Plu 2020 11 18 3 Diag Territorial
Plu 2020 11 18 3 Diag Territorial
Plu 2020 11 18 3 Diag Territorial
A. L‘évolution urbaine
1. L‘histoire d‘Arcueil
Un passé préhistorique
Les premières traces d‘occupation humaine sur le territoire remontent à la
préhistoire et se situent sur les plateaux d‘Arcueil, à l‘abri des inondations.
L‘archéologie
Les textes législatifs et réglementaires relatifs à la protection du patrimoine archéologique
figurent en annexes
Plusieurs sites ont été identifiés au titre des sites archéologiques par le service de
l‘archéologie préventive du Conseil Général du Val de Marne (199)8. Des vestiges
néolithiques, gallo-romains et médiévaux sont recensés.
Source : Conseil Général du Val de Marne, notice archéologique, ville d’Arcueil - 2006 – en
attente de la liste et carte de la DRAC)
Source : plan du village d’Arcueil en 1699, Mémoire d’ARCUEIL, Temps actuel, 1982
2. Le patrimoine bâti
Source : Mérimée, inventaire du patrimoine (CAUE 2005), www.topic-topos.com,
www.arcueilhistoire.fr , -repérage de terrain Espace Ville 2015
Superposition du cadastre actuel avec le cadastre datant de 1900. Source : Service des Ponts et Chaussées du département de la Seine, Plan de la commune d’Arcueil, extrait de l’Atlas communal du
département de la Seine, 1900, AD94, cote : 1Fi / Arcueil 4
Aqueduc de la Vanne
Aqueduc dans son ensemble avec ses ouvrages extérieurs : classement par arrêté
du 26 février 1991 Eglise Saint-Denys
A la fin du XIXe siècle, l‘aqueduc de la Vanne est construit en surélévation de
l‘aqueduc de Médicis. Cette construction imposante et emblématique, structure le
paysage. Il est réalisé en pierre meulière par l'ingénieur Eugène Belgrand pour
alimenter le réservoir de Montsouris. L'aqueduc fait plus d'un kilomètre de long, sa
hauteur est de 38 mètres et il possède 77 arcades. Il a été partiellement
endommagé très peu de temps après sa mise en service lors des combats de la
Commune de Paris de 1871, par les canons des troupes versaillaises d'Adolphe
Thiers.
Chapelle Perret - 52 avenue Laplace ; 4 avenue Lénine : classement par arrêté du Aqueduc de la Vanne – source : Tigris / Flohic Editions, œuvre
29 octobre 1999 collective
Chapelle construite entre 1927 et 1929 par les frères Perret pour les religieuses
franciscaines de l‘Immaculée Conception. C'est un édifice de plan rectangulaire
bâti en béton armé. Une structure de poteaux et de poutres délimite une nef de
trois travées et un chœur d‘une travée. La nef est éclairée par les trois grandes
verrières du mur Ouest et les claustras des parties hautes. La chapelle est installée
à l‘étage, dégageant au rez-de-chaussée une grande salle, initialement préau
ouvert. Un escalier mène à la chapelle et se prolonge au niveau supérieur donnant
accès à la tribune.
Avenue Massenet – source: google maps / streetview Avenue Marx Dormoy – source: google maps / streetview Rue Villa Moderne – source: google maps / streetview
La cité-jardin
Réalisée entre 1921 et 1923 par l'architecte Maurice Payret-Dortail pour l'Office
public des habitations à bon marché du département de la Seine, la cité-jardin
d‘Arcueil a été, dès l‘origine, un projet urbain ambitieux. La cité originale a été
restructurée et agrandie dans les années 1980, sous la forme de petits immeubles
et de maisons individuelles. Seule une partie des constructions originales a été
conservée rue Maxime Baquet, ce qui constitue un ensemble urbain d‘une valeur
patrimoniale certaine.
