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Diagnostic territorial 25

II. DIAGNOSTIC TERRITORIAL

Diagnostic et état initial de l‘environnement


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Diagnostic et état initial de l‘environnement


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A. L‘évolution urbaine
1. L‘histoire d‘Arcueil
Un passé préhistorique
Les premières traces d‘occupation humaine sur le territoire remontent à la
préhistoire et se situent sur les plateaux d‘Arcueil, à l‘abri des inondations.

L‘archéologie
Les textes législatifs et réglementaires relatifs à la protection du patrimoine archéologique
figurent en annexes

Plusieurs sites ont été identifiés au titre des sites archéologiques par le service de
l‘archéologie préventive du Conseil Général du Val de Marne (199)8. Des vestiges
néolithiques, gallo-romains et médiévaux sont recensés.

Le nouveau gestionnaire de l‘archéologie préventive est la Direction Régionale des


Affaires Culturelles.
L’adresse du service gestionnaire en la matière est le service Régional de
l’Archéologie d’Ile de France (DRAC) – 47 rue le Pelletier – 75009 Paris.

Source : Conseil Général du Val de Marne, notice archéologique, ville d’Arcueil - 2006 – en
attente de la liste et carte de la DRAC)

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Arcueil, territoire gallo-romain


De par sa géomorphologie et sa situation, Arcueil était un territoire
historiquement propice aux activités agricoles : les gaulois y faisaient de
l‘élevage, des cultures céréalières et du commerce.
Après la guerre des Gaules, Arcueil devint romaine, cette époque est notamment
marquée par le premier pont aqueduc qui permettait aux eaux de franchir la
vallée de la Bièvre pour rejoindre Paris. Le nom d‘Arcueil, « Arcoloi » viendrait
vraisemblablement des arcades du premier aqueduc caractéristique du territoire
et signifierait « la clairière des arcs ».

Source : plan Paroisse de Gentilly, Mémoire d’ARCUEIL, Temps actuel, 1982

Le moyen âge jusqu‘à la renaissance : une commune viticole


Les premières traces d‘Arcueil remontent au IXe siècle. Arcueil est alors
englobée dans la paroisse de Gentilly. C‘est à partir de l‘an mil, lors de la pose
de la première pierre de l‘Eglise Saint Denys vers 1129 qu‘Arcueil devient une
paroisse. Le domaine paroissial était prospère grâce à son activité viticole et
céréalière, celle-ci ne cesse de se développer jusqu‘au XVIe siècle.
A la fin de la guerre de cent ans avec la restauration de la capitale et la paix
retrouvée la proximité de Paris commence à attirer les parisiens, préférant le
cadre de vie d‘Arcueil à celui de la capitale. Les grands enclos ecclésiastiques
sont alors en déshérence, ils sont rachetés par les grands seigneurs laïcs, le
prince de Guise, le seigneur de Viz…
Au XVIIe siècle, un nouvel aqueduc dit « de Medicis » est construit le long de
l‘ancien aqueduc romain pour permettre d'alimenter en eau les fontaines de Paris
et le palais du Luxembourg acheté par Marie de Médicis, en 1612.

Source : plan du village d’Arcueil en 1699, Mémoire d’ARCUEIL, Temps actuel, 1982

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Du XVIIIème au XXème siècle : l‘ère de l‘industrialisation


Au XVIIe et au XVIIIème siècle, l‘activité viticole est à son apogée. A la fin du
XVIIIème siècle, grâce à la présence de la Bièvre, les teintureries, blanchisseries et
fabrication de toiles de Jouy notamment font leur apparition. Au XIXème siècle
l‘industrie liée à la rivière se développe et l‘activité viticole laisse la place aux
activités de blanchisserie, repasseurs, laminoirs, peauseries… .
Au début du XXème siècle, Arcueil comptait une vingtaine de blanchisseries mais
cette activité s‘est industrialisée et le nombre d‘établissements diminua
rapidement de 20 en 1912 a seulement 8 en 1937.
La commune poursuit un développement qui sera accentué par la mise en place
de voies de communication ferrée avec la capitale, tout d‘abord le chemin de fer
par la ligne Paris-Sceaux mise en service en1846 avec deux gares sur le territoire
(Arcueil–Cachan et station Laplace en 1894) puis le tramway sur la route d‘Orléans
desservant Paris Odéon à Arpajon en 1893 (avec deux arrêts Vache Noire et Croix
d‘Arcueil sur le territoire). Source : les Blanchisserie sur la Bièvre – www.arcueilhistoire.fr

Pendant cette période, des établissements industriels sont réalisés à proximité de


la route d‘Orléans, de la voie ferrée et de la Bièvre : brasseries, fabriques
(amnoniaque, produit pharmaceutique, capsule, vinaigre…) teintureries…
Au début du XXème siècle, Arcueil, est une petite ville. Son développement et celui
de son hameau, Cachan, aboutit à la séparation de Cachan en 1922.

Source : la gare d’Arcueil-Cachan, Mémoire d’ARCUEIL, Temps actuel,


Source : Brasserie de la Croix d’Arcueil – www.arcueilhistoire.fr 1982
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De 1930 à 1970 : du village à la ville (cf. évolution de l‘urbanisation)

Cette période correspond aux deux principales « vagues » d‘urbanisation du


territoire.
La première vague en 1930 a induit l‘urbanisation :
- des abords des grands axes de communication routiers et ferrés, plusieurs
immeubles d‘angle ont notamment été réalisés. De même plusieurs demeures
bourgeoises ont été construites pendant cette période ;
- des lotissements créés sur d‘anciennes grandes propriétés au début du siècle
avec notamment la construction d‘un grand nombre de maisons de ville.

La deuxième vague d‘urbanisation est liée à la période après-guerre où les


grandes résidences d‘habitat collectif ont été édifiées.

Vue depuis l’aqueduc, Reproduction d’une carte postale, Paris, collection


De 1971 à nos jours : la période du renouvellement urbain
privée © C.H.V.P.

Après les grandes périodes de construction, d‘autres opérations en renouvellement


urbain ont été réalisées depuis les années 1980 jusqu‘à aujourd‘hui en
complément des équipements communaux. (Cf. évolution de l‘urbanisation)

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2. Le patrimoine bâti
Source : Mérimée, inventaire du patrimoine (CAUE 2005), www.topic-topos.com,
www.arcueilhistoire.fr , -repérage de terrain Espace Ville 2015

Le territoire communal possède un patrimoine bâti riche et


diversifié qui est disséminé sur la partie Ouest du territoire. Il se
décline en plusieurs entités et typologies :

- Trois édifices classés au titre des Monuments Historiques : il


s‘agit de l‘église Saint-Denys, du Pont Aqueduc de la Vanne et
de la Chapelle Auguste Perret ;

- Neuf édifices inscrits à l‘inventaire supplémentaire des


Monuments Historiques : il s‘agit des 5 regards des eaux de
Rungis, de la Maison des Gardes, de la Nymphée du parc de
l‘ancien Château des Guise, de l‘usine et de la maison Raspail ;

- Onze ensembles patrimoniaux : les maisons ouvrières (Cité –


jardin, rue Branly), les lotissements du début du XXème siècle
(rue Max Dormoy, avenue Massenet, rue de Stalingrad, rue Albert
Legrand, Villa Moderne, avenue des Aqueducs, rue Monge, rue
Victor Carmignac), les immeubles du centre ancien (rue Cauchy,
rue Marius Sidobre) ;

- Des maisons remarquables ou immeubles fin XIXème - début


du XXème siècle répartis sur l‘ensemble du territoire ;

- Un patrimoine industriel très présent (ancienne carterie Yvon,


ancien abattoir, anciennes usines…) ; Edifice classé au titre des MH
Edifice inscrit à l‘inventaire
- Des équipements et services publics construits dans les supplémentaire des MH Carte d’identification du patrimoine bâti
années 1900-1930.
Ensemble urbain et architectural
remarquable
Vestige des parcs des anciens
domaines et grandes propriétés
Edifice présentant un intérêt
patrimonial

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Superposition du cadastre actuel avec le cadastre datant de 1900. Source : Service des Ponts et Chaussées du département de la Seine, Plan de la commune d’Arcueil, extrait de l’Atlas communal du
département de la Seine, 1900, AD94, cote : 1Fi / Arcueil 4

La superposition du cadastre de 1900 avec le cadastre actuel montre que la trame


viaire et les îlots du bourg ancien entre l‘actuelle rue de la Division du Général
Leclerc et la voie ferrée ont peu évolué. On peut notamment noter la conservation
d‘un certain nombre d‘édifices : la ferme Dimet, rue de la Fontaine, l‘église Saint-
Denys, le centre Marius Sidobre, les bâtiments des rues Cauchy, Paul Signac, rue
Berthollet. Le parc Paul Vaillant Couturier et la partie Sud de la propriété Laplace
sont également visibles. La place de l‘église et l‘espace devant la Maison des
Gardes ont également été préservés. Une partie du parcellaire entre la rue Cauchy
et la rue Sidobre n‘a pas évolué.

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2.1 Les architectures protégées au titre des Monuments Historiques


3 édifices classés et sept édifices inscrits font l‘objet de périmètre de protection
modifié au titre des servitudes d‘utilité publique (AC1)

Extrait du plan des servitudes d’utilité publique –


source : DDT 94

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Les édifices classés


Eglise Saint-Denys : classement en 1862
Il est probable que sa construction ait commencé à la fin du XIIe siècle. En tout état
de cause, elle s'est échelonnée sur une longue période. Le clocher originel a brûlé
en 1600 et a vraisemblablement été reconstruit vers 1680. La façade et son porche
ont été restaurés au XIXe siècle. Consacrée à Saint-Denys, l'église conserve des
reliques apportées au XIIe siècle par les religieux de l'abbaye du même nom.

Aqueduc de la Vanne
Aqueduc dans son ensemble avec ses ouvrages extérieurs : classement par arrêté
du 26 février 1991 Eglise Saint-Denys
A la fin du XIXe siècle, l‘aqueduc de la Vanne est construit en surélévation de
l‘aqueduc de Médicis. Cette construction imposante et emblématique, structure le
paysage. Il est réalisé en pierre meulière par l'ingénieur Eugène Belgrand pour
alimenter le réservoir de Montsouris. L'aqueduc fait plus d'un kilomètre de long, sa
hauteur est de 38 mètres et il possède 77 arcades. Il a été partiellement
endommagé très peu de temps après sa mise en service lors des combats de la
Commune de Paris de 1871, par les canons des troupes versaillaises d'Adolphe
Thiers.

Chapelle Perret - 52 avenue Laplace ; 4 avenue Lénine : classement par arrêté du Aqueduc de la Vanne – source : Tigris / Flohic Editions, œuvre
29 octobre 1999 collective

Chapelle construite entre 1927 et 1929 par les frères Perret pour les religieuses
franciscaines de l‘Immaculée Conception. C'est un édifice de plan rectangulaire
bâti en béton armé. Une structure de poteaux et de poutres délimite une nef de
trois travées et un chœur d‘une travée. La nef est éclairée par les trois grandes
verrières du mur Ouest et les claustras des parties hautes. La chapelle est installée
à l‘étage, dégageant au rez-de-chaussée une grande salle, initialement préau
ouvert. Un escalier mène à la chapelle et se prolonge au niveau supérieur donnant
accès à la tribune.

Chapelle Auguste Perret – source : Tigris / Flohic


Editions, œuvre collective

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Les édifices inscrits


Regards de l‘Aqueduc des eaux de Rungis n° 13, 14, 15, 17, 18
Ces regards ont été inscrits au titre des Monuments Historiques par arrêté du 10
février 1988. Situé dans le prolongement du pont de l'aqueduc construit au
XVIIe siècle, à la demande de Marie de Médicis pour amener les eaux de Rungis à
son palais du Luxembourg, le regard d'Arcueil n°14 dresse sa façade austère.
Maison des gardes de l‘ancien château-24 rue Emile Raspail - Les façades ont été
inscrites à l‘inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 10 avril 1929.
Maison réalisée au XVIIème siècle dite "des Gardes", vestige de l'ancien domaine Regard n°14 des Eaux de
Maison des Gardes – source : Tigris / Flohic
des Guise détruit en 1752. Actuellement conservatoire de musique. Rungis – source : Tigris /
Editions, œuvre collective
Flohic Editions, œuvre
Le bâtiment est aussi appelé « Château Vieux ». Cette construction du XVI e siècle collective
avec ses deux échauguettes en encorbellement est inscrite sur la liste
supplémentaire des Monuments Historiques. À l'origine, les ouvertures se
présentaient sous forme de fenêtres en croisées de meneaux de style gothique.
Nymphée du parc de l‘ancien Château des Guise -47 rue Emile Raspail
Dans le parc, un perron à doubles volées encadre une grotte en abside fermée par
une grille ouvragée. Une fontaine y déverse de l'eau sur un fond parsemé de
coquillages et de coraux. Ces éléments ont été inscrits au titre des Monuments
Historiques par arrêté du 10 avril 1929. Fontaine et perron du XVIIIème siècle

Maison Raspail – 51 avenue Laplace - inscription par arrêté du 7 juillet 1993


Maison Raspail – source :
Maison édifiée en 1840 pour la famille Raspail. La propriété comprend une maison Tigris / Flohic Editions,
œuvre collective
de maître, dans le style Second Empire, composée de deux étages carrés, avec un
perron orné d'une marquise caractéristique du XIXe siècle. Elle est jouxtée par un
bâtiment bibliothèque en retrait, d'un étage seulement réalisé en 1857. La maison
possède par ailleurs trois étages superbes de caves en sous-sol.
Usine Raspail- Anis Gras - inscription par arrêté du 9 juin 2000
Cette remarquable manufacture en pierres et briques avec toiture à cheminées a
été créée en 1858.

Source : Usine Raspail – Anis Gras –


www.arcueilhistoire.fr

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2.2 Les autres éléments du patrimoine remarquable


Les vestiges des anciens domaines et propriétés
Les principaux domaines et grandes propriétés étaient :
- le domaine du château du Prince de Guise, qui s‘étendait depuis la cité-
jardin jusqu‘à l‘ancien village ;
- l‘ancienne propriété du XVIIIème siècle qui correspond à l‘actuel parc Paul
Vaillant-Couturier ;
- le domaine dit du château Laplace – une partie de l‘actuel site de la caisse
des Dépôts et Consignations.
En lieu et place de ces domaines correspondent aujourd‘hui de grandes entités
urbaines : la cité-jardin, le parc Paul Vaillant-Couturier et l‘emprise de la Caisse
des Dépôts et Consignations. L‘héritage est essentiellement paysager, puisqu‘on
retrouve en ces lieux des espaces boisés et paysagers remarquables.
Le domaine du château du Prince de Guise
C‘est une ancienne propriété du prieuré de Saint-Denys-de-l‘Estrée au XVème siècle,
qui a été cédée au début du XVIII siècle à la famille de Guise. Trois vestiges du
domaine sont encore visibles aujourd‘hui :
- la maison des Gardes (cf. édifice inscrit au MH)
- la maison dite « La Faisanderie » ou « La Fauconnerie »
La construction date du XVIIIe siècle. Les communs ne figurent pas sur le cadastre
napoléonien, mais une partie de leur corps de bâtiment est en revanche
représentée sur le cadastre de 1841. C‘est actuellement une propriété privée, qui
se développe sur un terrain boisé de plus de 6000 m² côtoyant l‘aqueduc de la
Vanne.
- une maison située 2 rue de la Convention.

Le domaine du château Laplace


L‘ancien domaine est visible sur le plan de la terre et seigneurie d‘Arcueil dressé en
1688, situé en lieu et place des terrains de la Caisse des Dépôts et Consignations.
Le domaine est cédé en 1890 au collège Albert-le-Grand. Une partie du parc boisé
du domaine est encore visible en vis-à-vis de la rue Berthollet.

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Un domaine de plaisance datant du XVIIIème siècle


Achetée par la commune en 1930, la propriété qui présente de beaux spécimens
d‘arbres a été aménagée en parc public (Paul Vaillant-Couturier). La fontaine et le
perron sont inscrits au titre des Monuments Historiques (cf.édifice inscrit au MH).
Une folie est également présente dans le parc. Cette maison d'agrément a été
construite au XVIIIème siècle et remaniée au XIXème siècle.

Parc Paul Vaillant Couturier

Les ensembles remarquables

L‘extension du centre ancien rue Marius Sidobre et rue Cauchy


Cet ensemble correspond aux immeubles de centre-ville construits
à l‘alignement des rues Sidobre et Cauchy dans le quartier dit du
« Bas d‘Arcueil ».

Alignement rue Cauchy – source : google maps /


streetview

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Les lotissements des années 1900- 1930/1950


Parmi les lotissements les plus anciens, certains se distinguent par la qualité des
architectures individuelles, des clôtures et des plantations, qui en font des
ensembles urbains d‘une qualité paysagère certaine.
Arcueil comporte de nombreux exemples d‘architecture de qualité reflétant le style
moderne des années 1910-1930, avec des maisons ou immeubles bourgeois en
pierre de meulière ou briques et/ou des maisons d‘artistes comportant des ateliers
visibles de la rue par le biais de verrières. Les ensembles urbains les plus
significatifs se trouvent : Villa Moderne, rue Max Dormoy, avenue Massenet,
avenue des Aqueducs, rue Monge, rue de Stalingrad, rue Albert Legrand, rue Victor
Carmignac.

Avenue Massenet – source: google maps / streetview Avenue Marx Dormoy – source: google maps / streetview Rue Villa Moderne – source: google maps / streetview

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Les ensembles de maisons ouvrières


Arcueil comporte deux lotissements de maisons ouvrières des années 1920 qui
font figure de modèle d‘urbanisme.

La cité-jardin
Réalisée entre 1921 et 1923 par l'architecte Maurice Payret-Dortail pour l'Office
public des habitations à bon marché du département de la Seine, la cité-jardin
d‘Arcueil a été, dès l‘origine, un projet urbain ambitieux. La cité originale a été
restructurée et agrandie dans les années 1980, sous la forme de petits immeubles
et de maisons individuelles. Seule une partie des constructions originales a été
conservée rue Maxime Baquet, ce qui constitue un ensemble urbain d‘une valeur
patrimoniale certaine.

La cité-jardin rue Maxime Baquet


La cité « ouvrière » rue Branly
C‘est un ensemble de maisons en brique accolées en bande, contemporain à la
cité-jardin, qui plus modestement traduit la même recherche de solution
urbanistique au logement des ouvriers.

