Maroc Oxygène

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Grâce à l’étude de plusieurs facteurs, la méthode d’analyse des cinq forces de Porter permet

de collecter des informations par rapports à l’environnement d’une entreprise et de son marché.
Cette analyse peut être particulièrement utile si l’entreprise projette d’entrer sur un marché ou si
elle souhaite mettre en place une stratégie permettant de renforcer son positionnement et accélérer
son développement. Selon Porter les cinq forces qui déterminent la structuration concurrentiel sont
le pouvoir de négociation des clients, le pouvoir de négociation des fournisseurs, la menace des
nouveaux entrants, la menace des produits de substitution et l’intensité de la concurrence.
Maroc oxygène est une entreprise de production, commercialisation de gaz industriels,
médicaux, alimentaires et spéciaux. Aussi de production d'électrodes de soudure, et de négoce de
matériel de soudage et équipements médicotechniques. Elle s’occupe de l’installation de réseaux
fluides médicaux et de laboratoire.
Le marché marocain compte aujourd’hui plusieurs intervenants à savoir Air Liquide Maroc,
Oxytech, Oxynord, Moroxyco, Oxair, Gaz du centre, Atlas Sahara et Flozit. Ce qui fait une
concurrence acharnée dans ce secteur. En effet Air Liquide Maroc demeure le concurrent majeur
de Maroc Oxygène. Cette dernière est une filiale du groupe français Air Liquide. Sa gamme de de
produits est similaire à celle du Maroc Oxygène. Air Liquide Maroc dispose aussi de divisions
spécialisées dans le soudage et le médical. Au cours de la crise sanitaire dont la demande de
l’oxygène été forte ce qui implique une concurrence acharnée.
Maroc Oxygène à récemment reçue le prix « Meilleur fournisseur de gaz médicaux de la région
MENA 2019 » . Cette récompense vient renforcer son positionnement en tant que leader dans la
fabrication et la distribution de gaz industriels et médicaux. Ce qui implique que cette dernière met
des barrières aux nouveaux entreprises entrantes sur le marché. Le prix du jury CFI.co à reconnu
à Maroc Oxygène plusieurs atouts dont sa forte position sur le marché marocain, sa conformité
aux spécifications de la pharmacopée européenne et son engagement à satisfaire ses clients. La
revue londonienne a également encouragé le renforcement de Maroc Oxygène de sa politique
qualité. En effet, l’entreprise justifie des certifications FSSG 22.000 et ISO 9001,version 2015
pour l’ensemble de ses activités. . Maghreb Oxygène est par ailleurs exposée au risque
d’importation de produits concurrents ; cependant la réglementation en matière d’homologation
des contenants par le ministère de l’Energie et des Mines constitue une barrière supplémentaire.
En effet, avant chaque importation, l’opérateur se doit d’homologuer tout contenant devant servir
à la distribution du gaz importé.
Les champs d’application des gaz étant très étendus, touchant tous les secteurs d’activité, il est
difficile d’appréhender l’évolution de leur marché sans aborder l’évolution économique globale
du pays. En effet, il existe bien un risque réel de marché sur chaque segment, puisque l’utilisation
pour un débouché particulier de tel ou tel gaz peut fluctuer de façon imprévisible en raison de
l’apparition d’un produit de substitution ou de la promulgation d’un texte réglementaire. Mais ce
risque de disparition de tel ou tel débouché est largement compensé par la dynamique propre du
secteur, qui contribue à créer régulièrement de nouvelles utilisations des différents gaz. Aussi, la
consommation globale des gaz, toutes applications confondues, finit-elle par évoluer, à périmètre
égal, au moins au rythme du développement économique du pays. Compte tenu de la large palette
des gaz produits et commercialisés par Maghreb Oxygène, le principal enjeu pour la société est
d’être en mesure de proposer de nouvelles applications au fur et à mesure de l’obsolescence des
plus traditionnelles.
Dans le secteur de gaz médicale on peut parler des fournisseurs de moyens administratifs et
logistiques puisque la ressource est disponible et en quantité car les intrants sont l’air et de
l’électricité, deux matières premières disponibles. Dans ce cas les fournisseurs de Maroc Oxygène
sont les sociétés de Akwa groupe. Elle sous-traite ses activités de supports aux sociétés de moyens
du Groupe, à savoir, Akwa Group, Tafraouti SA, Afriquia Management et Afriquia Logistique.
Des contrats de gestion, bien définis, régissent la relation commerciale entre Maghreb Oxygène et
ces sociétés de moyens : Akwa Group facture selon une clé de répartition des charges, comprenant
principalement les salaires et les loyers de la holding ; Afriquia Management facture selon une
estimation du temps passé, par chaque département de la société, au service de Maghreb Oxygène ;
Afriquia Logistique facture le kilomètre parcouru ; Tafraouti SA facture l’espace bureau utilisé
par Maghreb Oxygène au prorata du mètre carré utilisé.
Pour le secteur de gaz médicale les clients n’ont pas réellement un pouvoir de négociation,
puisque l’oxygène est important. Surtout lors de la pandémie dont la demande à augmenter.
D’ailleurs, on le constate aussi dans les propos des différents médecins et dirigeants de cliniques
privées quand on évoque les couts de prise en charge de la maladie. Elle est incontestable que la
forte demande suivie par une hausse des prix, alors que dans ce cas les prix sont variables en
fonction des opérateurs, des volumes, de l’emplacement géographique des structures hospitalière
par rapport aux usines de production. Un client qui a une très faible consommation mensuelle ne
va pas avoir les mêmes prix qu’une clinique qui a un fort débit.
La réglementation du marché des gaz au Maroc porte essentiellement sur le volet sécuritaire des
établissement concernés. L’utilisation de produits dangereux est régie par des textes de loi à des
fins préventives. En effet, les points de distribution et de stockage des gaz ainsi que les contenants
(bouteilles et vrac) et le transport des matières dangereuses sont soumis à une réglementation
précise. Le Dahir du 25 Aout 1914 porte la réglementation « des établissements insalubres,
incommodes et dangereux ». Ces établissements sont soumis au contrôle et à la surveillance des
autorités administratives dépendantes du ministère des Travaux Publics. Les établissements sont
classés en fonction des inconvénients ou des dangers qu’ils peuvent présenter pour leur
environnement, leur emplacement par rapport à leur environnement le plus proche et enfin,
l’utilisation qui en est faite. Le Dahir du 12 janvier 1995 précise les modalités de contrôle et
d’utilisation des appareils lors de la production, l’emmagasinage et la mise en œuvre des gaz
comprimés, liquéfiés ou dissous. Tout contenant de gaz doit obligatoirement comporter des
marques d’identité et de service. Ces dernières doivent mentionner le constructeur, le volume, la
pression, la date et le lieu de fabrication du contenant. La marque de service doit faire apparaître
la désignation des gaz qui peuvent être contenus, la pression et la charge maximale de l’appareil.
Alors que le Dahir de 1963 modifié en 1995 est relatif au transport par véhicule de matières
dangereuses, impose aux transporteurs de gaz d’adopter une signalétique indiquant les distinctives,
la nature des produits transportés et le risque qu’ils présentent.

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