Exercices Corriges Sur La Fonction Deux Variable

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 10

www.tifawt.

com
Analyse : Chapitre 7 Exercices

Exercices : Fonctions de deux variables


Exercice 1:
On considère le plan muni d’un repère orthonormal. Représenter graphiquement les ensembles de points
suivant :
1. {(x, y) ∈ R2 /x > 0 et y > x}
2. {(x, y) ∈ R2 /x > 1 et y > 0 et y + x − 3 6 0}
3. {(x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 6 4}
4. {(x, y) ∈ R2 /y > 0 et x2 + y 2 > 1}
5. {(x, y) ∈ R2 /x > 0 et y > 0 et 3y + x − 12 6 0 et 3x + y − 12 6 0}

Exercice 2:
1. La fonction f définie sur R2 par
xy
f (x, y) = p si (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0 est-elle continue en (0, 0) ?
x2 + y 2
2. La fonction f définie sur R2 par
x+y
f (x, y) = p si (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0 est-elle continue en (0, 0) ?
x2 + y 2

Exercice 3:
Déterminer les domaines de définition respectifs des fonctions suivantes, puis déterminer les dérivées
partielles d’ordre 1 de ces fonctions.

x3 y + y 2 x
 
x
1. f (x, y) = 2. g(x, y) = ln 1 +
x+y y
ln(x) x y
3. h(x, y) = 2 4. k(x, y) = +
x + y2 − 9 y x

5. l(x, y) = xy (on précisera où a lieu l’existence des dérivées partielles)

Exercice 4:
x3 y
On considère la fonction f définie sur R2 par f (x, y) = si (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0.
x2 + y 2
1. Montrer que f est continue sur R2 .
2. Montrer que f admet deux dérivées partielles d’ordre 1 continues sur R2 .
3. Étudier l’existence et, le cas échéant calculer, les dérivées partielles d’ordre 2 en (0, 0).

Exercice 5:
Soit f définie sur R2 par f (x, y) = 5x2 − 6xy + 2x + 2y 2 − 2y + 1
∂f ∂f
1. Calculer et .
∂x ∂y
2. Déterminer le point critique de f et prouver que f atteint un minimum en ce point.

Analyse : Chapitre 7 Exercices Page 1 Fonctions de deux variables


www.tifawt.com
Exercice 6:
Déterminer les extremums de la fonction f définie sur R2 par f (x, y) = xy(x + y − 1).

Exercice 7:
Soit la fonction f définie par f (x, y) = x ((ln(x))2 + y 2).
Déterminer le domaine de définition de f puis ses extremums locaux.

Exercice 8:
2 2
Soit f définie sur R2 par f (x, y) = xye−(x +y )
∂f ∂f
1. Calculer et
∂x ∂y
2. Déterminer les points critiques de f .
3. Indiquer si ces points correspondent à un minimum ou un maximum.

Exercice 9:  
+∗ +∗ 1 1 1
On considère, sur R × R , la fonction g définie par : g(x, y) = + (1 + x)(1 + y)
2 x y
1. Calculer les dérivées partielles d’ordre 1 et 2 de g sur R+∗ × R+∗ .
2. Montrer que g admet un extremum local sur R+∗ × R+∗ dont on précisera la nature.

Exercice 10:
On considère la fonction f de classe C 2 sur ]0, 1[ × ]0, 1[ définie par :
1 1 1
∀ (x, y) ∈ ]0, 1[ × ]0, 1[ , f (x, y) = + +
1−x 1−y x+y
∂f ∂f
1. Calculer, pour tout (x, y) ∈ ]0, 1[ × ]0, 1[ , (x, y) et (x, y) .
∂x ∂y
2. Montrer qu’il existe un unique point I de ]0, 1[ × ]0, 1[ en lequel f est susceptible de posséder un
extremum local et déterminer I.
3. Montrer que f admet en I un minimum local.

