TIMIYA2223
TIMIYA2223
TIMIYA2223
Soit A ∈ Mn (R), on appelle une racine carrée de A toue matrice R ∈ Mn (R) vérifiant R2 = A.
On suppose que la matrice A ∈ Mn (R) admet n valeurs propres réelles λ1 < λ2 < · · · < λn .
1. Justifier l’existence d’une matrice P ∈ Mn (R) inversible telle que A = P DP −1 où D = diag(λ1 , λ2 , . . . , λn ), puis
montrer que R est une racine carrée de A, si et seulement si la matrice S = P −1 RP est une racine carrée de D.
2. Soit S une racine carrée de D.
(a) Montrer que DS = SD. En déduire que la matrice S est diagonale.
(b) On note alors S = diag (s1 , . . . , sn ). Que vaut s2i lorsque i ∈ {1, . . . , n} ?
(c) Que peut-on dire de Rac(A) si A admet une valeur propre strictement négative ?
(d) Si on suppose toutes les valeurs propres de A positives ou nulles, déterminer les racines carrées de la matrice
D. On pourra poser εi ∈ {−1, +1} pour i ∈ {1, . . . , n}.
3. Ecrire toutes les racines carrées de A à l’aide de la matrice P . Combien de racines carrées A admet-elle ? (On
discutera selon le signe des valeurs propres de A).
11 −5 5
4. Application : Écrire toutes les racines carrées de A = −5 3 −3 à l’aide de la matrice P que l’on
5 −3 3
déterminera.
Extrait: CCP-Math2-MP-2005
Extrait: CCP-Math2-MP-2005
Extrait: CCP-Math2-MP-2005
On dit qu’une matrice A = (ai,j )16i,j6n ∈ Mn (R) est strictement stochastique lorsque
xn
Mn,1 (C), X 6= 0, tel que BX = 0. Soit k ∈ [|1, n|] tel que |xk | = max{|xi |, i ∈ [|1, n|]}. Justifier l’inégalité
n
X
|bk,k | 6 |bk,j |
j=1
j6=k
(b) Soit λ ∈ SpC (A). En appliquant 2a à la matrice B = A − λIn , montrer que |ak,k − λ| 6 1 − ak,k , où k est
l’entier défini en 2a. En déduire |λ| 6 1.
(c) On suppose que λ ∈ SpC (A) vérifie |λ| = 1 et on note λ = eiθ avec θ ∈ R. Déduire de l’inégalité
|ak,k − eiθ | 6 1 − ak,k de 2b que cos(θ) = 1, puis en déduire λ.
Extrait: CCP-PSI-2012
Problème 9: Commutant
C(u) = {v ∈ L(E), u ◦ v = v ◦ u} .
1. Montrer que si v ∈ C(u) alors les sous-espaces Eλi (u) sont stables par v.
2. Pour tout entier i compris entre 1 et p, on note ui l’endomorphisme de Eλi (u) induit par u. Que peut-on dire
de ui ?
M
3. En déduire que v ∈ C(u) si et seulement si, sur une base B adaptée à la somme directe E = Eλi (u) :
16i6p
··· ··· 0
V1 0
.. ..
0
V2 . .
M at(v, B) = ... .. .. .. .
. .. avec Vi ∈ Mni (C) pour 1 6 i 6 p.
. .
. .. ..
..
. . 0
0 ··· · · · 0 Vp
X
4. Montrer que dim C(u) = n2i .
16i6p
Soit A est une matrice quelconque de Mn (R). On note φA l’application de Mn (R) dans Mn (R) définie par :
φA (M ) = AM − M A
0 . . . 0 λn
Enfin, pour tout couple (i, j) d’entiers tels que 1 6 i 6 n et 1 6 j 6 n, on pose : Bi,j = P Ei,j P −1
(a) Exprimer, pour tout couple (i, j), la matrice DEi,j − Ei,j D en fonction de la matrice Ei,j et des réels λi et
λj .
(b) Démontrer que, pour tout couple (i, j), Bi,j est un vecteur propre de φA .
(c) En déduire que φA est diagonalisable.
On suppose dans la suite que φA est diagonalisable en tant qu’endomorphisme de Mn (R) et on note
(Pi,j ) 16i6n une base de vecteurs propres de φA et, pour tout couple (i, j), λi,j la valeur propre associée
16j6n
à Pi,j .
2. Dans cette question, on considère A comme une matrice à coefficients complexes (A ∈ Mn (R) ⊂ Mn (C)) et φA
comme un endomorphisme de Mn (C) (défini par φA (M ) = AM − M A pour tout M ∈ Mn (C)).
(a) Justifier que toutes les valeurs propres de φA sont réelles.
(b) Soit z ∈ C. Justifier que si z est une valeur propre de A, alors z est aussi une valeur propre de t A.
