Memoire Final 2017
Memoire Final 2017
Memoire Final 2017
POPULAIRE
Université Abdelhamid Ibn
ﺟﺎﻣﻌﺔ ﻋﺑد اﻟﺣﻣﯾد ﺑن ﺑﺎدﯾس
Badis-Mostaganem
ﻣﺳﺗﻐﺎﻧم
Faculté des Sciences de la
ﻛﻠﯾﺔ ﻋﻠوم اﻟطﺑﯾﻌﺔ و اﻟﺣﯾﺎة
Nature et de la Vie
DEPARTEMENT D’AGRONOMIE
Master en AGRONOMIE
Spécialité
GESTION DURABLE DE L’ENVIRONEMENT
Thème
Présenté par
ABDELNEBI Abdelkarim
Devant le Jury
Thème réalisé au laboratoire régional ouest des analyses des sols et de l’eau
(INSID)
Année universitaire : 2016-2017
Remerciements
En premier lieu je tiens à remercier le BON DIEU qui m’a donné le courage
pour accomplir ce modeste travail.
Mes vifs remerciements vont aussi à tous les enseignants de la faculté des
sciences exacte et sciences de la nature et de la vie et tous ceux qui ont participé de loin
ou de près à la réalisation de ce mémoire.
A mon père, que dieu le protège, mon frère, ma sœur, mes oncles et toute la famille ABDELNEBI.
ABDELNEBI Abdelkarim
Sommaire
Sommaire
INTRODUCTION .................................................................................................................... 01
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : la salinité ............................................................................................ 03
16 TU U16T
16TU 1.5 Rapport entre la salinité du sol et celle de l’eau d’irrigation .................................. 04 U16T
16TU 1.6.4 Impacts de la salinité sur l’eau dans la plante ...................................................... 07 U16T
16TU 1.6.9 Effet de la salinité sur les enzymes antioxydants ................................................. 08 U16T
16TU 1.6.10 Effet de la salinité sur les glycophytes et les halophytes ................................... 09
U16T
b. Classification. .................................................................................................... 24
16TU U16T
b. Inflorescence. .................................................................................................... 32
16TU U16T
c. Fruit . ................................................................................................................... 32
16T 16T
16TU 5.1 Protocole expérimental de la magnétisation de l'eau « Delta Water » ..................... 39 U16T
b. le sodium . ......................................................................................................... 45
16T 16T
Tableau 01. Composition (g/100g de graines) et valeur énergétique (calorie/ 100g) des
graines de Vignaunguiculata, de Cicer arietinumet de Phaseolus vulgaris (Sinha et
Watters ,1980 ; Iserin ,1997). ......................................................................................... 25
Tableau 02. Valeur calorique et teneur en éléments nutritifs de l’orge (pour 100g de
grains) (Leureau, 1999)................................................................................................... 34
Tableau 03. Classification des eaux d’irrigation proposée par l’United States
Department of Agriculture (USDA) (in. Harivandi, 1999). ........................................... 40
Figure 01. Tolérance des plantes glycophytes et hallophytes à la salinité (Salha, 2010).
........................................................................................................................................ 10
Figure 03. Rôle de l’acide abscécique dans la réponse au stress salin ......................... 13
Figure 06. Cristaux de Masaru Emoto (un Médecin chercheur Japonais) (Emoto, 1999)
........................................................................................................................................ 18
Figure 19. Effets de la magnétisation sur la biomasse fraîche de la partie aérienne ... 61
Figure 21. Effets de la magnétisation sur le Poids sec de la partie aérienne ............... 63
1 0T 10T
Figure 22. Effets de la magnétisation sur le Poids sec de la partie racinaire ............... 63
1 0T 10T
Figure 27. Effets de la magnétisation sur la teneur en sodium dans la partie aérienne . 69
Figure 28. Effets de la magnétisation sur la teneur en sodium dans les racines .......... 70
1 0T 10T
Figure 29. Effets de la magnétisation sur la teneur en potassium dans la partie aérienne
........................................................................................................................................ 71
Figure 30. Effets de la magnétisation sur la teneur en potassium dans les racines ....... 71
LISTE DES ABREVIATIONS
Introduction
Les terres arides et semi arides représentent un tiers de la surface du globe. Dans ces
zones, la salinité des sols et des eaux d’irrigation est l’un des facteurs limitant de la
productivité végétale et du rendement agricole (Djerroudi et al., 2010).
La réponse au sel des espèces végétales dépend d l'espèce même, de sa variété, de la
concentration en sel, des conditions de culture et du stade de développement de la plante.
L'identification des variétés tolérantes aux sels permettrait certainement d'améliorer la
production des zones à risque ou irriguées à l'eau saumâtre et présenterait un intérêt dans
l'optique d'aide à l'amélioration variétale (Braudeau, 1998).
La prise de conscience concernant le développement rationnel des ressources naturelles
a pour but une production agricole durable et une meilleure protection de l’environnement.
Nous assistons à une croissance démographique rapide dans les pays en voie de
développement en particulier l’Algérie, et qui entraîne des pressions importantes sur les
ressources de la terre et de l’eau, surtout sur les terres au potentiel agricole adapté. Toutefois,
des programmes et des politiques qui sont envisagés depuis quelques temps, la mise en valeur
des terres agricoles en zones arides et semi-arides doivent être soigneusement élaborés et mis
en place afin d’éviter les dégâts nuisibles qui peuvent survenir au ressources de base du sol.
En Algérie, les facteurs qui contribuent à l’extension du phénomène de salinisation des
terres sont liés à l’aridité du climat qui porte sur plus de 95% du territoire, la qualité médiocre
des eaux d’irrigation, le système de drainage souvent inexistant ou non fonctionnel, et la
conduite empirique des irrigations (Daoud et Halitim, 1994). Selon Saidi (2004), la
production agricole, en Algérie est limitée par de faibles ressources hydrauliques, une
mauvaise répartition des précipitations et par des teneurs élevées en sels solubles dans les sols
et les eaux.
La rareté des ressources en eaux de faible salinité constitue un problème majeur en
Algérie. En effet, le manque d’eau a poussé les agriculteurs d’une part, à utiliser des eaux
souterraines souvent très chargées avec une salinité qui dépasse généralement 2.25 dS/m
(INSID, 2008), et d’autre part à abandonner la pratique du drainage. Ceci a entraîné une
augmentation des teneurs en sel et dans certains cas une baisse de la production agricole.
Pour pallier à ce problème, une nouvelle technologie basée sur la magnétisation des
eaux, peut constituer une solution de recours permettant la valorisation de ces eaux en
agriculture.
1
Introduction
Cette nouvelle technologie très peu définie assure une magnétisation de l'eau le rendant
vital. Afin de mieux comprendre cette nouvelle notion, l'objet de cette étude consiste à évaluer
les effets de cette magnétisation sur les paramètres physicochimiques du sol et sur
l'identification des réponses morphologiques et physiologiques de trois cultures (Fève,
Haricot et Orge).
L’organisation de ce travail s’est articulée comme suit :
Un premier chapitre qui concerne les données relatives à la salinité et les effets de la
salinité sur le développement des végétaux;
Le Chapitre. II est consacrée à la magnétisation de l’eau ;
Le Chapitre. III a porté sur le matériel végétal utilisé dans notre travail ;
Le Chapitre. IV concerne la méthodologie adoptée dans notre expérimentation et les
méthodes d'analyse utilisées dans ce travail ;
Le Chapitre. V concerne les résultats obtenus ainsi qu’une discussion ;
Nous terminerons ensuite par une conclusion générale.
2
Chapitre I La salinité
1. La salinité
Selon Mermoud (2006), 10 à 15 % des surfaces irriguées dans le monde (20 à 30
millions hectares) souffrent, à des degrés divers, de problèmes de salinisation, alors que
d’autres rapportent que plus d’un milliard d’hectares sont salés (Epstein & al, 1980 ;
Choukrallah & al, 1996).
1.1. Définition
La salinisation est le processus par le lequel les sels solubles s’accumulent dans le sol et
elle a été identifiée comme un processus majeur de la dégradation des terres (USDA, 1998).
Les causes techniques les plus importantes à l’origine de la diminution de la production
sur de nombreux périmètres est l’irrigation, particulièrement dans les zones arides et semi-
arides. Il est estimé, à partir de diverses données disponibles que : Le monde perd au moins 3
ha de terres arables chaque minute à cause de la salinité du sol (Iptrid, 2006). En général, la
salinité représente une teneur préjudiciable des sels solubles dans le sol à la production
végétale ; d’une façon plus générale, il y a salinité chaque fois que la présence des sels vient
modifier la vie végétale ou les caractéristiques des sols (Forges, 1979). La salinité, qu’elle soit
naturelle ou induite, constitue un frein au développement des plantes cultivées. En effet, la
salinité agit sur tous les aspects de la biologie des plantes. Ces effets négatifs du sel sont
généralement considérés sous trois aspects :
- L’aspect osmotique qui se traduit par une moindre disponibilité en eau pour les plantes.
+
- L’aspect ionique et la toxicité des ions Na P P et Cl - qui ont un effet néfaste sur les structures
P P
membranaires.
+
- Le déséquilibre nutritionnel causé par les quantités excessives de Na P P et Cl - empêchent
P P
la terre par le vent (IPWEA, 2000). Cette salinité provient de l’altération de la roche mère
15T
saline par les facteurs d’érosion. La dissolution, par les eaux de ruissellement des roches
sédimentaires qui sont riches en chlorures, sulfates et carbonates contribuant ainsi à la
salinisation des sols (Du Chaufour et al, 1979).
En effet, l’altération de la roche mère qui fournit les sels responsables de la salinisation
primaire est provoquée par l’eau de pluie souvent acide carbonique (H 2 CO 3 ) mais aussi par
R R R R
3
Chapitre I La salinité
enrichissement net en sodium soluble. Lorsque la conductivité croit, le faciès chimique passe
du type calcium, chlore (Ca, Cl) au type sodium, chlore (Na, Cl). Les résultats ont montré que
la salinisation était la conséquence d’une irrigation avec des eaux assez concentrées en sel.
Bien que dans certains endroits, les eaux ne soient pas très salées, ce sont pourtant elles qui
ont donné naissance aux différentes manifestations de salinisation à cause des caractéristiques
spécifiques des sols (sols argileux). (Morsli., 2007).
4
Chapitre I La salinité
(Gregory., 2005). La première difficulté d’une plante en milieu salin est d’assurer son apport
en eau. Pour cela, il faut que la plante puisse ajuster la pression osmotique de ses tissus par
rapport à la pression osmotique du sol. Ce phénomène nommé l’épictése, permet donc à la
plante d’assurer une hypertonie constante (Heller., 2004). A l’échelle agronomique, les
risques de salinisation varient de 4 à 16 mmhos/cm. A partir de 8 mmhos/cm, la plupart des
plantes cultivées ont leurs rendements fortement abaissés par la salinité. Seuls les végétaux
halophiles prospèrent dans des milieux à salinité supérieure à 16 mmhos/cm (Kenfaoui.,
1997). Durant le début et le développement du stress salin à l'intérieur de la plante, tous les
processus majeurs tels que : la photosynthèse, la synthèse des protéines, le métabolisme
énergétiques sont affectés. La première réponse est la réduction de la vitesse d'extension de la
surface foliaire, suivi par l'arrêt de l'extension avec l'intensification du stress. (Parida et Das,
2005).
1.6.1. Effet de la salinité sur la germination et la levée
La germination est régulée par des caractéristiques génotypiques mais aussi par les
conditions environnementales et, en particulier, par la disponibilité de l'eau dans le sol
(Sharma., 1973 ; Gutterman., 1993 in Ndour et Danthu., 2000), Selon Maillard (2001) , et
Abdelly (2006), la plupart des plantes sont plus sensibles à la salinité durant leurs phases de
germination et de levée dont l’effet nocif est de nature osmotique ou bien toxique. Selon
Karmous (2007), elle agit également sur la germination en ralentissant sa vitesse, ce qui
expose plus les semences aux risques. Il a été démontré que la salinité inhibe la germination
par son effet osmotique où elle affecte tous les processus de germination suite à la baisse du
potentiel hydrique autour des graines, ce qui rend l'eau inaccessible à cette dernière pour la
réhydratation et la reprise de la vie active de l'embryon (Maas et Poss., 1989). La réduction du
potentiel osmotique de la solution du sol empêche l’imbibition de la graine suite à une
diminution des activités enzymatiques et une forte absorption de Na+ par rapport à K+, ce qui
conduit à une toxicité embryonnaire et un retard dans les processus métaboliques (Hsiao et
al., 1976 ; Oertli., 1976 in Adel et Bader., 2002).
