Exercices Corriges Sur La Fonction Deux Variable
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Analyse : Chapitre 7 Exercices
Exercice 2:
1. La fonction f définie sur R2 par
xy
f (x, y) = p si (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0 est-elle continue en (0, 0) ?
x2 + y 2
2. La fonction f définie sur R2 par
x+y
f (x, y) = p si (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0 est-elle continue en (0, 0) ?
x2 + y 2
Exercice 3:
Déterminer les domaines de définition respectifs des fonctions suivantes, puis déterminer les dérivées
partielles d’ordre 1 de ces fonctions.
x3 y + y 2 x
x
1. f (x, y) = 2. g(x, y) = ln 1 +
x+y y
ln(x) x y
3. h(x, y) = 2 4. k(x, y) = +
x + y2 − 9 y x
√
5. l(x, y) = xy (on précisera où a lieu l’existence des dérivées partielles)
Exercice 4:
x3 y
On considère la fonction f définie sur R2 par f (x, y) = si (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0.
x2 + y 2
1. Montrer que f est continue sur R2 .
2. Montrer que f admet deux dérivées partielles d’ordre 1 continues sur R2 .
3. Étudier l’existence et, le cas échéant calculer, les dérivées partielles d’ordre 2 en (0, 0).
Exercice 5:
Soit f définie sur R2 par f (x, y) = 5x2 − 6xy + 2x + 2y 2 − 2y + 1
∂f ∂f
1. Calculer et .
∂x ∂y
2. Déterminer le point critique de f et prouver que f atteint un minimum en ce point.
Exercice 7:
Soit la fonction f définie par f (x, y) = x ((ln(x))2 + y 2).
Déterminer le domaine de définition de f puis ses extremums locaux.
Exercice 8:
2 2
Soit f définie sur R2 par f (x, y) = xye−(x +y )
∂f ∂f
1. Calculer et
∂x ∂y
2. Déterminer les points critiques de f .
3. Indiquer si ces points correspondent à un minimum ou un maximum.
Exercice 9:
+∗ +∗ 1 1 1
On considère, sur R × R , la fonction g définie par : g(x, y) = + (1 + x)(1 + y)
2 x y
1. Calculer les dérivées partielles d’ordre 1 et 2 de g sur R+∗ × R+∗ .
2. Montrer que g admet un extremum local sur R+∗ × R+∗ dont on précisera la nature.
Exercice 10:
On considère la fonction f de classe C 2 sur ]0, 1[ × ]0, 1[ définie par :
1 1 1
∀ (x, y) ∈ ]0, 1[ × ]0, 1[ , f (x, y) = + +
1−x 1−y x+y
∂f ∂f
1. Calculer, pour tout (x, y) ∈ ]0, 1[ × ]0, 1[ , (x, y) et (x, y) .
∂x ∂y
2. Montrer qu’il existe un unique point I de ]0, 1[ × ]0, 1[ en lequel f est susceptible de posséder un
extremum local et déterminer I.
3. Montrer que f admet en I un minimum local.
Exercice 11:
On note F : R2 → R l’application définie pour tout (x, y) ∈ R2 par :
F (x, y) = (x − 1) (y − 2) (x + y − 6)
1. Montrer que (4, 2) et (2, 3) sont des points critiques de F.
2. Est-ce que F présente un extremum local au point (4, 2) ?
3. Est-ce que F présente un extremum local au point (2, 3) ?
Exercice 12:
1. On considère l’application g définie sur ]0; +∞[ par g(x) = x2 + ln(x).
Montrer que l’équation g(x) = 0 d’inconnue x ∈]0; +∞[ admet une unique solution, notée α, et que
1
< α < 1.
2
2. On considère l’application F définie sur R+∗ × R par F (x, y) = xey + y ln(x).
a) Montrer que F est de classe C 1 sur R+∗ × R et calculer les dérivées partielles premières de F en
tout point (x, y) ∈ R+∗ × R.
b) Montrer que F admet un point critique et un seul que l’on exprimera à l’aide du nombre réel α.
c) Est-ce que F admet un extremum local ?
Exercice 2:
Idée : afin d’étudier la continuité d’une fonction de deux variables nous avons deux méthodes : pour
montrer que f est continue en (x0 , y0 ) on calcul |f (x, y) − f (x0 , y0 )| et on essaye de majorer cette quantité
par quelque chose qui tend vers 0 lorsque (x, y) → (x0 , y0 ) ; pour montrer que f n’est pas continue en
(x0 , y0 ) on trouve des couples (x, y) particuliers, qui tendent vers (x0 , y0 ) mais tels que f (x, y) ne tend pas
vers f (x0 , y0 ).
|xy| p p
1. On a |f (x, y) − f (0, 0)| = p . Or on remarque par exemple que x2 + y 2 > y 2 = |y|. Donc
x2 + y 2
|xy|
on a |f (x, y) − f (0, 0)| 6 = |x|.
|y|
Comme lim |x| = 0 on a lim |f (x, y) − f (0, 0)| = 0 et donc f est continue en (0, 0).