Exercice 11:
On note F : R2 → R l’application définie pour tout (x, y) ∈ R2 par :
F (x, y) = (x − 1) (y − 2) (x + y − 6)
1. Montrer que (4, 2) et (2, 3) sont des points critiques de F.
2. Est-ce que F présente un extremum local au point (4, 2) ?
3. Est-ce que F présente un extremum local au point (2, 3) ?

Exercice 12:
1. On considère l’application g définie sur ]0; +∞[ par g(x) = x2 + ln(x).
Montrer que l’équation g(x) = 0 d’inconnue x ∈]0; +∞[ admet une unique solution, notée α, et que
1
< α < 1.
2
2. On considère l’application F définie sur R+∗ × R par F (x, y) = xey + y ln(x).
a) Montrer que F est de classe C 1 sur R+∗ × R et calculer les dérivées partielles premières de F en
tout point (x, y) ∈ R+∗ × R.
b) Montrer que F admet un point critique et un seul que l’on exprimera à l’aide du nombre réel α.
c) Est-ce que F admet un extremum local ?

Analyse : Chapitre 7 Exercices Page 2 Fonctions de deux variables


www.tifawt.com
Correction
Exercice 1:
Dessins trop longs à faire sur l’ordinateur

Exercice 2:
Idée : afin d’étudier la continuité d’une fonction de deux variables nous avons deux méthodes : pour
montrer que f est continue en (x0 , y0 ) on calcul |f (x, y) − f (x0 , y0 )| et on essaye de majorer cette quantité
par quelque chose qui tend vers 0 lorsque (x, y) → (x0 , y0 ) ; pour montrer que f n’est pas continue en
(x0 , y0 ) on trouve des couples (x, y) particuliers, qui tendent vers (x0 , y0 ) mais tels que f (x, y) ne tend pas
vers f (x0 , y0 ).
|xy| p p
1. On a |f (x, y) − f (0, 0)| = p . Or on remarque par exemple que x2 + y 2 > y 2 = |y|. Donc
x2 + y 2
|xy|
on a |f (x, y) − f (0, 0)| 6 = |x|.
|y|
Comme lim |x| = 0 on a lim |f (x, y) − f (0, 0)| = 0 et donc f est continue en (0, 0).
(x,y)→(0,0) (x,y)→(0,0)

2x 2x
2. On remarque que f (x, x) = √ =√ .
2x 2 2|x|
2 √
Si x > 0, f (x, x) = √ donc lim f (x, y) = 2 6= f (0, 0).
2 (x,y)→(0,0)
f n’est donc pas continue en (0, 0).

Exercice 3:
1. Df = {(x, y) ∈ R2 /x + y 6= 0}. Sur ce domaine f est le quotient de deux fonctions de classe C 1 dont
le dénominateur ne s’annule pas donc f est de classe C 1 . De plus

∂f (3x2 y + y 2 )(x + y) − (x3 y + y 2 x) 2x3 y + 3x2 y 2 + y 3


(x, y) = =
∂x (x + y)2 (x + y)2
∂f (x3 + 2xy)(x + y) − (x3 y + y 2 x) x4 + 2x2 y + xy 2
et (x, y) = =
∂y (x + y)2 (x + y)2
 
x
2. Dg = (x, y) ∈ R / > −1 et y 6= 0 . Sur ce domaine g est de classe C 1 comme composée de deux
2
y
fonctions de classe C 1 . De plus :

∂g 1/y 1
(x, y) = =
∂x 1 + x/y x+y
2
∂g −x/y −x
et (x, y) = =
∂y 1 + x/y y(x + y)

3. Dh = {(x, y) ∈ R2 /x > 0 et x2 + y 2 6= 9}. Sur ce domaine h est de classe C 1 comme quotient de deux
fonctions de classe C 1 dont le dénominateur ne s’annule pas. De plus :

∂h 1/x(x2 + y 2 − 9) − ln(x) × 2x x2 + y 2 − 9 − 2x2 ln(x)


