Circulaire Du CDVM N 07-09
Circulaire Du CDVM N 07-09
Circulaire Du CDVM N 07-09
NOTE DE PRESENTATION
En effet, avec l’adoption de la loi n° 44-06 modifiant et complétant le Dahir portant loi n° 1-
93-212 relatif au CDVM et aux informations exigées des personnes morales faisant appel
public à l’épargne, il est devenu nécessaire de revoir le contenu de la circulaire actuellement
en vigueur, à la lumière des nouvelles dispositions introduites par ledit amendement.
Par ailleurs, et dans un souci d’améliorer le contenu de l’information publiée par les émetteurs
et compte tenu des difficultés de mise en application de certaines dispositions de l’ancienne
circulaire, certains éléments complémentaires non couverts par ladite circulaire ont été
introduits. Ainsi, la refonte de la circulaire existante a été effectuée pour intégrer notamment :
Le Dahir portant loi n° 1-93-211 relatif à la Bourse, tel que modifié et complété, a réservé
l’accès au premier compartiment aux émetteurs établissant des comptes consolidés (lorsqu’ils
détiennent des filiales). Cette exigence de consolidation a ensuite été reprise et élargie aux
émetteurs d’obligations et autres titres de créances dans le dernier amendement du Dahir
portant loi n° 1-93-212 relatif au CDVM et aux informations exigées des personnes morales
faisant appel public à l’épargne.
Aussi, il était indispensable que la circulaire intègre des dispositions en ce sens.
Les principes retenus par le CDVM dans le cadre de cette circulaire ont été de confirmer la
référence aux normes internationales pour améliorer le contenu de l’information publiée par
les émetteurs.
En effet, dans le cadre de cette circulaire, le contenu des rapports et attestations des
contrôleurs des comptes a été revu pour tenir compte des modifications introduites récemment
dans les modèles prévus dans le manuel des normes d’audit, s’inspirant des normes
internationales.
Par ailleurs, le CDVM rappelle, dans le cadre de cette circulaire, la possibilité aux émetteurs
assujettis à la consolidation d’appliquer les normes comptables internationales (IAS/ IFRS).
La désignation d’un correspondant au Maroc par les émetteurs étrangers faisant appel
public à l’épargne au Maroc
La pratique a montré de nombreuses difficultés pratiques pour des émetteurs étrangers, ayant
fait appel public à l’épargne à travers une opération financière au profit des salariés de leur
filiale au Maroc, pour la mise en œuvre des obligations de publication et de transmission de
leurs états financiers. Aussi, les émetteurs étrangers doivent désigner un correspondant établi
au Maroc, habilité à recevoir toutes correspondances de la part du CDVM. Ledit
correspondant doit transmettre au CDVM tous documents et informations prévus par les
dispositions légales et réglementaires relatives à l’appel public à l’épargne ou répondant à
toute demande d’information formulée par le CDVM.
Les informations contenues dans les états financiers semestriels devraient être présentées de
telle manière qu'elles soient faciles à comparer avec les informations contenues dans les états
de synthèse annuels de l'exercice précédent.
Or, dans la pratique, le contenu des états financiers semestriels mérite d’être enrichi par
certaines informations nécessaires à la compréhension de l’évolution de la situation financière
et des performances de l’entreprise depuis le début de l’exercice.
Un ensemble de recommandations visant à préparer et à arrêter les comptes semestriels selon
le même format et les mêmes modalités que ceux établis à la clôture de l’exercice, ont été
intégrées dans cette circulaire. L’objectif est de permettre d’avoir suffisamment
d'informations, pour que l'utilisateur soit correctement informé de toute modification sensible
des montants figurant dans le bilan et dans le compte de produits et charges, et de toute
évolution durant la période intermédiaire en question.
***
CIRCULAIRE N° 07/09
La présente circulaire a pour objet de préciser les informations financières que toute personne
morale faisant appel public à l’épargne doit publier, ainsi que les modalités et les délais de
publication desdites informations et ce, conformément aux dispositions des articles 12-4, 16,
16-1, 16-2, 17, 19, 22 et 23 du Dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993 relatif au
CDVM et aux informations exigées des personnes morales faisant appel public à l’épargne, tel
que modifié et complété.
Elle rappelle lesdites obligations et arrête les états de synthèse annuels et semestriels par type
d’activité ainsi que les modèles des rapports et attestations des contrôleurs des comptes,
devant être publiés par lesdits émetteurs.