Borne royale, située le long du parc. Gravée d'une fleur de lys elle pourrait remonter
à l'époque Louis XIV ;
Maison aux quatre cheminées située rue Cauchy : Erik Satie a vécu 27 ans dans Borne royale, rue
cette maison réhabilitée récemment ; Berthollet source :
Tigris / Flohic
Editions, œuvre
collective
La maison Soulas : à l‘angle des avenues Laplace et Jean Jaurès, la maison a été
construite en 1900 par M. Ménégault, directeur de l‘ancienne vinaigrerie. Après
son décès, en 1925, la maison est occupée par son gendre le docteur Soulas. La Ferme Dimet, rue de la Fontaine
maison bourgeoise a été conservée dans le cadre de la ZAC de la Vache Noire ;
Débit de boisson,
122 rue Marius Sidobre
3. L‘évolution de l‘urbanisation
Source : Carte réalisée d‘après l‘extrait de la carte dite des Chasses (1764-1773)/ Arcueil-Cachan
: état des communes à la fin du XIXè siècle : notice historique et renseignements administratifs /
Département de la Seine ; Direction des affaires départementales - 1901;
Jardins maraichers
Source : Carte réalisée d‘après l‘extrait de la carte de
Espace agricole l’Atlas des Commune du département de la Seine 1896-
1900 / Arcueil-Cachan : état des communes à la fin du
Carrière XIXè siècle : notice historique et renseignements
Aqueduc des eaux de la Vanne administratifs / Département de la Seine ; Direction des
affaires départementales - 1901;
Voie principale
Voie ferrée et gare
Jardins maraichers
Source : carte réalisée d’après la photographie
Espace agricole aérienne de 1933 – www.géoportail.fr / remonter le
temps
Carrière
Aqueduc des eaux de la Vanne
Source : vue des usines Thomson, Traits urbains, Voie principale
Les Portes d’Arcueil Partenariat et démocratie pour un Voie ferrée et gare
nouveau quartier – hors-série hiver 2009-2010
Centre d’examen
Vue arrière des immeubles Activités économiques rue du Général de Gaulle, source :
réalisés rue Marius Google maps / Streetview – septembre 2014
Sidobre
Espace urbanisé (nouvellement réalisé)
B. L‘analyse urbaine
1. L‘occupation du sol et la consommation des espaces
L‘occupation du sol
Le territoire d‘Arcueil est urbanisé en quasi-totalité (86 % en 2012). Des opérations
de renouvellement ont débuté à partir des années 1950 et se poursuivent encore
actuellement.
Bilan de la consommation des espaces naturels entre 2003 et 2015
Il a été effectué à partir de la photographie aérienne de 2003 de l‘IAU IdF et de
l‘occupation du sol 2012 de l‘IAU IdF ainsi que de la photographie aérienne 2014 et
du cadastre SIG 2013 de la commune.
Ce bilan montre qu‘il n‘y a pas eu de consommation d‘espaces naturels entre 2003
et 2015. A contrario, des espaces ouverts de type parc urbain ont été inaugurés
respectivement en 2008 pour le jardin des Erables et en 2010 pour le parc
départemental du Coteau.
L‘analyse des typologies bâties a été réalisée de manière fine, îlot par îlot, à partir
d‘un travail de terrain. Neuf fiches présentées dans les pages-ci après ont été
établies. Les typologies ont été identifiées de façon détaillée : bâti ancien,
immeubles de la première moitié du XXème siècle, immeubles de la deuxième
moitié du XXème siècle, résidences d‘habitat collectif, immeubles récents, maisons
groupées, maisons individuelles sous diverses formes. Les constructions dont la
fonction génère des typologies différentes, ne font pas l‘objet de fiche compte-tenu
de leur spécificité. Une carte de synthèse des typologies bâties est présente en fin
de chapitre
Localisation
Organisation parcellaire
Localisation
Ces immeubles ont été construits lors Il s‘agit de plots assez denses et récents
d‘opérations de renouvellement urbain : Les constructions sont
d‘une hauteur variant entre R+4- R+5 pour
implantées sur des
- opérations d‘ensemble dans le cadre de une majorité des opérations et R+14 pour
parcelles variées issues de
grands projets urbains (Vache Noire, les immeubles de la ZAC des Coteaux.
remembrement foncier.
Chaperon Vert, Coteaux) Une variété de styles architecturaux dans le
Ces opérations permettent
traitement des façades (rythme, ouverture,
- opérations plus ponctuelles au sein du de dégager des espaces
balcon, matériaux de parement) contribue
tissu existant où des maisons, tissu de publics et des espaces
à améliorer l‘image esthétique des
faubourg ou espaces libres ont laissé la verts en pied d‘immeuble.
quartiers et à valoriser le cadre de vie.
place à des plots d‘habitat collectif.
Le parcellaire
Le parcellaire des quartiers d‘habitat pavillonnaire est majoritairement issu de plans
de lotissements très structurés réalisés dans les années 1920-1930 sur
d‘anciennes grandes propriétés en périphérie du centre ancien ou sur d‘anciennes
carrières remblayées ou encore sur des parcelles agricoles ou maraichères.
Le parcellaire des quartiers situés au sud-est du territoire (quartier Kergomard,
Plateau) a évolué avec la construction des deux branches de l‘autoroute A6.
(Principalement la bretelle de l‘A6a qui a séparé des îlots, notamment dans les rues
du Dispensaire, Saint-Just, de l‘impasse Duroc et du sentier des Vaudenaires, du
reste du quartier).
