’augmenter ses profits.
Pour le Cabinet, ils comprendront notamment des logiciels, des matériels et mobiliers de
bureau ainsi que des matériels de transport et techniques.
Pour réaliser ses prestations, les entreprises de service doivent acquérir des biens qui seront
utilisés pour permettre les objectifs de prestations.
En comptabilité, on définira un investissement comme étant "tout bien meuble ou immeuble,
corporel ou incorporel, acquis ou crée par l'entreprise, destiné à rester durablement sous la même
forme dans l'entreprise".
Ci-après le plan d’investissement :
58
Selon le Plan Comptable Général version 2005, l’amortissement est défini comme la
consommation des avantages économiques liés à un actif corporel ou incorporel. Le mode
d’amortissement d’un actif est le reflet de l’évolution de la consommation par l’entité des avantages
économiques de cet actif : le mode linéaire étant adopté si cette évolution ne peut être déterminée de
façon fiable. Ce mode conduit à une charge constante sur la durée d’utilité de l’actif (PCG 2005).
De cette définition, le projet opte pour le système d’amortissement linéaire. Les taux
d’amortissement appliqués sont respectivement de : 20% pour les logiciels, 20% pour les installations,
10% pour les mobiliers de bureau.
1.2. Financement
L'entreprise se dote d'un certain nombre de ressources financières de longue période : grâce
aux actionnaires tout d'abord qui apportent des capitaux à l'entreprise, et grâce aux institutions
financières d'autre part qui accordent à l'entreprise des crédits à long terme.
Pour pouvoir fonctionner avant même d’avoir des prestations rémunérées, l’entreprise doit
trouver des fonds capables de subvenir à ses besoins quotidiens. Les principaux besoins en terme de
financement sont constitués dans ce qu’on appelle « le fonds de roulement de l’entreprise ».
Dans le cadre du bon fonctionnement du projet, le promoteur de ce projet doit considérer les
dépenses relatives aux premiers mois (ici 04 mois) de son exercice, durée à laquelle les résultats des
prestations peuvent être encaissés, c’est ce qui désigne le Fonds de Roulement Initial.
Pour ce projet, ci après les détails des charges à décaisser dans le cadre de ce fonds (FRI) pour
ladite durée :
Les besoins de fonds de roulement initial pour quatre mois sont estimés à 57 821 666 Ariary.
Ces besoins de financement peuvent être satisfaits de différentes manières, soit par
augmentation de capital, soit par recours à l'emprunt. Le principe de précaution en analyse financière
suppose qu'un besoin de financement ne peut être satisfait qu'avec des ressources dont l'échéance est
au moins aussi longue que la durée du besoin à financer. Par l’augmentation du capital : l'entreprise
peut, si elle veut financer sa politique d'investissement, accroître son capital soit en émettant de
nouvelles actions, soit en augmentant le nombre de parts sociales. Par le recours à l’emprunt :
l'entreprise, si elle souhaite ne pas augmenter son capital, peut chercher à obtenir des capitaux en
s'adressant à des institutions financières, des partenaires ou bailleurs.
Ci-dessous un tableau de la situation des emprunts à contracter.
1 94 905 000 31 734 306 18 981 000 12 753 306 82 151 694
2 82 151 694 31 734 306 16 430 339 15 303 967 66 847 727
3 66 847 727 31 734 306 13 369 545 18 364 760 48 482 967
4 48 482 967 31 734 306 9 696 593 22 037 712 26 445 255
5 26 445 255 31 734 306 5 289 051 26 445 255 0
Source : auteur
La trésorerie d'une entreprise représente aussi l'ensemble de ses disponibilités qui lui
permettront de financer ses dépenses à court terme. En annexe, on peut trouver le tableau des flux de
trésorerie.
Les comptes de gestion comprennent les comptes prévisionnels des charges et des produits
ainsi que les résultats prévisionnels. Les opérations de produit sont comptabilisées dans le compte de
classe 7 du PCG 2005, tandis que les charges dans la classe 6.
Les produits sont constitués par les prestations de service de consultance ainsi que d’autres
prestations comme la formation, les appuis/conseils ainsi que diverses.
Les prestations sont prévues pour un taux mensuel de 4.000.000 ariary et les autres prestations
à 4.000.000 ariary. Soit deux missions de prestation et 3 autres prestations mensuelles avec 08 mois de
travaux effectifs. Une prévision d’augmentation de 5% du chiffre d’affaires est considérée.
66
Le cabinet prévoit un chiffre d’affaires de 160 millions d’ariary pour la première année
d’exercice.