Maisons rue Branly

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Les immeubles et maisons de la fin du XIXe siècle et du début du XXème siècle


disséminés sur le territoire
On retrouve ainsi :
- des pavillons ou immeubles en brique, parfois appareillée de manière
savante afin de créer des effets décoratifs, comportant souvent des
linteaux métalliques et parfois des éléments de décor de céramique ;
- des immeubles ou maisons enduits de ciments ;
- des maisons en meulière, pouvant comporter des toitures ouvragées, des
baies remarquables, des décors de céramique peinte… Immeuble situé avenue Laplace –
source : google maps / streetview
Immeuble situés rue du 8 mai 1945
Le patrimoine industriel
Les premières structures industrielles et artisanales traditionnelles étaient
généralement implantées en fond de vallée, le long de la Bièvre, à l‘image des
anciens abattoirs situés rue François-Vincent Raspail.
Lors du développement de la deuxième moitié du XIXe siècle, d‘autres structures
se sont implantées assez massivement au nord et à l‘ouest de la commune, plus
proche de l‘axe de la RD 920 et de la voie ferrée à l‘image de l‘ancienne usine Anis
Gras (cf. édifice inscrit au MH), de l‘ancienne carterie Yvon ou de l‘activité située à
l‘angle de la rue Lénine et l‘avenue Laplace. D‘anciens ateliers avec des structures Activité artisanale, source :
en brique et métal avec toiture en shed ont été réhabilités pour accueillir d‘autres google maps / street view
Bâtiment industriel av. Laplace,
activités ou des logements, à l‘image de l‘ancienne usine située rue de Rider dans source : google maps / street view
le quartier gare.

Anciens abattoirs, avenue


François Vincent Raspail

Usine réhabilitée, rue du


Rider

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Les équipements et services publics


Le Fort de Montrouge. Construit de 1843 à 1845, il a été attribué à la commune
d‘Arcueil par la loi du 5 août 1851. D'une superficie d'un hectare, le fort de
Montrouge est destiné à l'administration militaire. L'ancienne porte d'entrée à
système de pont-levis est entourée d'un appareillage de pierres, caractéristique de
la construction des années 1870.
Le groupe scolaire Jules Ferry. Il s‘agit de la première école réalisée à Arcueil. Le
premier bâtiment de l'école de garçons situé en haut d'un escalier à double volée
remonte à 1846 et a été réalisé par l‘architecte Naissant. Des constructions Porte d’entrée du Fort de Groupe scolaire Jules Ferry, rue Emile
complémentaires ont été exécutées en 1851 et 1852, puis en 1879. Montrouge Source : Tigris Raspail
/ Flohic Editions, œuvre
Le centre Marius Sidobre, ancien hôtel de ville, construit en 1886 sur la place de collective
l'église. Il est composé du côté des rues Raspail et Cauchy, d'un avant-corps
formant vestibule. Vers 1950, la porte d'accès à deux vantaux sur la place de la
République a été condamnée et les toitures ont été remaniées : le campanile est
remplacé par un clocheton. À l'intérieur, le décor, particulièrement remarquable
dans l'escalier, est réalisé en zinc et fer forgé.

La Caisse des Dépôts et Consignations à Arcueil se trouve sur l'emplacement de


l'ancienne demeure du savant Claude-Louis Berthollet. En 1863, les Dominicains
achètent le domaine et fondent le collège Albert-le-Grand. Il ne reste aujourd'hui du
bâtiment scolaire que la longue façade de baies arrondies rythmée de frontons
triangulaires.
Ancien collège Albert-le-Grand Ancien hôtel des Postes
Centre Marius Sidobre
L‘hôtel des Postes, est construit à Arcueil en 1922. Un bas-relief représentant le
blason de la ville surmonte sa porte d'entrée.

La gare de Laplace à Arcueil est reconstruite lors de l'électrification de la ligne de


Sceaux en 1937.

Gare Laplace, source : Tigris /


Flohic Editions, œuvre collective

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Autres éléments du patrimoine

Borne royale, située le long du parc. Gravée d'une fleur de lys elle pourrait remonter
à l'époque Louis XIV ;

La ferme Dimet située rue de la Fontaine ;

Maison aux quatre cheminées située rue Cauchy : Erik Satie a vécu 27 ans dans Borne royale, rue
cette maison réhabilitée récemment ; Berthollet source :
Tigris / Flohic
Editions, œuvre
collective
La maison Soulas : à l‘angle des avenues Laplace et Jean Jaurès, la maison a été
construite en 1900 par M. Ménégault, directeur de l‘ancienne vinaigrerie. Après
son décès, en 1925, la maison est occupée par son gendre le docteur Soulas. La Ferme Dimet, rue de la Fontaine
maison bourgeoise a été conservée dans le cadre de la ZAC de la Vache Noire ;

L‘ancien débit de boisson : à l‘angle de la rue Marius Sidobre et de l‘avenue Paul


Doumer, a été réalisé au début du XXème siècle. Il marque le carrefour et a été pris
en photographie par Doisneau en 1949.

Maison aux 4 cheminées,


rue Cauchy
Maison Soulas, source : google
maps / streetview

Débit de boisson,
122 rue Marius Sidobre

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 43

3. L‘évolution de l‘urbanisation

Avant 1800 : Une ville de plaisance


D‘abord terroir viticole, Arcueil devient après la construction de l‘aqueduc
Médicis, une ville de plaisance partagée en plusieurs grandes propriétés
seigneuriales notamment la propriété du Prince de Guise qui s‘étendait de
l‘aqueduc jusqu‘à l‘église. Le territoire reste toutefois majoritairement
agricole. Depuis le XVIIème, plusieurs bras dérivés de la Bièvre avaient été
aménagés sur le territoire de la commune d‘Arcueil-Cachan et étaient
principalement destinés au service des moulins. Ainsi à l‘entrée d‘Arcueil, la
rivière comportait deux bras parallèles très proches l‘un de l‘autre. La route
d‘Orléans constituait la principale voie de communication vers la capitale.
Hormis la route d‘Orléans, la trame viaire était constituée de chemins
ruraux agricoles peu larges ou de voies d‘accès au bourg ancien
assez étroits à l‘image de la rue Cauchy. Il n‘y a pas eu de volonté sur
le territoire, d‘aménagement de voies plantées comme il y a pu en
avoir à Cachan. De plus, la géographie du site, en fond de vallée n‘a
pas favorisé ce profil de voies. Espace urbanisé
Grande propriété
Espace boisé
Espace agricole
Aqueduc Médicis
Voie principale

Source : Carte réalisée d‘après l‘extrait de la carte dite des Chasses (1764-1773)/ Arcueil-Cachan
: état des communes à la fin du XIXè siècle : notice historique et renseignements administratifs /
Département de la Seine ; Direction des affaires départementales - 1901;

Diagnostic et état initial de l‘environnement


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De 1801 à 1900 : le début de l‘industrialisation


Jusqu‘au début du XXème siècle, le territoire est marqué par les
activités d‘exploitation du sol et du sous-sol. En 1900, on recensait
quinze carrières extrayant des pierres à bâtir en pierre et moellons pour
Paris et ses environs.
En 1840, un nouvel aqueduc est réalisé par Belgrand pour acheminer
les eaux de la Vanne vers le réservoir de Montsouris à Paris. Il est
construit en pierre extraite des carrières à ciel ouvert environnantes sur
les fondations de l‘aqueduc Médicis. Cet édifice devient alors l‘image
de l‘identité arcueillaise.
Par ailleurs, le sol était propre à l‘horticulture et au maraichage, on
décomptait 30 maraichers en 1900 qui alimentaient les étals des Halles
de Paris.
Des activités de blanchisserie et de teinturerie sont présentes au bord
de la Bièvre ; par ailleurs, un pôle industriel se développe au niveau de
la Croix d‘Arcueil près de la route d‘Orléans. Parallèlement, une
urbanisation dite de « plaisance » s‘installe à proximité des grandes
propriétés et de la voie ferrée. Le fort de Montrouge est également
réalisé pendant cette période.

Espace urbanisé (nouvellement réalisé)

Espace urbanisé existant

Grande propriété / espace boisé / espace vert

Jardins maraichers
Source : Carte réalisée d‘après l‘extrait de la carte de
Espace agricole l’Atlas des Commune du département de la Seine 1896-
1900 / Arcueil-Cachan : état des communes à la fin du
Carrière XIXè siècle : notice historique et renseignements
Aqueduc des eaux de la Vanne administratifs / Département de la Seine ; Direction des
affaires départementales - 1901;
Voie principale
Voie ferrée et gare

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 45

1901– 1933 : les cités jardins et les quartiers pavillonnaires


Au début du XXème siècle, parallèlement au développement des activités
industrielles, notamment à proximité de la route d‘Orléans, un certain
nombre de lotissements pavillonnaires sont construits en lieu et place des
domaines seigneuriaux et demeures aristocratiques, à l‘image de celles
des Guise ou de Laplace. Ces lotissements permettaient de loger la
population ouvrière travaillant à Arcueil dans les usines ou les activités de
maraichage, mais aussi la population croissante travaillant à Paris mais
vivant à Arcueil pour son air plus agréable.
En 1901, pratiquement la moitié de la longueur de la Bièvre a disparu.

Source : Cité jardin, Mémoire d’ARCUEIL, Temps


actuel, 1982
Espace urbanisé (nouvellement réalisé)

Espace urbanisé existant

Grande propriété / espace boisé / espace vert

Jardins maraichers
Source : carte réalisée d’après la photographie
Espace agricole aérienne de 1933 – www.géoportail.fr / remonter le
temps
Carrière
Aqueduc des eaux de la Vanne
Source : vue des usines Thomson, Traits urbains, Voie principale
Les Portes d’Arcueil Partenariat et démocratie pour un Voie ferrée et gare
nouveau quartier – hors-série hiver 2009-2010

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 46

1934– 1960 : le Chaperon Vert, la Cité des Irlandais, la Cité du Cherchefeuille,


la Cité Paul Vaillant-Couturier, le groupe scolaire Henri Barbusse…
L‘industrialisation et le développement du territoire ont entrainé une forte
croissance de population qui s‘est installée dans des logements modestes
voire insalubres à l‘image du taudis « Villa Mélanie ». Pendant la même
période, la Bièvre est couverte en raison de son fort taux de pollution. Il existe
après-guerre une urgence sanitaire et sociale, celle-ci est d‘ailleurs accentuée
par la construction de l‘autoroute du Sud (A6a) à l‘est du territoire qui généra
un grand nombre d‘expropriations. Les quartiers des 4 Cités (1951 -1957) et
du Chaperon Vert (1956-1964) sont réalisés pour répondre à cette demande
massive de nouveaux logements. Les équipements scolaires nécessaires sont
réalisés pendant la même période, à l‘image du groupe scolaire Henri
Barbusse. Un certain nombre de cabanons de jardin sont transformés en
maisons individuelles dans les lotissements du début du XXème siècle.

Source : Quartier des 4 Cités– www.arcueilhistoire.fr

Espace urbanisé (nouvellement réalisé)

Espace urbanisé existant

Espace boisé / espace vert / friche / cimetière/ stade


Source : carte réalisée d’après la
photographie aérienne de 1960 –
Aqueduc des eaux de la Vanne
www.géoportail.fr / remonter le
Voie principale temps
Autoroute
Voie ferrée et gare

Source : Quartier Chaperon Vert – www.arcueilhistoire.fr

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 47

1961– 1970 : Les HLM de la Vache Noire, l‘extension du Chaperon Vert, la


résidence Emile Raspail, la résidence Clément Ader, le centre des
examens…
La deuxième vague de construction de résidences d‘habitat collectif est
réalisée pendant cette période. Un certain nombre d‘équipements à l‘image
du nouvel hôtel de ville ou du centre des examens sont également
construits. En 30 ans, Arcueil est devenue une petite cité ouvrière populaire.
La deuxième bretelle de l‘autoroute A6 (A6b) est réalisée à cette époque sur
le tracé d‘une ancienne voie (1969) au sud-est du territoire.

Centre d’examen

Espace urbanisé (nouvellement réalisé)

Espace urbanisé existant


Source : carte réalisée d’après la
Espace boisé / espace vert / friche / cimetière/ stade photographie aérienne de 1970 –
www.géoportail.fr / remonter le
Aqueduc des eaux de la Vanne temps
Voie principale
Source : La Vache Noire, bâtiment A, Les Portes d’Arcueil- Partenariat et Autoroute
démocratie pour un nouveau quartier – hors-série hiver 2009-2010
Voie ferrée et gare

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 48

1971– 1987 : la résidence Emile Zola, résidence Auguste Delaune, la


Caisse des Dépôts…
Quelques résidences d‘habitat collectif ont été réalisées de manière diffuse,
notamment la résidence Emile Zola (1979) et la résidence Delaune (1980).
L‘imposant bâtiment de la Caisse des Dépôts situé rue Emile Raspail a été
construit pendant cette période.
Le bâtiment de la Caisse des Dépôts ne respecte pas les gabarits des
constructions existantes environnantes notamment en termes de hauteur
(hauteur élevée) et d‘emprise au sol.
La résidence Emile Zola est une opération assez massive (hauteur élevée,
emprise au sol importante) qui marque fortement le quartier Laplace et
l‘entrée dans Arcueil depuis la gare. L‘accroche au sol existant et le rapport
entre l‘espace public (vision du piéton) et le bâtiment semblent avoir été
traités de manière inappropriée (encaissement, échappée visuelle nulle,
espace vert inaccessible et non sécurisé à l‘arrière du bâtiment donnant sur
un parking…). Par ailleurs, l‘esthétique du bâtiment (traitement de la
façade, le choix des matériaux (colonne bleue sur les pignons, etc)) est
discutable.

Espace urbanisé (nouvellement réalisé)

Espace urbanisé existant


Source : carte réalisée d’après la
Espace boisé / espace vert / friche / cimetière/ stade photographie aérienne de 1987 –
Résidence Emile Zola - source : www.géoportail.fr / remonter le
Google maps / Streetview – septembre Aqueduc des eaux de la Vanne temps
2014 Caisse des Dépôts
Voie principale
Autoroute
Voie ferrée et gare

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 49

1988 – 1996 : la Cité de l‘église, le collège Dulcie September…


Les principales opérations concernent le quartier ancien d‘Arcueil entre la
rue Raspail et la rue de la Convention. Il s‘agit de programmes de
logements mais aussi d‘activités économiques (bureaux, artisanat). Cette
période est notamment marquée par la réalisation de la Cité de l‘Eglise
(1996), la Cité Maison des Gardes (1987-1992) et du collège Dulcie
September (1994).
Les cités de l‘Eglise et de la Maison des Gardes ou la villa Baudran sont
des opérations de renouvellement réalisées en lieu et place du tissu ancien
de village. Ces constructions ne semblent pas respecter leur environnement
immédiat (hauteur, relief, distance de retrait par rapport au bâti d‘intérêt
patrimonial, imperméabilisation)

Espace urbanisé (nouvellement réalisé)

Espace urbanisé existant


Source : carte réalisée d’après la
Cité Maison des Gardes Cité de l’église Espace boisé / espace vert / friche / cimetière/ stade photographie aérienne de 1996 –
www.géoportail.fr / remonter le
Aqueduc des eaux de la Vanne temps
Voie principale
Autoroute
Voie ferrée et gare

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 50

1997 – 2003 : Quelques opérations réalisées dans le diffus


Quelques opérations en renouvellement de tissu de faubourg ou en
densification de cœur d‘îlot à destination de logements, d‘activités ou
d‘équipements sont réalisées au sein des quartiers.
Ces opérations de plus faible importance en termes d‘emprise, mettent
l‘accent sur la valorisation et la réhabilitation des constructions existantes.
L‘insertion avec leur environnement est bien traitée (gabarits équivalents
aux constructions existantes environnantes)

Vue arrière des immeubles Activités économiques rue du Général de Gaulle, source :
réalisés rue Marius Google maps / Streetview – septembre 2014
Sidobre
Espace urbanisé (nouvellement réalisé)

Espace urbanisé existant


Source : carte réalisée d’après la
Espace boisé / espace vert / friche / cimetière/ stade photographie aérienne de 2003 –
www.iau.fr
Aqueduc des eaux de la Vanne
Voie principale
Autoroute
Voie ferrée et gare

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 51

2004-2008 : Les Portes d‘Arcueil, le centre commercial de la Vache Noire,


la Cité paysagère…
Cette période est marquée par la réalisation du nouveau quartier situé en
entrée de ville, au nord-ouest du territoire : « La ZAC des Portes d‘Arcueil »,
en lieu et place de la friche industrielle Thomson. En 2006, une promenade
plantée est aménagée sur le tracé de l‘aqueduc de la Vanne en limite de
Montrouge et Bagneux.
Par ailleurs, dans le même quartier, la Cité paysagère (102 logements) a fait
l‘objet d‘un concours et a été livrée en 2008.
D‘autres opérations de renouvellement urbain dans le diffus ont été
réalisées pendant cette période dans le quartier du Plateau en limite de
Villejuif et rue de la Division Leclerc.
L‘opération de la Vache Noire a permis de recomposer les îlots situés en
entrée de ville, de manière qualitative et avec une densité assez élevée.
La cité paysagère présente des formes d‘habitat intermédiaire dont les
gabarits respectent ceux des maisons et petits immeubles implantés dans
les quartiers environnants en termes de hauteur, d‘emprise au sol, de
rapport à la verdure... Cet ensemble est ressenti par une partie de la
population comme un bon exemple d‘intégration urbaine en matière de
construction de logements.