- Appel public à l’épargne : Selon les dispositions de l’article 12 du Dahir portant loi
précité « l’appel public à l’épargne est constitué par :
l’admission d’une valeur mobilière à la bourse des valeurs ou sur tout marché
réglementé au Maroc ;
l’émission ou la cession des valeurs mobilières dans le public en ayant recours,
directement ou indirectement, au démarchage ou à la publicité, ou par l’entremise de
sociétés de bourse, de banques ou d’autres établissements dont l’objet est le
placement, la gestion ou le conseil en matière financière, et dont la liste est fixée par
arrêté du ministre chargé des finances, sur proposition du CDVM. »
- Démarchage : Selon les dispositions de l’article 12-1 du Dahir portant loi précité « Le
démarchage est le fait de se rendre au domicile ou à la résidence des personnes, ou sur leurs
lieux de travail, ou dans des lieux publics, en vue de conseiller la souscription, l’achat,
Sont également considérés comme démarchage, les offres de services faites ou conseils
donnés en vue des mêmes fins, au domicile ou à la résidence des personnes, ou sur les lieux
de travail, par l’envoi de documents ou par communication téléphonique, ou par tout autre
moyen de communication. »
- Valeurs mobilières : Selon les dispositions des articles 2 et 3 du Dahir portant loi n° 1-93-
211 relatif à la Bourse des valeurs, tel que modifié et complété « Sont considérées comme
valeurs mobilières :
les actions et autres titres ou droits donnant ou pouvant donner accès, directement ou
indirectement, au capital et aux droits de vote, transmissibles par inscription en compte
ou tradition ;
les titres de créance représentant un droit de créance général sur le patrimoine de la
personne morale qui les émet, transmissibles par inscription en compte ou tradition, à
l’exclusion des effets de commerce et des bons de caisse ;
les parts de fonds de placements collectifs en titrisation (FPCT), tels que définis par la
loi 10-98 relative à la titrisation de créances hypothécaires ;
les parts d’organismes de placement en capital risque, tels que définis par la législation
relative aux organismes de placement en capital risque. »
- Emetteur : toute personne morale ou organisme faisant appel public à l’épargne au Maroc. Il
s’agit en particulier :
2.1 L’article 12-4 du Dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993 relatif au CDVM et
aux informations exigées des personnes morales faisant appel public à l’épargne, tel que
modifié et complété dispose que :
« Sans préjudice de toutes autres obligations d’information découlant de législations ou
réglementations particulières qui lui sont applicables, toute personne faisant appel public à
l’épargne est soumise aux obligations d’information prévues par le présent texte, tout au long
de la vie des titres émis.
L’information donnée au public par lesdits émetteurs doit être exacte, précise et sincère ».
Par ailleurs, les publications prévues à l’article 156 précité doivent inclure également :
- le rapport du ou des commissaires aux comptes sur lesdits états.
Les actionnaires ou leurs mandataires peuvent également se faire délivrer, au siège social de la
société, copie de ces mêmes documents, ainsi que la liste des actionnaires et la fraction du
capital détenue par chacun d'eux.
Dans les vingt jours suivant la date de la tenue de l'assemblée générale ordinaire, ces mêmes
sociétés sont tenues de publier dans un journal d'annonces légales les modifications
éventuelles apportées aux documents publiés en application de l’article 156 précité ainsi
qu’un résumé du rapport des commissaires aux comptes sur l’exercice écoulé.
Les personnes morales ou organismes faisant appel public à l’épargne qui ne sont pas soumis
aux dispositions de la loi n° 17-95 précitée doivent publier, dans un délai maximum de 3 mois
suivant la clôture de l’exercice, dans un journal d’annonces légales, tout ou partie des états de
synthèse suivants :
- le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de
financement ;
- l’état des informations complémentaires ;
- l’inventaire des actifs selon un modèle type fixé par le CDVM en fonction de l’activité de
la personne morale ou organisme, et selon des modalités fixées par celui-ci.
En outre, le rapport, le cas échéant, du ou des commissaires aux comptes sur lesdits états doit
également être publié selon les mêmes modalités ».
2.3 L’article 16-1(dernier alinéa) du Dahir portant loi précité dispose que :
« Tout élément d’information communiqué aux investisseurs étrangers doit l’être dans les
mêmes conditions au Maroc. »
- tout ou partie des éléments du bilan provisoire, arrêté au terme du semestre écoulé.
Ces documents doivent être accompagnés d'une attestation des commissaires aux comptes
certifiant leur sincérité
Lorsque, dans le même délai de 3 mois suivant la clôture du semestre, la personne morale
effectue la publication de ses comptes annuels, la publication des comptes semestriels n’est
plus nécessaire ».
2.6 L’article 20 (1er alinéa) du Dahir portant loi précité dispose que :
« Le CDVM s’assure du respect, par les personnes ou organismes faisant appel public à
l’épargne, des obligations d’information prévues par le présent texte ainsi que par toute autre
législation particulière.»
Le CDVM peut, porter à la connaissance du public les observations qu'il a été amené à faire
ou les informations qu'il estime nécessaires ».
3.1 Les états de synthèse des émetteurs doivent être présentés conformément au modèle
normal prévu par la loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants ou
conformément au plan comptable spécifique au secteur de l’émetteur, le cas échéant.
3.2 En cas de changement significatif dans la physionomie d'un émetteur ou de son périmètre
(notamment une importante acquisition ou cession d'une activité), des comptes pro forma
doivent être établis pour assurer la comparabilité des comptes historiques. L’information pro
forma est fournie pour la dernière période couverte par les états financiers publiés comme si le
changement de périmètre était intervenu à l’ouverture de la période.
L’information pro forma est présentée lorsque la transaction a lieu sur l’exercice en cours. Ce
dernier correspond au dernier exercice ou à la dernière période d’arrêté de comptes. (cf.
Annexe VI)
3.3 Lorsque la réglementation en vigueur impose qu’il y ait deux contrôleurs des comptes, ces
derniers ne doivent pas appartenir au même cabinet.
Pour un émetteur soumis à une réglementation étrangère et dont le siège social n’est pas situé
au Maroc, les états de synthèse certifiés par des contrôleurs des comptes acceptés par
l’autorité de marché locale peuvent, sous certaines conditions, être acceptés par le CDVM. A
cet effet, l’émetteur doit soumettre au CDVM, préalablement à la diffusion de ses comptes, un
projet de présentation de ses états de synthèse accompagné des notes explicatives et
comparatives nécessaires.
