Igr 2003
Igr 2003
Igr 2003
ET DE LA PRIVATISATION
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Dispositions en vigueur
L'impôt général sur le revenu a été institué par la loi n° 17-89 promulguée par
le dahir n° 1-89-116 du 21 rebia II 1410 (21 novembre 1989) - B.O. n° 4023 du 6 joumada I
1410 (6 décembre 1989), telle qu'elle a été modifiée par :
- la loi n°22 -89 promulguée par le dahir n° 1-89-233 du 1er Joumada II 1410
(30 décembre 1989)- B.O. n° 4027 du 5 joumada II(3 janvier 1990) ;
- la loi de finances n° 55-00 pour l'année 2001 promulguée par le dahir n°1-00-
351 du 29 Ramadan 1421 (26 décembre 2000).
2
- la loi de finances n°44-01 pour l'année 2002 promulguée par le dahir n° 1-01-
346 du 15 chaoual 1422 (31 décembre 2001) B.O. n° 4965 bis du 15 chaoual 1422 (31
décembre 2001).
- la loi de finances n°45-02 pour l'année 2003 promulguée par le dahir n° 1-02-
362 du 26 chaoual 1423 (31 décembre 2002) B.O. n° 5069 bis du 27 chaoual 1423 (1er
janvier 2003).
3
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE PREMIER
Article premier
Revenus imposables
Il est institué un impôt sur le revenu global des personnes physiques, appelé
impôt général sur le revenu.
Article 2
Territorialité
Sont considérés comme ayant leur résidence habituelle au Maroc les agents de
l'Etat qui exercent leurs fonctions ou sont chargés de mission à l'étranger lorsqu'ils sont
exonérés de l'impôt personnel sur le revenu dans le pays étranger où ils résident.
4
Article 3
Exonerations
2 - Les personnes résidentes pour les produits qui leur sont versés en
contrepartie de l'usage ou du droit à usage de droits d'auteur sur les oeuvres littéraires,
artistiques ou scientifiques (*)
CHAPITRE II
Article 4
Période d'imposition
L'impôt général sur le revenu est établi chaque année en raison du revenu
global acquis par le contribuable au cours de l'année précédente.
Article 5
Lieu d'imposition
(*)
Le 2° a été ajouté par l'article 15 de la loi de finances pour l'année 1995.
Les dispositions du 2° sont applicables aux produits perçus à compter du 1er janvier 1995.
1
Le terme "mois" a été remplacé par le terme "trente jours" par l’article 8 de la loi de finances 2003.
*
Le 3ème alinéa de l'article 5 a été modifié par l'article 10 de la loi de finances 2001.
5
CHAPITRE III
Article 5 bis(*)
Les contribuables passibles de l'impôt général sur le revenu au titre des revenus
visés aux 1°, 3°, 4° et 5° de l'article premier ci-dessus, y compris ceux qui en sont exonérés
temporairement, sont tenus de remettre, contre récépissé, ou d'adresser par lettre
recommandée avec accusé de réception, à l'inspecteur des impôts directs et taxes assimilées
du lieu de leur résidence habituelle, de leur principal établissement ou de leur domicile fiscal,
une déclaration d'identité fiscale conforme au modèle établi par l'administration, dans les 30
jours suivant soit la date du début de leur activité, soit celle de l'acquisition de la première
source de revenu, sous peine de l'application d'une amende de 500 dirhams.
TITRE II
CHAPITRE PREMIER
ASSIETTE DE L'IMPOT
ARTICLE 6
Le revenu global imposable est constitué par le ou les revenus nets d'une ou
plusieurs des catégories prévues à l'article premier ci dessus.
Sous réserve des conventions fiscales et des dispositions de l'article 98, les
revenus de source étrangère sont compris dans le revenu global imposable pour leur montant
brut.
Article 7
(*)
Ajouté par l'article premier de la loi n° 22-89 publiée au B.O N°4027 du 5 Joumada II 1410 (3 janvier 1990)
6
I - Lorsqu'un contribuable acquiert une résidence habituelle au Maroc, son
revenu global imposable de l'année de son installation comprend :
- les revenus de source étrangère acquis entre le jour de son installation au Maroc
et le 31 Décembre de la même année.
Article 8
Lorsque le résultat déclaré par les sociétés précitées est un déficit, celui-ci est
imputable sur les autres revenus professionnels de l'associé principal, qu'ils soient déterminés
forfaitairement ou d'après le régime du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié.
Article 9
Sont déductibles du revenu global imposable, tel qu'il est défini à l'article 6 ci-
dessus :
7
a) aux habous publics et à l'entraide nationale ;
g) aux oeuvres sociales des institutions qui sont autorisées par la loi qui les
institue à percevoir des dons dans la limite de deux pour mille (2 o/oo) du chiffre d'affaires du
donateur ;
(***)
Les dispositions du (h) du (I) de l’article 9 sont ajoutées par le paragraphe I de l’article 13 de la loi de
finances pour l’année budgétaire 1998-1999. Toutefois ces dispositions sont applicables aux dons
octroyés à compter du 1er juillet 1998, et ce, en application du § IV de l’article 10 du décret n° 2-98-499
du 30 juin 1998 relatif à la perception de certaines recettes pour l’année 1998/1999.
8
établis par les établissements bancaires. Ces documents doivent être joints à la déclaration
annuelle prévue à l'article 100 ci-après.
La déduction des intérêts prévue ci-dessus ne peut pas se cumuler avec celles
prévues respectivement aux articles 68-5° et 86 -III de la présente loi.
(*)
Le paragraphe III de l'article 9 a été ajouté par l'article 6 du dahir portant loi de finances pour l'année
1993.
(**)
Le taux d'abattement a été porté de 25 à 35 % par l'article 15 de la loi de finances pour l'année 1995 et
de 35 à 40 % par l'article 11 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1999-2000. Les dispositions de
l'article 11 sont applicables aux revenus acquis à compter du 1er juillet 1999.
9
SECTION II
Revenus Professionnels
I - Définition
Article 10
c) - d'une profession libérale ou de toute profession autre que celles visées aux a)
et b) ci-dessus ;
3° - Les produits bruts énumérés à l'article 19 ci-dessous que les personnes physiques
ou les personnes morales ne relevant pas de l'impôt sur les sociétés et n'ayant pas leur
résidence habituelle ou siège au Maroc perçoivent, en contrepartie de travaux exécutés ou de
services rendus pour le compte de personnes physiques ou morales domiciliées ou exerçant
une activité au Maroc, lorsque ces travaux et services ne se rattachent pas à l'activité d'un
établissement au Maroc de la personne physique ou morale non résidente.
Article 11
10
- marchand de biens : toute personne qui réalise des ventes d'immeubles bâtis et
/ ou non bâtis acquis à titre onéreux ou par donation.
(*)
Article 11 bis
Bénéficient également de cette réduction pendant les cinq années visées ci-
dessus les entreprises minières qui vendent leurs produits à des entreprises qui les exportent
après leur valorisation.(**)
(*)
L'art. 11 bis a été ajouté par l'art. 9 de la loi de finances transitoire pour la période du 1er janvier au 30
juin 1996.
(**)
Les deux derniers alinéas du A de l'article 11 bis ont été ajoutés par les dispositions de l'art. 13 de la loi de
finances pour l'année 1996-97. Ces dispositions sont applicables aux exercices comptables clos à compter du
1/7/96.
11
C - 1°- Les artisans, dont la production est le résultat d'un travail
essentiellement manuel, bénéficient, au titre de leurs revenus professionnels, d'une réduction
de 50 % de l'impôt général sur le revenu pendant les cinq premiers exercices consécutifs
suivant la date du début de leur exploitation.
E - Abrogé.(***)
Article 11 ter(*)
Les personnes physiques qui exécutent des marchés de services financés par
des dons de l’Union Européenne sont exonérées de l’impôt général sur le revenu au titre de
leurs revenus professionnels provenant desdits marchés.
Pour bénéficier des dispositions qui précèdent les entreprises concernées doivent
produire, en même temps que les déclarations du revenu global prévues aux articles 100 et
102 de la présente loi, un état faisant ressortir :
(****)
L'article 9 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1997-1998 a complété l'article 11 bis (C) par
un 2°. Les dispositions de cet alinéa sont applicables aux établissements privés d'enseignement et de
formation professionnelle dont l'exploitation débute à compter du 1er janvier 1998.
(***)
Les dispositions du (E) de l'article 11 bis sont abrogées par l'article 13 de la loi de finances 1996-1997 et ce à
compter du 1er juillet 1996.
(*)
L’article 11 ter a été ajouté par l’article 13 de la loi de finances pour l’année budgétaire 1998-1999.
Les dispositions de cet article sont toutefois applicables à compter du 1er juillet 1998, et ce en application du § V
de l’article 10 du décret n° 2-98-499 du 30 juin 1998 relatif à la perception de certaines recettes pour l’année
1998/1999.
(*)
l'article 11 quater a été ajouté par l'article 11 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1999-2000 et
modifié par le I) de l'article 12 de la loi de finances n° 25-00 pour le 2ème semestre 2000.
(**)
Les dispositions du a) de l’article 11 quater de la loi n° 17-89 relative à l’impôt général sur le revenu
s’appliquent aux établissements hôteliers créés à compter du 1er juillet 2000.
12
- l’ensemble des produits correspondant à la base imposable ;
- le chiffre d’affaires réalisé en devises par chaque établissement hôtelier ainsi que la
partie de ce chiffre d’affaires exonérée totalement ou partiellement de l’impôt.
PROFESSIONNEL
Article 12
Article 13
Aux produits, profits et gains visés ci-dessus s'ajoutent les stocks et travaux en
cours existant à la date de clôture des comptes.
Les stocks sont évalués au prix de revient ou au cours du jour si ce dernier lui
est inférieur et les travaux en cours sont évalués au prix de revient.
Les dispositions du b) dudit article 11 quater s’appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er juillet
(***)
2000.
13
Article 14
Produits imposables
3°- du prix de revient des travaux relatifs à des biens immobilisés effectués par
l'entreprise pour elle-même ;
b) des profits réalisés sur les cessions d'éléments quelconques de l'actif soit en
cours, soit en fin d'exploitation ;
c) des plus-values concernant les éléments immobilisés autres que les terrains
et les constructions :
14
d'après laquelle la plus-value est déterminée sera prise en considération pour toute imposition
ultérieure au titre de l'impôt général sur le revenu.(*)
6° - des subventions, des primes et dons reçus de l'Etat, des collectivités locales ou
des tiers. Ces subventions, primes et dons sont rapportés à l'exercice au cours duquel ils ont
été perçus. Toutefois, s'il s'agit de primes d'équipement, le contribuable peut les répartir sur
cinq exercices au maximum.
Article 15
Charges déductibles
4° - Les frais d'établissement que l'entreprise peut imputer sur le ou les premiers
exercices bénéficiaires à moins qu'ils ne soient amortis à taux constant sur cinq ans à partir du
premier exercice de leur constatation ;
6° -(*) abrogé.
(*)
les dispositions de l'article 14-5°c) dernier alinéa ont été modifiées par les dispositions de l'article 8 de la loi de
finances n°44-01 pour l'année 2002.
(*)
le 6° a été abrogé par l'article 9 de la loi de finances transitoire pour la période du 1er janvier au 30 Juin 1996.
15
Cet amortissement est déductible à partir du premier jour du mois d'acquisition
des biens. Toutefois lorsqu'il s'agit de biens meubles qui ne sont pas utilisés immédiatement,
l'entreprise peut différer leur amortissement jusqu'au premier jour du mois de leur utilisation
effective.
La déduction est effectuée dans les limites des taux admis d'après les usages de
chaque profession, industrie ou branche d'activité. Elle est subordonnée à la condition que les
biens en cause soient inscrits à un compte de l'actif immobilisé et que leur amortissement soit
régulièrement constaté en comptabilité.
Lorsque lesdits véhicules sont utilisés par les entreprises dans le cadre d'un
contrat de crédit-bail ou de location, la part de la redevance ou du montant de la location,
supportée par l'utilisateur et correspondant à l'amortissement au taux de 20 % par an sur la
partie du prix du véhicule excédant 200.000 dirhams n'est pas déductible pour la
détermination du résultat fiscal de l'utilisateur.
