Notes n°7-F&B - GIF, 2021
Notes n°7-F&B - GIF, 2021
Notes n°7-F&B - GIF, 2021
• I- La couverture des risques par des produits de marché à l’initiative des banques
• B- Les provisions
• 1.B- Les normes de provisionnement en vigueur depuis 2018
• 2.B- Les reprises de provisions
Selon Bank Al-Maghrib, les créances en souffrance sont définies par la réglementation comme
des créances qui présentent un risque de non recouvrement eu égard à la détérioration de
la capacité de remboursement de la contrepartie
• Elles sont, compte tenu de leur degré de risque de perte, réparties en trois catégories,
créances pré-douteuses, douteuses et compromises, et doivent être provisionnées à
respectivement 20%, 50% et 100% de leurs montants, déduction faite des garanties
éligibles
• Elles sont, compte tenu de leur degré de risque de perte, réparties en trois catégories,
créances pré-douteuses, douteuses et compromises, et doivent être provisionnées à
respectivement 20%, 50% et 100% de leurs montants, déduction faite des garanties
éligibles.
• A la fin 2018, le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions s’est
amélioré en moyenne au niveau du secteur bancaire à 70% contre 65% il y a 5 ans,
reflétant un effort de provisionnement accru.
• Toujours en lien avec le portefeuille de crédits, les banques peuvent être exposées à un
risque de concentration.
• Sur le plan réglementaire, ce risque est encadré par un coefficient maximum de division
des risques qui limite l’exposition de chacune sur une entreprise ou un groupe à 20% des
fonds propres prudentiels. Le portefeuille de crédits des banques reflète dans une certaine
mesure la concentration du tissu économique.
•
La pondération des risques
En effet, la part des risques excédant 5% des fonds propres prudentiels des banques
représente 2,9 fois les fonds propres à fin 2018 contre près de 4 fois au début de
la décennie.
À la fin 2018, le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions
s’est amélioré en moyenne au niveau du secteur bancaire à 70% contre 65% il y
a 5 ans, reflétant un effort de provisionnement accru.
Les normes de provisionnement
• Depuis l’entrée en vigueur de la norme IFRS 9 en 2018, les banques n’attendent
plus qu’une créance fasse l'objet d'un défaut de remboursement pour la
provisionner. Elles doivent calibrer les provisions de toutes leurs créances, y
compris les plus saines, sur la probabilité de défaut attendue. On ne provisionne
donc plus que les pertes subies, mais aussi les pertes attendues. Et là, c’est le
calcul de probabilité de défaut qui définit le niveau de couverture à mettre en
face. »
• A la fin 2018, le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions
s’est amélioré en moyenne au niveau du secteur bancaire à 70% contre 65% il y
a 5 ans, reflétant un effort de provisionnement accru.
• Les banques utilisent les provisions pour créances douteuses pour couvrir les
pertes provenant de la défaillance de leurs emprunteurs ou de l’incapacité des
emprunteurs à rembourser le principal et/ou les intérêts. Les pertes sont
généralement enregistrées, poste par poste, lorsqu’elles interviennent, ou au
moment où elles sont susceptibles d’intervenir, comme conséquence d’une
dépréciation des actifs, d’une appréciation des passifs ou d’une forte présomption
de la dégradation de la valeur d’un engagement.
Les normes de provisionnement
• À l’opposé, on peut estimer que, pour chaque prêt consenti, une perte
attendue peut être définie en fonction de la qualité du crédit de
l’emprunteur (mesurée notamment par l’évaluation de crédit, la
probabilité de défaut de paiement et la cote de crédit).
Des provisions doivent être constituées dès l’octroi du prêt afin de couvrir
la perte attendue entre ce moment et l’échéance du prêt. La dotation aux
provisions n’est alors fondée sur aucun signe de détérioration de la
qualité du crédit et n’est liée à aucune perte réelle. Même si ces points de
vue sont plus extrêmes que dans les faits, leur divergence illustre bien
l’éventail des visions possibles de la dotation aux provisions dans les
modèles comptable et réglementaire.
Les actifs nets pondérés
1 - Risque de crédit …L es actifs nets pondérés au titre du risque de crédit, calculés
selon les approches dites «standards» de Bâle II, correspondent aux expositions
pondérées - bilan et hors-bilan - calculées après l’application des techniques
d’atténuation des risques. Ils se sont établis à 831 milliards de dirhams, en hausse
de 4,9% contre 3,8% en 2018.
-Sur base consolidée, ces risques ont totalisé 1.171 milliards de dirhams, en hausse
de 6,7%, contre 5,2% une année auparavant
2 - Risque de marché ….Les actifs nets pondérés au titre du risque de marché ont
cumulé, à fin décembre 2019, près de 73 milliards de dirhams, marquant une
hausse de 23,4% après la baisse de 6,7% enregistrée une année auparavant, en
lien avec la progression du portefeuille de titres de transaction.
-Sur base consolidée, ces expositions se sont chiffrées à 74 milliards de dirhams, en
hausse de 18,6%.
• Le coût du risque, qui représente les provisions passées par les banques
pour faire face à d’éventuels accidents de remboursement des crédits
accordés, a été multiplié en moyenne par deux pour la plupart des
banques de la place, ce qui a, par ricochet, rogné leurs bénéfices.