Une fois validé par le CDVM, ce modèle sera utilisé par l’émetteur pour ses publications
ultérieures. Toutefois, le CDVM se réserve la possibilité de demander à tout moment à
l’émetteur de faire vérifier par un contrôleur des comptes marocain la transposition des états
de synthèse et de leurs notes annexes, ainsi que la pertinence des compléments et adaptations
éventuels. Ce contrôleur des comptes fait état de ses diligences dans une note transmise au
CDVM. Cette note sera jointe en intégralité ou en partie, à la demande du CDVM, aux états
de synthèse publiés.
Lorsque l’émetteur étranger n’a pas l’obligation de faire certifier ses états de synthèse par un
contrôleur des comptes, le CDVM peut accepter la vérification des états de synthèse par
d’autres intervenants sous réserve que les mécanismes de ladite vérification soient équivalents
à ceux utilisés au niveau du contrôle des comptes.
L’émetteur étranger dont le siège social n’est pas situé au Maroc doit désigner un
correspondant établi au Maroc, habilité à recevoir toutes correspondances de la part du
CDVM. Ledit correspondant doit transmettre au CDVM tous documents et informations
prévus par les dispositions légales et réglementaires relatives à l’appel public à l’épargne ou
répondant à toute demande d’information formulée par le CDVM.
5.1 Les émetteurs d’obligations ou d’autres titres de créances ainsi que ceux dont les titres
sont inscrits au premier compartiment de la Bourse et qui contrôlent une ou plusieurs sociétés
au sens de l’article 144 de la loi n° 17-95 relative aux sociétés anonymes, telle que modifiée et
complétée, doivent établir et procéder à la publication des états de synthèse consolidés.
5.2 Lorsque les émetteurs dont les titres sont inscrits au premier compartiment de la Bourse
passent au 2ème ou au 3ème compartiment, l’élaboration et la publication des comptes
consolidés demeurent obligatoires.
5.3 Lorsque l’émetteur est coté sur le 2ème ou le 3ème compartiment, il peut opter, à sa guise,
pour la publication des comptes consolidés. Toutefois, lorsqu’il opte pour la publication de
ces comptes, l’élaboration et la publication des comptes consolidés deviennent obligatoires.
5.4 Il est recommandé aux sociétés qui contrôlent d’autres sociétés et dont les titres sont cotés
au 2ème ou au 3ème compartiment de la Bourse de procéder à l’élaboration et à la publication
des comptes consolidés.
5.5 Sous réserve de l’application de dispositions législatives qui leur sont propres, les
émetteurs, non soumis aux dispositions de la loi n° 17-95 relative aux sociétés anonymes, telle
que modifiée et complétée, ayant établi et publié des comptes annuels consolidés peuvent,
avec l’accord préalable du CDVM, ne pas publier leurs comptes annuels sociaux, si ces
derniers n’apportent pas de renseignements complémentaires significatifs.
6.1 Les états de synthèse consolidés doivent être établis conformément à la méthodologie du
CNC relative aux comptes consolidés (avis n°5) ou selon les normes comptables
internationales (IAS/IFRS).
6.2 Dans le cas où un émetteur souhaiterait un passage progressif aux normes IAS/IFRS, il
doit préalablement informer le CDVM des modalités de transition.
6.3 Dans le cas où un émetteur opte pour l’élaboration et la publication de ses comptes
consolidés selon les normes IFRS, le choix devient irréversible.
6.4 Pour un émetteur étranger soumis à une réglementation étrangère, les normes utilisées
pour la consolidation doivent être clairement explicitées et comparées aux normes marocaines
ou internationales (IAS/ IFRS). Le CDVM se réserve la possibilité de demander à l’émetteur
d’apprécier l’impact des différences sur les comptes.
Article 7 : Emetteurs soumis aux dispositions de la loi n° 17-95 relative aux sociétés
anonymes, telle que modifiée et complétée
Les émetteurs ayant la forme de société anonyme sont assujettis à des obligations
d’information préalables à l’assemblée générale ordinaire et à des obligations postérieures à la
tenue de ladite assemblée.
Etats de synthèse
Les comptes sociaux doivent être présentés, en fonction du secteur d’activité, conformément :
au modèle normal prévu par la loi 9-88 relative aux obligations comptables des
commerçants, pour les sociétés autres que les établissements de crédit et les sociétés
d’assurances et de réassurance ou;
à la méthodologie relative aux comptes consolidés du CNC pour les sociétés autres
que les établissements de crédit (avis n° 5) ou ;
Les états de synthèse de ces émetteurs doivent être accompagnés du rapport d’opinion des
commissaires aux comptes, rédigé conformément aux modèles prévus en annexe II (modèle 1
pour les comptes sociaux et modèle 4 pour les comptes consolidés).
Comptes sociaux
Les états de synthèse sociaux accompagnés du rapport d’opinion des commissaires aux
comptes doivent être publiés dans un journal d’annonces légales1, 30 jours calendaires au
moins avant la tenue de l’assemblée générale ordinaire.
1
La liste est fixée par l’arrêté du Ministre des Finances et des Investissements n° 2893-94 du 24 octobre 1994 tel
que modifié et complété.
Dans ce cas, il est recommandé aux émetteurs d’indiquer les raisons qui expliquent les
modifications apportées aux états de synthèse publiés.
