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Kouato Fulgence
Laboratoire de Biologie et de Cytologie Animales, Pôle de Recherche Production Animale
UFR des Sciences de la Nature, Université Nangui Abrogoua
02 BP 801 Abidjan 02 , (Côte d’Ivoire)
E-mail:[email protected]
Tel: +225-082- 65552
Karamoko Mamadou
Laboratoire de Biologie et de Cytologie Animales, Pôle de Recherche Production Animale
UFR des Sciences de la Nature, Université Nangui Abrogoua
02 BP 801 Abidjan 02, (Côte d’Ivoire)
Ouattara Siaka
Laboratoire de Biologie et de Cytologie Animales, Pôle de Recherche Pêche et Aquaculture
UFR des Sciences de la Nature, Université Nangui Abrogoua
02 BP 801 Abidjan 02, (Côte d’Ivoire)
Otchoumou Atcho
Laboratoire de Biologie et de Cytologie Animales, Pôle de Recherche Production Animale
UFR des Sciences de la Nature, Université Nangui Abrogoua
02 BP 801 Abidjan 02, (Côte d’Ivoire)
Résumé
1. Introduction
La culture des mollusques bivalves est une composante majeure de l’aquaculture mondiale. Elle est en
expansion croissante et représentait environ 20 % de la production du secteur aquacole en 2000, avec
14 millions de tonnes (Helm et al., 2006). Le gros de la production provient des gisements naturels,
bien qu’ils soient épuisés pour la plupart ou sollicités au-delà de la limite d’une exploitation durable.
Les principaux pôles de production de bivalves sont l’Amérique du Nord (41 % de la production
mondiale) et l’Asie (32%) (Helm et al., 2006). La pêche et la conchyliculture représenteraientalors une
source de protéine non négligeable. Les mollusques bivalves sont exploités pour leur intérêt
commercial important dans plusieurs pays. Ils sont utilisés pour la production de perles (Gervis et
Sims, 1992; Martínez-Fernández et al., 2003), comme source de calcium en aliment pour animaux
(Bouyé et al., 2013), comme source de protéine en alimentation humaine (Seurat, 1929). Enfin, les
mollusques bivalves jouent un rôle écologique important dans l’écosystème en stabilisant les fonds
marins (Reneerkens et al., 2005) et en augmentant la biodiversité benthique (Stoner et al., 2005). Le
succès des pays développés en aquaculture des bivalves est consécutif aux travaux de recherches sur la
maîtrise de leur bio-écologie, notamment les études de la distribution spatiale, de la biologie et de leur
écologie (Kristensen, 1957; Grasse, 1960 ; Zouali, 1975; Wolowcz, 1984, 1987; Dabouineau
etPonsero, 2004; Haure. J et al., 2008).En Côte d’Ivoire, les chercheurs ne semblent pas s’intéresser
aux mollusques bivalves marins du fait du faible nombre de publications scientifiques sur leur biologie
et leur écologie.Ce manque d’intérêt pour ces espèces aussi bien dans le secteur scientifique
qu’économique ne semble pas justifiable au vu de l’importance que revêt ces espèces sur le plan
écologique (et pourquoi pas économique ?). La connaissance de leur biologie, de leur distribution et de
leur abondance nous semble cruciale pour leur élevage.
Ce travail a pour objectif général d’apporter des éclairages sur la diversité spécifique des
mollusques bivalves de la zone économique exclusive ivoirienne.Cela permettra de disposer d’une
collection de références et d’une base de données des bivalves de la ZEE ivoirienne pour aider les
politiques à actualiser les données pour une gestion durable des ressources maritimes et initier la
conchyliculture.
Mollusques vivant loin des côtes, au-delà de 30 m de profondeur, n’ont pas fait l’objet d’étude (Avit et
al.1999). C’est ainsi que, par exemple, certains Mollusques de fond, collectés par Le Loeuff et Intes
(1993) ne figurent pas dans la clé de Nickles (1950). Aussi, sur la base des caractéristiques climatiques
et physico-chimiques similaires des pays de la sous-région, les chercheurs extrapolent la présence ou
l’absence de certains Mollusques bivalves en Côte d’Ivoire. Selon Avit et al. (1999), le nombre de
mollusques marins signalés en Côte d’Ivoire est très faible par rapport au nombre total signalé dans le
monde. Ces observations montrent qu’il reste de nombreux mollusques marins encore à découvrir.
