La Naissance de La Philosophie

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La naissance de la philosophie

On dit que la philosophie est née en Grèce au VIe siècle avant JC. Mais bien évidemment, il
y avait d'autres pensées ailleurs et au même moment.

Inde (6e siècle avant JC)


Siddhartha Gautama surnommé L'eveillé : le Bouddha. Bouddha nous dit qu'il y a un lien
entre désir et souffrance. Et il propose une voie pour se libérer de la souffrance en se
libérant du désir
(À propos de Siddhartha, il y a le très beau livre de Herman Hesse : "siddhartha)

Chine (6e siècle avant JC)


Taoïsme : le tao est très ancien, mais il a été systématisé par Lao Tseu dans son ouvrage le
Tao To King.
Le Tao, c'est l'union de deux principes contraires le yin et le yang, le féminin et le masculin :
reconnaître cette union, c'est la promesse d'une extase mystique et d'une libération.
Ce que dit le taoïsme, c'est qu'au-delà de l'apparence qu'à pour nous le monde, il y a une
autre vérité, une vérité plus essentielle, un principe qui dirige le monde : le yin et le yang

Grèce (6e siècle avant JC)


Plusieurs courants de pensée élaborent des théories de constitution du monde.
- Les quatre éléments : terre eau air feu
- Les deux principes contraires : l'amour et la haine (Héraclite, empédocle)

Dans tous ces courants de pensée, on retrouve cette même idée : il y a une autre vérité, une
vérité plus essentielle, un principe qui dirige le monde.

Pourquoi y a-t-il cette réflexion sur la vérité ?


Il semble que les êtres humains ont depuis très longtemps cette intuition qu'il y a une vérité
au-delà de ce que l'on voit.
On peut imaginer que dans la nature, il y a bien longtemps, quand on trouvait une nouvelle
racine ou un nouveau fruit, on se questionnait sur la vérité de cette racine, ou sur la vérité de
ce fruit : savoir si ce fruit qui semble si appétissant est comestible ou est un poison. En
somme, on a dû depuis toujours chercher à découvrir la vérité qu'il y avait à l'intérieur des
choses.
Un fruit peut être beau et nous donner envie de le manger alors même qu'il est un poison.
On a dû donc comprendre très tôt qu'il y avait une vérité au-delà de ce que nous donnaient
nos seuls sens.

Mais également quand on rencontre quelqu'un : une personne peut paraître amicale et
cacher des mauvaises intentions. Quand on rencontre quelqu'un, souvent on cherche à

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connaître la vérité de cette personne : c'est-à-dire connaître ses véritables intentions au-delà
de l'image qu'il nous renvoie. (Pensez à quand vous tombez amoureux).

Pour les êtres humains, chaque objet cache une vérité. Et il est assez logique que l'on ait
élevé ce principe jusqu'à l'idée de monde : le monde lui-même cache une vérité.
(C'est ce que dit l'atomisme avec l'atome : nous voyons une table alors qu'il n'y a que des
atomes et du vide).

Ainsi, depuis longtemps il y a des spiritualité qui proposent de définir ce qu'est la vérité du
monde : l'opposition entre le bien et le mal, entre l'amour et la haine, entre le chaud et le
froid, entre la terre et l'air…

Qu'est-ce qu'une spiritualité ?


La spiritualité dit que l'homme n'a naturellement pas accès à la vérité, et qu'il doit se
transformer dans son être même pour accéder à la vérité. Cette transformation passe
généralement par des exercices spirituels qui tendent à transformer le comportement de
l'homme , condition pour accéder à la vérité.

La découverte des Grecs


Mais alors quelle est la découverte incroyable des Grecs, qu'est-ce qui change avec les
Grecs ? : Les Grecs ont découvert un nouveau type d'opposition : l'un et le multiple

Qu'est-ce qui change avec les oppositions amour/haine masculin/féminin Yin/yang ? Et


bien l'opposition entre l'un et le multiple, c'est une opposition quantitative et non une
opposition qualitative.