- aux véhicules appartenant aux entreprises qui pratiquent la location des voitures
et affectés conformément à leur objet ;
- aux ambulances.
Les entreprises qui ont reçu une prime d'équipement rapportée intégralement à
l'exercice au cours duquel elle a été reçue, peuvent pratiquer, au titre de l'exercice comptable
au cours duquel les équipements en cause ont été acquis, un amortissement exceptionnel d'un
montant égal à celui de la prime.
(**)
Le 7° a été modifié par l'article 4 de la loi de finances pour l'année 1992 .
16
amortissables a été compris par erreur dans les frais généraux d'un exercice non prescrit et que
cette erreur est relevée soit par l'administration, soit par le contribuable lui - même, la
situation de l'entreprise est régularisée et les amortissements normaux sont pratiqués à partir
de l'exercice suivant la date de la régularisation ;
Lorsque l'exercice auquel doit être rapportée la provision devenue sans objet ou
irrégulièrement constituée est prescrit, la régularisation est effectuée sur le premier exercice de
la période non prescrite ;
a) les agios bancaires et les intérêts payés à des tiers ou à des organismes
agréés en rémunération d'opérations de crédit ou d'emprunt ;
b) les intérêts servis aux associés des sociétés en nom collectif et des sociétés
en commandite simple, à l'exclusion de l'associé principal, à raison des sommes avancées par
eux à la société pour les besoins de l'exploitation, à la condition que le capital social soit
entièrement libéré.
(***)
Le 9° (b) a été modifié par l'article 9 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1997-1998.
17
leur carte d'identité nationale ou s'il s'agit de sociétés celui de leur inscription à l'impôt sur les
sociétés, la date des paiements et le montant des sommes versées à chacun des bénéficiaires ;
10°- La valeur comptable des dons en nature octroyés aux personnes morales
visées à l'article 9 ci-dessus ;
pour investissements
(*)
l'article 15 bis a été ajouté par l'article 4 de la loi de finances pour l'année 1992.
18
Cette provision est utilisée dans une proportion maximale de 20 % de son
montant pour l’alimentation d’un fonds social et le reliquat pour la reconstitution de
gisements1.
19
(***)
L'emploi de la provision pour les opérations définies au d) du 1) ci-dessus
et aux b) et c) du 2) ci-dessus est subordonné :
Les soldes non utilisés de chaque provision sont rapportés d'office au résultat
fiscal de l'exercice suivant celui de l'expiration du délai d'emploi de ladite provision sans
préjudice de l'application de l'amende et du supplément prévus au paragraphe II de l'article
1O9 de la présente loi.
La provision pour investissement doit être inscrite au passif du bilan, sous une
rubrique spéciale, faisant connaître par exercice le montant de chaque dotation.
(***)
B et C ont été modifiés et complétés par l'article 9 de la loi de finances transitoire pour la période du
1er janvier au 30 Juin 1996.
(****)
Le dernier alinéa du I- (C) a été modifié par l'art. 9 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1997-
1998.
(1) Le paragraphe V de la loi de finances transitoire pour l'année 1996 exige que :
"Les provisions pour logements visées au A) du paragraphe I de l'art. 15 bis de la loi n° 17-89 relative à l'impôt
général sur le revenu, constituées avant le 1er janvier 1996, doivent être utilisées conformément à leur objet
avant l'expiration de la troisième année qui suit celle de leur constitution."
20
Les sommes inscrites à ce compte ne peuvent recevoir d'affectation autre
que l'imputation aux pertes.
Article 15 ter(*)
- 1,5 pour les biens dont la durée d'amortissement est de trois ou quatre ans ;
- 2 pour les biens dont la durée d'amortissement est de cinq ou six ans ;
- 3 pour les biens dont la durée d'amortissement est supérieure à six ans.
Le contribuable qui opte pour les amortissements précités doit les pratiquer dès
la première année d'acquisition des biens.
Article 16
ou en partie
1°- Ne sont pas déductibles du résultat net réel, les amendes, pénalités et
majorations de toute nature mises à la charge des contribuables pour infraction aux
dispositions légales ou réglementaires notamment aux infractions commises en matière
(*)
L'article 15 ter a été ajouté par l'article 12 de la loi de finances pour l'année 1994.
21
d'assiette des impôts directs et indirects, du paiement tardif desdits impôts, de législation du
travail, de réglementation de la circulation et de contrôle des changes ou des prix.(**)
a) les dépenses afférentes aux charges visées aux 1°, 3° et 4° de l'article 15 ci-
dessus dont le montant facturé est égal ou supérieur à 10.000 dirhams et dont le règlement
n'est pas justifié par chèque barré non endossable, effet de commerce, moyen magnétique de
paiement (***) ou par virement bancaire.
b) les dons en argent visés à l'article 9 ci-dessus dont le versement n'est pas
effectué dans les conditions prévues au a) ci-dessus.
Article 17
Déficit reportable
Article 18
(**)
L'art. 16 a été complété par l'art. 9 de la loi de finances transitoire pour la période du 1er janvier au 30 juin
1996.
(***)
Les dispositions du 2° de l'art. 16 ont été modifiées par l'art. 13 de la loi de finances pour l'année
budgétaire 1996-1997. Ces dispositions sont applicables aux dépenses dont le règlement est effectué à
compter du 1er janvier 1997.
(*)
L'art. 16 a été modifié par l'article 2 de la loi n° 22-89.
22
- 25 % si le délai écoulé entre l'année d'acquisition de chaque élément retiré de
l'actif ou cédé et celle de son retrait ou de sa cession, est supérieur à deux ans et inférieur ou
égal à quatre ans (*) ;
- 50 % si ce délai est supérieur à quatre ans et inférieur ou égal à huit ans (*) ;
Lorsque l'exercice auquel doit être rapportée cette réintégration est prescrit, la
régularisation est effectuée sur le premier exercice comptable de la période non prescrite.
Le montant des profits réalisés et exonérés qui excède celui des abattements
visés ci-dessus, est transféré à un compte de réserve obligatoirement affecté à l'amortissement
exceptionnel des investissements réalisés et ce, au titre de l'exercice de la réalisation desdits
investissements. Les amortissements annuels normaux sont calculés sur la valeur résiduelle de
ces investissements.
(*)
Le paragraphe I de l'article 18 a été modifié et complété par l'art. 9 de la loi de finances transitoire pour la
période du 1er Janvier au 30 Juin 1996 et par l'art. 13 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1996-1997.
Ces dernières modifications sont applicables aux exercices comptables clos à compter du 1er juillet 1996.
(1)
Il est remarqué que le paragraphe VI de la loi de finances transitoire pour l'année 1996 stipule que :
"Les profits résultants des cessions par l'entreprise d'éléments d'actif immobilisés, réalisés avant le 1er janvier
1996 et exonérés en vertu des dispositions du paragraphe I de l'article 18 de la loi précitée n° 17-89, à la suite de
l'engagement, par écrit, présenté par le contribuable antérieurement à la date précitée, demeurent régis par
lesdites dispositions, jusqu'à l'expiration de la période dudit engagement en ce qui concerne le réinvestissement et
la conservation des biens acquis."
23
II - Plus-values constatées et profits réalisés en fin d'exploitation.
Article 19
Les produits bruts visés au 3° de l'article 10 ci-dessus sont ceux perçus par les
personnes physiques et les personnes morales ne relevant pas de l'impôt sur les sociétés et
n'ayant pas leur domicile habituel ou leur siège au Maroc à titre :
1°- de redevances pour l'usage ou le droit à usage de droits d'auteur sur des
oeuvres littéraires, artistiques ou scientifiques y compris les films cinématographiques et de
télévision ;
24
5° - de rémunérations pour l'exploitation, l'organisation ou l'exercice d'activités
artistiques ou sportives et autres rémunérations analogues;(**)
d - aux prêts octroyés en devises pour une durée égale ou supérieure à 10 ans ;
9° - de commissions et honoraires.
(**)
les dispositions de l'article 19 ont été modifiées et complétées par les dispositions de l'article 8 de la loi de
finances n°44-01 pour l'année 2002
ces dispositions sont applicables aux rémunérations perçues à compter du 1er Janvier 2002.
1
Le 7° de l’article 19 a été modifié par l’article 8 de la loi de finances 2003, pour les intérêts courus à compter
du 1er janvier 2003 afférents aux dépôts en dirhams dont l’origine est en devises.
(**) Introduit par la loi de finances 2002.
25
B - REGIME DU BENEFICE FORFAITAIRE
Article 20
Le régime forfaitaire est applicable sur option formulée dans les conditions de
forme et de délai prévues aux articles 25 et 26 ci-dessous. En sont toutefois exclus :
a - les contribuables exerçant une des professions ou activités prévues par voie
réglementaire ;
- vente en gros des denrées alimentaires dont les prix sont fixés conformément à
la législation et à la réglementation en vigueur concernant le contrôle des prix et les
conditions de détention et de vente des produits et
marchandises ;
L'option pour le régime du bénéfice forfaitaire reste valable tant que le chiffre
d'affaires réalisé n'a pas dépassé pendant deux années consécutives les limites prévues ci-
dessus.
Dans le cas contraire, et sauf option pour le régime du résultat net simplifié
formulée dans les conditions de forme et de délai prévues aux articles 25 et 26 ci-dessous, le
régime du résultat net réel est applicable en ce qui concerne les revenus professionnels
réalisés à compter du 1er janvier de l'année suivant celles au cours desquelles lesdites limites
ont été dépassées.
Article 21
Le bénéfice forfaitaire
26
Au bénéfice ainsi déterminé s'ajoutent s'il y a lieu :
En ce qui concerne les biens amortissables autres que les terrains et les
constructions, le profit ou la plus-value est égal à l'excédent du prix de cession - ou de la
valeur vénale - sur le prix de revient, ce dernier étant diminué:
- des amortissements qui auraient été pratiqués sous le régime du résultat net réel
ou celui du résultat net simplifié ;
Article 22
Bénéfice minimum
TABLEAU A
(*)
Les tableaux A et B de l'art. 22 ont été modifiés par les dispositions de l'art. 13 de la loi de Finances
pour l'année budgétaire 1996-1997.
Ces dispositions sont applicables aux revenus déclarés à compter du 1er janvier 1997.
27
1ère classe ------------------------------------------------------ 40.000 DH
TABLEAU B
Redevable exploitant un
Article 23
Le régime du résultat net simplifié est applicable sur option formulée dans les
conditions de forme et de délai prévues aux articles 25 et 26 ci-dessous. En sont toutefois
exclus les contribuables dont le chiffre d'affaires annuel ou porté à l'année dépasse :
28
L'option pour le régime du résultat net simplifié reste valable tant que le chiffre
d'affaires réalisé n'a pas dépassé pendant deux exercices consécutifs les limites prévues ci-
dessus par profession.
Article 24
Aux produits, profits et gains s'ajoutent les stocks et travaux en cours existant à
la date de clôture des comptes.
Les stocks et les travaux en cours sont évalués comme prévu à l'article 13 ci-
dessus.
Article 25
(*)
Article 2 de la loi n° 22-89 modifiant et complétant la loi n° 17-89 relative à l'impôt général sur le revenu.
29
3° - Les contribuables dont le résultat professionnel est déterminé selon le
régime du résultat net réel ne peuvent opter pour le régime du bénéfice forfaitaire ou celui du
résultat net simplifié que lorsque leur chiffre d'affaires est resté, pendant trois exercices
consécutifs, inférieur à l'une des limites prévues aux articles 20 et 23 ci-dessus correspondant
à leur profession.
Article 26
Dates d'option
- avant le 1er mai de l'année dont le résultat sera déterminé d'après le régime du
bénéfice forfaitaire ou celui du résultat net simplifié ;
- ou, en cas de début d'activité, avant le 1er mai de l'année qui suit celle du début
d'activité. Dans ce cas, l'option est valable pour l'année du début d'activité.