Si les états de synthèse publiés avant la tenue de l’assemblée générale ordinaire n’ont subi
aucune modification, les émetteurs doivent, dans ce cas, informer le public, par voie de
communiqué de presse, que les états de synthèse publiés préalablement à l’assemblée générale
ont été approuvés par cette dernière et qu’ils n’ont subi aucun changement.
Comptes consolidés
Les états de synthèse consolidés accompagnés du rapport d’opinion des contrôleurs des
comptes doivent être publiés dans un journal d’annonces légales, au plus tard dans les 20 jours
calendaires suivant la tenue de l’assemblée générale ordinaire.
Article 8 : Emetteurs non soumis aux dispositions de la loi n° 17-95 relative aux sociétés
anonymes, telle que modifiée et complétée
Les émetteurs étrangers ayant leur siège social en dehors du territoire marocain doivent publier
leurs états de synthèse selon un modèle arrêté préalablement avec le CDVM. Ce modèle doit
assurer un niveau équivalent d’informations, en termes de contenu, à celles publiées sur les
autres marchés où les titres sont négociés. Dans certains cas, le CDVM peut demander à ce que
le contenu des publications soit adapté ou complété, afin de fournir des informations
équivalentes à celles exigées pour les émetteurs nationaux.
Ces états de synthèse doivent être accompagnés du rapport du ou des contrôleurs des comptes,
rédigé conformément aux modèles prévus en annexe II (modèle 2 pour les comptes sociaux et
modèle 4 pour les comptes consolidés) ou à un modèle préalablement approuvé par le CDVM.
En outre, le rapport d’opinion du ou des contrôleurs des comptes sur lesdits états à publier doit
être rédigé conformément aux modèles prévus dans l’annexe II (modèle 2 pour les comptes
sociaux et modèle 4 pour les comptes consolidés).
Ces émetteurs doivent publier leurs états de synthèse selon un modèle arrêté préalablement avec
le CDVM, et se conformer aux dispositions légales et réglementaires les régissant, dont
notamment, les dispositions des articles 68 et 69 de la loi n° 10-98 relative à la titrisation de
créances hypothécaires et des circulaires du CDVM relatives aux FPCT.
Ces émetteurs doivent publier leurs états de synthèse selon un modèle type arrêté
préalablement avec le CDVM. Ce modèle type est adapté en fonction du statut et de la nature
de l’activité de chaque émetteur, conformément aux dispositions légales et réglementaires le
régissant.
Ces états de synthèse doivent avoir fait l’objet d’un contrôle par des contrôleurs des comptes.
Un rapport rédigé conformément aux modèles prévus en annexe II (modèle 2 pour les comptes
sociaux et modèle 4 pour les comptes consolidés), doit accompagner la publication des états.
Le cas échéant, une adaptation de ce rapport pourra être examinée au préalable par le CDVM.
Ces émetteurs doivent publier, dans un journal d’annonces légales, leurs états de synthèse
annuels dans les trois mois qui suivent la clôture de l’exercice.
Dans le cas où l’approbation desdits états par les organes compétents intervient après le délai
précité, un communiqué de presse doit être publié, par les émetteurs, dans les 20 jours
calendaires suivant la réunion desdits organes. Ledit communiqué doit préciser que :
- les états de synthèse publiés préalablement à la réunion desdits organes ont été approuvés et
qu’ils n’ont subi aucun changement.
- ou bien, les états de synthèse publiés préalablement à leur approbation ont subi des
modifications. Dans ce cas, les émetteurs sont tenus de publier les modifications éventuelles
apportées aux états de synthèse publiés, ainsi que le rapport des contrôleurs des comptes
indiquant la vérification desdites modifications.
9.1 Emetteurs soumis aux dispositions de la loi n° 17-95 relative aux sociétés anonymes,
telle que modifiée et complétée
Etats de synthèse
Les états de synthèse sociaux ou consolidés doivent contenir les éléments suivants :
Le hors bilan arrêté au terme du semestre écoulé (uniquement pour les établissements
de crédit)
au modèle normal prévu par la loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des
commerçants pour les sociétés autres que les établissements de crédit et les sociétés
d’assurances et de réassurance ou ;
Par ailleurs, il est recommandé aux établissements de crédit qui font appel public à l’épargne de
publier l’état des créances en souffrance et des provisions correspondantes dont le modèle est
fixé par l’annexe III de la présente circulaire. Cette publication complémentaire est effectuée en
même temps que les publications obligatoires, tout en précisant si elle a fait l’objet d’une
vérification de la part des commissaires aux comptes.
9.2 Emetteurs non soumis aux dispositions de la loi n° 17-95 relative aux sociétés
anonymes, telle que modifiée et complétée
Les émetteurs ayant leur siège social en dehors du territoire marocain doivent publier leurs états
de synthèse semestriels selon un modèle arrêté préalablement avec le CDVM. Ce modèle doit
assurer un niveau équivalent d’informations, en termes de contenu, à celles publiées sur les
autres marchés où les titres sont négociés. Dans certains cas, le CDVM peut demander à ce que
le contenu des publications soit adapté ou complété, afin de fournir des informations
équivalentes à celles exigées pour les émetteurs nationaux.
Ces états de synthèse doivent être accompagnés d’une attestation du ou des contrôleurs des
comptes certifiant leur sincérité, rédigée conformément aux modèles prévus en annexe II (modèle
3 pour les états sociaux et modèle 5 pour les états consolidés).