5
Chapitre I La salinité
peuvent empêcher les racines d’absorber l’eau et les éléments nutritifs et, ainsi, restreindre la
croissance des plantes cultivées, d’où un rendement plus faible (Wiebe, 2001). La salinité
accrue est accompagnée par une réduction significative dans la biomasse racinaire, la hauteur
de la plante, le nombre de feuilles par plante, la longueur des racines et la surface racinaire
chez la tomate (Pessakli et al., 1998). Le taux élevé de NaCl se manifeste par une faible
croissance dans la biomasse des racines, tiges et feuilles et une augmentation dans le ratio
partie racinaire/partie aérienne chez le coton (Meloni et al., 2001).
1.6.4. Impacts de la salinité sur l’eau dans la plante
Le stress salin induit des changements au niveau du statut hydrique de la plante
(Hasegawa et al., 2000 ; Fricke et Peters., 2002). Le stress salin réduit le contenu relatif en
eau des feuilles (Albouchi et al., 2003). Il diminue la transpiration (Rengasam., 2006),
l’absorption hydrique par les racines, ce fait a été établi chez des plantes de résistance
différentes (Snoussi et al., 2004).
1.6.5. Sur l’anatomie des feuilles
La salinité cause une augmentation de l'épaisseur de l’épiderme, l'épaisseur du
mésophylle, la longueur des cellules palissadiques et le diamètre des cellules palissadiques
dans les feuilles de l’haricot, du coton et de l’atriplex (Longstreth et Nobel., 1979 in Parida et
Das., 2005). La salinité réduit aussi l’espace intercellulaire dans les feuilles (Delphine et al.,
1998 in Parida et Das., 2005) . L'épaisseur du mésophylle et de l’épiderme ainsi que l’espace
intercellulaire diminuent significativement dans les feuilles traitées avec le NaCl de la
mangrove B. parviflorai (Parida et Das., 2005). Le stress salin cause le développement de la
vacuolisation et un gonflement partiel du réticulum endoplasmique, le gonflement de la
mitochondrie et la vésiculation et la fragmentation du tonoplaste en plus de la dégradation du
cytoplasme par le mélange de la matrice cytoplasmique et vacuolaire des feuilles de la patate
douce (Ipomoeabatatas) (Mitsuya et al., 2000 in Parida et Das., 2005).
1.6.6. Sur la photosynthèse
L’excès de sel devient toxique à un certain degré et accélère la sénescence naturelle des
feuilles, en réduisant la capacité photosynthétique causé par la fermeture des stomates qui
limite l’entrée du CO2 (Zhu, 2001; Munns., 2002). La salinité affecte l’ultra structure des
chloroplastes (Ackerson., 1998 ; Salama., 1994) et plus particulièrement celle des granas
(Baker., 2002; Rahman., 2002).
1.6.7. Sur les lipides
Les lipides sont la source la plus efficace du stockage de l’énergie, ils fonctionnent
comme des isolateurs des hormones et organes délicats, et jouent un rôle important comme
7
Chapitre I La salinité
des constituants des structures de la plupart des cellules membranaires (Singh et al. 2002). Ils
ont aussi un rôle vital dans la tolérance à différents stress physiologiques chez une variété
d’organismes comme la cyanobactérie. L’insaturation des acides gras contrecarre le stress
salin ou hydrique. (Wu et al., 1998) ont analysé le changement de la composition des lipides
soumis à un stress salin dans la membrane plasmique des racines chez Spartinapatens et ont
rapporté que les pourcentages molaires des stérols et les phospholipides diminuent avec
l’augmentation de la salinité, mais le ratio stérols/phospholipides n’est pas affecté par le
NaCl.
1.6.8. Sur l’absorption minérale
L’absorption à haute concentration de NaCl engendre une compétition entre les
éléments minéraux, spécialement le sodium Na + , ce qui conduit à une déficience minérale P P
des autres éléments. Le traitement accru de NaCl induit une augmentation dans le taux du Na
+
P P et Cl - et une diminution dans le taux du calcium Ca 2+ , le potassium K + et le magnésium
P P P P P P
Mg 2+ chez de nombreuses plantes (Khan., 2001 in Haouala et al. 2007). La salinité fait
P P
le rapport K + /Na + diminue (Gadallah., 1999 in Haouala et al., 2007). Les effets nutritionnels
P P P P
de la salinité incluent les deux actions primaires du sel sur les plantes: la toxicité directe due à
l'accumulation excessive des ions Na + et Cl - dans les tissus et un déséquilibre nutritionnel
P P P P
provoqué par l'excès de certains ions. L'accumulation des ions Na + dans la plante limite P P
vivantes se sont dotées de plusieurs armes efficaces pour éliminer les réactifs EAO. Ces
mécanismes peuvent être divisés en deux catégories selon qu’ils impliquent des enzymes de
façon directe ou indirecte (Sofo et al, 2004).
1.6.10. Effet de la salinité sur les glycophytes et les halophytes
Les halophytes sont des plantes capables de réaliser leur cycle entier en survivant dans des
conditions salines, ils s’opposent aux glycophytes, plantes des milieux non salés par leur
morphologie (feuilles, tiges) et par leurs caractères physiologiques (pression osmotique,
résistance à la nature et à la concentration des sels) (Genoux et al 1991 ; Binet, 2005). Bien
que certaines halophytes puissent résister à d’importantes accumulations de sel ; d’autres ne
peuvent se développer complètement qu’en présence de fortes concentrations salines, ce sont
des halophytes obligatoires considérées comme étant «halophiles» qui signifie plantes aimant
le sel (Genoux et al. 199l). La grande majorité des stress salins est provoquée par des sels de
sodium, particulièrement le NaCl. De ce fait, les termes halophytes et glycophytes font
essentiellement référence aux stress provoqués par un excès de Na + . Une plante halophile
P P
obligatoire ne peut pas se développer sans un excès de sel alors qu’une plante halophile
facultative se développera normalement dans des conditions non stressantes. À l’inverse, une
plante glycophile obligatoire ne se développera jamais en présence d’un excès de sels (figure
1). (Levitt, 1980 ; Tester et Davenport, 2003).
9
Chapitre I La salinité
Figure 01. Tolérance des plantes glycophytes et hallophytes à la salinité (Salha, 2010).
10
Chapitre I La salinité
+ +
transporteur membranaire (antiport) Na P P /H P P (Apse et al, 1999 in Parida et Das, 2005)
(figure.2).
11
Chapitre I La salinité
12
Chapitre I La salinité
Dans cet habitat la plante doit répondre à deux exigences : l'adaptation osmotique et
l'acquisition des éléments minéraux dont elle a besoin pour la croissance et le fonctionnement
du métabolisme.
14
Chapitre II L’eau magnétisée
Introduction
La croissance rapide de la population mondiale donne lieu à une hausse de la
consommation d'aliments et de l'énergie. Cette tendance épuise sérieusement les ressources
naturelles. Les tentatives visant à augmenter la production alimentaire et énergétique pour les
besoins croissants satisfaisants ont conduit à forte intensité le développement de la production
végétale par l'utilisation des additifs chimiques, qui à son tour provoqué plus de pollution du
sol, de l'eau et de l'air (Aladjadjiyan, 2012).
La rareté des ressources en eaux de faible salinité constitue un problème majeur en
Algérie. En effet, le manque d’eau a poussé les agriculteurs d’une part, à utiliser des eaux
souterraines souvent très chargées avec une salinité qui dépasse généralement 2.25 dS/m
(INSID, 2008), et d’autre part à abandonner la pratique du drainage. Ceci a entraîné une
augmentation des teneurs en sel et dans certains cas une baisse de la production agricole.
Pour pallier à ce problème, une nouvelle technologie basée sur la magnétisation des eaux,
peut constituer une solution de recours permettant la valorisation de ces eaux en agriculture.
10T 1. L'eau, principal constituant des êtres vivants
L'eau est indispensable à la vie de tout organisme sur terre. Toutes les plantes et les
animaux sont composés en grande partie d'eau. 60% du poids de notre corps est constitué
d'eau. L'eau, couvre environ 71 % de la surface de la terre. 97.2% de l'eau sur terre est
constituée d'eau de mer, 2.15% de glace et seulement 0.65% d'eau douce directement
utilisable (Hugonin, 2011).
Le premier secteur consommateur d'eau est l'agriculture avec un taux de 70%, les
industries présentent un taux de consommation voisin de 20% et seuls les 10% restant servent
à la consommation (Benamraoui, 2014). Vue la rareté de cette ressource vitale, le recours à
des eaux souterraines peu salées dans l'agriculture devient une nécessité. Afin de valoriser ces
ressources en eaux, la dynamisation de ces eaux pourrait apporter une plus-value par des
améliorations sur la structure et donc sur la qualité des eaux.
10T 2. Des eaux qui agissent sur le processus vivant
Au cours du XXe siècle, différents chercheurs ont mis au point des procédés pour
améliorer le potentiel vital de l’eau (Marshutz et al., 1996 ; Brower, 2005). Pour cela, certains
se sont inspirés des eaux ayant naturellement un potentiel vital accru : les pluies d’orage, les
sources ou écoulements de glaciers de certaines régions du monde. Il s’agissait alors
d’identifier les caractères qui différencient ces eaux aux propriétés particulières des eaux
« ordinaire », et d’essayer de les reproduire. Ensuite, diverses expérimentations permettent de
vérifier les propriétés spécifiques de l’eau obtenues par le processus de magnétisation.
15
Chapitre II L’eau magnétisée
La magnétisation de l’eau est l’opération par laquelle on restitue à l’eau ses qualités
énergétiques et vitales . Une eau restructurée est une eau qui a retrouvé sa vitalité, donc la
0T 0T2T 2T
puissance de son champ électro magnétique lui permettant de recréer des liens ou structures
caractérisant l’eau vivante (Figure 4).
10T Figure 04. Schéma du champ magnétique et de la direction de l’écoulement de l’eau au cours
du traitement (Maheshwari and Grewal, 2009).
16
Chapitre II L’eau magnétisée
Une eau magnétisée, redynamisée sur le plan moléculaire, retrouve son pouvoir inné
d'absorption de l'oxygène; elle est aussi moins tendue en surface. La magnétisation permet
d'obtenir une eau hautement énergisée, contrairement à l'eau fournit par le réseau public (ou
par les eaux en bouteille) qui perd toute "vitalité" (transport et stockage).
La magnétisation vise à rectifier la nature subtile de l'eau qui peut produire des effets
positifs sur la santé . 10T
17
Chapitre II L’eau magnétisée
10T Figure 06. Cristaux de Masaru Emoto (un Médecin chercheur Japonais) (Emoto, 1999).
2T10T 0T2T
Une eau magnétisée ou dynamisée est un facteur de vitalité et de santé pour les êtres
vivants qui la boivent, qu'il s'agisse d'humains, d'animaux ou de plantes. Elle est un facteur
d'harmonie pour les processus biologiques. Par exemple, si l'on soumet une eau à rotations
majoritairement à gauche (spin inversé) à un procédé ou technique de dynamisation, elle se
rééquilibre sur le plan subatomique. Les substances pathogènes régressent ou disparaissent
chez le consommateur, et son système immunitaire s'en trouve fortifié.
18
Chapitre II L’eau magnétisée
0T Les globules sont agglutinés en forme de "rouleau", ce qui ne permet pas une bonne
oxygénation du corps, perte de leur charge électrique, mauvaise absorption des nutriments.
0T Photos de droite :
0T 10 minutes après avoir bu une eau structurée, les globules rouges sont séparés, retrouvent leur
charge électrique, ce qui permet une meilleure oxygénation du corps, et une meilleure
absorption des nutriments. Diminution des maladies cardio-vasculaire.