PROFESSIONNELLES
Article 27
Les conventions ne doivent, en aucun cas, déroger aux règles générales des
régimes institués par la présente loi, leur objet étant d'apporter à ces règles des aménagements
pour tenir compte des usages ou de la réglementation spécifiques de la profession.
Article 28
Le bénéfice des sociétés non passibles de l'impôt sur les sociétés est déterminé :
2° - sur option, et sous les conditions définies aux articles 20 et 23 ci-dessus pour
le régime du bénéfice forfaitaire ou celui du résultat net simplifié en ce qui concerne les
indivisions et les sociétés de fait.
30
III - OBLIGATIONS DES CONTRIBUABLES
Article 29
2) la part des honoraires et rémunérations revenant aux médecins pour les actes
médicaux ou chirurgicaux effectués par eux dans lesdits cliniques ou établissements.(**)
Les doubles des factures ou des tickets de caisse sont conservés pendant les dix
années suivant celle de leur établissement.
(*)
Le 2ème alinéa du § I, et le a) du § II de l'art. 29 ont été modifiés par les dispositions de l'art. 13 de la loi
de finances pour l'année budgétaire 1996-97.
Ces dispositions sont applicables aux opérations de vente réalisées par les contribuables à compter du 1er janvier
1997.
(**)
L'article 29 a été modifié par les dispositions de l'article 9 de la loi de finances pour l'année budgétaire
1997-1998.
Les dispositions de cet alinéa sont applicables aux honoraires et rémunéraions dont les factures sont établies à
compter du 1er janvier 1998.
31
- En outre, les contribuables sont tenus :
- le prix de revient ;
- le taux d'amortissement ;
III - Tout contribuable qui pratique des tournées en vue de la vente directe de ses
produits à des patentables, doit mentionner sur les factures ou les documents en tenant lieu
qu'il délivre à ses clients, le numéro d'article du rôle d'imposition desdits clients à l'impôt des
patentes.
Article 30
32
La facture ou le document en tenant lieu doit comporter l'identité du vendeur,
la date de l'opération, les prix et quantités des biens livrés, des travaux exécutés et des
prestations de services effectuées ainsi que tous autres renseignements prescrits par des
dispositions légales. Le contribuable doit en outre compléter la facture par les références du
mode de paiement.
Article 31
I- Déclaration d'existence*
a) les nom, prénom et domicile et, s'il s'agit d'une société, la forme juridique, la
raison sociale et le siège social ;
Les contribuables de l'impôt général sur le revenu qui cessent l'exercice d'une
activité professionnelle, qui cèdent tout ou partie de leur entreprise ou de leur clientèle ou qui
en font apport à une société relevant ou non de l'impôt sur les sociétés doivent produire, dans
le délai de 45 jours suivant la date de la cessation d'activité, de la cession de l'entreprise ou de
la clientèle ou de la date de l'apport de ces éléments en société, une déclaration et un
inventaire des biens conformes au modèle établi par l'administration.
*
Le paragraphe I de l'article 31 a été modifié par l'article 10 de la loi de finances 2001.
33
Les contribuables doivent joindre à ces documents, s'il y a lieu, une copie
certifiée conforme de l'acte de cession des biens précités.
(*)
Article 32
Tout contribuable ayant une profession au Maroc doit, lorsqu'il verse à des
contribuables inscrits à l'impôt des patentes ou à l'impôt sur les sociétés, des honoraires, des
commissions, courtages et autres rémunérations de même nature ou leur accorde, après
facturation, des rabais, remises et ristournes, produire en même temps que les déclarations
prévues respectivement, aux articles 100 et 102 ci-dessous et dans les délais fixés par lesdits
articles, une déclaration des sommes comptabilisées au cours du dernier exercice comptable
au titre des rémunérations précitées.
- des honoraires ;
II- Déclaration des honoraires et autres rémunérations perçus par les médecins pour les
actes médicaux ou chirurgicaux effectués dans les cliniques.
La déclaration, dont il est délivré récépissé, doit être établie sur ou d'après un
imprimé modèle fourni par l'administration fiscale et contenir, par médecin, les indications
suivantes :
(*)
Les dispositions de l'article 32 sont modifiées par l'article 9 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1997-
1998. Ces dispositions sont applicables à compter du 1er janvier 1998 en ce qui concerne les cliniques et
établissements assimilés.
34
1- les prénom, nom et adresse professionnelle ;
2- la spécialité ;
2°) Toute clinique ou établissement assimilé, n'ayant pas souscrit dans le délai
prescrit la déclaration précitée encourt une amende de 25 % de la valeur correspondant au
nombre global annuel des actes médicaux et chirurgicaux relevant de la lettre-clé (K)
effectués par les médecins durant l'exercice comptable concerné.
Article 33
35
à ces dernières soit par voie de majoration ou de diminution des prix d'achat ou de vente, soit
par tout autre moyen, sont rapportés au résultat net déclaré.
Article 34
Ces contribuables sont tenus de produire, en même temps que leur déclaration
du revenu global, une déclaration des rémunérations versées à des personnes physiques non
résidentes, comportant les renseignements suivants :
II - Lorsque la personne physique non résidente est payée par un tiers non
résident, l'impôt est dû par l'entreprise ou l'organisme client au Maroc.
Article 35
*
Le paragraphe I de l'article 34 a été modifié par l'article 10 de la loi de finances 2001.
1
Le paragraphe I de l'article 34 a été modifié par l'article 8 de la loi de finances 2003.
36
celui du paiement, à la caisse du percepteur du lieu de la résidence habituelle ou du siège
social ou du principal établissement de l'entreprise qui a effectué la retenue.
- adresse ;
- montant de l'impôt.
(**)
L'article 9 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1997-1998 a complété la loi n° 17-89 par un
paragraphe V ter et article 35 ter.
Les dispositions de cet article sont applicables aux honoraires et rémunérations dont les factures sont établies à
compter du 1er janvier 1998.
37
1) Les cliniques et établissements assimilés sont tenus d'opérer, pour le compte du
Trésor et verser dans les conditions prévues aux articles 34-I et 35 ci-dessus, une retenue à la
source au taux visé au b) du 5) du deuxième alinéa de l'article 94 ci-dessous sur les honoraires
et rémunérations versés aux médecins non patentables qui effectuent des actes médicaux ou
chirurgicaux dans lesdits cliniques et établissements.*
Article 36
Article 37
*
Le 1° de l'article 35 ter a été modifié par l'article 10 de la loi de finances 2001.
*
Le paragraphe I a été modifié par l'article 10 de la loi de finances 2001.
38
II - La personne physique ou morale qui n'a pas produit dans le délai prescrit la
déclaration prévue à l'article 34 ci-dessus ou qui a produit une déclaration insuffisante ou
incomplète encourt une amende de 500 dirhams.
Les droits dus, la majoration et l'amende sont mis en recouvrement par voie de
rôle émis au nom de la partie versante et deviennent immédiatement exigibles.
SECTION III
Revenus agricoles
I - Revenus imposables
Article 38
Définition des revenus des exploitations agricoles
Sont considérés comme revenus agricoles, les bénéfices provenant des
exploitations agricoles et de toute autre activité de nature agricole non soumise à l'impôt des
patentes.
Au sens de la présente loi, est considéré comme exploitant celui qui est engagé
dans la mise en culture des terrains à usage agricole à titre de propriétaire exploitant lui-
même, d'usufruitier, de locataire ou d'occupant.
Article 39
Exemptions
Sont exemptés de l'impôt, les bénéfices provenant:
Article 40
Article 41
39
Sont soumis obligatoirement au régime du résultat net réel :
b) les sociétés ne relevant pas de l'impôt sur les sociétés telles que définies au
1° de l'article 28 ci-dessus.
Article 42
I - L'option pour le régime du résultat net réel doit être formulée par le
contribuable :
- soit par lettre recommandée, avec accusé de réception, adressée avant la date
prévue pour le recensement visé à l'article 49 ci-dessous à l'inspecteur des impôts directs et
taxes assimilées du lieu de situation de son exploitation ;
- soit par lettre remise, contre récépissé, à l'inspecteur précité lors de la période de
recensement.
Cette option est valable pour l'année en cours et les deux années suivantes. Elle
se renouvelle ensuite par tacite reconduction sauf dénonciation par le contribuable dans les
formes prévues ci-dessus.
Article 43
A- Régime du forfait
Article 44
Bénéfice forfaitaire
40
Le bénéfice forfaitaire annuel de chaque exploitation comprend le bénéfice
afférent aux terres de culture et aux plantations régulières et le bénéfice afférent aux arbres
fruitiers et forestiers en plantation irrégulière.
Le bénéfice afférent aux terres de culture et aux plantations régulières est égal
au produit du bénéfice forfaitaire à l'hectare par la superficie des terres de culture et des
plantations précitées.
Article 45
Age de production
Article 46
Le bénéfice forfaitaire par hectare ou par essence et par pied est fixé
annuellement dans chaque préfecture ou province sur proposition de l'administration fiscale,
par une commission dite commission locale communale.
Ces terres sont considérées comme affectées aux cultures annuelles en usage
dans la commune, la préfecture ou la province. Il est tenu compte, dans la limite du taux
maximum de 40 % de la jachère si elle est pratiquée dans la commune concernée ;
- les terres situées à l'intérieur d'un périmètre de mise en valeur et irriguées par des
barrages de retenue;
41
- les terres irriguées par prise d'eau dans la nappe phréatique ou les rivières ;
3° - Les terres de cultures irriguées affectées aux cultures visées au 2°- ci-dessus
autres que la riziculture ;
4° - Les rizières ;
Article 47
Article 48
42
Les décisions de la commission locale communale peuvent faire l'objet d'un
recours devant la commission nationale du recours fiscal prévue à l'article 41 de la loi
régissant l'impôt sur les sociétés, par le président de la chambre d'agriculture ou le directeur
des impôts, dans les soixante jours suivant la date de réception de la notification de la copie
du procès-verbal.
Article 49
Les contribuables sont tenus après avoir été avisés quinze jours avant la date
prévue pour le recensement annuel effectué dans les communes du lieu de situation de leurs
exploitations agricoles, de fournir à l'inspecteur des impôts directs et taxes assimilées, par
écrit ou verbalement, les indications relatives à la superficie de leurs terres cultivées, aux
cultures qui y sont pratiquées et au nombre de pieds d'arbres plantés par essence.
Article 50
I- L'inspecteur des impôts directs et taxes assimilées peut visiter les exploitations
agricoles en vue du contrôle de la consistance des biens agricoles.
II - Le contribuable est tenu de laisser pénétrer, aux heures légales, sur ses
exploitations agricoles, l'inspecteur des impôts directs et taxes assimilées ainsi que les
membres de la commission.
43
III - Après contrôle et si le contribuable ou son représentant donne son accord sur
la constatation des biens agricoles de son exploitation, un procès-verbal est établi et signé par
l'inspecteur, les membres de la commission communale et le contribuable lui-même ou son
représentant. Dans ce cas l'imposition est établie d'après les éléments retenus.
Article 51
Les pertes de récolte sur pied par suite de gelée, grêle, inondation, incendie,
invasion acridienne, sécheresse et autres événements extraordinaires sont prises en
considération pour la détermination du bénéfice forfaitaire des exploitations, sous réserve
que le contribuable concerné présente une réclamation dans les formes et délais prévus à
l'article 52 ci-après.
Lorsque le sinistre est couvert par une assurance, l'indemnité d'assurance est
prise en considération pour la rectification du revenu net imposable.
Article 52
Délai de réclamation
Article 53
II - Le résultat net réel de chaque exercice est déterminé d'après l'excédent des
produits, profits et gains, tels qu'ils sont définis à l'article 55 ci-dessous provenant des
44
exploitations agricoles sur les charges engagées ou supportées pour les besoins desdites
exploitations.
Aux produits, profits et gains visés ci-dessus s'ajoutent les stocks et travaux en
cours existant à la date de clôture des comptes de l'exercice.