D’après notre investigation les éléments constitutifs des charges pour le cas présent sont les
achats de consommées, les services extérieurs et autres, charges de personnelles, financières, dotations
aux amortissements et autres charges des activités ordinaires.
Les principales charges sont constituées par les rémunérations des consultants et du personnel
du cabinet. Des estimations d’augmentation des charges ont été programmées pour les fournitures
administratives ainsi que les charges de personnel.
L'objectif des états financiers est de fournir des informations exactes sur la situation
financière, la performance et les flux de trésorerie de l'entité qui soient utiles à des tiers dont
l’Administration, les partenaires ou parfois les clients. Dans ce sens, les états financiers permettent de
faire une synthèse des informations de même nature dont l’interprétation permet de guider la prise de
décision. Les états financiers prévisionnels présentés ici sont : les comptes de résultat, les bilans.
Le précédent chapitre a traité les comptes de gestion et ceux du bilan afin de dresser les états
financiers prévisionnels du projet. On a pu remarquer qu’il va trouver du profit dès la première année.
De plus, l’entreprise dispose toujours d’une trésorerie positive sur les cinq années à venir. En un mot,
le projet est faisable.
Il faut noter que le cabinet peut se voir à sa disposition un certain nombre de moyens lui
permettant de faire face à ses besoins de financement à long terme. Le choix de l'un de ces modes de
financement dépend de l'analyse des avantages et inconvénients relatifs à chacune des méthodes de
financement proposées. Pour prendre sa décision, l'entreprise peut s'appuyer sur un certain nombre de
ratios qui l'aident à définir la stratégie de financement la plus à même de garantir son équilibre
financier.
Ce chapitre va faire ressortir les impacts économiques et sociaux du projet sur l’économie
nationale et les recommandations formulées à l’endroit des investisseurs souhaitant intervenir dans le
secteur du conseil. On peut démontrer ici la faisabilité ainsi que la rentabilité de ce projet.
CASH-FLOW
FACTEUR CASH-FLOW
PERIODE CASH-FLOW ACTUALISE
D'ACTUALISATION ACTUALISE
CUMULE
1 -32 070 000 0.83 - 26 725 000 - 26 725 000
2 60 468 533 0.69 41 992 037 15 267 037
3 132 233 219 0.58 76 523 853 91 790 890
4 144 449 780 0.48 69 661 352 161 452 243
5 157 718 281 0.40 63 383 440 224 835 682
Source : auteur
72
Le taux d’actualisation correspond à un taux qu’on a choisi et qui est considéré comme le taux
adéquat permettant de rendre comparable les flux financiers dans le temps et ceci en tenant compte de
notre activité. Le taux d’actualisation choisi prend en considération le coût de l’argent sur le marché
bancaire :
L’objet de la VAN est d’évaluer la rentabilité attendue de l’investissement compte tenu des
hypothèses prévisionnelles adoptées. La VAN correspond à l’excèdent des cash-flow actualisés tirés
du projet sur la dépense d’investissement. Avant de calculer la VAN, il est nécessaire de supposer que
les cash-flow dégagés par le projet au taux d’actualisation (i) seront réinvestis annuellement.
𝑇
−𝑛
VAN = −𝐼𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 + ∑ CFt(1 + i)
𝑡=0
VAN 1 = 87,730,682
Interprétation:
La VAN est positive, le projet est rentable. Tous les capitaux investis sont récupérés par les cash-flow
d’investissement. Ces mêmes cash-flow permettent de rémunérer ceux qui apportent les ressources
pour financer le projet au taux d’actualisation. Du point de vue absolue, on peut dire que le projet est
rentable.
73
CASH-FLOW
FACTEUR CASH-FLOW
PERIODE CASH-FLOW ACTUALISE
D'ACTUALISATION ACTUALISE
CUMULE
1 -47 142 500 0.77 -36 263 462 -36 263 462
TRI = 29,03%
D’après ce résultat, le taux de rentabilité interne est supérieur à 20% (taux d’actualisation du
projet). Donc, il y a une marge de sécurité de 9,03% pour l’entrepreneur. Cette marge veut dire que ce
projet peut s’endetter davantage.
Il s’agit ici de déterminer le délai au bout duquel le montant cumulé des cash flow actualisés
est égal à la dépense d’investissement.