3. Hypothèses
L’objectif général de ce travail ne sera atteint que par la vérification des hypothèses suivantes :
H1 : l’identification des différentes familles, genres et espèces de mollusques bivalves
débarqués au port de pêche d’Abidjan ;
H2 : l’étude de quelques indices écologiques(richesse spécifiques en fonction des saisons
marines, abondance relative et fréquence d’occurrence) des bivalves de la ZEE ivoirienne débarqués.
4. Matériel et Méthode
4.1. Matériel Biologique
Le coquillage fait partie de l’embranchement des Mollusques, car leur corps (bien que protégé en
général par une carapace dure : la coquille) est mou. Cet embranchement se divise en 6 classes :
Classe des Monoplacophora
Classe des Aplacophora
Classe des Polyplacophora
Classe des Scaphoroda
Classe des Gasteropoda
Classe des Lamellibranchia ou Bivalvia
C’est cette dernière classe qui nous intéresse dans le présent travail. Les bivalves, classe des
Lamellibranches sont des mollusques qui possèdent deux coquilles appelées valves. Le choix d’étudier
les bivalves s’explique par l’intérêt écologique, économique et médical de ces espèces. Une meilleure
connaissance de ce groupe nous semble cruciale pour leur gestion durable et leur élevage.
La richesse spécifique (S) indique le nombre d'espèces recensées dans un milieu donné ou à un
moment donné. Elle renseigne sur la variabilité des niches écologiques d'une station (Aliaume et al.,
1990).
• Fréquence d’occurrence
La fréquence d’occurrence (F) renseigne sur la constance d’une espèce dans un habitat donné
sans aucune indication sur son importance quantitative (Dajoz, 2006). Cet indice s’obtient en
effectuant le rapport entre le nombre d’échantillons (Pi) où l’espèce i est présente par le nombre total
des échantillons (P). Il est exprimé en pourcentage selon la formule (1):
( ݅ܨ%) = × 100 (1)
Pi : Nombre de prélèvements dans lesquels se trouve l’espèce i.
P : Nombre total des prélèvements effectués.
Ce rapport définit quatre (4) catégories d’espèces selon Bigot et Bodot (1973)
Fi < 10 % : espèce très accidentelle ;
10 ≤ Fi < 25 % : espèce accidentelle ;
25 ≤ Fi < 50 % : espèce accessoire ;
50 ≤ Fi : espèce constante.
• Abondance relative
Elle correspond au rapport entre le nombre d’individus d’une espèce donnée (ni) et le nombre
total d’individus de toutes les espèces (N) présentes dans le même prélèvement exprimé en %.
ܣ. ܴ (%) = × 100 (2)
ே
ni : Nombre d’individus de l’espèce i.
N : nombre total d’individus de toutes les espèces.
5. Résultats
5.1 Identification des Espèces
L’inventaire des mollusques bivalves de la ZEE de Côte d’Ivoire pendant la période d’étude (novembre
2012 – octobre 2014), a permis l’identification de huit familles de bivalves, comportantdix-huit genres
et vingt et une espèces. Ils sont classés par famille, genre et espèce. Les différentes espèces de
mollusques bivalves décrites pendant notre étude sont mentionnées dans le tableau I.
Tableau 1: Liste taxonomique des mollusques bivalves pêchés dans la ZEE de Côte d’Ivoire de novembre 2012
à octobre 2014
Tableau II: Richesse spécifique des bivalves de la ZEE ivoirienne en fonction des saisons
PSC = Petite saison chaud PSF = Petite saison froide GSC = Grande saison chaude GSF =
Grande saison froide. + : indique la présence de l’espèce à cette période
(Glycymeris vovan), de la famille des Mactridae avec une espèce (Mactra glabrata) et la
famille des Verenidae avec une espèce (Venus nux).
266 Kouato Fulgence, Karamoko Mamadou, Ouattara Siaka and Otchoumou Atcho
6. Discussion
Huit familles de bivalves, comportant dix-huit genres et vingt et une espèces ont été inventoriés dans la
zone économique exclusive de la Côte d’Ivoire de novembre 2012 à novembre 2014. Ce total est très
faible par rapport au nombre mentionné par Avit et al. (1999). Selon ces auteurs, la mer ivoirienne
contient 147 espèces de mollusques bivalves marins et que la presque totalité de ces espèces ont été
récoltés par Nicklès, (1950). Cet auteur, dans son étude, a insisté sur le fait que sa collecte a lieu au
niveau d’une partie de la côte occidentale d’Afrique. Le nombre d’espèces mentionnées ne
proviendraient donc pas uniquement de la zone économique exclusive (ZEE) ivoirienne. Les
chercheurs extrapolent la présence ou l’absence de certains Mollusques bivalves en Côte d’Ivoire sur la
base de caractéristiques climatiques et physico-chimiques similaires des pays de la sous-région. Le
Loeuff et Intès (1993) ont recensé huit espèces de mollusques bivalves dans leur étude qui est la seule
étude à ce jour sur la macrofaune benthique du plateau continental de Côte d’Ivoire. Ce nombre serait
donc en deçà du nombre identifié dans notre étude.