Lorsque l’émetteur étranger n’a pas l’obligation de faire certifier ses états semestriels par un
contrôleur des comptes, le CDVM peut accepter la vérification des états de synthèse par
d’autres intervenants sous réserve que les mécanismes de ladite vérification soient équivalents
à ceux utilisés au niveau du contrôle des comptes.
Ces émetteurs doivent publier leurs états semestriels selon un modèle arrêté préalablement avec
le CDVM, et se conformer aux dispositions légales et réglementaires les régissant, dont
notamment, les dispositions des articles 68 et 69 de la loi n° 10-98 relative à la titrisation de
créances hypothécaires et des circulaires du CDVM relatives aux FPCT.
Ces émetteurs doivent publier leurs états semestriels selon un modèle type arrêté
préalablement avec le CDVM. Ce modèle type est adapté en fonction du statut et de la nature
de l’activité de chaque émetteur, conformément aux dispositions légales et réglementaires le
régissant.
Ces états semestriels doivent être accompagnés d’une attestation de sincérité du ou des
contrôleurs des comptes, rédigée conformément aux modèles prévus en annexe II (modèle 3
pour les états sociaux et modèle 5 pour les états consolidés). Le cas échéant, une adaptation
de cette attestation pourra être examinée au préalable par le CDVM.
10.1 Les comptes semestriels sociaux ainsi que l’attestation de sincérité du ou des contrôleurs
des comptes doivent être publiés dans un journal d’annonces légales, au plus tard dans les trois
mois qui suivent la clôture de chaque semestre de l’exercice.
10.2 Il est recommandé de procéder à la publication des comptes semestriels sociaux dans un
délai de deux mois, à compter de la date de clôture de chaque semestre.
10.3 Les comptes semestriels consolidés ainsi que l’attestation de sincérité du ou des
contrôleurs des comptes doivent être publiés dans un journal d’annonces légales, au plus tard
dans les trois mois suivant la clôture de chaque semestre de l’exercice.
Au cas où l’émetteur choisit de faire certifier les comptes semestriels consolidés, le délai de
publication est porté à quatre mois. En ce cas, les comptes semestriels consolidés certifiés sont
accompagnés du rapport de certification du ou des contrôleurs des comptes.
10.4 Lorsque, dans le même délai de 3 mois qui suivent la clôture du second semestre, les
émetteurs effectuent la publication de leurs comptes annuels, la publication des comptes au
titre du second semestre n’est plus nécessaire. En ce cas ces comptes annuels doivent être
accompagnés du rapport d’opinion des contrôleurs des comptes.
rendre public, au début de chaque exercice social, un échéancier relatif aux dates
approximatives des réunions des organes sociaux, des publications financières et des
réunions d’information. Cet échéancier est transmis au CDVM au plus tard le jour de
sa publication ;
Il est recommandé aux émetteurs de publier dans les meilleurs délais, et de préférence dans les
45 jours à compter de la date de clôture de chaque trimestre, des indicateurs d’activité et
financiers pertinents.
Si les indicateurs précités ont fait l’objet d’une vérification de la part des contrôleurs des
comptes, le mentionner dans la publication.
13.1 Il est recommandé aux émetteurs de publier des commentaires détaillés sur les résultats
réalisés et ce, en expliquant, le cas échéant, les variations importantes que connaissent
certains postes des états de synthèse.
13.3 Lorsque l’émetteur organise des réunions d’information avec les analystes financiers et la
presse spécialisée, il doit les tenir au plus tard dans les 15 jours qui suivent la publication de
ses comptes.
13.4 Il est recommandé aux émetteurs de faire accompagner les publications financières d’une
note descriptive de leur activité, qui retrace les principaux événements ayant affecté l’exercice
ou le semestre.
14.1 La publication financière doit être effectuée dans l'un des journaux d'annonces légales.
14.3 Dans le cas où l’émetteur fait appel public à l’épargne dans plusieurs pays, il est
recommandé que la publication soit également effectuée sur les supports usuellement utilisés sur
les marchés étrangers et en conformité avec les juridictions d’origine. Les émetteurs ayant leur
siège social en dehors du territoire marocain et qui font également appel public à l’épargne au
Maroc doivent diffuser l’information par l’intermédiaire d’un journal d’annonces légales
national.
14.6 Il est recommandé aux émetteurs de diffuser leurs états de synthèse par le biais de leur site
Internet, le cas échéant. Toutefois, lesdits états doivent faire l’objet d’une diffusion préalable
dans un journal d’annonces légales avant d’être disponibles sur internet.
14.7 Les publications dans les journaux d’annonces légales doivent être présentées en caractères
clairs et lisibles et intervenir, de préférence, lors des jours ouvrables, c’est-à-dire en dehors des
jours fériés et des week-ends.
14.8 Les données chiffrées peuvent être arrondies au millier ou au million de dirhams quand
lesdites données dépassent respectivement les centaines de milliers ou de million de dirhams.
14.9 Dans le cas où une information relative à un ou plusieurs états des informations
complémentaires est inexistante, il est fait mention desdits états accompagnés de la mention
« néant ».
15.1 Tout document d’information publié par l’émetteur dans un journal d’annonces légales doit
être adressé au CDVM au plus tard le jour de sa publication, en précisant la date et la
dénomination du journal d’annonces légales utilisé.
15.2 Tout élément d’information communiqué par l’émetteur aux investisseurs étrangers, en cas
d’appel public à l’épargne à l’extérieur du Maroc, doit être transmis au CDVM au plus tard au
moment de sa publication.