10T 3. 4.2. Les effets sur la Salinité du sol et la perméabilité
10T
Le traitement magnétique de l'eau d'irrigation saline peut être utilisé comme une
méthode efficace pour la désalinisation des sols. L'application d'un champ magnétique sur
l'eau diminue l'hydratation des ions de sels et de colloïdes ayant un effet positif sur la
solubilité du sel, de la coagulation accélérée et la cristallisation du sel. Des expériences sur
terrain ont montré que, l'eau magnétique augmente le lessivage des sels solubles en excès,
réduit l'alcalinité du sol et dissout légèrement les sels solubles (Hilal et Hilal, 2000).
19
Chapitre II L’eau magnétisée
20
Chapitre II L’eau magnétisée
21
Chapitre III Légumineuses et céréales
1. Légumineuses et Céréales
1.1. Les légumineuses
La famille des légumineuses est très diverse avec 3 sous familles: Mimosoideae,
Caesalpinioideae et Papillionoideae (Doyle et Luckow, 2003) et compte environ 20.000
espèces (Gepts et al., 2005). La sous famille des Papillionoideae regroupe les espèces
cultivées les plus importantes économiquement:
Le soja (Glycine max, 2n = 4x = 40), le haricot (Phaseolus vulgaris, 2n = 2x =22), le
pois (Pisumsativum, 2n = 2x = 14), la luzerne (Medicago sativa, 2n = 4x =32), l’arachide
(Arachishypogaea, 2n = 4x = 40), le pois chiche (Cicer arietinum, 2n =2x = 16) et la fève
(Vicia faba, 2n = 2x = 16). Ces légumineuses cultivées forment deux groupes appelés
Galegoides et Phaseoloides à l’exception de l’arachide qui appartient au groupe des
Aeschynomeneae (Broughton et al., 2003).
Les légumineuses sont cultivées principalement comme source de protéines pour la
consommation humaine (haricot, pois, fève,…) ou l’alimentation animale (soja, luzerne,…)
grâce à la fixation symbiotique de l’azote. Elles sont aussi une source importante d’huiles
végétales (arachide) et de bois de qualité (bois de rose ébène). Les légumineuses à graines
constituent toujours une part importante de l’alimentation du monde, particulièrement dans les
pays en développement où elles sont la principale source de protéines pour l’homme. Citons
le Haricot (Phaseolus vulgaris L) en Amérique Latine, le Pois Chiche (Cicer arietinum L), la
lentille (Lensculinaris) et la Fève (Vicia fabaL) dans le bassin méditerranéen, le Soja
(GlycinemaxL) en Asie sans oublier l’Arachide (Arachishypogea) et le Pois (Pisumsativum L)
dans le monde entier.
Les graines de légumineuses sont plus riches en protéines et moins riches en glucides
que celles de céréales. Les espèces à graines riches en protéines et en huile, sans amidon,
classées comme oléagineux (soja, arachide) et les espèces à graines riches en protéines,
classées comme protéagineux (pois, féverole) ou légumes secs (haricot, lentille, pois chiche).
Les légumineuses occupent la deuxième place, après les céréales, pour les terres
cultivées et la production. En 2004, plus de 300 millions de tonnes de légumineuses à graines
ont été produites sur une superficie de 190 millions d’hectares, soit 13% des terres cultivées
(FAO, 1996).
1.2. Principales caractéristiques des légumineuses
L’azote, c’est le quatrième constituant des plantes qui est utilisé dans l’élaboration de
molécules importantes comme les protéines, les acides nucléiques et la chlorophylle. La
spécificité de la famille des légumineuses est leur aptitude à fixer l’azote en symbiose avec
22
Chapitre III Légumineuses et céréales
des microorganismes du sol collectivement appelées Rhizobium (on ne connaît qu’un seul
exemple: Parasponia) mais le plus souvent la symbiose est réalisée avec des actinomycètes
(bactéries filamenteuses) du genre Frankia (Benson et Silvester, 1993). Les cultures
succédant aux légumineuses peuvent aussi bénéficier indirectement de l’azote fixé par
l’entremise des résidus laissés par la légumineuse (Chalck ,1998).
Certains auteurs attribuent l’effet bénéfique des rotations à l’amélioration des propriétés
physiques et biologiques des sols et à la capacité de quelques légumineuses à solubiliser des
phosphates, du calcium et du phosphore par leurs exsudats racinaires.
Les légumineuses non cultivées, en plus de leur contribution à la fixation symbiotique
de l’azote, constituent un potentiel de reforestation et de contrôle de l’érosion des sols
(Ahmad et al., 1984) ; des associations symbiotiques avec ces légumineuses peuvent même
fournir un couvert végétal pour les terres dégradées (Jha et al., 1995).
1.3. Les légumineuses et la salinité
La réponse des légumineuses au sel varie énormément. Zahran (1991) a reporté la
variabilité de tolérance au sel des espèces cultivées qui vont de sensibles (ex haricot, pois
chiche et le pois) à modérément tolérantes à la salinité (ex : soja).
L’amélioration de la productivité des légumineuses dans les zones salines nécessite
l’installation d’une symbiose tolérante. Cette approche implique une amélioration génétique
des deux partenaires de la symbiose. Les rhizobiums ont une gamme de tolérance au sel
beaucoup plus élevée que celle de sa plante hôte (Zahran, 2001).
La salinité affecte l’initiation, le développement et le fonctionnement des nodules, de
même que la capacité photosynthétique des feuilles. Il s’avère que la FSN (Fixation
Symbiotique de l’Azote) est plus affectée par le sel que la croissance des plantes (Rao et al.,
2002). Généralement l’activité des nodules est plus touchée par le sel que la nodulation, mais
l’étape la plus sensible à la présence du sel est le processus infectieux (Payakapong et al.,
2006).
En symbiose, la tolérance de la plante hôte constitue un facteur déterminant de la
tolérance au sel (Soussi et al., 1998).
1.3.1. Les espèces étudiées
1.3.1.1 L’Haricot Phaseolus vulgaris L.
a. Origine
Cette espèce est originaire d’Amérique du Sud, où de nombreuses variétés ont été
cultivées depuis les temps anciens. Il s’agit d’une plante annuelle de grande variabilité qui a
donné naissance à un grand nombre de variétés cultivées qui différent entre elles par le port et
23
Chapitre III Légumineuses et céréales
la couleur, la forme, la composition des gousses et des grains, Le type originel était grimpant
à rames. Cette culture a pris une très grande importance, compte-tenu de la place qu’elle
occupe dans l’alimentation humaine (Bollinger, 1970).
b. Classification
• Royaume : Plantae
• Super division : Spermatophyta- semences de plante.
• Division : Magnoliophyta- Plantes en floraison.
• Classe : Magnoliopsida– dicotylédones.
• Sous –classe : Rosidae.
• Ordre : Fabales.
• Famille : Fabaceae.
• Genre, Espèce : PhaseolusvulgarisL.
c. Caractéristiques botaniques de l'espèce
L’haricot Phaseolus vulgaris L. Est une plante annuelle appartenant à l'ordre des
Fabales et à la famille des Fabacées dont les feuilles sont trifoliées.
d. Ecologie de l’ haricot
Les haricots secs sont des cultures légumineuses ; ils ont la capacité de fixer de l’azote.
Ils sont très sensibles à la gelée, ils doivent être semés lorsqu’il n’y a plus de risque de gelée
meurtrière au printemps et que la température au sol est supérieure à 10°C (Gordon, 2004).
Les haricots secs s’adaptent à un vaste éventail de sol, mais ils préfèrent les sols de texture
moyenne qui offrent une bonne infiltration des eaux et une bonne capacité de rétention utile
du sol. Ils s’insèrent bien dans une rotation de grains céréaliers et de maïs.
e. Valeur alimentaire
La culture des légumineuses, source de protéines végétales, a été reconnue comme étant
l’une des meilleures et des moins coûteuses des solutions pour l’alimentation des populations
des pays en voie de développement. La nutrition dans les pays pauvres est essentiellement
basée sur la consommation de légumineuses comme l’haricot, dont la richesse en protéines et
en vitamines peut pallier le manque de protéines animales. Les grains de légumineuses
contiennent deux à trois fois plus de protéines que les céréales (Soltner, 1990) et renferment
les 24 acides aminés indispensables à l’alimentation humaine. Par leur teneur élevée en
protéines (20 à 30%), les légumineuses rééquilibrent l’alimentation céréalière, surtout en
acides aminés essentiels et en sels minéraux (Appert, 1992) (Tableau .1)
Tableau 01. Composition (g/100g de graines) et valeur énergétique (calorie/ 100g) des graines de
Vignaunguiculata, de Cicer arietinumet de Phaseolus vulgaris (Sinha et Watters ,1980 ; Iserin ,1997)
Matières
Légumineuse Protéines Lipides Glucides Fibres Eau Calories
Minérales
Phaseolus
20-27 1-2 60-65 4-5 4-5 11 341
vulgaris
Cicer
20 01 62 03 2-4 12 362
arietinum
Vigna
22-26 1-2 60-65 4-5 3-4 11 342
unguiculata
25
Chapitre III Légumineuses et céréales
a doublé passant de 14,4 à 28,6 millions de tonnes progressant assez régulièrement au taux de
1,5 % par an (Anonyme 2).
L’haricot Phaseolus vulgaris L. représente la troisième plus importante récolte des
légumineuses dans le monde. (Aydin et al., 1997).
1.3.1.2. La fève Vicia fabaL.
a. Origine et répartition géographique et écologie
La fève Vicia fabaL. (broad bean en anglais) décrite par Linné en 1753 est une plante
Dicotylédone herbacée originaire d’Asie ou du Moyen-Orient (Abdallah, 1979 ;
Ladizing ,1975), ou l’Est de l’Europe et Portugal (Schultze-Motel (1972) in Belkhodja
(1996). Sa culture est très ancienne et pratiquée dans le monde entier. La fève est localisée
dans l'étage bioclimatique de 250 mm de pluie, tolère bien le froid (Herzog, 1984) et les
hautes températures; la somme de températures nécessaires pour accomplir son cycle végétatif
varie de 1900 à 2000 °C (Carlu, 1952).
b. Classification systématique
• Règne : Plantae
• Sous-règne : Tracheobionta
• Division : Magnoliophyta
• Classe : Magnoliopsida
• Sous-classe : Rosidae
• Ordre des Fabales
• Famille des Fabaceae
• Genre : Vicia
• Espèce : faba
(Anne-Sophie, 2010).
Il en existe deux sous-espèces, paucijuga et eu-faba. Dont la sous-espèce eu-faba qui nous
intéresse, on dénombre trois Variétés différentes (Gallais and Bannerot1992) :
-Vicia faba major, la fève maraîchère à grosses graines destinées à la consommation
humaine ;
-Vicia fabaminor, la petite fève ou féverole utilisée pour l’alimentation du bétail ;
-Vicia fabaequina, la fève à cheval à grains moyens aussi appelée féverole ou févette dans
certaines régions. Comme son nom l’indique elle est également destinée à l’alimentation du
bétail.
26
Chapitre III Légumineuses et céréales
c. Aspect et particularités
La photo 02 représente l’aspect des feuilles, fleurs et racines avec nodosité de Vicia
faba L. Il s’agit d’une plante robuste, grimpante, qui peut atteindre plus d’un mètre. Ses
feuilles, composées de deux à sept folioles, sont alternées sur la tige de section carrée. Ses
fleurs, disposées en racème (grappe), sont blanches avec un point noir sur les ailes,
zygomorphes (à symétrie axiale) et hermaphrodites, à pollinisation entomophile. Sa floraison
dépend de la photopériode et de la température (Evans 1959). Ses fruits sont des gousses,
caractéristiques de la famille des Fabacées.
Comme chez tous les représentants de cette famille, connus sous le nom de
légumineuses, les racines de la plante possèdent des nodules à l’intérieur desquelles des
cellules géantes servent d’abri à une bactérie symbiotique, appartenant à l’espèce Rhizobium
leguminosarum. Cette bactérie est capable de capter le diazote atmosphérique et de le fixer
dans le sol sous forme d’ions utilisables par les plantes.