La taille des parcelles est faible variant entre moins de 100 m² à 1000 m² pour les
plus grandes (hormis les opérations d‘habitat individuel groupé formant une seule
unité foncière plus importante). La majorité des parcelles se situe entre 100 et 400
m² ce qui constitue un parcellaire de petite taille. Les caractéristiques de ce
parcellaire limitent fortement l‘évolution du tissu pavillonnaire arcueillais. En effet,
ces petites parcelles sont déjà occupées suivant les cas à 50 % et jusqu‘à 90% par
du bâti, ce qui laisse peu de places pour de possibles extensions. En cas de
multiplication des extensions, cela pourrait entrainer une disparation à terme des
espaces de jardin et augmenter de manière significative l‘imperméabilisation des
sols.
- 100 m²
Maisons groupées
Localisation
Cette forme urbaine est
assez peu représentée sur
l‘ensemble du territoire. Elle
est présente au sud de la
commune sur la Cité-jardin,
rue de Branly, au fort de
Montrouge et sur la Cité
paysagère, quartier de La
Vache Noire.
Maisons de ville
Localisation
Cette forme urbaine est très bien
représentée dans les anciens
lotissements présents de part et
d‘autre des avenues Laplace et
Jean Jaurès et aux abords de la
voie ferrée. Elle est toutefois
totalement absente du quartier
du Plateau.
Organisation urbaine
Organisation bâtie Organisation parcellaire
Le parcellaire est
assez bien structuré
et homogène. Les
espaces libres situés
en front de rue et/ou
en fond de parcelle
sont utilisés en petits
jardins d‘agrément.
Localisation
Cette forme urbaine est
particulièrement présente dans le
quartier résidentiel du Plateau et
rue Voltaire. Elle résulte du passé
maraicher de la commune
Bâti ancien
Immeubles construits dans la première moitié du
XXème siècle
Immeubles construits dans la deuxième moitié du
XXème siècle
Maisons de ville
Maisons groupées
Maisons implantées de manière spontanée
Equipements
Par comparaison
Montreuil : 230 logements/ha
Montrouge : 225 logements/ha
Sèvres : 131 logements / ha
Gentilly : 123 logements/ha
Villejuif : 85 logements /ha
Cachan : 79,6 logements / ha
L‘Haÿ-les-Roses : 55 logements / ha
100 logements / ha
226 logements / ha
23
Diagnostic territorial 75
3. Le fonctionnement urbain
3.1 Une ville multipolaire
Arcueil est une ville multipolaire qui
s‘organise autour d‘un faisceau principal
orienté est-ouest au niveau des avenues
Laplace – Paul Doumer, et d‘un second
axe nord-sud au niveau des rues Marius
Sidobre, Emile Raspail, Convention. Deux
petits pôles de proximité sont également
identifiés au Chaperon Vert et au niveau
de la Cité des Irlandais.
Supermarché – Cité des Irlandais Source : Google maps / Entrée du centre commercial Forum 20 depuis
Streetview – septembre 2014 la RD 920
Diagnostic et état initial de l‘environnement
Diagnostic territorial 79
Représentation des continuités urbaines d’après la photographie aérienne Source: Google.maps Imagerie ©2015 Aerodata
International Surveys, Cnes/Spot Image, DigitalGlobe, The GeoInformation Group | InterAtlas
Le paysage
Cette partie est extraite du plan vert départemental 2006-2016
« Le paysage à l‘échelle du Val-de-Marne, et plus spécifiquement de la vallée de la Bièvre
Le Val-de-Marne bénéficie d‘une desserte exceptionnelle. Ses voies de communication aériennes, fluviales, ferroviaires et routières participent à l‘ouverture du
département sur l‘Île-de-France. Porte d'entrée Sud et Est de l'agglomération parisienne, le Val-de-Marne bénéficie de la présence de nombreuses infrastructures de
transport qui en font le principal département à vocation logistique de l'Île-de-France. Pour autant, ces grandes infrastructures reliant entre autre le département à
Paris génèrent de fortes coupures dans le paysage et tendent à isoler les différents territoires caractéristiques du département.
La création de barrières anthropiques (autoroutes, routes, voies ferrées) ajoutées aux barrières naturelles existantes (Fleuve, rivières, vallées, et coteaux) a pour
conséquence une limitation des possibilités de franchissement et une obligation de contournement des obstacles. Ces infrastructures, créant de véritables ruptures
et limitant l‘accès aux différents espaces (espaces verts, fleuve et rivières) provoquent un certain nombre de dysfonctionnements qu‘il est important de prendre en
compte.