(x, y) = =
∂x (x2 + y 2 − 9)2 x(x2 + y 2 − 9)2
∂h −2y ln(x)
et (x, y) = 2
∂y (x + y 2 − 9)2

Analyse : Chapitre 7 Exercices Page 3 Fonctions de deux variables


www.tifawt.com
4. Dk = {(x, y) ∈ R2 /x 6= 0 et y 6= 0}. Sur ce domaine k est de classe C 1 comme somme de deux fonc-
tions de classe C 1 . De plus :
∂k 1 y
(x, y) = − 2
∂x y x
∂k x 1
et (x, y) = − 2 +
∂y y x
5. Dl = {(x, y) ∈ R2 /xy > 0}. Comme la fonction racine carrée n’est pas dérivable en 0, la fonction l
ne sera pas dérivable sur tout son domaine de définition. Sur {(x, y) ∈ R2 /xy > 0} k est de classe C 1
comme composée de deux fonctions de classe C 1 . De plus :
∂l y
(x, y) = √
∂x 2 xy
∂l x
et (x, y) = √
∂y 2 xy

Exercice 4:
1. Les fonctions (x, y) → x3 y et (x, y) → x2 +y 2 sont continues sur R2 \{(0, 0)} car ce sont des fonctions
polynomiales et (x, y) → x2 + y 2 ne s’annule pas sur R2 \ {(0, 0)} donc par quotient, f est continue
sur R2 \ {(0, 0)}.
|x3 y| |x3 y|
De plus |f (x, y) − f (0, 0)| = 2 6 = |xy|. Donc lim f (x, y) = 0 = f (0, 0) et donc f
x + y2 x2 (x,y)→(0,0)
est continue en (0, 0).
f est donc continue sur R2 .
2. • Par le même raisonnement que précédemment, f est en fait une fonction de classe C ∞ sur
R2 \ {(0, 0)}. De plus :
∂f 3x2 y(x2 + y 2) − x3 y × 2x x2 y(x2 + 3y 2)
(x, y) = =
∂x (x2 + y 2)2 (x2 + y 2)2
3 2 2 3
∂f x (x + y ) − x y × 2y x (x − y 2 )
3 2
et (x, y) = =
∂y (x2 + y 2 )2 (x2 + y 2 )2
∂f ∂f
• Existence de (0, 0) et (0, 0) :
∂x ∂y
f (x, 0) − f (0, 0) f (x, 0) − f (0, 0)
– On a = 0. Donc admet une limite finie en 0, ce qui signifie que
x x
∂f ∂f
(0, 0) existe et (0, 0) = 0.
∂x ∂x
f (0, y) − f (0, 0) f (0, y) − f (0, 0)
– On a = 0. Donc admet une limite finie en 0, ce qui signifie que
y y
∂f ∂f
(0, 0) existe et (0, 0) = 0.
∂y ∂y
• Continuité des dérivées partielles en (0, 0) :
3|x2 y|

∂f ∂f ∂f ∂f
– (x, y) 6 2

2
6 3|y| donc lim (x, y) = 0 (0, 0) et ainsi est continue sur R2 .
∂x x +3 y (x,y)→(0,0) ∂x ∂x ∂x
∂f |x | ∂f ∂f ∂f
– (x, y) 6 2 6 |x| donc lim (x, y) = 0 (0, 0) et ainsi est continue sur R2 .
∂y x + y2 (x,y)→(0,0) ∂y ∂y ∂y
∂2f
3. • Existence de 2
(0, 0) :
∂x
∂2f ∂2f
 
1 ∂f ∂f
(x, 0) − (0, 0) = 0 donc (0, 0) existe et (0, 0) = 0
x ∂x ∂x ∂x2 ∂x2

Analyse : Chapitre 7 Exercices Page 4 Fonctions de deux variables


www.tifawt.com
∂2f
• Existence de (0, 0) :
∂y 2
∂2f ∂2f
 
1 ∂f ∂f
(0, y) − (0, 0) = 0 donc (0, 0) existe et (0, 0) = 0
y ∂y ∂y ∂y 2 ∂y 2
∂2f
• Existence de (0, 0) :
∂x∂y
∂2f ∂2f
 