(x,y)→(0,0) (x,y)→(0,0)
2x 2x
2. On remarque que f (x, x) = √ =√ .
2x 2 2|x|
2 √
Si x > 0, f (x, x) = √ donc lim f (x, y) = 2 6= f (0, 0).
2 (x,y)→(0,0)
f n’est donc pas continue en (0, 0).
Exercice 3:
1. Df = {(x, y) ∈ R2 /x + y 6= 0}. Sur ce domaine f est le quotient de deux fonctions de classe C 1 dont
le dénominateur ne s’annule pas donc f est de classe C 1 . De plus
∂g 1/y 1
(x, y) = =
∂x 1 + x/y x+y
2
∂g −x/y −x
et (x, y) = =
∂y 1 + x/y y(x + y)
3. Dh = {(x, y) ∈ R2 /x > 0 et x2 + y 2 6= 9}. Sur ce domaine h est de classe C 1 comme quotient de deux
fonctions de classe C 1 dont le dénominateur ne s’annule pas. De plus :
Exercice 4:
1. Les fonctions (x, y) → x3 y et (x, y) → x2 +y 2 sont continues sur R2 \{(0, 0)} car ce sont des fonctions
polynomiales et (x, y) → x2 + y 2 ne s’annule pas sur R2 \ {(0, 0)} donc par quotient, f est continue
sur R2 \ {(0, 0)}.
|x3 y| |x3 y|
De plus |f (x, y) − f (0, 0)| = 2 6 = |xy|. Donc lim f (x, y) = 0 = f (0, 0) et donc f
x + y2 x2 (x,y)→(0,0)
est continue en (0, 0).
f est donc continue sur R2 .
2. • Par le même raisonnement que précédemment, f est en fait une fonction de classe C ∞ sur
R2 \ {(0, 0)}. De plus :
∂f 3x2 y(x2 + y 2) − x3 y × 2x x2 y(x2 + 3y 2)
(x, y) = =
∂x (x2 + y 2)2 (x2 + y 2)2
3 2 2 3
∂f x (x + y ) − x y × 2y x (x − y 2 )
3 2
et (x, y) = =
∂y (x2 + y 2 )2 (x2 + y 2 )2
∂f ∂f
• Existence de (0, 0) et (0, 0) :
∂x ∂y
f (x, 0) − f (0, 0) f (x, 0) − f (0, 0)
– On a = 0. Donc admet une limite finie en 0, ce qui signifie que
x x
∂f ∂f
(0, 0) existe et (0, 0) = 0.
∂x ∂x
f (0, y) − f (0, 0) f (0, y) − f (0, 0)
– On a = 0. Donc admet une limite finie en 0, ce qui signifie que
y y
∂f ∂f
(0, 0) existe et (0, 0) = 0.
∂y ∂y
• Continuité des dérivées partielles en (0, 0) :
3|x2 y|
∂f ∂f ∂f ∂f
– (x, y) 6 2
2
6 3|y| donc lim (x, y) = 0 (0, 0) et ainsi est continue sur R2 .
∂x x +3 y (x,y)→(0,0) ∂x ∂x ∂x
∂f |x | ∂f ∂f ∂f
– (x, y) 6 2 6 |x| donc lim (x, y) = 0 (0, 0) et ainsi est continue sur R2 .
∂y x + y2 (x,y)→(0,0) ∂y ∂y ∂y
∂2f
3. • Existence de 2
(0, 0) :
∂x
∂2f ∂2f
1 ∂f ∂f
(x, 0) − (0, 0) = 0 donc (0, 0) existe et (0, 0) = 0
x ∂x ∂x ∂x2 ∂x2
Exercice 5:
1. f est polynomiale donc de classe C ∞ sur R2 . De plus :
∂f
(x, y) = 10x − 6y + 2
∂x
∂f
et (x, y) = −6x + 4y − 2
∂y
2. • Pour trouver le ou les points critiques de f il faut résoudre :
∂f
(x, y) = 0 x−1 =0
(
10x − 6y + 2 = 0 x=1
∂x ⇔ ⇔ 3 1 ⇔
∂f −6x + 4y − 2 = 0 y = x + y=2
(x, y) = 0 2 2
∂y
Donc f admet un unique point critique, le point (1, 2).
• Pour déterminer si f admet un extremum local en ce point nous allons utiliser les notations de
Monge. Pour cela nous avons besoin des dérivées partielles d’ordre 2 de f :
∂2f ∂2f ∂2f
(x, y) = 10 (x, y) = 4 (x, y) = −6
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y
Au point (1, 2) on a donc r = 10, s = −6 et t = 4 donc s2 − rt = 36 − 40 = −4 < 0 et comme r > 0,
f admet un minimum local en (1, 2).
Exercice 6:
f étant de classe C ∞ nous allons utiliser les notations de Monge.