A cheval sur les départements du Val-de-Marne et des Hauts-de-Seine, la vallée de la Bièvre se caractérise par une géographie particulièrement marquée et par
l‘existence de deux versants dissymétriques, avec un coteau abrupt et rectiligne dans le Val-de-Marne, et un coteau sinueux marqué par une pente plus douce dans
les Hauts-de-Seine. Si le fond de la vallée alluviale est fortement urbanisé, avec un fil d‘eau disparu et une rivière quasiment entièrement canalisée, les pentes et le
coteau n‘en restent pas moins bien lisibles, notamment grâce à la présence de végétation dans les parcs, jardins et espaces publics de circulation. Dans un
contexte aussi urbanisé, l‘enjeu de la lisibilité de la vallée est essentiel : lisibilité des coteaux, mais aussi lisibilité du fond de vallée et des crêtes que découpent les
affluents en rive gauche.
L‘amélioration de la lisibilité des paysages passe par un traitement particulier des différentes entités paysagères caractérisant la vallée de la Bièvre : le coteau vert
belvédère, où la forme de l‘urbanisation permet une forte présence végétale tout en préservant les vues panoramiques, les crêtes-signal qui constituent des
horizons naturels des paysages de la vallée, les traversées de la vallée qui sont des lieux potentiellement intéressants pour révéler cette vallée, la ville alluviale, où
l‘eau a vocation à fédérer les aménagements qu‘elle soit apparente (fil d‘eau) ou sous-jacente (plaine alluviale) révélée alors par une végétation particulière dans la
ville et représentative des zones humides.
Un des enjeux consiste également à une réouverture à terme de la Bièvre. Mais une difficulté persiste puisque, aujourd‘hui, la Bièvre canalisée est devenue part
intégrante du réseau d‘assainissement. Malgré les difficultés techniques de sa réouverture, des expériences ponctuelles ont déjà été menées comme par exemple
au Parc des prés à Fresnes et sont programmées comme dans le cadre de l‘aménagement du parc départemental du Coteau à Arcueil/Gentilly.
La vallée de la Bièvre, notamment au nord, en zone dense, est identifiée comme zone de carence en espaces verts. Il s‘agit cependant d‘un secteur densément
peuplé, et où les activités sont nombreuses (pôle d‘emploi important), qui fait partie de la première couronne de communes à proximité immédiate de Paris. Les
opportunités foncières pour la création d‘espaces verts sont faibles. Le parc du Coteau d‘une superficie totale à terme de 12,5 ha compense en partie cette
carence. La partie Sud de cet espace se trouve cependant à proximité de deux parcs départementaux d‘une quinzaine d‘hectares chacun (Roseraie et Hautes-
Bruyères) et bénéficie de la présence de la coulée verte du Loing. L‘amélioration de la desserte et de l‘accessibilité de ces parcs, ainsi que l‘aménagement de la
vallée de la Bièvre permettraient de résoudre les difficultés dans cette zone. »
Coupure fonctionnelle créée par l’A6 Coupure visuelle et fonctionnelle créée par la voie ferrée Pont de l’A6 depuis le parc du Coteau
Le relief marqué fait que certaines constructions hautes prennent une importance dans le paysage, et deviennent des repères visuels, quelle que soit leur qualité
architecturale. A Arcueil, l‘aqueduc de la Vanne, d‘une grande qualité architecturale, fait partie de ces éléments de repère visuel. D‘autres bâtiments tels que la
Caisse des Dépôts ou l‘Institut Gustave Roussy (sur la commune de Villejuif) de par leur hauteur et leur emprise importantes marquent le paysage. Par ailleurs, les
nouveaux bâtiments de la ZAC du Coteau, implantés sur la ligne de crête, sont aussi des signaux visuels importants.
Vue sur les bâtiments de la Caisse des Dépôts Vue sur l’aqueduc de la Vanne Vue sur les bâtiments de la ZAC du Coteau
Localisation Illustration
Localisation Illustration
Illustrations
Localisation Illustration
L‘Hôtel de Ville accueille, sur une superficie d‘environ 4 500 m², les services à la
population, la plupart des services administratifs (direction de l‘enfance,
urbanisme, financiers, communications, etc.). Dans le cadre du projet urbain de
l‘Hôtel de Ville envisagé à l‘horizon 2018- 2020, il est évoqué un agrandissement de
la mairie, un déplacement de la galerie Gonzales et la démolition/reconstruction du
Point Info Jeunesse actuel.
Le CCAS (Centre Communal d‘Action Sociale) est également implanté au sein de
l‘Hôtel de Ville.
Par ailleurs, la municipalité dispose de quatre salles pour les familles et les
associations au sein de la Maison de la Bièvre, située dans le parc départemental
du Coteau. Ces salles, d‘une capacité d‘accueil de 100, 60 et 40 personnes sont
louées aux particuliers.
Hôtel de ville – source : ville d’Arcueil
Les ateliers municipaux se trouvent au 3 avenue de la Convention. Un projet de
création d‘un CTM sur le site est évoqué. L‘actuel Centre Technique Municipal
(CTM) qui accueille les services techniques de la ville se trouve sur une emprise
appartenant à l‘Etat. La commune est locataire des locaux.