1 ∂f ∂f
(x, 0) − (0, 0) = 1 donc (0, 0) existe et (0, 0) = 1
x ∂y ∂y ∂x∂y ∂x∂y
∂2f
• Existence de (0, 0) :
∂y∂x
∂2f ∂2f
 
1 ∂f ∂f
(0, y) − (0, 0) = 0 donc (0, 0) existe et (0, 0) = 0
y ∂x ∂x ∂y∂x ∂y∂x

Exercice 5:
1. f est polynomiale donc de classe C ∞ sur R2 . De plus :
∂f
(x, y) = 10x − 6y + 2
∂x
∂f
et (x, y) = −6x + 4y − 2
∂y
2. • Pour trouver le ou les points critiques de f il faut résoudre :
∂f

(x, y) = 0 x−1 =0
  ( 
10x − 6y + 2 = 0 x=1

∂x ⇔ ⇔ 3 1 ⇔
∂f −6x + 4y − 2 = 0 y = x + y=2

 (x, y) = 0 2 2
∂y
Donc f admet un unique point critique, le point (1, 2).
• Pour déterminer si f admet un extremum local en ce point nous allons utiliser les notations de
Monge. Pour cela nous avons besoin des dérivées partielles d’ordre 2 de f :
∂2f ∂2f ∂2f
(x, y) = 10 (x, y) = 4 (x, y) = −6
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y
Au point (1, 2) on a donc r = 10, s = −6 et t = 4 donc s2 − rt = 36 − 40 = −4 < 0 et comme r > 0,
f admet un minimum local en (1, 2).

Exercice 6:
f étant de classe C ∞ nous allons utiliser les notations de Monge.
• Points critiques :
∂f ∂f
On a (x, y) = 2xy + y 2 − y et (x, y) = x2 + 2xy − x donc :
∂x ∂y
∂f


 (x, y) = 0 
y(2x + y − 1) = 0

y = 0 ou 2x + y − 1 = 0
∂x ⇔ ⇔
∂f x(x + 2y − 1) = 0 x = 0 ou x + 2y − 1 = 0

 (x, y) = 0
∂y
   
y=0 y=0 2x + y − 1 = 0 2x + y − 1 = 0
⇔ ou ou ou
x=0 x + 2y − 1 = 0 x=0 x + 2y − 1 = 0
1

    x=

y=0 y=0 y=1 3
⇔ ou ou ou 1
x=0 x=1 x=0  y=

3

Analyse : Chapitre 7 Exercices Page 5 Fonctions de deux variables


www.tifawt.com
 
1 1
f admet 4 points critiques (0, 0), (0, 1), (1, 0), , .
3 3
• Notations de Monge :
Les dérivées partielles secondes de f sont :

∂2f ∂2f ∂2f


(x, y) = 2y (x, y) = 2x (x, y) = 2x + 2y − 1
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y

– En (0, 0) : r = 0, s = −1 et t = 0. Donc s2 − rt = 1 > 0.


f n’admet pas d’extremum local en (0, 0).
– En (0, 1) : r = 2, s = 1 et t = 0. Donc s2 − rt = 1 > 0.
f n’admet pas d’extremum local en (0, 1).
– En (1, 0) : r = 0, s = 1 et t = 2. Donc s2 − rt = 1 > 0.
f n’admet
 pas d’extremum local en (1, 0).
1 1 2 1 2 1
– En , : r = , s = et t = . Donc s2 − rt = − < 0.
3 3 3 3 3  3
1 1
Comme r > 0, f admet un minimum local en , .
3 3

Exercice 7:
Le seul calcul pouvant poser problème dans le calcul de f (x, y) est le calcul de ln(x) donc on a Df =
]0; +∞[×R.
Sur ce domaine de définition f est de classe C ∞ donc nous allons utiliser les notations de Monge pour
trouver les extremums locaux de f .
• Points critiques :
∂f ∂f
On a (x, y) = (ln(x))2 + y 2 + 2 ln(x) et (x, y) = 2xy donc :
∂x ∂y