Qualité : les caractéristiques de la nature d'une chose. Est-ce que cette chose est belle,
est-ce que cette chose est grande, est-ce que cette chose est bonne ?
Or, les qualités ne sont pas mesurables.
Quantité : c'est une caractéristique mesurable, on peut donc se servir des mathématiques
pour découvrir la vérité du monde.

Dire que le monde repose d'abord et essentiellement sur un couple de contraires quantitatif
implique que l'on doit d'abord faire des mathématiques. En d'autres mots, c'est dire que les
mathématiques sont premiers. Donc pour connaître la vérité, il faut d'abord étudier les
mathématiques.
C’est cela la grande découverte des grecques : l’idée que les mathématiques peuvent
permettre de découvrir la vérité du monde.

Le logos
On comprend donc pourquoi la réflexion philosophique doit utiliser la méthode
démonstrative des mathématiques. Et elle doit fonder sa méthode sur la rationalité et se

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débarrasser du mythique. On va ainsi opposer au langage poétique qui était le langage de la
vérité pour parler aux dieux, le langage rationnel.
Ce langage rationnel, on le nomme logos. Le Logos (la raison) va s'opposer au muthos (le
récit, la fable)

Pythagore (570 - 490)


Qui est l'auteur de cette découverte ? Selon la tradition, le premier à avoir posé l'opposition
un/multiple, c'est-à-dire à avoir posé l'opposition dans son sens mathématique, c'est
Pythagore . Pythagore a appliqué ses connaissances mathématiques au monde physique : Il
a prévu par calcul une éclipse. Selon lui, les nombres sont les véritables principes de toute
chose. Il pense ainsi que chaque chose doit posséder une structure mathématique.

Pythagore trouve des principes mathématiques jusque dans la musique puisque l'harmonie
peut être pensée mathématiquement. La musique confirme ainsi l'intuition que le monde est
mathématique (ainsi, pour les pythagoriciens, un bon mathématicien doit être un bon
musicien).

De même, l'idée d'harmonie (c'est-à-dire l'idée d'une proportion interne aux choses) se
retrouve dans l'idée que la peinture, la sculpture, doivent chercher la proportion idéale. Le
beau relève lui-même des mathématiques. Mais la santé aussi est une harmonie,
c'est-à-dire un bon rapport interne. Et de même, la justice est une harmonie.
En d'autres mots, les mathématiques sont partout.

L'histoire de la philosophie
Pythagore a séparé le logos du Muthos, le rationnel de l'irrationnel. Mais très vite beaucoup
de penseurs se sont opposés à l'élimination de l'irrationnel, l’élimination du langage
poétique. L'histoire de la philosophie c'est précisément le débat entre le rationalisme et
l'antirationalisme. C'est-à-dire ce qu'on peut penser sous forme mathématique, sous forme
logique (rationalisme, le logos) et ce dont les mathématiques et la logique ne parviennent
pas à rendre compte (l'antirationalisme).
C'est pour ça que la philosophie peut être déconcertante, c'est un ensemble de débat entre
ce qui est rationnel et ce qui ne l'est pas, et ce débat a pris beaucoup de formes pendant
l'histoire.
La première forme de ce débat entre rationalisme et anti rationalisme, correspond à
l'opposition entre Héraclite et parménide.

Héraclite (5e siècle avant JC)


"On ne peut entrer deux fois dans le même fleuve" (Parménide) : On parle du même fleuve
et pourtant il est toujours différent puisque l’eau qui coule n’est jamais la même. Mais cela
vaut aussi pour nous qui entrons dans le fleuve. Nous changeons sans arrêt et pourtant
nous sommes toujours les mêmes. Le monde ne cesse à la fois de se détruire et de
renaître. De sorte qu’on ne peut rien en dire, puisque une graine est déjà un arbre, et l’arbre
est devenu une table. De même, le jeune enfant deviendra un vieillard. Tout est en perpétuel

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changement.
Mais le problème d’une telle conception du réel, c’est qu’il nous est donc impossible de
découvrir la vérité en soi, donc impossible de fonder une connaissance véritable et certaine.
Nous ne pouvons rester qu’à l’apparence sensible.