(c) Soit z ∈ C. On suppose que z et z sont deux valeurs propres de la matrice A. On considère alors
X ∈ Mn,1 (C) (X 6= 0) et Y ∈ Mn,1 (C) (Y 6= 0) tels que AX = zX et t AY = zY .
En calculant φA (X t Y ), démontrer que z − z est une valeur propre de φA .
3. En déduire que la matrice A a au moins une valeur propre réelle.
On note λ une valeur propre réelle de A et X ∈ Mn,1 (R) (X 6= 0) une matrice colonne telle que AX = λX.
4. Démontrer que, pour tout couple (i, j), on a: APi,j X = (λ + λi,j ) Pi,j X.
5. Montrer que pour X ∈ Mn,1 (R) \ {0}, l’application linéaire Mn (R) −→ Mn,1 (R), M 7−→ M X est surjective
6. En déduire que A est diagonalisable.
Extrait: CCP-MP-2012
1. Soit V un vecteur propre de A associé à la valeur propre a et W un vecteur propre de t B associé à la valeur
propre b. Montrer que la matrice V t W est un vecteur propre de ΦA,B ; à quelle valeur propre est-il associé ?
2. Soit λ une valeur propre de ΦA,B et Y ∈ Mn (K) un vecteur propre associé.
k
(a) Montrer que pour tout entier naturel k, Ak Y = Y (λIn − B)
(b) En déduire que pour tout polynôme P , à coefficients dans K, P (A) Y = Y P (λIn − B).
(c) On suppose que le polynôme caractéristique χA de A est scindé sur K et s’écrit
Y mµ
χA = (X − µ)
µ∈SpK (A)
i. Montrer que Y χA (λIn − B) = 0 et en déduire que la matrice χA (λIn − B) n’est pas inversible.
ii. En déduire qu’il existe a ∈ SpK (A) tel que la matrice (λ − a) In − B ne soit pas inversible.
3. Conclure que si le polynôme χA est scindé sur K alors SpK (ΦA,B ) = SpK (A) + SpK (B)
4. Soient (Y1 , · · · , Yp ) une famille libre de Mn,1 (K) et Z1 , · · · , Zp des vecteurs arbitraires de Mn,1 (K). Montrer
X p
que l’égalité Yi t Zi = 0 a lieu si et seulement si les vecteurs Z1 , · · · , Zp sont tous nuls.
i=1
5. On suppose ici que les matrices A et B sont diagonalisables dans Mn (K) et on désigne par (U1 , · · · , Un ) et
(W1 , · · · , Wn ) des bases respectives de vecteurs propres de A et t B. En considérant la famille (Ui t Wj )16i,j6n ,
montrer que l’endomorphisme ΦA,B est diagonalisable.
1. Montrer que les sous-espaces vectoriels Fi sont stables par f . On note fi l’endomorphisme de Fi obtenu par
restriction de f à Fi
r
M
2. Montrer que Cn = Fi .
i=1
Extrait: Naval-1989
(a) Justifier l’existence d’un tel nombre entier naturel m, puis montrer par récurrence sur k que les vecteurs
f m+k (x0 ) appartiennent à Vect x0 , f (x0 ), f 2 (x0 ), . . ., f m−1 (x0 ) .
(b) En déduire que la famille (x0 , f (x0 ), f 2 (x0 ), . . ., f m−1 (x0 )) est une base de E, puis que m = n.
n−1
X
Dans toute la suite de ce problème, on convient de poser f n (x0 ) = pk f k (x0 ) et on désigne alors par P
k=0
n−1
X
le polynôme de K[X] défini par P (X) = X n − pk X k
k=0
(a) Écrire la matrice M de f dans la base (x0 , f (x0 ), f 2 (x0 ), . . ., f n−1 (x0 )).
(b) Montrer que les n endomorphismes Id, f , f 2 , . . . , f n−1 sont indépendants, puis en déduire qu’il n’existe
aucun polynôme Q non nul de degré strictement inférieur à n tel que Q(f ) = 0.
n−1
X
(c) Déterminer l’image par l’endomorphisme P (f ) = f n − pk f k des vecteurs de la base (x0 , f (x0 ), f 2 (x0 ), . . ., f n−1 (x0 )),
k=0
puis en déduire que P (f ) = 0.
3. Caractérisation des endomorphismes cycliques diagonalisables
(a) On considère une valeur propre λ de f et un vecteur propre associé x.
Calculer f k (x) pour k ∈ N et en déduire que P (λ) = 0.
(b) On considère une valeur propre λ de f . Déterminer le rang de l’endomorphisme f − λIdE à l’aide de sa
matrice, puis en déduire la dimension du sous-espace propre associé à λ.
(c) Établir que l’endomorphisme cyclique f est diagonalisable si et seulement s’il possède n valeurs propres
distinctes.