D’après le tableau des cash flow actualisés ci-dessus, on constate que les capitaux investis ne
peuvent être récupérer qu’après la deuxième année, donc on aura :
74
3-x / 3-4 = 91 790 890 – 137 105 000/ 91 790 890 – 161 835 474
3-x / 3-4 = 0,7114
Soit x = 3,65 années
La récupération des mises initiales des associés se fera au bout de 3 années d’activités. Le
projet le plus rentable est celui dont le délai de récupération est le plus faible.
Rappelons la formule
M. B. A (1 + i) − n
IP = ∑
𝐶
IP = 1,63
Notre indice de profitabilité est supérieur à 1, ce qui signifie que 1 Ariary de capital investit
rapporte 1,63 Ariary de marge bénéficiaire.
Cette étape va permettre de mesurer la viabilité du projet, ainsi que sa pérennité sur le long
terme. Le plan de financement aidera à déterminer les ressources pour mettre en place l’idée, et les
prévisions financières permettront d’anticiper les coûts et les recettes nécessaires conduisant à la
rentabilité financière de cette structure.
75
La VA créée est assez importante durant les cinq années de son activités. Cela constitue une
contribution assez considérable au développement de l’activité économique du pays. Cependant, étant
donné que c’est un petit projet, sa contribution dans l’économie nationale est faible.
Il est possible de le mesurer à partir des recettes fiscales tirées et le manque à gagner fiscal.
Le solde entre les deux détermine cet impact sur les finances publiques. Le solde ou l’impact sur les
finances publiques est obtenu en soustrayant les recettes fiscales avec le manque à gagner fiscal. Le
résultat obtenu est plus que positif pour ce projet et montre l’apport important du projet sur les
finances publiques pendant sa durée de vie.
Dans le cadre des critères d’évaluation de la rentabilité, on adoptera le taux d’actualisation qui
prendra en considération le coût de l’argent. En effet, l’actualisation a pour effet d’accorder une
pondération décroissante étant d’autant plus marquée que le taux d’actualisation est élevé. C’est ainsi
que la détermination du taux d’actualisation (20%) permet de pénaliser la VAN du projet et ceci en
ajustant à la baisse les flux monétaires selon leur éloignement au cours de la durée de vie économique
(2 ans).
Les obstacles identifiables dans la réussite et la viabilité de ce projet ainsi que de ses résultats,
demeurent dans l’adhésion des bailleurs, dans la lenteur des déblocages des fonds empruntés due aux
procédures et à l’accès aux informations sur le marché, le client ainsi que les concurrents. Par
conséquent, une certaine autonomie financière avec une mise à disposition suffisante et en temps réel
de logistiques et moyens de fonctionnement, permettra une plus grande rapidité dans la réalisation et le
succès de ce projet et surtout de son impact sur le développement économique des entreprises et
organismes clients.
77
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION
79
CONCLUSION GENERALE
Les menaces des concurrents existent certes, mais il faut, en tant que nouveau venu, se
forger dans les relations et mettre en place des réseaux à partir desquels les références
ainsi que les connaissances et reconnaissances des entreprises ou entités clientes vont se faire.
Même si cela s’avère être difficile puisque les entreprises sont peu enclins à donner des
informations sur les clients, données nécessaires pour une bonne formation des études et des
conseils.
Ainsi, j’invite tous les lecteurs, surtout les jeunes diplômés, à s’intégrer dans
l’univers de l’étude de marché, de conseil et d’orientation, à prendre rang pour investir
dans le renouvellement des connaissances et l’affirmation des modèles de compréhension
des pratiques.
Rappelons les points essentiels de ce projet qui consiste à mettre en place un cabinet
d’étude et de conseils. Ce projet appartient au secteur du quaternaire, c’est-à-dire à l’offre de
80
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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ETUDE SUR LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES A MADAGASCAR,
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Ouvrages
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Place à l’entreprise créative ! Nicolas Minvielle et Matthieu Griffoul, 2014, Edition Pearson,
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Profils et salaires de la communication et des médias, Régis Vaquié, 2001, Edition Stratégies,
The principles of project management, by Meri Williams, Site PointPty Ltd, 2008, Ed
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Devenir consultant junior, Guy Minguet, Didier Coste, Yves Perez, 1995, Edition
L’Harmattan.
Le grand livre des métiers, l’Etudiant, 2008-2009, Edition Métiers et Formations.
Les fiches outils du consultant, par Pierre-Michel de Marcolino, 2011, 2015, Edition Eyrolles.
Management consultancy, a handbook for best practice, 2001, 2nd Edition Philip Sadler.