"En changeant il est en repos" (fragment 84)

"même chose en nous, être vivant ou être mort, être éveillé ou être endormi, être jeune ou
être vieux, car ceux-ci se changent en cela et ceux-là se changent en ceux-ci " (fragment
88).

"Embrassement tout et non-tout, accordé et désaccordé, consonant et dissonant, et de


toute chose l'un, et de l'un toutes choses" (Héraclite)

Parménide (514 - 450)


Parménide au contraire va affirmer une absolue rationalité de la réalité

"l'être est, le non-être n'est pas" (Parménide)

Pour penser le multiple et le mouvement, il faut que ce qui n'est pas soit. Mais c'est
impossible puisqu'il faudrait que l'être puisse aller là où il n'est pas, mais l'être est
nécessairement partout, il ne lui manque rien. Donc parménide en conclut que l'être est
immobile est absolument un.

(On comprend mieux cette idée si l'on remplace le terme “être” par l'idée de "vérité". La
vérité est nécessairement une, nécessairement seule. Il ne peut rien y avoir à côté de la
vérité car alors la vérité serait partielle et ne serait pas la vérité absolue, mais seulement une
vérité relative. De même, la vérité est immobile car étant complète, elle n'a nul besoin de se
déplacer. De plus, la vérité ne peut pas se déplacer puisque pour se déplacer il lui faudrait
se déplacer dans autre chose qu’elle-même. De sorte qu’on ne peut rien dire d’autre que “la
vérité est”, on ne peut pas dire “la vérité est grande” car cela implique qu’il y ait du “petit”, on
ne peut pas dire que la vérité est bleue, car cela implique qu’il existe du rouge, du vert… qui
ne sont pas la vérité. On ne peut que dire “la vérité est”).

De sorte que parménide conclut que le mouvement perpétuel que décrit Héraclite n'est
qu'une illusion, une apparence pour nous, mais qui ne correspond pas à la vérité ultime.
Parménide va conclure que toute l'apparence sensible est une illusion, le mouvement
lui-même est une illusion. La vérité en soi, elle nous échappe, c'est l'être. Et on peut dire de
l'être seulement qu'il est.
Son idée ce n'est pas de dire qu'il n'y a pas de multiples et qu'il n'y a pas de mouvement.
Son idée, c'est de dire que le multiple et le mouvement sont rationnellement illogiques, et
donc qu'ils n'ont aucune réalité véritable.
Donc pour Parménide, il y a du multiple et du mouvement que pour nous, dans l'apparence
sensible qui n'est qu'une illusion. Mais du point de vue de la raison, du point de vue de l'être
dans sa vérité, le multiple et le mouvement doivent être rejetés.

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Mais ici encore, le problème d’une telle conception du réel, c’est qu’il nous est impossible de
découvrir la vérité en soi, puisque la seule chose qu’on puisse dire c’est “l’être est, le
non-être n’est pas”, il est donc impossible de fonder une connaissance véritable et certaine.
Nous ne pouvons rester qu’à l’apparence sensible.

Poème de parménide

S’il est devenu, il n’est pas, pas plus que s’il doit être un jour. Ainsi disparaissent la genèse
et la mort inexplicables. II n’est pas non plus divisé, car il est partout semblable ; nulle part
rien ne fait obstacle à sa continuité, soit plus, soit moins ; tout est plein de l’être, tout est
donc continu.

Mais il est immobile dans les bornes de liens inéluctables, sans commencement, sans fin,
puisque la genèse et la destruction ont été bannies au loin. Chassées par la certitude de la
vérité. il est le même, restant en même état et subsistant par lui-même; tel il reste
invariablement ; la puissante nécessité le retient et l’enserre dans les bornes de ses liens.