Espace urbanisé (nouvellement réalisé)

Espace urbanisé existant


Source : carte réalisée d’après la
Espace boisé / espace vert / friche / cimetière/ stade photographie aérienne de 2008 –
www.iau.fr
Aqueduc des eaux de la Vanne
Voie principale
Autoroute
Source : Cité paysagère,
Vue depuis le jardin sur le toit Voie ferrée et gare
observatoire de la qualité
architecturale – Union
Régionale des CAUE d’Ile
de France - 2012
Diagnostic et état initial de l‘environnement
Diagnostic territorial 52

Les années récentes 2009-2015 : la Vache Noire, l‘îlot Curie, le parc du


Coteau…
Les dernières années sont marquées par la réalisation de projets de grande
envergure en renouvellement urbain avec des opérations de démolition /
reconstruction effectuées notamment dans le nord du territoire : quartiers de la
Vache Noire et du Chaperon Vert.
Le bâtiment « A » de la Vache Noire a été démolie en 2009 pour laisser place à
trois immeubles de logements collectifs livrés en 2012-2013.
L‘îlot Curie composé d‘immeubles de logements a été réalisé en lieu et place du
groupe scolaire Joliot Curie en 2014-2015.
Le bâtiment du « HU » a été démoli fin 2014.
Parallèlement, des équipements ont également été construits : le groupe
scolaire Olympe de Gouges (achevé en 2010) et la crèche municipale Paul
Eluard réalisée en pied d‘immeuble.
A l‘est du territoire, dans le quartier du Coteau, ont été réalisés l‘aménagement
du parc départemental inauguré en 2010, la couverture de l‘autoroute A6b
achevée en 2013 et les immeubles de logements de la ZAC du Coteau livrés en
2014.
Ces opérations sont perçues par une partie de la population comme qualitatives
du point de vue de l‘esthétique urbaine (choix des matériaux, traitement des
façades, espaces non bâtis en pied d‘immeubles…) mais trop denses,
notamment en terme de hauteur et de proximité entre les bâtiments. L‘opération
dite du « Cirque » (habitat intermédiaire) est ressentie comme un bon exemple
de programme de logements acceptable au sein des quartiers pavillonnaires
selon une partie de la population. Espace urbanisé (nouvellement réalisé)

Espace urbanisé existant


Source : carte réalisée d’après la
Espace boisé / espace vert / friche / cimetière/ stade photographie aérienne de 2015 –
www.iau.fr
Aqueduc des eaux de la Vanne
Voie principale
Autoroute
Voie ferrée et gare

Ilot Curie depuis la rue Le parc départemental du Coteau


Villa Mélanie
Diagnostic et état initial de l‘environnement
Diagnostic territorial 53

4. Les grands projets urbains réalisés ou en cours sur le territoire


4.1 Le quartier de la Vache Noire
Située le long de la RD 920, l‘opération des Portes d‘Arcueil décline un ambitieux
programme d‘activités économiques à vocation tertiaire, la construction du centre
commercial et de loisirs de la Vache-Noire, des logements et la création de nouveaux
espaces publics. L‘opération est répartie sur deux Zones d‘Aménagement Concerté : la
ZAC des Portes d‘Arcueil et la ZAC de la Vache Noire.
La Zone d‘Aménagement Concerté des Portes d‘Arcueil
Ce projet urbain initié sur une friche industrielle d‘une surface de 9 hectares, par la
création de la ZAC des Portes d‘Arcueil en 1999 a revalorisé complètement l‘entrée de
ville Nord-Ouest de la ville depuis Paris. Le centre commercial de la Vache Noire, avec
son jardin sur le toit est devenu un équipement emblématique de la commune. Les
programmes immobiliers mixtes (bureaux, logements, commerces) et les aménagements
d‘espaces publics achevés en 2007 ont contribué à changer de manière positive l‘image
du quartier.
La Zone d‘Aménagement Concerté de la Vache Noire
Place de la Vache Noire - source : photographie de Lisa Cambefort - photographe
Cette ZAC sur une surface de 5 hectares vient compléter et renforcer le quartier de la http://cargocollective.com/
Vache Noire restructuré sur sa partie Nord par la ZAC des Portes d‘Arcueil. Ce projet
porte sur :
- la construction de nouveaux programmes de bureaux, en vis-à-vis de la RD 920 ;
- la construction de nouveaux programmes mixtes de logements et d‘un équipement
petite enfance en pied d‘immeuble, en lieu et place d‘un immeuble de logement social
construit dans les années 1960 (démolition du bâtiment A). *A noter que l’ensemble des
habitants du bâtiment A a été relogé sur Arcueil ;
- la création d‘une cité paysagère comprenant plus de 100 logements
- la réhabilitation de logements (bâtiment B) ;
- la réhabilitation de l‘ancienne usine Anis Gras en équipement socio-culturel ;
- la réalisation d‘une nouvelle école Aimé-Césaire ouverte en 2010 ;
- l‘ouverture d‘un hôtel et d‘un complexe cinématographique.
Le projet urbain est en cours de finalisation, il doit s‘achever par l‘aménagement de deux
sites : avenue Aristide Briand où il est envisagé un programme de bureaux et l‘îlot
Laplace où il est prévu, la construction d‘une centaine de logements, des ateliers d‘artiste,
des espaces publics valorisés, ainsi que la rénovation et une nouvelle affectation pour la
Maison Soulas.

Les immeubles de logements depuis le jardin des Erables

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 54

4.2 L’opération de renouvellement urbain au Chaperon Vert


Il s‘agit d‘une opération de grande envergure d‘une superficie de plus d‘un hectare,
au nord-est du territoire ; entamée en 2001 et pilotée par l‘ancienne Communauté
d'agglomération Val de Bièvre, les villes d' Arcueil et Gentilly et l'Office public
intercommunal de HLM. Le projet de renouvellement urbain du Chaperon Vert a
pour objectif de désenclaver le quartier et d'améliorer globalement la qualité de
vie de ses habitants. Cette opération ANRU, réalisée dans le cadre d‘une Zone
d‘Aménagement Concerté, a été lauréate de l'appel à projets « Nouveaux Quartiers
Urbains » en 2011.
Le projet a notamment conduit à la démolition d‘un groupe scolaire et d‘un
immeuble de logement sur Arcueil (bâtiment du HU). L‘ensemble des habitants du
bâtiment du HU a été relogé sur Arcueil.
Le projet dans sa partie arcueillaise portait sur : Immeubles récents – îlot Curie, vue
depuis la rue Villa Mélanie
- la construction de 729 logements, sur l‘îlot Curie, la programmation des lots 8 et 9
(bureaux, logement, équipement) est en cours de définition.
- la réhabilitation de 653 logements (îlot 4, 5 et 7) : la réhabilitation de l‘îlot 7,
l‘extension a été réalisée en 2012, la réhabilitation des îlots 4 et 5 a été achevée
respectivement en juin et septembre 2015.
Trois types d‘intervention sur les logements
- Réhabilitation lourde pour moderniser l‘offre : 393 logements
- Restructuration : créer des T4 avec des T2 pour adapter les typologies :
60 logements
- Extension de logements pour adapter les surfaces : 200 logements
- de nouveaux équipements publics (le groupe scolaire Olympe de Gouges a été
réalisé en 2010, hors ZAC, avenue Vladimir Ilitch Lénine), le centre municipal de
santé actuellement dans le parc Paul Vaillant-Couturier va être déplacé dans le
quartier (lot 8).
- l'aménagement d'espaces publics (promenade des Berges, squares, passerelle
Cambodge ...).
Aujourd‘hui 2 lots (n°8 avec un centre municipal de santé et des logements prévus Plan de la ZAC Chaperon vert - ANC / Arcueil notre cité n° 231 octobre 2012
et n°9 où la programmation est en cours) sur la partie arcueillaise du projet restent
à réaliser.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 55

4.3 La Zone d’Aménagement Concerté du Coteau


Sur une surface d‘environ 3,5 hectares, la ZAC du Coteau bénéficie d‘un
environnement privilégié, à proximité de Paris, en surplomb de la vallée de la Bièvre
et du parc départemental du Coteau). Les terrains libérés font aujourd‘hui l‘objet
d‘un projet de développement urbain durable répondant aux objectifs suivant :
aménager une nouvelle entrée de ville, proposer une nouvelle offre immobilière
tertiaire et ouvrir le parc départemental du Coteau sur la ville.
S‘appuyant sur la couverture de l‘A6b, la requalification de la RD 126 et
l‘implantation future de la gare "Kremlin-Bicêtre Hôpital" de la ligne 14 du métro,
cette opération doit contribuer à rééquilibrer le développement de la commune vers
l‘est. 141 logements répartis sur deux immeubles ont été livrés en 2014, tandis
qu‘une reprogrammation des activités économiques est à l‘étude.

4.4 Le projet du secteur Hôtel de Ville


Le secteur de projet autour de l‘Hôtel de Ville a fait l‘objet d‘études urbaines et de
concertation depuis 2010. Cette opération d‘aménagement lancée en 2017 a pour
volonté de développer une centralité urbaine autour de l‘Hôtel de Ville en répondant
à plusieurs objectifs : le renforcement de l‘habitat (350 logements environ) à Vue sur les Immeubles depuis le parc départemental du Coteau –photographe :
proximité de la station RER Laplace ; l‘adaptation du groupe scolaire Barbusse à Benoît Fougeirol site internet ECDM architectes
l‘évolution des besoins ; la création et la valorisation d‘espaces publics et des
paysages (dont l‘avenue P Doumer -RD161) ; le développement des
déplacements doux. Est également prévu le déplacement de la galerie municipale
Julio Gonzalez vers la mairie.

4.5 La requalification de la RD 920


La requalification de la RD 920 est un projet de compétence départementale, du
ressort du Conseil Départemental des Hauts-de-Seine. Conformément aux objectifs
du Plan de Déplacements Urbains (PDU), la réalisation du tronçon nord de Bourg-
la-Reine à Montrouge doit être engagée. La réalisation du tronçon sud de Bourg-la-
Reine à Antony a débuté en 2012 et doit s‘achever en 2016. Au nord, les travaux
doivent en principe commencer vers 2017 ; toutefois le projet n‘est pas encore
arrêté. Il est évoqué la mise en place de trottoirs élargis sécurisés avec pistes
cyclables, une meilleure insertion des poches de stationnement ou encore une
végétalisation plus importante de la voirie.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 56

4.6 La ré-ouverture de la Bièvre


Ce projet d'aménagement a pour vocation de préserver
l'environnement et la biodiversité et d‘améliorer le cadre de vie
des habitants. En 2003, l‘ancienne Communauté
d'agglomération Val de Bièvre a ainsi élaboré un schéma
directeur de valorisation de la Bièvre pour permettre une
réouverture de la rivière, la plus complète et la plus durable
possible. Un tronçon de 610 m dans le parc départemental du
Coteau devrait être prochainement remis à l‘air libre par le
Conseil général. Les travaux sont prévus en fin d‘année 2016.
L‘objectif est d‘assurer la continuité « à ciel ouvert » de la rivière
en prenant en compte les équipements existants : la voirie, le
parc départemental du Coteau, la maison de la Bièvre, le
gymnase, le stade… L‘enjeu étant de rapprocher le promeneur
du bord de la rivière, une promenade aménagée longerait la Source : Etude d’urbanisme, rue de la Convention – Diagnostic – document de travail-
Bièvre. atelier Ruelle –Gerau Conseil – avril 2010

Une possibilité d‘ouvrir un deuxième tronçon entre l‘avenue


Paul Doumer et la rue de l‘Ardenay est à l‘étude. Cette
réouverture pourrait avoir des conséquences en termes
d‘urbanisme et de composition urbaine, notamment sur les
projets qui pourraient être développés sur les îlots
potentiellement mutables aux abords de l‘avenue de la
Convention. Source : ville d’Arcueil – plan masse du projet de ré-ouverture – Conseil Général 94 - 2012

Source : – Conseil Général 94 – lettre d’information n°4 automne 2014

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 57

B. L‘analyse urbaine
1. L‘occupation du sol et la consommation des espaces
L‘occupation du sol
Le territoire d‘Arcueil est urbanisé en quasi-totalité (86 % en 2012). Des opérations
de renouvellement ont débuté à partir des années 1950 et se poursuivent encore
actuellement.
Bilan de la consommation des espaces naturels entre 2003 et 2015
Il a été effectué à partir de la photographie aérienne de 2003 de l‘IAU IdF et de
l‘occupation du sol 2012 de l‘IAU IdF ainsi que de la photographie aérienne 2014 et
du cadastre SIG 2013 de la commune.
Ce bilan montre qu‘il n‘y a pas eu de consommation d‘espaces naturels entre 2003
et 2015. A contrario, des espaces ouverts de type parc urbain ont été inaugurés
respectivement en 2008 pour le jardin des Erables et en 2010 pour le parc
départemental du Coteau.

Source : IAU IdF, MOS 2012

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 58

2. Les typologies bâties et les formes urbaines

L‘analyse des typologies bâties a été réalisée de manière fine, îlot par îlot, à partir
d‘un travail de terrain. Neuf fiches présentées dans les pages-ci après ont été
établies. Les typologies ont été identifiées de façon détaillée : bâti ancien,
immeubles de la première moitié du XXème siècle, immeubles de la deuxième
moitié du XXème siècle, résidences d‘habitat collectif, immeubles récents, maisons
groupées, maisons individuelles sous diverses formes. Les constructions dont la
fonction génère des typologies différentes, ne font pas l‘objet de fiche compte-tenu
de leur spécificité. Une carte de synthèse des typologies bâties est présente en fin
de chapitre

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 59

Bâti ancien (village, faubourg)


Localisation

Le bâti ancien est présent


dans le centre ancien
notamment aux abords de
l‘église entre la rue Cauchy
et la rue Sidobre mais aussi
aux abords de la rue
Berthollet et l‘avenue
Laplace. Le bâti ancien est
fragmenté à l‘intérieur du
territoire, y compris dans le
ancien centre.

Organisation urbaine Organisation bâtie Organisation parcellaire


Une diversité bâtie
Il s‘agit d‘ensembles avec : Un parcellaire en
linéaires implantés à majorité laniéré.
l‘alignement sur rue. - des maisons
rurales de faible Des espaces publics
Cette forme urbaine hauteur (R+1) minimisés limités à la
correspond aux - des immeubles voirie et aux trottoirs.
traces de l‘ancien d‘habitation (R+2)
village et au tissu de
faubourg du centre Quelques
ancien aux abords alignements de
des grands axes de constructions
communication présentent des
signes de vétusté

 Une forme urbaine déjà assez dense et structurée.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 60

Immeubles construits dans la première moitié du XXème siècle

Localisation

Ces immeubles sont


disséminés sur l‘ensemble
du territoire avec une
prépondérance dans le
quartier de la gare Arcueil-
Cachan au sud-ouest de la
commune et sur l‘avenue
Laplace et Jean Jaurès.

Organisation urbaine Organisation bâtie Organisation parcellaire


Il s‘agit souvent Le parcellaire est assez
Ces immeubles construits
d‘immeubles d‘angle qui varié suivant la
dans les années 1930 sont
marquent le carrefour ou localisation du
implantés à l‘alignement. Leur
d‘immeubles qui sont bâtiment et la taille de
hauteur varie de R+2 à R+5.
compris dans des la parcelle.
Ces constructions en brique
ensembles linéaires plus
ou en béton sont
importants aux abords des
reconnaissables à leurs
voies. Les immeubles
façades, notamment avec le
d‘angle soulignent la
traitement ornemental des
structure urbaine des îlots
balcons et garde-corps. Ils
et structurent les espaces
sont assez bien conservés,
publics et les rez-de-
hormis les édifices situés de
chaussée en pied
part et d‘autre de la rue de
d‘immeubles.
l‘Ardenay.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 61

Ensemble d‘immeubles collectifs


Localisation

Ils sont assez fortement représentés dans les


quartiers du Chaperon Vert au nord-est du
territoire et dans les quartiers dits des 4 Cités au
sud est du territoire. Ils sont également présents
aux abords du centre ancien et de l‘avenue
Laplace.

Organisation urbaine Organisation bâtie

Organisation parcellaire

Les constructions sont


Il existe une variété de formes du bâti suivant les implantées sur des parcelles
ensembles, notamment : très étendues qui forment
Ces ensembles ont été réalisés à des parfois des quartiers à part
périodes différentes de construction des - des immeubles linéaires avec une hauteur
entière au sein de la ville.
années 1950 à 1980. Ils traduisent des styles moyenne (R+5 à R+7) (il s‘agit de la forme la plus
architecturaux et des tailles différentes selon répandue) ;
leur année de réalisation. Les immeubles en - de petits plots avec une hauteur moyenne (R+4) ;
brique sont très présents sur le territoire. Ils
marquent fortement l‘image de la ville et des - des immeubles aux formes géométriques plus
quartiers sur lesquels ils sont implantés. Les complexes avec une hauteur plus élevée (R+10).
constructions sont implantées en périphérie
Des travaux portant notamment sur le confort
de cœurs d‘îlots paysagers qui contiennent
thermique et acoustique des constructions sont en
également des aires de jeux. Se pose la
cours sur une partie des immeubles. Des
question de l‘appropriation et de la traversée
réhabilitations plus lourdes ayant trait à la typologie
de ces espaces libres, de la sécurité…Les
des logements sont effectuées sur une partie des
espaces de stationnement sont assez bien
immeubles du Chaperon Vert .
dissimulés et intégrés dans les ensembles. Le
quartier du Chaperon Vert fait l‘objet d‘une
opération de Rénovation Urbaine en cours.
Parallèlement les immeubles de la Cité des
Irlandais sont en cours de réhabilitation.
Diagnostic et état initial de l‘environnement
Diagnostic territorial 62

Immeubles construits dans la deuxième moitié du XXème siècle

Localisation

Ces constructions se situent principalement


dans le bourg ancien entre la rue de la
Convention et la rue Cauchy, le long des
avenues Laplace, Jaurès et rue Vladimir Ilitch
Lénine, ainsi que le long de la RD 920.

Organisation urbaine Organisation bâtie Organisation parcellaire


Ces immeubles construits entre Le bâti est constitué
les années 1950 à 1990 ont été Il s‘agit d‘assez
d‘immeubles implantés à
réalisés dans le cadre grandes emprises
l‘alignement dont la hauteur
d‘opérations de renouvellement (+ de 1000 m²) de
assez élevée varie entre R+4 et
urbain. Il s‘agit d‘ensembles taille variable suivant
R+10 selon les secteurs.
assez denses. Le rapport à les secteurs.
Certaines constructions
l‘environnement bâti, au sol présentent des signes de
existant, et l‘insertion dans le vétusté, notamment en façade.
paysage sont insuffisamment
traités.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 63

Immeubles collectifs récents Localisation


Les immeubles collectifs sous
formes d‘îlots (îlot Curie, îlot
Vache Noire, ZAC des Coteaux)
ou d‘opérations plus ponctuelles
sont assez bien représentés au
nord du territoire sur les ZAC
Vache Noire, Chaperon Vert et
en périphérie de l‘hôtel de ville.
Plusieurs opérations ont été
réalisées ces dernières années
et/ou sont encore en cours
d‘achèvement.

Organisation urbaine Organisation bâtie Organisation parcellaire

Ces immeubles ont été construits lors Il s‘agit de plots assez denses et récents
d‘opérations de renouvellement urbain : Les constructions sont
d‘une hauteur variant entre R+4- R+5 pour
implantées sur des
- opérations d‘ensemble dans le cadre de une majorité des opérations et R+14 pour
parcelles variées issues de
grands projets urbains (Vache Noire, les immeubles de la ZAC des Coteaux.
remembrement foncier.
Chaperon Vert, Coteaux) Une variété de styles architecturaux dans le
Ces opérations permettent
traitement des façades (rythme, ouverture,
- opérations plus ponctuelles au sein du de dégager des espaces
balcon, matériaux de parement) contribue
tissu existant où des maisons, tissu de publics et des espaces
à améliorer l‘image esthétique des
faubourg ou espaces libres ont laissé la verts en pied d‘immeuble.
quartiers et à valoriser le cadre de vie.
place à des plots d‘habitat collectif.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 64

Les quartiers de maisons individuelles

Le parcellaire
Le parcellaire des quartiers d‘habitat pavillonnaire est majoritairement issu de plans
de lotissements très structurés réalisés dans les années 1920-1930 sur
d‘anciennes grandes propriétés en périphérie du centre ancien ou sur d‘anciennes
carrières remblayées ou encore sur des parcelles agricoles ou maraichères.
Le parcellaire des quartiers situés au sud-est du territoire (quartier Kergomard,
Plateau) a évolué avec la construction des deux branches de l‘autoroute A6.
(Principalement la bretelle de l‘A6a qui a séparé des îlots, notamment dans les rues
du Dispensaire, Saint-Just, de l‘impasse Duroc et du sentier des Vaudenaires, du
reste du quartier).
La taille des parcelles est faible variant entre moins de 100 m² à 1000 m² pour les
plus grandes (hormis les opérations d‘habitat individuel groupé formant une seule
unité foncière plus importante). La majorité des parcelles se situe entre 100 et 400
m² ce qui constitue un parcellaire de petite taille. Les caractéristiques de ce
parcellaire limitent fortement l‘évolution du tissu pavillonnaire arcueillais. En effet,
ces petites parcelles sont déjà occupées suivant les cas à 50 % et jusqu‘à 90% par
du bâti, ce qui laisse peu de places pour de possibles extensions. En cas de
multiplication des extensions, cela pourrait entrainer une disparation à terme des
espaces de jardin et augmenter de manière significative l‘imperméabilisation des
sols.
- 100 m²

entre 101 et 200m²

entre 201 et 300 m²

entre 301 et 400 m²

entre 401 et 500 m²

entre 501 et 800 m²


Représentation du parcellaire suivant
entre 801 et 1000 m² sa taille

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 65

Maisons groupées

Localisation
Cette forme urbaine est
assez peu représentée sur
l‘ensemble du territoire. Elle
est présente au sud de la
commune sur la Cité-jardin,
rue de Branly, au fort de
Montrouge et sur la Cité
paysagère, quartier de La
Vache Noire.