∂f


 (x, y) = 0 
(ln(x))2 + y 2 + 2 ln(x) = 0

(ln(x))2 + 2 ln(x) = 0
∂x ⇔ ⇔
∂f 2xy = 0 y = 0 car on sait que x 6= 0

 (x, y) = 0
∂y

Or on a (ln(x))2 + 2 ln(x) = 0 ⇔ ln(x)(ln(x) + 2) = 0 ⇔ x = 1 ou x = e−2


f admet 2 points critiques (1, 0), (e−2 , 0).
• Notations de Monge :
Les dérivées partielles secondes de f sont :

∂2f 2 2 ∂2f ∂2f


2
(x, y) = ln(x) + (x, y) = 2x (x, y) = 2y
∂x x x ∂y 2 ∂x∂y

– En (1, 0) : r = 2, s = 0 et t = 2. Donc s2 − rt = −4 < 0.


Comme r > 0, f admet un minimum local en (1, 0).
– En (e−2 , 0) : r = −2e2 , s = 0 et t = 2e−2 . Donc s2 − rt = 4 > 0.
f n’admet pas d’extremum local en (e−2 , 0).

Exercice 8:
1. On a :
∂f 2 2 2 2
(x, y) = (y − 2x2 y)e−(x +y ) = y(1 − 2x2 )e−(x +y )
∂x
∂f 2 2
et (x, y) = x(1 − 2y 2 )e−(x +y )
∂y

Analyse : Chapitre 7 Exercices Page 6 Fonctions de deux variables


www.tifawt.com
2. Points critiques :

∂f


 (x, y) = 0 
y(1 − 2x 2 −(x2 +y 2 )
)e = 0

y = 0 ou 1 − 2x2 = 0
∂x ⇔ ⇔
∂f 2 2
x(1 − 2y 2)e−(x +y ) = 0 x = 0 ou 1 − 2y 2 = 0

 (x, y) = 0
∂y
1 − 2x2 = 0 1 − 2y 2 = 0
   
y=0 y=0
⇔ ou ou ou
x=0 1 − 2y 2 = 0 x=0 1 − 2x2 = 0
 y2 = 1


y=0

⇔ ou 2
x=0 2 1
 x =

2
       
1 1 1 1 1 1 1 1
f admet 5 points critiques (0, 0), √ , √ , − √ , √ , √ , − √ , − √ , − √ .
2 2 2 2 2 2 2 2
3. f étant de classe C nous allons utiliser les notations de Monge.

Les dérivées partielles secondes de f sont :


∂2f 2 2 ∂2f 2 2 ∂2f
2
(x, y) = 2xy(2x2 −3)e−(x +y ) 2
(x, y) = 2xy(2y 2−3)e−(x +y ) (x, y) = (1−2y 2 )(1−2x2 )e
∂x ∂y ∂x∂y
– En (0, 0) : r = 0, s = 1 et t = 0. Donc s2 − rt = 1 > 0.
f n’admet
 pasd’extremum local en (0, 0).
1 1
– En √ , √ : r = −2e−1 , s = 0 et t = −2e−1 . Donc s2 − rt = −4e−2 < 0.
2 2  
1 1
Comme r < 0, f admet un maximum local en √ , √ .
  2 2
1 1
– En − √ , √ : r = 2e−1 , s = 0 et t = 2e−1 . Donc s2 − rt = −4e−2 < 0.
2 2  
1 1
Comme r > 0, f admet un minimum local en − √ , √ .
  2 2
1 1
– En √ , − √ : r = 2e−1 , s = 0 et t = 2e−1 . Donc s2 − rt = −4e−2 < 0.
2 2  
1 1
Comme r > 0, f admet un minimum local en √ , − √ .
  2 2
1 1
– En − √ , − √ : r = −2e , s = 0 et t = −2e . Donc s2 − rt = −4e−2 < 0.
−1 −1
2 2  
1 1
Comme r < 0, f admet un maximum local en − √ , − √ .
2 2