Article 54
Produits imposables
3° - du prix de revient des travaux effectués par l'exploitant pour les besoins de
son exploitation ;
b) des profits réalisés sur les cessions d'éléments quelconques de l'actif soit en
cours, soit en fin d'exploitation ;
45
laquelle la plus-value est déterminée sera prise en considération pour toute imposition
ultérieure au titre de l'impôt général sur le revenu;(*)
Article 55
II - Les profits réalisés à l'occasion de la vente des terres agricoles sont compris
dans le résultat net réel après réévaluation du prix de revient sur la base des coefficients de
réévaluation prévus au III de l'article 86 ci-dessous(*).
III - Lorsque le contrat de cession prévoit un prix global pour la terre et pour les
plantations, le prix de revient de la terre est réévalué comme prévu au II ci-dessus, et les
abattements prévus à l'article 18 ci-dessus sont applicables sur le profit total.
Article 56
Charges déductibles
(*)
les dispositions de l'article 54 ont été modifiées par l'article 8 de la loi de finances n°44-01 pour l'année 2002.
(*)
les dispositions de l'article 55 ont été modifiées par l'article 8 de la loi de finances n°44-01 pour l'année 2002.
46
3° - les frais généraux engagés ou supportés pour les besoins de l'exploitation ;
4° - les frais d'établissement que l'exploitant peut imputer sur le ou les premiers
exercices bénéficiaires à moins qu'ils ne soient amortis à taux constant sur cinq ans à partir du
premier exercice de leur constatation ;
6°(*) - abrogé.
Lorsque la comptabilité ne permet pas de distinguer entre les frais afférents aux
plantations existantes et ceux concernant les plantations en cours, ces derniers sont évalués
par l'administration dans la limite des normes applicables par la caisse nationale de crédit
agricole.
Par dérogation aux dispositions de l'alinéa précédent, les exploitants qui ont
reçu une prime d'équipement rapportée intégralement à l'exercice au cours duquel elle a été
perçue peuvent pratiquer au titre de l'exercice au cours duquel ont été acquis les équipements
en cause un amortissement exceptionnel d'un montant égal à celui de la prime.
(*)
L'article 56 a été modifié par la loi de finances transitoire pour la période du 1er janvier au 30 juin 1996.
47
Lorsque, au cours d'un exercice ultérieur, ces provisions reçoivent en tout ou en
partie un emploi non conforme à leur destination ou deviennent sans objet, elles sont
rapportées aux résultats dudit exercice. Lorsque la régularisation n'a pas été effectuée par le
contribuable lui-même, l'administration procède aux redressements nécessaires.
Lorsque l'exercice auquel doit être rapportée la provision devenue sans objet ou
irrégulièrement constituée est prescrit, la régularisation est effectuée sur le premier exercice de
la période non prescrite.
a) les agios bancaires et les intérêts payés à des tiers ou à des organismes
agréés en rémunération d'opérations de crédit ou d'emprunt ;
b) les intérêts servis aux associés des sociétés en nom collectif et des sociétés
en commandite simple, à l'exclusion de l'associé principal, à raison des sommes avancées par
eux à la société pour les besoins de l'exploitation, à la condition que le capital social soit
entièrement libéré.
10° - La valeur comptable des dons en nature octroyés aux personnes morales
visées à l'article 9 ci-dessus.
Article 57
(*)
L'article 57 a été modifié et complété par la loi n° 22-89 publiée au B.O n° 4027 du 5 joumada II 1410
(3.01.1990).
(**)
Le 1° a été modifié par l'article 9 de la loi de finances transitoire pour 1996.
48
a) les dépenses afférentes aux charges visées aux 1°, 3° et 4° de l'article 56 ci-
dessus dont le montant facturé est égal ou supérieur à 10.000 dirhams et dont le règlement
n'est pas justifié par chèque barré non endossable, effet de commerce ou virement bancaire.
b) les dons en argent visés à l'article 9 de la présente loi dont le versement n'est
pas effectué dans les conditions prévues au a) ci-dessus.
Article 58
Déficit reportable
Le déficit d'un exercice peut être déduit du bénéfice de l'exercice qui suit. A
défaut de bénéfice ou en cas de bénéfice insuffisant pour que la déduction puisse être opérée
en totalité, le déficit ou le reliquat de déficit peut être déduit des bénéfices des exercices
suivants jusqu'au quatrième exercice qui suit l'exercice déficitaire.
Article 59
Les opérations relatives aux recettes doivent être individualisées et donner lieu
à la délivrance de factures numérotées dont les doubles sont conservés pendant les dix années
suivant celle de leur établissement.
Article 60
49
La facture ou le document en tenant lieu doit comporter l'identité du vendeur, la
date de l'opération, les prix et quantités des biens livrés, des travaux exécutés et des
prestations de services effectuées ainsi que tous autres renseignements prescrits par des
dispositions légales. L'exploitant doit, en outre, compléter la facture par les références du
mode de paiement.
D'autre part, les frais de main-d'oeuvre doivent être justifiés par la tenue d'un
carnet de paie comportant :
Article 61
Obligations diverses
Les exploitants relevant du régime du résultat net réel sont soumis aux
obligations prévues aux articles 32, 34 et 35 de la présente loi.
Article 62
Article 63
50
I - L'exploitant qui devient imposable selon le régime du bénéfice net réel
obligatoirement ou sur option, ne peut pratiquer les amortissements prévus au 7° de l'article
56 ci-dessus qu'à condition de dresser l'inventaire de l'ensemble des biens affectés à
l'exploitation. Il dresse un bilan de départ comportant à l'actif la valeur actuelle des biens en
cause et au passif les capitaux propres et les dettes à long ou court terme.
Les valeurs actuelles des biens figurant à l'actif sont déterminées sur la base du
prix d'acquisition, diminué, dans le cas des biens amortissables, du nombre d'annuités
normales d'amortissement correspondant au nombre d'années et de mois écoulés entre la date
d'acquisition des biens considérés et celle de leur inscription sur le bilan de départ.
Lorsque le prix d'acquisition n'est pas justifié, la valeur actuelle est déterminée
et les amortissements sont pratiqués sur la base de barèmes établis en rapport avec les
chambres d'agriculture.
II - Les exploitants relevant du régime forfaitaire et qui ont été imposés depuis
moins de quatre ans selon le régime du bénéfice net réel doivent comprendre, dans leur revenu
agricole, les profits réalisés sur les cessions de terres agricoles et d'éléments de l'actif ayant
fait l'objet d'amortissement sous le régime du bénéfice net réel.
Article 64
Sanctions
51
SECTION IV
I- REVENUS SALARIAUX ET ASSIMILES
Article 65*
Revenus imposables
Sont considérés comme revenus salariaux pour l'application de l'impôt général
sur le revenu :
- les traitements ;
- les salaires ;
- les pensions;
Article 66
Exemptions :
*
Les dispositions de l'article 65 ont été modifiées par l'article 10 de la loi de finances 2001.
52
6) les indemnités journalières de maladie, d'accident et de maternité et les
allocations décès servies en application de la législation et de la réglementation relative à la
sécurité sociale ;
11) la part patronale des primes d'assurances -groupe couvrant les risques de
maladie, maternité, invalidité et décès.
12) (*)le montant des bons représentatifs des frais de nourriture ou d'alimentation,
délivrés par les employeurs à leurs salariés afin de leur permettre de régler tout ou partie des
prix des repas ou des produits alimentaires, et ce dans la limite de 10 dirhams par salarié et
par jour de travail.
A défaut, la fraction excédant le taux d'abondement tel que fixé ci-dessus est
considérée comme un complément de salaire imposé au taux du barème fixé à l'article 94 ci-
dessous et ce, au titre de l'année de la levée de l'option.
(*)
L'article 11 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1999-2000 a complété l'article 66 par un 12ème .
Ces dispositions sont applicables aux revenus acquis à compter du 1er juillet 1999.
(**)
l'article 10 de la loi de finances pour l'année 2001 a complété l'article 66 par un 13ème.
Ces dispositions s'appliquent aux options de souscription ou d'acaht d'actions attribuées à compter du 1er janvier
2001.
53
b) La cession des actions acquises par le salarié ne doit pas intervenir avant une
période d'indisponibilité de cinq ans à compter de la date de l'attribution de l'option sans que
le délai écoulé entre la date de la levée de l’option et la date de ladite cession ne puisse être
inférieur à trois ans.
A - LE REVENU BRUT
Article 67
L'évaluation des avantages en nature est faite d'après leur valeur réelle.
B - LE REVENU NET
Article 68
b) pour les personnes relevant des catégories professionnelles suivantes aux taux
désignés ci-après sans que cette déduction puisse excéder 24.000 dirhams.
54
- ouvriers d'imprimerie de journaux travaillant la nuit, ouvriers mineurs : 35 %
(***)
;
45 % (***) ;
a) en application ;
(***)
L'article 68 - 1 - b) a été modifié par l'article 11 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1999-2000. Ces
dispositions sont applicables aux revenus acquis à compter du 1er juillet 1999.
(**)
Le 1 (b) de l'article 68 a été modifié par l'article 9 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1997-
1998.
(*)
L'article 68 a été complété par l'article 6 du dahir portant loi de finances pour l'année 1993.
55
- du régime des pensions militaires institué par la loi n° 13-71 du 12 kaada 1391 (
30 décembre 1971) ;
- du régime collectif d'allocation de retraite institué par le dahir portant loi n°1-77-
216 du 20 chaoual 1397 (4 octobre 1977) ;
- des régimes de retraite prévus par les statuts des organismes marocains de
retraite constitués et fonctionnant conformément à la législation et à la réglementation en
vigueur en la matière.
3) les cotisations aux organismes de prévoyance sociale ainsi que les cotisations
salariales de sécurité sociale pour la couverture des dépenses relatives aux prestations à court
terme;
- visés au titre VI du décret royal portant loi n°552-67 du 26 ramadan 1388 (17
décembre 1968) relatif au Crédit foncier, au crédit à la construction et au crédit à l'hôtellerie ;
Cette déduction n'est pas cumulable avec celle résultant du calcul du profit net
imposable tel que prévu(****) au III de l'article 86 de la présente loi.
(****)
les dispositions de l'article 68 ont été modifiées par l'article 8 de la loi de finances n°44-01 pour l'année
2002.
56
Article 69
A - LA RETENUE A LA SOURCE
Article 70
Les traitements publics donnent lieu à la retenue opérée par l'administration sur
le montant des sommes assujetties et ordonnancées.
Les pensions servies par l'Etat et les pensions ou rentes viagères payées aux
caisses des comptables publics et celles servies par les collectivités publiques ou pour leur
compte, donnent lieu à la retenue opérée par les comptables payeurs sur les sommes versées
aux titulaires.
Article 71
Pourboires
Lorsqu'ils sont remis par les clients entre les mains de l'employeur ou
centralisés par celui-ci, la retenue est opérée par l'employeur sur le montant cumulé des
pourboires et du salaire auquel ils s'ajoutent le cas échéant ;
Lorsque les pourboires sont remis aux bénéficiaires directement et sans aucune
intervention de l'employeur leur montant imposable est forfaitairement évalué à un taux
généralement admis suivant les usages du lieu ;
(*)
L'article 69 a été modifié par l'article 12 de la loi de finances pour l'année 1994 (taux d'abattement porté de 25
à 35%) et par l'article 11 de la loi de finances pour l'année 1999-2000 (taux d'abattement porté de 35 à 40 %) et
ce pour les pensions et rentes viagères servies à comtper du 1er juillet 1999.
57
Dans le cas où le bénéficiaire des pourboires refuse de remettre le montant de
la retenue à l'employeur, celui-ci reste personnellement responsable du versement, sauf son
recours contre l'intéressé en vue de se faire rembourser le montant des sommes qu'il a dû
verser.
Article 72
Sont soumis à l'impôt, par voie de retenue à la source dans les conditions
prévues ci-après, les voyageurs, représentants et placiers de commerce ou d'industrie qui
travaillent pour le compte d'un ou plusieurs employeurs domiciliés ou établis au Maroc, ne
font aucune opération pour leur compte personnel, sont rémunérés par des remises
proportionnelles ou des appointements fixes et qui sont liés à chacun des employeurs qu'ils
représentent par un contrat écrit indiquant la nature des marchandises à vendre, la région dans
laquelle ils doivent exercer leur action, le taux des commissions ou remises proportionnelles
qui leur sont allouées.