4. Étude du commutant de f lorsque f est cyclique
(a) Montrer que le commutant C(f ) = {g ∈ L(E) | g ◦ f = f ◦ g} est une sous-algèbre de L(E).
(b) Soient deux endomorphismes u et v appartenant à C(f ).
Montrer, si u(x0 ) = v(x0 ), que u = v.
n−1
X
(c) Soit g un endomorphisme pour lequel on pose g(x0 ) = ak f k (x0 ).
k=0
n−1
X
Montrer que si g appartient à C(f ) alors g = ak f k .
k=0
(d) En déduire que le commutant C(f ) est de dimension n et démontrer qu’il admet pour base (IdE , f, f 2 , . . ., f n−1 ).
1. Soit x ∈ E. Montrer qu’il existe un unique polynôme unitaire πx ∈ K [X] tel que : Ix = (πx ) = πx K [X]
2. On pose k = deg (πf ) et r = deg (πx )
(a) On suppose que Ex1 ∩ Ex2 = {0} , montrer que πx1 +x2 = ppcm (πx1 , πx2 )
(b) On suppose que πx1 et πx2 sont premiers entre eux . Montrer que Ex1 +x2 = Ex1 ⊕ Ex2
4. Soient x1 , x2 , ..., xp des vecteurs de E
(a) On suppose que Ex1 , Ex2 , ...., Exp sont en somme directe . Montrer que :
πx1 +x2 +...+xp = ppcm πx1 , πx2 , .., πxp
(b) On suppose que πx1 , πx2 , ...., πxp sont deux à deux premiers entre eux . Montrer que :
··· 0
0 0 α0
.. .
. ..
1 0 α1
C=
.. ..
matrice compagnon
0 1 . 0 .
.. .. ..
. . . 0 αp−2
0 ··· 0 1 αp−1
p−1
X
Alors χuF = X p − αi X i
i=0
p−1
X
5. On a χuF (u)(a) = up (a) − αi ui (a) = 0. Comme χuF divise χu , alors il existe P ∈ K[X] tel que P χuF = χu
i=0
Ainsi χu (u) = P (u) ◦ χuF (u) donc χu (u)(a) = P (u) [χuF (u)(a)] = P (u)(0) = 0 car P (u) linéaire
On a ainsi montré que : ∀a ∈ E \ {0}, χu (u)(a) = 0, mais χu (u) est un endomorphisme de E, donc il s’annule
aussi en 0, d’où pour tout a ∈ E, on a χu (u)(a) = 0, soit χu (u) = 0
6. Applications :
(a) • L’inclusion Vect IdE , u, · · · , un−1 ⊂ K[u] est évidente
• Inversement soit v ∈ K [u], il existe P ∈ K [X] tel que v = P (u). On effectue la division euclidienne de
P par χu , alors il existe Q, R ∈ K [X] tel que P = Qχu + R et deg(R) < deg χu . En évaluant en u,
alors
v = P (u) = Q(u) ◦ χu (u) + R(u) = R(u) ∈ Vect IdE , u, · · · , un−1
1
(b) Si u est un isomorphisme. On écrit χu = XP (X)+a0 , avec a0 = (−1)n det(u) 6= 0, puis on pose Q = − P.
a0
1 1
On a u ◦ Q(u) = − .u ◦ P (u) = IdE − χu (u) = IdE . Donc u−1 = Q(u) ∈ K [u]
a0 a0
1. rgA 6= 0, donc au moins une colonne C i0 6=0. Or dim Vect(C1 , · · · , Cn ) = rgA = 1, donc toutes les colonnes
x1
..
sont proportionnelles. Soit U = Ci0 = . , on a: ai,j est le i-ème coefficient de Cj = λj X, donc ai,j = λj xi ,
xn
λ1
d’où A = U t V avec V = ... non nul.
λn
t
2. A2 = U (t V U ) V = t V U.U t V = Tr (A) U t V = Tr (A) A.
Le polynôme X 2 − Tr (A) X est un polynôme annulateur de A, donc πA divise X 2 − Tr (A) X. La matrice A
n’est pas scalaire car rg(A) = 1, donc πA = X 2 − Tr (A) X = X (X − Tr (A))
3. A est diagonalisable si, et seulement si, πA est scindé à racines simples. Or πA = X (X − Tr (A)) est scindé à
racines simples si, et seulement, si Tr (A) 6= 0
4. Si Tr(A) 6= 0 les sous-espaces propres de A sont supplementaires dans Mn,1 (R), donc A est diagonalisable et
donc semblable à la matrice diag(0, · · · , 0, Tr(A)) car dim KerA = n − 1 et dim Ker(A − Tr (A) In ) = 1.