-A- -B-
2004). De plus, la grande quantité d’ADN contenue dans son noyau (Bennett 1976), la rend
très sensible aux molécules génotoxiques (Ferrara et al. 2004). Ainsi, elle est l’un des modèles
les plus utilisés dans le test des micronoyaux, pratiqué sur les cellules-filles de ses méristèmes
racinaires (Cotelle, 1999; Degrassi; Duan et al. 1999; Marcato-Romain et al. 2009). Un autre
test de génotoxicité, le test des comètes, est également pratiqué sur différents tissus de la plante
(Cotelle 1999; Koppen et Verschaeve 1996; Lin et al. 2007). Vicia faba L est en outre aussi
employée pour étudier les réponses des marqueurs du stress oxydant (Radetski et al. 2004) et
d’autres défenses antitoxiques de la plante comme les phytochélatines (Beraud 2007).
e. Intérêt économique
La fève est une des plantes légumières les plus cultivées dans le monde. La récolte
mondiale de fèves s'élève à 4,75 millions de tonnes (FAO, 2002), dont : fèves vertes (1,02
millions de tonnes) et fèves sèches (3,73 millions de tonnes). Sa culture dans les pays du bassin
méditerranéen représente presque 25% de la surface totale cultivée et de la production
mondiale de fèves, avec un rendement très proche de la moyenne mondiale. En Afrique du
Nord, elle représente une source alimentaire de première importance. En Algérie la culture de la
fève est très répandue dans les plaines côtières et les zones sublittorales. Avec une surface
cultivée d’environ 65000 ha et une production comprise entre 20000 et 38000 tonnes par an
(Benachour et al., 2007).
Les fèves séchées sont toujours une des bases de l’alimentation en Orient et en Afrique du
Nord. Elles furent, avant l’ haricot, le légume du cassoulet. Il faut les faire tremper avant de les
cuire. Elles s’accommodent comme les haricots secs.
La farine de fève est utilisée dans des recettes régionales. Son ajout, à celles de blé et de
seigle, est autorisé à raison de 2 % maximum dans la fabrication du pain. La farine de fève a
une saveur prononcée de noisette et une texture onctueuse. Les « févettes » sont cueillies avant
maturité. Elles ont une gousse vert-pâle et de petits grains. (Elferiha, 2011)
f. Valeur nutritive de la fève
La fève est une légumineuse riche en protéines végétales, en glucides, en vitamines du
groupe B et en vitamine C. Elle l’est également en fibres : quelques fèves croquées en début
de repas sont un excellent moyen de lutter contre la constipation. C’est un des légumes
bénéfiques du régime méditerranéen. La fève peut être consommée crue, mais sans la peau
épaisse qui contient des tannins. En Espagne, elle entre dans la composition du fabada, une
sorte de cassoulet. En Italie, on la cuisine alla pancetta, avec des oignons et du lard. Au
Moyen-Orient, elle est consommée en purée, en beignets ou en salade (Elferiha, 2011).
28
Chapitre III Légumineuses et céréales
30
Chapitre III Légumineuses et céréales
31
Chapitre III Légumineuses et céréales
Les feuilles
Les feuilles sont alternes, longues, étroites et à nervures parallèles. Chaque feuille comprend
deux parties : une portion inférieure enveloppant l'entre-nœud correspondant à la graine, et
une portion supérieure, le limbe (Soltner, 1990).
32
Chapitre III Légumineuses et céréales
• Grains nus
S’entend des variétés d’orge dont les grains ne sont pas solidement attachées à la glume
extérieure. La glume extérieure des variétés d’orge à grains nus est très lâche, et elle se
détache normalement durant la moisson. Les transformateurs désignent souvent ce type
d’orge comme de l’orge « nue ». Les variétés d’orge à grains nus peuvent compter deux ou
six rangs (CCG, 2013).
1.4.3.4. Exigences agro-écologiques de l’orge
a. Sol
Les blés et les orges prospèrent sur une gamme assez variée de sols. L’optimum semble être
des terres neutres profondes et de texture équilibrée (Simon et al., 1989). Les moins bonnes
ont les terres très argileuses, mal drainées, les terres très calcaires et les terres trop sableuses,
acides (Soltner, 1990).
b. Eau
Les exigences en eau sont légèrement plus réduites et surtout importantes au début de la
Végétation : l’orge est une céréale plus précoce que le blé, ce qui explique que sa culture s’est
bien développée dans les régions à printemps sec (Soltner, 1990). Selon Simon et al ., (1989)
Les besoins globaux sont estimés à 450-500 mm pour une production de 40 quintaux.
c. Température
Le zéro de germination de l’orge est 0°C. L’orge est plus sensible au froid que le blé. Selon la
sensibilité variétale, le seuil thermique de mortalité varie entre -12°c et -16°c (Simon et al.,
1989).
d. Photopériode
L’orge est adaptée aux jours longs. La durée d’éclairement doit être environ 12 heures pour
que l’épi commence à monter dans la tige (Simon et al. 1989).
1.4.3.5. Objectifs et critères de sélection de l'orge
Trois principaux objectifs sont recherchés dans la sélection de l'orge :
• productivité et stabilité du rendement : L'élaboration du rendement implique
l'enchaînement de multiples mécanismes liés à la croissance et au développement des
peuplements végétaux en relation avec les facteurs et conditions du milieu (Picard, 1994).
• Résistance à la verse : Selon Moule (1980), l'orge est, des trois céréales (blé, orge,
avoine), la plus sensible à cet accident qui est le facteur limitant principal de la fumure.
Cependant selon les régions, la résistance à divers stress doit être considérée (sécheresse,
salinité du sol) (Jestin, 1992). En effet l'adaptabilité au milieu est un phénomène essentiel
33
Chapitre III Légumineuses et céréales
en raison des relations entre conditions de culture et expression des potentialités génétique
(Combe et Picard, 1994).
• Résistance aux maladies : la maitrise des maladies par les traitements chimiques n'est
pas sans inconvénients (Simon, 1989), l'objectif est de rechercher des génotypes qui
présentent avec l'agent pathogène un rapport d'incompatibilité ( Seilleur, 1989).
1.4.3.6. Valeur alimentaire de l’orge
Les céréales sont présentes partout dans toutes les cuisines du monde. Pourtant, dans
l'alimentation moderne (Fraval et al., 2011).
L’utilisation de l’orge pour la consommation humaine n’est pas très importante dans les pays
occidentaux. En Asie, en Afrique du nord et au Moyen-Orient, on l’utilise sous forme de
farine ou de grains pour les porridges. Dans les pays industrialisés, l’orge est principalement
utilisée pour nourrir le bétail et pour la boulangerie (Monette et Fortin, 2006).
En Algérie, les céréales sont la base alimentaire de la population (220Kg / individu / an)
elles occupent la première place en surface agricole (Anonyme, 2004). Selon Leureau (1999),
la valeur calorique et la teneur en éléments nutritifs de l’orge sont mentionnées dans le
Tableau 2.
Tableau 02. Valeur calorique et teneur en éléments nutritifs de l’orge (pour 100g de grains)
(Leureau, 1999).
34
Chapitre V Résultats et discussions
C3S1 ; Cette eau présente une qualité moyenne a médiocre à utiliser avec précaution ;
nécessite un drainage avec des doses de lessivage et/ou apport de gypse.
49
Chapitre V Résultats et discussions
pH
Date
Eau magnétisée Eau non magnétisée
01/01/2017 7,75 7,78
15/01/2017 7,87 7,96
01/02/2017 7,97 8,04
15/02/2017 7,70 7,76
28/02/2017 7,71 7,80
15/03/2017 7,78 7,88
30/03/2017 7,82 7,87
15/04/2017 7,75 7,80
8,1
7,9
7,6
7,5
01/01/2017 01/02/2017 01/03/2017 01/04/2017
50
Chapitre V Résultats et discussions
CE (dS/m)
Date
Eau magnétisée Eau non magnétisée
01/01/2017 2,58 2,23
15/01/2017 2,40 2,04
01/02/2017 2,55 2,25
15/02/2017 4,00 3,43
28/02/2017 4,20 3,35
15/03/2017 4,30 4,15
30/03/2017 6,11 5,48
15/04/2017 7,09 5,96
7
6
5
4 Eau magnétisée
2
1
0
01/01/2017 01/02/2017 01/03/2017 01/04/2017
51
Chapitre V Résultats et discussions
52
Chapitre V Résultats et discussions
2.2.1. Le pH
La réaction du sol, acide ou alcaline, est mesurée par son pH. Selon l’échelle
d’interprétation du pH établie par Duclos (1979) (Tableau 06, Annexe 4). Le pH moyen du sol
de notre expérimentation est de l'ordre de 7,35. Cette valeur de pH est considérée comme
Légèrement alcaline.
On remarque que le pH du sol augmente avec l’utilisation de l’eau magnétisée et non
magnétisée, ces valeurs sont respectivement de 8,14 et 7,74.
2.2.2. La conductivité électrique
Pour la conductivité électrique, le sol irrigué par l’eau non magnétisée enregistre une
augmentation de la CE(0.348 dS/m). Par contre le sol irrigué par l’eau magnétisée indique
une décroissance de la CE(0.243 dS/m) par rapport à l’état initial du sol (0.3 dS/m). Cette
décroissance est de l'ordre de 0.057dS/m.
2.2.3. La matière organique
En se référant au tableau 07, Annexe 04 (Interprétation des résultats d’analyse de la
matière organique), les teneurs en matière organique pour les sols irrigués par l’eau
magnétisée et l’eau non magnétisée sont largement satisfaisantes.
La matière organique contribue et facilite l’obtention d’un état structural stable (Morei, 1995
cité par Roula, 2005) par conséquent, il y aurait une meilleure porosité, une bonne
perméabilité, une meilleure aération et un meilleur réchauffement du sol. Comme elle joue un
rôle important dans la rétention de l’eau (Jaunes et Jacobsen, 2001), et sous l’action des
53
Chapitre V Résultats et discussions
microorganismes du sol, elle libère les éléments minéraux qui sont indispensables à la
nutrition et au développement des plantes (Bollag et al, 1998).
2.2.4. Calcaire total
La teneur en calcaire du sol est déterminante pour le choix de la forme des engrais à
préconiser et notamment celles des fertilisants phosphatés.
Selon les normes d’interprétation des analyses de sol (Tableau 08, Annexe 04), les teneurs en
calcaire du sol du site expérimental sont moyennement élevées.
2.2.5. Phosphore assimilable
Selon les normes d’interprétation des analyses de sol (Tableau 09, Annexe 04), les
teneurs en phosphore assimilable sont élevés au niveau du sol des deux traitements (eau
magnétisée et non magnétisée).
D’après Roula, (2005), le phosphore dissous dans la solution du sol et adsorbé sur le
complexe adsorbant, constitue la réserve rapidement assimilable par la plante.
10T 3. 10T Action de l’eau 10T magnétisée 10T sur les caractéristiques morphologiques et
10T physiologiques des plantes.
10T
Il est difficile de suivre le comportement d’une plante à partir d’un seul paramètre. En
effet le suivi du comportement des plantes vis-à-vis de l’irrigation par l’eau magnétisée a été
basé sur plusieurs paramètres physiologiques, morphologiques et biochimiques.
3.1. Effet de la magnétisation de l'eau sur la germination :
3.1.1. Taux de germination (TG)
La figure 08 illustre l'effet de la magnétisation sur la germination. Ces résultats
montrent :
- Il y a une différence entre l'effet d'une eau magnétisée et la même eau non magnétisée sur le
taux de germination de graines de trois espèces. Les résultats montrent bien l'action positive
de la magnétisation de l'eau sur le taux de germination.
- L'arrosage des graines par l’eau magnétisée (EM) donne le meilleur taux de germination par
rapport à l’eau non magnétisée (ENM) et l’eau distillée (ED).
L’analyse de la variance à un critère des valeurs moyennes de taux de germination montre
qu'il 'y a une différence très hautement significative entre les différents traitements (p≤0.001)
pour la fève, et une différence hautement significative (p≤0.01) pour l’orge et l’haricot.
Les valeurs les plus élevées sont observées chez les graines arrosées par l’eau magnétisée.
Alors que les plus faibles valeurs ont été enregistrées chez les graines arrosées par l’eau non
magnétisée et l’eau distillée pour les trois espèces (tableau 10, Annexe 05).
54
Chapitre V Résultats et discussions
TG (%)
102
100
100 99
98
98 97
96 95
94
94
92 92 EM
92
90 ENM
90
ED
88
86
84
Orge Haricot Fève
Espèces
10T
55
Chapitre V Résultats et discussions
c) Chez la fève
Une germination tardive de 5 jours est enregistrée pour les graines arrosées par l’eau
distillée. La durée de germination est de 4 jours pour les graines arrosées par l’eau non
magnétisée et une germination précoce de 3 jours est enregistrée pour les graines arrosées par
l’eau magnétisée. Soit un raccourcissement de 2 jours par rapport au témoin (eau distillée), ce
qui peut expliquer l’effet de la magnétisation sur la durée de germination des graines de la
fève (Figure 14).