La demande prévue aux deux alinéas qui précèdent doit être déposée auprès de
l'inspecteur des impôts directs et taxes assimilées du lieu d'imposition de l'employeur.
Article 73
Toutefois, les revenus visés à l'alinéa précédent qui sont versés par des
établissements publics ou privés d'enseignement ou de formation professionnelle aux
personnes qui remplissent une fonction d'enseignant et ne faisant pas partie de leur personnel
permanent, sont soumis à la retenue à la source au taux prévu au 3) du deuxième alinéa de
l'article 94 ci-dessous.
*
Le 2ème alinéa de l'article 72 a été modifié par l'article 10 de la loi de finances 2001.
58
La retenue à la source aux taux visés aux premier et deuxième alinéas ci-dessus
est appliquée sur le montant brut des rémunérations et des indemnités sans aucune déduction.
Elle est perçue à la source comme indiqué au premier alinéa de l'article 70 ci-dessus et versée
au Trésor dans les conditions prévues aux articles 75 et 76 ci-après.
Article 74
Sont imposés dans les mêmes conditions les contribuables domiciliés au Maroc
et employés par les organismes internationaux et les missions diplomatiques ou consulaires
accrédités au Maroc.
A - RETENUE A LA SOURCE
Article 75
(*)
Le 4ème alinéa de l'article 73 a été ajouté par l'article 9 de la loi de finances transitoire pour l'année 1996.
(**)
Le dernier alinéa de l’article 73 a été ajouté par l’article 13 de la loi de finances pour l’année budgétaire
1998-1999. Toutefois les dispositions de cet alinéa sont applicables aux cachets versés à compter du 1er
juillet 1998 et ce, en application du § VI de l’article 10 du décret n° 2-98-499 du 30 juin 1998 relatif à la
perception de certaines recettes pour l’année 1998/1999.
59
effectuée ; ils doivent être communiqués à toute époque sur leur demande aux agents des
impôts directs et taxes assimilées.
Article 76
Les sommes retenues par les administrations et les comptables publics sont
versées au Trésor au plus tard dans le mois qui suit celui au cours duquel la retenue a été
opérée ; chaque versement est accompagné d'un état récapitulatif.
C- DECLARATION ANNUELLE
Article 77
60
5) Montant brut des indemnités payées en argent ou en nature, pendant ladite
année ;
10) Montant des échéances prélevées au titre des prêts et intérêts normaux pour
acquisitions de logements économiques;
Cette déclaration doit être rédigée sur ou d'après une formule fournie par
l'administration. Il en est délivré récépissé.
Article 78
Les débirentiers domiciliés ou établis au Maroc sont tenus, dans les conditions
et le délai prévus à l'article 77 ci-dessus, de fournir les indications relatives aux titulaires des
pensions ou rentes viagères dont ils assurent le paiement.
Article 79
Taxation d'office
Les employeurs et débirentiers qui ne versent pas au Trésor dans les délais
prescrits les sommes dont ils sont responsables, que la retenue ait été effectuée ou non, sont
taxés d'office dans les conditions prévues à l'article 103 de la présente loi.
61
Article 80
Procédure de rectification
Dans le cas où l'inspecteur des impôts est amené à apporter des rectifications au
montant des retenues déclarées, il notifie à l'employeur ou au débirentier, dans les formes
prévues à l'article 112bis ci-dessous, le montant de l'impôt qu'il se propose de retenir ainsi
que les motifs détaillés des redressements et l'invite à produire ses observations dans un délai
de 30 jours suivant la date de réception de ladite lettre de notification. A défaut de réponse
dans le délai prescrit, l'imposition est établie et ne peut être contestée que dans les conditions
prévues à l'article 114 ci-dessous.
Article 81(*)
A défaut de versement spontané des sommes dues, celles-ci sont recouvrées par
voie de rôle de régularisation, assorties de la pénalité de 10 % et des majorations
correspondantes calculées comme prévu à l’alinéa précédent pour la période écoulée
entre la date d’exigibilité de l’impôt et celle de l’émission du rôle.
Lorsque la déclaration n'a pas été souscrite dans le délai fixé aux articles 77 et
78 ci-dessus, l'amende fiscale est majorée de 50 % si le retard excède un mois sans dépasser
deux mois, et doublée s'il est supérieur à deux mois.
(*)
L'article 81 a été modifié par l'article 4 de la loi de finances pour l'année 1992.
1
le paragraphe I de l’article 81 a ét modifié par l’article 8 de la loi de finances 2003, pour versements spontanés
effectués à compter du 1er février 2003 et aux rôles émis à compter du 1er janvier 2003.
62
SECTION V REVENUS ET PROFTIS FONCIERS
Article 82
- de l'échange, considéré comme une double vente, portant sur les immeubles, les droits réels
immobiliers ou les actions ou parts sociales visées ci-dessus ;
*
Le paragraphe II de l'article 82 a été ajouté par l'article 10 de la loi de finances 2001.
63
- du partage d'immeuble en indivision avec soulte. Dans ce cas, l'impôt ne s'applique qu'au
profit réalisé sur la cession partielle qui donne lieu à la soulte ;
- des cessions à titre gratuit portant sur les immeubles, les droits réels immobiliers et les
actions ou parts cités ci-dessus.
Dans la présente section et dans l'article 113, le terme "cession" désigne toute
opération visée ci-dessus.
Article 83
Article 84
Exemptions
64
titre d'habitation principale depuis plus de cinq ans et moins de dix ans à la date de la cession
par son propriétaire ou par les membres des sociétés à objet immobilier visées au 2) ci-dessus.
4) le profit réalisé par toute personne qui effectue dans l'année civile des
cessions d'immeubles dont la valeur totale n'excède pas 60.000 DH ;
- entre co-héritiers ;
- entre co-indivisaires lorsque lesdits droits ont été acquis depuis plus de quatre
ans au jour de ladite cession.
- soit entre des co-indivisaires, avant l'expiration d'un délai de quatre ans qui court
à compter de leur date d'acquisition ;
- soit à des tiers, quelle que soit la date d'acquisition desdits droits, le profit
taxable est constitué par l'excédent du prix de cession sur le coût d'acquisition par le ou les co-
héritiers ou le ou les co-indivisaires ayant bénéficié de l'exonération .
7) Les cessions à titre gratuit portant sur les biens précités effectuées entre
ascendants et descendants et entre époux, frères et sœurs.
Article 85
Sous réserve des dispositions de l'article 86 ci-après, le revenu foncier brut des
immeubles donnés en location est constitué par le montant brut total des loyers. Ce montant
est augmenté des dépenses incombant normalement au propriétaire ou à l'usufruitier et mises à
la charge des locataires, notamment les grosses réparations. Il est diminué des charges
supportées par le propriétaire pour le compte des locataires.
65
Article 86
- soit au montant obtenu en multipliant le cours moyen de la culture pratiquée par les quantités
prévues dans le contrat, dans le cas des locations rémunérées en nature;
- soit à la fraction du revenu agricole forfaitaire prévu à l'article 44 ci-dessus dans le cas des
locations à part de fruit.
Les frais de cession s'entendent des frais d'annonces publicitaires ainsi que des
frais de courtage et des frais d'établissement d'actes, normalement à la charge du cédant,
dûment justifiés.
Les frais d'acquisition s'entendent des frais et loyaux coûts du contrat : droits de
timbre et d'enregistrement, droits payés à la conservation foncière pour l'immatriculation et
l'inscription ainsi que les frais de courtage et les frais d'actes afférents à l'acquisition de
l'immeuble cédé. Ils sont évalués forfaitairement à 15 % du prix d'acquisition, sauf dans le cas
où le contribuable peut justifier que ces frais s'élèvent à un montant supérieur.
(*)
L'article 86 a été modifié par l'article 6 du dahir portant loi de finances pour l'année 1993.
66
Le prix d'acquisition, augmenté comme il est dit ci-dessus, est réévalué en
multipliant ce prix par le coefficient correspondant à l'année d'acquisition, calculé par
l'administration sur la base de l'indice national du coût de la vie. Pour les années antérieures à
1946, le coefficient est calculé sur la base d'un taux forfaitaire de 3 % par an .
- soit la valeur vénale des immeubles inscrite sur l'inventaire dressé par les héritiers dans les
douze mois suivant celui du décès du de cujus ;
- soit, à défaut et sous réserve des dispositions de l’article 108 ci-dessous, la valeur vénale des
immeubles au jour du décès du de cujus, qui est déclarée par le contribuable.
- soit la valeur vénale de l'immeuble lors de la dernière mutation par héritage si elle
est postérieure à la dernière cession ;
Article 87
(*)
les dispositions de l'article 86 ont été complétées par l'article 8 de la loi de finances pour l'année 2002
67
III - OBLIGATIONS DES PROPRIETAIRES
Article 88
- la consistance des locaux vacants, ainsi que le montant des loyers acquis entre le
1er janvier et la date de la vacance.
Article 89
Article 90
En cas de perte de loyers, établie par le contribuable par tout moyen de preuve
dont il dispose, l'intéressé peut obtenir la réduction ou décharge de l'impôt afférent aux loyers
non recouvrés, à condition d'adresser sa requête au directeur des impôts avant l'expiration du
délai de prescription prévu à l'article 113 ci-dessous.
68
SECTION VI REVENUS ET PROFITS DE CAPITAUX MOBILIERS(*)
I- DEFINITIONS
Article 91(**)
1° - les produits des actions ou parts sociales et revenus assimilés distribués par les
sociétés ayant leur siège au Maroc et relevant de l'impôt sur les sociétés.
b)(***)
2° - les revenus de placements à revenu fixe versés ou inscrits en compte des personnes
physiques ou morales qui n'ont pas opté pour l'impôt sur les sociétés et ayant au Maroc leur
résidence habituelle, leur domicile fiscal ou leur siège social.
Ces revenus s'entendent des intérêts, lots, primes et autres produits similaires :
a) des obligations, bons de caisse et autres titres d'emprunt émis par toute personne
morale ou toute personne physique ;
c) des dépôts à terme, à vue et sur carnet, auprès des organismes bancaires et de
crédit publics et privés ;
(*)
Les dispositions de la section VI du chapitre premier du titre II de la loi n° 17-89 sont abrogées et remplacées
par les dispositions du III de l'article 12 de la loi de finances n° 25-00 pour la période du 1er juillet au 31
décembre 2000 et ce à compter du 1er janvier 2001.
(**)
L'article 91 a été modifé par l'article 12 - III) de la loi de finances n° 25-00 pour la période du 1er juillet au 31
décembre 2000.
(***)
les dispositions du b) du I sont abrogées à compter du 1er janvier 2001.
69
d) des prêts et avances consentis par des personnes physiques ou morales relevant de
l’impôt général sur le revenu à d’autres personnes passibles de l’impôt sur les sociétés ou de
l’impôt général sur le revenu selon le régime du résultat net réel ;
e) des prêts consentis, par l'intermédiaire d'organismes bancaires et de crédit, par des
personnes physiques ou morales passibles de l’impôt général sur le revenu à d'autres
personnes.
II(****)- Sont considérés comme profits de capitaux mobiliers, les profits nets
annuels réalisés par les personnes physiques résidentes sur les cessions de valeurs mobilières
et autres titres de capital et de créance émis par les personnes morales de droit public ou privé
et les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) à l’exception :
On entend par :
Article 92
II- Le profit net de cession visé au II de l’article 91 ci-dessus est calculé par
référence aux cessions effectuées sur chaque valeur ou titre. Il est constitué par la différence
entre :
- le prix de cession diminué, le cas échéant, des frais supportés à l’occasion de cette cession,
notamment les frais de courtage et de commission ;
- et le prix d’acquisition majoré, le cas échéant, des frais supportés à l’occasion de cette
acquisition, notamment les frais de courtage et de commission.