Organisation urbaine Organisation bâtie Organisation parcellaire

Réalisé lors d‘opérations


d‘ensemble, le découpage
parcellaire est très régulier
et homogène. Les parcelles
sont de petite taille,
organisées
perpendiculairement aux
voies.

Ces ensembles sont très structurés, la Il s‘agit, pour la majorité, de petites


majorité a été réalisée vers 1920 sur la maisons individuelles mitoyennes avec
base de plans de composition urbaine. jardinet, implantées sur deux limites
Ces différentes opérations présentent séparatives. La hauteur de ces
une homogénéité parcellaire et bâtie. constructions est basse (R+1 à R+2). Les
premières maisons ouvrières ont été
construites en brique rouge. Une
réhabilitation lourde de la Cité Jardin dans
les années 1980 a gommé l‘aspect
extérieur sur 80 % du secteur.
Diagnostic et état initial de l‘environnement
Diagnostic territorial 66

Maisons de ville

Localisation
Cette forme urbaine est très bien
représentée dans les anciens
lotissements présents de part et
d‘autre des avenues Laplace et
Jean Jaurès et aux abords de la
voie ferrée. Elle est toutefois
totalement absente du quartier
du Plateau.

Organisation urbaine
Organisation bâtie Organisation parcellaire

Le parcellaire est
assez bien structuré
et homogène. Les
espaces libres situés
en front de rue et/ou
en fond de parcelle
sont utilisés en petits
jardins d‘agrément.

Ces maisons de ville forment des


ensembles cohérents qui sont Il s‘agit de petites maisons de ville
assez bien structurés et participent mitoyennes sur une ou deux limites
à la qualité du cadre de vie de la séparatives, implantées à l‘alignement ou
ville. en léger retrait de la rue. Ces
constructions présentent des architectures
diverses dont une grande partie a été
réalisée dans les années 1930,
caractéristiques de l‘architecture de style
art déco - mouvement moderne. Plusieurs
édifices comprennent des verrières ou
petites annexes servant aujourd‘hui
d‘ateliers d‘artiste.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 67

Maisons individuelles implantées de manière spontanée Localisation

Cette forme urbaine est la plus répandue sur


le territoire, puisqu‘elle est présente sur
l‘ensemble des quartiers résidentiels
pavillonnaires et notamment dans le quartier
Kergomard/Plateau.

Le bâti est très hétérogène avec une architecture,


des formes et des matériaux qui reflètent les
différentes périodes de la construction avec :
- des maisons construites dans la première moitié
Organisation urbaine Organisation bâtie du XXème siècle notamment près de la voie ferrée
et de la gare, Organisation parcellaire
Les constructions sont
- des maisons aux volumes simples et aux
implantées de manière diffuse
dimensions plus standard (1960-1990),
et spontanée, majoritairement
en retrait des voies et Le parcellaire
-quelques maisons plus contemporaines
emprises publiques et sur une assez structuré
construites dans les années 2000.
ou deux limites séparatives. Il est dû à la
n‘existe pas de réelle De nombreuse interventions et modifications création de
organisation urbaine, celle-ci ponctuelles réalisées au coup par coup génèrent lotissements dans
est uniquement conditionnée des conflits de voisinage (ouvertures et vis-vis en les années 1910-
par les voies d‘accès et de limite séparative), augmentent l‘imperméabilisation 1920. (cf. état du
desserte des parcelles. des parcelles et engendrent des habitats peu parcellaire)
qualitatifs (techniques constructives pauvres et
fragiles, fonctionnement thermique défaillant,
éclairement, distribution) qui se prêtent difficilement
à une densification par surélévation.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 68

Maisons individuelles de faible emprise implantées de manière spontanée

Localisation
Cette forme urbaine est
particulièrement présente dans le
quartier résidentiel du Plateau et
rue Voltaire. Elle résulte du passé
maraicher de la commune

Organisation urbaine Organisation bâtie Organisation parcellaire


Ces constructions Ces constructions à
présentes de manière l‘origine à caractère
éparse dans les quartiers provisoire, transformées Le parcellaire est assez laniéré
résidentiels correspondent en habitation ont évolué et étroit. Pour les plus petites
à d‘anciens cabanons de par le biais d‘extensions parcelles, la taille ne dépasse
jardins ou abris qui ont été et/ou surélévations. pas 100 m², générant ainsi des
transformés en logement Toutefois il s‘agit de formes urbaines longilignes qui
principal. Il s‘agit donc de constructions qui ne ne sont pas forcément très
constructions à l‘origine, répondent pas toujours qualitatives.
assez précaires avec une aux normes de confort et
très petite emprise au sol. d‘isolation thermique et
acoustique actuelles.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 69

Les constructions dont la fonction génère des typologies bâties diverses


Ces constructions à usage d‘activités économiques et d‘équipements présentent
des typologies qui sont liées à la nature de l‘activité et à l‘époque de construction à
laquelle elles ont été réalisées. L‘architecture, les matériaux, le bâti, l‘implantation,
l‘emprise sont variés. Ces constructions sont assez bien représentées sur
l‘ensemble du territoire. Quelques ensembles présentent des signes de fragilité
(traitement des façades, espaces extérieurs attenants…)
 Les typologies mixtes habitat avec ateliers de production sont très présentes
dans les quartiers pavillonnaires (quartiers Gare et du Plateau notamment) et
sont caractéristiques de la mixité fonctionnelle, historique qui existe sur le
territoire. Se pose la question des conditions de leur maintien dans les quartiers
résidentiels.
 De grands ensembles regroupant des activités économiques : commerciales,
bureaux, entrepôts qui impactent fortement l‘image de la ville et des quartiers.
Des problèmes d‘esthétique et d‘animation urbaine sont recensés (traitement des
rez-de-chaussée de certains immeubles, rythme de la façade monotone, linéaire
longiligne, traitement des ouvertures, des pieds d‘immeubles… (arrière du
cinéma, zone d‘activités du Ricardo notamment)).
 Des locaux d‘activités tertiaires (bureaux) qui ne permettent pas d‘envisager une
mutualisation et/ou un changement de destination.
 Une majorité d‘équipements peu lisibles et visibles depuis l‘espace public, des
problèmes d‘esthétique urbaine et de repérage dans la ville

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 70

Carte de synthèse des typologies bâties

Bâti ancien
Immeubles construits dans la première moitié du
XXème siècle
Immeubles construits dans la deuxième moitié du
XXème siècle
Maisons de ville
Maisons groupées
Maisons implantées de manière spontanée

Maisons de faible emprise implantées de


manière spontanée

Résidences d‘habitat collectif


Immeubles collectifs récents

Constructions dont la fonction génère des


typologies diverses (compte-tenu de leur spécificité
notamment liée à leur vocation, ils ne font pas l’objet de fiche
spécifique)

Pôles d‘activités (bureaux, centre commercial)…


Activités diverses : garage, commerce de
proximité…)

Equipements

Friche – espace libre

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 71

Analyse des formes urbaines

La hauteur des constructions


De manière globale, sur l‘ensemble du
territoire, la hauteur des constructions est
assez peu élevée, une majorité de
constructions ont une hauteur comprise entre 6
et 9 mètres. Cette hauteur correspond aux
gabarits de maisons individuelles
(R+1+combles). La hauteur des locaux
d‘activités présents dans les ensembles
pavillonnaires est identique à celles des
maisons.
Des hauteurs plus élevées sont néanmoins
présentes dans plusieurs quartiers notamment
dans le quartier Laplace (Vache Noire),
Chaperon Vert au nord du territoire, le quartier
des 4 Cités au Sud-Est, les ensembles autour
de l‘ancienne mairie et les abords des grands
axes routiers (RD 920, RD 161.) ainsi que les
tours des coteaux. Les tours des coteaux sont
d‘ailleurs relativement bien perçues par la
population.
Hormis les ensembles du Plateau et de la
Pléiade, les ensembles pavillonnaires
comprennent des constructions plus hautes
entre 10 et 19 mètres. Ces constructions
correspondent à l‘implantation de petits
immeubles collectifs anciens ou récents bien
intégrés à l‘environnement bâti.

Représentation des hauteurs des


constructions

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 72

La densité des espaces d‘habitat*


*La densité des espaces d‘habitat correspond au rapport entre le nombre de logements recensé sur la ville et la surface des espaces à vocation d‘habitat présente
sur le territoire soit :

Arcueil : 94,2 logements/ha


(Estimation au 1er janvier 2016)

Par comparaison
Montreuil : 230 logements/ha
Montrouge : 225 logements/ha
Sèvres : 131 logements / ha
Gentilly : 123 logements/ha
Villejuif : 85 logements /ha
Cachan : 79,6 logements / ha
L‘Haÿ-les-Roses : 55 logements / ha

Un territoire urbanisé quasiment en totalité (90%)


dont la densité des espaces d‘habitat est
comparable à celle des communes limitrophes du
Val de Marne.

La densité actuelle d‘Arcueil est vécue comme


acceptable par la population.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 73

Exemples de différentes densités des espaces d‘habitat présents à Arcueil


Rue de Chinon La cité paysagère R+2 La cité des Irlandais
R+C à R+1+C R+5 à R+10

65 logements / ha 102 logements / ha 119 logements / ha

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 74
Îlot Curie – Chaperon Vert Rue Cauchy
R+4 à R+8 R+2 à R+3
La densité des quartiers pavillonnaires d‘Arcueil est
relativement forte (128 logements à l‘hectare). Ceci est
notamment dû au parcellaire de petite taille. A noter que les
pavillons et leur jardin contribuent pour les habitants à la
dimension humaine de la ville.
Par ailleurs, il est intéressant de remarquer que différentes
typologies bâties génèrent des densités équivalentes (cité
paysagère, immeuble ancien, immeuble collectif).
La densité de « l‘îlot Curie » est assez forte
comparativement aux autres îlots arcueillais, et est perçue
comme telle par la population notamment du fait de la
proximité des immeubles situés en vis-à-vis.

100 logements / ha
226 logements / ha

Diagnostic et état initial de l‘environnement

23
Diagnostic territorial 75

Approche par quartier et grandes entités urbaines


 les quartiers à dominante d‘habitat pavillonnaire
Ces ensembles sont présents dans tous les quartiers et font partie, selon les habitants, de l‘identité arcueillaise. Ils
sont considérés comme des ensembles agréables à vivre pour une majeure partie de la population. Néanmoins, ces
quartiers ne sont pas homogènes. Ils présentent des différences héritées :
- de l‘histoire (constitution des quartiers en lotissement sur d‘anciennes carrières ou issus de remembrement
parcellaire sur d‘anciennes parcelles agricoles et maraichères) ;
- de la qualité du bâti et de la dimension patrimoniale des ensembles (les maisons de ville des quartiers La Pleiade,
rue du Docteur Durand ou gare sont mieux conservées et présentent une certaine harmonie à la différence des
maisons du quartier du Plateau ou de la rue Voltaire où elles sont dans un état parfois fragile (dégradation avancée
des constructions, maisons imbriquées avec multiples modifications ponctuelles qui génèrent un habitat de faible
qualité…). Par ailleurs, le quartier du Plateau est relativement isolé et perçu par les habitants comme peu attractif.

 les quartiers à dominante d‘habitat collectif


Ces ensembles présentent une certaine homogénéité avec :
- des immeubles hauts ;
- une faible emprise au sol permettant de dégager des espaces libres occupés par des espaces verts en pied
d‘immeubles.
Quelques résidences présentent néanmoins des différences notamment celles situées dans le bas d‘Arcueil à
proximité de l‘église et de la Maison des Gardes et la résidence Zola avec :
- une emprise bâtie forte et peu d‘espaces verts ;
- une intégration urbaine (rapport au sol et à l‘espace public, prise en compte du relief, cheminements en cœur d‘îlot
non accessibles) et paysagère (vis-à-vis importants, perspectives bloquées cachant le patrimoine communal, entrées
non lisibles, aspect extérieur peu engageant) peu traitée ou inadaptée suivant les opérations.

 ensembles mixtes aux abords des grands axes


Il existe un tissu mixte dans les formes et dans les fonctions aux abords des grands axes et des entrées de ville, qui
est assez peu qualitatif (activités non valorisantes, habitat de fauboug parfois dégradé…)

 ensembles hétérogènes marqués (typologie et fonction)


Ces ensembles participent à la mixité, renforcée par des constructions récentes mais dont les formes sont parfois peu
qualitatives (faubourg, habitat individuel imbriqué) et la nature des activités parfois inappropriée par rapport à leur
environnement (ensemble résidentiel, desserte, stationnement, hauteur…)

 Secteurs à dominante activités


Ils sont présents en frange du territoire et aux abords des grandes infrastructures routières et ferrées et ont des
caractéristiques diverses liées à la nature des activités, à l‘époque de réalisation des constructions, à l‘état des
locaux…

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 76

Carte de synthèse des entités urbaines du territoire


Un véritable patchwork qui rend complexe « la
lecture » de la ville et de ses quartiers et la gestion
de son évolution.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 77

3. Le fonctionnement urbain
3.1 Une ville multipolaire
Arcueil est une ville multipolaire qui
s‘organise autour d‘un faisceau principal
orienté est-ouest au niveau des avenues
Laplace – Paul Doumer, et d‘un second
axe nord-sud au niveau des rues Marius
Sidobre, Emile Raspail, Convention. Deux
petits pôles de proximité sont également
identifiés au Chaperon Vert et au niveau
de la Cité des Irlandais.

Le faisceau principal s‘organise autour de


trois pôles distincts :
1. le récent quartier de la Vache Noire qui
possède un rayonnement départemental
voire régional de par l‘attractivité de son
centre commercial, des bureaux et des
cinémas attenants

Vache Noire – source : Google maps /


Streetview – septembre 2014

Carte du fonctionnement urbain

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 78

2. le pôle autour de la gare RER Laplace qui concentre un équipement culturel de


rayonnement intercommunal : Anis Gras, un équipement d‘échelle régionale : la
Maison des Examens, et qui comprend des commerces en pied d‘immeubles
implantés le long des avenues. Cette centralité linéaire est ressentie comme peu
affirmée par les habitants.

3. le pôle d‘équipements d‘échelle plus locale regroupé autour de l‘Hôtel de ville


avec une galerie d'art municipale, une médiathèque, la maison des solidarités, le
collège Dulcie September, l‘Hôtel d‘agglomération…
Le pôle de l‘Hôtel de ville fait la jonction avec le second axe qui correspond au pôle
historique du centre ancien d‘Arcueil. Celui-ci constitue une entité de rayonnement
Vue depuis l’avenue Laplace. Source : Google maps / Médiathèque
local avec la présence d‘équipements culturels : l‘espace Jean Vilar, Louis Pergaud
Streetview – septembre 2014
d‘équipements scolaires : école jules Ferry, d‘un espace vert ouvert au public : le
parc Paul Vaillant Couturier, du centre Marius Sidobre, de l‘église Saint-Denys, du
conservatoire de musique et des linéaires commerciaux de proximité situés en pied
d‘immeubles le long de la rue Emile Raspail.

4. le linéaire de la RD 920 et le « Forum 20 », constitue une polarité commerciale


non négligeable puisqu‘il contient la plus grande surface commerciale alimentaire
présente sur le territoire avec le supermarché Cora.

Existent également deux petits pôles de proximité, au niveau du supermarché de la


Cité des Irlandais et de la place Marcel Cachin au Chaperon Vert, qui Linéaire commercial, rue Emile Raspail
correspondent aux besoins de services ou de commerces de proximité.
Esplanade de Hôtel de ville Source :
Google maps / Streetview – septembre
2014

Supermarché – Cité des Irlandais Source : Google maps / Entrée du centre commercial Forum 20 depuis
Streetview – septembre 2014 la RD 920
Diagnostic et état initial de l‘environnement
Diagnostic territorial 79

3.2 Le paysage urbain


Une continuité urbaine marquée avec les communes
limitrophes
Il existe une continuité urbaine assez marquée des
quartiers d‘Arcueil avec ceux des communes voisines,
du nord au sud :
- Le quartier de résidences d‘habitat collectif du
Chaperon Vert qui s‘étend de part et d‘autre des limites
communales de Gentilly et d‘Arcueil (orange) ;
- Le quartier dense constitué d‘immeubles de logement
et de bureaux d‘assez grandes hauteurs entre le
quartier de La Vache Noire et Montrouge (fuschia) ;
- Des quartiers pavillonnaires du Plateau et de la Gare
Arcueil-Cachan en limite du Kremlin-Bicêtre, de Villejuif
et de Cachan. Cette continuité peut être amenée à
évoluer au regard des constructions prévues dans le
cadre des opérations réalisées aux abords des gares
du Grand Paris (Kremlin Bicêtre Hôpital, Campus
Grand Parc, Arcueil-Cachan) (jaune) ;
- Un ensemble mixte (activités diverses, commerces,
logements, tissu de faubourg) de part et d‘autre de la
RD 920 en limite avec Bagneux. Cette continuité peut
être amenée à évoluer au regard des constructions
prévues dans le cadre de la ZAC Victor Hugo (Cf. les
grands projets urbains aux portes du territoire) (bleu) ;
- Une continuité verte sur le parc du Coteau et les
berges de l‘autoroute entre Arcueil et Gentilly (vert).