5. (a) On a AU = U t V U = t V U U = Tr(A)U = 0, donc U ∈ Kerf , qu’on complète par (E1 , · · · , En−2 ) pour avoir
(E1 , · · · , En−2 , U ) base de Ker(f ) .
(b) Card (B) où B = {E1 , · · · , En−2 , U, W } = n = dim Mn,1 (K), il suffit donc de montrer qu’elle est libre.
Supposons que λ1 E1 + · · · + λn−2 En−2 + λn−1 U + λn W = 0, on multiplie par A à gauche et on tient
compte que E1 , · · · , En−2 , U ∈ Kerf = KerA, donc 0 = λn AW = λn U , or U 6= 0, donc λn = 0, d’où
λ1 E1 + · · · + λn−2 En−2 + λn−1 U = 0, or la famille (E1 , · · · , En−2 , U ) est libre car base de Kerf , donc
λ1 = · · · = λn = 0.
on a f (E1 ) = · · · = f (En−1 ) = f (U ) = 0 car (E1 , · · · , En−2 , W ) base de Kerf , d’autre part f (W ) = AW =
U , donc
0 ··· 0 0 0
.. .. .. ..
. . . .
Mat (f ) = 0 · · · 0 0 0 = J
B
0 ··· 0 0 1
0 ··· 0 0 0
qui est semblable à A = Mat (f ), où B0 la base canonique de Mn,1 (K)
B0
(c) D’aprés la question précédente toute matrice de rang 1 est de trace nulle est semblable à J, dont toutes ces
matrices sont semblables entre elles.
1. u et v commutent, alors les sous-espaces propres de l’un sont stables par l’autre
2. L’endomorphisme induit d’un endomorphisme diagonalisable est lui même diagonalisable.
p
3. Posons Sp (u) = {λ1 , · · · , λp }, mi l’ordre de multiplicité de λi , Ei = Ker (u − λi IdE ), Bi base de Ei et B = ∪ Bi
i=1
p
M
base adaptée à la décomposition E = Ei . Alors
i=1
λ1 Im1 (0)
λ2 Im2
MatB (u) =
..
.
(0) λp Imp
Or pour tout i ∈ [[1, p]], l’endomorphisme vλi est diagonalisable, donc il existe une base Ci de Ei pour laquelle
p
Di = MatCi (vλi ) est diagonale. Soit finalement C = ∪ Ci , alors MatC (u) = MatB (u) et
i=1
D1 (0)
D2
MatC (v) =
..
.
(0) Dp
1. Les sous espaces propres Eλi (A) sont de dimension > 1 et en somme directe. Leur somme a donc une dimension
au moins égale à n. Comme elle est incluse dans Rn , sa dimension est en réalité égale à n et chaque Eλi (A) a
une dimension égale à 1. Notons (fi ) une base de Eλi (A). La famille (f1 , . . . , fn ) est une base de Rn . Si P est
la matrice de la base canonique de Rn aux fi alors P −1 AP est la matrice dans la base (fi ) de l’endomorphisme
canoniquement associé à A. Par choix des fi , cette matrice est diag(λ1 , . . . , λn ) et on a donc
A = P DP −1 avec D = diag(λ1 , . . . , λn )
Rac(A) = P.Rac(D).P −1
∀i, s2i = λi
(c) S’il existe un i tel que λi < 0, les relations précédentes sont impossible et donc
Rac(A) = ∅
Deux choix différents des εi donneront deux racines carrées distinctes de D sauf dans le cas où λ1 = 0. On
a donc
Card(Rac(A)) = 2n−1 si λ1 = 0
Card(Rac(A)) = 2n si λ1 > 0
4. Le vecteur (0, 1, 1) est propre associé à la valeur propre 0. (1, 1, −1) est vecteur propre associé à la valeur propre
1. Avec la trace, on voit que la dernière valeur propre est 16. Une résolution de système montre que (2, −1, 1)
est vecteur propre associé. On pose donc
0 1 2
P = 1 1 −1
1 −1 1
P.diag (0, 1, 4) .P −1 , P.diag (0, −1, 4) .P −1 , P.diag (0, 1, −4) .P −1 , P.diag (0, −1, −4) .P −1
ou encore
3 −1 1 7/3 −5/3 5/3 −7/3 5/3 −5/3 −3 1 −1
−1 1 −1 , −5/3 1/3 −1/3 , 5/3 −1/3 1/3 , 1 −1 1
1 −1 1 5/3 −1/3 1/3 −5/3 1/3 −1/3 −1 1 −1
On remarque bien sûr que les matrices sont deux à deux opposées.