II faut donc que ce qui est ne soit pas illimité ; car rien ne lui manque et alors tout lui
manquerait. C’est une même chose, le penser et ce dont est la pensée ; Car, en dehors de
l’être, en quoi il est énoncé, tu ne trouveras pas le penser ; rien n’est ni ne sera d’autre outre
ce qui est; la destinée l’a enchaîné pour être universel et immobile; son nom est Tout, tout ce
que les mortels croient être en vérité et qu’ils font naître et périr, être et ne pas être, changer
de lieu. muer de couleur.

Mais, puisqu’il est parfait sous une limite extrême! Il ressemble à la masse d’une sphère
arrondie de tous côtés, également distante de son centre en tous points. Ni plus ni moins ne
peut être ici ou là ; car il n’y a point de non-être qui empêche l’être d’arriver à l’égalité ; il n’y
a point non plus d’être qui lui donne, plus ou moins d’être ici ou là, puisqu’il est tout, sans
exception. Ainsi, égal de tous côtés, il est néanmoins dans des limites.

Platon (-427 -347)


Platon est le le fils d'une grande famille aristocrate, et un descendant de Solon (7e siècle), le
fondateur de la Constitution athénienne. Platon a donc reçu une bonne éducation, il a eu
une vie aisée mais il a vécu dans un monde en guerre.

Quand il a 14 ans, il y a le désastre de la guerre de Syracuse où la flotte athénienne essuie


un terrible échec et perd presque toute sa flotte. Peu après la démocratie est renversée en
une oligarchie, mais quelques mois après, la démocratie revient. Quand Platon a 23 ans,
Athènes capitule devant l'armée spartiate. Donc il vit beaucoup de bouleversements
politiques.

Dans sa jeunesse, Platon avait des ambitions littéraires. Mais suite aux bouleversements
que connaît sa cité, il met fin à son ambition littéraire. Il commence à se passionner pour la
politique. C'est un moment où il y a un besoin de penser un nouveau régime, un régime
capable de garantir le bien-être des citoyens, la paix et la justice.

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La philosophie de Platon
Mais pour penser la politique, donc penser la stabilité sociale, il faut nécessairement se
détourner des théories héraclicéennes, puisqu'on l'a vu, la théorie d'Héraclite définit la réalité
comme en mouvement perpétuel, en instabilité constante. Platon va donc devoir revenir à
Parménide qui propose une pensée de la stabilité. Mais Platon doit revenir à Parménide
sans toutefois oublier la réalité de la guerre. En d'autres mots, il va effectuer une synthèse
entre la théorie immobiliste de parménide, et la théorie héraclitéenne du mobilisme : le
monde terrestre, c'est le monde de l'opinion, des passions, du changement, de la vie et de la
mort. Mais au-dessus de nous, au-delà du ciel, il y a le monde supra-terrestre, “le monde
intelligible” : le monde de la vérité, c'est-à-dire le monde où il n'y a pas de changement. Ce
monde intelligible, c'est le monde des Idées (quand on écrit Idée avec un I majuscule, ça
veut dire qu'on se réfère au concept de Platon, et non au mot "idée" tel qu'on l'entend
généralement).

Nous vivons dans le monde sensible (monde auquel nous accédons par la sensibilité,
c'est-à-dire par nos cinq sens), qui est le monde du changement, et au-dessus de
nous il y a le monde intelligible (monde auquel nous accédons par notre esprit) qui
est le monde de la vérité.

Le monde intelligible est le monde des Idées. Les idées platoniciennes sont des réalités
supérieures au monde sensible. Les Idées platoniciennes constituent la vérité authentique.
Elles sont la réalité profonde de chaque chose, par opposition aux manifestations
imparfaites qu’en donnent les sens. Les Idées sont les principes des choses du monde.
Dans le monde sensible il y a plein de pommes et chaque pomme est différente, mais dans
le monde intelligible il y a uniquement l'Idée de pomme. L'idée de pomme, c'est la vérité de
toutes les pommes. L'Idée de pomme, c'est un peu comme le modèle original, et toutes les
pommes sont comme les photocopies dégradées de l'original. Elles sont donc toutes
différentes mais gardent quelque chose en commun de l'Idée de pomme.