• Points critiques :
∂f ∂f
On a (x, y) = 2xy + y 2 − y et (x, y) = x2 + 2xy − x donc :
∂x ∂y
∂f
(x, y) = 0
y(2x + y − 1) = 0
y = 0 ou 2x + y − 1 = 0
∂x ⇔ ⇔
∂f x(x + 2y − 1) = 0 x = 0 ou x + 2y − 1 = 0
(x, y) = 0
∂y
y=0 y=0 2x + y − 1 = 0 2x + y − 1 = 0
⇔ ou ou ou
x=0 x + 2y − 1 = 0 x=0 x + 2y − 1 = 0
1
x=
y=0 y=0 y=1 3
⇔ ou ou ou 1
x=0 x=1 x=0 y=
3
Exercice 7:
Le seul calcul pouvant poser problème dans le calcul de f (x, y) est le calcul de ln(x) donc on a Df =
]0; +∞[×R.
Sur ce domaine de définition f est de classe C ∞ donc nous allons utiliser les notations de Monge pour
trouver les extremums locaux de f .
• Points critiques :
∂f ∂f
On a (x, y) = (ln(x))2 + y 2 + 2 ln(x) et (x, y) = 2xy donc :
∂x ∂y
∂f
(x, y) = 0
(ln(x))2 + y 2 + 2 ln(x) = 0
(ln(x))2 + 2 ln(x) = 0
∂x ⇔ ⇔
∂f 2xy = 0 y = 0 car on sait que x 6= 0
(x, y) = 0
∂y
Exercice 8:
1. On a :
∂f 2 2 2 2
(x, y) = (y − 2x2 y)e−(x +y ) = y(1 − 2x2 )e−(x +y )
∂x
∂f 2 2
et (x, y) = x(1 − 2y 2 )e−(x +y )
∂y
∂f
(x, y) = 0
y(1 − 2x 2 −(x2 +y 2 )
)e = 0
y = 0 ou 1 − 2x2 = 0
∂x ⇔ ⇔
∂f 2 2
x(1 − 2y 2)e−(x +y ) = 0 x = 0 ou 1 − 2y 2 = 0
(x, y) = 0
∂y
1 − 2x2 = 0 1 − 2y 2 = 0
y=0 y=0
⇔ ou ou ou
x=0 1 − 2y 2 = 0 x=0 1 − 2x2 = 0
y2 = 1
y=0
⇔ ou 2
x=0 2 1
x =
2
1 1 1 1 1 1 1 1
f admet 5 points critiques (0, 0), √ , √ , − √ , √ , √ , − √ , − √ , − √ .
2 2 2 2 2 2 2 2
3. f étant de classe C nous allons utiliser les notations de Monge.
∞
x2 − y
∂g 1
(x, y) = 0 (1 + y) 2 =0
1 + y = 0 ou x2 − y = 0
2 x y
∂x ⇔ ⇔
∂g 1 2
y −x 1 + x = 0 ou y 2 − x = 0
(x, y) = 0 (1 + x)
= 0
∂y 2 xy 2
2
y = x2
y = −1 y = −1 x −y = 0
⇔ ou ou ou
x = −1 y2 − x = 0 x = −1 x = y2
y = x2
⇔ car on cherche les points critiques dans R+∗ × R+∗
x = x4
y = x2
⇔
x = 0 ou x3 = 1
On sait que l’on veut x 6= 0 et de plus, comme la fonction cube est bijective, on a x3 = 1 ⇔ x = 1.
Sur R+∗ × R+∗ , g n’admet donc qu’un seul point critique, le point (1, 1).
• Notations de Monge :
Au point (1, 1) on a r = 2, s = −1 et t = 2 donc s2 − rt = −3 < 0.
Comme r > 0, g admet un minimum local en (1, 1).
∂2F
(x, y) = 2(y − 2)
∂x2
∂2F
(x, y) = 2(x − 1)
∂y 2
∂2F
(x, y) = 2x + 2y − 9
∂x∂y
Donc au point (4, 2), r = 0, t = 6 et s = 1. Ainsi s2 − rt = 1 > 0 et donc F n’admet pas d’extremum
local en (4, 2).
3. Au point (2, 3), r = 2, t = 2 et s = 1. Donc s2 − rt = −3 < 0 et r > 0 donc F admet un minimum
local en (2, 3).
b) On cherche à résoudre :
( y ( y ln(x)
ey + = 0 ey = − x = −
x ⇔ x ⇔
xey + ln(x) = 0 −y + ln(x) = 0 y = ln(x)x
ln(x) + x2 = 0
x=α
⇔ ⇔
y = ln(x) y = ln(α)
ln(α) 1
Donc au point (α, ln(α)), on a r = − 2
, s = α + et t = α2 .
(α) α
1
On a donc s2 − rt = 2 + > 0 et ainsi F n’admet pas d’extremum local en (α, ln(α)).
α2