1. L’hypothèse R2 = 0 se traduit par f ◦ f = 0 et donc par Im(f ) ⊂ Ker(f ) Or, le théorème du rang indique que
n
r + dim(Ker(f )) = n. Comme dim(Ker(f )) > r, on a donc r 6
2
2. La famille B ayant n éléments, il suffit de montrer qu’elle est libre ou génératrice pour conclure que c’est une
base de Rn . Supposons donc que
n−r
X r
X
(∗) : αi ei + βi ui = 0
i=1 i=1
Avec les notations de l’énoncé, ceci s’écrit
r
X n−r
X r
X
αi f (ui ) + ei + βi ui = 0
i=1 i=r+1 i=1
Comme (e1 , . . . , er ) est libre, les βi sont nuls. En reportant dans (∗) et comme (e1 , . . . , en−r ) est libre, les αi
sont aussi nuls. Ainsi, B est libre et c’est une base de Rn .
3. Par choix des vecteurs de B, on a (définition par blocs)
0 Ir
Mr = Mat(f ) =
B 0 0
4. Si R est une racine carrée de 0 alors soit R = 0 soit il existe une matrice inversible P et un entier r ∈ 1, E n2
telle que R = P Mr P −1 .
n
Réciproquement, la matrice nulle est une racine carrée de 0 et si r 6 , un produit par blocs montre que Mr2 = 0
2
et donc (P Mr P −1 )2 = P Mr2 P −1 = 0. Ainsi,
Rac(0n ) = {P Mr P −1 / P ∈ GLn (R), r ∈ [[1, E (n/2)]]} ∪ {0}
5. Dans le cas n = 4, les racines carrées de 0n sont 0n et les matrices semblables à l’une des deux matrices
0 0 0 1 0 0 1 0
0 0 0 0 0 0 0 1
ou
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
Si A n’est pas inversible alors il existe A0 tel que AA0 = On et alors (A ⊗ B)(A0 ⊗ In ) = 0 avec A0 ⊗ In 6= 0 donc
A ⊗ B n’est pas inversible.
Un raisonnement semblable s’applique dans le cas où B n’est pas inversible.
3. Il existe P, Q matrices inversibles telles que
λ1 ? µ1 ?
−1
P AP =
.. −1
et Q BQ =
..
. .
0 λn 0 µn
avec λi et µi les valeurs propres de A et B. On observe que que
P −1 ⊗ Q−1 (A ⊗ B) (P ⊗ Q) = P −1 AP ⊗ Q−1 BQ
qui est triangulaire supérieure de coefficients diagonaux λi µj . Les valeurs propres de A ⊗ B sont les produits
des valeurs propres de A et B
−1
4. On note que P −1 ⊗ Q−1 = (P ⊗ Q) de sorte que A ⊗ B est semblable à la matrice triangulaire précédente et
donc
n Y
Y n
χA⊗B = (X − λi µj )
i=1 j=1
n
On en déduit det (A ⊗ B) = (det A det B) et la relation Tr(A ⊗ B) = Tr (A) Tr (B)
AU = U
c’est à dire que U est vecteur propre de A associé à la valeur propre 1 (U étant non nul).
n
X
2. (a) Comme BX = 0, sa k-ième coordonnée est nulle bk,j xj = 0 ce qui donne
j=1
n
X
bk,k xk = − bk,j xj
j=1
j6=k
Avec la seconde forme de l’inégalité triangulaire, on en déduit que |λ| − ak,k 6 1 − ak,k et donc que
|λ| 6 1
(c) Si |λ| = 1, on a égalité ci-dessus et on doit donc avoir égalité dans l’inégalité triangulaire c’est à dire
avoir 1 − ak,k = |λ| − ak,k = |λ − ak,k | = |eiθ − ak,k |. En élevant cette identité au caré, on obtient après
simplification −2ak,k = −2 cos(θ)ak,k . Comme ak,k 6= 0, on a cos(θ) = 1 et donc
λ=1
Problème 9: Commutant
• Si v ∈ C(u), comme chaque Eλi (u) est stable par v, on sait que B = MatB (v) est diagonale par blocs de la
forme
V1 0 ... 0
.. ..
0 V2 . .
B=
.
avec Vi ∈ Mni (C)
.. .. ..
. . 0
0 ... 0 Vp
p
X
5. Comme ∀ i ∈ [[1; p]], n2i > ni , alors dim C(u) > ni = dim E = n (en effet u étant diagonalisable, n est égal à
i=1
la somme des dimensions des sous-espaces propres de u).
6. Soit B une base quelconque de E. L’endomorphisme u de E représenté dans la base B par la matrice M de la
partie 0 est tel que dim C(u) = dim C(M ) = n.