Représentation des continuités urbaines d’après la photographie aérienne Source: Google.maps Imagerie ©2015 Aerodata
International Surveys, Cnes/Spot Image, DigitalGlobe, The GeoInformation Group | InterAtlas

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 80

Le paysage
Cette partie est extraite du plan vert départemental 2006-2016
« Le paysage à l‘échelle du Val-de-Marne, et plus spécifiquement de la vallée de la Bièvre
Le Val-de-Marne bénéficie d‘une desserte exceptionnelle. Ses voies de communication aériennes, fluviales, ferroviaires et routières participent à l‘ouverture du
département sur l‘Île-de-France. Porte d'entrée Sud et Est de l'agglomération parisienne, le Val-de-Marne bénéficie de la présence de nombreuses infrastructures de
transport qui en font le principal département à vocation logistique de l'Île-de-France. Pour autant, ces grandes infrastructures reliant entre autre le département à
Paris génèrent de fortes coupures dans le paysage et tendent à isoler les différents territoires caractéristiques du département.
La création de barrières anthropiques (autoroutes, routes, voies ferrées) ajoutées aux barrières naturelles existantes (Fleuve, rivières, vallées, et coteaux) a pour
conséquence une limitation des possibilités de franchissement et une obligation de contournement des obstacles. Ces infrastructures, créant de véritables ruptures
et limitant l‘accès aux différents espaces (espaces verts, fleuve et rivières) provoquent un certain nombre de dysfonctionnements qu‘il est important de prendre en
compte.
A cheval sur les départements du Val-de-Marne et des Hauts-de-Seine, la vallée de la Bièvre se caractérise par une géographie particulièrement marquée et par
l‘existence de deux versants dissymétriques, avec un coteau abrupt et rectiligne dans le Val-de-Marne, et un coteau sinueux marqué par une pente plus douce dans
les Hauts-de-Seine. Si le fond de la vallée alluviale est fortement urbanisé, avec un fil d‘eau disparu et une rivière quasiment entièrement canalisée, les pentes et le
coteau n‘en restent pas moins bien lisibles, notamment grâce à la présence de végétation dans les parcs, jardins et espaces publics de circulation. Dans un
contexte aussi urbanisé, l‘enjeu de la lisibilité de la vallée est essentiel : lisibilité des coteaux, mais aussi lisibilité du fond de vallée et des crêtes que découpent les
affluents en rive gauche.
L‘amélioration de la lisibilité des paysages passe par un traitement particulier des différentes entités paysagères caractérisant la vallée de la Bièvre : le coteau vert
belvédère, où la forme de l‘urbanisation permet une forte présence végétale tout en préservant les vues panoramiques, les crêtes-signal qui constituent des
horizons naturels des paysages de la vallée, les traversées de la vallée qui sont des lieux potentiellement intéressants pour révéler cette vallée, la ville alluviale, où
l‘eau a vocation à fédérer les aménagements qu‘elle soit apparente (fil d‘eau) ou sous-jacente (plaine alluviale) révélée alors par une végétation particulière dans la
ville et représentative des zones humides.
Un des enjeux consiste également à une réouverture à terme de la Bièvre. Mais une difficulté persiste puisque, aujourd‘hui, la Bièvre canalisée est devenue part
intégrante du réseau d‘assainissement. Malgré les difficultés techniques de sa réouverture, des expériences ponctuelles ont déjà été menées comme par exemple
au Parc des prés à Fresnes et sont programmées comme dans le cadre de l‘aménagement du parc départemental du Coteau à Arcueil/Gentilly.
La vallée de la Bièvre, notamment au nord, en zone dense, est identifiée comme zone de carence en espaces verts. Il s‘agit cependant d‘un secteur densément
peuplé, et où les activités sont nombreuses (pôle d‘emploi important), qui fait partie de la première couronne de communes à proximité immédiate de Paris. Les
opportunités foncières pour la création d‘espaces verts sont faibles. Le parc du Coteau d‘une superficie totale à terme de 12,5 ha compense en partie cette
carence. La partie Sud de cet espace se trouve cependant à proximité de deux parcs départementaux d‘une quinzaine d‘hectares chacun (Roseraie et Hautes-
Bruyères) et bénéficie de la présence de la coulée verte du Loing. L‘amélioration de la desserte et de l‘accessibilité de ces parcs, ainsi que l‘aménagement de la
vallée de la Bièvre permettraient de résoudre les difficultés dans cette zone. »

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 81

Le paysage à l‘échelle du territoire


De même que l‘ensemble du Val-de-Marne, le territoire d‘Arcueil est marqué par la présence d‘axes de transport qui créent des coupures visuelles et fonctionnelles,
tels que l‘A6 ou la ligne de RER B. Il existe peu de points de traversée, notamment pour la voie ferrée, et leur impact dans le paysage est fort, surtout concernant
l‘A6 qui traverse la vallée de la Bièvre et se retrouve sur certains secteurs en surplomb de l‘urbanisation.

Coupure fonctionnelle créée par l’A6 Coupure visuelle et fonctionnelle créée par la voie ferrée Pont de l’A6 depuis le parc du Coteau
Le relief marqué fait que certaines constructions hautes prennent une importance dans le paysage, et deviennent des repères visuels, quelle que soit leur qualité
architecturale. A Arcueil, l‘aqueduc de la Vanne, d‘une grande qualité architecturale, fait partie de ces éléments de repère visuel. D‘autres bâtiments tels que la
Caisse des Dépôts ou l‘Institut Gustave Roussy (sur la commune de Villejuif) de par leur hauteur et leur emprise importantes marquent le paysage. Par ailleurs, les
nouveaux bâtiments de la ZAC du Coteau, implantés sur la ligne de crête, sont aussi des signaux visuels importants.

Vue sur les bâtiments de la Caisse des Dépôts Vue sur l’aqueduc de la Vanne Vue sur les bâtiments de la ZAC du Coteau

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 82

La topographie marquée du territoire génère des


points de vue remarquables entre coteaux,
CARTE DU PAYSAGE D‘ARCUEIL
notamment depuis le coteau Est. Il existe quelques
panoramas depuis des points de vue spécifiques, ou
alors des vues plus cadrées, au détour d‘une rue en
pente. La représentation des points de vue n‘est pas
exhaustive mais rend compte de la multiplicité de
points de vue générés depuis les points hauts de la
ville.

Vue sur l’Institut Gustave Roussy

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 83

Les points de vue remarquables


Cette partie est extraite du diagnostic du patrimoine paysager – vallée de la Bièvre, réalisé par le CG94 et par le CAUE94.
Plusieurs points de vue remarquables ont été identifiés sur le territoire communal. Ils sont présentés ci-dessous. Ce recensement n‘est pas exhaustif mais est
représentatif des vues les plus significatives d‘Arcueil.
 Le point de vue depuis le terrain de football Hardenberg

Localisation Illustration

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 84

 Le point de vue depuis le parc Erik Satie

Localisation Illustration

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 85

 Le point de vue depuis le cimetière communal

Illustrations

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 86

 Le point de vue depuis la terrasse de l‘Hôtel de Ville

Localisation Illustration

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 87

Les coupures et franchissements


Les emprises des infrastructures de transports ferrés et autoroutiers
constituent des coupures urbaines importantes sur le territoire . Les
aménagements et protections de type mur antibruit pour l‘autoroute et
grillage ou hauts talus pour la voie ferrée renforcent ces effets de barrières.
Ces coupures sont encore plus présentes en raison du petit nombre de
franchissements existants sur l‘ensemble du territoire.
Il existe 14 franchissements sous diverses formes sur l‘ensemble du
territoire, ils se décomposent de la manière suivante :
Deux passerelles piétonnes :
- au niveau de la gare d‘Arcueil-Cachan côté Arcueil : il s‘agit d‘une Mur antibruit et talus aux abords de l’autoroute A6- source : ville d’Arcueil - diagnostic PLU 2007 et
passerelle métallique simple ; Espace Ville 2015
- la passerelle dans le quartier du Chaperon Vert réaménagée récemment
au-dessus de l‘autoroute A6 a en limite Nord.
Deux passages sous la voie ferrée au niveau de la station Laplace et de
l‘avenue Jean Jaurès

Un passage routier au-dessus du faisceau ferré au niveau de la rue


Berthollet

Deux passages piétons sous chacune des bretelles de l‘A6 :


- le passage sous le parc départemental du coteau constitue une porte qui
est perméable et ne bloque pas le paysage
Talus et grillage aux abords de la voie ferrée
- la liaison piétonne en souterrain, passant sous l‘A6b est empruntée
quotidiennement par une trentaine de familles pour emmener leurs enfants à
l‘école Kergomard. Ce passage souterrain est peu sécurisé.
Trois franchissements routiers sous l‘autoroute A6 avec deux passages au
niveau de l‘avenue Paul Doumer et un passage au niveau de l‘avenue
François Vincent Raspail.
Quatre franchissements au-dessus de l‘autoroute. L‘aménagement de la
couverture partielle de l‘A6b en 2010 a gommé en partie l‘effet de coupure
présent au nord-est du quartier des Coteaux et du Plateau.

Franchissements des infrastructures routières et ferrées

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 88

Les principales entrées de ville


Arcueil possède de nombreuses entrées de ville ; les six principales entrées de
ville sont les suivantes:
 Deux entrées depuis les gares RER Arcueil-Cachan et Laplace :
- Une entrée de ville centrale qui permet depuis le quai d‘avoir une vue
d‘ensemble assez remarquable d‘Arcueil et de la vallée de la Bièvre
- Une entrée de ville plus discrète actuellement au niveau de la gare
Arcueil-Cachan avec un passage immédiat dans le quartier résidentiel de
la gare, ne bénéficiant pas d‘animation urbaine particulière. Cette Vue depuis la sortie de la station Laplace- Source : Vue depuis la passerelle Gare Arcueil-
ambiance urbaine pourrait évoluer dans le cadre de projets envisagés aux Google maps / Streetview – septembre 2014 Cachan
abords de la gare du Grand Paris Express.
 L‘entrée de ville Sud-Est correspond à la sortie de l‘autoroute A6, elle se
situe au niveau du carrefour dit « des 4 Chemins ». Il s‘agit de la principale
entrée de ville en termes de fréquentation automobile. Son ambiance est
celle d‘un carrefour routier. Les constructions implantées aux abords du
carrefour sont de type faubourg ou maisons individuelles, sans réelle
qualité urbaine et architecturale.
 La RD 920 est une entrée de ville linéaire qui constitue la limite Ouest avec Carrefour des « 4 Chemins »
les communes de Bagneux et Montrouge. Il s‘agit d‘une entrée de ville Vue générale de la RD 920-Source : Google maps /
importante qui peut valoriser l‘image et l‘attractivité de la ville d‘Arcueil. Streetview – septembre 2014
Trois portes d‘entrées significatives sont identifiées, respectivement du
Nord au Sud :
- la Place de la Vache Noire, située à l‘angle de l‘avenue Laplace et de la
rue Jean Jaurès, elle constitue une vitrine de l‘attractivité de la ville
notamment par la qualité du traitement des espaces publics, l‘ambiance
urbaine et architecturale de l‘ensemble, les animations commerciales en
pied d‘immeubles…
- l‘entrée de ville historique par la rue Berthollet, l‘ancienne « Croix
d‘Arcueil » : elle n‘est pas mise en valeur actuellement, avec notamment
le contraste entre un immeuble de logements haut (R+8) et un tissu de
faubourg R+1 présentant des signes de dégradation.
Vue du carrefour de la Croix d’Arcueil à l’angle de la rue Berthollet-
Source : Google maps / Streetview – septembre 2014

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 89

- l‘entrée de ville Sud par la rue de la gare possède un traitement des


espaces publics et du bâti qualitatif, faisant référence au passé historique
du quartier Gare constitué dans les années 1920.
 L‘aqueduc constitue la porte d‘entrée de ville Sud, entrée historique
d‘Arcueil, avec deux points de passage vers ou depuis la commune de
Cachan, rue Emile Raspail et rue de la Convention.
 L‘entrée de ville Nord-Est par la couverture de l‘A6b en limite du Kremlin
Bicêtre est marquée par l‘un des deux immeubles hauts (R+11) réalisé en
2013 dans le cadre de l‘aménagement de la ZAC du Coteau.
Angle de la RD 920 avec la rue de la Gare-Source : Google
Les autres entrées de ville situées à l‘est du territoire en limite des communes maps / Streetview – septembre 2014
de Gentilly, du Kremlin-Bicêtre et de Villejuif ne sont pas très marquées car il
existe une continuité urbaine entre les quartiers situés de part et d‘autre de la
limite communale.

Vue sur l’aqueduc depuis Cachan-Source : Google maps /


Streetview – septembre 2014

Vue sur l’immeuble récent de la ZAC des Coteaux-


Source : Google maps / Streetview – septembre
2014

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 90

Les espaces publics


Les espaces publics sont de qualité inégale sur
le territoire. Ils sont essentiellement constitués
par des espaces de voirie (trottoirs, bande
roulante) qui donnent un caractère routier
marqué. La prédominance de la voiture par
rapport aux espaces dédiés aux piétons
renforce le ressenti d‘une ville « bétonnée»
exprimé par quelques habitants. Des
problèmes d‘accessibilité de certains espaces
pour les personnes à mobilité réduite ont été Des espaces publics de qualité inégale
recensés.
Il existe peu d‘espaces de respiration de type
place ou placette avec animation urbaine,
terrasse (hormis la place de la Vache Noire, la
placette devant Anis Gras), pour déambuler ou
se poser (bancs). Ce manque a été clairement
identifié par les habitants.
L‘hétérogénéité du mobilier urbain contribue au source : PLU 2007
manque d‘esthétique urbaine et de confort des
espaces publics.
L‘aménagement récent de certains espaces
publics ont été jugés comme satisfaisants et
agréables par les habitants notamment les
aménagements de la rue Cauchy, des
promenades, de la coulée verte (RD 161), de la
placette derrière Anis Gras…
L‘initiative des jardins partagés engagée sur la
ville contribue à la réappropriation de l‘espace
Un mobilier urbain hétérogène
public par les usagers.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 91

3.3 L’offre en équipements publics


Une offre en équipements publics développée avec une bonne répartion sur
Localisation des équipements publics d’Arcueil
le territoire
Arcueil présente une offre d‘équipements publics développée et diversifiée.
Les équipements publics ont des rayonnements divers, du local au supra
communal.
La plupart de ces équipements est localisée le long des principaux axes
routiers structurants de la commune, notamment les avenues Paul Doumer
et Laplace ainsi que dans le centre ancien, rue Emile Raspail.
Au total il est recensé environ 60 équipements qui se déclinent de la façon
suivante :
 environ 33% des équipements sont des équipements scolaires ou
des équipements sociaux ;
 environ 28% des équipements sont des équipements divers,
(espace vert public, cimetière, etc.)
 environ 21% des équipements sont des équipements administratifs,
sportifs ou de loisirs ;
 environ 18% sont des équipements culturels, cultuels, associatifs au
service du public.
Le bon niveau d‘équipements et de services aux habitants présents sur la
ville, est la résultante de l‘effort municipal réalisé depuis une soixantaine
d‘années.
La répartition des équipements est bien proportionnée sur l‘ensemble des
quartiers hormis une absence d‘équipements dans les quartiers de la Gare
et du Chaperon Vert. Le centre municipal de Santé actuellement à l‘intérieur
Emprise
de l‘enceinte du parc Paul Vaillant-Couturier va être déménagé dans le d’équipements
quartier du Chaperon Vert. Par ailleurs, il est envisagé la réalisation d‘une
nouvelle crèche, ce qui comblera en partie la carence en équipements dans
le quartier. A noter que le quartier du Chaperon Vert comprend toutefois Source : Carte retravaillée à partir du MOS 2011 – IAU IdF
quelques équipements de proximité notamment sportifs.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 92

Les équipements administratifs, sanitaires et sociaux

L‘Hôtel de Ville accueille, sur une superficie d‘environ 4 500 m², les services à la
population, la plupart des services administratifs (direction de l‘enfance,
urbanisme, financiers, communications, etc.). Dans le cadre du projet urbain de
l‘Hôtel de Ville envisagé à l‘horizon 2018- 2020, il est évoqué un agrandissement de
la mairie, un déplacement de la galerie Gonzales et la démolition/reconstruction du
Point Info Jeunesse actuel.
Le CCAS (Centre Communal d‘Action Sociale) est également implanté au sein de
l‘Hôtel de Ville.
Par ailleurs, la municipalité dispose de quatre salles pour les familles et les
associations au sein de la Maison de la Bièvre, située dans le parc départemental
du Coteau. Ces salles, d‘une capacité d‘accueil de 100, 60 et 40 personnes sont
louées aux particuliers.
Hôtel de ville – source : ville d’Arcueil
Les ateliers municipaux se trouvent au 3 avenue de la Convention. Un projet de
création d‘un CTM sur le site est évoqué. L‘actuel Centre Technique Municipal
(CTM) qui accueille les services techniques de la ville se trouve sur une emprise
appartenant à l‘Etat. La commune est locataire des locaux.

Les locaux du service parc et jardin qui se situent au niveau de la rue du 8 mai
1945 en vis-à-vis du parc Paul Vaillant-Couturier ne sont plus très adaptés.
Par ailleurs, des serres municipales utilisées pour faire des actions pédagogiques
auprès des scolaires sont présentes rue Paul Signac.

La Maison des Solidarités structurée autour de 3 axes, l‘épicerie solidaire, le soutien


aux parentalités et les initiatives citoyennes, a ouvert ses portes en 2010. Elle
fonctionne grâce aux bénévoles investis dans la conception comme dans la
réalisation des projets.

Maison de la Bièvre-Source : Google maps / Streetview – septembre 2014

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 93

Le Centre municipal de Santé Maï Politzer actuellement situé dans le parc Paul
Vaillant-Couturier est ouvert la semaine et le samedi à toute personne Arcueillaise
ou non sur rendez-vous. Les locaux actuels ne sont plus adaptés à cet usage,
aussi un projet de déplacement dans le quartier du Chaperon Vert est prévu fin
2017.
La Maison du Grand Cèdre est un EHPAD (Établissement d'Hébergement pour
Personnes Âgées Dépendantes) privé à but non lucratif qui a une capacité totale
d'accueil de 81 places. Cet EHPAD dispose d'une unité Alzheimer.

Les équipements petite enfance


Cadre général (source : service petite enfance – ville d’Arcueil- début d’année 2015)
80% des familles d‘enfants de moins de 3 ans déposent une demande de place
en crèche départementale ou communale. En effet la structure collective est
perçue comme bénéfique pour la socialisation de l‘enfant, plus sécurisante et
plus accessible financièrement pour les parents que l‘accueil individuel.
Centre Municipal de Santé Mai Politzer
29% des demandes de place en crèche en 2014 concernent des enfants nés en
2011 et 2012. De nombreux parents, considèrent qu‘aux alentours de 2 ans un
enfant a besoin d‘accéder à une vie collective, sociale et éducative, hors du
cercle familial. Or, la scolarisation des enfants de 2 ans continue à diminuer
fortement. Il n‘y a plus aujourd‘hui à Arcueil que 9% d‘enfants de 2 ans scolarisés
(contre 38 % en 2005), ce qui génère une stabilité des flux d‘enfants dans les
modes d‘accueil puisqu‘ils y restent plus longtemps.

Le nombre de places en structure d‘accueil collective est de 311 qui se


répartissent de la manière suivante :

Trois crèches départementales accueillent 170 enfants :


- La crèche Berthollet de 50 places
- La crèche Trubert de 70 places
- La crèche du Chaperon Vert de 50 places
Deux crèches communales accueillent 55 enfants :
- La crèche multi accueil Marie-Claude Vaillant-Couturier réalisée en 2004 de 20
places Crèche Paul Eluard : Google maps / Streetview – septembre 2014

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 94

- La nouvelle crèche multi accueil Paul Eluard de 35 places dont l‘ouverture est prévue en octobre 2015
Demande et attribution des places : il n‘existe pas de sectorisation par quartier pour l‘attribution des places en multi-accueil. Environ 1/3 des demandes sont
satisfaites, Les demandes portent plus sur des places pour des enfants de plus d‘un an voire 18 mois.