Les locaux du service parc et jardin qui se situent au niveau de la rue du 8 mai
1945 en vis-à-vis du parc Paul Vaillant-Couturier ne sont plus très adaptés.
Par ailleurs, des serres municipales utilisées pour faire des actions pédagogiques
auprès des scolaires sont présentes rue Paul Signac.
Le Centre municipal de Santé Maï Politzer actuellement situé dans le parc Paul
Vaillant-Couturier est ouvert la semaine et le samedi à toute personne Arcueillaise
ou non sur rendez-vous. Les locaux actuels ne sont plus adaptés à cet usage,
aussi un projet de déplacement dans le quartier du Chaperon Vert est prévu fin
2017.
La Maison du Grand Cèdre est un EHPAD (Établissement d'Hébergement pour
Personnes Âgées Dépendantes) privé à but non lucratif qui a une capacité totale
d'accueil de 81 places. Cet EHPAD dispose d'une unité Alzheimer.
- La nouvelle crèche multi accueil Paul Eluard de 35 places dont l‘ouverture est prévue en octobre 2015
Demande et attribution des places : il n‘existe pas de sectorisation par quartier pour l‘attribution des places en multi-accueil. Environ 1/3 des demandes sont
satisfaites, Les demandes portent plus sur des places pour des enfants de plus d‘un an voire 18 mois.
Fin 2015, l‘offre globale d‘accueil organisé, collectif et individuel, directement accessible aux enfants arcueillais représentera 49,8 places pour 100 enfants de moins
de 3 ans dont :
- 28 places dans les Etablissement d‘Accueil Jeune Enfant du secteur public ;
- 1,9 place en crèche associative ;
- 20 places chez les assistantes maternelles en supposant une stabilisation du nombre d‘Assistantes Maternelles.
Par ailleurs, la réalisation d‘une nouvelle micro-crèche est envisagée sur le lot 8 du projet urbain Chaperon Vert.
D‘autres structures complémentaires dans le domaine de la petite enfance existent sur Arcueil :
- le Relais d‘Assistants Maternels (RAM) : il s‘agit d‘un lieu d‘informations, de rencontres et d‘échanges géré par la ville d‘Arcueil, au service des parents, des
assistants maternels et des professionnels de la petite enfance. Ses missions s‘exercent dans le cadre d‘un partenariat avec la Caisse d‘Allocations Familiales du
Val-de-Marne qui agrée la structure et en finance le fonctionnement, ainsi qu‘avec les services départementaux de Protection Maternelle et Infantile. ¾ des
assistantes maternelles agrées fréquentent régulièrement le RAM, ce qui constitue une bonne fréquentation (source : service petite enfance – ville d’Arcueil).
- Deux centres de Protection Maternelle Infantile (PMI) situés rue Berthollet et au Chaperon Vert.
Il s‘agit :
Arcueil accueille également le collège Dulcie September avec 730 élèves inscrits à la rentrée
2014-2015. La capacité résiduelle du collège est quasi-nulle (source ville – début d‘année 2015).
La ville ne dispose pas de lycée, ni d‘école privée sur son territoire. Les lycéens arcueillais
fréquentent les lycées de Cachan et de Montrouge.
La Maison des Examens, appelée également «SIEC» pour Service Interacadémique des Examens
et Concours, est une structure particulière de l‘Education Nationale qui organise l‘ensemble des
examens et concours de l‘Ile-de-France, pour son ministère.
2 écoles d‘enseignement supérieur sont présentes sur le territoire :
- Le Centre des Hautes Etudes de la Construction (CHEC) situé rue Paul Bert
- L‘établissement d‘enseignement supérieur technique privé Intercultural School Talents pour le
monde (ISIT) situé avenue Jeanne d‘Arc ouvert en septembre 2015.
C‘est notamment le cas du club Guy Moquet : structure municipale de type centre de loisirs qui s‘adresse aux 11 – 17 ans et compte une centaine d‘inscrits.
L‘accueil a lieu en période scolaire, les soirs de semaine et les mercredis et samedis après-midi, et hors période scolaire, les après-midi du lundi au samedi. De
nombreuses activités sont proposées tout au long de l‘année : activités sportives et culturelles régulières ou lors de stages, mini-séjours, soirées à thème et stages
sportifs.
Le club Oxy‘jeunes : est une association proposant des activités à destination des 11-17 ans.
Le Point Information Jeunesse (PIJ) est un service d‘aide à destination des jeunes jusqu‘à 25 ans. Il est installé sur l‘esplanade de l‘Hôtel de Ville. Dans le cadre du
projet de la ZAC l‘Hôtel de Ville, il est envisagé une démolition du bâtiment actuel.