L'analyse de la variance montre qu'il 'y a une différence très hautement significative
entre les différents traitements (p≤ 0.001) (tableau 11, Annexe 05).
6
DG (jr)
5
5
4 4
4
3 3 3
3 EM
2 2 ENM
2
ED
1
1
0
Orge Haricot Fève
Espèces
56
Chapitre V Résultats et discussions
7 6,6
TMG (jrs)
5,9
6
5,1
5
4
EM
3 2,6 2,8
2,1 ENM
1,8
2 1,4 1,6 ED
0
Orge Haricot Fève
Espèces
57
Chapitre V Résultats et discussions
nombre moyen de feuilles est de 14 pour les plants irrigués par l’eau non magnétisée et 17
pour les plants irrigués par l’eau magnétisée.
c) Chez la fève
Le nombre moyen des feuilles varie entre les différents traitements pour les plants de
cette espèce, car il est de 30 pour les plants irrigués par l’eau non magnétisée et 40 pour les
plants irrigués par l’eau magnétisée.
Ce qui est confirmé par l’analyse de la variance à un critère qui montre des différences
hautement significatives entre les traitements (p≤0.01) (tableau 13, Annexe 05).
50
NF(F)
45 43
40
40
35 30
30 26
25
17 EM
20
14 ENM
15
10
5
0
Orge Haricot Fève
Espèces
montre que le nombre des feuilles est beaucoup plus élevé en utilisant des eaux magnétisées
par apport aux eaux non magnétisées.
3.2.2. La longueur de la tige (LPA)
a) Chez l’orge
L’analyse de la variance à un critère de classification (tableau 14, Annexe 05), de la
longueur finale des plants montre une différence hautement significative (p≤0.01) entre les
traitements, puisqu’il existe des grandes variations de la longueur des plants pour les
différents traitements, elle est de 89.6 cm pour les plants irrigués par l’eau magnétisée, et de
77 cm pour les plants irrigués par l’eau non magnétisée (Figure 17).
b) Chez l’haricot
L’analyse de la variance à un critère permet de mettre en évidence des différences
hautement significatives entre les différents traitements (p≤0.01) (tableau 14, Annexe 05), la
longueur moyenne des plants de l’haricot est très variable selon les traitements, elle est de
58
Chapitre V Résultats et discussions
27.6 cm pour les plants irrigués par l’eau magnétisée, et de 21.6 cm pour les plants irrigués
par l’eau non magnétisée (Figure 17).
c) Chez la fève
L’analyse de la variance à un critère de classification montre qu’il existe des différences
très hautement significatives entre les traitements (p≤0.001) (tableau 14, Annexe 05), En effet
selon la figure 17, nous avons obtenu une longueur importante pour les plants irrigués par
l’eau magnétisée 55.6 cm. Alors que les plants irrigués par l’eau non magnétisée présentent
une faible longueur 48.6 cm.
89,6
90
80 77
70
60 55,6
48,6
50
EM
40
27,6 ENM
30 21,6
20
10
0
Orge Haricot Fève
Espèses
60 55
LPR (cm)
50
37,8 39,6
40
33,2 34,4
30 26,2
EM
20 ENM
10
0
Orge Haricot Fève
Espèces
60
Chapitre V Résultats et discussions
140,00
BPA (g)
125,81
120,00 111,78
102,79
100,00
75,45
80,00
60,00 EM
ENM
40,00
17,0813,93
20,00
0,00
Orge Haricot Fève
Espèces
61
Chapitre V Résultats et discussions
200,00
BPR (g)
179,88
180,00
160,00 148,21
140,00
120,00
100,00
79,86 EM
80,00
58,59 ENM
60,00
40,00
16,67
13,64
20,00
0,00
Orge Haricot Fève
Espèces
62
Chapitre V Résultats et discussions
80
70,132
70
60 55,074
50
PSA (g)
40 33,25
EM
30 24,588
13,074 ENM
20
11,368
10
0
Orge Haricot Fève
Espèces
160,00
PSR (g)
138,02
140,00
114,71
120,00
100,00
80,00
EM
60,00
36,91
ENM
40,00 24,25
11,56
20,00 11,03
0,00
Orge Haricot Fève
Espèces
63
Chapitre V Résultats et discussions
et 106 cm 2 pour la fève. Alors qu’on remarque une diminution des surfaces foliaires pour les
P P
plants irrigués par l’eau non magnétisée. Ils sont de 44 cm 2 pour l’orge, 33 cm 2 pour
P P P P
120 106
100
80
80
57
60
44 43 EM
40 33
ENM
20
0
Orge Haricot Fève
Espèces
3.3 Effets de la magnétisation de l'eau sur les caractéristiques physiologiques des plants :
3.3.1. Teneur en chlorophylles (Chl (a+b))
Les teneurs en chlorophylles de toutes les espèces considérées présentent des variations
entre les différents traitements. Elles tendent à augmenter avec l’utilisation de l’eau
magnétisée, les plants irrigués par l’eau magnétisée montrent les valeurs les plus élevées.
L’analyse de la variance pour la chlorophylle (a+b) montre des différences très
hautement significatives aussi bien entre les traitements qu’entre les espèces (p≤0.001)
(tableau 21, Annexe 05).
a) Chez l’orge
La figure 24 montre l’effet d’irrigation par l’eau magnétisée sur la formation de
chlorophylle chez les plants de l’orge. Les résultats présentent de grandes variations entre les
différents traitements, ce qui est démontré par l’analyse de variance à un critère qui montre
des différences très hautement significatives entre les deux traitements, pour la chlorophylle
64
Chapitre V Résultats et discussions
(a+b). Les taux les plus élevés sont ceux enregistrés pour les plants irrigués par l’eau
magnétisée (12.13 μg/g MF), alors que les faibles valeurs sont enregistrées pour les plants
irrigués par l’eau non magnétisée (8.14 μg/g MF).
b) Chez l’haricot
L’analyse de variance à un critère permet de mettre en évidence des différences très
hautement significatives entre les différents traitements pour les teneurs en chlorophylle (a+b)
chez les plants de l’haricot (p≤0.001) (tableau 21, Annexe 05), les teneurs les plus élevées
sont enregistrées pour les plants irrigués par l’eau magnétisée, elles sont de 15.63 μg/g MF ;
alors que les faibles valeurs sont enregistrées pour les plants irrigués par l’eau non magnétisée
(6.78 μg/g MF).
d) Chez la fève
L’effet des différents traitements sur la formation de la chlorophylle (a+b) chez les
plants de la fève est illustré dans la figure 24 ou les teneurs foliaires en chlorophylle semble
très variables entre ces traitements, les plus fortes valeurs de la chlorophylle sont enregistrées
au niveau des plants irrigués par l’eau magnétisée (18.20 μg/gMF), et les plus faibles valeurs
de la chlorophylle sont enregistrées au niveau des plants irrigués par l’eau non magnétisée
(11.97 μg/gMF). Ce qui est montré par l’analyse de la variance à un critère qui permet de
mettre en évidence des différences très hautement significatives entre les traitements
(p≤0.001) (tableau 21, Annexe 05).
20,00 18,20
Chl (a+b)(μg/g MF)
18,00
15,63
16,00
14,00 12,13 11,97
12,00
10,00 8,14
8,00 6,78 EM
6,00 ENM
4,00
2,00
0,00
Orge Haricot Fève
Espèces
L’auteur montre que les teneurs foliaires en chlorophylle sont beaucoup plus élevées en
utilisant des eaux magnétisées par apport aux eaux non magnétisées.
65
Chapitre V Résultats et discussions
66
Chapitre V Résultats et discussions
de la variance à un critère qui permet de mettre en évidence des différences très hautement
significatives entre les traitements (p≤0.001) (tableau 22, Annexe 05).
La magnétisation a entrainé une diminution de la formation de la proline ce qui se traduit par
le fait que la magnétisation à neutraliser les effets ioniques et osmotiques de l'accumulation du
sel.
2,00
Taux de prolin (μg/g MF)
1,75
1,80
1,60 1,44
1,40
1,14 1,10
1,20 1,00
1,00
0,80 0,70 EM
0,60 ENM
0,40
0,20
0,00
Orge Haricot Fève
Espèces
3.4. Effets de la magnétisation de l'eau sur les caractéristiques hydriques des plants :
3.4.1. Teneur en eau relative
Les mesures de la teneur en eau relative des feuilles présentent des variations notables
qui sont illustrées dans la figure 26. Elles montrent que les teneurs en eau relative des
feuilles sont plus élevés chez les plants irrigués par les eaux magnétisées. Elles sont de
83.95% pour l’orge, 85.64% pour l’haricot et 87.04% pour la fève. Alors qu’on remarque une
diminution des teneurs en eau relative pour les plants irrigués par l’eau non magnétisée.
Elles sont de 65.59% pour l’orge, 74.73% pour l’haricot et 75.36% pour la fève. Donc les
plantes irriguées par l’eau magnétisée sont plus hydratées que les plantes irriguées par l’eau
non magnétisée.
L’analyse de la variance à un critère des valeurs moyennes de la teneur en eau relative
des feuilles montre des différences très hautement significatives entre les traitements et les
espèces (p≤0.001) (tableau 23, Annexe 05).
67
Chapitre V Résultats et discussions
100,00
83,95 85,64 87,04
90,00
80,00 74,73 75,36
70,00 65,59
RWC (%)
60,00
50,00
40,00 EM
30,00 ENM
20,00
10,00
0,00
Orge Haricot Fève
Espèces
3.5. Effets de la magnétisation de l'eau sur les caractéristiques chimiques des plants :
3.5.1 Bilan minéral du sodium et du potassium dans la plante (Partie aérienne et racines)
3.5.1.1. La teneur en sodium dans la partie aérienne
a. Chez l’orge
Les résultats obtenus par le dosage de la teneur de sodium dans la partie aérienne de
cette espèce, montrent une différence d’accumulation de sodium dans la partie aérienne en
fonction des traitements puisque l’analyse de la variance à un critère indique des différences
très hautement significatives entre les traitements (p≤0.001) (tableau 24, Annexe 05). De ce
fait les teneurs les plus élevées sont enregistrées pour les plants irrigués par l’eau non
magnétisée (15.52 ppm), alors que les faibles valeurs sont enregistrées pour les plants irrigués
par l’eau magnétisée (11.92 ppm).
b. Chez l’haricot
Les résultats montrent une importante variation concernant les teneurs en cet élément
pour les plants de l’haricot, ou une évolution considérable est notée pour les teneurs
enregistrées chez les plants irrigués par l’eau non magnétisée (10.97 ppm), alors que les plants
irrigués par l’eau magnétisée montrent des valeurs très faibles (7.06 ppm).
L’analyse de la variance à un critère de classification appuie ces résultats, car elle
permet de mettre en évidence des différences très hautement significatives entre les deux
traitements (p≤0.001) (tableau 24, Annexe 05).
c. Chez la fève
L’effet des différents traitements sur la teneur de sodium dans la partie aérienne chez les
plants de la fève est illustré dans la figure 27 ou les teneurs en sodium semblent très variables
entre les traitements. La plus forte teneur en sodium est enregistrée au niveau des plants
68
Chapitre V Résultats et discussions
irrigués par l’eau non magnétisée (13.92 ppm), alors que les plants irrigués par l’eau
magnétisée montrent des valeurs très faibles (10.91). Ce qui est montré par l’analyse de la
variance à un critère qui permet de mettre en évidence des différences très hautement
significatives entre les traitements (p≤0.001) (tableau 24, Annexe 05).
La magnétisation a entrainé une diminution de la teneur en sodium ce qui se traduit par
le fait que la magnétisation à neutraliser les effets ioniques et osmotiques de l'accumulation du
sel.
18,00
Na+(ppm)
15,52
16,00
13,92
14,00
11,92
12,00 10,97 10,91
10,00
8,00 7,06
EM
6,00 ENM
4,00
2,00
0,00
Orge Haricot Fève
Espèces
Figure 27. Effets de la magnétisation sur la teneur en sodium dans la partie aérienne.