Trois crèches privées accueillent 86 enfants :


- la crèche parentale associative Arc en Ciel qui fonctionne depuis 20 ans est située place des Musiciens: 16 places dont 13 places en accueil régulier et 3 places
en accueil occasionnel
- 1 micro crèche privée inter-entreprises Ambroisine gérée par Kids up de 10 places
- 1 crèche mono entreprise privée gérée par People & Baby réservée aux salariés d‘Orange de 60 places
Arcueil atteindra fin 2015 un potentiel total de 28 places d‘Etablissement d‘Accueil du Jeune Enfant (EAJE) relevant du secteur public pour 100 enfants de moins de
3 ans.
A titre comparatif, en 2011 l‘offre d‘accueil collectif dans le secteur public sur le département du Val de Marne atteignait 22.8 places pour 100 enfants.
En intégrant l‘ensemble des places des secteurs publics, privés associatifs et à but lucratif/interentreprises, le potentiel à Arcueil atteindra 38.2 places* pour 100
enfants. (Source : service petite enfance – ville d’Arcueil- 2015)

L‘offre d‘accueil individuel des Assistantes MAternelles (AMA):


Avec une offre d‘accueil potentielle en 2011 de 21.8 places pour 100 enfants de moins de 3 ans, Arcueil se situait en-deçà de la moyenne nationale (27 places)
mais en meilleure position que la moyenne départementale (14.2 places). Cependant cette offre d‘accueil tend à diminuer depuis, du fait du nombre peu important
de nouveaux agréments qui ne suffisent pas à pallier les départs en retraite ou autres motifs de cessation d‘activité des assistantes maternelles. Le nombre
d‘assistantes maternelles en activité est en effet passé de 68 à 62 en 2 ans, et par conséquent le nombre de places a baissé, passant de 181 places en 2011 à 167
places en 2013, d‘où l‘estimation d‘une offre théorique actuelle de 20 places pour 100 enfants. Cette différence tend à montrer une relative désaffection des familles
arcueillaises pour ce mode d‘accueil.

Fin 2015, l‘offre globale d‘accueil organisé, collectif et individuel, directement accessible aux enfants arcueillais représentera 49,8 places pour 100 enfants de moins
de 3 ans dont :
- 28 places dans les Etablissement d‘Accueil Jeune Enfant du secteur public ;
- 1,9 place en crèche associative ;
- 20 places chez les assistantes maternelles en supposant une stabilisation du nombre d‘Assistantes Maternelles.

Par ailleurs, la réalisation d‘une nouvelle micro-crèche est envisagée sur le lot 8 du projet urbain Chaperon Vert.
D‘autres structures complémentaires dans le domaine de la petite enfance existent sur Arcueil :

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 95

- le Relais d‘Assistants Maternels (RAM) : il s‘agit d‘un lieu d‘informations, de rencontres et d‘échanges géré par la ville d‘Arcueil, au service des parents, des
assistants maternels et des professionnels de la petite enfance. Ses missions s‘exercent dans le cadre d‘un partenariat avec la Caisse d‘Allocations Familiales du
Val-de-Marne qui agrée la structure et en finance le fonctionnement, ainsi qu‘avec les services départementaux de Protection Maternelle et Infantile. ¾ des
assistantes maternelles agrées fréquentent régulièrement le RAM, ce qui constitue une bonne fréquentation (source : service petite enfance – ville d’Arcueil).

- Deux centres de Protection Maternelle Infantile (PMI) situés rue Berthollet et au Chaperon Vert.

Les équipements scolaires


Arcueil comprend 5 écoles élémentaires et 6 écoles maternelles. Ces
équipements scolaires du premier degré accueillent 1 986 élèves.

Il s‘agit :

- Du groupe scolaire Olympe de Gouges, équipement récent ouvert en 2010,


quartier Vache Noire, au nord de la commune. Il accueille 185 enfants en
maternelle et 241 en élémentaire (rentrée 2014-2015).

- Du groupe scolaire Henri Barbusse, quartier Barbusse au centre du territoire.


Cet équipement présentant un bon état général hormis sa toiture n‘est plus
adapté aux besoins actuels notamment en termes de confort thermique et
acoustique. Il accueille 137 enfants en maternelle et 229 enfants en
élémentaire, (rentrée 2014-2015). Sa capacité résiduelle est nulle (source ville
– début d‘année 2015). Compte-tenu des projets de programmation de
nouveaux logements envisagés sur le secteur de l‘Hôtel de Ville à l‘horizon
2018-2028, faisant partie du périmètre du groupe scolaire Barbusse : 1 à 2
classes supplémentaires en élémentaire et une classe en maternelle seront
nécessaires pour absorber l‘arrivée de nouvelles populations sur le secteur.

- Du groupe scolaire Jules Ferry, dans le centre ancien au sud du territoire. Il


accueille 133 enfants en maternelle et 216 enfants en élémentaire (rentrée
2014-2015). Sa capacité résiduelle est de 1 classe en élémentaire (source ville
– début d‘année 2015).
Cet équipement est le premier groupe scolaire qui a été réalisé sur le territoire.
Des besoins de rénovation pour améliorer le confort thermique et acoustique Groupe scolaire Olympe de Gouges – Source : © David Boureau. Published on October 15, 2012.
des bâtiments ont été évoqués. Une réflexion à plus long terme sur
l‘opportunité de le maintenir ou non est engagée compte-tenu de :

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 96

- son état vieillissant,


- sa position enclavée Evolution des effectifs scolaires (maternelle et élémentaire) ces 10 dernières années :
-sa composition répartie sur quatre bâtiments distincts comprenant
plusieurs entrées et sorties qui génèrent des difficultés de gestion et
de sécurité
- De l‘école maternelle Daniel Casanova, au sud du quartier Vache Noire. Elle
a été rénovée en 1995 et 2010 et accueille 147 enfants à la rentrée 2014-2015.
- De l‘école maternelle Kergomard, quartier du Plateau-Kergomard. Cet
équipement a été rénové en 2008 et accueille 118 enfants (rentrée 2014-
2015).

- De l‘école maternelle Louise Michel, quartier Hôtel de ville – Convention,


rénovée en 2006 qui accueille 118 enfants (rentrée 2014-2015). Sa capacité
résiduelle est de 2 classes (source ville- début d‘année 2015). En effet, l‘école
maternelle Louise Michel accueille notamment les enfants des quartiers des 4
Cités et de la Cité-jardin. Sur ces quartiers, il n‘est pas observé à ce jour de
véritable phénomène de renouvellement de population ; a contrario, il existe
un mouvement d‘évitement et de fuite vers les établissements privés y
compris en élémentaire (Cf. capacité résiduelle école Jean Macé)
- De l‘école élémentaire Jean Macé, située dans le quartier Cité-jardin au sud-
est du territoire. Des besoins de rénovation sont relevés pour cet équipement Source : ville d’Arcueil – données 2015
qui accueille 264 enfants (rentrée 2014-2015). La capacité résiduelle de l‘école
est de l‘ordre d‘une classe (source ville – début d‘année 2015).
- De l‘école élémentaire Aimé Césaire, équipement neuf, au sud du quartier
Vache Noire qui accueille 208 enfants (rentrée 2014-2015).

Les effectifs scolaires totaux, au sein de l‘ensemble des écoles et groupes


scolaires de la commune, ont augmenté de 12,5% au cours des 10 dernières
années soit l‘équivalent de 7 classes supplémentaires en élémentaires et
3 classes en maternelles ; cela correspond à une augmentation considérable.
L‘augmentation des effectifs scolaires ces dix dernières années est
principalement liée à l‘arrivée de nouvelles populations induites par les projets
urbains réalisés sur le territoire, notamment dans les quartiers Vache Noire et
Ecole maternelle Kergomard Groupe scolaire Jules Ferry
Chaperon Vert.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 97

Arcueil accueille également le collège Dulcie September avec 730 élèves inscrits à la rentrée
2014-2015. La capacité résiduelle du collège est quasi-nulle (source ville – début d‘année 2015).
La ville ne dispose pas de lycée, ni d‘école privée sur son territoire. Les lycéens arcueillais
fréquentent les lycées de Cachan et de Montrouge.
La Maison des Examens, appelée également «SIEC» pour Service Interacadémique des Examens
et Concours, est une structure particulière de l‘Education Nationale qui organise l‘ensemble des
examens et concours de l‘Ile-de-France, pour son ministère.
2 écoles d‘enseignement supérieur sont présentes sur le territoire :
- Le Centre des Hautes Etudes de la Construction (CHEC) situé rue Paul Bert
- L‘établissement d‘enseignement supérieur technique privé Intercultural School Talents pour le
monde (ISIT) situé avenue Jeanne d‘Arc ouvert en septembre 2015.

Les équipements périscolaires / jeunesse Maison des Examens

L‘accueil périscolaire maternel :


Il existe un accueil de loisirs rattaché à chaque école maternelle. Il fonctionne sur les temps extra-scolaires (les mercredis et vacances scolaires) ainsi que sur les
temps périscolaires entre 8h et 18h30.

L‘accueil périscolaire primaire :


Il existe trois centres de loisirs, rattachés aux écoles élémentaires accueillant les enfants de 6 à 12 ans.
Ils fonctionnent également sur les temps extra-scolaires (les mercredis et vacances scolaires) ainsi que sur les temps périscolaires (8h-18h30).

D‘autres équipements à destination des jeunes arcueillais ont été créés.

C‘est notamment le cas du club Guy Moquet : structure municipale de type centre de loisirs qui s‘adresse aux 11 – 17 ans et compte une centaine d‘inscrits.
L‘accueil a lieu en période scolaire, les soirs de semaine et les mercredis et samedis après-midi, et hors période scolaire, les après-midi du lundi au samedi. De
nombreuses activités sont proposées tout au long de l‘année : activités sportives et culturelles régulières ou lors de stages, mini-séjours, soirées à thème et stages
sportifs.

Le club Oxy‘jeunes : est une association proposant des activités à destination des 11-17 ans.
Le Point Information Jeunesse (PIJ) est un service d‘aide à destination des jeunes jusqu‘à 25 ans. Il est installé sur l‘esplanade de l‘Hôtel de Ville. Dans le cadre du
projet de la ZAC l‘Hôtel de Ville, il est envisagé une démolition du bâtiment actuel.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 98

Sont recensés un manque de lieux de travail pour les étudiants et un centre de


formation dans le bas d‘Arcueil ainsi que des salles culturelles.

Les associations et équipements sportifs


La commune dispose de nombreux équipements sportifs qui sont tous utilisés à
temps plein sur des amplitudes horaires assez vastes allant de 8h à 23h par jour.
Ces équipements constituent des lieux de rencontre notamment pour le public
« jeunes ».
Le Centre Sportif François Vincent Raspail situé aux abords du parc
départemental des Coteaux est un équipement récent (2002) et en très bon état.
En effet, en 2008 le gymnase Jean-Pierre Ducasse a été reconstruit suite à un
incendie. En 2013 c‘est le gymnase Maurice Pigot qui a été reconstruit suite à un
affaissement de toiture datant de 2011. Le centre sportif comprend également :
- 1 dojo
- 1 salle multisports
- 1 salle de réunion
- 1 terrain de football synthétique
- 1 skate park livré en 2013

Les utilisateurs sont le public des scolaires, les enfants fréquentant les centres de loisirs, Centre Sportif François Vincent Raspail – source : ville d’Arcueil
les entreprises et les adhérents des associations sportives et des clubs.
Sa fréquentation annuelle est de 63 165 personnes par an hors périodes vacances
scolaires à laquelle il faut ajouter 12 513 élèves scolarisés.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 99

Le Centre sportif Louis Frébault, situé rue du Colonel Fabien comprend :


- 1 terrain d‘honneur en gazon naturel (une étude de réfection est en cours)
- 1 piste athlétisme récente réalisée en 2012
- 1 terrain de football en gazon synthétique réalisé en 2007
- 1 city stade très récent réalisé en 2014
- 2 courts de tennis couverts réhabilités en 2013
- 2 courts de tennis découverts
- 1 salle de sports
- 1 terrain de pétanque
- 9 vestiaires non conformes à l‘accessibilité des Personnes à Mobilité Réduite
- 1 vestiaire arbitres
Le manque d‘un espace de type club house est mentionné (source : service des Sports – ville
d’Arcueil)

Les utilisateurs sont le public des scolaires, les enfants fréquentant les centres de loisirs,
les entreprises et les adhérents des associations sportives et des clubs. Centre sportif Louis Frébault – source : ville d’Arcueil
Sa fréquentation annuelle est de l‘ordre de 79 136. Ne sont pas comptabilisés les
manifestions sportives et les 5 489 élèves scolarisés.

Le Centre sportif de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) comprend


- 1 gymnase
- 1 dojo qui a fait l‘objet de travaux importants en 2014
- 1 salle multifonction rénovée en 2012
- 1 salle tennis de table
- 1 salle de réunion
- Des vestiaires
Les utilisateurs sont le public des scolaires, les enfants fréquentant les centres de loisirs,
les entreprises et les adhérents des associations sportives et des clubs
Sa fréquentation annuelle est de 2 818 collégiens sur 30 semaines et 42 346 personnes
par an hors vacances scolaires et hors matchs.
Le Centre sportif Lucien Dimet est le plus ancien équipement sportif de la ville (1973)
qui comprend : Centre sportif de la CDC- source : Ville d’Arcueil
- 1 gymnase de 800 m²

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 100

- 1 salle multi de 150 m²


- 1 salle multi de 150 m²
- 1 SAE
- 1 grotte
- 2 vestiaires
Bien que cet équipement soit régulièrement entretenu, il présente des traces de
vétusté et nécessite une rénovation. Celle-ci est à mettre en lien avec la réflexion en
cours sur l‘ilot Laplace. (source : ville d’Arcueil)
Les utilisateurs sont le public des scolaires, les enfants fréquentant les centres de loisirs,
les entreprises et les adhérents des associations sportives et des clubs
Sa fréquentation annuelle est de 46 129 personnes et 5 237 collégiens.

En complément, dix équipements sportifs de proximité sont en accès libre dans les
quartiers :
- un boulodrome au Chaperon Vert
- un terrain de basket quartier Emile Zola
- un City stade au Chaperon Vert
- un terrain synthétique dans la Cité des Irlandais
- un City stade à la Vache Noire
- un terrain de basket Emile Zola / avenue du Dr Durand
- une aire de jeux quartier Clément Ader
- des tables de tennis de table : quartier Emile Raspail, rue Emile Raspail
- des panneaux de basket et table tennis de table, quartier Paul Vaillant-Couturier
- des tables de tennis de table, quartier Delaune, rue du Colonel Fabien

De nombreuses associations sportives existent et comptabilisent environ 2 500


adhérents (le COSMA, Handball club Arcueillais handball, l‘Elan d‘Arcueil tennis de
table, vision Nova futsal….)
City Stade au Chaperon Vert – source : Ville d’Arcueil
De nombreux arcueillais émettent le souhait que soit ouvert à tous les centres
sportifs y compris pour les non adhérents d‘associations sportives. Une partie du
public « jeunes » interrogé souhaiterait qu‘un parc de Street Workout soit réalisé
sur Arcueil.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 101

La commune ne dispose pas de piscine sur son territoire néanmoins huit piscines se
trouvent à moins de trois kilomètres d‘Arcueil dont cinq dans des communes
limitrophes.
Les équipements culturels
Il existe des équipements culturels importants sur la ville dont certains ont une
portée intercommunale.
Anis Gras, le lieu de l‘autre : l‘association ECARTS a, depuis 2005, en charge la
direction artistique et la gestion du projet : Le Lieu de l‘Autre dans les espaces
d‘Anis Gras, ancienne distillerie du XIXème siècle réhabilitée en espace artistique et
culturel. Le lieu est conventionné par la ville d‘Arcueil et l‘ancienne Communauté
d‘Agglomération de Val de Bièvre. Il propose :
• Des créations, sous forme de spectacles et d‘étapes de travail, de théâtre
(objets, marionnettes, clown…), danse, musique, arts plastiques, peinture,
photographie, cinéma.
• Un Festival de musique Bruits Blancs (4ème édition en 2014)
• Des dispositifs de diffusion culturelle : Café des enfants, Ciné-Club, Chemin des
Arts (Soutenus par la Fondation de France).
• Des ateliers de pratiques artistiques : théâtre, marionnettes, musique, en
Ancienne usine Anis Gras, le lieu de l’autre.
partenariat avec le service Enfance et des établissements scolaires des villes
d‘Arcueil, de Gentilly, de l‘Haÿ-les-Roses, des maisons de retraite d‘Arcueil, de
Gentilly, de Cachan.
Le lieu Anis Gras dispose de :
• 4 ateliers de travail / recherche / étapes de travail publiques • 2 salles de
répétitions / représentations publiques • 1 espace dédié aux expositions • 1 serre
polyvalente • 1 Bar-Cantine • 1 bureau pour les résidents • 1 gîte (7 couchages)

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 102

La Maison des Gardes, conservatoire de musique


Le conservatoire intercommunal du Val de Bièvre propose un enseignement artistique et
musical de qualité très diversifié. Géré par l‘ancienne Communauté d‘agglomération de
Val de Bièvre, il accueille environ 300 élèves. Cet équipement abrite également les
collections du patrimoine de la ville ainsi que les ateliers municipaux de dessin pour les
enfants.

L‘ancien groupe scolaire Jaurès – le Bahut : théâtre


A l‘intérieur de cet ancien groupe scolaire désaffecté se produisent des
compagnies d‘artistes.
La médiathèque Louis Pergaud propose une offre culturelle adaptée à tous. Elle est
divisée en quatre sections : jeunesse, adulte, image et son et espace public
numérique. Elle propose une collection de 90 000 documents.

L‘Espace Jean Vilar est un lieu pluridisciplinaire rénové en 1996 et qui est équipé La Maison des Gardes, conservatoire de musique
de deux salles pour des projections de film d‘art et d‘essai. La salle n°1 accueille la
programmation des spectacles vivants.

Grâce à la présence de nombreux artistes sur le territoire arcueillais, la galerie


municipale Julio Gonzalez, depuis son ouverture en 1992, programme de
multiples expositions d‘art contemporain. Un projet de déplacement de la galerie
est envisagé dans le cadre de l‘aménagement de l‘opération d‘aménagement de
l‘Hôtel de Ville.

Le centre Marius Sidobre : accueille des associations locales.


Un besoin de lieu associatif et/ou intergénérationnel est mentionné par de
nombreux habitants. Par ailleurs, le développement de l‘art dans la rue est
suggéré.