15.3 La transmission au CDVM des documents mentionnés aux points 15.1 et 15.2 doit être
faite par voie électronique à l’adresse suivante : [email protected].
Le CDVM doit également recevoir de la part des émetteurs les documents suivants :
Les procès verbaux des réunions des organes compétents ayant arrêté et approuvé les
comptes semestriels et annuels de l’émetteur, dans un délai de 20 jours calendaires de
la tenue desdites réunions ;
Pour les émetteurs soumis aux dispositions de la loi 17-95 relative aux sociétés
anonymes, telle que modifiée et complétée :
Selon les dispositions de l’article 31 du Dahir 1-93-212 tel que modifié et complété « Est
punie d’une amende de 100.000 à 500.000 dirhams, toute personne physique ou morale qui :
(…)
- ne respecte pas les obligations d’information prévues par les articles 16,17 ou 18 ci-dessus ;
(…)
- ne communique pas au CDVM les documents et informations mentionnés à l’article 19 ci-
dessus selon les modalités fixées par le CDVM ».
Selon les dispositions de l’article 17 du Dahir 1-93-211 tel que modifié et complété « La
radiation des valeurs inscrites à la cote de la Bourse des valeurs peut également être prononcée
par la société gestionnaire, à la demande du conseil déontologique des valeurs mobilières
notamment lorsque la personne morale concernée ne respecte pas les dispositions du dahir
portant loi n° 1-93-212 du 4 rabii II 1414 (21 septembre 1993) relatif au conseil déontologique
des valeurs mobilières et aux informations exigées des personnes morales faisant appel public
à l'épargne et des textes pris pour son application ».
Selon les dispositions de l’article 4.3 du Dahir portant loi n°1-93-212 du 21 septembre 1993
tel que modifié et complété « (…) Dans le cas où les pratiques relevées constituent un non
respect :
(…)
le CDVM est habilité à prononcer à l’encontre des auteurs de ces pratiques une mise en garde
ou un avertissement et/ou une sanction pécuniaire établie en fonction d’un barème précisé
dans le règlement général prévu à l’article 11-1 ci-après. (…) »
En effet, selon les dispositions des articles 91 et 92 du règlement général du CDVM, tout
émetteur ayant enregistré un retard dans la publication ou la transmission des informations au
CDVM, est passible d’une sanction pécuniaire de 1000 DH par jour.
Pour chaque manquement constaté, le montant de la sanction pécuniaire appliquée ne peut
excéder 200.000 DH.
Les dispositions de la présente circulaire prennent effet à compter du 15 juillet 2009. Elles
abrogent celles de la circulaire du CDVM n° 06/05 du 1er novembre 2005.
Modèle 1 : Etats de synthèse annuels à publier par les sociétés autres que les
établissements de crédit et les sociétés d’assurances et de réassurance
Comptes sociaux :
Le bilan ;
Le compte de produits et charges ;
L’état des soldes de gestion ;
Le tableau de financement ;
Les informations complémentaires suivantes :
Comptes consolidés :
Le bilan ;
Le compte de produits et charges ;
Le tableau des flux de trésorerie ;
L’ETIC
Les informations qui ne présentent pas un caractère significatif peuvent ne pas être
publiées
Le bilan ;
Le compte de résultats ;
Le tableau des flux de trésorerie ;
Le tableau des variations des capitaux propres ;
Le périmètre et les méthodes de consolidation
Les notes explicatives et annexes
Les notes explicatives et annexes doivent comporter toute information de caractère significatif
permettant aux utilisateurs des comptes consolidés de porter une appréciation sur le
patrimoine, la situation financière et le résultat de l’ensemble constitué par les entités
comprises dans la consolidation. L’information porte au minimum sur l’exercice écoulé et sur
le précédent.
Comptes sociaux :
1. Le bilan ;
2. Le hors-bilan ;
3. Le compte de produits et charges ;
4. L’état des soldes de gestion ;
5. Le tableau des flux de trésorerie ;
6. Les informations complémentaires suivantes :
- l’état des dérogations (A2)
- l’état des changements de méthodes (A3)
- Créances sur la clientèle (B2) ;
- Titres de participation et emplois assimilés (B6) ;
- Immobilisations données en crédit bail en location avec option d’achat et
en location simple (B8)1 ;
1
Cet état doit être publié par les établissements de crédit dont l’activité principale est le crédit bail.
Comptes consolidés :
Le bilan ;
Le compte de résultats ;
Le tableau des flux de trésorerie ;
Le tableau des variations des capitaux propres ;
Le périmètre et les méthodes de consolidation
Les notes explicatives et annexes
Les notes explicatives et annexes doivent comporter toute information de caractère significatif
permettant aux utilisateurs des comptes consolidés de porter une appréciation sur le
patrimoine, la situation financière et le résultat de l’ensemble constitué par les entités
comprises dans la consolidation. L’information porte au minimum sur l’exercice écoulé et sur
le précédent.
Comptes sociaux :
1. Le bilan ;
2. Le compte de produits et charges (vie, non vie et non technique) ;
3. L’état des soldes de gestion ;
4. Le tableau de financement ;
5. Les informations complémentaires suivantes :
- l’état des dérogations (A2)
- l’état des changements de méthodes (A3)
- le tableau des titres de participation (B4) ;
- le tableau des placements (B4-Bis) ;
- le tableau des provisions (B5) ;
- le tableau des créances (B6) ;
- le tableau des dettes (B7) ;
- le tableau des sûretés réelles données ou reçues (B8) ;
-le tableau des engagements financiers reçus ou donnés hors opérations
de crédit-bail (B9).