69
Chapitre V Résultats et discussions
16,00 14,97
Na+ (ppm)
13,60
14,00
11,69
12,00 10,99
10,24
10,00
8,00 6,80
EM
6,00
ENM
4,00
2,00
0,00
Orge Haricot Fève
Espèces
Figure 28. Effets de la magnétisation sur la teneur en sodium dans les racines.
70
Chapitre V Résultats et discussions
18,00
K+ (ppm)
16,72
16,00
14,00 13,12 12,76
11,94
12,00 11,15
9,79
10,00
8,00 EM
6,00 ENM
4,00
2,00
0,00
Orge Haricot Fève
Espèces
Figure 29. Effets de la magnétisation sur la teneur en potassium dans la partie aérienne.
3.5.1.4. La teneur en potassium dans les racines
L’analyse de la variance à un critère des valeurs moyennes de la teneur en potassium
dans les racines montre des différences très hautement significatives entre les traitements pour
l’orge et la fève (p≤0.001), et des différences hautement significatives entre les traitements
pour l’haricot (p≤0.01) (tableau 27, Annexe 05).
La figure 30, montre que les valeurs de potassium dans la racine sont plus élevées chez
les plants irrigués par l’eau non magnétisée. Elles sont de 15.07 ppm pour l’orge, 11.93 ppm
pour l’haricot, et 13.32 ppm pour la fève. Alors que les plus faibles valeurs ont été
enregistrées chez les plants irrigués par l’eau magnétisée. Elles sont de 12.17 ppm pour l’orge,
10.22 ppm pour l’haricot, et 10.57 ppm pour la fève.
16,00 15,07
14,00 13,32
12,17 11,93
12,00 10,22 10,57
K+ (ppm)
10,00
8,00
EM
6,00
ENM
4,00
2,00
0,00
Orge Haricot Fève
Espèces
Figure 30. Effets de la magnétisation sur la teneur en potassium dans les racines.
71
Conclusion générale
Conclusion générale
L’expérimentation en cultures irriguées est indispensable non seulement à l’évaluation
des stratégies à adopter pour bien valoriser l’eau requise par une culture, mais aussi à la
connaissance profonde des interactions dans le continuum sol- plante- atmosphère. C’est dans
cette perspective que s’intègre l’action de gestion des sols salins en introduisant la technique
de la magnétisation de l'eau.
Les résultats des essais menés sur trois plantes test (Fève Vicia faba L. ; l’ haricot
Phaseolus vulgaris L. et l’orge hordeum vulgar L.) ont montré que l'irrigation avec l’eau
magnétisée entraine des effets bénéfiques pour le développement des plantes.
Les résultats d’analyses des différents paramètres mesurés pour l’eau non magnétisée,
utilisée pour l’irrigation des essais expérimentaux, montre que cette eau présente un pH
légèrement basique et une conductivité électrique modérée. Elle est d’une qualité moyenne à
médiocre pour l’irrigation.
Après magnétisation (eau magnétisée), on constate une légère diminution de la
conductivité électrique et une légère augmentation du pH. Mais les cations et les anions ne
varient pratiquement pas.
Le suivi de l'évolution du pH et de la conductivité électrique des eaux de
drainage montrent qu’il y a une diminution des valeurs du pH de l’eau magnétisée et une
augmentation progressive de la conductivité électrique de l’eau magnétisée par rapport à celle
non magnétisée. Ceci peut s’expliquer par l’effet de la magnétisation de l’eau sur le
lessivage des sels. L’utilisation de l’hydro-magnétiseur (Delta Water) nécessite aussi
l’application d’une dose de lessivage dans les parcelles irriguées pour évacuer les sels en
dehors de la zone racinaire et évitera ainsi leur concentration dans cette zone.
Concernant l’impact de l’utilisation des eaux magnétisées sur les paramètres
physicochimiques du sol, on a trouvé une élévation du pH, elle est peut être due à la
composition de ces eaux et à l’accumulation du calcium et de sodium. Une teneur
moyennement élevée en calcaire, largement satisfaisant en matière organique et élevé en
phosphore assimilable. La conductivité électrique du sol diminue avec l’utilisation de l’eau
magnétisée.
Pour le comportement des trois plantes test vis à vis des différents traitements d’eaux
(magnétisée et non magnétisée), les résultats concernant les paramètres morphologiques
montrent que l’effet de ces dernières a été très hautement significatif pour toute les variables
analysés. En effet nous avons constaté, que le meilleur résultat obtenu sur la germination, la
croissance en longueur, la longueur des racines, l’augmentation du nombre de feuilles et de la
72
Conclusion générale
surface foliaire est constaté chez les plants irrigués avec l’eau magnétisée pour les trois
espèces étudiées. Par contre l’irrigation par l’eau non magnétisée induit chez ces espèces une
réduction du taux de germination, la longueur de la tige et celle des racines, une diminution
du nombre de feuilles et une réduction de la surface foliaire.
On note aussi qu’il y a un gain de biomasse aérienne et racinaire au niveau des plants
irrigués avec l’eau magnétisée pour les trois espèces étudiées.
L’effet de l’eau magnétisée a été très hautement significatif sur la quasi-totalité des
caractéristiques physiologiques. Nous notons que les teneurs en chlorophylles de toutes les
espèces considérées présentent des variations entre les différents traitements. Elles tendent à
augmenter avec l’utilisation de l’eau magnétisée. Les plants irrigués par l’eau magnétisée
montrent les valeurs les plus élevées. On constate aussi que la magnétisation de l’eau a
provoqué une diminution significative des teneurs de proline.
Aussi, l’étude a montré que la magnétisation de l’eau a provoqué une diminution
significative des teneurs en sodium et en potassium dans les organes aériens et souterrains
pour les trois espèces étudiés.
Nous pouvons ainsi conclure d’après ces résultats, que l’effet de l’eau magnétisée sur
les plantes testées est encouragent. Cette méthode pourra donner un pas énorme pour le
développement agricole, dans les zones affectées par le phénomène de salinité.
Cela sera d’autant plus efficace avec une bonne sensibilisation des personnes qui sont
en contact direct avec ces problèmes (agriculteurs, responsables d’unités industrielles,
travailleurs, chimistes, citoyens…).
Cette étude, ouvre de nouvelles pistes et perspectives sur les possibilités scientifiques et
économiques de ce procédé de magnétisation de l’eau, comme moyen alternatif réel de
soutien à la production végétale durable et de protection du milieu naturel et de réhabilitation
et conservation des sols.
73
Références bibliographiques
Reférénces bibliographiques
Abdallah. mmf., 1979. The origin and evolution of Vicia fabaL. In Proc.1 et aberrations by
X rays and maleic hydrazide in Vicia faba. Genetics. 49:17-38.
Abdelly. C., 2006. Caractérisation des halophytes pour le dessalement des sols salins et
letraitement des eaux salines. Rapport d’activités 2007. Centre de biotechnologie à la
technopolede Borj-Cedria, Tunisie, pp. 28- 31.
Ackerson R.C., Herbert R.R., 1981. Osmorégulation in cotton in response to water stress. I.
Alterations in photosynthesis, leaf conductance, translocation, and ultra-structure, Plant
Physiol. 67: 484–488.Faisalabad 38040, Pakistan.
AFNOR., (2004). Evaluation de la qualité des sols, Volume 1. AFNOR Editions, Paris, 461 p.
Ahmad MH, Rafiqueddin M, McLaughlin W., 1984. Characterizationof
indigenousrhizobiafromwildlegumes.FEMS Microbiol. Lett. 24: 197-203.
Albouchi A., Béjaoui Z., Hédi El Aouni M., 2003.Influence of moderate or severe water
stress on the growth of CasuarinaglaucaSieb.Seedlings. Sécheresse, 14, (3), p. 137 142.
15T 15T
74
Références bibliographiques
Balibrea JE., Dell'amico J., Bolarin MC., Perez-Alfocea F., 2000.Division de carbone et
métabolisme de sucrose en plantes de tomate accroissant sous la salinité. Plant Physiol., 110:
p 503-511.
BAYUELO J et al ., 2002.Salinity tolerance of Phaseolusspeciesduring germination and
earlyseedlinggrowth.CropSci., pp2184-2192.
Belkhodja M.,Bidai Y., 2004.Réponse des grains d’Atriplexhalimus L. a la salinité au stade
de la germination. Séchresse, 15, (4),p . 331-335.
Belkhodja., 1996. Action de la salinité sur le comportement physiologique métabolique chez
la fève (Vicia faba L).Thèse doctorat. Université d’Oran. 255p.
Belyavskaya, NA ., 2001. Ultrastructure et calcium équilibre dans les cellules de méristèmes
de racines de pois exposés à des champs magnétiques extrêmement faibles, Adv. Espace
Res,. 28: 645-650.
Ben Naceur M., Rahmoune C., Sdiri H., Maddah M., Selmi M., (2001).Effet du stress
salin sur la germination, la croissance et la production en grains de quelques variétés
maghrébines de blé. Sécheresse 12 (3) : 167-174.
Benachour K ; Louadi K& Michaël T., 2007. Rôle des abeilles sauvages et domestiques
(Hymenoptera : Apoidea) dans la pollinisation de la fève (Vicia faba L. var. major)
(Fabaceae) en région de Constantine (Algérie). Ann. Soc. entomol. Fr. (n.s.), pp. 213-219.
Bennett MD. ,1976. DNA amount, latitude, and crop plant distribution. Environ. Exp. Bot.16
(2-3):93-98, IN1-IN2, 99-108.
Benson DR, SilvesterWB., 1993.Biology of Frankiastrains, actinomycetesymbionts of
actinorhizal plants.MicrobiolRev. 57: 293-319
Béraud E., 2007. Etude des effets écotoxiques et de l’induction des phytochélatines chez
Vicia faba (Fabaceae) exposée au cadmium. Application du test Vicia-micronoyaux à des
matrices complexes. Metz: Université de Metz. 107 p.
Berthomieu P ; Conejero G ; Nublat A ; Brackenbury W. J. ; Labert C. Savio C. ;
UozumiN . ; Oiki S. ; Yamada K. ; Cellier F. ; Gosti F. ; Simonneau T. ; Essah P. A. ;
Tester M. ; Very A. A. ; setenac h an Casse F., 2003.Functionnal analysis of AtHKT1 in
Arabidopsis shows that Na + recirculation by the phloem is crucial for salt tolerance. Embo
P P
journal 22 :2004-2014.
Binet P., 2005.La salinité. Phytotron- Gif sur Yvette- 2 –3 Juin, p 14.
Bleecker A.B and Kende H., 2000. Ethylene: a gaseous signal molecule in plants.Annu Rev
Cell DevBiol 16: p 1–18.
75
Références bibliographiques
Blum A. 1988. Plant breeding for stress environments; pp. 163-178. CRC Press, Boca Raton,
FL.USA.
Blum A., 1996. Crop response to drought and the interpretation of adaptation, J. Plant Growth
Regul., 20(2): 135-148.
Bogatin, J., N.PH. Bondarenko, Z. Gake, EE Rokhinson et Ananyev IP., 1999.
Letraitement magnétique de l’eau d'irrigation: résultats expérimentaux et les conditions
d'application, Environmental Science and Technology , 33: 1280-1285.
Bollag., (1998). Interaction entre les minéraux des sols, les composes organiques et les
microorganismes. Ed. Scientifique, Regist n°404, Synposum n°41.
Bollinger A., 1970.Culture maraîchère Légumineuses : Haricot, Documentation dans les
rotations intégrantes les cultures de légumes industriels en Hesbaye. Les dossiers de la
recherche agricoles.
Boukraâ D., 2007. Interaction acide sulfosalicylique et salinité sur la réponse de la praline et
des variations minérales chez des plantes juvéniles d’AtriplexhalimusL.Thèse Magister
université d’oran. p87.
Boulal H., Zaghouane O., EL Mourid M. et Rezgui S., 2007. Guide pratique de la conduite
des céréales d’automne (blés et orge) dans le Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie). Ed. TIGC,
93p.
BOUZERZOUR H., et al., 1997. Variabilité génétique, héritabilité et corrélation entre
caractères mesurés sur l’orge en milieu semi-aride. Rev. Céréaliculture N°30, p14.
Braudeau E, Hachicha M. Guide du suivi de la salinisation des eaux et du sol projet
d'irrigation de la basse vallée de la medjerda et de Ras Djebel. Sols de Tunisie. Bulletin de la
direction des sols, n° 18. Édit.: Direction des sols. Ministère de l'Agriculture de Tunisie, 1998
; 249 p.