Les utilisateurs sont le public des scolaires, les enfants fréquentant les centres de loisirs, Centre Sportif François Vincent Raspail – source : ville d’Arcueil
les entreprises et les adhérents des associations sportives et des clubs.
Sa fréquentation annuelle est de 63 165 personnes par an hors périodes vacances
scolaires à laquelle il faut ajouter 12 513 élèves scolarisés.
Les utilisateurs sont le public des scolaires, les enfants fréquentant les centres de loisirs,
les entreprises et les adhérents des associations sportives et des clubs. Centre sportif Louis Frébault – source : ville d’Arcueil
Sa fréquentation annuelle est de l‘ordre de 79 136. Ne sont pas comptabilisés les
manifestions sportives et les 5 489 élèves scolarisés.
En complément, dix équipements sportifs de proximité sont en accès libre dans les
quartiers :
- un boulodrome au Chaperon Vert
- un terrain de basket quartier Emile Zola
- un City stade au Chaperon Vert
- un terrain synthétique dans la Cité des Irlandais
- un City stade à la Vache Noire
- un terrain de basket Emile Zola / avenue du Dr Durand
- une aire de jeux quartier Clément Ader
- des tables de tennis de table : quartier Emile Raspail, rue Emile Raspail
- des panneaux de basket et table tennis de table, quartier Paul Vaillant-Couturier
- des tables de tennis de table, quartier Delaune, rue du Colonel Fabien
La commune ne dispose pas de piscine sur son territoire néanmoins huit piscines se
trouvent à moins de trois kilomètres d‘Arcueil dont cinq dans des communes
limitrophes.
Les équipements culturels
Il existe des équipements culturels importants sur la ville dont certains ont une
portée intercommunale.
Anis Gras, le lieu de l‘autre : l‘association ECARTS a, depuis 2005, en charge la
direction artistique et la gestion du projet : Le Lieu de l‘Autre dans les espaces
d‘Anis Gras, ancienne distillerie du XIXème siècle réhabilitée en espace artistique et
culturel. Le lieu est conventionné par la ville d‘Arcueil et l‘ancienne Communauté
d‘Agglomération de Val de Bièvre. Il propose :
• Des créations, sous forme de spectacles et d‘étapes de travail, de théâtre
(objets, marionnettes, clown…), danse, musique, arts plastiques, peinture,
photographie, cinéma.
• Un Festival de musique Bruits Blancs (4ème édition en 2014)
• Des dispositifs de diffusion culturelle : Café des enfants, Ciné-Club, Chemin des
Arts (Soutenus par la Fondation de France).
• Des ateliers de pratiques artistiques : théâtre, marionnettes, musique, en
Ancienne usine Anis Gras, le lieu de l’autre.
partenariat avec le service Enfance et des établissements scolaires des villes
d‘Arcueil, de Gentilly, de l‘Haÿ-les-Roses, des maisons de retraite d‘Arcueil, de
Gentilly, de Cachan.
Le lieu Anis Gras dispose de :
• 4 ateliers de travail / recherche / étapes de travail publiques • 2 salles de
répétitions / représentations publiques • 1 espace dédié aux expositions • 1 serre
polyvalente • 1 Bar-Cantine • 1 bureau pour les résidents • 1 gîte (7 couchages)
L‘Espace Jean Vilar est un lieu pluridisciplinaire rénové en 1996 et qui est équipé La Maison des Gardes, conservatoire de musique
de deux salles pour des projections de film d‘art et d‘essai. La salle n°1 accueille la
programmation des spectacles vivants.
3.4 Le Plan de Déplacements Urbains d’Ile de France (PDUIF) et le Plan Local de Déplacement
Le diagnostic aborde les différents types et besoins de déplacements, transports et mobilité. Un certain nombre d‘orientations et d‘objectifs sont fixés à l‘échelle de
l‘Ile-de-France et de l‘agglomération à travers les plans de déplacements.
Le PDU Ile-de-France et le PLD
Un Plan Local de Déplacements (PLD) a été mis en place en 2006 et révisé en 2010. Il s‘agit d‘un outil de planification locale des déplacements qui décline et
précise le contenu du Plan de Déplacements Urbains d‘Ile-de-France (PDUIF).
Ce plan a identifié 7 enjeux urbains auxquels sont associés des objectifs en termes de déplacement :
La qualité des centres de vie ;
L‘accompagnement des projets de la politique de la ville ;
L‘inscription des grands équipements dans le tissu urbain ;
La valorisation des espaces naturels et de loisirs ;
La dynamique urbaine des pôles d‘échanges intermodaux ;
Le développement des zones d‘activités ;
La continuité territoriale et la cohérence régionale (la desserte interne et les liaisons avec les territoires voisins).