- le cas échéant, un état relatif aux passifs éventuels
Comptes consolidés :
Le bilan ;
Les informations qui ne présentent pas un caractère significatif peuvent ne pas être
publiées, après avis du CDVM
Le bilan ;
Le compte de résultats ;
Le tableau des flux de trésorerie ;
Le tableau des variations des capitaux propres ;
Le périmètre et les méthodes de consolidation
Les notes explicatives et annexes
Les notes explicatives et annexes doivent comporter toute information de caractère significatif
permettant aux utilisateurs des comptes consolidés de porter une appréciation sur le
patrimoine, la situation financière et le résultat de l’ensemble constitué par les entreprises
comprises dans la consolidation. L’information porte au minimum sur l’exercice écoulé et sur
le précédent.
Modèle 1 : Résumé du rapport d’opinion des commissaires aux comptes certifiant les
comptes annuels des émetteurs soumis aux dispositions de la loi 17-95 relative aux
sociétés anonymes, telle que complétée et modifiée
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du
…………, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le… (date de clôture).
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société …., comprenant (citer
les états de synthèse audités) relatifs à l’exercice clos le… (date de clôture). Ces états de
synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de …… MAD dont un
bénéfice net (perte nette) de …… MAD.
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre
audit. Nous avons effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc et
compte tenu des dispositions légales et réglementaires en vigueur.
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers
et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la
société …. au ……….(date de clôture) conformément au référentiel comptable admis au
Maroc. (Dans le cas contraire, indiquer toute réserve, observation significatives ou refus de
certification conformément aux normes de la Profession en exposant les conséquences
financières ou incertitudes sur le résultat et la situation financière de la société).
Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous
sommes assurés notamment de la sincérité et de la concordance des informations données
dans le rapport de gestion du conseil d’administration (directoire) destiné aux actionnaires
avec les états de synthèse de la société. (Indiquer, le cas échéant, toute réserve ou observation
en exposant les conséquences financières ou incertitudes sur le résultat et la situation
financière de la société).
Lieu et date
Conformément à la mission qui nous a été confiée par… (préciser l’organe), nous vous
présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le… (date de clôture).
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de …(dénomination de l’émetteur),
comprenant… (citer les états de synthèse audités) relatifs à l’exercice clos le (date de clôture).
Ces états de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de …… MAD
dont un bénéfice net (perte nette) de …… MAD.
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre
audit. Nous avons effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc et
compte tenu des dispositions légales et réglementaires en vigueur.
A notre avis, les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous
leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière
de...(dénomination de l’émetteur) au ………… (date de clôture) ainsi que du résultat de ses
opérations pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel comptable admis au
Maroc. (Dans le cas contraire, indiquer toute réserve, observation significatives ou refus de
certification conformément aux normes de la Profession en exposant les conséquences
financières ou incertitudes sur le résultat et la situation financière de l’émetteur).
Lieu et date
En application des dispositions du Dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993, tel
que modifié et complété, nous avons procédé à un examen limité de la situation intermédiaire
de… (dénomination de l’émetteur) comprenant… (citer les états objet de l’examen limité)
relatifs à la période du ../../.. au ../../.. Cette situation intermédiaire qui fait ressortir un montant
de capitaux propres et assimilés totalisant ……MAD, dont un bénéfice net (perte nette) de
…… MAD, relève de la responsabilité des organes de gestion de l’émetteur.
Nous avons effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc relatives aux
missions d’examen limité. Ces normes requièrent que l’examen limité soit planifié et réalisé
en vue d’obtenir une assurance modérée que la situation intermédiaire ne comporte pas
Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser
que la situation intermédiaire, ci-jointe, ne donne pas une image fidèle du résultat des
opérations du semestre écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la
société arrêtés au… (date de clôture de la situation intermédiaire), conformément au
référentiel comptable admis au Maroc. (Dans le cas contraire, formuler toute réserve ou
observation significatives conformément aux normes de la profession, en exposant les
conséquences financières ou incertitudes sur le résultat et la situation financière de
l’émetteur).
Lieu et date
Modèle 4 : Résumé du rapport du ou des contrôleurs des comptes certifiant les comptes
annuels consolidés des émetteurs
Nous avons effectué l'audit des états financiers consolidés ci-joints de…(citer la dénomination
de l’émetteur), comprenant le bilan au ……(date de clôture), ainsi que le compte de résultat,
l'état des variations des capitaux propres et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice
clos à cette date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et
d'autres notes explicatives. Ces états financiers font ressortir un montant de capitaux propres
consolidés de …… MAD dont un bénéfice net consolidé (perte nette consolidée) de ……
MAD.
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre
audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc.
A notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent,
dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble
(citer la dénomination de l’émetteur) constitué par les personnes et entités comprises dans la
consolidation au ……(date de clôture), ainsi que de la performance financière et des flux de
trésorerie pour l'exercice clos à cette date, conformément aux normes et principes comptables
décrits dans l'état des informations complémentaires consolidé. (Dans le cas contraire,
indiquer toute réserve ou observation significative ou refus de certification conformément aux
normes de la Profession, en exposant les conséquences financières ou incertitudes sur le
résultat et la situation financière de l’émetteur).