(**** ) en vertu des dispositions du IV de l'article 8 de la loi de finances n° 44-01 pour l'année 2002
sont exonérés de l'impôt général sur le revenu les profits réalisés entre le 1er janvier 2002 et le 31 décembre
2005 au titre des cessions d’actions cotées à la Bourse des valeurs du Maroc relevant des valeurs mobilières
visées au II de l’article 91 de la loi n° 17-89 susvisée et des cessions d'actions ou parts d'OPCVM dont l'actif
est investi en permanence à hauteur d'au moins 85 % d'actions cotées à la Bourse des valeurs du Maroc.
70
En ce qui concerne les obligations et autres titres de créance, les prix de cession
et d’acquisition s’entendent du capital du titre, exclusion faite des intérêts courus et non
encore échus aux dates desdites cession et acquisition.
En cas de cession de titres de même nature acquis à des prix différents, le prix
d’acquisition à retenir est le coût moyen pondéré desdits titres.
Les moins-values subies au cours d’une année sont imputables sur les plus-
values de même nature réalisées au cours de la même année.
Les moins-values qui subsistent en fin d’année sont reportables sur l’année
suivante.
- soit la valeur vénale desdites valeurs et titres lors de la denière mutation par héritage si
elle est postérieure à la dernière cession.(*)
Article 93(*)
I - Les revenus des placements à revenu fixe sont compris dans le revenu
global de l'année de leur encaissement, de leur mise à la disposition ou de leur inscription au
compte du bénéficiaire .
II- Pour les profits de cession de valeurs mobilières et autres titres de capital et
de créance le fait générateur de l'impôt est constitué par :
71
- l'apport en société des valeurs mobilières et autres titres de capital et de
créance.
Article 93 bis(*)
La retenue à la source
I- Les produits des actions ou parts sociales et revenus assimilés sont soumis à
l'impôt par voie de retenue à la source opérée, pour le compte du Trésor, par les sociétés
débitrices des produits imposables ou par les établissements bancaires délégués par lesdites
sociétés.
II- Les revenus de placements à revenu fixe sont soumis à l'impôt par voie de
retenue à la source, opérée pour le compte du Trésor, par les comptables publics, les
organismes bancaires et de crédit publics et privés, les sociétés et entreprises qui servent les
intérêts et autres produits similaires des placements visés aux a), b), c) et d) du 2° du I de
l'article 91 ci-dessus.
III- Les profits sur cession de valeurs mobilières et autres titres de capital et de
créance sont soumis à l’impôt dû par le cédant. Ils font l’objet d’une retenue à la source
effectuée par les intermédiaires financiers habilités teneurs de comptes titres, en vertu des
dispositions de l'article 24 de la loi n° 35-96 relative à la création d'un dépositaire central et à
l'institution d'un régime général de l'inscription en compte de certaines valeurs, lorsqu’il s’agit
de profits nets résultant de cessions de titres inscrits en compte auprès desdits intermédiaires
financiers, sur la base d’un document portant ordre de cession émanant du cédant ou pour son
compte et comportant selon la nature des titres cédés, le prix et la date de l’acquisition ainsi
que les frais y relatifs ou le coût moyen pondéré desdits titres lorsqu’ils sont acquis à des prix
différents.
Article 93 ter(*)
(*)
L'article 93 bis a été ajouté par l'article 12 - III) de la loi de finances n° 25-00 pour la période du 1er juillet au
31 décembre 2000.
(*)
L'article 93 ter a été ajouté par l'article 12 -III) de la loi de finances n° 25-00 pour la période du 1er juillet au
31 décembre 2000.
72
résidence habituelle ou domicile fiscal dans le mois suivant celui au cours duquel les produits
ont été payés, mis à la disposition ou inscrits en compte.
Chaque versement est accompagné d'un bordereau-avis daté et signé par la partie
versante indiquant le mois au cours duquel la retenue a été faite, la désignation, l'adresse et la
profession de la personne débitrice, le montant global des produits distribués ainsi que le
montant de l'impôt correspondant.
II- Les sociétés et personnes physiques visées ci-dessus doivent être en mesure de
justifier à tout moment des indications figurant sur les bordereaux-avis prévus ci-dessus.
Elles doivent récapituler annuellement ces mêmes indications sur une déclaration
établie sur ou d'après un imprimé modèle établi par l'administration et adressée par lettre
recommandée avec accusé de réception ou remise contre récépissé, dans le courant du mois
de mars de chaque année, à l'inspecteur des impôts du lieu de leur siège social, résidence
habituelle ou domicile fiscal.
III- la retenue à la source visée au III de l’article 93 bis ci-dessus est versée par
lesdits intermédiaires avant le premier février de chaque année , à la caisse du receveur de
l’enregistrement du lieu de leur siège ; le versement s’effectue par bordereau-avis établi sur ou
d’après un imprimé modèle fourni par l’administration.
IV- Les profits sur cession de valeurs mobilières et autres titres de capital et de
créance sont soumis à l’impôt dû par le cédant. Ils font l’objet d’une déclaration lorsqu’il
s’agit de profits nets résultant des cessions de titres non inscrits en compte auprès d’un
intermédiaire financier habilité teneur de comptes titres, conformément aux dispositions de
l’article 24 de la loi n° 35-96 précitée.
DE DECLARATION ET DE VERSEMENT
Article 93 quater(*)
II- Si la retenue à la source n'a pas été effectuée ou si l'impôt retenu n'a pas été
versé à la caisse du percepteur dans le délai légal, le montant y afférent est mis à la charge des
personnes contrevenantes avec application d'une amende de 10%.
(*)
L'article 93 quater a été ajouté par l'article 12 de la loi de finances n° 25-00 pour la période du 1er juillet au 31
décembre 2000.
73
III- Lorsque la situation des personnes est régularisée par voie de rôle, le
montant de la retenue à la source non versé est en outre majoré de 6 % pour le premier mois
de retard et de 1 % par mois ou fraction de mois supplémentaire écoulé entre la date
d'exigibilité du montant retenu à la source et celle de la régularisation.
IV- L’impôt retenu à la source et non versé, en tout ou en partie, l’amende ainsi
que les majorations prévues ci-dessus, sont établies par voie de rôle et recouvrées dans les
conditions prévues par la loi n° 15-97 formant code de recouvrement des créances
publiques1.
1) 10 % :
a) pour le montant hors taxes des produits bruts énoncés à l'article 19 ci-dessus ;
1
Le paragraphe IV de l’article 93 quater a été modifié par l’article 8 de la loi de finances 2003.
(*)
les alinéas a et b du 2° de l'article 94 ont été modifiés par l'article 4 de la loi de finances pour l'année 1992 et
l'article 9 de la loi de finances transitoire pour l'année 1996.
(**)
Le barème de calcul a été modifié par l'article 6 du dahir portant loi de finances pour l'année 1993, par l'article
12 de la loi de finances pour l'année 1994, par l'article 9 de la loi de finances pour l'année 1996 et par l'article 11
de la loi de finances pour l'année budgétaire 1999-2000.
Les modifications apportées à l'article 94 par l'article 11 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1999-
2000 sont applicables aux revenus acquis à compter du 1er juillet 1999.
74
b) pour les produits énumérés au 1° du I de l’article 91 ci dessus ;
c) pour les profits nets résultant des cessions d’actions et autres titres de capital
ainsi que d’actions ou parts d’OPCVM dont l'actif est investi en permanence à
hauteur d’au moins 60 % d’actions et autres titres de capital.
2) - 15 % pour les profits nets résultant des cessions d’actions ou parts d’OPCVM qui ne
relèvent pas des catégories d’OPCVM visées aux c) du 1) ci-dessus et b) du 4) ci-dessous.
4) - 20 % :
b) pour les profits nets résultant des cessions d’obligations et autres titres de
créance ainsi que d’actions ou parts d’OPCVM dont l’actif est investi en permanence à
hauteur d’au moins 90 % d’obligations et autres titres de créance ;
5) - 30 % :
b) pour les honoraires et rémunérations versés aux médecins non patentables qui
effectuent des actes chirurgicaux dans les cliniques et établissements assimilés ;
75
II - DEDUCTIONS SUR L'IMPOT
Article 95
Déductions pour charges de famille
1° son épouse ;
2° ses propres enfants ainsi que les enfants légalement recueillis par lui à son
propre foyer à condition :
- qu'ils ne disposent pas, par enfant, d'un revenu global annuel supérieur à la
tranche exonérée du barème de calcul de l'impôt général sur le revenu prévu à l'article 94 ci-
dessus ; (*)
- que leur âge n'excède pas 21 ans ou 25 ans s'ils justifient de la poursuite de leurs
études. Cette condition d'âge n'est, toutefois, pas applicable aux enfants atteints d'une infirmité
les mettant dans l'impossibilité de subvenir à leurs besoins.
Les déductions pour charges de famille sont appliquées d'après les indications
figurant sur les déclarations du revenu global prévues aux articles 100 et 102 ci-après.
(*)
L'article 96 - 2° a été modifié par l'article 11 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1999-2000. Ces
dispositions sont applicables aux revenus acquis à compter du 1er juillet 1999.
76
Article 98
Lorsque les revenus prévus au 3° alinéa de l'article 6 ci-dessus ont été soumis à
un impôt sur le revenu dans le pays de la source, c'est le montant ainsi imposé qui est retenu
pour le calcul de l'impôt marocain. Dans ce cas, l'impôt étranger, dont le paiement est justifié
par le contribuable, est déductible de l'impôt général sur le revenu, dans la limite de la fraction
de cet impôt correspondant aux revenus étrangers.
Si ces revenus ont bénéficié d'une exonération dans le pays de la source, celle-
ci vaut paiement. Dans ce cas, la déduction prévue ci-dessus, est subordonnée à la
production, par le contribuable, d'une attestation de l'administration fiscale étrangère donnant
les indications sur les références légales de l'exonération, les modalités de calcul de l'impôt
étranger et le montant des revenus qui aurait été retenu comme base de l'impôt en l'absence de
ladite exonération.
Article 99
La base de calcul de la déduction ne peut pas dépasser 9.000 dirhams par an.
- le montant des primes ou cotisations soit retenu et versé par la direction précitée
à la société ou mutuelle d'assurances concernée ;
77
* Prénom et nom ;
* Numéro matricule ;
* Date de naissance.
b)-abrogé.(*)
c)-abrogé.(*)
- d'une part, une attestation de versement des pensions établie par le débirentier ou
tout autre document en tenant lieu ;
- d'autre part, une attestation indiquant le montant en devises reçu pour le compte
du pensionné et la contrevaleur en dirhams au jour du transfert, délivrée par l'établissement de
banque ou de crédit ou par tout autre organisme intervenant dans le paiement des pensions
visées au a) ci-dessus.
Article 100
La déclaration annuelle(*)
Sous réserve des dispositions de l'article 101 ci-après, les contribuables sont
tenus d'adresser, par lettre recommandée avec accusé de réception ou de remettre contre
récépissé, au plus tard le 31 mars de chaque année, à l'inspecteur des impôts directs et taxes
assimilées du lieu de leur résidence habituelle, de leur principal établissement ou de leur
domicile fiscal, une déclaration de leur revenu global de l'année précédente, établie sur ou
d'après un imprimé-modèle de l'administration, avec indication de la ou les catégories de
revenus qui le composent.
(*)
les dispositions du b) et c) du I ont été abrogé par les dispositions de l'article 8 de la loi de finances n°44-01
pour l'année 2002.
(*)
L'article 100 a été modifié par l'article 4 de la loi de finances pour l'année 1992.
78
- la nature de la ou des professions qu'il exerce ;
- le lieu de situation des exploitations ainsi que les numéros des articles
d'imposition y afférents ;
Si des retenues à la source ont été opérées, la déclaration du revenu global est
complétée par les indications suivantes :
DE CAPITAUX MOBILIERS
79
joindre à la déclaration de leur résultat fiscal, visée à l'article 27 de ladite loi, la liste
nominative de l'ensemble des détenteurs de leurs actions, parts de fondateurs, parts
bénéficiaires ou parts sociales à la clôture de chaque exercice.
Cette liste doit être établie sur ou d'après un imprimé modèle fourni par
l'administration et comporter les renseignements suivants :
La déclaration doit être souscrite sur ou d’après un imprimé modèle fourni par
l’administration. Elle doit être accompagnée de toutes les pièces justificatives relatives au prix
de cessions et d’acquisitions des titres cédés.