Broughton WJ, Hernandez G, Blair M, Beebe S, Gepts P, Vanderleyden J., 2003. Beans
(Phaseolus spp.) . Model foodlegumes. Plant and Soil 252: 55–128.
Carbonell, MV, E. Martinez, JM Amaya., 2000. La stimulation de la germination du riz
(Oryzasativa L.) , par un champ magnétique statique. Électro-Magnetobiol , 19 (1): 121-128.
Carlu J., 1952. Fèves et féveroles. La rousseagricole, 204 p.
CCG ., 2013. Guide officiel du classement des grains. Fiche technique ; ISSN 1704-5118,
Commission canadienne des grains. Canada, 3-4p.
Chalck PM., 1998.Dynamics of biologicallyfixed N in legume-cereal rotations: areviews.
Aust. J. Res 49: 303-316
76
Références bibliographiques
Chartzoulakis K., Klapaki G., 2000. Response of two green house pepper hybrids to NaCl
salinity during different growth stages. Sci. Hortic. 86, 247–260.
Chen Thh., Murata N., 2002. Enhancement of tolerance of abiotic stress by metabolic
engineering of betaines and other compatible solutes, current opinionin Plant Biology, 5: 250-
257.
Chen Z., Pottosin I.I., Cuin T.A., Fuglsang A.T., Tester M., Jha D., Zepeda-JazoI.,Zhou
M., Palmgren M.G., Newman I.A. and Shabala S., 2007. Root Plasma Membrane
Transporters Controlling K+/Na+ Homeostasis in Salt-Stressed Barley. Plant Physio. 145:
1714-1725.
Chorfi A., 2009. contribution à l’etude de la résistance a la salinité chez une variété de blé
dur algérien (triticumdurumdesf.) var mohamed ben bachirdepartement de biologie. universite
el hadj lakhdarbatna. algerie.scie.tech. p 41-44.
CotelleS. , 1999.Etude de la génotoxicité de matrices complexes à l’aide de plantes
supérieures. Metz: Université de Metz. 179 p.
Daoud Y., Halitim A., 1994. Irrigation et Salinisation au Sahara Algérien. Sécheresse. 3 (5),
pp : 151- 160.
DAOUD Y., CHEVERRY C., ROBERT M., 1993. Rôle physico-chimique du magnésium
dans les sols des plaines du Chéliff (Algérie). Science du Sol, 31, (4) : 281-293.
De Marco A, De Simone C, Raglione M, Lorenzoni P.,1995.Influence of soil characteristics
on the clastogenic activity of maleic hydrazide in root tips of Viciafaba. Mutat.Res.-Genet.
Toxicol. Environ. Mutag. 344(1-2):5-12.
Degrassi F, Rizzoni M., 1982. Micronucleus test in Viciafaba root tips to detect mutagen
damage in fresh-water pollution. Mutat. Res.-Environ. Mutag. Related Subj. 97(1):19-33.
Denden M., Bettaieb T., Sahli A., Mathlouthi M.,2005.Effet de la salinité sur des cations
(Na + , K + et Ca
P P P P P
2+
P ) et du chlore (Cl - ) dans les parties aériennes et les racines du ray-grass
P P
77
Références bibliographiques
Dix PJ., Pearce PS., 1981.Proline accumulation in NaCl-resistant and sensitive cell lines of
Nicotianasylvestris. Z., PflanzenphysiolBd; 102 S: p243-248.
Djermoun, A., 2009. La production céréalière en Algérie : les principales caractéristiques.
Natureet Technologie, (1), 45-53.
Djerroudi Z, Belkhodja M, Bissati S, Hadjadj S., 2010.Effet du Stress Salin sur
l’accumulation de Proline Chez Deux Espèces d’AtriplexHalimus L. et
AtriplexCanescens(Pursh) Nutt 2010. Jour. Scien. pp 12.
Dodd IC., 2003. Hormonal interactions and stomatalresponses.J.Plant Growth Regul 22: p32-
46.
Doré C., 2006 .Histoire et amélioration de cinquante plantes cultivées. Editions Quae, 817p.
Douaoui A., GascueL-Odoux C., Walter CH. , 2004.Infiltrabilité et érodibilité de sols
salinisés de la plaine du Bas Chéliff (Algérie). Mesures au laboratoire sous simulation de
pluie. EGS, 11, (4) : 379- 392.
Doussinault G., Kaan F., Lecomte C. et Monneveux P., 1992.Les céréales à paille :
présentation générale. In : Gallais A. et Bannerot H. (Eds.), Amélioration des espèces
végétales cultivées. Ed. INRA, Paris, pp. 13-21
Doyle JJ, LuckowMA., 2003.therest of the iceberg. Legumediversity and evolution in a
phylogeneticcontext. Plant Physiol 131: 900-910.
Du chaufour PH., 1995. Pédologie : sol, végétation, environnement. Masson. Paris, Milan,
Barcelone. 350p.
Duarte Diaz, CE, JA Riquenes, B. Sotolongo, MA Portuondo, EO Quintana et R.
Perez. , 1997. Les effets du traitement magnétique de l' eau d'irrigation sur la culture de
tomate. Hortic. Abst , 69:. 494.
Durand J.H., 1982. Les sols irrigables. Ed. PUF – Paris. 340 p.
Elferiha .S., 2011.Influence de la salinité sur la formation de nodosités chez la fève (vicia
faba l.) thèse de magister. Universitéd’OranEs -Senia .81p.
Erskine, P.D., G.R. Stewart, S. Schmidt, M.H. Turnbull, M. Unkovich and J.S. Pate.,
1996. Water availability a physiological constraint on nitrate utilization in plants of the
Australian semi-arid mulga woodlands. Plant Cell Environ. 19:1149--1159.
Evans LT., 1959. Environmental Control of Flowering in Viciafaba L. Ann. Bot. 23(4):521-
546.
FAO., 1996. Tunisie Rapport de pays pour la conférence technique internationale de la FAO
sur les ressources phytogénétiques, Ministère De L'Agriculture Tunis.
Feillet P., 2000. Le grain de blé composition et utilisation. Ed. INRA, Paris, 308 p.
78
Références bibliographiques
Herzog H., 1984. Relation of source and sink during grain filling period in wheat a some
aspects of its regulation. Physiol. Plant., 56, p. 155-160.
Hilal, MH et MM Hilal., 2000.Application des technologies magnétiques dans l'agriculture
du désert. Egyptian Journal of SoilScience , 40 (3): 423-435.
Hozayn, M .; Qados, AMSA. ,2010.Irrigation avec eau magnétisée améliore lacroissance,
constituant chimique et le rendement du pois chiche (Cicer arietinum L.). Agriculture et
biologie Journal d'Amérique du Nord , 1 (4): 671-676.
INSID.,2008.Salinisation des sols dans le périmètre irrigué de la Mina (Relizane).
Iptrid., 2006. conférence électronique sur la salinisation. Extension de la salinisation et
stratégie de prévention et réhabilitation. P2, 11.
IPWA., 2000. Institute of public works engineering Australia Salinity management.70p.
Iserin P., 1997. Encyclopédie des plantes traditionnelles, identification, préparation, soin.
Ed. Lavoisier, 95 p.
10T Jestin L., 1992. L'orge, amélioration des espèces végétales cultivées : objectifs et critères de
2T10T 2T
Leung J and Giraudat J., 1998.Abscisic acid signal transduction.Annu Rev Plant Physiol
Plant MolBiol 49: 199–222.
Leureau G., 1999. Les céréales ; Les resettes des cuisine naturelles et saines. Edition Vivez
Soleil, 117p.
Levit J., 1980.Salt and ion stress. In Levitt J. (eds). -Response of plant to environmental
stresses. Vol II, water radiation, salt and others stresses. New York: Academic Press, p. 365–
406.
Levigneron A, Lopez F, Varisuyt G, Berthomien P et Casse-Delbar T., 1995.Les plantes
face au stress salin. Cahier d’agriculture. (4): 263-273.
Lin AJ, Zhang XH, Chen MM, Cao Q., 2007. Oxidative stress and DNA damages induced
by cadmium accumulation. J. Environ. Sci. (China) 19(5):596-602.
MAAS E. V etPOSS J.A., 1989. Salt sensitivity of wheatatdifferentgrowth stages. Irrig. Sci.
pp29-40.
Maheshwari B. L. et Grewal H. S.,2009.Magnetictreatment of irrigation water: Its effects on
vegetablecrop yield and water productivity. Agricultural WaterManagement 96(8): 1229-
1236.
Marcato-Romain C-E, Guiresse M, Cecchi M, Cotelle S, Pinelli E., 2009.New direct
contact approach to evaluate soil genotoxicity using the Viciafaba micronucleus test.
Chemosphere 77(3):345-350.
Marcato-Romain C-E, Guiresse M, Cecchi M, Cotelle S, Pinelli E., 2009.New direct
contact approach to evaluate soil genotoxicity using the Viciafaba micronucleus test.
Chemosphere 77(3):345-350.
MarweniH ., 2015.Effet de l’irrigation par l’eau magnétisée sur la tomate.
Meloni D.A., Oliva M.A., Ruiz H.A., Martinez C.A., 2001.Contribution of proline and
inorganic solutes to osmotic adjustment in cotton under salt stress.J.PlantNutr. 24, 599–612.
Menade A., 2009.Rythme de développement, utilisation de l’eau et rendement de l’orge
(Hordeumvulgare L )dans l’étage bioclimatique semi-aride. Thèse magister, INAel Harrach
,2006.
Monette S. et Fortin J., 2006.L’Encyclopédie visuelle des aliments. Québec Amérique
international, 688p.
Morsli B., 2007. Étude de l’intrusion marine et de ses répercussions sur la dégradation des
sols: cas des zones côtières d’Alger Est. Actes des JSIRAUF.
Mossab M., 2007. Contribution à l’étude de l’exploitation à double fin de l’orge (H, vulgare)
en zones semi-arides et d’altitude .Thèse De magister, INA EL Harrache .2006.
81
Références bibliographiques
Rao DLN, Giller KE, Yeo AR, Flowers TJ., 2002.The effect of salinity and sodicityupon
nodulation and nitrogen fixation in chickpea (Cicerarietinum). Ann. Bot. 89: 563–570.
Renard S.,Goffork J.P., Frankinet., 2007.Optimisation de l'efficience de l'azote technique
de base a l’usage des formateurs, Alger 1970, pp : 1.
Rengasamy P., 2006.World salinization with emphasis on Australia .Journal of Experimental
Botany. 57, (5), p.1017-1023.
Renia FG, LA Pascual, IA Fundora., 2002. Influence d'un champ magnétique stationnaire
sur les relations de l' eau dans la laitue Seeds. Partie II: Résultats
expérimentaux. Bioelectromagnetics , 22: 596-602.
Rodier J., Bazin C., Bourtin J.P., Chambon P., Champsaur H., Rodi L., 2005. L’analyse
de l’eau : eaux naturelles, eaux résiduaires, eau de mer. Ed. Dunod, Paris.8emeedition, 1383p.
RonteinD.and Basset-hound G., 2002.Metabolic Technologies of an advertisement
accumulation of osmoprotectants to the factories. Metab.Engineer.4: p 49-56.
Roula S., 2005. Caractérisation physico-chimiques et valorisation des boues résiduaires
urbaines pour la confection de substrats de cultures en pépinière hors-sol. Magister en
sciences agronomiques. Université Colonel El Hadj Lakhdar Batna, 115p.
Sacher R.F. and Staples R.C., 1984. Chemical microscopy for study of plants in saline
environments. In: R.C. Staples and G.H.Toenniessen (eds.), Salinity tolerance in plants:
Strategies for crop improvement. John Wiley and Sons, New York, pp. 17-35.
Saidi D., 2004. Influence de la phase saline sur les propriétés physiques des matériaux
argileux du Bas Cheliff. Thèse de Doctorat d’Etat Es Sciences en Sciences Agronomiques.
Spécialité science du sol. Institut National Agronomique, El Harrach, Alger.181p.
Salama S., Trivedi S., Bushera M., Arafa A.A., Garab G., Erdei L., 1994.Effects of NaCl
salinity on growth, cation accumulation, chloroplasts structure and function in wheat
cultivars differing in salt tolerance, J. Plant Physiol. 144 (1994)241–247.