Les travaux de Le Loeuff et Intès (1993), ont concerné les fonds du plateau continental ivoirien
entre Jacqueville et Grand-Bassam et non toute la ZEE. Cela pourrait limiter la récolte d’autres espèces
de bivalves. Certains bivalves collectés par ces auteurs ont également été rencontré dans notre étude. Il
s’agit des familles des Cardiidae, des Mytilidae
Contribution à la Connaissance de la Faune Malacologique des Bivalves Marins de la Zone
Économique Exclusive de Côte D’ivoire 267
Tableau III: Fréquence d’occurrence, abondance relative des mollusques bivalves de la zone économique
exclusive de Côte d’Ivoire
PSC : Petite saison chaude ; PSF : Petite saison froide ; GSC : grande saison chaude ; GSF : grande
saison froide
et des Verenidae qui sont constitués respectivement des genres Cardium,Modiolus et Tivela. La seule
espèce identique aux deux études est Cardium ringers. Les études d’identifications des mollusques
bivalves marins de la côte occidentale d’Afrique menées par Nicklès (1950, 1953), du golfe de guinée
menées par Bellemans et al. (1988) et du plateau continental du Sénégal et la guinée par Schneider
(1993) ont permis l’identification de dix espèces communes à cette étude.
Ils s’agissent d’Anadara seneglensis, Senilia senilis, Cardium costatum, Cardium ringers,
Glycymeris vovan, Mactra glabrata, Mactra largillierti, Modiolus rhomboideus, Mytilus perna, Pitar
tumens, Tivela tripla. L’absence de certaines espèces dans leurs travaux et présentes dans la nôtre
pourrait s’expliquer par le fait que ces espèces pourraient être soit spécifiques à la ZEE ivoirienne
soitissues espèces exotiques c’est à dire introduites dans la ZEE ivoirienne. Il est probable, avec le
développement du trafic maritime en particulier, que de nombreux Mollusques aient été introduits en
Côte d’Ivoire (Avit et al., 1999). Poutiers. (1987) et Shafee (1999) on identifiés les espèces
Acanthocardia echinata, Leavicardium crassum, Glycymeris bimaculata Mya arenaria, scrobicularia
plana dans la mer méditerranéenne. Les études d’identification des mollusques bivalves menées par
Lead & Matthews. (2013) montrent la présence des espèces Dinocardium robustum, Trachycardium
muricatum le long des côtes atlantiques ouest de l’Amérique du Nord, dans le golfe du Mexique et
dans la mer du caraïbe, notamment sur les côtes de la Floride, du Texas, des caraïbes et du sud du
Brésil. Meretrix meretrix est une espèce qui est rencontré sur les côtes indiennes et japonaises
268 Kouato Fulgence, Karamoko Mamadou, Ouattara Siaka and Otchoumou Atcho
(Okutani, 2000). L’espèce Venus vux est présente le long des côtes françaises (Locard, 1802). Toutes
ces espèces citées ont été retrouvées dans cette présente étude. Elles seraient probablement introduites
dans la ZEE ivoirienne.
L’étude a également montré que deux familles (Cardiidae avec six espèces et des Verenidae
avec cinq espèces) sont spécifiquement les plus riches. El Bekkaye & Melhaoui (2011) ont également
montré que ces deux familles et celui des Donacidae dominaient spécifiquement dans le littoral
méditerranéen du Maroc. Ces résultats pourraient s’expliquer par leur distribution verticale. En effet la
famille des Cardiidae et ceux des verenidae se retrouvent dans tous les fonds marins. Le Loeuf et Intes
(1993) ont montré la présence de Cardium ringens dans la zone infralittoral (30 m). Shafee (1999) a
montré la présence des deux familles dans la zone circalittoral du large (100 m) et marge externe (>
100 m).
L’absence de Donacidae dans ce présent travail s’explique par le fait qu’il vit sur des fonds
sableux de plage Shafee (1999). Ils n’ont donc pas pu être pêchés par les chaluts de fonds qui
exerçaient à partir des profondeurs supérieurs à 20 m. Il a été constaté lors des travaux que la grande
saison froide enregistre la présence de toutes les espèces de bivalve collectées. Cette présence serait
due à la disponibilité et le recrutement des phytoplanctons. Pendant cette période, la résurgence va
donc enrichir la zone néritique de l’océan des sels nutritifs qui vont exercer une influence immédiate
sur la production biologique, le phytoplancton (Arfi et al., 1991 ; Herbland & Le Loeuff, 1993;
Koranteng & McGlade, 2002). Selon Djagoua et al, (2006), la teneur en chlorophylle envahit tout le
plateau continental au cours des mois de juillet, août et septembre représentant la grande saison froide.