Espace Jean Vilar

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 103

3.4 Le Plan de Déplacements Urbains d’Ile de France (PDUIF) et le Plan Local de Déplacement
Le diagnostic aborde les différents types et besoins de déplacements, transports et mobilité. Un certain nombre d‘orientations et d‘objectifs sont fixés à l‘échelle de
l‘Ile-de-France et de l‘agglomération à travers les plans de déplacements.
Le PDU Ile-de-France et le PLD
Un Plan Local de Déplacements (PLD) a été mis en place en 2006 et révisé en 2010. Il s‘agit d‘un outil de planification locale des déplacements qui décline et
précise le contenu du Plan de Déplacements Urbains d‘Ile-de-France (PDUIF).
Ce plan a identifié 7 enjeux urbains auxquels sont associés des objectifs en termes de déplacement :
La qualité des centres de vie ;
L‘accompagnement des projets de la politique de la ville ;
L‘inscription des grands équipements dans le tissu urbain ;
La valorisation des espaces naturels et de loisirs ;
La dynamique urbaine des pôles d‘échanges intermodaux ;
Le développement des zones d‘activités ;
La continuité territoriale et la cohérence régionale (la desserte interne et les liaisons avec les territoires voisins).
Depuis le 19 juin 2014, un nouveau Plan de Déplacements Urbains d‘Île-de-France (PDUIF), a été approuvé. Élaboré par le Syndicat des Transports d‘Île-de-France
(STIF), il vise à coordonner à l‘échelle régionale les politiques des acteurs de la mobilité pour tous les modes de transport (transports collectifs, voiture particulière,
deux-roues motorisés, marche et vélo) ainsi que les politiques de stationnement ou encore d‘exploitation routière. Il concerne le transport de personnes, le transport
de marchandises et les livraisons. Il aborde aussi la dimension de l‘aménagement dans son lien avec la mobilité.
Le nouveau PDUIF fixe les objectifs et le cadre de la politique de déplacement des personnes et des biens pour l‘ensemble des modes de transport d‘ici 2020.
Afin de respecter les réglementations en matière de qualité de l‘air et l‘engagement national de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre d‘ici 2020, le
PDUIF vise, dans un contexte de croissance globale des déplacements estimée à 7%, trois objectifs :
• une croissance de 20 % des déplacements en transports collectifs ;
• une croissance de 10 % des déplacements en modes actifs (marche et vélo) ;
• une diminution de 2 % des déplacements en voiture et deux-roues motorisés.
Par ailleurs, neufs « défis à relever » sont ensuite déclinés :
Défi 1 : Construire une ville plus favorable aux déplacements à pied, à vélo et en transports collectifs
Défi 2 : Rendre les transports collectifs plus attractifs
Défis 3 et 4 : Redonner à la marche de l‘importance dans la chaîne de déplacement et donner un nouveau souffle à la pratique du vélo
Défi 5 : Agir sur les conditions d‘usage des modes individuels motorisés
Défi 6 : Rendre accessible l‘ensemble de la chaîne de déplacement
Défi 7 : Rationaliser l‘organisation des flux de marchandises et favoriser l‘usage de la voie d‘eau et du train
Défi 8 : Mobiliser tous les acteurs des politiques de déplacement.
Défi 9 : Faire des Franciliens des acteurs responsables de leurs déplacements

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 104

3.5 L’offre de transports en commun


Avec 2 gares RER et 9 lignes de bus RATP, Arcueil est la ville de l'agglomération du Val de Bièvre la mieux pourvue
en transports collectifs (source CA Val de Bièvre, PLD d‘Arcueil)
Le réseau existant
Le RER B
Le territoire bénéficie d‘une très bonne desserte ferrée avec la présence de deux gares sur son territoire ou à
proximité directe (gare Arcueil-Cachan en limite Sud d‘Arcueil, sur le territoire de Cachan, et gare Laplace) et une
gare à proximité sur le territoire de Gentilly permettant d‘accéder au centre de Paris (Châtelet-les Halles) en 15
minutes.
De très bonnes fréquences théoriques :
En semaine, l‘offre totale vers Paris est d‘un train toutes les 5 minutes (heures de pointe et heures creuses).
Le week-end, les samedis aux heures de pointe la fréquence est de 1 train toutes les 3 minutes – le dimanche la
fréquence est de 1 train toutes les 6 minutes
Fréquences et tranches horaires des lignes desservant Arcueil :
Fréquence moyenne en Tranche horaire
heure de pointe

RER B, direction Charles de Gaulle – Mitry-Claye Toutes les 5 minutes en 5h10 - 00h31
heure de pointe et en
heure creuse
RER B direction Robinson – St Rémy-lès- 5h36 - 01h03
Chevreuse

Toutefois, le taux de régularité de la ligne est le plus bas de


toutes lignes RER avec 81,8 %en 2012 (source ANC n°230
septembre 2012), ce qui peut remettre en cause la fiabilité du
respect des fréquences indiquées. Des travaux d‘amélioration
de la ligne sont envisagés (nouveau quai à la station Denfert).
Des amplitudes horaires qui pourraient être améliorées
notamment en soirée
Le nombre d‘entrants annuels au niveau du RER B Laplace est
de 3 145 389 en 2011. (Source RATP données 2011)

Gare Arcueil- Cachan depuis la passerelle Extrait de la carte du réseau régional d’Ile de France –
source : STIF – SNCF-
Diagnostic et état initial de l‘environnement
Diagnostic territorial 105

Le réseau de transports en commun RER /Métro à l’horizon 2030


La gare Arcueil – Cachan accueillera la ligne 15 du métro à l‘horizon 2022 (projet
Grand Paris Express). Cette ligne de transport en rocade, qui constituera la
colonne vertébrale du développement du réseau ferroviaire francilien Est-Ouest
va probablement entrainer un bouleversement des modes de déplacement. En
effet, cette connexion avec le RER B pourra faire évoluer les déplacements des
Arcueillais dans la mesure où elle assurera et facilitera les déplacements
nord/sud et ouest/est, et complétera le réseau Trans Val de Marne au sud et la
ligne de tramway T3 plus au nord, au niveau de la Cité Universitaire. Les temps
de parcours pour un même trajet seront divisés par deux ou par trois par rapport
à la situation actuelle ce qui pourra influer sur un élargissement des bassins de
vie (zones d‘emplois fréquentation des grands équipements sportifs, culturels ou
de loisirs…).
Le Centre Hospitalier du Kremlin-Bicêtre, situé à quelques centaines de mètres
plus à l‘est du territoire communal, accueillera un arrêt du futur prolongement de la
ligne de métro 14, qui doit relier Paris à l‘aéroport d‘Orly. La mise en service du
prolongement de la ligne 14, et par conséquent de cette station, est prévue pour
2024. Les résidents et les actifs arcueillais pourraient bénéficier de l‘arrivée de cette
ligne, en particulier ceux des quartiers du Plateau et de la ZAC des Coteaux.
D‘autres projets pourront également concerner la commune d‘Arcueil et ainsi lui
apporter un regain d‘attractivité :
- La gare Institut Gustave Roussy (IGR) (Villejuif) qui peut impacter la partie Sud-est
de la commune (cf. grands projets aux portes du territoire) ;
- La gare de Bagneux (Verdun Sud) qui devrait être reliée par le métro (ligne 4) à
l‘horizon 2019.

Carte du réseau de transports en commun à l’horizon 2030

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 106

Ces projets permettront à la quasi-totalité des Arcueillais de se


trouver à moins de 10 minutes à pied (800 m) d'un arrêt de
transport en commun lourd (RER /Métro) en 2023. La carte des
zones d‘influence de 800 m autour des gares existantes et
futures met en évidence les enseignements suivants :
 plusieurs quartiers bénéficieront d‘une excellente desserte
(accès possible à 3 gares RER / métro), il s‘agit des
secteurs :
- compris entre la rue du 8 mai 1945 et la RD 920 ;
- aux abords de la RD 920 entre le centre commercial
Forum 20 et l‘emprise actuelle du magasin « Lapeyre » ;
- situés à l‘est du Fort de Montrouge ;
- compris entre l‘autoroute A6a et la limite communale
notamment les deux emprises aux abords de l‘autoroute
appartenant à l‘Etat.
 certains quartiers seront très bien desservis (accès possible
à 2 gares RER/Métro) notamment :
- le quartier gare et le centre ancien ;
- les abords de la RD 920 de la limite commune Sud avec
Cachan jusqu‘à la Vache Noire ;
- le Chaperon Vert et le quartier résidentiel entre l‘avenue Jean
Jaurès et la voie ferrée ;
- la ZAC des Coteaux.
 près de 90% du territoire communal seront desservis par au
moins une gare RER/Métro :
- quartiers centraux d‘Arcueil, les Portes d‘Arcueil, les 4 Cités ;
Carte des zones d’influence de 800 m autour des gares de transport en commun à l’horizon 2024
- quartier Cité-jardin au sud du territoire ;
- quartier du Plateau en limite avec Villejuif au sud-est.
 certains quartiers situés au sud-est du territoire communal, ne
bénéficieront pas d‘une desserte aisée vers les gares Métro et
RER :

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 107

- zone d‘activités du Ricardo, Nord du quartier du Plateau,


quartier résidentiel entre l‘impasse Duroc et le sentier des
Vaudenaires, partie Est de la Cité-jardin.
La carte « Accessibilité à pied des modes lourds structurants de la
ville d’Arcueil – situation actuelle » (source UTEA 94) représente les
isochrones d‘accessibilité entre 5 et 15 minutes par les habitants
de la commune pour les stations des modes lourds structurants
accessibles (stations « Gentilly », « Laplace » et « Arcueil-Cachan »
du RER B).Les enseignements de cette carte précisent et
confirment l‘analyse présentée précédemment.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 108

La desserte en bus
Arcueil compte 15 lignes de bus dont 2 lignes Noctilien spécifiques, avec 56
points d‘arrêt dont 45 accessibles aux personnes à mobilité réduite (source ANC
n°230 septembre 2012).

En pratique, dix lignes RATP assurent la desserte locale :


• le 323 (Issy-Val de Seine RER à Ivry-sur-Seine RER) (8 arrêts sur la
commune) ;
•le 380 (Villejuif-Louis Aragon,Villejuif à la Vache Noire / Centre Commercial,
Arcueil) (6 arrêts sur la commune) ;
• le 184 (Porte d‘Italie à Fresnes-Pasteur) (3 arrêts sur la commune) ;
• le 57 (Arcueil-Laplace RER –Porte de Bagnolet), (3 arrêts sur la commune) ;
• les lignes 162 (Meudon-Val Fleury RER – Villejuif-Louis Aragon) (3 arrêts sur la
commune) et 186 (Fresnes-Rond-Point Roosevelt). (3 arrêts sur la commune) ;
• le 187 (Charcot- Emile Zola, Fresnes - Porte d'Orléans, Paris) (1 arrêt sur la
commune) ;
• le 188 : (Rosenberg, Bagneux - Jean Moulin, Paris) (1 arrêt sur la commune) ;
• le 197 (Opéra, Théâtre, Massy - Porte d'Orléans, Paris) (1 arrêt sur la
commune) ;
• le 297 (place Charles Steber, Longjumeau - gare Antony (1 arrêt sur la
commune ;
• le 380 (Arcueil Laplace / Villejuif Louis Aragon) (4 arrêts sur la
commune).

ligne de bus en millions de voyages/an ligne de bus en millions de


voyages/an
380 1à2 297 2à3
Carte du réseau de bus – carte extraite de la révision du PLD 2010 modifiée par Espace Ville –
57 5à6 mars 2015
323 8à9
162 2à3 Les lignes de bus RATP assurent globalement un bon niveau de service
184 1à2 avec des amplitudes horaires amples (5h00-0h30, à l‘exception des lignes
Trafic de bus sur les lignes desservant
Arcueil – Source RATP- Données 2014 184, 197 et 380) en moyenne et des fréquences théoriques entre 5 à 10
187 6à7
minutes en heures de pointe qui passent à 20 minutes en heures creuses et
188 3à4 en soirée.
197 4à5
Deux lignes de bus Noctilien assurent un service de nuit (23h45-5h) :
- le N21 (Châtelet-Chilly-Mazarin-Libération) (8 arrêts sur la commune) ;
- le N14 (Mairie de Saint-Ouen-Bourg-la-Reine) (3 arrêts sur la commune).

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 109

À ces lignes, s‘ajoutent les bus du réseau Valouette, service de transport de


proximité gratuit, ouvert à tous les usagers, développé, par l‘ancienne
Communauté d‘agglomération de Val-de-Bièvre. Les lignes de bus Valouette offrent un niveau de service de
proximité, complémentaire au réseau de bus RATP existant. Les,
amplitudes horaires moyennes des lignes se situent entre 8h00 et
Trois lignes de proximité desservent la ville d‘Arcueil : 19h00 et les fréquences, entre 30 minutes et une heure avec un
- la ligne V4 : est la ligne principale qui dessert le territoire. Son itinéraire a été passage de 8 bus par jour en moyenne. Ces amplitudes et
modifié récemment afin de desservir le secteur centre-ville (9 arrêts sur la fréquences sont adaptées à un réseau de proximité. Le réseau
commune) ; Valouette est utilisé et apprécié par l‘ensemble des usagers y
- la ligne V1 : est une ligne intercommunale (L‘Haÿ-les-Roses – Le Kremlin- compris par un public « jeune» avec toutefois, un manque de
Bicêtre) (21 arrêts sur la commune) ; passage et de fréquence le samedi et dans certains quartiers de la
- la ligne V5 : service de la commune de Gentilly dessert également le quartier ville notamment au Chaperon Vert et au quartier du Plateau.
Chaperon Vert, de part et d‘autre de l‘autoroute et offre un rabattement vers la
gare RER B de Gentilly.

Nombre de voyages par an enregistré au cours des trois dernières années (source
CA Val de Bièvre – 2015)

ligne 2011-2012 2012-2013 2013-2014


v1 588 423 648 977 520 428
V4 38 945 48 695 47 216
total réseau
1 261 986 1 396 189 1 258 669
(7 lignes)

La ligne V4 est plus faiblement utilisée que les autres lignes du réseau ; en effet,
seuls les arcueillais « habitués » en font l‘usage pour des déplacements de
proximité. Le territoire d‘Arcueil étant de petite dimension, beaucoup de
déplacements se font à pied..

Un projet de transport en site propre par bus est envisagé dans le cadre du
réaménagement de la RD 920 (partie Nord de Bourg-la-Reine à Montrouge). Le
projet du ressort du Conseil Général des Hauts de Seine n‘est pas arrêté à ce
jour.
Dans le cadre du réseau Grand Paris Express, une réflexion sur la restructuration du réseau de bus est engagée par le STIF auprès des collectivités concernées
dont Arcueil.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 110

Des modes de déplacement alternatifs à la voiture individuelle mis en place sur le


territoire :
Le réseau Autolib‘
Autolib‘ est le premier service public d‘automobiles électriques
en libre-service, développé à l‘échelle d‘une grande métropole
européenne.
Cinq stations Autolib‘ sont présentes sur le territoire communal
avec en moyenne 6 véhicules par station soit 30 véhicules
électriques disponibles.
Les stations se situent près des gares du RER B, des bretelles
d‘accès de l‘autoroute A6 et des équipements (Hôtel
d‘agglomération, Hôtel de ville, collège Dulcie September,
Mediathèque).

Carte des stations Autolib’ - 2015

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 111

Le réseau Vélib‘
Vélib‘ est un système de location de vélo en libre- service. Les
stations Vélib‘ sont distantes entre-elles de 300 mètres environ.
Elles sont constituées d‘une borne et de points d‘attache pour
les vélos.

4 stations comptabilisant un parc de 125 vélos sont installées sur


le territoire. Les stations sont situées aux abords des gares et
des pôles de centralité (équipement, commerce, concentration
d‘activités économiques notamment tertiaires):

- 25 vélos sur le parking de la mairie ;

- 25 vélos place de la Vache Noire ;

- 25 vélos avenue Lénine à l‘entrée du quartier Chaperon-Vert ;

- 50 vélos rue Ernest Renan entre la gare RER Laplace et la


Maison des examens.

Carte des stations Vélib - 2015

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 112

3.6 Le réseau viaire


La ville d‘Arcueil dispose d‘une très bonne connexion au réseau
routier régional et national (autoroute A6, RD 920) qui se trouve en
limites Est et Ouest du territoire.
Le réseau de voirie principale structurant s‘organise autour des
sept routes départementales qui traversent le territoire.
Le réseau de voirie secondaire est un réseau de desserte des
quartiers résidentiels qui est plus difficilement lisible et praticable
(nombreux sens uniques, impasses, voies étroites ou voies privées
qui ne constituent pas des conditions de circulation optimales).

Quelques difficultés de circulation notamment dues au trafic


supporté et/ou aux itinéraires et sens de circulation de certaines
voies sont recensées. Il s‘agit notamment des secteurs autour de
la Maison des Examens et de la rue du Colonel Fabien déjà
identifiés dans le cadre de la révision du PLD en 2010. Des
propositions pour résoudre ces problèmes sont en cours
d‘étude.
Un manque d‘efficacité des moyens de ralentissement de la
vitesse mis en place sur la ville et dans les quartiers est perçu par
la population.

Carte du réseau routier principal (réseau autoroutier et départemental)- modifiée par Espace Ville 2015 source : ville
d’Arcueil-bilan d’activités cadre de vie – 2010-2013

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 113
Un territoire très traversé :
Le trafic moyen journalier à Arcueil est assez élevé :
- sur les bretelles de l‘autoroute A6, il est estimé à 145 600 véhicules
par jour ;
- sur la RD 920, il varie entre 20 000 et 46 0000 véhicules par jour ;
- sur les RD 161 et 126, il est proche de 15 000 véhicules par jour ;
- sur les RD 126, 262, 127 et 157, il est de l‘ordre de plus de 6 000
véhicules par jour ;
- sur les RD 127 et 154, le trafic est inférieur à 5 000 véhicules par
jour ;
Au regard des chiffres du trafic, une circulation de transit est-ouest
par la RD 161 est probable.

Carte du trafic routier en 2013 –Réseau départemental : CG94 SCESR-Réseau national : DRIEA IF Version : 2013-a© CG94

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 114

La mise en place de zones 30 sur le réseau secondaire


Des zones 30 sont mises en place dans les quartiers résidentiels
d‘Arcueil. Ce dispositif est à ce jour présent dans la Cité-Jardin et
dans le quartier du Plateau.
Un développement de ce dispositif est prévu à court terme en
plusieurs endroits de la ville :
- Courant 2015, dans les quartiers résidentiels de maisons
individuelles « centraux » ;
- Courant 2015, dans la rue Joachim du Bellay ;
- Courant 2016, dans la rue Voltaire.

Carte de localisation des zones 30 réalisées ou en projet – source ville d’Arcueil

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 115

3.7 Le réseau de circulations douces


Le réseau cyclable départemental
4 des 27 itinéraires cyclables structurants à
l‘échelle du département prévus à l‘horizon
2027 traversent Arcueil :
- l‘itinéraire n°1 : Arcueil – Vincennes
- l‘itinéraire n°10 : Gentilly – Fresnes
- l‘itinéraire n°11 : Le Kremlin-Bicêtre – Fresnes
- l‘itinéraire n°27 : Gentilly – Antony par
Cachan

L‘objectif est de pouvoir relier à vélo les parcs et


espaces verts, les pôles de centralité et les
équipements structurants du département du Val-
de-Marne.
Un manque de liaisons vélos recensé par les
habitants vers les communes voisines, les
parcs et les gares.