Depuis le 19 juin 2014, un nouveau Plan de Déplacements Urbains d‘Île-de-France (PDUIF), a été approuvé. Élaboré par le Syndicat des Transports d‘Île-de-France
(STIF), il vise à coordonner à l‘échelle régionale les politiques des acteurs de la mobilité pour tous les modes de transport (transports collectifs, voiture particulière,
deux-roues motorisés, marche et vélo) ainsi que les politiques de stationnement ou encore d‘exploitation routière. Il concerne le transport de personnes, le transport
de marchandises et les livraisons. Il aborde aussi la dimension de l‘aménagement dans son lien avec la mobilité.
Le nouveau PDUIF fixe les objectifs et le cadre de la politique de déplacement des personnes et des biens pour l‘ensemble des modes de transport d‘ici 2020.
Afin de respecter les réglementations en matière de qualité de l‘air et l‘engagement national de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre d‘ici 2020, le
PDUIF vise, dans un contexte de croissance globale des déplacements estimée à 7%, trois objectifs :
• une croissance de 20 % des déplacements en transports collectifs ;
• une croissance de 10 % des déplacements en modes actifs (marche et vélo) ;
• une diminution de 2 % des déplacements en voiture et deux-roues motorisés.
Par ailleurs, neufs « défis à relever » sont ensuite déclinés :
Défi 1 : Construire une ville plus favorable aux déplacements à pied, à vélo et en transports collectifs
Défi 2 : Rendre les transports collectifs plus attractifs
Défis 3 et 4 : Redonner à la marche de l‘importance dans la chaîne de déplacement et donner un nouveau souffle à la pratique du vélo
Défi 5 : Agir sur les conditions d‘usage des modes individuels motorisés
Défi 6 : Rendre accessible l‘ensemble de la chaîne de déplacement
Défi 7 : Rationaliser l‘organisation des flux de marchandises et favoriser l‘usage de la voie d‘eau et du train
Défi 8 : Mobiliser tous les acteurs des politiques de déplacement.
Défi 9 : Faire des Franciliens des acteurs responsables de leurs déplacements
RER B, direction Charles de Gaulle – Mitry-Claye Toutes les 5 minutes en 5h10 - 00h31
heure de pointe et en
heure creuse
RER B direction Robinson – St Rémy-lès- 5h36 - 01h03
Chevreuse
Gare Arcueil- Cachan depuis la passerelle Extrait de la carte du réseau régional d’Ile de France –
source : STIF – SNCF-
Diagnostic et état initial de l‘environnement
Diagnostic territorial 105
La desserte en bus
Arcueil compte 15 lignes de bus dont 2 lignes Noctilien spécifiques, avec 56
points d‘arrêt dont 45 accessibles aux personnes à mobilité réduite (source ANC
n°230 septembre 2012).
Nombre de voyages par an enregistré au cours des trois dernières années (source
CA Val de Bièvre – 2015)
La ligne V4 est plus faiblement utilisée que les autres lignes du réseau ; en effet,
seuls les arcueillais « habitués » en font l‘usage pour des déplacements de
proximité. Le territoire d‘Arcueil étant de petite dimension, beaucoup de
déplacements se font à pied..
Un projet de transport en site propre par bus est envisagé dans le cadre du
réaménagement de la RD 920 (partie Nord de Bourg-la-Reine à Montrouge). Le
projet du ressort du Conseil Général des Hauts de Seine n‘est pas arrêté à ce
jour.
Dans le cadre du réseau Grand Paris Express, une réflexion sur la restructuration du réseau de bus est engagée par le STIF auprès des collectivités concernées
dont Arcueil.
Le réseau Vélib‘
Vélib‘ est un système de location de vélo en libre- service. Les
stations Vélib‘ sont distantes entre-elles de 300 mètres environ.
Elles sont constituées d‘une borne et de points d‘attache pour
les vélos.
Carte du réseau routier principal (réseau autoroutier et départemental)- modifiée par Espace Ville 2015 source : ville
d’Arcueil-bilan d’activités cadre de vie – 2010-2013
Carte du trafic routier en 2013 –Réseau départemental : CG94 SCESR-Réseau national : DRIEA IF Version : 2013-a© CG94
Cartes des itinéraires cyclables existants et en projet - Source : Conseil général du Val-de-Marne. Mai 2013
Le réseau communal
Selon les enquêtes menées lors de l‘élaboration du Plan Local de Déplacements en 2006, les Arcueillais sont les habitants de l‘ancienne Communauté
d‘agglomération Val de Bièvre qui se déplacent le plus à pied et le moins en voiture. (Source : CA Val de Bièvre, PLD d’Arcueil)
Le territoire d‘Arcueil est adapté aux déplacements piétons compte-tenu de
sa petite superficie. Toutefois, les franchissements des coupures physiques
générées par l‘autoroute A6 et la voie ferrée peuvent constituer un frein à ce
mode de déplacement.