Ubyrisk consultants, services et prestations du cabinet, expertise et conseil en risques naturels
Humphrey & Moizer, 1990
ii
Thèses et Mémoires
La collaboration ONG/entreprise face aux enjeux du développement durable : quel rôle pour
la communication ? Mémoire professionnel, de François Mailhé, pour Cétamada, 2013
Evaluation du système de contrôle interne, cas de la Pizzamania, Mémoire de Master, cycle
comptabilité, 2015
La collaboration ONG/entreprise face aux enjeux du développement durable : quel rôle pour
la communication ? Mémoire professionnel, de François Mailhé, pour Cétamada, 2013
Evaluation du système de contrôle interne, cas de la Pizzamania, Mémoire de Master, cycle
comptabilité, 2015
iii
ANNEXES
iv
CV du promoteur
Rija Randrianomenjanahary
39 ans
Marié
Etudes et formations
2008 INSCAE
- Management et Leadership
2006-2007 Centre National du Télé-Enseignement de Madagascar
- Filière Technique de Communication en Entreprise : BACC + 3
2003 Université d’Antananarivo
- Maîtrise en Gestion
Expériences professionnelles
Depuis février 2015 Ministère de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé
Chef du Service de l’Agro-industrie auprès de la Direction de l’Appui à l’Industrialisation
En charge du développement des activités des industries notamment celles de l'Agro-
industrie, c’est-à-dire autres que celles des industries textiles, cotonnières, de services, de
transformations de produits, de bois, de matériaux,...
Participant à l’élaboration de projets de Loi tels la loi sur le Développement de l’Industrie à
Madagascar, la loi sur la sécurité sanitaire des aliments à Madagascar
Participant à l’élaboration de projet de la Direction, de son Programme d’Investissement
Public ainsi que de ses activités suivant l’Initiative Résultat Rapide (IRR).
Personne-ressource
- En charge de tous travaux relatifs à l’informatique (bénévolat)
Affiliations :
- Membre du Comité des Tradipraticiens malgaches
- Membre du Comité technique d’évaluation des coûts de la canne au sein du Centre malgache
de la Canne et du Sucre (CMCS)
- Membre du Comité National EITI
- Membre du Comité National pour l’élaboration du Rapport pays – Conférence Habitat III
- Membre du Comité National pour la révision du Code de l’Eau
- Membre Comité National pour l’élaboration EPC (Examen de la Politique Commerciale) de Madagascar
Principales références
- Accompagnement à la mise en place et suivi du SMQ suivant le référentiel ISO 9001 version 2008
- 14 ans dans le secteur public, développement du secteur privé et industrie
- Plus de 15 ans dans le secteur privé, secteur de l’informatique, agro-industrie, tourisme, santé
Forme
N° Dénomination Capital Activités Création
Juridique
4 CABINET ATM SARL 2,000,000 Expertise comptable, audit, commissariat aux comptes, conseils assistance 06-2011
5 KONTABILIS SARLU 1,000,000 Conseil aux entreprises et l'appui en gestion financière et comptable 10-2011
6 MANA & ADVISER SARL 2,000,000 Commissariat aux comptes, activités comptable 02-2012
CABINET RANARIVELO TOJO Audits et commissariats aux comptes, expertise comptable, assistance en organisation
7 SARLU 1,000,000 04-2012
ANDRIANANDRASANA CRTA finances, fiscalité et juridique
Forme
N° Dénomination Capital Activités Création
Juridique
18 CABINET RANAIVOMANANA SARLU 1,000,000 Expertise comptable, audit, commissariat aux comptes, conseil, assistance, formation 10-2013
19 INTERNATIONAL CONSULTING FIRM SARL 2,000,000 Cabinet d'audit, expertise comptable et financier 07-2011
Forme
N° Dénomination Capital Activités Création
Juridique
25 GREAT LIFE SARLU 2,000,000 cabinet de développement personnel, counseling, coaching et formation 01-2013
26 GCMA SARL SARL 2,000,000 Cabinet d'études, travaux de consultant, multiservice 05-2013
Source : EDBM
Forme
N° Dénomination Capital (Ar) Activités
Juridique
3 BIODEV Madagascar Consulting S.A.R.L. 1 000 000 Cabinet d'Etudes en Environnement et Aménagement du territoire
12 ERNST & YOUNG S.A.R.L. 10 000 000 Audit, fiscalité, performance financière et conseils
13 MAZARS FIVOARANA S.A.R.L. 400 000 Audit, Expertise, Conseil, Corporate finance, Etudes pluridisciplinaires
15 APMA S.A.R.L. 24 000 000 Audit, conseil, formation, vente et après vente de matériels