Le Maroc Face À La Globalisation Financière
Le Maroc Face À La Globalisation Financière
Le Maroc Face À La Globalisation Financière
:
Depuis l’accession du Maroc à l’indépendance, son système financier à connues une
multitude de modifications et transformations.
Les taux d’intérêt sont fixés par Les taux d’intérêt sont déterminés par
Niveau des taux d’intérêt décision réglementaire à un l’offre et la demande de fonds
niveau bas, voire négatif en prêtables. Le niveau des taux est
terme réel. positif en terme réel
Des taux d’intérêt réels bas Des taux réels élevés permettent
permettent d’accroitre la d’encourager et de stabiliser l’épargne
demande globale : pour assurer un financement optimal
Objectif de la politique de Facilité l’investissement et de l’économie et d’améliorer les
taux encourage la consommation de investissements au niveau quantitatif
biens durables ce qui favorise la et qualitatif ce qui favorise la
croissance. croissance
=> Mise en place d’un système financier moderne, libéral et à même d’assurer une
meilleure mobilisation de l’épargne et une allocation des ressources financières plus
efficiente
- Secteur bancaire
- Marché des capitaux
- Trésor
- Organismes mobilisant l’épargne institutionnelle, dont le secteur des assurances
- Marché des changes
Secteur bancaire:
Le système financier marocain a connu des mutations profondes suite aux différentes
réformes menées au cours des deux décennies.
Indicateurs de performance :
En matière de crédits octroyés par le système bancaire marocain, la part des prêts en
pourcentage du PIB s’est accrue de manière régulière pour atteindre 59% en 2006 contre 51%
en 2001, avant de rebondir à 72% en 2007.
Outre les facteurs liés à la taille respective des économies et à leurs dynamiques de
croissance, l’écart par rapport à la norme européenne peut être interprété également par la
sélectivité des établissements de crédits, qui se livrent à une forte concurrence pour les
meilleurs risques, ou par une certaine réticence des banques à s’engager dans les prêts aux
petites et moyennes entreprises
Aussi, la préférence du système financier pour l’investissement dans les titres de dette publics,
particulièrement liquides et dont la qualité de la signature assure un risque quasiment nul,
constitue-t-elle un facteur explicatif additionnel.
Le Maroc n’a pas été touché par la crise financière, il n’a pas pour autant échappé aux
premiers effets de la crise économique mondiale, ressentis à travers les activités les plus
sensibles à la conjoncture internationale.
Grâce aux réformes menées ces dernières années, notamment sur le front socioéconomique, et
à une dynamique interne soutenue, le Maroc affronte ces répercussions dans une position
relativement favorable.
Grace à la solidité accrue de son système bancaire et sa faible exposition aux marchés
financiers internationaux, le Maroc n’a pas été affecté par la crise financière internationale.