Exercice 9: ECRICOME 2007


1. Les dérivées partielles d’ordre 1 sont
    
∂g 1 1 1 1 1 1 1
(x, y) = (1 + y) − 2 (1 + x) + + = (1 + y) −
∂x 2 x x y 2 y x2
    
∂g 1 1 1 1 1 1 1
et (x, y) = (1 + x) − 2 (1 + y) + + = (1 + x) −
∂y 2 y x y 2 x y2
Et les dérivées partielles d’ordre 2 sont :
∂2g ∂2g ∂2g ∂2g
 
1+y 1+x 1 1 1
2
(x, y) = (x, y) = (x, y) = − 2− 2 = (x, y)
∂x x3 ∂y 2 y3 ∂x∂y 2 x y ∂y∂x

Analyse : Chapitre 7 Exercices Page 7 Fonctions de deux variables


www.tifawt.com
2. Comme g est une fonction de classe C ∞ sur R+∗ × R+∗ nous allons utiliser les notations de Monge
pour trouver les extremums locaux de g.
• Points critiques :

x2 − y


∂g 1
(x, y) = 0  (1 + y) 2 =0
 

1 + y = 0 ou x2 − y = 0

2 x y

∂x ⇔ ⇔
∂g 1 2
y −x 1 + x = 0 ou y 2 − x = 0

 (x, y) = 0  (1 + x)

 = 0
∂y 2 xy 2
 2
y = x2
  
y = −1 y = −1 x −y = 0
⇔ ou ou ou
x = −1 y2 − x = 0 x = −1 x = y2
y = x2

⇔ car on cherche les points critiques dans R+∗ × R+∗
x = x4
y = x2


x = 0 ou x3 = 1
On sait que l’on veut x 6= 0 et de plus, comme la fonction cube est bijective, on a x3 = 1 ⇔ x = 1.
Sur R+∗ × R+∗ , g n’admet donc qu’un seul point critique, le point (1, 1).
• Notations de Monge :
Au point (1, 1) on a r = 2, s = −1 et t = 2 donc s2 − rt = −3 < 0.
Comme r > 0, g admet un minimum local en (1, 1).

Exercice 10: EML 2004


∂f 1 1 ∂f 1 1
1. (x, y) = 2
− 2
et (x, y) = 2

∂x (1 − x) (x + y) ∂y (1 − y) (x + y)2
2. Cherchons les points critiques de f :


∂f 1 1
(x, y) = 0 − =0
 

(x + y)2 − (1 − x)2 = 0

 
(1 − x) 2 (x + y)2
∂x ⇔ ⇔
∂f 1 1 (x + y)2 − (1 − y)2 = 0

 (x, y) = 0 
 − = 0
∂y (1 − y)2 (x + y)2

 
(y + 1)(2x + y − 1) = 0 2x + y − 1 = 0 car y 6= −1
⇔ ⇔
(x + 1)(x + 2y − 1) = 0 x + 2y − 1 = 0 car x 6= −1
1

 x=

⇔ 3
1
 y=

3
 
2 1 1
Donc le seul point de ]0; 1[ où f est susceptible de présenter un extremum est I ; .
3 3
3. Utilisons maintenant les notations de Monge. Pour cela nous avons besoin des dérivées secondes.
∂2f 2 2
(x, y) = +
∂x2 (1 − x)3 (x + y)3
∂2f 2 2
2
(x, y) = 3
+
∂y (1 − y) (x + y)3
∂2f 2
(x, y) =
∂x∂y (x + y)3
272 1
 
27 27 2
Donc en I, r = = t et s = et donc s − rt = 2 − 1 < 0 et comme r > 0, f admet bien
2 4 2 4
un minimum local en I.