Ou encore, sur terre tous les triangles sont différents, tous les triangles sont corruptibles, ce
qui veut dire que tous les triangles peuvent être effacés ou être détruits. Mais dans le monde
intelligible, il existe la vérité du triangle : l'Idée de triangle. Et ce triangle est incorruptible,
éternel. Tous les triangles différents qu'il y a sur la terre gardent quelque chose en commun
de la vérité du triangle, et c'est ce qui nous permet de dire "ceci est un triangle".

Donc avec la théorie des Idées, la multiplicité du monde retrouve l'unité de la vérité.

Sur terre tout est multiple, tout est changeant mais quelque part au-delà de nous, il y a un
monde intelligible où la vérité et la permanence existent. Le philosophe, c'est celui qui va
s'élever au-dessus du monde sensible jusqu'au monde intelligible grâce à l'exercice de la
philosophie. Donc le philosophe, c'est celui qui cherche à quitter le monde de l'opinion pour
le monde de la vérité. Le monde de l'opinion, c'est le monde en perpétuel changement, le
monde de la vérité, c'est le monde de la stabilité.

Et on comprend comment Platon relie ensemble la philosophie d'Héraclite et la philosophie


de parménide : le monde terrestre, c'est le monde sensible (accessible par la sensibilité),
c'est le monde héraclicitéen, le monde du changement, le monde de l'opinion. Alors que le

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monde supraterrestre, c'est le monde intelligible (accessible par l'intelligence), c'est le
monde parménidien, le monde de la stabilité, le monde de la vérité.

La philosophie consiste précisément à s'élever du monde sensible au monde intelligible, à


s'élever du monde de l'opinion au monde de la vérité.

Socrate
Socrate est né à Athènes en -469. Il a une quarantaine d'années de plus que Platon. Dans
sa jeunesse, Platon a été le disciple de Socrate.
Socrate se promenait dans la rue, pieds nus, même en hiver, mal habillé, et il accostait les
gens pour dialoguer avec eux, afin d'arriver à une définition des notions fondamentales :
qu'est-ce que la justice, qu'est-ce que la vertu, qu'est-ce que le courage, qu'est-ce que la
piété ?
Socrate part de la réalité sensible, du monde toujours changeant de l'opinion, c'est-à-dire
d'une vision du monde héraclitéenne, et il essaie de rechercher des unités au-delà des
contradictions, donc s'approcher d'une vision de la théorie de parménide.

Exemple : si on s'interroge sur le courage et qu'on dit : être courageux c'est ne pas reculer
devant l'ennemi. Comment comprendre que certaines victoires ont été remportées en
reculant volontairement devant l'ennemi.
Si on tente de définir la beauté, on se heurte aussitôt à la multiplicité du beau : qu'y a-t-il de
commun entre une belle marmite, un beau cheval, une belle femme, une belle œuvre d'art ?
Donc Socrate, c'est un peu une synthèse d'Héraclite et de parménide. La question de
Socrate, c'est "qu'est-ce que".

Platon est resté le disciple de Socrate jusqu'en - 399. C'est en -399 que Socrate est accusé
de corrompre la jeunesse par son impiété, et qu'il est exécuté.
On sait que cette accusation était un règlement de compte politique dans une époque
encore troublée par la guerre.

Quand Socrate est exécuté, Platon à environ 28 ans. La mort de Socrate a eu un énorme
impact sur lui. Presque tous les dialogues de Platon mettent en situation Socrate.
l'Apologie de Socrate montre ainsi Socrate devant ses juges
Le Criton présente Socrate entouré de ses amis et refusant de désobéir aux lois.

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