7. Soit u l’endomorphisme canoniquement associé à A. Pour M ∈ M3 (R) on pose v l’endomorphisme canonique-
ment associé à M . Alors
v ∈ C(u) ⇐⇒ M ∈ (A)
On a χu = (1 − X)2 (4 − X), donc Sp (u) = {1, 4}
n
X n
X
DEi,j − Ei,j D = λk Ek,k Ei,j − λk Ei,j Ek,k = λi Ei, j − λj Ei,j = (λi − λj ) Ei,j
k=1 k=1
(b) Comme D = P −1 AP , alors DEi,j −Ei,j D = (λi − λj ) Ei,j s’écrit P −1 AP Ei,j −Ei,j P −1 AP = (λi − λj ) Ei,j
et en multipliant à gauche par P et à droite par P −1 , il vient ABi,j − Bi,j A = (λi − λj ) Bi,j . Pour tout
couple (i, j) le vecteur Bi,j est non nul, donc il est propre à φA associé à la valeur propre λi − λj
(c) La famille (Ei,j )16i,j6n est une base de Mn (R) et l’application M 7−→ P −1 M P est un automorphisme de
Mn (R), les n2 matrices Bi,j forment une base de Mn (R). Ainsi il existe une base de vecteurs propres de
φA , donc il est diagonalisable
2. (a) φA est diagonalisable en tant qu’endomorphisme réel, donc toutes ses valeurs propres sont réelles.
(b) Soit z ∈ C. On a det(A − zIn ) = det (t (A − zIn )) = det(t A − zIn ), donc det(A − zIn ) = 0 si et seulement
si det(t A − zIn ) = 0. Ainsi si z est une valeur propre de A, alors z est aussi une valeur propre de t A.
(c) On a :
φA X t Y = AX t Y − X t Y A = zX t Y − zX t Y = (z − z) X t Y
2
Le vecteur X t Y =
6 0, car X t Y = 0 ⇒ t XXY = 0 ⇒ k X k Y = 0 mais X 6= 0, donc le réel positif k X k =
6 0,
en conséquence Y = 0, ce qui absurde, d’où z − z est une valeur propre de φA .
3. Tout polynôme non constant à coefficients complexes admet au moins une racine dans C, donc χA admet au
moins une racine z dans C. De la question précédente on déduit que z − z = 2iIm(z) ∈ Sp (φA ) ⊂ R, donc
Im(z) = 0. On en déduit que la matrice A a au moins une valeur propre réelle.
5. Soit X ∈ Mn,1
(C)\ {0}, l’application E −→ Mn,1 (R), M 7−→ M X est clairement linéaire. Soit Y ∈ Mn,1 (R),
x1
..
comme X = . est non nulle , alors il existe i0 ∈ [[1, n]] tel que xi0 =
6 0. Soit M la matrice dont la i0 -ème
xn
1
colonne vaut Y et dont toutes les autres colonnes sont nulles , on a bien M X = Y
x i0
6. Soit X un vecteur propre de A et (Pi,j )16i,j6n une base de diagonalisation de φA et posons Yi,j = Pi,i X pour
tout i, j ∈ [[1, n]]. D’après la surjection précédente (Pi,j X)16i,j6n est génératrice de Mn,1 (R) dont on peut y
extraire une base β. Une telle base est constituée de vecteurs propres de A. Donc A est diagonalisable
p
X
4. Supposons que Yi t Zi = 0, on multiplie cette égalité à droite par un Z j où 1 6 j 6 n fixe, mais quelconque
i=1
p
X
d’où ai Yi = 0 où ai = t Zi Zj, or (Y1 , . . . , Yp ) une famille libre de Mn,1 (K) donc les ai sont tous nuls en
i=1
particulier aj = t Zj Z j = kZj k2 = 0 et donc Zj = 0 ∀1 6 j 6 n.
La réciproques est bien evidente.
5. La famille (Uit Wj )16i,j6n est formée par des vecteurs propres de ΦA,B , pour montrer que l’endomorphisme ΦA,B
est diagonalisable il suffit de montrer que c’est une base de Mn (K) or il est de cardinal n2 égal à la dimension
de Mn (K) il suffit donc de montrrer qu’elle est libre.
X Xn Xn
t t
En effet ai,j Ui Wj = 0 =⇒ Ui Zi = 0 où Zi = ai,j Wj d’aprés la question précédente Zi =
16i,j6n i=1 j=1
n
X
ai,j Wj = 0 ∀1 6 i 6 n or (Wj )16j6n ) est aussi libre donc
j=1
ai,j = 0 ∀1 6 i, j 6 n.
1. L’endomorphisme (f − λi IdCn )mI est un polynôme en f , donc f et (f − λi IdCn )mI commutent, donc le noyau de
l’un est stable par l’autre. En particulier Fi = Ker(f − λi IdCn )mi est stable par f .