! des précomptes effectués par les intermédiaires financiers habilités teneurs de comptes
titres ;
! des moins-values non imputées par des intermédiaires financiers au cours de la même
année d’imposition ;
! des dates et prix d’acquisition des titres ou du coût moyen pondéré communiqué à
l’intermédiaire financier habilité.
80
réception, ou remettre contre récépissé, au plus tard le 31 mars de l’année qui suit celle
desdites cessions, à l’inspecteur des impôts du lieu de leur siège.
5- le solde des plus au moins-values résultant des cessions effectuées au cours de l’année.
Article 101
Article 102
II - En cas de décès du contribuable, les ayants droits sont tenus d'adresser, par
lettre recommandée avec accusé de réception, ou de remettre contre récépissé, dans les trois
mois qui suivent le décès, à l'inspecteur des impôts directs et taxes assimilées du lieu de la
résidence habituelle, du principal établissement ou du domicile fiscal du défunt, une
déclaration du revenu global de ce dernier pour la période prévue au 3ème alinéa du
paragraphe I de l'article 104 de la présente loi.
Lorsque les activités du contribuable décédé sont poursuivies par ses ayants
droit, ces derniers peuvent demander avant l'expiration du délai prévu ci-dessus :
1
Le paragraphe I de l’article 102 a été modifié par l’article 8 de la loi de finances 2003.
81
- que l'indivision faisant suite au décès soit considérée comme une société de fait.
Dans ce cas, aucune régularisation n'est exigée au titre des plus - values se rapportant aux
biens affectés à une exploitation professionnelle et dont l'inventaire doit être joint à la
demande prévue ci-dessus ;
Article 103(*)
Le contribuable qui n'a pas produit, dans les délais prescrits aux articles 100,
100 ter (I et II-A) et 102 ci-dessus sa déclaration du revenu global ou de cession de biens ou
de droits réels immobiliers ou de cession de valeurs mobilières et autres titre de capital et de
créances ou qui produit une déclaration incomplète, sur laquelle manquent les renseignement
nécessaires pour l'assiette ou le recouvrement de l'impôt, est invité, par lettre, dans les formes
prévues à l'article 112 bis ci-dessous, à déposer ou à compléter sa déclaration dans le délai de
trente jours suivant la date de réception de ladite lettre.
Toutefois :
1) En ce qui concerne les cessions de biens ou de droits réels immobiliers s'y rattachant,
la base d'imposition d'office est égale au prix de cession diminué de 10 %.
Les droits résultant de cette taxation ainsi que les majorations y afférentes, ne
peuvent être contestés que dans les conditions prévues à l'article 114 de la présente loi.
Article 104
I- L'impôt général sur le revenu est établi par voie de rôle et recouvré dans les
conditions prévues par la loi n° 15-97 formant code de recouvrement des créances publiques.
(*)
conformément au paragraphe VII de l'artile 10 de la loi de finances pour l'année 2001, les dispositions du
présent article sont applicables à compter du 1er janvier 2001.
82
En cas de décès du contribuable, l'impôt est établi sur le revenu global
imposable acquis durant la période allant du 1er janvier à la date du décès et, le cas échéant,
sur le revenu global imposable de l'année précédente.
Le bordereau-avis comporte trois volets, dont l'un est remis à la partie versante.
(*)
Article 104 bis
(*)
L'article 104 bis a été ajouté par l'article 4 de la loi de finances pour l'année 1992.
(**)
les dispositions du présent paragraphe sont applicables pour les exercices dont le délai de déclaration
intervient à compter du 1er janvier 2001 (Article 10 de la loi de finances pour l'année 2001).
83
c) 0,25 % pour les opérations effectuées par les commerçants au titre de ventes
portant sur : **
- le gaz ;
- le beurre ;
- l'huile ;
- le sucre ;
- la farine.
II - La cotisation prévue ci-dessus n'est pas due par les contribuables pendant les
trois premiers exercices comptables suivant la date du début de leur activité professionnelle.
III - La cotisation est imputable sur le montant de l'impôt général sur le revenu.
III bis - La cotisation minimale acquittée au titre d'un exercice déficitaire ainsi
que la partie de la cotisation qui excède le montant de l'impôt acquitté au titre d'un exercice
donné sont imputées sur le montant de l'impôt qui excède celui de la cotisation exigible au
titre de l'exercice suivant.(**)
84
TITRE III
CHAPITRE PREMIER
DROIT DE CONTROLE
Article 105
I- Les contribuables ainsi que les personnes physiques ou morales chargés d'opérer
la retenue à la source de l'impôt, dans les conditions prévues aux articles 34, 35 et 75 à 78
inclus ainsi qu'au I, II et III de l'article 93 ter de la présente loi sont tenus de conserver pendant
dix ans au moins au lieu de leur principal établissement, les livres et les documents dont la
tenue est rendue obligatoire par des dispositions légales.
En cas de perte des livres et documents visés ci-dessus, pour quelque cause que
ce soit les intéressés doivent en informer l'inspecteur du lieu de leur principal établissement,
par lettre recommandée avec accusé de réception dans les quinze jours suivant la date à
laquelle ils ont constaté la perte.
Les documents comptables sont présentés, dans les locaux des contribuables et
des personnes physiques ou morales concernées, aux agents assermentés des impôts directs et
taxes assimilées qui ont au moins le grade d'inspecteur-adjoint et qui sont commissionnés
pour procéder à un contrôle fiscal.
En aucun cas, la vérification prévue ci-dessus ne peut durer plus de six mois.
Ne sont pas comptées dans cette durée, les interruptions dans la vérification
dues au défaut de présentation des documents comptables visés aux articles 29 et 30 ci-dessus
et ce, dans le cadre de la procédure prévue à l'article 111 ci-après.
(**)
L'article 105 a été complété par l'article 6 du dahir portant loi de finances pour l'année 1993.
85
- en cas de rectification des bases d'imposition, engager la procédure prévue à
l'article 107 de la présente loi ;
- dans le cas contraire, en aviser la personne physique ou morale vérifiée par lettre
recommandée avec accusé de réception. Elle peut procéder ultérieurement à un nouvel
examen des écritures déjà vérifiées, sans que ce nouvel examen, même lorsqu'il concerne
d'autres impôts et taxes, puisse entraîner une modification des bases d'imposition retenues au
terme du premier contrôle.
A cet effet, elle peut évaluer le revenu global annuel du contribuable pour tout ou
partie de la période non prescrite, lorsque pour la période considérée, le revenu global qu'il a
déclaré ou d'après lequel il a été initialement taxé d'office n'est pas en rapport avec ses
dépenses telles que définies au § V ci-dessous et lorsque le montant de ces dernières est
supérieur à 120 000 dirhams par an.
- d'emprunts contractés auprès des banques ou auprès des tiers pour des besoins
autres que professionnels ;
(*)
Le § II de l'art. 105 a été complété par les dispositions de l'article 13 de la loi de finances 1996-1997. Ces
dispositions sont applicables aux opérations de vérification de comptabilité effectuées à compter du 1er janvier
1997.
86
TARIF AU METRE CARRE
Residence Rrésidence
SUPERFICIE COUVERTE
principale secondaire
Tranche de la superficie couverte allant jusqu'à 150 mètres carrés Néant 100 DH
- 12 000 dirhams par an en ce qui concerne les véhicules dont la puissance fiscale
ne dépasse pas 10 C.V ;
4°- des loyers réels acquittés par le contribuable pour ses besoins privés ;
(*)
Les dispositions du 1er alinéa de l'article 106 ont été modifiées par l'article 13 de la loi de finances 1996-97.
87
a - des documents de service ou comptables retenus par les administrations de
l'Etat, les collectivités locales, les établissements publics et tout organisme soumis au
contrôle de l'Etat, sans que puisse lui être opposé le secret professionnel. La demande doit
être formulée par écrit et comporter l'adresse complète et le numéro du téléphone du service
qui l'a envoyée.
b - des livres et documents dont la tenue est rendue obligatoire par les lois en
vigueur, pour les personnes physiques ou morales exerçant une activité passible de l'impôt
général sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés.
I - Dans le cas où l'inspecteur des impôts directs et taxes assimilées est amené à
rectifier la base d'imposition que celle-ci résulte de la déclaration du contribuable ou d'une
taxation d'office, il notifie au contribuable dans les formes prévues à l'article 112bis ci-
dessous les motifs, la nature et le montant détaillé des redressements envisagés et l'invite à
produire ses observations dans un délai de trente jours suivant la date de la réception de la
lettre de notification. A défaut de réponse dans le délai prescrit, l'imposition est établie et ne
peut être contestée que dans les conditions prévues à l'article 114 de la présente loi.
88
IV - Les décisions de la commission locale de taxation peuvent faire l'objet, soit
par le contribuable soit par l'administration, d'un recours devant la commission nationale du
recours fiscal prévue à l'article 41 de la loi régissant l'impôt sur les sociétés. La procédure se
poursuit conformément aux dispositions de l'article 39 de la loi précitée.
SECTION II
Article 108(*)
I- Dans le cas où l'inspecteur des impôts est amené à apporter des rectifications
aux déclarations déposées par les contribuables qui cessent d'avoir au Maroc une résidence
habituelle ou un principal établissement ou un domicile fiscal, ou par les ayants droit des
contribuables décédés ; ou qui cèdent des biens ou droits réels immobiliers, il notifie aux
intéressés, dans les formes prévues à l'article 112 bis ci-dessous, les motifs, les montants des
redressements envisagés et la base d'imposition retenue, et les invite à produire leurs
observations dans un délai de trente jours. Les contribuables intéressés disposent d'un délai de
trente jours suivant la date de réception de la lettre de notification pour formuler leurs
réponses et produire, s'il y a lieu, des justifications. A défaut de réponse dans le délai prescrit,
l'imposition est établie et ne peut être contestée que dans les conditions prévues à l'article 114
de la présente loi.
La commission précitée émet son avis sur la base qui lui parait devoir être
retenue, éventuellement après avoir entendu le contribuable qu'elle aura convoqué à l'effet de
formuler ses observations.
(*)
conformément au paragraphe VII de l'artile 10 de la loi de finances pour l'année 2001, les dispositions du
présent article sont applicables à compter du 1er janvier 2001.
89
Les dissimulations reconnues par les parties au contrat donnent lieu à une
imposition supplémentaire dans le délai de reprise prévu à l'article 113 ci-dessous. Le
cessionnaire est alors solidairement responsable avec le cédant du paiement des droits éludés
et des pénalités y afférentes.
II- Si, dans le délai prévu, des observations ont été formulées et si l'inspecteur
les estime non fondées en tout ou en partie, il notifie au contribuable dans les formes prévues
à l'article 112 bis ci-dessous, dans un délai maximum de 60 jours suivant la date de réception
de la réponse de l'intéressé, les motifs de son rejet partiel ou total ainsi que les bases
d'imposition retenue en lui faisant savoir qu'il pourra contester lesdites bases devant la
commission locale de taxation prévue à l'article 40 de la loi n° 24-86 instituant un impôt sur
les sociétés et ce, dans le délai de 30 jours suivant la date de réception de la deuxième lettre de
notification.
L'inspecteur des impôts établit les impositions sur les bases retenues dans la
deuxième lettre de notification.
90
cotisation minimale prévue à l'article 104 bis ci-dessus, lorsque celle-ci est supérieure audit
montant ou lorsque la déclaration déposée hors délai fait ressortir un résultat nul ou
déficitaire.
b - Lorsque le revenu annuel est rectifié comme prévu aux articles 107 et 108
ci-dessus les droits correspondant à cette rectification sont assortis d'une majoration de 15 %.
Le taux des majorations prévues aux deux alinéas précédents peut être porté
jusqu'à 100 %, quand la mauvaise foi du contribuable est établie.
b) Lorsque le versement prévu aux articles 35, 104 (III) et 104 bis ci-dessus est
effectué spontanément en totalité ou en partie en dehors du délai prescrit, le contribuable doit
acquitter, en même temps que les sommes dues une pénalité de 10 % et des majorations de
5% pour le premier mois de retard et de 0,50 % par mois ou fraction de mois
supplémentaire écoulé entre la date d’exigibilité et celle du paiement de l’impôt.