La plupart des bivalves sont des animaux microphages, qui se nourrissent principalement de
phytoplancton(Pernet et al, 2012).
Les bivalves pourraient remonter leurs siphons vers la surface des sédiments pour se nourrir,
expulsés leurs gamètes et respirer pendant la grande saison froide, et descendre plus profondément
dans le sable ou tenir leur coquille fermement close lors des saisons chaudes. Il serait donc plus facile
de les pêchés lors de leur remonté pendant la grande saison froide. Cependant, la chute sensible du
nombre des individus pendant la période chaude, serait en rapport avec les conditions sévères du milieu
où les organismes ont tendance à migrer dans les eaux plus profondes afin d’y trouver refuge et
survivre aux situations écologiques défavorables. L’importance du rôle joué par les phénomènes
climatiques sur les variabilités quantitatives de la répartition des peuplements benthiques des différents
groupes zoologiques et notamment chez les mollusques fouisseurs a été déjà signalée par Cornet
(1986).
L’étude a montré la présence de trois espèces constantes, trois espèces accessoires, trois espèces
accidentelles et 12 espèces très accidentelle. Ces résultats pourraient s’expliquer d’une part par la
répartition des bivalves marins. En effet les familles et les genres qui ont comme biotope préférentiels
les zones inférieures à 20 m seront difficilement pêchées par les chalutiers. Il s’agit de la famille des
Arciidées, des genres Tivela et Pitar qui vivent dans la zone intercôtidale (Bellemans et al., 1988).
D’autre part, les bivalves fixés (Mytilus perna et Modiolus rhomboideus) pourraient être
attachés au substrat par le byssus. Les huîtres quant à elles sont collées au rocher par la valve
inférieure, ou posées à même le sédiment. Les Huitres et moules peuvent ainsi s’agglutiner en bancs
serrés, y compris sur les substrats meubles. Cela rendrait difficile leur capture. Les bivalves fouisseurs
occupent la couche superficielle du sédiment, à une profondeur plus ou moins importante selon les
espèces, en relation avec la longueur des siphons. Les coques sont situées juste sous la surface, les
praires et les palourdes à quelques centimètres de profondeur. Cet emplacement faciliterait leur
capture. Les myes sont quant à eux enfoncés plus profondément (Kloff et al., 2007). Les Myidae
seraient donc hors de portée des chaluts vus leur profond enfouissement.
Les espèces cardium costatum, Trachycardium muricatum et Venus nux sont les espèces les
plus fréquentes, avec une abondance élevée et sont débarquées toute l’année. Ils sont donc des espèces
de bivalves qui pourraient avoir une importance économique de par leur disponibilité toute l’année.
Contribution à la Connaissance de la Faune Malacologique des Bivalves Marins de la Zone
Économique Exclusive de Côte D’ivoire 269
Conclusion
Le débarquement des chalutiers exerçant dans la ZEE durant la période de Novembre 2012 à Octobre
2014 a permis d’étudier les mollusques bivalve de la ZEE de la Côte d’ Ivoire. L’étude a révélé la
présence d’espèces constantes et accessoires dont l’exploitation représenterait une source de protéine et
de devise non négligeables. Il présente également l’influence des saisons marines sur la répartition des
espèces avec une présence de toutes les espèces pendant la grande saison froide.
Si un certain nombre de résultats ont été dégagés au cours de cette étude, beaucoup de points restent à
éclaircir, notamment :
• L’inventaire des différentes espèces se situant dans les fonds marins de -20 m jusqu’aux
plages ;
• Une pêche expérimentale qui prendrait en compte plus spécifiquement les cordonnées GPS des
zones de capture des différentes espèces ;
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Internationale de la Mer Méditerranéenne., 23 : 79-80.
[44] Zaouali J., 1980. Étude du cycle sexuel de Cerastoderma glaucum (Poiret, 1789) (Bivalvia,
Eulamellibranchia, Cardiidae) dans la mer de Bou Ghrara (Tunisie) (Study of the sexual cycle
of Cerastoderma glaucum (Poiret, 1789) (Bivalvia, Eulamellibranchia, Cardiidae) in the Bou
Ghrara Sea (Tunisia). Archive Institut PasteurTunis, 57: 281-295.