2. Les polynômes (X − λi )mi , pour i ∈ [[1, r]], sont deux à deux premiers entre eux; le théorème de décomposition
Lr
des noyaux permet donc de conclure que Ker (χf (f )) = Fi , avec χf (f ) = 0 par le théorème de Cayley-
i=1
r
n
L
Hamilton ; donc C = Fi
i=1
r
[
3. l’endomorphisme stabilise les sous-espaces Fi , donc la matrice de f , relativement à une base B = Bi adaptée
i=1
r
à la décomposition Cn =
L
Fi , est diagonale par blocs,
i=1
A1 (0)
A2
Mat (f ) = ..
B
.
(0) Ar
r
Y
Avec Ai = Mat (fi ). Alors, χf = χfi
Bi
i=1
4. Soit x ∈ Fi = Ker((f − λi IdCn )mi ), alors (fi − λi IdFi )mi (x) = 0, donc (fi − λi IdFi )mi = 0, ceci montre que Pi est
annulateur de fi .
d
En conséquence SpC (fi ) ⊂ {λi }, avec SpC (fi ) 6= ∅, il vient que SpC (fi ) = {λi }, puis χfi = (X − λi ) i où
di = dim Fi
r
Y r
Y r
Y
di mi
5. D’après la question 3, on a bien χf = χfi = (X − λi ) et d’autre part χf = (X − λi ) . Par unicité
i=1 i=1 i=1
de la décomposition, on a bien di = αi et donc Pi = χfi
n−1
(b) On montre que f k k=0
est une famille libre de L (E) :
n−1
X
Soit ai f i = O (en notant O le neutre de L (E) ). Si on prend l’image de x0 par cette relation on trouve
i=0
n−1
X n−1
ai f i (x0 ) = 0 . Mais f i (x0 ) i=0 est une base de E : ∀i , ai = 0
i=0
n−1
fk k=0
est une famille libre de L (E)
n−1
X n−1
X
S’il existe un polynôme Q = qk X k non nul de degré < n tel que Q(f ) = 0. Alors qk f k = O, donc
k=0 k=0
n−1
la famille f k k=0
est liée
n−1
X
(c) On a par définition des notations P (f )(x0 ) = f n (x0 ) − pi f i (x0 ) = 0.
i=0
Donc pour tous k ∈ [[0, n − 1]], on a
n−1 n−1
!
X X
k n+k i+k k n i
P (f )(f (x0 )) = f (x0 ) − pi f (x0 ) = f f (x0 ) − pi f (x0 ) = f k (0) = 0
i=0 i=0
L’endomorphisme P (f ) est nul sur une base, donc il est nul, donc P (f ) = 0
3. Caractérisation des endomorphismes cycliques diagonalisables
n−1
X n−1
X
(a) Par une récurrence classique on a f k (x) = λk x. Donc P (f )(x) = pi f i (x) = pi λi x = P (λ)x. Avec
i=0 i=0
x 6= 0 alors P (λ) = 0
(b) La matrice de f − λIdCn est M − λIn soit
−λ 0 ··· 0 p0
1 −λ ··· 0 p1
.. ..
..
M = 0 1 . . .
. .. ..
..
. . −λ pn−2
0 ··· 0 1 pn−1 − λ
(g ◦ h) ◦ f = g ◦ (h ◦ f ) = g ◦ (f ◦ h) = (g ◦ f ) ◦ h = (f ◦ g) ◦ h = f ◦ (g ◦ h)
Récurrence achevée
Les deux endomorphisme u et v coïncident sur une base, donc ils sont égaux
n−1
(c) Remarquons que les (ai )i=0 existent car on décompose dans une base.
n−1
X
On prend alors u = g et v = ak f k . Comme tout polynôme en f commute avec f alors v ∈ C(f ) et si
k=0
n−1
X
u = g ∈ C(f ), on a u(x0 ) = v(x0 ) . On a donc d’après le a) u = v donc g = ak f k
k=0
(d) On vient de montrer que tout élément de C(f ) est dan Vect(f k )n−1
k=0 , et on a déjà utilisé que tout élément
k n−1 k n−1
de Vect(f )k=0 est dans C(f ) . Donc C(f ) = Vect f k=0 .
D’après la question 4b cette famille est libre . C’est donc une base de C(f ). Bref C(f ) est un sous espace
vectoriel de dimension n
2. (a) On a πf (f ) = 0 donc πf (f ) (x) = 0 et, par suite, πf ∈ Ix = (πx ). Par définition de l’idéal πx divise πf ,
donc r = deg (πx ) 6 deg (πf ) = k
(b) • Pour P = 0 , on a P (f ) (x) = 0 donc 0 ∈ Ex
• Si y1 = P1 (f ) (x) et y2 = P2 (f ) (x) sont deux éléments de Ex et λ ∈ K alors λy1 +y2 = (λP1 + P2 ) (f ) (x) ∈
Ex .