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes de la profession au Maroc. Ces
normes requièrent que l’examen limité soit planifié et réalisé en vue d’obtenir une assurance
modérée que la situation provisoire …(citer les états consolidés objet de l’examen limité) ne
comporte pas d’anomalie significative. Un examen limité comporte essentiellement des
entretiens avec le personnel de la société et des vérifications analytiques appliquées aux
données financières ; il fournit donc un niveau d’assurance moins élevé qu’un audit. Nous
n’avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n’exprimons donc pas d’opinion
d’audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser
que les états consolidés, ci-joints, ne donnent pas une image fidèle du résultat des opérations
du semestre écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société arrêtés au
(date de clôture du semestre), conformément aux normes comptables nationales en vigueur
(ou aux normes comptables internationales (IAS/IFRS)). (Dans le cas contraire, formuler
toute réserve ou observation significatives conformément aux normes de la profession, en
exposant les conséquences financières ou incertitudes sur le résultat et la situation financière
de l’émetteur).
Lieu et date
I. Objectif
Les situations intermédiaires sont la responsabilité des organes de gestion des entreprises
selon la législation qui leur est applicable.
L’objectif de la présente recommandation est de fixer les principes d’élaboration des états de
synthèse d’une période intermédiaire.
La présente recommandation s’applique à toutes les entreprises qui sont tenues ou qui font le
choix d’établir et de publier des situations intermédiaires.
Elle ne précise pas quelles entreprises doivent publier ces situations. Elle n’indique pas non
plus la fréquence ni le délai dans lequel ces comptes doivent être établis.
Il est recommandé aux entreprises qui doivent ou qui font le choix de publier des situations
intermédiaires de préparer et d’arrêter des états de synthèse selon le même format et les
mêmes modalités que ceux établis à la clôture de l’exercice.
Une entreprise doit au minimum inclure les informations suivantes dans son ETIC annexé à
ses situations intermédiaires :
- Une note indiquant que les méthodes comptables et les modalités de calcul adoptées
dans les situations intermédiaires sont identiques à celles utilisées pour l’élaboration
des comptes du dernier exercice ou, si ces méthodes ou modalités ont changé, une
description de la nature de ces changements et de leur incidence ;
- Des commentaires expliquant le caractère saisonnier ou cyclique des activités de la
période intermédiaire ;
- La nature et le montant des éléments inhabituels du fait de leur nature, de leur
importance ou de leur incidence, affectant l’actif, le passif, les capitaux propres, le
résultat net ou les flux de trésorerie ;
- La nature et le montant des modifications affectant les estimations ayant été utilisées
au cours de l’exercice ou de l’exercice précédent, si ces modifications ont un impact
significatif sur le résultat ou la situation nette de la période intermédiaire concernée ;
- Les émissions, rachats et remboursements de titres d’emprunt et de capitaux propres ;
- Les dividendes payés en distinguant ceux versés au titre des actions ordinaires de ceux
versés au titre des autres actions ;
Les informations doivent être présentées sur une base cumulée depuis le début de
l’exercice jusqu’à la date intermédiaire.
Par ailleurs, l’entreprise doit également indiquer toute information significative pour la
compréhension des situations intermédiaires.
Il est recommandé aux entreprises dont l’activité est hautement saisonnière, de fournir, en plus
des états ci-dessus, toute information financière nécessaire à la compréhension de l’effet de
saisonnalité.
Cette information doit couvrir une période de douze mois prenant fin à la date d’arrêté de la
situation intermédiaire concernée et être comparée à celle de la période précédente de douze
mois.
Les situations intermédiaires doivent être préparées selon le référentiel CGNC et en utilisant
des méthodes et règles comptables identiques à celles utilisées dans les comptes du dernier
exercice, sauf en cas de changements dûment justifiés. En ce cas, lesdits changements seront
reflétés dans les états de synthèse annuels.
Toutefois, la fréquence des situations intermédiaires d’une entreprise ne doit pas affecter
l’évaluation de ses résultats annuels. Pour atteindre cet objectif, les évaluations effectuées
pour les besoins de l’information intermédiaire doivent être faites sur une base cumulée
depuis le début de l’exercice.
L’importance significative doit être appréciée par rapport aux données financières de la
période intermédiaire concernée, que ce soit pour la présentation, la prise en compte,
l’évaluation ou l’indication en annexe d’informations financières.
La société………….. a fait l’objet d’un contrôle fiscal au cours de l’exercice….. qui a porté
sur l’impôt sur les sociétés, la taxe sur la valeur ajoutée et l’impôt général au titre des
exercices allant de ….. à …….. inclus.
Suite à ce contrôle, la société a reçu en date du ………, une première notification relative
aux redressements relatifs à l’exercice ….. dont les principaux chefs de redressements
sont résumés ainsi :
1-Impôt sur les sociétés : Les redressements notifiés augmentent la base imposable à l’IS
de…………et retiennent un montant de …………….. retenue à la source à payer en principal
de ……………………
2-Taxe sur la valeur Ajoutée : Le redressement notifié donne lieu à un complément de TVA à
verser qui s’élève en principal pour un montant de…………………...
3-Impôt Général sur les Revenus : le redressement notifié prévoit un complément de droit à
payer en principal pour un montant de…………………………………
L’information pro forma doit être établie sous une forme compatible avec les méthodes
comptables que l’émetteur a appliquées dans ses derniers états financiers.
L’information pro forma comprend une description des principales hypothèses retenues pour
son élaboration.
L’information pro forma doit être présentée dans l’annexe aux comptes.