Cartes des itinéraires cyclables existants et en projet - Source : Conseil général du Val-de-Marne. Mai 2013

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 116

Le réseau communal
Selon les enquêtes menées lors de l‘élaboration du Plan Local de Déplacements en 2006, les Arcueillais sont les habitants de l‘ancienne Communauté
d‘agglomération Val de Bièvre qui se déplacent le plus à pied et le moins en voiture. (Source : CA Val de Bièvre, PLD d’Arcueil)
Le territoire d‘Arcueil est adapté aux déplacements piétons compte-tenu de
sa petite superficie. Toutefois, les franchissements des coupures physiques
générées par l‘autoroute A6 et la voie ferrée peuvent constituer un frein à ce
mode de déplacement.
Pour endiguer le retard en matière de réalisation d‘itinéraires doux pointé par
le PLD de 2006, des liaisons douces et des aménagements d‘espaces
publics ont été réalisés ces dernières années afin de mieux relier les
quartiers les plus enclavés :
- La couverture de l‘autoroute A6b réalisée en 2010 avec création d‘une piste
cyclable ;
- L‘aménagement des berges de l‘autoroute (achèvement prévu en 2017) ;
- L‘aménagement de la passerelle du Cambodge dans le quartier du
Chaperon Vert en 2009 (entre Gentilly et paris) ;
- Le réaménagement du pôle gare RER de Laplace ;
- La restructuration de la RD 161 entre l‘Hôtel de Ville et le sentier des
Vaudenaires dans le cadre de la Coulée Verte Bièvre Lilas (cf. Etat initial de
l‘environnement) ;
- Une liaison douce de 800 mètres ouverte en 2012 aux abords de
l‘Aqueduc, permettant de relier Arcueil à Paris à vélo et à pied.
Toutefois, la topographie marquée de la commune (fond de vallée et
coteaux) peut également constituer un frein au développement des tronçon de piste
circulations douces notamment vélos. cyclable
Il existe peu de pistes cyclables sécurisées (axe Nord-Sud
et Est-Ouest et en fond de vallées). Carte des pistes cyclables- source : ville d’Arcueil-bilan d’activités cadre de
vie – 2010-2013
Des discontinuités et des conflits d‘usage ou des difficultés
liées à l‘aménagement de certains tronçons sont recensés
par les usagers.

Bande cyclable avenue Paul Doumer

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 117

3.8 Le stationnement en ville


Rappel des objectifs du PDUIF en matière de stationnement :
Le PDUIF incite les communes, en fonction de leur localisation
géographique vis-à-vis de la zone dense, à mieux réglementer le
stationnement sur voirie et à l‘adapter en fonction des secteurs.
La commune d‘Arcueil est concernée par les préconisations suivantes :

Secteur commercial Stationnement payant rotatif ou mixte


(dont centre-ville) Visiteurs/résidents
Secteur gare rencontrant
des conflits d‘usage Réglementation visant à orienter le
stationnement des usagers des
Secteur mixte résidentiel transports collectifs vers les parcs relais
et activités

Secteurs purement Pertinence d‘une réglementation à définir


localement, en fonction des conflits
résidentiels d‘usage

Arcueil possède la particularité de ne pas disposer de parc de


stationnement public. Toutes les poches de stationnement présentes sur le
territoire sont identifiées au même titre que le stationnement sur voirie. Il
n‘existe pas à ce jour de comptage du nombre total de places en surface
sur voirie, il est cependant estimé à un peu plus de 3 200 places (donnée
Ville). Les commerçants du centre ancien ont relevé un manque de places
de stationnement au niveau de la rue Emile Raspail.
Le secteur de l‘Hôtel de Ville présente également des carences en termes
de stationnement public. Le regroupement des différents équipements
Mobilité réduite
(collège, mairie, etc.) implique un important besoin de places de
stationnement. Le parking situé devant la mairie, et celui dédié au collège
sont saturés. Sont totalisées 104 places à usage privatif dont 23 illicites, 31 Carte du stationnement, secteur de l’Hôtel de Ville. Source : Ville d’Arcueil
à usage public, 28 en zone bleue. Le stationnement illicite est important et
récurrent. Il est plus important encore à l‘occasion d‘organisation
d‘évènements à la mairie ou à l‘espace Julio Gonzalez.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 118

Le stationnement sur voirie est réglementé de la manière suivante :


- La zone verte : Il s‘agit des quartiers proches des deux stations RER
(Arcueil-Cachan et Arcueil Laplace). Le stationnement y est libre pour
les voitures des Arcueillais. Il est limité à une demi-journée pour tous les
autres véhicules sur présentation d‘un disque de stationnement.
V
Rues concernées : rue G. de Gouyon du Verger (38 places), rue du
Midi (46 places), rue de Ridder (50 places), rue R.S.Barboux (28
places), rue V.Carmignac (48 places), rue de la Gare (2 places), rue du
8 mai 1945 (61 places), rue P.Signac, av. des Aqueducs (29 places), bd
J.Desbrosses (22 places), rue AJ Caron (22 places), rue M.Sidobre (41
places), rue Cauchy (20 places), rue G.Politzer (32 places), rue V.Basch
(13 places), av. de la République (67 places), Villa Baudran (30 places), V
V
rue P.Brossolette (51 places), rue E.d‘Orves (36 places), rue Pasteur (14
places), entrée du cimetière (12 places), pl. Lavoisier (16 places), rue
J.P.Timbaud (12 places), rue E.Fournière (12 places), Villa G.Edouard,
rue A.Legrand (17 places), imp. Legrand (2 places), rue Monge (7
places), rue Laplace (15 places), rue E.Renan (35 places), av. Jeanne
d‘Arc (64 places), rue de Reims (34 places), rue de Chinon (37 places), V
rue du 19 mars1962 (13 places), rue du 11 novembre 1918 (34 places),
rue de Vaucouleurs (17 places), Camille Blanc (31 places), des Champs V Aire de stationnement 2
roues
Elysées (16 places), Auguste Blanqui (20 places), rue de Génova (15
places), Benoît Malon (15 places) et des Martyrs (24 places), rue
Richaud (41 places), rue Massenet (8 places). Carte du stationnement modifiée par Espace Ville – source : ville d’Arcueil – mars 2015

- La zone bleue : la présentation du disque est obligatoire pour tous les véhicules et la durée de stationnement est limitée à 1h30. Les rues concernées sont celles
ayant une forte activité commerçante (rue Emile Raspail (93 places), rue Berthollet (10 places), avenue Laplace (45 places) et une partie de l‘avenue Paul Doumer (31
places), rue du Ricardo (14 places), avenue Gabriel Péri Est (18 places)).

- La zone rouge : le stationnement des véhicules d‘un poids supérieur à 3,5 tonnes est interdit sur toute la ville, sauf sur les rues en zone rouge (rue Paul Bert, avenue
Max Dormoy et une partie de l‘avenue du Général Malleret-Joinville).

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 119

Les principaux espaces de stationnement privés sont :

- Le centre commercial Vache Noire qui accueille un parking souterrain payant


géré par Q-Park d‘une capacité de 1 780 places sur 3 niveaux (2 niveaux ouverts
et 1 niveau loué à la société ARAMIS). 2 heures de stationnement gratuites sont
possibles après validation du ticket dans un magasin du centre commercial.
- Des espaces de stationnement aériens réservés aux résidents, identifiés dans
les quartiers d‘habitat collectif des 4 Cités et du Chaperon Vert (90 places).
- Des espaces de stationnement réalisés en sous-sol gérés par l‘Office Publique
de l‘habitat d‘Arcueil-Gentilly (OPALY) sous les trois immeubles récents avenue
Laplace sont sous-occupés. Ceci peut s‘expliquer par l‘augmentation du prix du
loyer de la place de parking qui semble trop élevé pour les habitants et ne les
incite pas à louer une place
Source : ville d’Arcueil
Un plan de stationnement sur le site de la Vache Noire est en projet afin
d‘améliorer et d‘optimiser les conditions et pratiques de stationnement. il porte
principalement sur la mutualisation des espaces de stationnement et la gestion
de l‘espace public.
Un inventaire des emplacements de stationnement (voitures et deux roues
motorisés) gérés par l‘OPALY a été réalisé au début de l‘année 2016. Il
dénombre un total de 2 225 emplacements, dont 855 emplacements vacants,
soit 38,4% de vacance, au 29 février 2016. Si ce taux de vacance présente un
potentiel de stationnement supplémentaire, il est difficile d‘envisager une
mutualisation des places de stationnement en raison de la localisation des
résidences, pour la plupart éloignées du centre-ville et des gares. Cela ne
permettrait pas de résorber les problématiques liées au stationnement dans les
secteurs les plus denses.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 120

Le taux de motorisation
Le taux de motorisation des ménages en 2012 (chiffre le plus récent à ce
jour) qui correspond au nombre moyen de véhicule par ménage est de
l‘ordre de 0,7. Il a baissé très légèrement par rapport à 2008 où il était de
l‘ordre de 0,8. Ce taux est comparable à ceux des communes limitrophes
de Cachan (0,88), Villejuif (0,77) ou Gentilly (0,67).Le taux de motorisation
des ménages dépend de nombreux paramètres parmi lesquels :
• les caractéristiques inhérentes du ménage (revenu par Unité de
Consommation, typologie du ménage, catégorie socioprofessionnelle…) ;
• l‘offre en transports collectifs adaptée aussi bien au niveau de la
fréquence que du maillage ;
• la disponibilité d‘une place de stationnement privée à son logement.

Seule une partie de ces paramètres constitue des leviers susceptibles d‘encadrer le développement de l‘usage et de la
possession de véhicules motorisés. Ainsi l‘existence d‘une place de stationnement privé constitue, à la fois, une opportunité,
pour un ménage, de posséder un véhicule particulier mais aussi une possibilité pour ce ménage de laisser son véhicule
stationné pour utiliser les transports collectifs dans le cas des déplacements domicile-travail.

Le taux de motorisation est relativement faible sur Arcueil et homogène : de


0,58 dans l‘Est du quartier « Joliot Curie » à 0,89 dans l‘Ouest du quartier «
Jules Ferry ».Le croisement de la carte du taux de motorisation avec la carte
de la qualité de la desserte de la ville laisse apparaître une certaine
corrélation : en effet, le réseau de transport en commun irrigue parfaitement
bien la commune, dès lors que l‘ensemble des quartiers dispose d‘un taux UTEA 94 – source INSEE 2010
de motorisation assez faible.
Pour autant, cette analyse doit toutefois être nuancée par la mise en parallèle
du taux de motorisation avec la situation des ménages ; on retrouve les taux
de motorisation les plus faibles dans les quartiers avec une part importante
d‘habitat social (Chaperon Vert / Vache Noire) et les taux de motorisation les
plus élevés dans les quartiers plutôt pavillonnaires Sud.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 121

Le stationnement des Personnes à Mobilité Réduite (PMR)


En 2014, une dizaine de places PMR a été créée à Arcueil. Les « Zone 30 »
disposent d‘une place PMR par rue.

Le stationnement pour vélos et deux roues motorisés


Inventaire des arceaux vélos sur le domaine public
Des espaces de stationnement pour vélos et deux roues motorisés ont été réalisés à Nombre d'arceaux
proximité des équipements, des commerces et des services de la ville. 180 arceaux avenue N.Mandela 35
avenue S.Allendé 10
permettant aux vélos de stationner sont comptabilisés sur l‘ensemble du territoire.
avenue D.Mitterand 4
rue des champs elysées 3
Un manque d‘emplacements est néanmoins recensé.
avenue Laplace (rd 920/lenine) 22
avenue Laplace (lénine/renan) 8
rue ernest Renan 20
avenue paul Doumer 5
avenue F.V.Raspail 4
avenue aristide Briand (berthollet/laplace) 2
rue Laplace 10
rue pierre brossolette (lavoisier/republique) 4
rue d'estienne d'orves (brosolette/pasteur) 2
rue d'estienne d'orves ( pasteur/republique 2
rue marius Sidobre (laplace/brossolette) 11
rue Louis Frebault 4
rue emile Raspail (berthollet/cauchy) 2
rue Caron 2
Source : ville d’Arcueil
rue de la division leclerc (F.V.Raspail/P.V.C) 3
rue du colonel fabien (delaune citadelle) 4
rue françois trubert 4
rue berthollet ( paul bert/8mai 1945) 8
rue berthollet (8 mai 1945/raspail) 4
rue de la gare 7

Source : Ville d’Arcueil

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 122

4. Le diagnostic foncier
Les chapitres précédents ont permis de présenter l‘état des lieux de l‘histoire de l‘urbanisation, de l‘organisation spatiale du territoire, de son contexte, de son
patrimoine, des formes du bâti et de son fonctionnement urbain.
Ce diagnostic doit être complété par un volet spécifique : le diagnostic foncier tel qu‘il est prévu par l‘article L.151-4 du Code de l‘urbanisme
Analyse de la capacité de densification et de mutation de l'ensemble des espaces bâtis au titre de l‘article L.151-4 du Code de l‘urbanisme

Capacité de densification nulle ou très faible

Capacité de densification potentielle

Capacité de densification importante

Rayon de 800 m autour des gares RER


existantes

Rayon de 800 m autour des gares RER / Métro


en projet

Carte de la capacité de densification et de mutation de l’ensemble des espaces bâtis

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 123

Le diagnostic foncier a deux objectifs :


₋ Évaluer le potentiel de construction, sous la forme de densification des quartiers d‘habitation existants, en diffus, c‘est-à-dire résultant d‘initiatives
individuelles au « cas par cas » : division de parcelle, construction sur parcelle libre, réalisation d‘une nouvelle construction en fond de parcelle, et cela à
l‘horizon du PLU, c‘est-à-dire 2030 environ ;
₋ Identifier les sites de projet qui pourraient donner lieu à des projets d‘ensemble, publics ou privés, permettant de répondre à des besoins d‘intérêt général.
L‘étude du potentiel de densification a été réalisée par le croisement de plusieurs critères :
Densité du bâti
Âge du bâti
Situation
Valeur patrimoniale
Organisation urbaine
Site mutable déjà identifié
Zone d‘influence par rapport à une station de transport en commun (RER/Bus)
La carte a été réalisée, parallèlement au croisement des indicateurs énumérés ci-avant, selon d‘un repérage effectué à partir de prises de vues satellites
superposées avec le cadastre. Cette première analyse est appliquée suivant le Système d‘Information Géographique permettant de disposer des surfaces
parcellaires et de l‘emprise bâtie de façon précise. Un travail de terrain a permis d‘affiner cette première analyse et de déterminer plus précisément les degrés
de mutabilité des différents secteurs, libres ou non.
Ainsi, un espace libre ou peu densément bâti, à proximité de stations de transport en commun, de services, de commerces, présentant une certaine vétusté
et une valeur patrimoniale moindre, dispose d‘une forte capacité de densification.
Cette étude est effectuée sur l‘ensemble du territoire communal et constitue une première approche.
Elle nécessitera une analyse plus fine en cas de projet envisagé sur des emprises potentiellement mutables.
Sont expliqués ci-après les différents degrés de mutabilité, territorialisés et croisés avec les formes urbaines.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 124

Espaces à capacité de densification nulle ou très faible :


Le bâti ancien de village
Déjà dense, le bâti ancien présente en outre une valeur patrimoniale et historique très
importante. Par ailleurs, le dimensionnement des voies et les possibilités restreintes en
termes de stationnement ne permettent pas d‘envisager une véritable densification. Le
potentiel se limite donc à quelques constructions et extensions de bâtiments existants en
cœur d‘îlots.

Les immeubles des années 1900 à 1950


Ces immeubles présentent des caractéristiques architecturales spécifiques qu‘il convient
de conserver au titre du patrimoine historique de la ville. De plus, ces immeubles
présentent déjà une certaine densité. Le potentiel d‘évolution de ces formes est quasi nul
hormis la réhabilitation d‘une partie du bâti

Les immeubles de la deuxième moitié du XXème siècle


Ces immeubles construits dans les années 1960-1990 pour la
plupart ne sont pas amenés à muter à l‘horizon du PLU. En effet,
ils présentent déjà des densités assez élevées. De rares
immeubles plus anciens (année 1950) pourraient être amenés à
évoluer dans le cadre d‘une démolition-reconstruction mais ceci
ne génèrerait pas de densification supplémentaire.

Google maps / Streetview – septembre 2014

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 125

Ensembles d’immeubles collectifs


Les ensembles d‘habitat collectif présentent des espaces libres en pied d‘immeubles qui pourraient en
théorie faire l‘objet d‘une densification. Toutefois, la hauteur élevée des bâtiments, la pente du terrain et
les prospects qui sont générés ne permettent pas d‘envisager d‘évolution du quartier en termes de
densification.
Pour les copropriétés, une telle évolution est très difficilement envisageable du fait de la lourdeur de
prise de décision (règle de l‘unanimité).
Pour les ensembles appartenant à des bailleurs, cela pour être plus facile mais il faut aussi tenir
compte de l‘attache des habitants aux espaces verts d‘accompagnement. Par ailleurs, se pose la
question des espaces de stationnement des résidences.

Google maps – septembre 2014

Les immeubles collectifs récents


Il s‘agit de formes urbaines récentes denses qui ne présentent pas
de potentiel d‘évolution.

Google maps – septembre 2014

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 126

Les maisons groupées


Il s‘agit de formes figées parfois très denses, implantées sur de petits terrains, dont la plupart ont
déjà fait l‘objet d‘une surélévation (Cité-jardin) dans les années 1980. Le potentiel de densification
est faible sauf à envisager une reconstruction avec des formes urbaines différentes.

Google maps – septembre 2014


Espaces à capacité de densification potentielle

Les maisons de ville


Ces quartiers ont un potentiel
théorique de densification
sous forme de surélévation
ou de démolition
reconstruction avec des
formes urbaines différentes.
Toutefois, ces ensembles de
maisons participent à la
qualité du cadre de vie.

Diagnostic et état initial de l‘environnement


Diagnostic territorial 127

Les quartiers de maisons individuelles implantées de manière spontanée


Ces quartiers présentent un potentiel de densification théorique avec des enjeux liés à la
programmation de construction de logements, à la mixité sociale, à la proximité de gares.
cependant ils participent à la transition « douce » entre les quartiers plus denses situés
près des avenues et les quartiers résidentiels pavillonnaires. Ils contribuent également à la
diversité des modes d‘habitat présents sur le territoire. Ils permettent également de
conserver un couvert végétal.

Les abords du « Forum 20 »


Ce secteur recouvre des réalités diverses, avec une galerie commerciale, des bureaux,
parkings et espaces de stockage qui donnent sur la promenade de la Vanne. Une
densification du secteur est possible soit en permettant une surélévation du bâti existant
(actuellement R+3), soit avec la réalisation d‘une opération de démolition-reconstruction
sur site.

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Diagnostic territorial 128

Espaces à capacité de densification importante :


Les friches ou terrains libres
Ces espaces peu ou pas utilisés constituent un potentiel de densification importante
compte-tenu de leur capacité à évoluer plus rapidement que des parcelles déjà
constituées.

Les équipements
Un potentiel de densification est envisageable sur une partie des équipements
communaux : Hôtel de Ville, Galerie Gonzalez, centre technique municipal, serres
communales, école Laplace, ateliers municipaux…. Ces emprises faisant partie pour la
plupart du foncier communal (hormis les parcelles en limite de l‘autoroute appartenant à
l‘Etat) sont plus facilement mutables. Une stratégie globale sur le devenir des
équipements publics au regard de leur capacité, de leur structure et de leur qualité devra
être mise en place avant tout projet d‘urbanisme visant à modifier à un équipement.

Les activités diverses :


Quelques activités diverses (garages, entrepôt artisanat,…) implantées dans des
quartiers résidentiels peu propices au développement de leur activité économique
pourraient faire l‘objet d‘une évolution (bureaux, espace de co-working, plateau
modulable logement/activités, hôtel d‘entreprises, pépinières, cité artisanale…).

Diagnostic et état initial de l‘environnement

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