Analyse : Chapitre 7 Exercices Page 8 Fonctions de deux variables


www.tifawt.com
Exercice 11: EML 2006
1. Calculons tout d’abord les dérivées partielles de F . Comme F est polynomiale, F est de classe C ∞ .
∂F
(x, y) = (y − 2)(x + y − 6) + (x − 1)(y − 2)
∂x
∂F
(x, y) = (x − 1)(x + y − 6) + (x − 1)(y − 2)
∂y
∂F ∂F ∂F
Ainsi (4, 2) = 0 et (4, 2) = 0 donc (4, 2) est bien un point critique et (2, 3) = −1 + 1 = 0
∂x ∂y ∂x
∂F
et (2, 3) = −1 + 1 = 0 donc (2, 3) est bien un point critique.
∂y
2. Nous allons utiliser ici les notations de Monge car F est de classe C ∞ donc nous avons besoin de
calculer les dérivées secondes de F .

∂2F
(x, y) = 2(y − 2)
∂x2
∂2F
(x, y) = 2(x − 1)
∂y 2
∂2F
(x, y) = 2x + 2y − 9
∂x∂y
Donc au point (4, 2), r = 0, t = 6 et s = 1. Ainsi s2 − rt = 1 > 0 et donc F n’admet pas d’extremum
local en (4, 2).
3. Au point (2, 3), r = 2, t = 2 et s = 1. Donc s2 − rt = −3 < 0 et r > 0 donc F admet un minimum
local en (2, 3).

Exercice 12: EML 2007


1
1. La fonction g est dérivable sur ]0; +∞[ et g ′(x) = 2x + . Donc sur ]0; +∞[, g ′(x) > 0 et donc g est
x
strictement croissante sur ]0; +∞[.
g étant continue et strictement croissante sur ]0; +∞[, elle réalise une bijection de ]0; +∞[ sur
g(]0; +∞[) =]lim g; lim g[=] − ∞; +∞[= R.
0 +∞
Comme 0 ∈ R, il admet un unique antécédent α ∈]0; +∞[ par g, c’est-à-dire que l’équation g(x) = 0
admet une unique solution α.
1 1
De plus g(1/2) = − ln 2 < 0 car ln 2 ≈ 0, 7 et g(1) = 1 > 0 donc < α < 1.
4 2
2. a) Les fonctions (x, y) → x, (x, y) → ey , (x, y) → y et (x, y) → ln(x) sont de classe C 1 sur R+∗ × R
donc par produit et somme, F est de classe C 1 sur R+∗ × R. De plus :
∂F y ∂F
(x, y) = ey + et (x, y) = xey + ln(x)
∂x x ∂y

b) On cherche à résoudre :

( y ( y ln(x)
ey + = 0 ey = − x = −

x ⇔ x ⇔
xey + ln(x) = 0 −y + ln(x) = 0  y = ln(x)x

ln(x) + x2 = 0
 
x=α
⇔ ⇔
y = ln(x) y = ln(α)

Donc l’unique point critique de F est (α, ln(α)).

Analyse : Chapitre 7 Exercices Page 9 Fonctions de deux variables


www.tifawt.com
c) Avec le même raisonnement que précédemment, on voit que F est en fait de classe C ∞ sur R+∗ ×R.
Nous allons donc utiliser les notations de Monge pour savoir si F admet un extremum local.
Les dérivées partielles d’ordre 2 de F sont

∂2F y ∂2F ∂2F 1


2
(x, y) = − 2 2
(x, y) = xey (x, y) = ey +
∂x x ∂y ∂x∂y x

ln(α) 1
Donc au point (α, ln(α)), on a r = − 2
, s = α + et t = α2 .
(α) α
1
On a donc s2 − rt = 2 + > 0 et ainsi F n’admet pas d’extremum local en (α, ln(α)).
α2

Pour plus d'exercices corrigés visitez:


www.tifawt.com

Analyse : Chapitre 7 Exercices Page 10 Fonctions de deux variables

Vous aimerez peut-être aussi