1
Le c) du paragraphe I de l’article 109 a été ajouté par l’article 8 de la loi de finances 2003.
2
Le paragraphe II a été modifié par l’article 8 de la loi de finances 2003, pour versements spontanés effectués à
compter du 1er février 2003 et aux rôles émis à compter du 1er janvier 2003.
91
Par dérogation aux dispositions visées ci-dessus, les majorations prévues à
l'alinéa précédent ne s'appliquent pas pour la période située au delà des trente six mois
écoulés entre la date de l'introduction du recours du contribuable devant la commission
locale de taxation prévue à l'article 40 de la loi n° 24-86 instituant l'impôt sur les sociétés
et celle de la mise en recouvrement du rôle comportant le complément d'impôt exigible.
Article 8
III- Les dispositions des articles 19-7°, 34-I et 113 de la loi n° 17 – 89 précitée
telles que modifiées et complétées par le § I ci-dessus sont applicables aux intérêts courus à
compter du 1er janvier 2003 afférents aux dépôts en dirhams dont l’origine est en devises.
A cet effet et à titre transitoire, les établissements de crédit agréés sont tenus de
souscrire, au plus tard le 31 mars 2003, une déclaration faisant ressortir par personne physique
non résidente le montant des dépôts en dirhams dont l’origine est en devises rapatriées et
détenues au 31 décembre 2002.
Article 110
92
SECTION II - INFRACTIONS AUX DISPOSITIONS RELATIVES
Article 111
(*)
Le paragraphe III de l'art. 111 a été ajouté par l'article 13 de la loi de finances 1996-1997.
(**)
Le paragraphe III de l'article 111 est modifié par l'article 9 de la loi de finances pour l'année budgétaire 1997-
1998. Les dispositions de ce paragraphe sont applicables aux paiements effectués à compter du 1er juillet 1997.
93
du vendeur ou du prestataire de service vérifié, d'une amende égale à 6 % du montant de la
transaction dont le montant est égal ou supérieur à 20.000 dirhams, effectuée :
- entre un assujetti à l'impôt général sur le revenu, agissant dans le cadre de son
activité professionnelle et relevant du régime du résultat net réel ou du résultat net simplifié et
des personnes soumises à l'impôt général sur le revenu, à l'impôt sur les sociétés ou à la taxe
sur la valeur ajoutée et agissant pour les besoins de leur activité professionnelle ;
- avec des particuliers n'agissant pas pour les besoins d'une activité
professionnelle.
SANCTIONS PENALES
Indépendamment des sanctions fiscales édictées par la présente loi, est punie
d'une amende de 5.000 à 50.000 dirhams, toute personne qui en vue de se soustraire à sa
qualité de contribuable ou au paiement de l'impôt ou en vue d'obtenir des déductions ou
remboursements indus, utilise l'un des moyens suivants :
En cas de récidive, avant l'expiration d'un délai de cinq ans qui suit un
jugement de condamnation à l'amende précitée, ayant acquis l'autorité de la chose jugée, le
contrevenant est puni, outre de l'amende prévue ci-dessus, d'une peine d'emprisonnement de 1
à 3 mois.
(*)
L'article 111 bis a été ajouté par l'article 13 de la loi de finances 1996-1997. Ces dispositions sont
applicables aux faits commis à compter du 1er juillet 1997.
94
convaincue d'avoir participé à l'accomplissement des faits précités, assisté ou conseillé les
parties dans leur exécution. Les infractions visées au présent article ne peuvent être constatées
que lors d'un contrôle fiscal.
(*)
Article 111 ter
La plainte tendant à l'application des sanctions prévues à l'article 111 bis ci-
dessus doit, au préalable, être présentée par le ministre des finances ou la personne déléguée
par lui à cet effet, à titre consultatif, à l'avis d'une commission des infractions fiscales présidée
par un magistrat et comprenant deux représentants de l'administration fiscale et deux
représentants des contribuables choisis sur des listes présentées par les organisations
professionnelles les plus représentatives. Les membres de la commission sont désignés par
arrêté du Premier Ministre.
Article 112
(*)
L'article 111 ter a été ajouté par l'art. 13 de la loi de finances 1996-1997. Ces dispositions sont applicables
aux faits commis à compter du 1er juillet 1997.
(*)
L'art. 112 bis a été ajouté par l'art. 15 de la loi de finances pour l'année 1995. Les dispositions du chapitre
II bis sont applicables aux notifications à adresser aux contribuables à compter du 1er janvier 1995.
95
l'intermédiaire des agents assermentés de l'administration fiscale, ou des agents du greffe, ou
des huissiers de justice ou par voie administrative.
- la date de la notification ;
Le document est considéré avoir été valablement notifié s'il est remis :
- en ce qui concerne les personnes physiques soit à personne, soit à domicile, entre
les mains de parents, d'employés, ou de toute autre personne habitant ou travaillant avec le
destinataire ou, en cas de refus de réception du dit document après l'écoulement d'un délai de
dix jours qui suit la date du refus de réception ;
(*)
conformément au paragraphe VII de l'artile 10 de la loi de finances pour l'année 2001, les dispositions du
présent article sont applicables à compter du 1er janvier 2001.
Le présent article a été modifié également par l’article 8 de la loi de finances 2003.
96
l'enregistrement d'un acte ou d'une déclaration, ou par le dépôt de la déclaration prévue au I de
l'article 100 ter ci-dessus.
Lorsque l'impôt est perçu par voie de retenue à la source, le droit de réparer
peut s'exercer à l'égard de la personne physique ou morale chargée d'opérer la retenue,
jusqu'au 31 décembre de la quatrième année suivant celle au cours de laquelle les sommes
dues devaient être versées au Trésor.
Lorsque des déficits afférents à des périodes d'imposition prescrites ont été
imputés sur des revenus d'une période non prescrite, le droit de réparer peut s'étendre aux
quatre dernières périodes d'imposition prescrites. Toutefois, le redressement ne peut excéder
dans ce cas le montant des déficits imputés sur les revenus de la période non prescrite.
Article 114(**)
Après instruction par le service compétant, il est statué sur la réclamation par le
ministre chargé des finances ou la personne déléguée par lui à cet effet.
(**)
conformément au paragraphe VII de l'artile 10 de la loi de finances pour l'année 2001, les dispositions du
présent article sont applicables à compter du 1er janvier 2001.
(*)
Les dispositions de l'article 114 -I sont modifiées par le VII de l'article 12 de la loi de finances n° 25-00 pour
la période du 1er juillet au 31 décembre 2000.
97
A défaut de réponse de l'administration dans le délai de six mois suivant la date
de la réclamation, les contribuables requérants peuvent également introduire une demande
devant le tribunal compétent dans le délai de trente jours suivant la date de l'expiration du
délai de réponse1.
1° - Le Ministre chargé des finances ou la personne déléguée par lui à cet effet,
doit prononcer, dans le délai de prescription prévu à l'article 113 de la présente loi, le
dégrèvement partiel ou total des cotes qui sont reconnues former surtaxe, double emploi ou
faux emploi ;
Article 115
TITRE V
Article 116
Secret professionnel
1
Le paragraphe I de l’article 114 a été modifié par l’article 8 de la loi de finances 2003.
98
Article 116 bis (*)
Lorsque les délais prévus par la présente loi expirent un jour férié ou chômé
légal, l'échéance est reportée au premier jour ouvrable qui suit.
Article 117
Dispositions transitoires
Les déficits et les amortissements différés qui ont été reportés en période
bénéficiaire sont rapportés aux exercices concernés même s'ils sont prescrits.
Les contribuables passibles de l'impôt général sur le revenu au titre des revenus
visés aux 1°, 3°, 4° et 5° de l'article premier de la loi précitée n° 17 - 89 doivent, dans les trois
mois suivant la date d'entrée en vigueur de la présente loi, souscrire une déclaration d'identité
fiscale dans les conditions et sous peine de l'application de la sanction prévues à l'article 5 bis
de la loi précitée n° 17-89.
Article 118
Dispositions diverses
I - La présente loi est applicable aux revenus acquis à compter du 1er janvier de
l'année suivant celle de sa publication et abroge à compter de la même date les dispositions:
- du dahir n° 1-59 - 430 du 1er rejeb 1379 (31 décembre 1959) portant
réglementation de l'impôt sur les bénéfices professionnels ;
(*)
les dispositions de l'article 116 bis ont été ajoutées par le paragraphe II de l'article 8 de la loi de finances n°
44-01 pour l'année 2002.
(*)
l'article 117 a été modifié par l'article 3 de la loi n° 22-89.
99
- de l'article 37 du décret royal n° 1010-65 du 8 ramadan 1385 (31 décembre
1965) portant loi de finances pour l'année 1966 relatif à la réserve d'investissement ;
- de l'article 1 bis de la loi de finances pour l'année 1980 n° 38-79 promulguée par
le dahir n° 1-79-413 du 11 safar 1400 (31 décembre 1979) relatif à la P.S.N. en ce qui
concerne les revenus entrant dans le champ d'application de l'impôt général sur le revenu ;
II - Sont maintenues pour les mêmes durées et dans les mêmes conditions au titre
de l'impôt général sur le revenu, objet de la présente loi :
1°) Les exonérations fiscales, totales ou partielles, prévues par des textes
particuliers au titre de l'impôt sur les bénéfices professionnels, de la taxe urbaine, de la
contribution complémentaire sur le revenu global des personnes physiques et du prélèvement
sur les traitements publics et privés, les indemnités et émoluments, les salaires, les pensions et
les rentes viagères.
100
DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
LE PREMIER MINISTRE,
Après examen par le conseil des ministres réuni le 1er rebia II 1410 (1er
novembre 1989),
DECRETE :
(4 décembre 1989)
Dr AZZEDDINE LARAKI
Pour contreseing :
MOHAMED BERRADA
102
DECRET n° 2-89-591 du 4 joumada I 1410 (4 décembre 1989) pris pour l'application de
la loi n° 17-89 relative à l'impôt général sur le revenu (B.O. n° 4025 du 20 décembre
1989, p. 456).
LE PREMIER MINISTRE,
Après examen par le conseil des ministres réuni le 1er rebia II 1410 (1er
novembre 1989),
DECRETE :
I.- En ce qui concerne les contribuables relevant du régime du résultat net réel :
- le bilan ;
103
II.- En ce qui concerne les contribuables relevant du régime du résultat net
simplifié :
ART. 2.- Le ministre des finances est chargé de l'exécution du présent décret qui
sera publié au Bulletin Officiel.
(4 décembre 1989)
Pour contreseing :
Mohamed BERRADA
104
Arrêté du ministre des finances n° 620-91 du 16 chaabane 1410 (14 mars 1990) relatif
aux pièces annexes que les personnes physiques sont tenues de fournir à l'administration
à l'appui de la déclaration du revenu global.
ARRETE:
ARTICLE PREMIER. - Les pièces que les personnes physiques sont tenues de
fournir à l'administration à l'appui de la déclaration de leur revenu global doivent être
présentées conformément aux modèles annexés au présent arrêté.(*)
ART. 2.- Les dispositions de l'article premier ci-dessus sont applicables pour la
présentation des déclarations au titre de l'année 1991 (revenus de l'année 1990).
Mohamed BERRADA
(*)
Pour les modèles de pièces à fournir à l'appui de la déclaration cf. B.O. n° 4096 du 16 chaoual 1411 (1er
mai 1991) pp. 165 à 189.
105
ANNEXE
Les articles qui ont été modifiés ou créés sont les suivants :
Le tableau ci-dessous donne les références des mises à jour apportées au texte
initial :
4183 bis 6 1993 9, 68, 86, 94, 99, 105, 109, 100 bis.
4243 bis 12 1994 15 ter, 19, 35 bis, 69, 91, 94, 104 bis.
4808 bis 12 1-7 au 31-12- 11 quater, 91, 92, 93, 93 bis, 93 ter, 93
2000 quater, 94, 104, 114
2001
2002
2003 8
* Loi n° 22-89.
107