Salha., 2010.Étude de l’effet de la salinité et de la présence dumolybdène sur le
comportement écophysiologique de deuxvariétés de plantes de l'espèce Phaseolusvulgaris L.,
Thèse Magistère d’Université Mentouri Constantine.178P.
SALIM S. et TESSIER D., 1998.Evolution des propriétés physiques et physico chimiques.
Savouré A, Jaoua S, Hua X-J, Ardiles W, Van Montagu M, Verbruggen N. FEBS 2T 2T21T
Serge M., 2004.Evolution des systèmes d’irrigation et gestion de la salinité des terres
irriguées. CIRAD-AMIS, TA 40/01, 34398 Montpellier Cedex 5, France. pp11.
83
Références bibliographiques
Shabrangi, A. et A. Majd., 2009. Effet des champs magnétiques sur la croissance et les
systèmes antioxydants dans les plantes agricoles. PIERS Délibérations, Beijing, Chine, Mars,
23-37.
Shannon M.C. and Grieve C.M., 1999.Tolerance of vegetable crops to
salinity.ScientiaHortic. 78, 5-38.
Sharp RE., 2002. Interaction with ethylene: changing views on the role of abscisic acid in
root and shoot growth responses to water stress. Plant Cell Environ 25: p 211–222.
SIMON H., et al., 1989. Produire des céréales à paille.
Singh S.C., Sinha R.P., Hader D.P.,2002.Role of lipids and fatty acids in stress increasing
salt stress. New Phytologist 158 : p. 455–463.
Sinha S K &Watters Fl., 1980.Insectes des minoteries, des silos élévateurs, 311 p.
Smadhi D., Zella L., 2009. Céréaliculture en sec et précipitations annuelles : le cas de
l’Algérie du Nord. Sécheresse, 20 (2) : 199-203.
Snoussi S.A., Halitim A., Valles V., 2004.Absorption hydrique en milieu salin chez la
tomate et le haricot. Agriculture, 13, (3), p.283-287.
Sofo, A, Dichio. B, Xiloyannis, E. etMassia, A.,2004. Effects of different irrachiance levels
on some antioxidant enzymes and on malondialdehyde content during dewatering in olive
tree, plant. Science 166, p 293-303.
Soltner D., 1990. Les grandes productions végétales .Phytotechniespéciale. 17 Emme édition
.coll : sciences et techniques agricoles pp 41-67
Soltner D., 1990. Les bases de la reproduction végétale. Sol, climat, plante. Ed. Lavoisier,
464 p.
Souilah N., 2009. Diversité de 13 génotypes d’orge (Hordeumvulgare L) et de 13 génotypes
de blé tendre (Triticumaestivum L) : étude des caractères de production et d’adaptation .Thèse
Magister,universitéConstantine ,165p.
Soussi M, Ocana A, Lluch C., 1998. Effects of salt stress on growth, photosynthesis and
nitrogen fixation in chickpea (CicerarietinumL.). J. Exp. Bot. 49: 1329–1337.
Tal M., Dehan k. And Heikin H., 1978. Salt tolerance in the wild relative of cultivated
tomato. Responses of callus Tissue of Lycopersiconesculentum, L. peruvianum and
Solanumpennellii to high salinity.Z. pflanZenphysiol.86: 231-240 (Abstract).
Teibaut B., Comps B., Tessier D.H., 1990. Développement des axes des arbres : pousse
annuelle, Syllepsie et probepsie chez le Hêtre (Fagussylvatica) can. J.Bot, 68 :202-211.
Tester M., Davenport R., 2003. Na + resistance and Na + transport in higher plants. Annals of
P P P P
85
Annexes
Annexe 01
Tableau 01.Donnés pluviométriques de la station ANRH Relizane (1988-2006).
Mois S O N D J F M A M J Jt A Anné
e
(mm
)
Pluie 11, 21, 39, 28, 30, 31, 28, 27, 24, 5,3 1,5 3,8 253.
s 9 2 4 4 4 2 8 2 2 3
(mm
)
m °C 14, 20,
17 9 7,7 6,1 6,4 9,4 11,6 15 17 21,1 13,0
5 8
M °C 32, 27, 23, 19, 17, 18, 24, 30, 34, 38,
23 38,9 27,3 14.3
5 1 1 3 2 9 2 1 7 5
Moy 24, 20, 15, 13, 12, 18, 22, 25, 29,
11,6 16,1 29,6 20
°C 2 8 9 6 8 5 7 8 3
- M: moyenne mensuelle des maximums;
- m: moyenne mensuelle des minimums;
- Moy : Moyenne mensuelle.
Moi J F M A M J J A S O N D Année
s
ETP 44 60 99 137 174 198 231 232 153 98 5 39 1523
(mm 5
)
86
Annexes
Annexe 02
1) Courbe d’étalonnage de la proline
Courbe d’étalonnage de
DoNa+
= 1,002x C + 0,190
R² = 0,999
120
100
80
DO
60
DO
40
Linéaire (DO)
20
0
0 50 100 150
C (ppm)
87
Annexes
50
40
DO
30
DO
20 Linéaire (DO)
10
0
0 10 20 30
C (ppm)
Annexe 03
Tableau 04. Directives pour l'interprétation de la qualité d'une eau d'irrigation d’après la FAO
(Ayers and Westcot, 1994).
88
Annexes
Annexe 04
Figure 02. Triangles des textures minérales (d’après USDA 1999).
89
Annexes
Tableau 07. Interprétation des résultats d’analyse de la matière organique (Achkar, non daté).
90
Annexes
Tableau 08. Interprétation des niveaux de calcaire total et calcaire actif (Achkar, non daté).
91
Annexes
Annexe 05
Tableau 10. Analyse de variance de l’effet de la magnétisation sur le taux de germination.
S.C.E DDL C.M. TEST F PROBA E.T. C.V.
VAR.TOTALE 323,333 14 23,095
Orge VAR.FACTEUR 1 173,333 2 86,667 6,933 0,01**
VAR.RESIDUELLE 1 150 12 12,5 3,536 3,70%
VAR.TOTALE 147,734 14 10,552
Haricot VAR.FACTEUR 1 88,178 2 44,089 8,884 0,00439**
VAR.RESIDUELLE 1 59,556 12 4,963 2,228 2,30%
VAR.TOTALE 254 14 18,143
Fève VAR.FACTEUR 1 250 2 125 375 0***
VAR.RESIDUELLE 1 4 12 0,333 0,577 0,61%
*** Différence très hautement significative (p<0,001). **: différence hautement significative p<0,01.
Tableau 11. Analyse de variance de l’effet de la magnétisation sur la durée de germination.
S.C.E DDL C.M. TEST F PROBA E.T. C.V.
VAR.TOTALE 16,933 14 1,21
Tableau 13. Analyse de variance de l'effet de la magnétisation sur le nombre des feuilles.
S.C.E DDL C.M. TEST F PROBA E.T. C.V.
VAR.TOTALE 779,6 9 86,622
Orge VAR.FACTEUR 1 739,6 1 739,6 147,92 0,00001***
VAR.RESIDUELLE 1 40 8 5 2,236 6,42%
VAR.TOTALE 40,9 9 4,544
Haricot VAR.FACTEUR 1 28,9 1 28,9 19,267 0,00244**
VAR.RESIDUELLE 1 12 8 1,5 1,225 7,70%
VAR.TOTALE 384 9 42,667
Fève VAR.FACTEUR 1 230,4 1 230,4 12 0,00848**
VAR.RESIDUELLE 1 153,6 8 19,2 4,382 12,52%
*** Différence très hautement significative (p<0,001). **: différence hautement significative p<0,01.
Tableau 15. Analyse de variance de l’effet de la magnétisation sur la longueur des racines.
S.C.E DDL C.M. TEST F PROBA E.T. C.V.
VAR.TOTALE 812,4 9 90,267
Orge VAR.FACTEUR 1 739,6 1 739,6 81,275 0,00003***
VAR.RESIDUELLE 1 72,8 8 9,1 3,017 6,50%
VAR.TOTALE 160,1 9 17,789
Haricot VAR.FACTEUR 1 122,5 1 122,5 26,064 0,00103**
VAR.RESIDUELLE 1 37,6 8 4,7 2,168 7,30%
VAR.TOTALE 106 9 11,778
Fève VAR.FACTEUR 1 67,6 1 67,6 14,083 0,00566**
VAR.RESIDUELLE 1 38,4 8 4,8 2,191 5,92%
*** Différence très hautement significative (p<0,001), **: différence hautement significative p<0,01.
93
Annexes
94
Annexes
Tableau 19. Analyse de variance de l’effet de la magnétisation sur le Poids sec de la partie
racinaire.
S.C.E DDL C.M. TEST F PROBA E.T. C.V.
VAR.TOTALE 1490,375 9 165,597
Orge VAR.FACTEUR 1 951,209 1 951,209 14,114 0,00562**
VAR.RESIDUELLE 1 539,166 8 67,396 8,209 6,40%
VAR.TOTALE 15,425 9 1,714
Haricot VAR.FACTEUR 1 11,279 1 11,279 21,761 0,00173**
VAR.RESIDUELLE 1 4,147 8 0,518 0,72 5,95%
VAR.TOTALE 423,463 9 47,051
Fève VAR.FACTEUR 1 400,942 1 400,942 142,425 0,00001***
VAR.RESIDUELLE 1 22,521 8 2,815 1,678 5,49%
*** Différence très hautement significative (p<0,001), **: différence hautement significative p<0,01.
96
Annexes
Tableau 25. Analyse de variance de l’effet de la magnétisation sur la teneur de sodium dans
la racine.
S.C.E DDL C.M. TEST F PROBA E.T. C.V.
VAR.TOTALE 40,262 9 4,474
Orge VAR.FACTEUR 1 26,995 1 26,995 16,276 0,00038***
VAR.RESIDUELLE 1 13,268 8 1,658 1,288 9,66%
VAR.TOTALE 48,318 9 5,369
Haricot VAR.FACTEUR 1 43,89 1 43,89 79,289 0,00004***
VAR.RESIDUELLE 1 4,428 8 0,554 0,744 8,37%
VAR.TOTALE 30,825 9 3,425
Fève VAR.FACTEUR 1 28,325 1 28,325 90,643 0,00002***
VAR.RESIDUELLE 1 2,5 8 0,312 0,559 4,69%
*** Différence très hautement significative (p<0,001).
Tableau 26. Analyse de variance de l’effet de la magnétisation sur la teneur de potassium
dans la partie aérienne.
S.C.E DDL C.M. TEST F PROBA E.T. C.V.
VAR.TOTALE 41,187 9 4,576
Orge VAR.FACTEUR 1 32,364 1 32,364 29,345 0,00073***
VAR.RESIDUELLE 1 8,823 8 1,103 1,05 7,04%
VAR.TOTALE 15,061 9 1,673
Haricot VAR.FACTEUR 1 11,578 1 11,578 26,592 0,00097***
VAR.RESIDUELLE 1 3,483 8 0,435 0,66 6,07%
VAR.TOTALE 10,325 9 1,147
Fève VAR.FACTEUR 1 6,464 1 6,464 13,393 0,00644**
VAR.RESIDUELLE 1 3,861 8 0,483 0,695 5,81%
*** Différence très hautement significative (p<0,001), **: différence hautement significative p<0,01.
Tableau 27. Analyse de variance de l’effet de la magnétisation sur la teneur de potassium
dans la racine.
S.C.E DDL C.M. TEST F PROBA E.T. C.V.
VAR.TOTALE 22,974 9 2,553
Orge VAR.FACTEUR 1 20,909 1 20,909 81,031 0,00003***
VAR.RESIDUELLE 1 2,064 8 0,258 0,508 3,72%
VAR.TOTALE 14,917 9 1,657
Haricot VAR.FACTEUR 1 11,173 1 11,173 23,869 0,00133**
VAR.RESIDUELLE 1 3,745 8 0,468 0,684 6,29%
VAR.TOTALE 22,369 9 2,485
Fève VAR.FACTEUR 1 18,907 1 18,907 43,68 0,00022***
VAR.RESIDUELLE 1 3,463 8 0,433 0,658 5,51%
*** Différence très hautement significative (p<0,001), **: différence hautement significative p<0,01.
97