Donc Ex est un sous-espace vectoriel de E
(c) Soit y ∈ Ex alors il existe P ∈ K [X] tel que y = P (f ) (x)
2
A l’aide de la division euclidienne il existe (Q, R) ∈ (K [X]) tel que
r−1
X r−1
X
Posons R = ak X k , on a alors y = R (f ) (x) = ak f k (x) ∈ V ect x, f (x) , ..., f r−1 (x)
k=0 k=0
Ainsi x, f (x) , ..., f r−1 (x) est génératrice de Ex . On va montrer qu’elle est libre
r−1
X
r
Soit (λ0 , λ1 , ..., λr−1 ) ∈ K tel que λk f k (x) = 0
k=0
r−1
X r−1
X
Posons P = λk X k . On a P (f ) (x) = λk f k (x) = 0 donc P ∈ Ix par suite πx divise P
k=0 k=0
Or deg (P ) < deg (πx ) donc P = 0 . On en déduit que λ0 = λ1 = ... = λr−1 = 0 .
Ainsi B = x, f (x) , ..., f r−1 (x) est une base de Ex . Par suite dim Ex = r .
(d) idE ∈ K [f ] de plus si h, g ∈ K [f ] et λ ∈ K , h = P (f ) et g = Q (f ) alors
λh + g = (λP + Q) (f ) ∈ K [f ] et h ◦ g = (P Q) (f ) ∈ K [f ]
donc K [f ] est une sous-algèbre de L (E) .
k−1
X
ai f i = 0,
La famille IdE , f, . . . , f k−1 est libre car s’il existe des scalaires a0 , · · · , ak−1 ∈ K tels que
i=0
k−1
X
alors le polynôme Q = ai X i est annulateur de f , donc il est divisible par πf . Or les polynômes non
i=0
nuls annulateurs de f sont de degré supérieur ou égal à k, donc Q = 0, puis a0 = · · · = ak−1 = 0.
Il est évident que Vect IdE , f, . . . , f k−1 ⊂ K[f ]. Inversement,
( soit P ∈ K[X], en effectuant la division
P = Qπf + R
euclidienne de P par πf il existe Q, R ∈ K[X] tels que , alors P (f ) = R(f ) car
deg(R) < deg(πf )
πf (f ) = 0 et R(f ) ∈ Vect IdE , f, . . . , f k−1 , donc K[f ] ⊂ Vect IdE , f, . . . , f k−1 . Ceci montre que
K[f ] = Vect IdE , f, . . . , f k−1 et que IdE , f, . . . , f k−1 est une base de K[f ] et dim K [f ] = k = deg (πf )
3. Soient x1 et x2 de deux éléments de E
(a) Posons P = ppcm (πx1 , πx2 ) , on a πx1 et πx2 divisent P donc P (f ) (x1 ) = P (f ) (x1 ) = 0
On a alors P (f ) (x1 + x2 ) = P (f ) (x1 ) + P (f ) (x2 ) = 0 donc πx1 +x2 divise P
Donc πx1 +x2 (f ) (x1 ) = πx1 +x2 (f ) (x2 ) = 0 par suite πx1 et πx2 divisent πx1 +x2
On en déduit que P = ppcm (πx1 , πx2 ) divise πx1 +x2 . Enfin les deux polynômes ppcm (πx1 , πx2 ) et πx1 +x2
sont associés et unitaires, donc ils sont égaux
(b) Supposons que πx1 et πx2 sont premiers entre eux .
2
D’après le théorème de Bezout , il existe (P, Q) ∈ (K [X]) tel que (∗) : P πx1 + Qπx2 = 1
Donc idE = P (f ) ◦ πx1 (f ) + Q (f ) ◦ πx2 (f ) .
• Vérifions d’abord que Ex1 ⊂ Ex1 +x2 . Soit y ∈ Ex1 , il existe U1 ∈ K [X] tel que: y = U1 (f ) (x1 ). Mais
U1 = U1 P πx1 + U1 Qπx2 , soit U1 (f ) = U1 (f ) ◦ P (f ) ◦ πx1 (f ) + U1 (f ) ◦ Q(f ) ◦ πx2 (f )
y = U1 (f ) (x1 )
= U1 (f ) ◦ P (f ) ◦ πx1 (f )(x1 ) + U1 (f ) ◦ Q(f ) ◦ πx2 (f )(x1 )
| {z }
=0
= U1 (f ) ◦ Q(f ) ◦ πx2 (f )(x1 ) + U1 (f ) ◦ Q(f ) ◦ πx2 (f )(x2 )
| {z }
=0
= U1 (f ) ◦ Q(f ) ◦ πx2 (f )(x1 + x2 ) ∈ Ex1 +x2
πx1 +x2 +...+xp = ppcm πx1 , πx2 , .., πxp = πx1 × πx2 × .. × πxp = P1α1 P2α2 ...Pm
αm
= πf