Pour endiguer le retard en matière de réalisation d‘itinéraires doux pointé par
le PLD de 2006, des liaisons douces et des aménagements d‘espaces
publics ont été réalisés ces dernières années afin de mieux relier les
quartiers les plus enclavés :
- La couverture de l‘autoroute A6b réalisée en 2010 avec création d‘une piste
cyclable ;
- L‘aménagement des berges de l‘autoroute (achèvement prévu en 2017) ;
- L‘aménagement de la passerelle du Cambodge dans le quartier du
Chaperon Vert en 2009 (entre Gentilly et paris) ;
- Le réaménagement du pôle gare RER de Laplace ;
- La restructuration de la RD 161 entre l‘Hôtel de Ville et le sentier des
Vaudenaires dans le cadre de la Coulée Verte Bièvre Lilas (cf. Etat initial de
l‘environnement) ;
- Une liaison douce de 800 mètres ouverte en 2012 aux abords de
l‘Aqueduc, permettant de relier Arcueil à Paris à vélo et à pied.
Toutefois, la topographie marquée de la commune (fond de vallée et
coteaux) peut également constituer un frein au développement des tronçon de piste
circulations douces notamment vélos. cyclable
Il existe peu de pistes cyclables sécurisées (axe Nord-Sud
et Est-Ouest et en fond de vallées). Carte des pistes cyclables- source : ville d’Arcueil-bilan d’activités cadre de
vie – 2010-2013
Des discontinuités et des conflits d‘usage ou des difficultés
liées à l‘aménagement de certains tronçons sont recensés
par les usagers.
- La zone bleue : la présentation du disque est obligatoire pour tous les véhicules et la durée de stationnement est limitée à 1h30. Les rues concernées sont celles
ayant une forte activité commerçante (rue Emile Raspail (93 places), rue Berthollet (10 places), avenue Laplace (45 places) et une partie de l‘avenue Paul Doumer (31
places), rue du Ricardo (14 places), avenue Gabriel Péri Est (18 places)).
- La zone rouge : le stationnement des véhicules d‘un poids supérieur à 3,5 tonnes est interdit sur toute la ville, sauf sur les rues en zone rouge (rue Paul Bert, avenue
Max Dormoy et une partie de l‘avenue du Général Malleret-Joinville).
Le taux de motorisation
Le taux de motorisation des ménages en 2012 (chiffre le plus récent à ce
jour) qui correspond au nombre moyen de véhicule par ménage est de
l‘ordre de 0,7. Il a baissé très légèrement par rapport à 2008 où il était de
l‘ordre de 0,8. Ce taux est comparable à ceux des communes limitrophes
de Cachan (0,88), Villejuif (0,77) ou Gentilly (0,67).Le taux de motorisation
des ménages dépend de nombreux paramètres parmi lesquels :
• les caractéristiques inhérentes du ménage (revenu par Unité de
Consommation, typologie du ménage, catégorie socioprofessionnelle…) ;
• l‘offre en transports collectifs adaptée aussi bien au niveau de la
fréquence que du maillage ;
• la disponibilité d‘une place de stationnement privée à son logement.
Seule une partie de ces paramètres constitue des leviers susceptibles d‘encadrer le développement de l‘usage et de la
possession de véhicules motorisés. Ainsi l‘existence d‘une place de stationnement privé constitue, à la fois, une opportunité,
pour un ménage, de posséder un véhicule particulier mais aussi une possibilité pour ce ménage de laisser son véhicule
stationné pour utiliser les transports collectifs dans le cas des déplacements domicile-travail.
4. Le diagnostic foncier
Les chapitres précédents ont permis de présenter l‘état des lieux de l‘histoire de l‘urbanisation, de l‘organisation spatiale du territoire, de son contexte, de son
patrimoine, des formes du bâti et de son fonctionnement urbain.
Ce diagnostic doit être complété par un volet spécifique : le diagnostic foncier tel qu‘il est prévu par l‘article L.151-4 du Code de l‘urbanisme
Analyse de la capacité de densification et de mutation de l'ensemble des espaces bâtis au titre de l‘article L.151-4 du Code de l‘urbanisme
Les équipements
Un potentiel de densification est envisageable sur une partie des équipements
communaux : Hôtel de Ville, Galerie Gonzalez, centre technique municipal, serres
communales, école Laplace, ateliers municipaux…. Ces emprises faisant partie pour la
plupart du foncier communal (hormis les parcelles en limite de l‘autoroute appartenant à
l‘Etat) sont plus facilement mutables. Une stratégie globale sur le devenir des
équipements publics au regard de leur capacité, de leur structure et de leur qualité devra
être mise en place avant tout projet d‘urbanisme visant à modifier à un équipement.